Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pfe Pme.
Pfe Pme.
Sous le Thème :
entreprises au Maroc
1
REMERCIEMENTS
2
DÉDICACE
Nous tenons à dédier ce mémoire, à nos chers parents, frères, sœurs et proches
qui ne serait être suffisant pour vous remercier de toutes les assistances dont
vous nous avez gratifiées durant toutes ces années.
Veuillez recevoir à travers ce travail, Première expression de notre grand
amour et notre plus grande reconnaissance.
A nos collègues et ami(e)s
Qui ont toujours été là pour nous soutenir et nous aider à aller de l’avant.
A tous ceux qui nous aiment
A notre encadrante Madame Latifa Benazzi
Qui a participé́ de près à l’accomplissement de ce travail.
On vous dédie en signe de reconnaissance et de dévouement cet humble travail
qui n’a pu être achevé qu’avec vos encouragements et collaboration.
3
Liste des abréviations.
4
Sommaire
Introduction générale
Chapitre 1 : Financement des PME/PMI : Approche historique
Section 1 : La définition et Les caractéristiques des petites moyennes entreprises
Section 2 : La frangibilité des petites moyennes entreprises au Maroc
Chapitre 2 : Les politiques de financement des petites moyenne entreprises
Section 1 : Présentation des programmes de financement au Maroc
Section 2 : Regard critique sur les programmes de financement
Conclusion Générale
Chapitre 3 : Etude empirique sur le financement des PME marocaines
Section 1 : : Le cadre général de l’enquête
Conclusion générale
5
CHAPITRE 1 : FINANCEMENT DES PME/PMI :
APPROCHE HISTORIQUE.
6
7
INTRODUCTION GÉNÉRAL
Le contexte actuel de l’économie mondiale est marqué par la globalisation,
l’internationalisation des échanges commerciaux, la concurrence acharnée, l’essor du
système financier, l’instabilité́ de l’environnement ainsi que l’avènement des crises.
Face à̀ ce constat, tous les pays doivent promouvoir l’esprit d’entreprendre et encourager
les entreprises et particulièrement les PME pour qu’ils puissent garantir une certaine
compétitivité́ économique.
Les PME constituent une composante principale du tissu économique marocain, elles
coopèrent de façon positive à la croissance économique, à la création d’emploi et au
développement régionale et local. Ces entreprises, jouent un rôle crucial dans les pays
développés et aussi qui sont en développement comme le cas du Maroc. Car dans
toutes les économies, les PME expriment la plus grande part des entreprises, donc elles
sont le levier de l’économie. Cependant, l’influence évidente des PME sur l’économie
nationale, elles sont soumises aux différentes difficultés ; de style de management
inadéquat, attendu qu’elles ne recevaient pas toute l’attention qu’elles mériteraient de la
part des chercheurs en management, et de financement. L’études de divers mécanismes
financiers mis en place pour accompagner le financement des PME au Maroc, montre
une régression de la satisfaction des besoins de ce type d’entreprises, ce qui aggrave la
capacité financière des PME même si plusieurs efforts ont été́ fournis pour mobiliser les
fonds nécessaires au développement des PME au Maroc qu’elles soient nationales ou
exportatrices.
Notre sujet constitue une véritable opportunité́ pour mettre en évidence les contraintes
de financement des PME dans le contexte marocain.
3. Quels sont les difficultés confronté par les PME pour accéder au de
financement?
Pour apporter une réponse à ces différentes questions, on va essayer dans un premier
lieu de mettre l’accent sur le cadre théorique et conceptuel des PME dans le premier
chapitre, par la suite, on va présenter les politiques et les programmes de l’État marocain
en matière de financement des PME, puis, on va traiter les problèmes de financement
des PME au Maroc, et 9 en dernier lieu, on va mener une étude de cas pour évaluer les
contraintes de financement de la PME marocaine sur le terrain.
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises qui comptent
généralement un nombre limité d'employés et un chiffre d'affaires et des actifs inférieurs
à ceux des grandes entreprises.
Les critères précis pour définir une entreprise comme petite et moyenne entreprise
varient selon les pays et les secteurs d'activité, mais reposent souvent sur sa flexibilité,
sa capacité à s'adapter rapidement aux évolutions du marché et la revitalisation des
économies locales et nationales.
