Résumé
Abstract
The sports equipment and clothing sector is a highly competitive market, and consumer
behavior has changed considerably, given the increasing number of choices available on the
market.
Branding is an essential element of a brand to differentiate themselves from competitors.
Today, consumers are truly connected to brands when they buy a product; brands often
influence their final choice.
The purpose of this research is to clarify and identify the influence of branding on consumer
behavior. For this, we have conducted research on the brand and branding in general, then
supported by a questionnaire distributed via social networks, to know how Adidas influences
consumer behavior.
Keywords:, branding, brand, consumer behavior, Adidas
Remerciements
A tous ceux qui m‘en aider de prêt de loin par fois sans me
connaitre
Remerciements………………………………………………………………………………….
Introduction générale................................................................................................................1
Introduction..........................................................................................................................3
Conclusion...........................................................................................................................17
Introduction.......................................................................................................................18
Section 1: Le consommateur.........................................................................18
Conclusion...........................................................................................................................25
Introduction.....................................................................................................................26
Conclusion............................................................................................................................43
Conclusion générale................................................................................................................44
Bibliographie……………………………………………………………………………………
Annexe……………………………………………………………………………………………
Dans les années 80, un journaliste demanda à expert Américain de la communication, comment il
voyait l’évolution du marketing dans les tentes prochaines années, celui-ci lui a répondu : « Le
marketing sera une guerre des marques, une lutte sans merci pour s’approprier les marques
dominantes. Entrepreneurs et investisseurs tableront tous sur l’un des actifs les plus précieux des
entreprises : la marque »1
Et bien cet expert ne s'est pas tromper, aujourd'hui, l’objectif de chaque entreprise est d’assurer
une très bonne image de marque en vue d'accroître la valeur de son bien et fidéliser ses
consommateurs.
Les relations entre consommateurs et marques (RCM) sont un sujet enthousiasmant tant les
praticiens que les académiciens. Les chercheurs en marketing ont multiplié les concepts
(confiance, engagement, identification, etc.) pour mieux saisir les rapports que les consommateurs
entretiennent avec les marques. Cette forte relation reflète un jeu d'autorité et d'influence.
Afin de pouvoir traiter ce sujet nous poserons la question principale subséquente : quelle est
l’influence de l’image de marque d’Adidas sur le comportement des consommateurs ?
1
Jacques Lendrevie et David A. Aaker(1994). Le management du capital-marque - 1re édition.
1
Hypothèse de l'étude :
H1 : La marque Adidas a une influence directe sur les attitudes et la perception des
consommateurs.
2
Chapitre 1 :
La marque et ses
fondements
Chapitre 1 : la marque et ses fondements
La marque est une entité complexe, qui peut prendre diverses formes et qui peut évoluer dans
divers domaines2. Au-delà de cet aspect d'identification et de différenciation, Kapferer3 considère
la marque comme « le capital principal de l'entreprise » qui valorise l'offre et lui donne « un
sens ».
b) Définitions de la marque
La marque est une notion très riche auquel on peut citer plusieurs types de définitions.
- Les définitions commerciales : une marque est, un terme, un nom, un signe, un symbole, ou
toute combinaison de ces éléments servant à identifier les biens ou services d’un vendeur ou bien ,
un groupe de vendeurs et à les différencier de concurrents5, la marque est également un signe et un
symbole qui peut être représenté par un logo qui constitue « une manière particulière décrire la
marque».
2
Lewi G., LACOEUILHE J. (2007), « BRINDING Management », 6eme édition.
3
Kapferer J-N. (1996), « Les marques ; capital de l‘entreprise », édition d‘organisation.
4
Tynan C, MCKECHNIE S, CHHUON C. (2010), « Co-creating value for luxury brands»
5
KOTLER (P) : marketing management, 13eme édition, Pearson, Paris, 2009, p. 304.
3
- Les définitions économiques : la marque est un signal de différenciation et de profit
monopolistique (Kapferer et Thoening, 1994).
- Les définitions publicitaires : la marque est un potentiel de ventes futures déposé dans le
subconscient de milliers d’individus (Herbin in Roux, 1986).
- Les définitions juridiques : la marque est un signe servant à distinguer les produits ou les
services d’une entreprise de ceux d’une autre entreprise ( Kapferer et Thoening, 1994).
Pour aller plus loin, il faut considérer la marque comme une entité complexe dont il est possible de
trouver plusieurs centaines de définitions selon qu’elle est considérée comme un signe distinctif
(Watkins, 1986), un symbole (Gardner et Levy, 1955) ou une source de valeur ajoutée
(Farquhar, 1989).
nom
signaletiqu
emblème de
packatging e de la marque
desing produit marque
graphisme de marque
Source : LENDREVIE (J), LEVY (J) : Mercator tout le marketing à l’ère numérique, 11ème édition,
2014, p.788.
Le nom : c'est l'identification d’une marque « nommer, c’est faire exister, nommer n’est
pas innocent nommer c'est choisir » disait Jean-Paul Sartre.
4
Le packaging et le design produit : on peut définir le packaging comme l’ensemble
des éléments matériels qui, sans être inséparable du produit lui-même.
Les emblèmes de marque : c’est la structure graphique que peut contenir une marque
Figure n°02 : les constituants des emblèmes de marque
Source : LENDREVIE (J) et LEVY (J) : Mercator tout le marketing à l’ère numérique, 11ème
édition, Paris, 2014 p.790
SOURCE : https://www.creads.fr/
Le jingle : un jingle désigne une ritournelle publicitaire. Dans ce cas, son rôle peu
être éphémère. Le jingle de marque est une musique qui identifie une marque de
façon permanente.
Les symboles de marque : ils peuvent être incorporés au logo. Ce sont des
personnages, des animaux, des objets comme le double chevron de Citroën qui figure
en engrenage.
La signature de marque : on réserve plutôt le terme slogan aux divises publicitaires
et on appelle signature de marque ou « phrase vocation » les expressions qui
accompagnent plus souvent les marques institutionnelles que les marques produit.
5
d) Les Stratégies de marques
La stratégie de marque produit : cette stratégie consiste à donner un seul nom par
produit, C’est une marque qui ne signe qu’un produit ou une gamme de produits et
véhicule un Positionnement spécifique au produit, ce qui aura par conséquence de ne lier
les propriétés de la marque (c'est-à-dire l’image, le positionnement et l’identité) qu’a ce
produit. Ainsi les entreprises n’auront-elles qu’un seul portefeuille qui inclura les marques
et les produits comme un seul élément.
