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Projet de Fin d’étude

En vue de l’obtention de Diplôme Universitaire de Technologie

Filière : « Techniques de Management »

Sous le Thème :

Le Financement de petites et moyennes

entreprises au Maroc

Réalisé par : Encadré par :

Fatima Alyoubi Mme LATIFA BENAZZI


Khadija Ben hamou
Laila Beniysa

Année universitaire : 2023 – 2024


REMERCIEMENTS

On remercie Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté


d’entamer et de terminer ce mémoire.

Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le
jour sans l’aide et l’encadrement de Mme Latifa Benazzi, on la remercie
énormément pour son encadrement exceptionnel, sa patience, sa rigueur et sa
disponibilité durant notre préparation de ce mémoire.

Nos remerciements s’adressent également à notre Ecole Supérieure de


Technologie Meknès ESTM et à nos professeurs pour leurs générosités et la
grande patience dont ils ont nous faire malgré leurs charges académiques et
professionnelles.

2
DEDICACE

Nous tenons à dédier ce mémoire, à nos chers parents, frères, sœurs et


proches qui ne seraient être suffisant pour vous remercier de toutes les
assistances dont vous nous avez gratifiées durant toutes ces années.

Veuillez recevoir à travers ce travail, Première expression de notre grand


amour et notre plus grande reconnaissance à nos collègues et nos amies qui ont
toujours été là pour nous soutenir et nous aider à aller de l’avant.

A tous ceux qui nous aiment.


A notre encadrante Madame Latifa Benazzi qui a participé́ de près à
l’accomplissement de ce travail.

On vous dédie en signe de reconnaissance et de dévouement cet humble travail


qui n’a pu être achevé qu’avec vos encouragements et collaboration.

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Liste des abréviations

• PME : Petite et Moyennes Entreprises.

• TPME : Très petites et Moyennes Entreprises.

• PMI : Petites et Moyennes Industries.

• FBCF : Formation Brute de Capital Fixe.

• ANPME : Agence National de la Promotion des PME (Maroc PME actuellement).

• CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

• BAM : Bank Al-Maghreb.

• FOGAM : Fonds de Garantie dans la mise à nouveau.

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Sommaire

Introduction générale…………………………………………………………………………………………...1
Chapitre 1 : Financement des PME/PMI : Approche historique………………………...3
Section 1 : La définition et Les caractéristiques des petites moyennes entreprises…..4
Section 2 : La frangibilité des petites moyennes entreprises au Maroc……………………10
Chapitre 2 : Les politiques de financement des petites moyennes entreprises.14
Section 1 : Présentation des programmes de financement au Maroc………………………15
Section 2 : Regard critique sur les programmes de financement…………………………….18
Chapitre 3 : Etude empirique sur le financement des PME marocaines…………...26
Section 1 : Le cadre général de l’enquête……………………………………………………………….27

Section 2 : Analyse des résultats et recommandations…………………………………………..28

Conclusion générale…………………………………………………………………………………………….37

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INTODUCTION GÉNÈRAL

Le contexte actuel de l’économie mondiale est marqué par la globalisation,


l’internationalisation des échanges commerciaux, la concurrence acharnée, l’essor du système
financier, l’instabilité́ de l’environnement ainsi que l’avènement des crises.

Face à̀ ce constat, tous les pays doivent promouvoir l’esprit d’entreprendre et encourager les
entreprises et particulièrement les PME pour qu’ils puissent garantir une certaine compétitivité́
économique.

Les PME constituent une composante principale du tissu économique marocain, elles
coopèrent de façon positive à la croissance économique, à la création d’emploi et au
développement régionale et local. Ces entreprises, jouent un rôle crucial dans les pays
développés et aussi qui sont en développement comme le cas du Maroc. Car dans toutes les
économies, les PME expriment la plus grande part des entreprises, donc elles sont le levier de
l’économie. Cependant, l’influence évidente des PME sur l’économie nationale, elles sont
soumises aux différentes difficultés ; de style de management inadéquat, attendu qu’elles ne
recevaient pas toute l’attention qu’elles mériteraient de la part des chercheurs en management,
et de financement. L’études de divers mécanismes financiers mis en place pour accompagner le
financement des PME au Maroc, montre une régression de la satisfaction des besoins de ce type
d’entreprises, ce qui aggrave la capacité financière des PME même si plusieurs efforts ont été́
fournis pour mobiliser les fonds nécessaires au développement des PME au Maroc qu’elles
soient nationales ou exportatrices.

Notre sujet constitue une véritable opportunité́ pour mettre en évidence les contraintes de
financement des PME dans le contexte marocain.

Dans ce cadre la problématique qui nous interpelle est la suivante :

dans quelles mesures le financement des PME peut-il constituer un facteur de croissance
économique ?

De cette question centrale découlent certaines questions subsidiaires à savoir :

1. Quelle est la place des PME dans l’économie nationale ?

1
2. Quelles sont les programmes de financement adoptés par l’État marocain en faveur
des PME au Maroc ?

3. Quels sont les difficultés confronté par les PME pour accéder au de financement ?

Pour apporter une réponse à ces différentes questions, on va essayer dans un premier lieu de
mettre l’accent sur le cadre théorique et conceptuel des PME dans le premier chapitre, par la
suite, on va présenter les politiques et les programmes de l’État marocain en matière de
financement des PME, puis, on va traiter les problèmes de financement des PME au Maroc, et
en dernier lieu, on va mener un questionnaire pour évaluer les contraintes de financement de
la PME marocaine sur le terrain.

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CHAPITRE 1 :

FINANCEMENT DES PME/PMI : APPROCHE


HISTORIQUE

3
SECTION 1 : LA DEFINITION ET LES CARACTERISTIQUES DES PETITES MOYENNES
ENTREPRISES

I. Petites moyennes entreprises :


Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises qui comptent généralement
un nombre limité d’employés et un chiffre d'affaires et des actifs inférieurs à ceux des grandes
entreprises.

Les critères précis pour définir une entreprise comme petite et moyenne entreprise varient
selon les pays et les secteurs d'activité, mais reposent souvent sur sa flexibilité, sa capacité à
s'adapter rapidement aux évolutions du marché et la revitalisation des économies locales et
nationales.

Généralement, les critères utilisés pour définir une petite entreprise comprennent :

✓ Nombre d'employés : Les petites entreprises ont un nombre limité d'employés,


généralement inférieur à 250, bien que ce seuil puisse varier en fonction des
réglementations locales.

✓ Ventes annuelles : Les ventes annuelles des petites et moyennes entreprises sont
généralement inférieures à un certain seuil, qui varie selon le secteur et la région.
✓ Actifs : Le total des actifs (marchandises, équipements, etc.) des 4 444 petites entreprises
est inférieur à un certain montant, souvent déterminé par les réglementations
gouvernementales ou les normes internationales
✓ Indépendance : Les petites entreprises sont des entreprises indépendantes qui sont
généralement détenues et exploitées par des entrepreneurs ou de petites équipes de direction.
✓ Flexibilité : En raison de leur petite taille et de leur structure organisationnelle plus
flexible, les petites et moyennes entreprises se caractérisent souvent par leur capacité à
prendre des décisions rapides et à s'adapter rapidement aux changements du marché.
Pris ensemble, ces critères aident à définir les petites et moyennes entreprises et à les
distinguer des grandes et micro entreprises.

4
Tableau 1 : les différentes définitions des PME au Maroc :

Source de définition Définition de la PME

Code des investissements industriels limitait Toute entreprise dont :


l’octroi Des avantages fiscaux aux seules PMI Le programme d’investissement compte
des équipements de production pour une
valeur minimal 100000 dirhams et
maximale de 5 millions de dirhams et
dont le coût d’investissement par emploi
stable est inférieur à 70000 dirhams.
La banque mondiale, dans le cadre des Toute entreprise ayant : 5 millions de
crédits donnés au Maroc pour la promotion dirhams.
de la PMI. d'actif net, depuis 1988, la Banque
Mondiale avait porté ce montant à 8
millions de dirhams, actualisables tous
les six mois.
Le ministère de l’industrie, du commerce et Sont considérées comme PMI celles qui
l’artisanat emploient moins de 200 salariés.