Généralement, les critères utilisés pour définir une petite entreprise comprennent
Nombre d'employés :
dirhams lors de
création;
- Coût de l'investissement de l'ordre de
en phase création ;
Bank Al-Maghreb exerce le privilège d’émission des billets de Banque et des pièces de monnaie
ayant cours légal sur le territoire du Royaume marocain. Dans le but d’assurer la stabilité des
prix, Bank Al-Maghreb arrête et met en œuvre les instruments de politique monétaire et
intervient sur le marché monétaire en utilisant les instruments appropriés. Elle veille au bon
fonctionnement du marché monétaire et à l’application des dispositions législatives et
réglementaires relatives à l’exercice et au contrôle de l’activité des établissements de crédit et
organismes assimilés
Bank Al-Maghreb, joue aussi le rôle de conseiller financier du gouvernement. Celui-ci la consulte,
notamment, sur toutes questions susceptibles d’affecter l’exercice des prérogatives et des
fonctions de la Banque, elle accomplit sa mission dans le cadre de la politique économique et
financière du gouvernement.
Bank Al-Maghreb est l’agent du Trésor pour ses opérations de banque tant au Maroc qu’à
l’étranger. Elle est chargée, dans les conditions fixées par voie réglementaire, des opérations
d’émission, de conversion et de remboursement des emprunts publics et des effets publics et,
d’une manière générale, du service financier des emprunts émis par l’Etat. Elle peut participer
aux négociations de prêts et emprunts extérieurs conclus pour le compte de l’Etat. Elle peut
représenter le gouvernement auprès des institutions financières et monétaires internationales
créées en vue de promouvoir la coopération internationale dans les domaines monétaire et
financier.
Bank Al-Maghreb participe à la négociation des accords financiers internationaux et peut être
chargée de leur exécution. Elle conclut toutes conventions utiles à l’exécution technique de ces
accords.
Dans le cadre des opérations de politique monétaire, et en vue d’injecter ou de retirer des
liquidités du marché monétaire, Bank Al-Maghreb peut effectuer auprès des intervenants sur le
marché monétaire toutes opérations d’achat et de vente fermes, d’escompte et de pensions de
titres. Ces opérations ne peuvent porter que sur des titres de créances négociables publics et
privés libellés en monnaie nationale, à la condition que ces titres ne soient pas acquis
directement des émetteurs. Elle peut consentir aux établissements de crédit agréés en qualité de
banques, des avances garanties par des sûretés appropriées et leur proposer de placer auprès
d’elle des liquidités sous forme de dépôts à terme.
III . LES CARACTÉRISTIQUES DES PETITES MOYENNES ENTREPRISES
De plus toute entreprise déjà existante, doit obligatoirement avoir un effectif inférieur à
200 employés permanents et avoir un chiffre d’affaires annuel hors taxe qui ne dépasse
pas 75 millions de dirhams, soit un total de bilan annuel inférieur à 50 millions dirhams
pour être qualifiée de PME. Pour les entreprises nouvellement créées (moins de deux
années d’existence) la loi stipule qu’elles doivent avoir un programme d’investissement
initial global
n’excédant pas 25 millions de dirhams et un ratio d’investissement par emploi de moins
de 250 milles dirhams.
Selon la version finale de la définition de la PME par l’ANPME, le chiffre d’affaires est le
seul critère de sélection des entreprises. Suite à ceci trois types d’entreprises sont
distinguées :
- La très petite entreprise : moins de 3 millions de dhs.
- La petite entreprise : entre 3 et 10 millions de dhs.
- La moyenne entreprise : entre 10 et 175 millions de dhs.
Selon cette sélection, toute entreprise employant moins de 200 salariés permanents est
donc une PME.
-L'identité de l'entreprise, qui se manifeste dans la spécialisation des PME (elle est
très souvent liée à l'industrie ou à la technique), ainsi que par souci de croissance et
développement.
Les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle essentiel dans la création
d’emplois au Maroc. Environ 90 % des entreprises marocaines sont des PME. Cependant, ces
entreprises ont été durement touchées par la crise du COVID 19, avec une baisse plus
importante de leur chiffre d’affaires par rapport aux grandes entreprises. Elles sont également
plus pessimistes quant à leur capacité à surmonter la crise.