Source : https://fr.quora.com/Quelles-marques-appartiennent-%C3%A0-Procter-Gamble-P-G
6
la marque double : elle se compose d’une marque mère et d’une marque fille. La marque
mère est souvent une marque ombrelle, souvent une marque d’entreprise. La marque fille
est une marque-produit.
Les marques de producteur : marque qui est la propriété d’un producteur et que ce dernier
appose sur ses produits, à fin de permettre leur identification comme tels par les consommateurs.
1. Définitions
Selon Keller, « l image de marque est définie comme les perceptions portant sur une marque
reflétées par les associations à la marque détenues dans la mémoire du consommateur ».
Une autre définition de l image de marque considère que c'est « L’ensemble des
représentations mentales, tant affectives que cognitives qu’un individu ou un groupe
d’individus associent à une marque ou à une organisation» (Kapferer, J-N, Thoening, 1994).
7
2. Les concepts voisins de l’image
Il existe six concepts voisins de l’image : la notoriété, la réputation, la perception, l’attitude, les
valeurs et le positionnement.
a) La notoriété :
Selon David A. Aaker (1994), il s’agit de « la notoriété d’une marque comme la capacité
d’un client potentiel à reconnaître ou à se souvenir qu’une marque existe et appartient à une
certaine catégorie de produits ». Donc La notoriété c’est l’existence d’une relation entre la
marque et la catégorie de produit. On peut dire que c’est la probabilité qu’un nom de marque
vient à l’esprit d’un individu et plus particulièrement la facilité avec laquelle l’individu pense
à cette marque.
En pratique, la notoriété constitue donc le fait que les consommateurs savent qu’une marque
existe et qu'ils connaissent la catégorie de produits dans laquelle elle se situe (Maccioni,
1995),
LA notoriété d’une marque se mesure par l’aptitude d’un consommateur à reconnaitre la
marque, Ce qui induit l’existence d’un lien entre la marque et un produit. La notoriété possède
deux dimensions, celle de la connaissance de la marque et celle de la reconnaissance de la
gamme de produits à laquelle la marque appartient. La notoriété contribue au capital marque
et possède plusieurs niveaux.
Notoriété spontanée
Notoriété assistée
Pas de notoriété
8
La notoriété assistée : selon Lendrevie et Levy, elle mesure la reconnaissance d’une
marque dans une liste de noms. La notoriété assisté à son importance lorsque le
consommateur fait son choix dans les linéaires car il doit reconnaitre la marque.
La notoriété spontanée : le pourcentage de personnes capables de citer spontanément
le nom de marque lorsqu'on évoque son secteur d’activité. Une notoriété spontanée
élevée est le signe d’une marque forte.
La notoriété “ top of mind” : est lorsque le consommateur nomme la marque en
premier.
Il est possible d’identifier un autre niveau de notoriété supérieur à la notoriété top of mind, il
s’agirait du cas où un très fort pourcentage de consommateurs ne citerait qu’une seule marque
(Farquhar, 1988), l’exemple de la marque Kleenex.
b) la réputation
La réputation est une notion qui employée dans le langage courant et notamment lorsque l’on parle
dans le domaine de marketing. En effet, il n’est pas rare d’employer ce terme de réputation à
propos d’une marque ou d’un produit.
Mais, malgré son emploi courant dans le domaine du marketing, on constate que cette
matière ne définit pas bien le terme de réputation et n’y consacre que très peu de recherches.
Donc il est nécessaire de manière à apporter un éclairage à la notion et d’aller explorer
d’autres disciplines que le marketing.
Elle est en fait ce que l’on dit ou croit généralement du caractère ou de l’état d’une personne
ou d’une chose6.
Le comportement, confronté à une tentation, n’est pas la seule preuve que nous ayons sur le
caractère de quelqu’un, la réputation ne se forge donc pas uniquement sur cela. On peut
également faire des inférences à partir de ce que les gens disent ; il s’agit du type
d’informations que l’on recueille accidentellement de conversations (Gibbard, 1990).
c) L’attitude
Selon Lendrevie « Une attitude est un ensemble des croyances, expériences, sentiments plus
ou moins cohérents qui forment une prédisposition stable à évaluer un objet ou une question
et à agir d’une certaine manière. ».
On distingue généralement trois dimensions qui sont considérées par les chercheurs comme
étant les composantes de base des attitudes (Georges (L) et Jerome (L).
la dimension cognitive : qui couvre les connaissances à propos de l’objet.
6
Oxford English Dictionary, p.1227
9
la dimension affective : qui correspond aux sentiments à l’égard de l’objet.
la dimension conative : qui prend les intentions par rapport à l’objet.
d) Les valeurs
Morgan et Hunt pensent que les valeurs comme : « l'étendue selon laquelle les partenaires
ont des croyances en commun sur l'importance, la véracité ou la pertinence de certains
comportements, buts et procédures »7.
Rokeach (1973) définit les valeurs comme un standard qui guide et détermine l’action, les
attitudes envers les objets et les situations, l’idéologie, les présentations de soi aux autres, les
évaluations, les jugements, les comparaisons de soi, et les efforts pour se différencier. Les
valeurs correspondent donc à des esprits généraux à propos des buts fondamentaux et des
modes de comportements socialement et personnellement désirables.
On peut comparer deux types de valeurs : les valeurs instrumentales et les valeurs terminales.
La valeur instrumentale se réfère à des modes de comportement comme le courage,
l’ambition, et l’honnêteté. Mais la valeur terminale se réfère à un but d’existence, c’est une
valeur terminale comme le bonheur, la sagesse et liberté.
.
e) LE POSISIONNEMENT
7
AKROUT (H) : « Nature et antécédents de la confiance interpersonnelle entre client-fournisseur en milieu
industriel », revue management et avenir n °04, 2004, p, 40.
10
A cet aspect, le positionnement consiste reflète la place que devra occuper le produit ou la
marque par rapport aux autres concurrents son objectif est d’être unique pour que celui-ci
bénéfice d’une place privilégiée dans l’esprit des consommateurs.