Le ministère de l'industrie, du commerce et Toute entreprise ayant :


de l'artisanat. - Total d'investissement 5 millions de
dirhams lors de création ;
- Coût de l'investissement de l'ordre de
70000 dirhams par emploi
La sous-commission en charge de la PME Les critères retenus par la commission
plan de développement économique et pour identifier la PME sont :
social - Moins de 200 personnes comme effectif
2000-2004. employé
- Un chiffre d’affaires inférieur à ;
5 millions de dirhams en phase création ;
20 millions de dirhams pour la phase de
croissance ;
50 millions de dirhams pour la phase de
maturité.
Projet Maroc-vision2020 Document "Vision Toute entreprise ayant :
de l'avenir du Maroc-Quelle vision pour les -Total effectifs :< 200 personnes
PME/PMI" septembre 2001. - Chiffre d'affaires : < 50 millions de
dirhams -Total bilan :< 30 millions de
dirhams.

5
La fédération des PME-PMI (affiliée à la -Moins de 200 employés permanant ;
CGEM. -Moins de 50 millions de dirhams de
chiffre d’affaire.
-Total du bilan annuel inférieur à 40
millions de dirhams.
-Coût de l’investissement de l’ordre de
75 000 dirhams par emploi.

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II.Banque centrale : Bank-Al-Maghreb :

La banque centrale du Royaume du Maroc, « Bank Al-Maghreb», est un établissement


public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a été créée en 1959 en
substitution à l’ancienne « Banque d’Etat du Maroc ».

Bank Al-Maghreb exerce le privilège d’émission des billets de Banque et des pièces de
monnaie ayant cours légal sur le territoire du Royaume marocain. Dans le but d’assurer la
stabilité des prix, Bank Al-Maghreb arrête et met en œuvre les instruments de politique
monétaire et intervient sur le marché monétaire en utilisant les instruments appropriés. Elle
veille au bon fonctionnement du marché monétaire et à l’application des dispositions législatives
et réglementaires relatives à l’exercice et au contrôle de l’activité des établissements de crédit et
organismes assimilés

Bank Al-Maghreb, joue aussi le rôle de conseiller financier du gouvernement. Celui-ci la


consulte, notamment, sur toutes questions susceptibles d’affecter l’exercice des prérogatives et
des fonctions de la Banque, elle accomplit sa mission dans le cadre de la politique économique et
financière du gouvernement.

Bank Al-Maghreb est l’agent du Trésor pour ses opérations de banque tant au Maroc qu’à
l’étranger. Elle est chargée, dans les conditions fixées par voie réglementaire, des opérations
d’émission, de conversion et de remboursement des emprunts publics et des effets publics et,
d’une manière générale, du service financier des emprunts émis par l’Etat. Elle peut participer
aux négociations de prêts et emprunts extérieurs conclus pour le compte de l’Etat. Elle peut
représenter le gouvernement auprès des institutions financières et monétaires internationales
créées en vue de promouvoir la coopération internationale dans les domaines monétaire et
financier.

Bank Al-Maghreb participe à la négociation des accords financiers internationaux et peut


être chargée de leur exécution. Elle conclut toutes conventions utiles à l’exécution technique de
ces accords.

Dans le cadre des opérations de politique monétaire, et en vue d’injecter ou de retirer des
liquidités du marché monétaire, Bank Al-Maghreb peut effectuer auprès des intervenants sur
le marché monétaire toutes opérations d’achat et de vente fermes, d’escompte et de pensions de

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titres. Ces opérations ne peuvent porter que sur des titres de créances négociables publics et
privés libellés en monnaie nationale, à la condition que ces titres ne soient pas acquis
directement des émetteurs. Elle peut consentir aux établissements de crédit agréés en qualité de
banques, des avances garanties par des sûretés appropriées et leur proposer de placer auprès
d’elle des liquidités sous forme de dépôts à terme.

III. Les caractéristiques des petites moyennes entreprises

Les Petites et Moyennes Entreprises sont caractérisées par l’existence des déterminants
essentielles et des spécifiées propres à chaque pays qui pourraient les distinguer par rapport
aux autres types d’entreprises. On distingue traditionnellement entre deux déterminants qui
sont utilisés pour décrire les PME et principalement les PME marocaines : des déterminants
qualitatifs et d’autres quantitatifs.

1. Les déterminants quantitatifs.

Généralement, cette approche fait référence à la taille de l’entreprise et d’autres éléments


relatifs à l’activités des entreprises à savoir l’effectif des employés permanents, le chiffre
d’affaires, le total du bilan, le capital social, le montant des investissements engagés, le capital
social ainsi que la valeur ajoutée… etc.

De plus toute entreprise dé jà existante, doit obligatoirement avoir un effectif infé rieur à 200
employé s permanents et avoir un chiffre d’affaires annuel hors taxe qui ne dé passe pas 75
millions de dirhams, soit un total de bilan annuel infé rieur à 50 millions dirhams pour etre
qualifié e de PME. Pour les entreprises nouvellement cré ées (moins de deux anné es d’existence)
la loi stipule qu’elles doivent avoir un programme d’investissement initial global
n’excé dant pas 25 millions de dirhams et un ratio d’investissement par emploi de moins de 250
milles dirhams.
Selon la version finale de la dé finition de la PME par l’ANPME, le chiffre d’affaires est le seul
critè re de sé lection des entreprises. Suite à ceci trois types d’entreprises sont distingué es :
- La trè s petite entreprise : moins de 3 millions de dhs.
- La petite entreprise : entre 3 et 10 millions de dhs.
- La moyenne entreprise : entre 10 et 175 millions de dhs.

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Par contre, le ministère de l’industrie et du commerce s’appuie exclusivement sur les
critères de taille mesurés par le nombre d’employés pour déterminer les PME.

Selon cette sélection, toute entreprise employant moins de 200 salariés permanents est donc
une PME.

Tableau N° 2 : Effectifs, Chiffre d’affaires et le total du bilan qui distingue les


PME au Maroc :

Type de Effectifs Chiffre Total du bilan


l’entreprise d’affaires
PETITE ET = <200 = <75 = <50 millions DH

MOYENNE PERSONNES millions DH

ENTREPRISE

2. LES DETERMINANTS QUALITATIFS :


En plus des critères quantitatifs évoqués ci-dessus, il y a d’autres critères, dits qualitatifs,
permettent de mettre en évidence certaines caractéristiques pour mieux différencier et
identifier les PME des autres grandes entreprises. Au regard de ces critères, les PME sont des
entreprises présentant les déterminants suivants :

- Gouvernance : Dans les PME, le dirigeant-créateur exerce le pouvoir dans l’entreprise et

c'est le genre de relation qu'il aura avec son entreprise qui lui donnera ce dernier dans sa
configuration d'origine.

- Techniques de gestion et de production :la gestion des PME est très souvent

orientée vers l'objectif d'indépendance financière, qui traduit l'utilisation de techniques de


gestion ; et fabrication assez simple.

-L'identité de l'entreprise, qui se manifeste dans la spécialisation des PME (elle est très

souvent liée à l'industrie ou à la technique), ainsi que par souci de croissance et


développement.

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-Une fragilité incontestable, marquée par une forte dépendance au marché et à

l’indicatrice forte mortalité (en général, les PME disparaissent avec le décès du dirigeant
fondateur).

SECTION 2 : LA FRANGIBILITE DES PME MAROCAINE


1-Le rôle des petites moyennes entreprises dans la création d’emploi :

Les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle essentiel dans la création d’emplois
au Maroc. Environ 90 % des entreprises marocaines sont des PME. Cependant, ces entreprises
ont été durement touchées par la crise du COVID 19, avec une baisse plus importante de leur
chiffre d’affaires par rapport aux grandes entreprises. Elles sont également plus pessimistes
quant à leur capacité à surmonter la crise.