Selon le Haut-Commissariat au Plan, le rôle des PME et des très petites moyennes
Entreprises TPME, a augmenté dans la majorité des secteurs, elles attiennent 90% dans
l’agriculture, 87% dans le commerce, 84% dans le transport, 81% dans la restauration, 80%
dans la construction et 76% dans les activités manufacturières. Concernant le secteur des
services, les activités les plus nécessaires en emploi dépendent du secteur public. Pendant
notre
Le graphique que nous voyons nous montre la valeur des opportunités totales pour les
petites et moyennes entreprises (PME), de sorte que les services hôteliers arrivent en
première place, suivis de la restauration, puis du secteur manufacturier. Par rapport le
commerce, la construction et les services, le poids est proche de 13%. Dernièrement le
domaine d’agriculture, pèche est très faible ; 3% de l’emploi du secteur.
900%
800%
700%
600%
100%
0%
e au re on ce rt on ice
ch te riè cti er po ati rv
pe e tu
tr u m ans
ur Se
et ie ac ns Co
m
Tr ta
gri erg nuf o r es
A en a C
m et
n e, ité tel
i
M tiv Ho
Ac
Les PME contribuent pour 32% des exportations et créent 6 Milliards 700 Million de Dhs
de valeur ajoutée industrielle : 37% du secteur.
En 1998, la formation brute de capital fixe (FBCF) a connu une augmentation importante
de 13,7%, engendrant une amélioration du taux d’investissement en passant de 20,7% à 21,6%.
Cette croissance a néanmoins entraîné l’amélioration du PIB par habitant qui est passé de
11691 à 12492 Dhs entre 978 et 98. Cet investissement est promis en quasi-totalité par le
secteur privé dont 92 % est représenté par les petites et moyennes entreprises PME.
Le rôle que les PME, les PMI en particulier, sont appelées à jouer à l’exportation a son
importance, et il tient compte de leurs caractéristiques spécifiques et générales à
l’exportation qui font des PME exportatrices une base des relations de sous-traitance6
internationale et un facteur important d’équilibre extérieur.
De nos jours, la petite et moyenne entreprise PME jouit d’une importance d’une
importance particulière en tant qu’un secteur incontournable de création de richesse et donc
de croissance économique. Cependant, le développement de la petite et moyenne entreprise
PME est jusqu’à présent entravé par un certain nombre de contraintes.
21%
32% Emploi
47% Investissement
Exportation
CHAPITRE 2 : LES POLITIQUES DE FINANCEMENT DES
PETITES MOYENNE ENTREPRISE
démarrag
l’entrepri
Section 1 : Présentation des programmes de financement au Maroc : rembours
1. Programme INTELAKA :
Lancé en février 2020 par le Gouvernement marocain sous les hautes instructions royales.
Le programme INTELAKA est un programme de financement, d’accompagnement, de conseil
et d’orientation destiné aux auto-entrepreneurs, les micro-entreprises, les TPE, les
entreprises exportatrices vers l’Afrique et les jeunes diplômés. INTELAKA se concentre
également sur la promotion des jeunes leaders, des petites exploitations agricoles et des
entreprises innovantes. Objectif ultime derrière ce programme est de lutter contre le secteur informel
et de donner vie aux initiatives d’entrepreneuriat. Et ça grâ ce à des conditions de financement très
avantageuse.
L’É tat marocain a mis en place plusieurs programmes de financement, afin d’aider les
entreprises et surtout les PME, pour soutenir l’investissement en faveur de la création de la valeur
ajoutée et de l’emploi. Plus le programme « INTELAKA », on peut représenter aussi le Maroc PME,
et bien précisément ISTITMAR-CROISSANCE.
Ce programme « ISTITMAR-CROISSANCE » est mis en place dans le cadre du Plan d’Accélération
Industrielle qui vise notamment à développer des écosystèmes industriels performants et à
contribuer à la création d’emplois & de valeur ajoutée industrielle. Ainsi, « ISTITMAR » soutient
les entreprises à fort potentiel de croissance, disposant de projets de développement, à travers
l’octroi d’une prime à l’investissement matériel et/ou immatériel, en vue de permettre à ces
entreprises :
D’atteindre des paliers supérieurs en termes soit de chiffre d’affaires réalisé sur le marché
intérieur ou à l’exportation, soit de création d’emplois, soit de création de valeur ajoutée.