Le bon positionnement de marque vise d’être le premier sur un ou plusieurs points dans
l’esprit des consommateurs : « Si votre marque n’est pas première sur n’importe quel point
dans l’esprit de votre client et de votre prospect, alors vous avez un sacré problème de
positionnement de marque ».
a) L’attachement à la marque
Jérome Lacoeuilhe affirme que : « l’attachement à une marque est un état psychologique qui
traduit une relation affective durable et inaltérable entre le consommateur et la marque et qui
exprime une forte proximité psychologique avec celle-ci. Cet attachement n’est pas
spécifiquement relié à la valeur fonctionnelle de la marque, dans le cas où il ne s’appuie pas
sur ses attributs intrinsèques ou extrinsèques. »8
L’attachement représente l’énergie psychique dans un objet (Rochberg-Halton, 1981). Il
serait lié à cette fonction expressive où l’objet peut symboliser des croyances, que l’on
partage ou auxquelles on souhaite adhérer (Richins et Dawson, 1992).
Certains auteures (Feldwick, 1996 ; Heilbrunn, 1996 ; Lacoeuilhe, 1997) ont mis à jour une
prédisposition affective à long terme manifestée par L’homme envers la marque qu’il préfère.
8
LACOEUILHE (J) :l’attachement à la marque, paris, 2000, p.123.
11
D’après (Divard et Robert-Demontrond, 1997). L’attachement à la marque peut être
alimenté de manière différente. Il peut être alimenté premièrement par des connexions
nostalgiques où la marque représente une mémoire de l’individu. Les recherches sur les
relations entre l’individu et l’objet montrent que la valeur d’une possession, l’attachement
que l’on y porte, sont fortement liées au fait que celle-ci représente un lien avec les
événements de la vie de l’individu.
A cet égard, chaque personne développe des significations symboliques qui lui sont propres à
l’égard des objets, et que ces derniers ne sauraient être pleinement élucidés si l’on ignore le
passé de l’individu (Divard et Robert-Demontrond. 1997). La marque peut jouer le même
rôle que l’objet et agir ainsi comme un dépositaire par rapport à des événements de la vie de
l’individu (Lacoeuilhe, 2000).
b) la sensibilité à la marque
On peut dire d’un consommateur qu’il est sensible aux marques s’il tient à consulter
l’information « quelle est la marque ? », s’il prend en compte la marque dans son processus de
décision, si la marque joue un rôle dans la formation de ses choix (Kapferer et Laurent,
1992).
D’après Kapferer et Laurent (1992), la sensibilité à la marque, à l’inverse de la fidélité, est
une variable psychologique. Elle se réfère au processus de décision d’achat du consommateur.
Dire qu’une personne est sensible à la marque, c’est dire que la marque joue un rôle dans le
processus psychologique qui précède l’achat. La sensibilité aux marques est donc par
définition une variable individuelle : dans une même catégorie de produits, un individu pourra
être plus sensible aux marques qu’un autre. Par ailleurs, un même consommateur peut être
très sensible aux marques dans une catégorie de produits, et très peu sensible dans une autre.
La variable psychologique de « sensibilité » caractérise donc la relation d’individu donné à
une catégorie donnée (Kapferer et Laurent, 1992).
Un consommateur est sensible si la marque joue un rôle dans son choix, c'est-à-dire si la
marque va intervenir dans le processus psychologique qui précède l’achat.
12
D’après Kapferer et Laurent : « la sensibilité à la marque est une variable psychologique
contrairement à la fidélité et elle se réfère au processus de décision d’achat du
consommateur»9.
Ces deux auteurs ont démontrés qu’un déterminant majeur de la sensibilité à la marque est la
croyance qu’il existe des différences entre les marques et que le niveau d’implication envers
une marque influence positivement le niveau de sensibilité à la marque.
En effet, un consommateur peut être sensible aux marques pour une catégorie de produit,
alors qu’un autre ne le sera pas. Ainsi, un consommateur est dit sensible à la marque que s’il
consulte l’information marque avant les autres informations 10.
c) l’identité de la marque
9
KAPFERER (J.N) et LAURENT : la sensibilité à la marque, édition d’organisation, 1992, p.24.
10
Guillou Benjamin: « Une approche multidimensionnelle de la marque et des notions adjacentes », CREG
2009, P 06.
11
Pinlon Labbe B. (1992), « L‘image de marque : concepts et mesures », Thèse de Doctorat en Sciences de
Gestion.
12
Hébert N. (1987), « L‘entreprise et son image », Dunod, p 205.
13
de marque englobe celui de l'identité de la marque et ce dernier englobe à son tour celui de la
personnalité de la marque.
L’identité d’une personne sert à donner une direction, un projet et un sens à cette personne.
L’identité de marque, de même, sert à fournir une direction, un projet et un sens à cette
marque (Aaker, 1996). Elle confère à la marque une influence indépendante du produit. Ainsi
la perception d’un attribut n’a pas le même sens suivant l’identité de la marque (Kapferer,
1995).
L’identité de marque consiste en une identité centrale et une identité élargie ; l’identité
centrale est l’image intemporelle de la marque. Elle est capitale à la fois pour la signification
et pour le succès d’une marque (Aaker, 1996).
Kapferer, affirme que la marque est une entité à six facettes ou dimensions : trois de ces facettes
sont visibles et expriment l'extériorisation de la personnalité de la marque (physique, relation,
reflet) Les autres facettes expriment plutôt la face cachée de la personnalité de la marque
(personnalité, culture, mentalisation). Figure N° 04
Physique personnalité
Extériorisation Intériorisation
Relation culture
Reflet mentalisation
Destinataire construit
14
Kapferer a développé le «prisme d’identité de marque » qui définit ces six facettes :
Le Physique : l'ensemble des caractéristiques objectives de la marque, qui viennent
immédiatement à l’esprit quand le consommateur pense à la marque.
La Personnalité : représente les traits de caractère associés à une marque. Le caractère de
la marque
Les personnages de marque : effigies réelles ou symboliques, permettent de doter les
marques de traits de personnalité.
La Relation : Renvoie aux types de transaction, d’échange qu’une marque entretient avec
ses publics.
La Culture : L’univers culturel est le système de valeurs, l’ensemble cohérent de règles, de
normes, de savoirs et de croyances qui constituent la source d’inspiration de la marque.
Les pays d’origine sont des réservoirs culturels pour les marques.