Selon le Haut-Commissariat au Plan, le rôle des PME et des très petites moyennes Entreprises
TPME, a augmenté dans la majorité des secteurs, elles attiennent 90% dans l’agriculture, 87%
dans le commerce, 84% dans le transport, 81% dans la restauration, 80% dans la construction
et 76% dans les activités manufacturières. Concernant le secteur des services, les activités les
plus nécessaires en emploi dépendent du secteur public. Pendant notre

Recherche, on a constaté qu’il existe généralement deux types d’entreprises ; il y a des TPME
formelles qui paient les impôts au ministère des finances, en représentant moins de 13% de
l’emploi total. Et des TPME informelles, ne paient pas les impôts, mais une contribution
journalière ou mensuelle à l’administration locale du marché. Journalière ou mensuelle à
l’administration local du marché.Par rapport le commerce, la construction et les services, le poids
est proche de 13%. Dernièrement le domaine d’agriculture, pèche est très faible ; 3% de l’emploi
du secteur.

Le graphique que nous voyons nous montre la valeur des opportunités totales pour les petites
et moyennes entreprises (PME), de sorte que les services hôteliers arrivent en première place,
suivis de la restauration, puis du secteur manufacturier.Par rapport le commerce, la construction
et les services, le poids est proche de 13%. Dernièrement le domaine d’agriculture, pèche est très
faible ; 3% de l’emploi du secteur.

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Figure n°1 :La répartition des TPME formelles et informelles
1000%

900%

800%

700%

600%

500% Total des TPME

400% TPME informelles

300%
TMPE formelles
200%

100%

0%

NB : les chiffres sont en 1000%

2-LA PLACE DES PME DANS L’ECONOMIE MAROCAINE.


A)- Au niveau de l’emploi

Les PME emploient une forte main d’œuvre. En sachant que plus de 50 %de la population
active est en chômage, on note que s’est au niveau des PME que le nombre d’emplois crées est
le plus important. « En effet, selon les statistiques récentes du Ministère du commerce et de
l’Industrie, les PMI au Maroc représenteraient 94% des Etablissements industriels. Elles
emploient plus de 50% de la main d’œuvre distribuent 43% des salaires et représentent 44%
du chiffre d’affaires.

B)- Au niveau de l’investissement

Les PME contribuent pour 32% des exportations et créent 6 Milliards 700 Million de Dhs de
valeur ajoutée industrielle : 37% du secteur.

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En 1998, la formation brute de capital fixe (FBCF) a connu une augmentation importante de
13,7%, engendrant une amélioration du taux d’investissement en passant de 20,7% à 21,6%.
Cette croissance a néanmoins entraîné l’amélioration du PIB par habitant qui est passé de
11691 à 12492 Dhs entre 978 et 98. Cet investissement est promis en quasi-totalité par le
secteur privé dont 92 % est représenté par les petites et moyennes entreprises PME.

C)-Au niveau de l’exportation.


Le rôle que les PME, les PMI en particulier, sont appelées à jouer à l’exportation a son
importance, et il tient compte de leurs caractéristiques spécifiques et générales à l’exportation
qui font des PME exportatrices une base des relations de sous-traitance6 internationale et un
facteur important d’équilibre extérieur.

Parmi ces caractéristiques nous pouvons citer à titre de rappel :

-Diversité de leurs marchés et produits.

-Simplicité des procédés de production.

-Leur mobilité, souplesse et réaction rapide aux conditions des marchés.

-Capacité d’adaptation aux particularités de la région ou de la localité de leur implantation.

-Leur participation à l’allocation et à la mobilisation des ressources régionales


principalement aux zones arrière et rurales.

-Leur animation du tissu industriel.

Il est à signaler que l’exportation est la forme générale exclusive de l’implantation des
petites et moyennes entreprises PME marocaines sur les marchés étrangers. De ce fait, le
centre marocain de promotion des exportations a été en 1976.créé par Dahir

Le centre a pour fonction principale d’aider et d’orienter les industriels et plus


particulièrement les petites et moyennes entreprises PME qui exportent.

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De nos jours, la petite et moyenne entreprise PME jouit d’une importance d’une
importance particulière en tant qu’un secteur incontournable de création de richesse et donc
de croissance économique. Cependant, le développement de la petite et moyenne entreprise
PME est jusqu’à présent entravé par un certain nombre de contraintes.

Figure n°2 :Répartion des PME Marocaines selon activités

21%

32% Emploi

47% Investissement

Exportation

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Chapitre 2 :

LES POLITIQUES DE FINANCEMENT DES PETITES


MOYENNE ENTREPRISE

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Section1: Présentation des programmes de financement au Maroc

1- Programme INTELAKA :

Lancé en février 2020 par le Gouvernement marocain sous les hautes instructions
royales. Le programme INTELAKA est un programme de financement,
d’accompagnement, de conseil et d’orientation destiné aux auto -entrepreneurs, les
micro-entreprises, les TPE, les entreprises exportatrices vers l’Afrique et les jeunes
diplômés. INTELAKA se concentre également sur la promotion des jeunes leaders, des
petites exploitations agricoles et des entreprises innovantes . Objectif ultime derrière ce
programme est de lutter contre le secteur informel et de donner vie aux initiatives
d’entrepreneuriat. Et ça grâce à des conditions de financement très avantageuse.

Les différentes offres du programme Intelaka


Le programme INTELAKA propose 3 nouveaux produits pour aider à promouvoir les petites
entreprises et les entreprises exportatrices :

➢ Le produit Damane Intelak


Les crédits d’investissement et de fonctionnement dits DAMANE INTELAK est un programme
fondé par TAMWILOKOM dans le but de garantir les crédits d’investissement et d’exploitation,
est autorisé aux TPE, les jeunes entreprises innovantes, les jeunes porteurs du projet et les
autoentrepreneurs. Il peut donner es crédits d’investissement et de fonctionnement allant
jusqu’à 1.2MDhs à un taux d’intérêt préférentiel de 2%, pour les projets ayant leurs activités en
zones urbaines. Toutes activités confondues à l’exclusion de la promotion immobilière et de la
pêche hauturière.

➢ Le produit DamaneIntelaka Al Moustatmir Al Qarawi


Ce type de financement est le même type qu’on a cité précédemment, sauf que celui-ci est
concéder aux entreprises éligibles qui exercent des activités dans le monde rural avec un taux de
1,75%. Il est envisagé par le crédit agricol du Maroc, pour soutenir les entreprises et satisfaire
leurs besoins financiers et non financiers. Toutes activités confondues à l’exclusion de la
promotion immobilière et de la pêche hauturière.

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➢ Le produit financement des Start-TPE
Ce produit est disponible pour les petites entreprises et les entrepreneurs ayant des idées
innovantes. Ce produit de financement s’adresse aux personnes qui ont besoin de fonds de
roulement pour leur démarrage. Ce prêt est proposé « au cas par cas » ainsi qu’un financement
personnalisé à l’activité de l’entreprise. Il est limité à 50.000 dirhams et le crédit
d’investissement est plafonné 300.000 dirhams et remboursé sur cinq ans avec un taux de 0%.

