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Projet 1111
Projet 1111
Sous le Thème :
entreprises au Maroc
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le
jour sans l’aide et l’encadrement de Mme Latifa Benazzi, on la remercie
énormément pour son encadrement exceptionnel, sa patience, sa rigueur et sa
disponibilité durant notre préparation de ce mémoire.
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DEDICACE
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Liste des abréviations
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Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………………………………………...1
Chapitre 1 : Financement des PME/PMI : Approche historique………………………...3
Section 1 : La définition et Les caractéristiques des petites moyennes entreprises…..4
Section 2 : La frangibilité des petites moyennes entreprises au Maroc……………………10
Chapitre 2 : Les politiques de financement des petites moyennes entreprises.14
Section 1 : Présentation des programmes de financement au Maroc………………………15
Section 2 : Regard critique sur les programmes de financement…………………………….18
Chapitre 3 : Etude empirique sur le financement des PME marocaines…………...26
Section 1 : Le cadre général de l’enquête……………………………………………………………….27
Conclusion générale…………………………………………………………………………………………….37
5
INTODUCTION GÉNÈRAL
Face à̀ ce constat, tous les pays doivent promouvoir l’esprit d’entreprendre et encourager les
entreprises et particulièrement les PME pour qu’ils puissent garantir une certaine compétitivité́
économique.
Les PME constituent une composante principale du tissu économique marocain, elles
coopèrent de façon positive à la croissance économique, à la création d’emploi et au
développement régionale et local. Ces entreprises, jouent un rôle crucial dans les pays
développés et aussi qui sont en développement comme le cas du Maroc. Car dans toutes les
économies, les PME expriment la plus grande part des entreprises, donc elles sont le levier de
l’économie. Cependant, l’influence évidente des PME sur l’économie nationale, elles sont
soumises aux différentes difficultés ; de style de management inadéquat, attendu qu’elles ne
recevaient pas toute l’attention qu’elles mériteraient de la part des chercheurs en management,
et de financement. L’études de divers mécanismes financiers mis en place pour accompagner le
financement des PME au Maroc, montre une régression de la satisfaction des besoins de ce type
d’entreprises, ce qui aggrave la capacité financière des PME même si plusieurs efforts ont été́
fournis pour mobiliser les fonds nécessaires au développement des PME au Maroc qu’elles
soient nationales ou exportatrices.
Notre sujet constitue une véritable opportunité́ pour mettre en évidence les contraintes de
financement des PME dans le contexte marocain.
dans quelles mesures le financement des PME peut-il constituer un facteur de croissance
économique ?
1
2. Quelles sont les programmes de financement adoptés par l’État marocain en faveur
des PME au Maroc ?
3. Quels sont les difficultés confronté par les PME pour accéder au de financement ?
Pour apporter une réponse à ces différentes questions, on va essayer dans un premier lieu de
mettre l’accent sur le cadre théorique et conceptuel des PME dans le premier chapitre, par la
suite, on va présenter les politiques et les programmes de l’État marocain en matière de
financement des PME, puis, on va traiter les problèmes de financement des PME au Maroc, et
en dernier lieu, on va mener un questionnaire pour évaluer les contraintes de financement de
la PME marocaine sur le terrain.
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CHAPITRE 1 :
3
SECTION 1 : LA DEFINITION ET LES CARACTERISTIQUES DES PETITES MOYENNES
ENTREPRISES
Les critères précis pour définir une entreprise comme petite et moyenne entreprise varient
selon les pays et les secteurs d'activité, mais reposent souvent sur sa flexibilité, sa capacité à
s'adapter rapidement aux évolutions du marché et la revitalisation des économies locales et
nationales.
Généralement, les critères utilisés pour définir une petite entreprise comprennent :
✓ Ventes annuelles : Les ventes annuelles des petites et moyennes entreprises sont
généralement inférieures à un certain seuil, qui varie selon le secteur et la région.
✓ Actifs : Le total des actifs (marchandises, équipements, etc.) des 4 444 petites entreprises
est inférieur à un certain montant, souvent déterminé par les réglementations
gouvernementales ou les normes internationales
✓ Indépendance : Les petites entreprises sont des entreprises indépendantes qui sont
généralement détenues et exploitées par des entrepreneurs ou de petites équipes de direction.
✓ Flexibilité : En raison de leur petite taille et de leur structure organisationnelle plus
flexible, les petites et moyennes entreprises se caractérisent souvent par leur capacité à
prendre des décisions rapides et à s'adapter rapidement aux changements du marché.
Pris ensemble, ces critères aident à définir les petites et moyennes entreprises et à les
distinguer des grandes et micro entreprises.
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Tableau 1 : les différentes définitions des PME au Maroc :
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La fédération des PME-PMI (affiliée à la -Moins de 200 employés permanant ;
CGEM. -Moins de 50 millions de dirhams de
chiffre d’affaire.
-Total du bilan annuel inférieur à 40
millions de dirhams.
-Coût de l’investissement de l’ordre de
75 000 dirhams par emploi.