D’introduire de nouvelles technologies.
D’induire un impact structurant sur la branche dans laquelle elles opèrent.
Avant d’expliquer bien le programme, il faut tout d’abord comprendre Le Maroc PME, c‘est un
outil opérationnel des pouvoirs publics en matière de développement des PME au Maroc. Il était
nommé anciennement ANPME ; agence nationale pour la promotion de la PME, est créée en 2002
pour accompagner les PME dans leur démarche de modernisation et de perfectionnement de leur
compétitivité, grâ ce à la gamme importante de produit qu’elle a pu développer et enrichir depuis
sa création : Tatwir-croissance verte, Tatwir start-up, Nawat précréation, Nawat post-création,
Istitmar TPE, ISTITMAR-CROISSANCE et Mowakaba, ce sont des programmes de financement
établissent par l’Etat. Maroc PME est la nouvelle nomination introduite en avantage la nationalité
de l’agence et sue son principal domaine d’action. Ce qui nous intéresse, est ISTITMAR-
CROISSANCE, 11 les entreprises en profitent, sont les PME existantes ou en amorçage qui ont
réalisé un chiffre d’affaire annuel inférieur ou égale à 10 millions de DHS au terme du dernier
exercice clos. Il contribue à l’investissement de l’entreprise par une prime de 20% du montant
global de l’investissement et plafonné à 10 millions de DHS en totalité, il s’adresse aussi aux
entreprises ayant un exemple économique innovant et répond en même temps à des occasions de
marché :
Aussi ce programme peut aider immatériellement les entreprises concernées à travers les
conseils du Maroc PME qui sont disponibles pour les guider et les orienter dans leur processus
de préparation du dossier. Ainsi que les institutions financières suivantes sont en partenariat
avec le programme cité précédemment : ARABE BANK, BMCE, MAGHREB BAIL, BMCI
LEASING, SOGELEASE, WAFABAIL, STE GENERALE, CREDIT AGRICOLE, CREDIT DU MAROC,
CIH BANK et BANQUE POPULAIRE.
3. Programme MOUSSANADA :
Le programme Moussanada a été lancé par le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des
Nouvelles Technologies. Ce programme a vu le jour dans le programme du déploiement du pacte
national pour l’émergence industrielle. Le but principal de ce programme est de développer la
compétitivité des PME. Le programme est donc suivi par Maroc PME, l’Agence Nationale pour la
Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise.
Réaliser un Chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur ou égal à 175 millions de DH
Afficher une performance économique satisfaisante quel que soit le secteur d’activité.
Depuis Juillet jusqu’à la fin de l’année 2020, le programme INTELAKA actualisait des crédits bancaires
plus d 15 000 ont un volume de 2.8 MM DHS pour 12 500 entreprises de différents types en créant près
de 39 000 poste d’emploi, et la partie majorante est destinée aux investissements. Les crédits accordés
par INTELAKA ont bénéficié par différents secteurs d’activités économiques ; commerce et distribution
(21%), de l’agriculture ainsi que de la santé et action sociale (15% chacun).
Commerce et distribution (21%), de l’agriculture ainsi que de la santé et action sociale (15% chacun).
24%
24% 21% 21%
21%
24%
15%
12%
15%
12% 15%
12%
13% 15%
13% 15%
13% 15%
commerce et distribution
Commerce etsanté et action sociale
distribution Agricultures
Santé et action sociale Industries
Agriculture Tourrisme Autres
Commerce et distribution Santé et action sociale Agriculture
Industries Tourisme Autres
Iindustries Tourisme Autres
ISTITMAR-CROISSANCE est lancé en 2015, c’est un outil de financement vise essentiellement le
domaine économique industriel, il est considéré comme une sous branche de Maroc PME, qui est un
élément clé de l’application du plan de relance industrielle pour accompagner et orienter les PME, donc
il s’intéresse et aide les PME pour augmenter leur productivité et assurer leur développement
économique. Aussitô t l’année 2020 jusqu’à maintenant, le Maroc a constaté une augmentation
importante des réalisations au profit de ce programme, cela se manifeste dans l’élaboration de 300
projets industriels, soit une hausse de 56% par rapport aux années précédentes, en créant de 27 357
poste d’emploi directs et indirects dont 15 996 emploi directs. Ces projets ont permis d’atteindre un
investissement global de 2.9 MM DHS, pourtant les entreprises industrielles ont profité des primes à
l’investissement (20% du plan d’investissement plafonné à 10M DHS), elles opèrent fondamentalement
dans les fabriques suivant : Textile, Plasturgie, Métalliques et mécaniques, Chimie et
parachimie ,Agro-alimentaire et Autres.