2. Programme d’ISTITMAR-CROISSANCE:

L’État marocain a mis en place plusieurs programmes de financement, afin d’aider les
entreprises et surtout les PME, pour soutenir l’investissement en faveur de la création de la
valeur ajoutée et de l’emploi. Plus le programme « INTELAKA », on peut représenter aussi le
Maroc PME, et bien précisément ISTITMAR-CROISSANCE.
Ce programme « ISTITMAR-CROISSANCE » est mis en place dans le cadre du Plan
d’Accélération Industrielle qui vise notamment à développer des écosystèmes industriels
performants et à contribuer à la création d’emplois & de valeur ajoutée industrielle. Ainsi, «
ISTITMAR » soutient les entreprises à fort potentiel de croissance, disposant de projets de
développement, à travers l’octroi d’une prime à l’investissement matériel et/ou immatériel, en
vue de permettre à ces entreprises :
• D’atteindre des paliers supérieurs en termes soit de chiffre d’affaires réalisé sur le
marché intérieur ou à l’exportation, soit de création d’emplois, soit de création de
valeur ajoutée.
• D’introduire de nouvelles technologies.
• D’induire un impact structurant sur la branche dans laquelle elles opèrent.

Avant d’expliquer bien le programme, il faut tout d’abord comprendre Le Maroc PME, c‘est
un outil opérationnel des pouvoirs publics en matière de développement des PME au Maroc. Il
était nommé anciennement ANPME ; agence nationale pour la promotion de la PME, est créée en
2002 pour accompagner les PME dans leur démarche de modernisation et de perfectionnement
de leur compétitivité, grâce à la gamme importante de produit qu’elle a pu développer et enrichir
depuis sa création : Tatwir-croissance verte, Tatwir start-up, Nawatprécréation, Nawat post-
création, Istitmar TPE,

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ISTITMAR-CROISSANCE et Mowakaba, ce sont des programmes de financement établissent
par l’Etat. Maroc PME est la nouvelle nomination introduite en avantage la nationalité de l’agence
et sue son principal domaine d’action. Ce qui nous intéresse, est ISTITMAR- CROISSANCE, 11 les
entreprises en profitent, sont les PME existantes ou en amorçage qui ont réalisé un chiffre
d’affaire annuel inférieur ou égale à 10millions de DHS au terme du dernier exercice clos. Il
contribue à l’investissement del’entreprise par une prime de 20% du montant global de
l’investissement et plafonné à 10millions de DHS en totalité, il s’adresse aussi aux entreprises
ayant un exemple économique innovant et répond en même temps à des occasions de marché :

Projet de transformation et/ou de valorisation industrielle ;


Projet permettant le changement d’échelle de la TPE
Projet renforçant la relation avec un donneur d’ordre (parrainage, essaimage, sous-
traitance, etc.).
Projet permettant le changement d’échelle de la TPE Projet innovant répondant à des
opportunités de marché.
Aussi ce programme peut aider immatériellement les entreprises concernées à travers les
conseils du Maroc PME qui sont disponibles pour les guider et les orienter dans leur processus
de préparation du dossier. Ainsi que les institutions financières suivantes sont en partenariat
avec le programme cité précédemment : ARABE BANK, BMCE, MAGHREB BAIL, BMCI
LEASING, SOGELEASE, WAFABAIL, STE GENERALE, CREDIT AGRICOLE, CREDIT DU MAROC,
CIH BANK et BANQUE POPULAIRE.
3. Programme MOUSSANADA :

Le programme Moussanada a été lancé par le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des


Nouvelles Technologies. Ce programme a vu le jour dans le programme du déploiement du pacte
national pour l’émergence industrielle. Le but principal de ce programme est de développer la
compétitivité des PME. Le programme est donc suivi par Maroc PME, l’Agence Nationale pour la
Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise.

Le programme Moussanada accompagne les PME en les aidants à se moderniser. Il permet


de développer les entreprises et de les rendre compétitives sur le marché professionnel. Ces
entreprises qui participent à ce programme sont également accompagnées pour accroitre leur
productivité. Ce programme est en réalité mieux adapté pour les entreprises qui sont en pleine

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phase de croissance ou en phase de transition. Comme la plupart des programmes, l’état a
prévu aussi un accompagnement spécial durant tout le développement des entreprises. C’est un
programme complet qui part de la création à l’implémentation totale de l’idée
d’entreprise.Moussanada s’adresse aux PME, tous secteurs confondus, qui répondent aux
critères d’éligibilités suivants :

➢ Etre inscrites aux Registres de Commerce et en situation régulière vis-à-vis de


l’administration fiscale et de la CNSS

➢ Réaliser un Chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur ou égal à 175 millions de DH

➢ Afficher une performance économique satisfaisante quel que soit le secteur d’activité.

IL EST A PRECISER QUE LES ENTREPRISES AYANT BENEFICIE DU PROGRAMME MOUSSANADA POURRONT

EGALEMENT , SOUS CERTAINES CONDITIONS , BENEFICIER DU PROGRAMME IMTIAZ .

Section 2 : Regard critique sur les programmes de financement :

1. Les résultats des programmes du financement :

Le programme INTELAKA est considéré parmi les modalités de financement le plus exploité
grâce à sa souplesse et sa procédure qui est facile à établir. Ce programme commençait en
visant un objectif principal, c’est financer tous les types des PME que ce soit industriel,
commercial, artisanal… puis, cela fait la différence par rapport à la majorité des programmes de
financement, donc INTELAKA procède un avantage comparé aux autres moyens de
financement qu’on a traité. Cette décision stratégique a été construite en Février 2020, mais
malheureusement la crise sanitaire covid-19 a empêché la procédure, la grande part du
montant adressait à l’économie, était obligée de changer la voix au Ministère de la santé. Or,
malgré la pandémie l’Etat marocain arrivait à atteindre les objectifs fixés. Ce programme
atteignait ses buts, dès son départ, Les crédits accordés dans le cadre du programme
«Intelaka» ont totalisé plus de 9,4 milliards de dirhams ,à fin septembre 2023, au profit
d’environ 33.000 entreprises, pour un engagement ( garanties de l’Etat) de plus de 7,5 milliards
de dirhams. Les financements engagés devraient permettre de générer des investissements
d’une enveloppe globale d’environ 17 milliards de dirhams et de contribuer, ainsi, à la création

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de plus de 120.000 emplois. C’est ce qu’indique le gouvernement à l’occasion de la publication
du projet de loi de finances 2024.

Depuis Juillet jusqu’à la fin de l’année 2020, le programme INTELAKA actualisait des crédits
bancaires plus d 15 000 ont un volume de 2.8 MM DHS pour 12 500 entreprises de différents
types en créant près de 39 000 poste d’emploi, et la partie majorante est destinée aux
investissements. Les crédits accordés par INTELAKA ont bénéficié par différents secteurs
d’activités économiques ;;le commerce et la distribution 30%, l’agriculture 21%,
l’industrie 14% et les services 12% .

Figure N° 3: Répartition par secteur d’activité.

Service
16%
Commerce et
distribution
Industrie 39%
18%

Agriculture
27%

Commerce et distribution Agriculture Industrie Service

ISTITMAR-CROISSANCE est lancé en 2015, c’est un outil de financement vise essentiellement


le domaine économique industriel, il est considéré comme une sous branche de Maroc PME, qui
est un élément clé de l’application du plan de relance industrielle pour accompagner et orienter
les PME, donc il s’intéresse et aide les PME pour augmenter leur productivité et assurer leur
développement économique. Aussitôt l’année 2020 jusqu’à maintenant, le Maroc a constaté une
augmentation importante des réalisations au profit de ce programme, cela se manifeste dans
l’élaboration de 300 projets industriels, soit une hausse de 56% par rapport aux années
précédentes, en créant de 27 357 poste d’emploi directs et indirects dont 15 996 emploi
directs. Ces projets ont permis d’atteindre un investissement global de 2.9 MM DHS, pourtant
les entreprises industrielles ont profité des primes à l’investissement (20% du plan
d’investissement plafonné à 10M DHS), elles opèrent fondamentalement dans les fabriques

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suivant : Textile, Plasturgie, Métalliques et mécaniques, Chimie et parachimie ,Agro-
alimentaire et Autres.