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II.Banque centrale : Bank-Al-Maghreb :
Bank Al-Maghreb exerce le privilège d’émission des billets de Banque et des pièces de
monnaie ayant cours légal sur le territoire du Royaume marocain. Dans le but d’assurer la
stabilité des prix, Bank Al-Maghreb arrête et met en œuvre les instruments de politique
monétaire et intervient sur le marché monétaire en utilisant les instruments appropriés. Elle
veille au bon fonctionnement du marché monétaire et à l’application des dispositions législatives
et réglementaires relatives à l’exercice et au contrôle de l’activité des établissements de crédit et
organismes assimilés
Bank Al-Maghreb est l’agent du Trésor pour ses opérations de banque tant au Maroc qu’à
l’étranger. Elle est chargée, dans les conditions fixées par voie réglementaire, des opérations
d’émission, de conversion et de remboursement des emprunts publics et des effets publics et,
d’une manière générale, du service financier des emprunts émis par l’Etat. Elle peut participer
aux négociations de prêts et emprunts extérieurs conclus pour le compte de l’Etat. Elle peut
représenter le gouvernement auprès des institutions financières et monétaires internationales
créées en vue de promouvoir la coopération internationale dans les domaines monétaire et
financier.
Dans le cadre des opérations de politique monétaire, et en vue d’injecter ou de retirer des
liquidités du marché monétaire, Bank Al-Maghreb peut effectuer auprès des intervenants sur
le marché monétaire toutes opérations d’achat et de vente fermes, d’escompte et de pensions de
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titres. Ces opérations ne peuvent porter que sur des titres de créances négociables publics et
privés libellés en monnaie nationale, à la condition que ces titres ne soient pas acquis
directement des émetteurs. Elle peut consentir aux établissements de crédit agréés en qualité de
banques, des avances garanties par des sûretés appropriées et leur proposer de placer auprès
d’elle des liquidités sous forme de dépôts à terme.
Les Petites et Moyennes Entreprises sont caractérisées par l’existence des déterminants
essentielles et des spécifiées propres à chaque pays qui pourraient les distinguer par rapport
aux autres types d’entreprises. On distingue traditionnellement entre deux déterminants qui
sont utilisés pour décrire les PME et principalement les PME marocaines : des déterminants
qualitatifs et d’autres quantitatifs.
De plus toute entreprise dé jà existante, doit obligatoirement avoir un effectif infé rieur à 200
employé s permanents et avoir un chiffre d’affaires annuel hors taxe qui ne dé passe pas 75
millions de dirhams, soit un total de bilan annuel infé rieur à 50 millions dirhams pour etre
qualifié e de PME. Pour les entreprises nouvellement cré ées (moins de deux anné es d’existence)
la loi stipule qu’elles doivent avoir un programme d’investissement initial global
n’excé dant pas 25 millions de dirhams et un ratio d’investissement par emploi de moins de 250
milles dirhams.
Selon la version finale de la dé finition de la PME par l’ANPME, le chiffre d’affaires est le seul
critè re de sé lection des entreprises. Suite à ceci trois types d’entreprises sont distingué es :
- La trè s petite entreprise : moins de 3 millions de dhs.
- La petite entreprise : entre 3 et 10 millions de dhs.
- La moyenne entreprise : entre 10 et 175 millions de dhs.
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Par contre, le ministère de l’industrie et du commerce s’appuie exclusivement sur les
critères de taille mesurés par le nombre d’employés pour déterminer les PME.
Selon cette sélection, toute entreprise employant moins de 200 salariés permanents est donc
une PME.
ENTREPRISE
c'est le genre de relation qu'il aura avec son entreprise qui lui donnera ce dernier dans sa
configuration d'origine.
- Techniques de gestion et de production :la gestion des PME est très souvent
-L'identité de l'entreprise, qui se manifeste dans la spécialisation des PME (elle est très
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-Une fragilité incontestable, marquée par une forte dépendance au marché et à
l’indicatrice forte mortalité (en général, les PME disparaissent avec le décès du dirigeant
fondateur).
Les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle essentiel dans la création d’emplois
au Maroc. Environ 90 % des entreprises marocaines sont des PME. Cependant, ces entreprises
ont été durement touchées par la crise du COVID 19, avec une baisse plus importante de leur
chiffre d’affaires par rapport aux grandes entreprises. Elles sont également plus pessimistes
quant à leur capacité à surmonter la crise.
Selon le Haut-Commissariat au Plan, le rôle des PME et des très petites moyennes Entreprises
TPME, a augmenté dans la majorité des secteurs, elles attiennent 90% dans l’agriculture, 87%
dans le commerce, 84% dans le transport, 81% dans la restauration, 80% dans la construction
et 76% dans les activités manufacturières. Concernant le secteur des services, les activités les
plus nécessaires en emploi dépendent du secteur public. Pendant notre
Recherche, on a constaté qu’il existe généralement deux types d’entreprises ; il y a des TPME
formelles qui paient les impôts au ministère des finances, en représentant moins de 13% de
l’emploi total. Et des TPME informelles, ne paient pas les impôts, mais une contribution
journalière ou mensuelle à l’administration locale du marché. Journalière ou mensuelle à
l’administration local du marché.Par rapport le commerce, la construction et les services, le poids
est proche de 13%. Dernièrement le domaine d’agriculture, pèche est très faible ; 3% de l’emploi
du secteur.