Le Reflet : Correspond à l’image extérieure que la marque donne de sa cible. Il se
distingue de la cible. La cible est constituées des acheteurs ou utilisateurs potentiels de la
marque. Le reflet fait référence aux acheteurs ou utilisateurs auxquels semble s’adresser la
marque.
La Mentalisation : Coïncide avec l’image que les acheteurs ou les consommateurs de la
marque ont d’eux-mêmes .
d) la personnalité de marque
La personnalité de marque est définie comme un état des caractéristiques humaines associées
à une marque donnée. (Aaker, 1996). Ses caractéristiques sont : l’âge, la classe socio
économique, les traits de personnalité et les sentiments.
La notion de personnalité de marque se propose d’appréhender la marque exclusivement à
partir de traits comparables à ceux qui sont utilisés pour caractériser un individu (Koebel et
Ladwein, 1999). L’idée sous-jacente est que le consommateur développe des affinités à
l’égard des marques en fonction de leur personnalité. Le consommateur peut ainsi se situer
par rapport à une marque à partir de l’adéquation entre sa propre personnalité et celle qu’il
attribut à la marque.
(Nuttin, 1980). Celle-ci peut alors faciliter l’évaluation en permettant au consommateur de
s’identifier à la marque ou plus simplement valoriser l’affinité relationnelle qu’il entretient
avec la marque (Fournier, 1998).
15
e) le capital de la marque
Aakeer et Lendervie affirment que « le capital marque représente tous les éléments d’actifs
et de passifs liés à une marque, à son nom ou à ses symboles et qui apportent quelque chose à
l’entreprise et à ces clients parce qu’ils donnent une plus-value ou une moins-value aux
produits et aux services. En d'autres mots, une valeur ajoutée aux produits et aux services »13.
Dans l’ouvrage « Managing brand equity », Aakeer affirme que le capital marque se
compose, de cinq éléments : la fidélité, la notoriété, la qualité perçue, l‘image de marque, et
les autres actifs de la marque.
Conclusion du chapitre
Après avoir touché les différents concepts de la marque, de l’image de marque et de ses
concepts voisins, on a constaté que la marque est un levier de compétitivité majeur des
entreprises. C’est un bien précieux qu’il faut protéger et développer.
L’image de marque revêt une importance capitale, elle correspond à la place occupée par la
marque dans l’esprit de son public .Elle est considérée comme créatrice de la valeur de
multiples façons : Elle aide les consommateurs à traiter l'information, en différenciant la
marque, en générant des raisons pour l'acheter et en suscitant des sentiments favorables.
Six concepts voisins de l’image (notoriété, réputation, perception, valeurs, positionnement) et
six concepts voisins de l’image de marque (marque, attachement à la marque, sensibilité aux
marques, identité de marque, personnalité de marque, capital de marque) ont été analysés.
Il convient de rappeler que les concepts voisins de l’image marketing en général sont bien
entendu des concepts voisins de l’image de marque dans la mesure où, l’image de marque
n’est autre qu’une forme d’image en marketing (Ratier, 2002). En revanche, les concepts
voisins de l’image de marque ne sont pas forcément très proches de l’image en général. C’est
ainsi que se justifie la distinction opérée entre d’un côté les concepts proches de l’image et
d’un autre côté les concepts proches de l’image de marque.
13
AAKER (D.A) et LENDREVIE (J) : Le management du capital marque, Edition Dalloz, p. 304.
16
Dans cette perspective, il est primordial d’étudier le comportement du consommateur dont on
abordera dans le chapitre suivant, vue que la marque est un élément qui vit quotidiennement
avec l’humain, joue un rôle très important lors de sa décision d’achat et participe également la
satisfaction lors de l’utilisation de produit qui augmente la possibilité de ré-achat de cette
marque.
17
Chapitre 2 :
"L'être humain est un animal frustré, rarement satisfait au-delà d'une courte période. Lorsqu'il a
assouvi un désir, il lui en vient un autre. Quand il est comblé, un autre surgit à sa place, puis un
autre encore. L'état de désir permanent est caractéristique du genre humain". (Abraham
H.Maslow)14.
Selon Kotler Le but du marketing est de répondre aux besoins et aux désirs des consommateurs et
d’analyser leurs comportements, cela consiste à étudier comment les individus, les groupes et les
organisations achètent, pratiquent, Choisissent et abandonnent les biens et services afin de
répondre à leurs besoins et leurs désires. 15
Aujourd’hui, l’homme est de plus en plus informé, à de plus en plus d’exigences, et se trouve
là où on ne les attend pas (les femmes au bricolage, les hommes en cosmétique…).
Il y a une prise de conscience au niveau de l’écologie, et chaque individu est entouré d’un
environnement d’influence. C’est cet environnement qui influe sur le comportement du
consommateur.
Donc on va étudier ce consommateur et traiter les variables explicatifs de son
comportement.
Section 1 : le consommateur
On va définir Le consommateur à partir de deux approches différentes et complémentaires.
L’approche descriptive consiste à traiter les faits : quels consommateurs consomment quoi, en
quelle quantité, dans quelles circonstances, où achètent-ils, que font-ils des produits qu’ils
n’utilisent plus, etc.? L’approche explicative consiste à traiter les causes : pourquoi tels
consommateurs se comportent-ils de telle ou telle façon ?
14
Abraham H.Maslow, Motivation and personality, 1970.
15
Kotler Dubois, Marketing Management 12eme edition.
18
1) L’approche descriptive
L’approche descriptive consiste à traiter une multitude de faits, qu’il s’agisse de comportements
de consommation micros ou macros. Pour une entreprise donnée, la masse d’informations
collectées est déterminée par le nombre d’indicateurs suivis (quantité en valeur et en volume,
fréquence d’achat…), par le niveau d’agrégation en termes de produits et services (famille,
catégorie, segment, marque, référence…), par le niveau d’agrégation en termes de consommateurs
(population, segment, foyer ou individu…) et par l’unité de temps (année, mois, semaine ou
jour…) En effet, on peut vouloir connaître toutes les ventes d’une famille de produit sur un an
pour la population. À l’autre coté, on peut vouloir connaître si telle référence a été achetée tel jour
par tel consommateur. Ces informations collectées par les entreprises et par les GAFA (Apple,
Google, Facebook, Amazon) s’appuient sur un comportement « objectif » : elles permettent un
ciblage plus précis des consommateurs et leur proposent des nouvelles offres personnalisées en
temps réel16.