Voici un graphe qui va nous montrer l’arrangement des industries améliorées par
ISTITMARCROISSANCE :
CRA et ACN
12%
Industrie
53%
Services
18%
D’autre part, la région la plus bénéficiaire de ce programme est Casa-Settat, elle constitue
60% de la totalité, après on trouve la région Rabat-Salé-Kenitra 10%, Marrakech-Safi et
Tanger-Tétouane-Al Hoceima ont une part égale de 5%, et Fès-Meknès 6%. Les régions restantes
n’ont qu’une part inférieure à 3%.
2. Les insuffisances des programmes de financement :
L’objectif de programme INTELAKA, ou des programmes établis par le Maroc PME, est de
développer l’économie marocaine à travers la création de richesse, création d’emploi et l’amélioration de
la croissance économique du Maroc. Mais ces moyens de financement sont insuffisants pour assurer le
développement économique, si on prend programme INTELAKA, on trouvera que le taux accordé par les
banques commerciales, porte le risque sur le long terme, Parce que tout simplement lorsque le taux
d’intérêt est dans une situation de baisse, les porteurs de projets vont oser d’emprunter, et par la suite
investir. Ce qui va permettre de créer plus d’emploi afin de réduire le chô mage. Pourtant la population
active va essayer de diviser son revenu en deux parties :
-la premiere, sert à la consommation, sur ces entrefaites, la demande des biens/services va
augmenter, dans ce cas il existe deux solutions ; soit les PME augmenteront l’offre pour satisfaire la
demande ce qui va causer une élévation au niveau de la circulation de la monnaie (une augmentation de
la masse monétaire), c’est-à -dire la demande de monnaie va augmenter, ainsi que la banque centrale sera
obligée de créer plus de monnaie, alors au titre final l’économie va souffrir de la dévalorisation de la
monnaie et du déséquilibre au niveau de la balance commerciale. Soit les PME tenteront d’élever les prix
de leurs produits dans le but de baisser la demande, cette augmentation au niveau général des prix, est
considérée comme le phénomène grave qui tue l’économie, c’est l’inflation, et dans ce cas on parle de
l’inflation par la demande, cela signifie que les entreprises sont incapables d’élever l’offre, donc la
solution qui reste est d’élever les prix. Puisque les prix sont trop chers, les salariés demanderont un
ajustement de leurs salaires nominaux, ces derniers constituent pour l’entreprise des charges et on sait
qu’elles cherchent toujours à maximiser le profit et minimiser les charges, alors elles vont appliquer la
politique de licenciement ce qui va engendrer le chô mage.
-La deuxième va être sacrifiée à l’épargne, qui est une accumulation de la partie non Consommée de
revenu, constitue une fuite au sens où c’est une valeur qui réinjectée dans le circuit pour l’investissement.
Concernant le programme ISTITMAR-CROISSANCE octroyé par l’agence Maroc PME, il cible d’une
manière générale le domaine industriel, autrement dit-il s’intéressent uniquement aux PME qui veulent
créer au ayant besoin de financer leurs activités industrielles. La majorité des entreprises ne donnent
aucune importance à l’environnement, et n’assument pas leur responsabilité sociale, ceci se réfère à
l’influence négative des entreprises sur leurs entourages tout en assurant une croissance économique,
d’une autre façon elles créent des externalités négatives. Les modalités de financement cités
ultérieurement doivent prendre en considération l’impact des PME industrielles sur l’environnement, et
poser des conditions pour passer d’une économie linéaire (produire, consommer, jeter) à une économie
circulaire (produire, consommer, recycler).
Les PME doivent intégrer la notion de développement durable dans le processus de production, afin de
dépasser les limites de modèle économique actuel qui se caractérise par plusieurs crises et qui est en
train d’épuiser les ressources naturelle de la terre (gaspillage et pollution).