Le graphique que nous voyons nous montre la valeur des opportunités totales pour les petites
et moyennes entreprises (PME), de sorte que les services hôteliers arrivent en première place,
suivis de la restauration, puis du secteur manufacturier.Par rapport le commerce, la construction
et les services, le poids est proche de 13%. Dernièrement le domaine d’agriculture, pèche est très
faible ; 3% de l’emploi du secteur.
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Figure n°1 :La répartition des TPME formelles et informelles
1000%
900%
800%
700%
600%
300%
TMPE formelles
200%
100%
0%
Les PME emploient une forte main d’œuvre. En sachant que plus de 50 %de la population
active est en chômage, on note que s’est au niveau des PME que le nombre d’emplois crées est
le plus important. « En effet, selon les statistiques récentes du Ministère du commerce et de
l’Industrie, les PMI au Maroc représenteraient 94% des Etablissements industriels. Elles
emploient plus de 50% de la main d’œuvre distribuent 43% des salaires et représentent 44%
du chiffre d’affaires.
Les PME contribuent pour 32% des exportations et créent 6 Milliards 700 Million de Dhs de
valeur ajoutée industrielle : 37% du secteur.
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En 1998, la formation brute de capital fixe (FBCF) a connu une augmentation importante de
13,7%, engendrant une amélioration du taux d’investissement en passant de 20,7% à 21,6%.
Cette croissance a néanmoins entraîné l’amélioration du PIB par habitant qui est passé de
11691 à 12492 Dhs entre 978 et 98. Cet investissement est promis en quasi-totalité par le
secteur privé dont 92 % est représenté par les petites et moyennes entreprises PME.
Il est à signaler que l’exportation est la forme générale exclusive de l’implantation des
petites et moyennes entreprises PME marocaines sur les marchés étrangers. De ce fait, le
centre marocain de promotion des exportations a été en 1976.créé par Dahir
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De nos jours, la petite et moyenne entreprise PME jouit d’une importance d’une
importance particulière en tant qu’un secteur incontournable de création de richesse et donc
de croissance économique. Cependant, le développement de la petite et moyenne entreprise
PME est jusqu’à présent entravé par un certain nombre de contraintes.
21%
32% Emploi
47% Investissement
Exportation
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Chapitre 2 :
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Section1: Présentation des programmes de financement au Maroc
1- Programme INTELAKA :
Lancé en février 2020 par le Gouvernement marocain sous les hautes instructions
royales. Le programme INTELAKA est un programme de financement,
d’accompagnement, de conseil et d’orientation destiné aux auto -entrepreneurs, les
micro-entreprises, les TPE, les entreprises exportatrices vers l’Afrique et les jeunes
diplômés. INTELAKA se concentre également sur la promotion des jeunes leaders, des
petites exploitations agricoles et des entreprises innovantes . Objectif ultime derrière ce
programme est de lutter contre le secteur informel et de donner vie aux initiatives
d’entrepreneuriat. Et ça grâce à des conditions de financement très avantageuse.
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➢ Le produit financement des Start-TPE
Ce produit est disponible pour les petites entreprises et les entrepreneurs ayant des idées
innovantes. Ce produit de financement s’adresse aux personnes qui ont besoin de fonds de
roulement pour leur démarrage. Ce prêt est proposé « au cas par cas » ainsi qu’un financement
personnalisé à l’activité de l’entreprise. Il est limité à 50.000 dirhams et le crédit
d’investissement est plafonné 300.000 dirhams et remboursé sur cinq ans avec un taux de 0%.
2. Programme d’ISTITMAR-CROISSANCE:
L’État marocain a mis en place plusieurs programmes de financement, afin d’aider les
entreprises et surtout les PME, pour soutenir l’investissement en faveur de la création de la
valeur ajoutée et de l’emploi. Plus le programme « INTELAKA », on peut représenter aussi le
Maroc PME, et bien précisément ISTITMAR-CROISSANCE.
Ce programme « ISTITMAR-CROISSANCE » est mis en place dans le cadre du Plan
d’Accélération Industrielle qui vise notamment à développer des écosystèmes industriels
performants et à contribuer à la création d’emplois & de valeur ajoutée industrielle. Ainsi, «
ISTITMAR » soutient les entreprises à fort potentiel de croissance, disposant de projets de
développement, à travers l’octroi d’une prime à l’investissement matériel et/ou immatériel, en
vue de permettre à ces entreprises :
• D’atteindre des paliers supérieurs en termes soit de chiffre d’affaires réalisé sur le
marché intérieur ou à l’exportation, soit de création d’emplois, soit de création de
valeur ajoutée.
• D’introduire de nouvelles technologies.