2) L’approche explicative
L’approche explicative vise à mettre en évidence les facteurs sous-jacents qui permettent
d’expliquer les comportements de consommation. On peut facilement enchaîner plusieurs causes
possibles, sous forme d’hypothèses plus ou moins intuitives, qui restent à vérifier par la suite.
L’approche explicative propose donc un faisceau d’explications pour chaque fait, à partir de
différentes perspectives théoriques (économique, sociale, psychologique, culturelle…) et chaque
perspective possède plusieurs niveaux de profondeur. Si, pour chaque fait de consommation, le
nombre d’explications envisageables est infini, il est possible de ramener chaque explication à
une catégorie plus vaste et de faire des liens éventuels entre ces grandes catégories.
16
Book comportements du consommateur concepts et outils, 4emme edition de Denis Darpy.
19
1) Les besoins
Les besoins sont des manques physiques et psychiques. Nous agissons car nous cherchons à
satisfaire ces besoins.
Maslow définit l’ordre de priorité dans la satisfaction des besoins et distingue 5 catégories de
besoins hiérarchisés sous la forme d’une pyramide :
besoins
de s'accomplir
besoin d'estime
besoin d'appartenance
besoin de Sécurité
besoins physiologiques
Source: GEORGES (L) et JEROME (L) : Branding management : la marque, de l’idée à l’action,
3éme edition, Pearson, Paris, 2012, p .243.
Néanmoins cette hiérarchie a des limites au niveau scientifique et psychologique mais donne
un outil marketing important pour positionner un produit et adapter les services aux
consommateurs.
2) Les attitudes
Ce sont des prédispositions mentales permanentes favorables à l’égard d’un produit, qui amène
l’individu à réagir dans un sens déterminé. Les attitudes reflètent les préférences d’un individu
pour chaque marque.
20
La notion d’attitude est très largement répandue dans le marketing. En effet, l’attitude est
fondamentalement une mesure qui permet de situer la position d’un individu par rapport à un
objet. Elle a été abondamment exploitée en psychologie sociale et plus précisément dans les
études ayant trait aux processus de persuasion17
C’est la résultante de trois composantes :
L’attitude
Composante cognitive
(Attributs de l’offre)
Composante affective
(Evaluation de l’offre)
Composante conative
(Intention d’achat)
Source : Le comportement du consommateur et de l’acheteur Richard LADWEIN 2emme édition page 179
3) La mémorisation
La mémoire représente la base de connaissances dans laquelle les informations sont stockées.
A ce jour, de nombreux travaux ont permis de montrer qu’il existe des mémoires différents
qui répondent chacune à des spécificités fonctionnelles. En effet, il est usuel d’opposer la
mémoire à court et à long terme. Si cette distinction a fait l’objet de nombreuses discussions,
il semble cependant qu’elle bénéficie d’un grand intérêt opérationnel.
Il ya trois types de mémoires qui fonctionnent conjointement pour assurer la
Mémorisation: La mémoire à court terme, la mémoire à long terme et La mémoire sensorielle.
17
Alba J.W., Hutchinson J.W. (2000), « Knowledge Calibration: What Consumers Know and What They Think
They Know », Journal of Consumer Research, 27, September, p. 123-156.
21
Figure n°07 : Le schéma fonctionnel de la mémoire
Récupération
Encodage Reconnaissance, rappel
Indexation des indexé ou libre
informations
Mémoire de travail
Source : Le comportement du consommateur et de l’acheteur Richard LADWEIN 2emme édition page 186.
1) Les valeurs
Les valeurs ont fait l’objet de nombreuses investigations par les psychologues et les
sociologues. Les définitions proposées restent souvent relativement ambiguës et il y a de
nombreux recouvrements entre les concepts18.
D’une manière générale, on peut considérer que les valeurs sont révélées par un ensemble
d’aspirations convergentes. Celles-ci s’organisent de façon cohérente pour constituer un
référentiel qui oriente l’ensemble de l’activité de l’individu. En effet, les valeurs englobent ou
expriment des motivations. Elles se situent donc à un niveau plus général que les motivations.
18
Feertchak H. (1996), Les motivations et les valeurs en psychosociologie, Armand Colin, Paris
22
2) Style de vie
Les approches par les styles de vie sont directement dérivées des études visant à
combiner l’inventaire des activités, des intérêts et des opinions des individus 19.
Le principe de la démarche des styles de vie consiste à recueillir une quantité
importante d’informations sur des domaines différents, à réduire cette masse
d’informations en quelques dimensions structurantes avant de procéder à des
typologies d’individus. Chaque groupe d’individus ainsi identifié est supposé être
caractérisé par une manière de vivre spécifique (consommation, pratiques
culturelles, fréquentation de points de vente, pratique de médias, etc.) et une
mentalité qui lui est propre.
Les acteurs, qui engagent les comportements d’achat et de consommation, mobilisent des
ressources et des compétences, variables selon le rôle qu’ils assument. Dans cette perspective,
il est nécessaire de pouvoir qualifier L’environnement culturel qui caractérise chaque
individu, et par conséquent les ressources discrétionnaires dont il dispose.
19
lummer J. (1974), « The Concept and Application of Life-Style Research », Journal of Marketing, p33
23
1) la culture
La culture désigne l’ensemble des normes, croyances et habitudes qui sont apprises à partir de
l’environnement social et qui déterminent des modes de comportements communs à tous les
individus.
L’environnement culturel constitue le niveau le plus général à partir duquel l’individu peut
être appréhendé. La culture est à la fois prescriptions et productions. Elle détermine pour une
large part les modalités de la socialisation de l’individu, en fournissant de solides référentiels.
Le principal intérêt de considérer la culture des acteurs réside dans son impact sur la
consommation.
Source : Le comportement du consommateur et de l’acheteur Richard Ladwein 2emme édition page 51.
2) La famille
La famille est une unité sociale relativement complexe à délimiter du fait de son
polymorphisme. La structure familiale est à la base déterminée par la nature des relations de
parenté. Celles-ci ont un poids culturel dans la mesure où elles structurent la vie sociale et
l’organisation de la vie quotidienne. Sous leur apparente simplicité, ces relations de parenté
révèlent des situations complexes. Dans une perspective structuraliste20.