Le but principal des entreprises ne doit pas être le profit uniquement, ou bien le développement
économique, mais aussi elles doivent occuper et donner l’importance au développement écologique.
Lorsque l’entreprise arrive à réaliser le développement économique et écologique en même temps, elle
participe au développement durable de la nation. Plus les acteurs concernés par l’activité de l’entreprise
(les parties prenantes internes, externes, financières...), l’environnement devra être aussi un acteur
fondamental pour l’entreprise. L’ajout de la responsabilité sociale au management de l’entreprise,
impacte directement sur l’image de sa marque ce qui va améliorer sa performance.
Cette stratégie est plus humaniste sur la nature. Autrement, on a parlé aussi sur le programme
MOUSSANADA, il accompagne et pousse les PME en phase de croissance et c’est insuffisant pour
augmenter le PIB et la croissance économique, car la majorité des entreprises lors de cette phase, se
trouvent dans un état mieux par rapport aux débutantes, étant donné, elles peuvent emprunter chez les
banques, compter sur leurs propres ressources à savoir les réserves, les reports à nouveaux… en
d’autre terme, elles peuvent basées sur l’autofinancement, elles peuvent aussi augmenter leurs capitaux
à travers le marché boursier, ou s’orienter vers les associés, c’est-à -dire les apports des associés. On
remarque que les PME en croissance disposent plusieurs méthodes pour se financer par rapport les
autres qui veulent commencer à se créer, ont des solutions limitées soit par les crédits bancaires, soit
par l’autofinancement ou par les programmes de financement de Maroc PME. Voire les crédits
bancaires (sauf les programmes de financement) sont presque impossibles de les tenir car les sociétés
financières proposent dans un premier lieu des garanties par lesquelles les PME ne seront pas capables
de prendre ce risque. Ou la banque demande un taux d’intérêt inimaginable pour assurer le risque, c’est
vrai que le taux d’intérêt ne doit pas être faible, mais quand même il doit être convenable et logique aux
quelques entreprises pour les encourager à commencer leurs activités. Dans un deuxième lieu,
l’asymétrie d’information est un obstacle pour consulter les banques, les nouvelles PME ne détient pas
beaucoup d’information sur le système financier marocain, ce qui va les fariner à commencer leurs
projets. Dans la partie suivante, nous allons essayer de parler sur quelques difficultés confrontées par
les PME au Maroc.
3. Programme MOSSANADA :
Ce programme a l’avantage de convenir à tous les domaines. Toutes les idées d’entreprises peuvent
donc y être soumises. Plus encore, si une entreprise a déjà bénéficié du programme Moussanada, cela
donne la possibilité d’avoir accès au programme <<Imtiaz>>. Avec ce programme, on peut aussi
accéder à des financements adaptés et à un accompagnement sur mesure. On peut recevoir les conseils
et le suivi de personnes expérimentés pour l’analyse du Business plan ou l’analyse de la viabilité du
projet.
Pour bénéficier de l’aide du programme Moussanada, il faut que la PME soit inscrite au registre de
commerce. Elle doit aussi être en situation régulière vis-à -vis de l’administration fiscale et de la CNSS. Il
se peut que tous les documents fiscaux et la sécurité sociale soient demandés pour l’analyse des
dossiers.Un autre critère à prendre en compte est que la PME doit réaliser un chiffre d’affaires annuel
inférieur ou égal à 175 millions de Dirhams hors taxe.
Enfin, il faut également que la PME ait une bonne performance économique, peu importe le
domaine d’activité.
I -L’échantillon choisi :
Dans les sciences humaines, un échantillon désigne un certain nombre d'individus choisis dans une
population de manière à la représenter et pouvant servir pour l'appréciation de cas du même genre. La
question qui se pose à propos de tout échantillon est celle de sa représentativité. Il y a toujours une
incertitude. Il faut être prudent pour décider dans quelle mesure les résultats établis sur un échantillon
peuvent être valables pour toute la population. Des risques d'erreurs existent toujours.
Ainsi, notre enquête a été réalisée sur la base d'un échantillon de 30 individus (les entrepreneurs, les
salariés des PME ), existant dans la région de Fès-Meknès.