• D’induire un impact structurant sur la branche dans laquelle elles opèrent.
Avant d’expliquer bien le programme, il faut tout d’abord comprendre Le Maroc PME, c‘est
un outil opérationnel des pouvoirs publics en matière de développement des PME au Maroc. Il
était nommé anciennement ANPME ; agence nationale pour la promotion de la PME, est créée en
2002 pour accompagner les PME dans leur démarche de modernisation et de perfectionnement
de leur compétitivité, grâce à la gamme importante de produit qu’elle a pu développer et enrichir
depuis sa création : Tatwir-croissance verte, Tatwir start-up, Nawatprécréation, Nawat post-
création, Istitmar TPE,
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ISTITMAR-CROISSANCE et Mowakaba, ce sont des programmes de financement établissent
par l’Etat. Maroc PME est la nouvelle nomination introduite en avantage la nationalité de l’agence
et sue son principal domaine d’action. Ce qui nous intéresse, est ISTITMAR- CROISSANCE, 11 les
entreprises en profitent, sont les PME existantes ou en amorçage qui ont réalisé un chiffre
d’affaire annuel inférieur ou égale à 10millions de DHS au terme du dernier exercice clos. Il
contribue à l’investissement del’entreprise par une prime de 20% du montant global de
l’investissement et plafonné à 10millions de DHS en totalité, il s’adresse aussi aux entreprises
ayant un exemple économique innovant et répond en même temps à des occasions de marché :
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phase de croissance ou en phase de transition. Comme la plupart des programmes, l’état a
prévu aussi un accompagnement spécial durant tout le développement des entreprises. C’est un
programme complet qui part de la création à l’implémentation totale de l’idée
d’entreprise.Moussanada s’adresse aux PME, tous secteurs confondus, qui répondent aux
critères d’éligibilités suivants :
➢ Réaliser un Chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur ou égal à 175 millions de DH
➢ Afficher une performance économique satisfaisante quel que soit le secteur d’activité.
IL EST A PRECISER QUE LES ENTREPRISES AYANT BENEFICIE DU PROGRAMME MOUSSANADA POURRONT
Le programme INTELAKA est considéré parmi les modalités de financement le plus exploité
grâce à sa souplesse et sa procédure qui est facile à établir. Ce programme commençait en
visant un objectif principal, c’est financer tous les types des PME que ce soit industriel,
commercial, artisanal… puis, cela fait la différence par rapport à la majorité des programmes de
financement, donc INTELAKA procède un avantage comparé aux autres moyens de
financement qu’on a traité. Cette décision stratégique a été construite en Février 2020, mais
malheureusement la crise sanitaire covid-19 a empêché la procédure, la grande part du
montant adressait à l’économie, était obligée de changer la voix au Ministère de la santé. Or,
malgré la pandémie l’Etat marocain arrivait à atteindre les objectifs fixés. Ce programme
atteignait ses buts, dès son départ, Les crédits accordés dans le cadre du programme
«Intelaka» ont totalisé plus de 9,4 milliards de dirhams ,à fin septembre 2023, au profit
d’environ 33.000 entreprises, pour un engagement ( garanties de l’Etat) de plus de 7,5 milliards
de dirhams. Les financements engagés devraient permettre de générer des investissements
d’une enveloppe globale d’environ 17 milliards de dirhams et de contribuer, ainsi, à la création
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de plus de 120.000 emplois. C’est ce qu’indique le gouvernement à l’occasion de la publication
du projet de loi de finances 2024.
Depuis Juillet jusqu’à la fin de l’année 2020, le programme INTELAKA actualisait des crédits
bancaires plus d 15 000 ont un volume de 2.8 MM DHS pour 12 500 entreprises de différents
types en créant près de 39 000 poste d’emploi, et la partie majorante est destinée aux
investissements. Les crédits accordés par INTELAKA ont bénéficié par différents secteurs
d’activités économiques ;;le commerce et la distribution 30%, l’agriculture 21%,
l’industrie 14% et les services 12% .
Service
16%
Commerce et
distribution
Industrie 39%
18%
Agriculture
27%
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suivant : Textile, Plasturgie, Métalliques et mécaniques, Chimie et parachimie ,Agro-
alimentaire et Autres.
Voici un graphe qui va nous montrer l’arrangement des industries améliorées par
ISTITMARCROISSANCE :
22 20
10
22
11
15
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Figure n° 5 : la distribution des secteurs dépend de MOUSSANADA
Trsp et CommSCSP et HR
Construction 6% 1%
9%
CRA et ACN
12%
Industrie
53%
Services
19%
D’autre part, la région la plus bénéficiaire de ce programme est Casa-Settat, elle constitue
60% de la totalité, après on trouve la région Rabat-Salé-Kenitra 10%, Marrakech-Safi et
Tanger-Tétouane-Al Hoceima ont une part égale de 5%, et Fès-Meknès 6%. Les régions
restantes n’ont qu’une part inférieure à 3%.