Voici un graphe qui va nous montrer l’arrangement des industries améliorées par
ISTITMARCROISSANCE :

Figure n° 4: Répartition des industries selon ISTITMAR-CROISSANCE :

22 20

10

22
11

15

Textile Plasturgie Metalliques et mecaniques Chimie et parachimie Agro-alimentaire Autres

Le programmes de financement MOUSSANDA, il est certifié par le Maroc PME, il cible à


orienter les PME en pleine phase de croissance. Contrairement à ISTITMAR-CROISSANCE ,
MOUSSANDA peut accompagner différents secteurs d’activités économiques, ce qui a donné lieu
à l’accompagnement de plus de 700 PME au Maroc dans le but d’améliorer leurs systèmes
d’information, en créant plus de 1089 postes d’emploi pendant ces dernières années. D’une part,
ce programme donne une grande importance à l’industrie avec 52% des PME bénéficiaires, en
deuxième niveau on trouve le secteur des services représente un pourcentage de 18%, après ce
secteur il y a le commerce, la répartition automobile et des articles comptes nationaux évoquent
12%, 9% du secteur construction, le transport et communication 6% et dernièrement les
services collectifs, sociaux personnelles et le secteur d’hôtellerie et de restauration représente
un pourcentage de 1%.

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Figure n° 5 : la distribution des secteurs dépend de MOUSSANADA

Trsp et CommSCSP et HR
Construction 6% 1%
9%

CRA et ACN
12%

Industrie
53%

Services
19%

Industrie Services CRA et ACN Construction Trsp et Comm SCSP et HR

CRA et ACN : commerce répartition automobile et articles comptes nationaux


TRSP et COMM : transport et communication
SCSP et HR : services collectifs, sociaux personnel et secteur d’hôtellerie et restauration

D’autre part, la région la plus bénéficiaire de ce programme est Casa-Settat, elle constitue
60% de la totalité, après on trouve la région Rabat-Salé-Kenitra 10%, Marrakech-Safi et
Tanger-Tétouane-Al Hoceima ont une part égale de 5%, et Fès-Meknès 6%. Les régions
restantes n’ont qu’une part inférieure à 3%.

2. Les insuffisances des programmes de financement :

L’objectif de programme INTELAKA, ou des programmes établis par le Maroc PME, est de
développer l’économie marocaine à travers la création de richesse, création d’emploi et
l’amélioration de la croissance économique du Maroc. Mais ces moyens de financement sont
insuffisants pour assurer le développement économique, si on prend programme INTELAKA, on
trouvera que le taux accordé par les banques commerciales, porte le risque sur le long terme,
Parce que tout simplement lorsque le taux d’intérêt est dans une situation de baisse, les porteurs
de projets vont oser d’emprunter, et par la suite investir. Ce qui va permettre de créer plus
d’emploi afin de réduire le chômage. Pourtant la population active va essayer de diviser son
revenu en deux parties :

Page 21
- la première, sert à la consommation, sur ces entrefaites, la demande des biens/services
va augmenter, dans ce cas il existe deux solutions ; soit les PME augmenteront l’offre pour
satisfaire la demande ce qui va causer une élévation au niveau de la circulation de la
monnaie (une augmentation de la masse monétaire), c’est-à-dire la demande de monnaie
va augmenter, ainsi que la banque centrale sera obligée de créer plus de monnaie, alors
au titre final l’économie va souffrir de la dévalorisation de la monnaie et du déséquilibre
au niveau de la balance commerciale. Soit les PME tenteront d’élever les prix de leurs
produits dans le but de baisser la demande, cette augmentation au niveau général des
prix, est considérée comme le phénomène grave qui tue l’économie, c’est l’inflation, et
dans ce cas on parle de l’inflation par la demande, cela signifie que les entreprises sont
incapables d’élever l’offre, donc la solution qui reste est d’élever les prix. Puisque les prix
sont trop chers, les salariés demanderont un ajustement de leurs salaires nominaux, ces
derniers constituent pour l’entreprise des charges et on sait qu’elles cherchent toujours à
maximiser le profit et minimiser les charges, alors elles vont appliquer la politique de
licenciement ce qui va engendrer le chômage.

- La deuxième va être sacrifiée à l’épargne, qui est une accumulation de la partie non
Consommée de revenu, constitue une fuite au sens où c’est une valeur qui réinjectée dans
le circuit pour l’investissement.

Concernant le programme ISTITMAR-CROISSANCE octroyé par l’agence Maroc PME, il


cible d’une manière générale le domaine industriel, autrement dit-il s’intéressent uniquement
aux PME qui veulent créer au ayant besoin de financer leurs activités industrielles. La majorité
des entreprises ne donnent aucune importance à l’environnement, et n’assument pas leur
responsabilité sociale, ceci se réfère à l’influence négative des entreprises sur leurs entourages
tout en assurant une croissance économique, d’une autre façon elles créent des externalités
négatives. Les modalités de financement cités ultérieurement doivent prendre en considération
l’impact des PME industrielles sur l’environnement, et poser des conditions pour passer d’une
économie linéaire (produire, consommer, jeter) à une économie circulaire (produire,
consommer, recycler).

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Les PME doivent intégrer la notion de développement durable dans le processus de
production, afin de dépasser les limites de modèle économique actuel qui se caractérise par
plusieurs crises et qui est en train d’épuiser les ressources naturelle de la terre (gaspillage et
pollution).

Le but principal des entreprises ne doit pas être le profit uniquement, ou bien le
développement économique, mais aussi elles doivent occuper et donner l’importance au
développement écologique. Lorsque l’entreprise arrive à réaliser le développement
économique et écologique en même temps, elle participe au développement durable de la
nation. Plus les acteurs concernés par l’activité de l’entreprise (les parties prenantes internes,
externes, financières...), l’environnement devra être aussi un acteur fondamental pour
l’entreprise. L’ajout de la responsabilité sociale au management de l’entreprise, impacte
directement sur l’image de sa marque ce qui va améliorer sa performance.

Cette stratégie est plus humaniste sur la nature. Autrement, on a parlé aussi sur le
programme MOUSSANADA, il accompagne et pousse les PME en phase de croissance et c’est
insuffisant pour augmenter le PIB et la croissance économique, car la majorité des entreprises
lors de cette phase, se trouvent dans un état mieux par rapport aux débutantes, étant donné,
elles peuvent emprunter chez les banques, compter sur leurs propres ressources à savoir les
réserves, les reports à nouveaux… en d’autre terme, elles peuvent basées sur
l’autofinancement, elles peuvent aussi augmenter leurs capitaux à travers le marché boursier,
ou s’orienter vers les associés, c’est-à-dire les apports des associés. On remarque que les PME
en croissance disposent plusieurs méthodes pour se financer par rapport les autres qui veulent
commencer à se créer, ont des solutions limitées soit par les crédits bancaires, soit par
l’autofinancement ou par les programmes de financement de Maroc PME. Voire les crédits
bancaires (sauf les programmes de financement) sont presque impossibles de les tenir car les
sociétés financières proposent dans un premier lieu des garanties par lesquelles les PME ne
seront pas capables de prendre ce risque. Ou la banque demande un taux d’intérêt inimaginable
pour assurer le risque, c’est vrai que le taux d’intérêt ne doit pas être faible, mais quand même
il doit être convenable et logique aux quelques entreprises pour les encourager àcommencer
leurs activités. Dans un deuxième lieu, l’asymétrie d’information est un obstacle pour consulter
les banques, les nouvelles PME ne détient pas beaucoup d’information sur le système financier

Page 23
marocain, ce qui va les fariner à commencer leurs projets. Dans la partie suivante, nous allons
essayer de parler sur quelques difficultés confrontées par les PME au Maroc.