Un travail en profondeur demande des moyens très importants et des facilités de la part des dirigeants
des PME. A ce propos, il faut signaler que notre attention était d'enquêter à travers un contact direct avec
les dirigeants, mais on s'est heurté à des problèmes énormes. Parfois, il nous a été difficile, voire
impossible, de pénétrer dans certaines entreprises. Autrement dit, le questionnaire est déposé auprès
d'un responsable qui nous demande de revenir ultérieurement ce qui rend presque impossible le
dialogue direct.
La réalisation de notre enquête, nous a permis d'une part de connaître les spécificités des PME
notamment sa structure fortement centralisée et la difficulté d'accès aux informations pour tout intéressé
notamment le chiffre d'affaires, elle nous a permis également de constater que la majorité des entreprises
ont un esprit de méfiance quant à la réponse aux questions , cet état de fait témoigne les complications
que rencontre la recherche scientifique dans notre pays.
II - le questionnaire :
On a utilisé un modèle de question fermé, chaque question demande soit une réponse direct ou par
vrais ou faux, et aussi des réponses avec oui ou non.
Section 2 : Analyse des résultats et recommandations
Cette section consacré à la présentation des résultats de l'enquête est quasiment basé sur la présentation
des questionnaires.
La première partie sera réservée à l'analyse des résultats obtenus à partir du traitement statistique des
données, qui nous permettra de mettre en évidence un certain nombre de relation significatif entre la PME et
ses moyens de financement. Dans La seconde, nous essayerons de faire des recommandations pour un
meilleur développement de la PME Marocaine.
I- Dépouillement et analyse :
L’analyse du questionnaire :
15.40%
18-30 ans
30-40 ans
40-50 ans
50 ans et plus
80.80%
Petite Entreprise
Petite et Moyenne 35%
Entreprise Petite Entreprise
46%
Très Petite Entreprise
Très Petite Petite et Moyenne Entreprise
Entreprise
19%
Quel est votre statut juridique ?
Autre réponse
16%
SA
16%
SARL
60%
SI
8%
Ventes
12%
25%
15%
48%
8%
19%
43%
30%
Non .
Figure n°12 : Illustration de l'entrée d'un nouvel actionnaire en cas de difficultés financières
36%
64%
Oui Non
Comment les PME Marocains peuvent-elles améliorer leur résilience face aux crises
économiques ?
Figure n°13 : les Mesures des PME pour améliorer leur résilience face aux crises économiques
A votre avis quel sont les problèmes qui freinent le développement des PME ?
Tableau N° 3 : É valuation des avis sur les problèmes qui freinent le développement des PME
Tableau N° 4 : É valuation des avis sur les problèmes fiscaux qui rencontrant les PME
Multitude d’impôt : 14
Manque de spécialiste en fiscalité : 16
En l'absence d'impôt sur la société le rythme d'amortissement a-t-il une influence sur la
capacité d’autofinancement ?
Les PME contribuent à la dynamique productive dans tous les pays du monde, mais leur rô le est peut-
être encore plus grand dans les pays émergents, si l'on prend l'exemple du Maroc elles contribuent au
maintien du contrô le national sur l'économie marocaine, ce sont donc à terme, les PME qui
garantiront l'indépendance économique du pays.
Si les PME sont l'avenir du Maroc, force est de reconnaître qu'elles vivent dans un environnement
économique particulièrement hostile surtout dans le domaine financier, c'est probablement dans ce
domaine que le désavantage compétitif des PME est le plus marqué.
Rappelons-le : les besoins des PME sont spécifiques pour être elles même flexibles, elles doivent avoir
des partenaires qui le sont aussi. Or, à ce jour, le système financier marocain n'est pas véritablement
organisé pour répondre à toutes les demandes des PME. Que faire ?
Pour sortir de cette impasse, il y a quatre réformes qu'il faut prioritairement mener à bien :
Première recommandation
Les PME souffrent du manque de capitaux propres, ce qui contribue à croître leur
endettement et donc, leurs frais financiers. Pour relever ce défi à savoir, le renforcement de
leurs fonds propres, nous proposons les points suivants :
Encourager les réinvestissements des bénéfices et l'auto- financement par la mise en œuvre
d'une fiscalité adapté aux résultats et à la réévaluation des bilans.