L’objectif de programme INTELAKA, ou des programmes établis par le Maroc PME, est de
développer l’économie marocaine à travers la création de richesse, création d’emploi et
l’amélioration de la croissance économique du Maroc. Mais ces moyens de financement sont
insuffisants pour assurer le développement économique, si on prend programme INTELAKA, on
trouvera que le taux accordé par les banques commerciales, porte le risque sur le long terme,
Parce que tout simplement lorsque le taux d’intérêt est dans une situation de baisse, les porteurs
de projets vont oser d’emprunter, et par la suite investir. Ce qui va permettre de créer plus
d’emploi afin de réduire le chômage. Pourtant la population active va essayer de diviser son
revenu en deux parties :
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- la première, sert à la consommation, sur ces entrefaites, la demande des biens/services
va augmenter, dans ce cas il existe deux solutions ; soit les PME augmenteront l’offre pour
satisfaire la demande ce qui va causer une élévation au niveau de la circulation de la
monnaie (une augmentation de la masse monétaire), c’est-à-dire la demande de monnaie
va augmenter, ainsi que la banque centrale sera obligée de créer plus de monnaie, alors
au titre final l’économie va souffrir de la dévalorisation de la monnaie et du déséquilibre
au niveau de la balance commerciale. Soit les PME tenteront d’élever les prix de leurs
produits dans le but de baisser la demande, cette augmentation au niveau général des
prix, est considérée comme le phénomène grave qui tue l’économie, c’est l’inflation, et
dans ce cas on parle de l’inflation par la demande, cela signifie que les entreprises sont
incapables d’élever l’offre, donc la solution qui reste est d’élever les prix. Puisque les prix
sont trop chers, les salariés demanderont un ajustement de leurs salaires nominaux, ces
derniers constituent pour l’entreprise des charges et on sait qu’elles cherchent toujours à
maximiser le profit et minimiser les charges, alors elles vont appliquer la politique de
licenciement ce qui va engendrer le chômage.
- La deuxième va être sacrifiée à l’épargne, qui est une accumulation de la partie non
Consommée de revenu, constitue une fuite au sens où c’est une valeur qui réinjectée dans
le circuit pour l’investissement.
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Les PME doivent intégrer la notion de développement durable dans le processus de
production, afin de dépasser les limites de modèle économique actuel qui se caractérise par
plusieurs crises et qui est en train d’épuiser les ressources naturelle de la terre (gaspillage et
pollution).
Le but principal des entreprises ne doit pas être le profit uniquement, ou bien le
développement économique, mais aussi elles doivent occuper et donner l’importance au
développement écologique. Lorsque l’entreprise arrive à réaliser le développement
économique et écologique en même temps, elle participe au développement durable de la
nation. Plus les acteurs concernés par l’activité de l’entreprise (les parties prenantes internes,
externes, financières...), l’environnement devra être aussi un acteur fondamental pour
l’entreprise. L’ajout de la responsabilité sociale au management de l’entreprise, impacte
directement sur l’image de sa marque ce qui va améliorer sa performance.
Cette stratégie est plus humaniste sur la nature. Autrement, on a parlé aussi sur le
programme MOUSSANADA, il accompagne et pousse les PME en phase de croissance et c’est
insuffisant pour augmenter le PIB et la croissance économique, car la majorité des entreprises
lors de cette phase, se trouvent dans un état mieux par rapport aux débutantes, étant donné,
elles peuvent emprunter chez les banques, compter sur leurs propres ressources à savoir les
réserves, les reports à nouveaux… en d’autre terme, elles peuvent basées sur
l’autofinancement, elles peuvent aussi augmenter leurs capitaux à travers le marché boursier,
ou s’orienter vers les associés, c’est-à-dire les apports des associés. On remarque que les PME
en croissance disposent plusieurs méthodes pour se financer par rapport les autres qui veulent
commencer à se créer, ont des solutions limitées soit par les crédits bancaires, soit par
l’autofinancement ou par les programmes de financement de Maroc PME. Voire les crédits
bancaires (sauf les programmes de financement) sont presque impossibles de les tenir car les
sociétés financières proposent dans un premier lieu des garanties par lesquelles les PME ne
seront pas capables de prendre ce risque. Ou la banque demande un taux d’intérêt inimaginable
pour assurer le risque, c’est vrai que le taux d’intérêt ne doit pas être faible, mais quand même
il doit être convenable et logique aux quelques entreprises pour les encourager àcommencer
leurs activités. Dans un deuxième lieu, l’asymétrie d’information est un obstacle pour consulter
les banques, les nouvelles PME ne détient pas beaucoup d’information sur le système financier
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marocain, ce qui va les fariner à commencer leurs projets. Dans la partie suivante, nous allons
essayer de parler sur quelques difficultés confrontées par les PME au Maroc.