L’approche anthropologique de la famille proposée jusqu’à présent souligne le rôle de la
culture dans les relations entre les membres de la famille. Elle est le lieu où se structurent les
20
Lévi-Strauss C. (1967), Les structures élémentaires de la parenté, 2e édition, Mouton et Co, Paris
24
formes de base des relations sociales et stabilise les échanges entre les membres d’un même
groupe ou d’une même communauté.
Conclusion du chapitre
Ce chapitre nous a permis de traiter plusieurs facteurs psychologiques, personnels et
socioculturels, pour comprendre le comportement du consommateur, et sa relation vis a vis de la
marque.
Toutefois, dans le cadre de cette recherche, nous allons aborder l’impact de l’image de marque sur
le comportement du consommateur.
Les concepts théoriques évoqués dans les deux chapitres, représentent les principaux fondements
à l’élaboration de notre questionnaire, ainsi que l’analyse des résultats.
25
Chapitre 3 :
L'entreprise a été nommée d'après son fondateur Adolf (Adi) Dassler (Das), qui a commencé
à produire des chaussures dans les années 1920 à Nuremberg avec l'aide de son frère Rudolf
Dassler. Adidas enregistrée sous le nom d'Adidas AG le 18 août 1949, les modèles de
vêtements et de chaussures de l'entreprise comportent généralement trois bandes parallèles, et
ce même design est incorporé dans le logo officiel actuel d'Adidas, L'industrie principale est
basée sur les vêtements de sport, les chaussures et les articles de sport.
Adidas - un nom qui représente la compétence dans tous les secteurs du sport à travers le
monde. La vision du fondateur de la société Adolf Dassler est depuis longtemps devenue
réalité. L'idée était aussi simple que brillante. Le but d’Adolf Dassler était de fournir à
chaque athlète le meilleur équipement possible. Tout a commencé en 1920, quand Adi
Dassler a fabriqué ses premières chaussures. Aujourd'hui, la gamme de produits Adidas
s'étend des chaussures, vêtements et accessoires pour le basket-ball, le football, le fitness et
l'entraînement à l'aventure, au trail et au golf. Le nom Adidas remonte à 1948, dérivant des
deux premières syllabes du prénom et du nom d'Adi Dassler.
•1949: Les trois bandes sont appliquées aux produits en tant que marque déposée de la
marque.
26
• 1978: Adidas reste le leader mondial de la chaussure de sport, mais l'entreprise perde
rapidement des parts de marché aux États-Unis.
• 1993: Le contrôle de l'entreprise est acquis par le groupe d'investisseurs dirigé par le
régisseur publicitaire français Robert Louis-Dreyfus, où il lance un revirement spectaculaire
de l'entreprise. (Réduction des coûts, amélioration du style, lancement de nouveaux modèles
et création de nouveaux événements promotionnels).
• 1994: Adidas augmente ses ventes annuelles de 75% aux États-Unis, et améliore sa part de
marché, ce qui en fait le troisième vendeur de chaussures de sport aux États-Unis.
•1997: Obtenez un parrain de célébrités (Kobe Bryant, Anna kournikova et David Beckham).
https://www.adidas.com/us
27
Section 2 : Etude empiriques «Adidas »
1. Méthodologie de recherche
a) Présentation de l’enquête
Après la collecte des informations théoriques concernant notre problème de recherche, nous
avons jugé que ces informations ne sont pas suffisantes pour répondre à notre besoin donc,
nous avons opté pour une étude quantitative sur un échantillon de 64 personnes, en les
interrogeant avec un questionnaire sous le format Google forms qu’on a distribué via
www.facebook.com pendant une semaine (du 26avril 2020 au 2 mai 2020).
Nous avons choisi ce site car les personnes ciblées par notre questionnaire sont très actives sur
les réseaux sociaux, et de plus, ce site permet de brasser les personnes de manière aléatoire et
anonyme.
b) L’objectif
L’élaboration du questionnaire est effectuée par Google Forms. On a utilisé plusieurs types de
questions dans notre questionnaire : des questions à choix unique (Q1
,Q2,Q3,Q4,Q9,Q12,Q13 Q15), des questions à Choix multiple(Q5,Q8,Q11,Q14 Q16),des
échelles linéaires(Q6, Q10) et une question ouverte(Q7).
28
Q(6) jusqu’à Q(16) : concernent l’image de marque et la perception qu’ont les
consommateurs vis à vis d’Adidas, pour savoir ce que les consommateurs pensent
d’Adidas, nous leurs avons posé quelques questions touchant principalement la raison
qui les poussent à consommer cette marque, le degré de leur satisfaction, pourquoi
cette marque pas une autre et leur perception vis-à-vis d’Adidas.
Pour analyser les résultats du questionnaire nous allons utiliser le tri à plat et le tri croisé.
Fiche signalétique
Le sexe : Q1
Homme 29 45,3%
Total 64 100 %
sexe
45% femme
55% homme
29
La taille de l’échantillon est de 64 répondants.
A partir des résultats ci-dessus, le sexe féminin représente 54,7% de la population interrogée
contre 45,3% pour le sexe masculin.
l’âge : Q(2)
Tableau n°03 : répartition de l’échantillon selon l’âge
Nous constatons à partir des résultats ci-dessus, que l’échantillon est dominé par ceux qui ont
un âge moins de 25 ans avec 73,4 %, suivi par celui entre 25 et 35 ans avec un pourcentage
de 25 %, et en fin 1,6 % des personnes entre 45 et 55 ans.
30
Q(3) : De manière générale, êtes-vous sensible à la mode.
Figure n°10 : La sensibilité à la mode.
La sensibilité à la mode
non
22%
oui
78%
C’est une question introductive, qui reflète la relation de notre population avec la mode.
Nous constatons à partir des résultats du secteur ci-dessus, que 78% de l’échantillon sont
sensible à la mode.
non 00 00%
total 64 100%
31
Figure n°11: le degré de connaissance de la marque Adidas
degré de connaissance
OUI NON
100%
À travers les résultats ci-dessus, nous remarquons que tous les interrogés connaissent la
marque Adidas, un pourcentage de 100 %. .