Exonérer les droits d'enregistrement sur augmentation de capital par capitalisation de
compte courants d'associés et de dettes dans une approche de restructuration de bilans.
Deuxième recommandation
La création d'une banque des PME ne doit pas être perçue comme un élément de
concurrence abusive vis à vis du système bancaire marocain.
La banque spécialiste des PME doit coexister de façon parfaitement harmonieuse avec
des banques traditionnelles. Les formes de crédit octroyées par les banques des PME doivent
être adaptées sur le plan du montage juridique (en matière des garanties notamment) et aussi
sur le plan des procédures l'octroi, mais une banque des PME ne doit pas se contenter de
l'octroi de crédit, elle construit son avantage compétitif par rapport aux autres banques sur la
fourniture de services financières adaptés aux PME.
Il y a deux domaines d'intervention de la banque des PME auxquels il faut donner une
absolue priorité, ce sont d'une part, l'intervention en fonds propres et d'autre part l'octroi de
garanties.
Alors, le Maroc doit structurer une véritable culture de l'entreprise et rattraper son
retard en matière de financement des PME et pour cela, et face à la concurrence internationale
Troisième recommandation
Aider et assister les jeunes créateurs des PME
La création d'un guichet unique qui remplace les centres régionaux d'investissement qui n'ont
pas réussi à répondre à leurs besoins pour que le financement de leurs projets d'investissement
ne traîne pas.
Interdire aux spéculateurs tant nationaux qu'étrangers de s'approprier des actions de ces
entreprises bénéficiant d'un arsenal d'avantages.
Quatrième recommandation
Encourager la transparence
Accroître la transparence comptable et financière des PME marocaines, car sans comptes
lisibles, il n'y a pas de financement sain. Les PME marocaines ont, dans ce domaine, un gros progrès à
faire en contrepartie le cadre réglementaire qui régit le fonctionnement des entreprises marocaines
doit être modernisé.
En plus d'encourager les PME exportatrice et Lever les obstacles administratifs et réglementaires.
Conclusion générale
Vu l'importance qu'elles occupent dans l'économie et particulièrement dans le tissu industriel
surtout dans un pays en voie de développement comme le Maroc, Les PME largement répandues
d'après les études et les constatations souffrent beaucoup plus de faiblesses et ceux pour plusieurs
raisons, soit internes, c'est à dire propres à l'entreprise, soit externes liées à son environnement.
Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières décennies
que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-économiques (Chô mage-
l'exode rural...).
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son développement
reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de financement, soit par la
complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.
Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer un climat
favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part des bailleurs des fonds
tant que les PME réclament une assistance financière accrue, l'assouplissement des procédures et la
diversification des techniques bancaires.
Élément Titre
Figure N° 1 La répartition des TPME formelles et informelles .
Figure N° 2 Répartion des PME Marocaines selon activités.
Figure N° 3 Répartition par secteur d’activité.
Figure N° 4 Répartition des industries selon ISTITMAR-CROISSANCE.
Figure N° 5 La distribution des secteurs dépend de MOUSSANADA.
Figure N° 6 Répartition de l’échantillon selon l'â ge.
Figure N° 7 Répartition de l’échantillon selon Le genre.
Figure N° 8 L’entreprise choisit.
Figure N° 9 Les statuts juridiques.
Figure N° 10 La capacité de couverture d’autofinancement des besoins de
financement.
Figure N° 11 Les modes de financement.
Figure N° 12 Illustration de l'entrée d'un nouvel actionnaire en cas de
difficultés financières.
Figure N° 13 Les Mesures des PME pour améliorer leur résilience face aux
crises économiques.
Élément Titre
Tableau N° 1 Les différentes définitions des PME au Maroc.
Ouvrages :
Dahir n° 1-02-188 du 12 JOUMADA I 1423 (23 juillet 2002) portant promulgation
de la loi n° 53-00 formant charte de la petite et moyenne entreprise.
Articles :
Mr Zouhair yahyaoui: financement des PME et croissance économique (cas de
Maroc)
Mr Abdellatif Mimouni : Le financement des PME au Maroc (étude empirique)
Maroc PME
Ministère de l’industrie et du commerce
Maroc PME
Ministère des finances.