Projetd’investissement INTELAKA:
- Critères d’éligibilités :
L'associer ne doit pas avoir des problèmes avec la banque et il ne doit pas être
associer avec une PME qui a le même objet social de l'entreprise. Pour bénéficier de ces
programmes il nécessite un nombre des années d’existence dans le marché au moins 5
ans ce qui va engendrer des problemes pour les entreprises nouvellement créées et pour
les entreprises qui dépasses le nombre d’années maximales .Cependant il est nécessaire
de réaliser un chiffre d’affaires pour accéder aux programmes mais certaines entreprises
qui sont dans la phase de démarrage ne réalisent pas encore un gain, ainsi que la
procédure de validation , le choix de partenariat et la validation de dossier prend un temp
long auprès de 35 jours .
Pour les entreprises opérant dans la zone urbaine, elles doivent avoir moins de 5 ans
d’existence et un CA maximal prévisionnel de 10MDHS. Pour les entreprises opérant dans
la zone rurale, ces dernières doivent répondre aux mêmes conditions que celles en zone
urbaine. Cependant, les exploitations agricoles sont dispensées de ces conditions. Les
entreprises exportatrices en Afrique quant à elle sont exemptée de la condition
d’ancienneté.
ProgrammedefinancementMOUSSANADA:
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secteur et à chaque investissement. Ce programme permet d’avoir accès à un
financement plafonné à 400 000 DH TTC.
• l’offre Moussanada Sectorielle : est focalisée sur le développement des compétences
métiers telles que l’approvisionnement, le design ou la production. Les entrepreneurs
peuvent avoir accès à un financement plafonné à 600 000 dhs.
• l’offre Moussanada Transverse : permet d’avoir accès à une optimisation de fonctions
support pour le développement des PME. Il est aussi possible d’avoir accès à un
financement plafonné à 600 000 dhs.
Ce programme a l’avantage de convenir à tous les domaines. Toutes les idées d’entreprises
peuvent donc y être soumises. Plus encore, si une entreprise a déjà bénéficié du programme
Moussanada, cela donne la possibilité d’avoir accès au programme <<Imtiaz>>. Avec ce
programme, on peut aussi accéder à des financements adaptés et à un accompagnement sur
mesure. On peut recevoir les conseils et le suivi de personnes expérimentés pour l’analyse du
Business plan ou l’analyse de la viabilité du projet.
Pour bénéficier de l’aide du programme Moussanada, il faut que la PME soit inscrite au
registre de commerce. Elle doit aussi être en situation régulière vis-à-vis de l’administration
fiscale et de la CNSS. Il se peut que tous les documents fiscaux et la sécurité sociale soient
demandés pour l’analyse des dossiers.Un autre critère à prendre en compte est que la PME doit
réaliser un chiffre d’affaires annuel
Enfin, il faut également que la PME ait une bonne performance économique, peu importe le
domaine d’activité.
NB : Les Groupement d’Intérêt Economique ainsi que les groupements d’entreprises peuvent a
ussi bénéficier de ce programme. Toutefois, il faut que chaque entreprise qui appartient à ce
groupement corresponde aux critères d’éligibilité précités.
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Chapitre 3 :
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Section 1 : Le cadre général de l’enquête :
I -L’échantillon choisi :
Dans les sciences humaines, un échantillon désigne un certain nombre d'individus choisis
dans une population de manière à la représenter et pouvant servir pour l'appréciation de cas
du même genre. La question qui se pose à propos de tout échantillon est celle de sa
représentativité. Il y a toujours une incertitude. Il faut être prudent pour décider dans quelle
mesure les résultats établis sur un échantillon peuvent être valables pour toute la population.
Des risques d'erreurs existent toujours.
Ainsi, notre enquête a été réalisée sur la base d'un échantillon de 30 individus (les
entrepreneurs, les salariés des PME ), existant dans la région de Fès-Meknès.
Un travail en profondeur demande des moyens très importants et des facilités de la part des
dirigeants des PME. A ce propos, il faut signaler que notre attention était d'enquêter à travers
un contact direct avec les dirigeants, mais on s'est heurté à des problèmes énormes. Parfois, il
nous a été difficile, voire impossible, de pénétrer dans certaines entreprises. Autrement dit, le
questionnaire est déposé auprès d'un responsable qui nous demande de revenir
ultérieurement ce qui rend presque impossible le dialogue direct.
La réalisation de notre enquête, nous a permis d'une part de connaître les spécificités des
PME notamment sa structure fortement centralisée et la difficulté d'accès aux informations
pour tout intéressé notamment le chiffre d'affaires, elle nous a permis également de constater
que la majorité des entreprises ont un esprit de méfiance quant à la réponse aux questions , cet
état de fait témoigne les complications que rencontre la recherche scientifique dans notre pays.
II - le questionnaire :
On a utilisé un modèle de question fermé, chaque question demande soit une réponse direct
ou par vrais ou faux, et aussi des réponses avec oui ou non.
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Section 2 : Analyse des résultats et recommandations
Cette section consacré à la présentation des résultats de l'enquête est quasiment basé sur la
présentation des questionnaires.
La première partie sera réservée à l'analyse des résultats obtenus à partir du traitement
statistique des données, qui nous permettra de mettre en évidence un certain nombre de
relation significatif entre la PME et ses moyens de financement. Dans La seconde, nous
essayerons de faire des recommandations pour un meilleur développement de la PME
Marocaine.