On a constaté que la marque Adidas est bien connue au sein de la population étudiée, cela
prouve qu’elle bénéficie d’une très bonne notoriété (le degré « top of mind »),
32
Figure n°12: le moyen de connaissance de la marque Adidas
15%
Lieu de vente
35%
10% Publicité
Promotion
Bouche à oreille
40%
Une grande partie des répondants affirment avoir connu la marque Adidas via la publicité
avec un taux de 40,5%, c’est le moyen qui touche une cible plus large, juste après vient la
découverte en lieux de vente avec un taux de 34, 8% ainsi que 14,6% des enquêtés la
connaissent à travers le bouche à oreille.
C’est une question filtre, pour éviter les erreurs dans les résultats, et donner plus de fiabilité.
Figure n°13 : les personnes qui ont déjà acheté un produit d’Adidas.
L'achat
6%
oui
non
94%
Dépouillement de la question n° 06
33
On constate que la majorité de personnes ont acheté un produit d’Adidas, soit 67%, de l’autre
coté 11% des répondants n'ont jamais acheté un produit Adidas.
3%
degré de satisfaction
Dépouillement de la question n° 07
À travers les résultats de ce graphe et du tableau ci-dessus, nous remarquons que la majorité
des personnes interrogés sont satisfaits d’après l’utilisation d’Adidas, dont 53,4% de la
population approchée est toute à fait satisfaite et 43,3% satisfaite, quant au 3,3% représente
les enquêtés qui ne sont ni satisfaits ni insatisfaits.
34
Q(8) : veuillez indiquer dans quelle mesure votre opinion sur le rapport qualité prix
est défavorable / favorable.
2% 6%
20% 0
12%
1
2
3
19%
4
41% 5
Q(9) : Lorsqu'on dit "Adidas" quelle est la marque concurrente qui vous vient à
l'esprit? ‘ Question ouverte ‘
10%
Nike
puma
90%
Dépouillement de la question n° 09
Les résultats nous montrent que la majorité des personnes interrogées (90%) affirment que la
marque concurrente est ‘Nike’, puis vient la catégorie de puma avec 10 % de la population.
35
Q(10) : Selon vous .qu'est ce qui distingue la marque Adidas par rapport aux autres
marques concurrentes ?
Figure n°17 : différenciation avec les concurrents« Adidas».
À travers les résultats du graphe ci-dessus, nous remarquons que 36% de la population
interrogée s’influence par la qualité d’Adidas, 12% lié à l’innovation, l’esthétique et le
positionnement de la marque quant aux 28% disent que Adidas est une marque pratique.
10%
Trés positive
Positive
48%
36
À travers les résultats du graphe ci-dessus, on peut conclure que la plus part des enquêtés ont
une image positif vis-à-vis de la marque Adidas dont 48 % affirment que Adidas a une
image très positive et 42% des interrogés la perçoive positive, Et uniquement 10 % n’ont
trouvé aucune différence avec les autres marques.
Q(12) : Parmi les termes suivants associés à l'image de marque d'Adidas, quels sont
ceux qui vous viennent à l'esprit ?
16%
2%
26% victoire
differenciation
philosophie de vie
20% travaille sur soi
agressivite
19%
passion
17%
À travers les résultats du graphe ci-dessus, on constate que les associations qui sont fortement
associé à la marque Adidas sont :
« victoire » comme le premier mot associé, représenté avec un taux de 26 %.
La deuxième association est «travaille sur soi» avec un taux égal à 20 %.
La troisième association est « différenciation » avec un taux égal à 19%.
La quatrième association est « philosophie de vie » avec un taux égal à 17%.
La Cinquième association est « passion » avec un taux égal à 16%.
La Sixième association est « agressivité » avec un taux égal à 2 %.
On constate que la marque Adidas reflète la victoire et le travaille sur soi, c’est le résultat
d’une forte publicité, une bonne image traduit la différenciation de la marque, à fin de créer
une forte relation entre le consommateur et la marque.
37
Question n° 13: Connaissez-vous le slogan d'Adidas ? « Impossible is nothing »
connaissance de slogan
22%
oui
non
78%
On sait que le positionnement de la marque repose sur son slogan, la grande majorité qui
représente 78% des interrogés ont reconnait facilement le slogan de la marque Adidas
« Impossible is nothing ». Ceci nous amène à affirmer que même la notoriété assistée de cette
marque est aussi élevée que les autres, et seulement 22% des interviewés disent ne l’ont pas
reconnu.
connaissance de slogan
24%
oui
non
76%
38
À travers les résultats du graphe ci-dessus, 76% des interrogés qui ont reconnait le slogan
d’Adidas pensent que l’image de marque se reflète bien et elle est en adéquation avec le
slogan« Impossible is nothing ». Contre 24% qui ne le pensent pas.
Pour ceux qui ont répondu « oui, l’image de la marque est en adéquation avec leur slogan»
l’expliquent par Les effets procurés par Adidas, les sensations ressentis à travers l’image de
la marque, son logo, l’attractivité du slogan…etc.
À travers l’analyse des réponses à cette question, nous constatons le message que la marque
Adidas souhaite transmettre, est exactement ce qui est perçu par le public.
Question n° 15: D'après vos achats, vous êtes influencé principalement par
Figure n°22: les facteurs influençant la décision d’achat « Adidas».
8%
33%
19%
L'image de marque
La qualité
L'originalité du produit
40% Le Prix
À travers les résultats du graphe ci-dessus, on constate que lors de l’achat d’un produit chez
Adidas, les interrogés sont influencés principalement par la qualité et l’image de marque avec
un taux de 40 %et 33%, puis 19% des enquêtés sont influencés par l’originalité du produit et
8% des personnes interrogées se référent sur le prix pour leurs achats.
On peut dire que l’image de marque, la qualité, l’originalité du produit sont les principaux
facteurs qui influencent la décision d’achat de notre échantillon étudié.
39
Question n° 16: Considérez-vous comme attaché à la marque Adidas ?
Attachement à la marque
6%
oui
non
94%
Question n° 17: Si oui, quels sont les facteurs qui font que vous l'êtes ?
13%
La marque en elle même
42%
C'est un produit qui répond à
vos besoins
45% Mon entourage consomme
cette marque
À travers les résultats de ce graphe et du tableau ci-dessus, On constate que sur les 94% des
personnes attachés à la marque Adidas, 45% expriment leur attachement par le fait qu’Adidas
est un produit qui répond à leurs besoins, alors que 42 % l’expliquent par la marque en elle-
même, et finalement 13% parce que leur entourage la consomme.