3- LES DIFFICULTES D 'ACCES AU PROGRAMMES SELON LES CRITERES D 'ELIGIBILITES


DES PME :

Projetd’investissement INTELAKA:

- Critères d’éligibilités :

Les conditions varient en fonction de la nature et du profil de demandeur de prêt :

L'associer ne doit pas avoir des problèmes avec la banque et il ne doit pas être
associer avec une PME qui a le même objet social de l'entreprise. Pour bénéficier de ces
programmes il nécessite un nombre des années d’existence dans le marché au moins 5
ans ce qui va engendrer des problemes pour les entreprises nouvellement créées et pour
les entreprises qui dépasses le nombre d’années maximales .Cependant il est nécessaire
de réaliser un chiffre d’affaires pour accéder aux programmes mais certaines entreprises
qui sont dans la phase de démarrage ne réalisent pas encore un gain, ainsi que la
procédure de validation , le choix de partenariat et la validation de dossier prend un temp
long auprès de 35 jours .

Pour les entreprises opérant dans la zone urbaine, elles doivent avoir moins de 5 ans
d’existence et un CA maximal prévisionnel de 10MDHS. Pour les entreprises opérant dans
la zone rurale, ces dernières doivent répondre aux mêmes conditions que celles en zone
urbaine. Cependant, les exploitations agricoles sont dispensées de ces conditions. Les
entreprises exportatrices en Afrique quant à elle sont exemptée de la condition
d’ancienneté.
ProgrammedefinancementMOUSSANADA:

Ce programme est décliné en 3 offres spéciales à savoir :

• l’offre sectorielle Moussanada TI : permet d’accélérer l’intégration des technologies


de l’information. Elle permet d’avoir accès à des progiciels qui sont dédiés à chaque

Page 24
secteur et à chaque investissement. Ce programme permet d’avoir accès à un
financement plafonné à 400 000 DH TTC.
• l’offre Moussanada Sectorielle : est focalisée sur le développement des compétences
métiers telles que l’approvisionnement, le design ou la production. Les entrepreneurs
peuvent avoir accès à un financement plafonné à 600 000 dhs.
• l’offre Moussanada Transverse : permet d’avoir accès à une optimisation de fonctions
support pour le développement des PME. Il est aussi possible d’avoir accès à un
financement plafonné à 600 000 dhs.

Avantage du programme Moussanada :

Ce programme a l’avantage de convenir à tous les domaines. Toutes les idées d’entreprises
peuvent donc y être soumises. Plus encore, si une entreprise a déjà bénéficié du programme
Moussanada, cela donne la possibilité d’avoir accès au programme <<Imtiaz>>. Avec ce
programme, on peut aussi accéder à des financements adaptés et à un accompagnement sur
mesure. On peut recevoir les conseils et le suivi de personnes expérimentés pour l’analyse du
Business plan ou l’analyse de la viabilité du projet.

Critère d’éligibilité au programme Moussanada :

Pour bénéficier de l’aide du programme Moussanada, il faut que la PME soit inscrite au
registre de commerce. Elle doit aussi être en situation régulière vis-à-vis de l’administration
fiscale et de la CNSS. Il se peut que tous les documents fiscaux et la sécurité sociale soient
demandés pour l’analyse des dossiers.Un autre critère à prendre en compte est que la PME doit
réaliser un chiffre d’affaires annuel

Enfin, il faut également que la PME ait une bonne performance économique, peu importe le
domaine d’activité.

NB : Les Groupement d’Intérêt Economique ainsi que les groupements d’entreprises peuvent a
ussi bénéficier de ce programme. Toutefois, il faut que chaque entreprise qui appartient à ce
groupement corresponde aux critères d’éligibilité précités.

Page 25
Chapitre 3 :

ETUDE EMPIRIQUE SUR LE FINANCEMENT DES


PME MAROCAINES

Page 26
Section 1 : Le cadre général de l’enquête :

Dans cette section on va déterminer l’échantillon choisi et le questionnaire avec lequel on a


travaillé.

I -L’échantillon choisi :

Dans les sciences humaines, un échantillon désigne un certain nombre d'individus choisis
dans une population de manière à la représenter et pouvant servir pour l'appréciation de cas
du même genre. La question qui se pose à propos de tout échantillon est celle de sa
représentativité. Il y a toujours une incertitude. Il faut être prudent pour décider dans quelle
mesure les résultats établis sur un échantillon peuvent être valables pour toute la population.
Des risques d'erreurs existent toujours.

Ainsi, notre enquête a été réalisée sur la base d'un échantillon de 30 individus (les
entrepreneurs, les salariés des PME ), existant dans la région de Fès-Meknès.

Un travail en profondeur demande des moyens très importants et des facilités de la part des
dirigeants des PME. A ce propos, il faut signaler que notre attention était d'enquêter à travers
un contact direct avec les dirigeants, mais on s'est heurté à des problèmes énormes. Parfois, il
nous a été difficile, voire impossible, de pénétrer dans certaines entreprises. Autrement dit, le
questionnaire est déposé auprès d'un responsable qui nous demande de revenir
ultérieurement ce qui rend presque impossible le dialogue direct.

La réalisation de notre enquête, nous a permis d'une part de connaître les spécificités des
PME notamment sa structure fortement centralisée et la difficulté d'accès aux informations
pour tout intéressé notamment le chiffre d'affaires, elle nous a permis également de constater
que la majorité des entreprises ont un esprit de méfiance quant à la réponse aux questions , cet
état de fait témoigne les complications que rencontre la recherche scientifique dans notre pays.

II - le questionnaire :

On a utilisé un modèle de question fermé, chaque question demande soit une réponse direct
ou par vrais ou faux, et aussi des réponses avec oui ou non.

Page 27
Section 2 : Analyse des résultats et recommandations

Cette section consacré à la présentation des résultats de l'enquête est quasiment basé sur la
présentation des questionnaires.

La première partie sera réservée à l'analyse des résultats obtenus à partir du traitement
statistique des données, qui nous permettra de mettre en évidence un certain nombre de
relation significatif entre la PME et ses moyens de financement. Dans La seconde, nous
essayerons de faire des recommandations pour un meilleur développement de la PME
Marocaine.

I- Dépouillement et analyse :
L’analyse du questionnaire :

❖ Votre âge et votre genre :

L’analyse nous a conduits aux résultats suivants :

Figure n°6 : Répartition de l’échantillon selon l'âge

3,80%
15,40%
18-30 ans
30-40 ans
40-50 ans
50 ans et plus
80,80%

Interprétation :

Ces données représentent la répartition des groupes d'âge dans une population donnée. Il
indique que la majorité des personnes appartiennent à la tranche d'âge de 18 à 30 ans, suivie
par la tranche d'âge de 30 à 40 ans, puis par la tranche d'âge de 40 à 50 ans, sans aucune
personne âgée de 50 ans et plus dans l'échantillon.

Page 28
Figure n°7 : Répartition de l’échantillon selon le genre

Homme
40% Homme
Femme
Femme
60%

Interprétation :

Ces données indiquent que 40 % de l’échantillon étudié est constitué d’hommes et 60 % de


femmes. Cela indique une légère prédominance des femmes dans la population étudiée.

❖ Quels types d'entreprise accompagnez-vous ?

La réponse à cette question était comme suit :

Figure n°8 : L’entreprise choisit

Petite Entreprise
Petite et Moyenne
35%
Entreprise Petite Entreprise
46% Très Petite Entreprise
Très Petite
Entreprise Petite et Moyenne Entreprise
19%

Interprétation :

Ces données indiquent que la majorité des entreprises soutenues sont des petites et
moyennes entreprises, représentant 46 % de l'échantillon. Les petites entreprises représentent

Page 29
alors 35 %, suivies des TPE à 19 %. Cela indique que le soutien est principalement destiné aux
PME, avec une attention particulière accordée également aux petites entreprises.

❖ Quel est votre statut juridique ?