I- Dépouillement et analyse :
L’analyse du questionnaire :
3,80%
15,40%
18-30 ans
30-40 ans
40-50 ans
50 ans et plus
80,80%
Interprétation :
Ces données représentent la répartition des groupes d'âge dans une population donnée. Il
indique que la majorité des personnes appartiennent à la tranche d'âge de 18 à 30 ans, suivie
par la tranche d'âge de 30 à 40 ans, puis par la tranche d'âge de 40 à 50 ans, sans aucune
personne âgée de 50 ans et plus dans l'échantillon.
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Figure n°7 : Répartition de l’échantillon selon le genre
Homme
40% Homme
Femme
Femme
60%
Interprétation :
Petite Entreprise
Petite et Moyenne
35%
Entreprise Petite Entreprise
46% Très Petite Entreprise
Très Petite
Entreprise Petite et Moyenne Entreprise
19%
Interprétation :
Ces données indiquent que la majorité des entreprises soutenues sont des petites et
moyennes entreprises, représentant 46 % de l'échantillon. Les petites entreprises représentent
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alors 35 %, suivies des TPE à 19 %. Cela indique que le soutien est principalement destiné aux
PME, avec une attention particulière accordée également aux petites entreprises.
Autre réponse
16%
SA
16% SARL
SI 60%
8%
Interprétation :
Ces données en notre possession indiquent la répartition des statuts juridiques des
entreprises subventionnées au Maroc. Dans l'échantillon, les SARL (sociétés à responsabilité
limitée) sont majoritaires à 60%. Les SA (Sociétés Anonymes) représentent 16%, tout comme
les autres réponses non précisées dans ce cadre. Les entreprises individuelles représentent 8%.
Cela indique la prédominance des sociétés à responsabilité limitée (SARL) parmi les sociétés
parrainées, suivies de près par les sociétés d'accompagnement spécial (SA), tandis que les SI
sont moins représentées.
Page 30
La réponse à cette question était comme suit :
12%
25%
15%
48%
Interprétation :
8%
19%
43%
30%
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Interprétation :
Ces données indiquent que la principale source de financement pour la création de ces
entreprises est le capital, qui représente 43% des cas. Ainsi, le crédit bancaire est la deuxième
source de financement la plus courante avec 30 %. Les prêts fournisseurs représentent 19 %
des cas, tandis que les autres réponses non précisées dans ce cadre représentent 8 %. Cela
indique que les entrepreneurs ont tendance à utiliser leurs principales ressources financières
(fonds propres) comme principale source de financement pour créer leur entreprise, suivies
par les crédits bancaires et les prêts fournisseurs.
36%
64%
Oui Non
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Interprétation :
Ces données indiquent que dans la plupart des cas (64 %), un nouvel actionnaire n'entre pas
en cas de difficultés financières. Ce n'est que dans 36 % des cas qu'il y a une explication à
l'entrée d'un nouvel actionnaire dans de telles circonstances. Cela indique que les entreprises
ont tendance à ne pas recourir à cette mesure lorsqu’elles sont confrontées à des difficultés
financières.
❖ Comment les PME Marocaines peuvent-elles améliorer leur résilience face aux
crises économiques ?
Figure n°13 : les Mesures des PME pour améliorer leur résilience face aux crises
économiques
En ignorant les
signaux
En réduisant les
économiques; 20%
investissement ;
32%
La dévesification
de leur activité;
48%
Interprétation :
- La diversification de leur activité est la mesure la plus courante, choisie par 48% des PME.
Cela suggère que de nombreuses entreprises cherchent à élargir leur portefeuille d'activités
pour réduire leur dépendance à un seul secteur ou marché.
- Ensuite, 32% des PME choisissent de réduire leurs investissements. Cela peut impliquer de
reporter ou d'annuler certains projets d'investissement afin de préserver leurs liquidités et
leur stabilité financière pendant les périodes difficiles.
Page 33
- Enfin, 20% des PME choisissent d'ignorer les signaux économiques. Cela peut signifier qu'elles
ne prennent pas de mesures proactives pour anticiper ou atténuer les effets des crises
économiques, ce qui peut augmenter leur vulnérabilité face à celles-ci.
❖ A votre avis quel sont les problèmes qui freinent le développement des PME ?
Tableau N° 3 : Évaluation des avis sur les problèmes qui freinent le développement des
PME
Interprétation :
En combinant ces résultats, nous constatons que les PME ont du mal à accéder aux
opportunités du marché local et ont besoin de plus de soutien de l'État pour surmonter ces
obstacles et renforcer leur croissance.
Tableau N° 4 : Évaluation des avis sur les problèmes fiscaux qui rencontrant les PME
Multitude d’impôt : 14
Manque de spécialiste en fiscalité : 16
Interprétation :
Ces données mettent en évidence les défis fiscaux auxquels sont confrontées les PME,
notamment la complexité des diverses obligations fiscales et la nécessité de disposer de
compétences spécialisées pour les gérer efficacement.