40
b) Dépouillement par tri croisé
Cette analyse vise à analyser les relations entre deux ou plusieurs variables.
Tableau n°7 : les facteurs influençant la décision d’achat selon l’identité sexuelle.
sexe
femme 60% 50% 58% 80% 57%
homme 40 % 50% 42% 20% 43%
total 100% 100% 100% 100% 100%
Figure n°25 : les facteurs influençant la décision d’achat selon l’identité sexuelle.
30
25
20
15 femme
homme
10
0
l’image de La qualité L'originalité du Le prix
marque produit
D’après le croisement entre l’identité sexuelle et les facteurs influençant la décision d’achat,
on constate que l image de marque et la qualité du produit sont les critères les plus élèves par
apport aux autres choix, et on remarque que les femmes sont les plus influencés que les
41
hommes lors de l’achat d’Adidas sur tout les critères dont principalement l’image de marque,
une différence de 14%.
40
35
30
25
20 (moins de 25 ans)
15 (entre 25 et 35 ans)
10 (entre 45 et 55 ans)
Colonne1
5
0
La marque en C'est un produit Mon entourage
elle même qui répond à vos consomme cette
besoins marque
42
On peut dire aussi que les consommateurs sont fortement influencés par l’entourage et
surtout la tranche d’âge (moins de 25 ans).
Conclusion du chapitre :
A la lumière de ce chapitre, nous pouvons dire que cette analyse nous a permis de donner une
petite présentation sur la marque Adidas , et de donner un aperçu sur le positionnement
et l’image de marque d’Adidas.
À travers la deuxième section consacrée à l’enquête sur l’influence de l’image de marque
d’Adidas sur le comportement du consommateur, nous avons essayé de tester les variables
supposées sur les hypothèses avec l’utilisation de deux méthodes : tris à plat et tris croisé, à
fin de répondre à notre problématique.
Après avoir adopté ces deux analyses, on a constaté que les consommateurs ont une image
Très positive vis-à-vis d’Adidas, et qu’ils sont attaché à la marque lui-même, cette marque
est perçue comme étant un signe de victoire et de travaille sur soi.
On peut dire que les décisions d’achat sont grandement influencées par la qualité et l’image
de marque d’Adidas.
43
Conclusion générale
Étant donné que l’objectif de notre recherche était d’établir une vue d’ensemble sur
l’influence de l image de marque sur le comportement du consommateur. Après avoir
présenté et interprété les résultats de notre travaille sur la population interrogée, nous allons
tenter de dresser un constat général.
Les consommateurs interrogés sont très attachés à la marque avec un pourcentage de 94%,
contre 6% qui sont pas attachés à la marque, ce résultat confirme l'existence de la marque
Adidas sur l'esprit des consommateurs, son facteur sur l'attitude cognitive (confiance à la
marque) et les attitudes affectives (la fidélité et l'attachement à la marque).
La décision des consommateurs est fortement influencée par la qualité (40%) et l’image
de marque d’Adidas (33%), se sont les principaux facteurs qui pouce les consommateurs
vers le produit. Donc l’image de marque joue un rôle très important lors de la décision
d’achat des consommateurs, ce qui nous amène à confirmer notre deuxième hypothèse.
44
Bibliographie
(H), AKROUT. 2004,. « Nature et antécédents de la confiance interpersonnelle entre client-fournisseur
en milieu industriel », revue management et avenir n °04, . 2004.
(L), GEORGES (L) et JEROME. 2012. Branding management : la marque, de l’idée à l’action,3eme
edition. paris : s.n., 2012.
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Hutchinson J.W. (2000),. Journal of Consumer Research, 27, September, p. 123-156.) .
B, Pinlon Labbe. 1992. « L‘image de marque : concepts et mesures », Thèse de Doctorat en Sciences
de Gestion,. 1992.
H, Feertchak. 1996. Les motivations et les valeurs en psychosociologie, Armand Colin,. Paris : s.n.,
1996.
Jacques Lendrevie, David A. Aaker. 1994. Le management du capital-marque - 1re édition. 1994.
J-N., Kapferer. 1996. « Les marques ; capital de l‘entreprise », édition d‘organisation. 1996.
Sites web
https://www.adidas.com/us
https://www.cairn.info/
Annexe n°01 : Questionnaire.
Satisfait
0 1 2 3 4 5
Oui
Oui
Non
Oui Non
11. Quelle image avez-vous de la marque Adidas ? 16. Considérez-vous comme attaché à la marque
Adidas ?
Très positive
Positive Oui
C'est une marque comme les autres Non
Négative
Très négative
12. Parmi les termes suivants associés à l'image de marque 17. Si oui, quels sont les facteurs qui font que vous
Adidas, quels sont ceux qui vous viennent à l'esprit ? L'êtes ?
Oui
Non
Oui
Non
Résumé ………………………………………………………………………………………….
Remerciements………………………………………………………………………………….
Introduction générale................................................................................................................1
Introduction..........................................................................................................................3
1. LA théorie de la marque…............................................................................3
b. Définitions de la marque…..........................................................................3
1. définitions….................................................................................................7
a. la notoriété ........…......................................................................................8
b. la réputation….............................................................................................9
C. l’attitude…..................................................................................................9
d.les valeurs…................................................................................................10
e. le positionnement…...................................................................................10
a. attachement à la marque.............................................................................11
C. l'identité de la marque…...........................................................................13
d. La personnalité de marque.........................................................................15
e. le capital de la marque…............................................................................16
Conclusion..........................................................................................................................17
1. l’approche descriptive...........................................................................19
2. l’approche explicative............................................................................19
1. les besoins…………..............................................................................20
2. les attitudes............................................................................................20
3. la mémorisation.....................................................................................21
1. les valeurs…………..............................................................................22
2. style de vie.............................................................................................23
1. la culture…………................................................................................24
2. la famille...............................................................................................24
Conclusion...........................................................................................................................25
Introduction......................................................................................................................26
1. méthodologie de la recherche................................................................28
a. présentation de l’enquête.......................................................................24
b. l’objectif................................................................................................24
c. le questionnaire......................................................................................24
Conclusion.............................................................................................................................43
Conclusion générale.................................................................................................................44
Bibliographie…………………………………………………………………………………….
Annexe……………………………………………………………………………………………