La réponse était comme suit :

Figure n°9 : Les statuts juridiques

Autre réponse
16%
SA
16% SARL
SI 60%
8%

SARL SI SA Autre réponse

Interprétation :

Ces données en notre possession indiquent la répartition des statuts juridiques des
entreprises subventionnées au Maroc. Dans l'échantillon, les SARL (sociétés à responsabilité
limitée) sont majoritaires à 60%. Les SA (Sociétés Anonymes) représentent 16%, tout comme
les autres réponses non précisées dans ce cadre. Les entreprises individuelles représentent 8%.
Cela indique la prédominance des sociétés à responsabilité limitée (SARL) parmi les sociétés
parrainées, suivies de près par les sociétés d'accompagnement spécial (SA), tandis que les SI
sont moins représentées.

❖ Votre secteur d’activité ?

Les réponses se diffère comme suit : Commerce 64 %, Service 28 %, Industrie 8 %.

❖ Avez-vous réalisé une étude prévisionnelle sur le marché avant la création de


votre entreprise ?

Plus de 75% des réponses étaient : oui

❖ De combien l'autofinancement peut couvrir vos besoins de financement ?

Page 30
La réponse à cette question était comme suit :

Figure n°10 : La capacité de couverture d’autofinancement des besoins de


financement

12%
25%
15%

48%

De 0% à 25% De 25% à 50% De 50% à 75% De 75% à 100%

Interprétation :

Ces données sont liées à la capacité d'autofinancement de la couverture des besoins de


financement des entreprises étudiées. On constate que la majorité des entreprises (48%) ont
une capacité de couverture d'autofinancement comprise entre 25% et 50%. Ainsi, 25 % des
entreprises ont une capacité de couverture inférieure à 25 %, 15 % entre 50 % et 75 % et 12 %
entre 75 % et 100 %. Cela indique un écart dans la capacité des entreprises à financer leurs
besoins sans recourir à des financements externes, dont un pourcentage important varie de 25
à 50 %.

❖ Quelle est la source principale de financement pour création de votre entreprise

Figure n°11 : Les modes de financement

8%

19%
43%

30%

Fonds propres Crédit bancaire Emprunt fournisseur Autre réponse

Page 31
Interprétation :

Ces données indiquent que la principale source de financement pour la création de ces
entreprises est le capital, qui représente 43% des cas. Ainsi, le crédit bancaire est la deuxième
source de financement la plus courante avec 30 %. Les prêts fournisseurs représentent 19 %
des cas, tandis que les autres réponses non précisées dans ce cadre représentent 8 %. Cela
indique que les entrepreneurs ont tendance à utiliser leurs principales ressources financières
(fonds propres) comme principale source de financement pour créer leur entreprise, suivies
par les crédits bancaires et les prêts fournisseurs.

❖ Avez-vous déjà contracté un crédit bancaire ?


69,2% ont dit oui et 30,8% ont dit non.

❖ Votre banque vous demande de garanties ?


Plus de 80% des réponses étaient : oui.

❖ Trouvez-vous que la garantie qui exige la banque est raisonnable ?


56% ont dit oui et 44% ont dit non.

❖ Etes- vous client de plusieurs banques ?

La réponse était non.

❖ Acceptez-vous l’entrée de nouveau actionnaire en cas de difficultés financières ?


Figure n°12 : Illustration de l'entrée d'un nouvel actionnaire en cas de difficultés
financière.

36%

64%

Oui Non

Page 32
Interprétation :

Ces données indiquent que dans la plupart des cas (64 %), un nouvel actionnaire n'entre pas
en cas de difficultés financières. Ce n'est que dans 36 % des cas qu'il y a une explication à
l'entrée d'un nouvel actionnaire dans de telles circonstances. Cela indique que les entreprises
ont tendance à ne pas recourir à cette mesure lorsqu’elles sont confrontées à des difficultés
financières.

❖ Comment les PME Marocaines peuvent-elles améliorer leur résilience face aux
crises économiques ?

Figure n°13 : les Mesures des PME pour améliorer leur résilience face aux crises
économiques

En ignorant les
signaux
En réduisant les
économiques; 20%
investissement ;
32%

La dévesification
de leur activité;
48%

Interprétation :

- La diversification de leur activité est la mesure la plus courante, choisie par 48% des PME.
Cela suggère que de nombreuses entreprises cherchent à élargir leur portefeuille d'activités
pour réduire leur dépendance à un seul secteur ou marché.

- Ensuite, 32% des PME choisissent de réduire leurs investissements. Cela peut impliquer de
reporter ou d'annuler certains projets d'investissement afin de préserver leurs liquidités et
leur stabilité financière pendant les périodes difficiles.

Page 33
- Enfin, 20% des PME choisissent d'ignorer les signaux économiques. Cela peut signifier qu'elles
ne prennent pas de mesures proactives pour anticiper ou atténuer les effets des crises
économiques, ce qui peut augmenter leur vulnérabilité face à celles-ci.

❖ A votre avis quel sont les problèmes qui freinent le développement des PME ?

Tableau N° 3 : Évaluation des avis sur les problèmes qui freinent le développement des
PME

Difficulté d'accès au marché local : 16


Manque de soutien de l'État : 14

Interprétation :

En combinant ces résultats, nous constatons que les PME ont du mal à accéder aux
opportunités du marché local et ont besoin de plus de soutien de l'État pour surmonter ces
obstacles et renforcer leur croissance.

❖ Quels sont les problèmes fiscaux qui rencontrant les PME ?

Tableau N° 4 : Évaluation des avis sur les problèmes fiscaux qui rencontrant les PME

Multitude d’impôt : 14
Manque de spécialiste en fiscalité : 16

Interprétation :

Ces données mettent en évidence les défis fiscaux auxquels sont confrontées les PME,
notamment la complexité des diverses obligations fiscales et la nécessité de disposer de
compétences spécialisées pour les gérer efficacement.

❖ En l'absence d'impôt sur la société le rythme d'amortissement a-t-il une influence


sur la capacité d’autofinancement ?

La réponse était vrai.

Page 34
II- Recommandations :
Recommandations pour optimiser les choix des moyens de financement par les PME
Marocaines.

Les PME contribuent à la dynamique productive dans tous les pays du monde, mais leur rôle
est peut-être encore plus grand dans les pays émergents, si l'on prend l'exemple du Maroc elles
contribuent au maintien du contrôle national sur l'économie marocaine, ce sont donc à terme,
les PME qui garantiront l'indépendance économique du pays.

Si les PME sont l'avenir du Maroc, force est de reconnaître qu'elles vivent dans un
environnement économique particulièrement hostile surtout dans le domaine financier, c'est
probablement dans ce domaine que le désavantage compétitif des PME est le plus marqué.

Rappelons-le : les besoins des PME sont spécifiques pour être elles même flexibles, elles
doivent avoir des partenaires qui le sont aussi. Or, à ce jour, le système financier marocain n'est
pas véritablement organisé pour répondre à toutes les demandes des PME. Que faire ?

Pour sortir de cette impasse, il y a quatre réformes qu'il faut prioritairement mener à bien :

Première recommandation
Renforcer les fonds propres des PME

Les PME souffrent du manque de capitaux propres, ce qui contribue à croître leur
endettement et donc, leurs frais financiers. Pour relever ce défi à savoir, le renforcement
de leurs fonds propres, nous proposons les points suivants :
• Encourager les réinvestissements des bénéfices et l'auto- financement par la mise en
œuvre d'une fiscalité adapté aux résultats et à la réévaluation des bilans.
• Exonérer les droits d'enregistrement sur augmentation de capital par capitalisation de
compte courants d'associés et de dettes dans une approche de restructuration de bilans.

Deuxième recommandation
Créer une banque pour les PME

La création d'une banque des PME ne doit pas être perçue comme un élément de
concurrence abusive vis à vis du système bancaire marocain.

La banque spécialiste des PME doit coexister de façon parfaitement harmonieuse


avec des banques traditionnelles. Les formes de crédit octroyées par les banques des
PME doivent être adaptées sur le plan du montage juridique (en matière des garanties
notamment) et aussi sur le plan des procédures l'octroi, mais une banque des PME ne
doit pas se contenter de l'octroi de crédit, elle construit son avantage compétitif par
rapport aux autres banques sur la fourniture de services financières adaptés aux PME.