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II- Recommandations :
Recommandations pour optimiser les choix des moyens de financement par les PME
Marocaines.
Les PME contribuent à la dynamique productive dans tous les pays du monde, mais leur rôle
est peut-être encore plus grand dans les pays émergents, si l'on prend l'exemple du Maroc elles
contribuent au maintien du contrôle national sur l'économie marocaine, ce sont donc à terme,
les PME qui garantiront l'indépendance économique du pays.
Si les PME sont l'avenir du Maroc, force est de reconnaître qu'elles vivent dans un
environnement économique particulièrement hostile surtout dans le domaine financier, c'est
probablement dans ce domaine que le désavantage compétitif des PME est le plus marqué.
Rappelons-le : les besoins des PME sont spécifiques pour être elles même flexibles, elles
doivent avoir des partenaires qui le sont aussi. Or, à ce jour, le système financier marocain n'est
pas véritablement organisé pour répondre à toutes les demandes des PME. Que faire ?
Pour sortir de cette impasse, il y a quatre réformes qu'il faut prioritairement mener à bien :
Première recommandation
Renforcer les fonds propres des PME
Les PME souffrent du manque de capitaux propres, ce qui contribue à croître leur
endettement et donc, leurs frais financiers. Pour relever ce défi à savoir, le renforcement
de leurs fonds propres, nous proposons les points suivants :
• Encourager les réinvestissements des bénéfices et l'auto- financement par la mise en
œuvre d'une fiscalité adapté aux résultats et à la réévaluation des bilans.
• Exonérer les droits d'enregistrement sur augmentation de capital par capitalisation de
compte courants d'associés et de dettes dans une approche de restructuration de bilans.
Deuxième recommandation
Créer une banque pour les PME
La création d'une banque des PME ne doit pas être perçue comme un élément de
concurrence abusive vis à vis du système bancaire marocain.
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Il y a deux domaines d'intervention de la banque des PME auxquels il faut donner
une absolue priorité, ce sont d'une part, l'intervention en fonds propres et d'autre part
l'octroi de garanties.
Troisième recommandation
Aider et assister les jeunes créateurs des PME
• La création d'un guichet unique qui remplace les centres régionaux d'investissement
qui n'ont pas réussi à répondre à leurs besoins pour que le financement de leurs projets
d'investissement ne traîne pas.
Quatrième recommandation
Encourager la transparence
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Conclusion générale
Vu l'importance qu'elles occupent dans l'économie et particulièrement dans le tissu
industriel surtout dans un pays en voie de développement comme le Maroc, Les PME largement
répandues d'après les études et les constatations souffrent beaucoup plus de faiblesses et ceux
pour plusieurs raisons, soit internes, c'est à dire propres à l'entreprise, soit externes liées à son
environnement.
Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières
décennies que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-
économiques (Chômage- l'exode rural...).
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son
développement reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de
financement, soit par la complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.
Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer un
climat favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part des bailleurs
des fonds tant que les PME réclament une assistance financière accrue, l'assouplissement des
procédures et la diversification des techniques bancaires.
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La liste des figures
Élément Titre
Figure N° 1 La répartition des TPME formelles et informelles .
Figure N° 2 Répartion des PME Marocaines selon activités.
Figure N° 3 Répartition par secteur d’activité.
Figure N° 4 Répartition des industries selon ISTITMAR-
CROISSANCE.
Figure N° 5 La distribution des secteurs dépend de
MOUSSANADA.
Figure N° 6 Répartition de l’échantillon selon l'âge.
Figure N° 7 Répartition de l’échantillon selon Le genre.
Figure N° 8 L’entreprise choisit.
Figure N° 9 Les statuts juridiques.
Figure N° 10 La capacité de couverture d’autofinancement
des besoins de financement.
Figure N° 11 Les modes de financement.
Figure N° 12 Illustration de l'entrée d'un nouvel actionnaire
en cas de difficultés financières.
Figure N° 13 Les Mesures des PME pour améliorer leur
résilience face aux crises économiques.
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Bibliographie
Ouvrages :
Dahir n° 1-02-188 du 12 JOUMADA I 1423 (23 juillet 2002) portant promulgation
de la loi n° 53-00 formant charte de la petite et moyenne entreprise.
Articles :
Mr Zouhairyahyaoui: financement des PME et croissance économique (cas de
Maroc)
Mr Abdellatif Mimouni : Le financement des PME au Maroc (étude empirique)
Maroc PME
Ministère de l’industrie et du commerce
Ministère des finances.
Ministère de l’industrie et du commerce
La caisse centrale de garantie.
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Table des matières
Introduction général ………………………………………………………………………………………………………….1
1. Programme INTILAKA…………………………………………………………………………………………..…15
2. Programme d’ISTITMARCROISSANCE………………………………………………………………………16
3. Programme MOUSSANADA ………………………………………………………………………………...……17
1. L’échantillon choisi…………………………………………………………………………………………………27
2. Le questionnaire……………………………………………………………………………………………..………27
Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………….39
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