Page 35
Il y a deux domaines d'intervention de la banque des PME auxquels il faut donner
une absolue priorité, ce sont d'une part, l'intervention en fonds propres et d'autre part
l'octroi de garanties.

Alors, le Maroc doit structurer une véritable culture de l'entreprise et rattraper


son retard en matière de financement des PME et pour cela, et face à la concurrence
internationale qui s'intensifie, le temps presse, il faut créer une banque des PME
(BDPME) très vite.

Troisième recommandation
Aider et assister les jeunes créateurs des PME

Nos recommandations peuvent être formulées comme suit :

• La réalisation de locaux au profit des jeunes promoteurs à la recherche d'implantation,


et avec des conditions raisonnables.
• La mise en place de zones industrielles aux jeunes entrepreneurs par les collectivités
locales tout en réservant une part de ces zones à cette catégorie d'entrepreneurs.
• Réserver une part des marchés publics aux jeunes promoteurs par l'intermédiaire
d'une sensibilisation de certains établissements publics.

• La création d'un guichet unique qui remplace les centres régionaux d'investissement
qui n'ont pas réussi à répondre à leurs besoins pour que le financement de leurs projets
d'investissement ne traîne pas.

• Traiter les jeunes promoteurs dans le même pied d'égalité.


• Assistance et encadrement aux jeunes promoteurs.

• Interdire aux spéculateurs tant nationaux qu'étrangers de s'approprier des actions de


ces entreprises bénéficiant d'un arsenal d'avantages.

Quatrième recommandation
Encourager la transparence

Accroître la transparence comptable et financière des PME marocaines, car sans


comptes lisibles, il n'y a pas de financement sain. Les PME marocaines ont, dans ce domaine,
un gros progrès à faire en contrepartie le cadre réglementaire qui régit le fonctionnement
des entreprises marocaines doit être modernisé.
En plus d'encourager les PME exportatrice et Lever les obstacles administratifs et
réglementaires.

Page 36
Conclusion générale
Vu l'importance qu'elles occupent dans l'économie et particulièrement dans le tissu
industriel surtout dans un pays en voie de développement comme le Maroc, Les PME largement
répandues d'après les études et les constatations souffrent beaucoup plus de faiblesses et ceux
pour plusieurs raisons, soit internes, c'est à dire propres à l'entreprise, soit externes liées à son
environnement.

Les PME sont devenues de plus en plus dépendantes de l'environnement économique


international, elles subissent des impératifs macro-économiques et les conditions de leur survie
et du développement sont certes liées au contexte législatif, financier et social du pays.

Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières
décennies que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-
économiques (Chômage- l'exode rural...).

Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son
développement reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de
financement, soit par la complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.

Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer un
climat favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part des bailleurs
des fonds tant que les PME réclament une assistance financière accrue, l'assouplissement des
procédures et la diversification des techniques bancaires.

Le nouvel ordre économique international, marqué par la Mondialisation de l'économie


(systèmes productifs, marchés, biens et services, capitaux et main-d’œuvre) impose des règles
de gestion (planification et contrôle) plus strictes aux entreprises, catégories, tailles et secteurs
confondus.

Dans un tel contexte turbulant et incertain, les frontières technico-économiques et socio-


politiques des entreprises, n'est pas clairement définies, sont devenues d'avantages flous et
perméables. Ce qui était éprouvé défaille, ce qui était clair s'embrouille et ce qui était maîtrisé
se rebelle. L’action de l'entreprise sur son environnement devient encore malaisée.

Page 37
La liste des figures
Élément Titre
Figure N° 1 La répartition des TPME formelles et informelles .
Figure N° 2 Répartion des PME Marocaines selon activités.
Figure N° 3 Répartition par secteur d’activité.
Figure N° 4 Répartition des industries selon ISTITMAR-
CROISSANCE.
Figure N° 5 La distribution des secteurs dépend de
MOUSSANADA.
Figure N° 6 Répartition de l’échantillon selon l'âge.
Figure N° 7 Répartition de l’échantillon selon Le genre.
Figure N° 8 L’entreprise choisit.
Figure N° 9 Les statuts juridiques.
Figure N° 10 La capacité de couverture d’autofinancement
des besoins de financement.
Figure N° 11 Les modes de financement.
Figure N° 12 Illustration de l'entrée d'un nouvel actionnaire
en cas de difficultés financières.
Figure N° 13 Les Mesures des PME pour améliorer leur
résilience face aux crises économiques.

La liste des tableaux


Élément Titre

Tableau N° 1 Les différentes définitions des PME au Maroc.

Tableau N° 2 Effectifs, Chiffre d’affaires et le total du bilan


qui distingue les PME au Maroc.
Tableau N° 3 Évaluation des avis sur les problèmes qui
freinent le développement des PME.
Tableau N° 4 Évaluation des avis sur les problèmes fiscaux
qui rencontrant les PME.

Page 38
Bibliographie

Ouvrages :
Dahir n° 1-02-188 du 12 JOUMADA I 1423 (23 juillet 2002) portant promulgation
de la loi n° 53-00 formant charte de la petite et moyenne entreprise.

Le premier article du Dahir n° 1-02-188 du JOUMADA I 1423 (23 juillet 2002)


portant promulgation de la loi n°53-00 formant charte de la petite moyenne
entreprise.

Articles :
Mr Zouhairyahyaoui: financement des PME et croissance économique (cas de
Maroc)
Mr Abdellatif Mimouni : Le financement des PME au Maroc (étude empirique)
Maroc PME
Ministère de l’industrie et du commerce
Ministère des finances.
Ministère de l’industrie et du commerce
La caisse centrale de garantie.

Les sites web :

www.finances.gov.ma: ministère de l'économie et de finances


www.tamwilcom.ma
www.bkam.ma
https://doers.ma/programme-istitmar
https://wikimemoires.
www.intelaka.ma.

Page 39
Table des matières
Introduction général ………………………………………………………………………………………………………….1

Chapitre 1 : Financement des PME /PMI : Approche historique……………………………………….3

Section 1 : La définition et les caractéristiques des PME …………………………………………………4


1. La définition marocaine des PME ………………………………………………………………………………4

2. La définition de la banque centrale : Bank AL-Maghreb………………………………………..….. 7

3. Les caractéristiques des PME………………………………………………………………………………….….8

Section 2 : La frangibilité des PME au Maroc……..…………………………………………………………..10


1. Le rôle des PME dans la création d’emplois …………………………………………………….……… 10
2. La participation des petites et moyennes entreprises à l’économie marocaine……….11

Chapitre 2 : les politiques de financement des PME……………………………………………..……….14

Section 1 : Présentation des programmes de financement au Maroc……………………………15

1. Programme INTILAKA…………………………………………………………………………………………..…15
2. Programme d’ISTITMARCROISSANCE………………………………………………………………………16
3. Programme MOUSSANADA ………………………………………………………………………………...……17

Section 2 : Regard critique sur les programmes de financement……………………………..……18

1. Les résultats des programmes de financement ………………………………………………………18


2. Les insuffisants des programmes de financements…………………………………………………21
3. Les difficultés d'accès au programmes selon les critères d'éligibilités des PME………….………24
Chapitre 3 : Etude empirique sur le financement des PME marocaines………………………..26

Section 1 : Le cadre général de l’enquête………………………………………………………………..……27

1. L’échantillon choisi…………………………………………………………………………………………………27
2. Le questionnaire……………………………………………………………………………………………..………27

Section 2 : Analyse des résultats et recommandations …………………………………….………….28


1- Dépouillement et analyse ………………………………………………………………………………………28
2- Recommandations……………………………………………………………………………..…………………...35

Conclusion générale ……………………………………………………………………………………………………37

Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………….39

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