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École Nationale Polytechnique

Département du génie chimique

Devoir maison

THERMODYNAMIQUE II.1
Calculs des corrélations des propriétés
thermiques des hydrocarbures purs, des
mélanges d’hydrocarbures et des fractions
pétrolières.
2020 - 2021

Élaboré par:

• Narimene Outahar
• Schahrazed Nour
• Houssem Eddine Kafi
Groupe 1
1 Hydrocarbures purs
1.1 Variation de la température d’ébullition
1.1.1 Par rapport au nombre de carbone Nc

Commentaires:
• On remarque que pour les 3 familles d’hydrocarbures, la température d’ébullition aug-
mente avec le nombre de carbone.

• Ceci peut être expliqué par le fait que la température de fusion est liée à la longueur
de la chaı̂ne carbonée: plus la chaı̂ne carbonée d’un hydrocarbure est longue, et plus sa
température d’ébullition est élevée.

• Cette augmentation est approximativement la même pour les 3 familles et a tendance à


diminuer quand le nombre de carbone devient important.

• Pour un même nombre d’atome, les températures d’ébullitions des aromatiques sont
légèrement supérieures à celles des naphtènes et des paraffines qui sont approximativement
les mêmes.

1.1.2 Par rapport à la masse molaire

2
Commentaires:

• On remarque que l’allure des trois courbes sont semblables aux précédentes. La températures
de fusion des hydrocarbures change par rapport à la masse molaire de la même façon que
par rapport aux nombres d’atome.

• Cela est expliqué par le fait que comme on l’a dit la température de fusion est liée à la
longueur de la chaı̂ne carbonée, et que la masse molaire est aussi lié à la longueur de la
chaı̂ne carbonée. C’est donc pour cela qu’on a des courbes semblables.

1.1.3 Par rapport à la densité

Commentaires:

• On remarque que pour les naphtènes et les paraffines, la température augmente avec la
densité mais que pour les aromatiques elle diminue.

• Cela est expliqué en revenant, encore une fois à la longueur des chaı̂nes carbonées
qui détermine réellement la température d’ébullition.

• Le fait que la température d’ébullition augmente quand la densité augmente pour les
naphtènes et les paraffines est dû au simple fait que la densité augmente quand la la
H
longueur de la chaı̂ne carbonée augmente (car le rapport augmente).
C
• Cela n’est pas le cas avec les aromatiques dont la densité diminue quand la longueur de
H
la chaı̂ne carbonée augmente (car le rapport diminue).
C

3
1.2 Estimation de la température d’ébullition pour les hydrocarbu-
res purs
1.2.1 Paraffines

Commentaires:

• Les 4 corrélations à l’exception de la corrélation Zidelkheir- Chitour type II marchent


relativement bien avec les paraffines, donnant des résultats avec moins de 10% d’erreur.
Il est à noter que la corrélation de Zidelkheir- Chitour type I est la moins performante
des 4 acceptées donnant une erreur moyenne de 4,21 %.

1.2.2 Naphtènes

4
Commentaires:

• Les 3 corrélations (celle de Kreglewski-Zwolinski ne marche qu’avec les alcanes) à l’exception


de la corrélation Zidelkheir- Chitour type II marchent relativement bien avec les naphtènes,
donnant des résultats avec moins de 10% d’erreur. Il est à noter que la corrélation de
Zidelkheir- Chitour type I est la moins performante des 3 acceptées donnant une erreur
moyenne de 6,94%.

1.2.3 Aromatiques

Commentaires:

• Seules 3 corrélations marchent avec les aromatiques: celle de Stiel et Thodos ne marche
pas avec les aromatiques et celle de Kreglewski-Zwolinski ne marchent qu’avec les alcanes).
La corrélation de Zidelkheir- Chitour type II n’est pas acceptée car donnant une erreur
moyenne supérieure à 10%. Il ne reste donc que les corrélations de Riazi-Daubert et
Zidelkheir- Chitour type I.

5
1.3 Estimation de la température de congélation pour les hydrocar-
bures purs
1.3.1 Paraffines

Commentaires:

• Les 5 corrélations à l’exception de la corrélation Dermoune- Chitour et Bouamara Chi-


tour (qui donnent des moyenne supérieure à 10%) marchent relativement bien avec les
paraffines.

1.3.2 Naphtènes

6
Commentaires:

• Seules 2 corrélations marchent avec les paraffines, les autres donnent des résultats avec
plud de 10% d’erreur.

1.3.3 Aromatiques

Commentaires:

• Pour les aromatiques aussi seules 2 corrélations marchent, les autres donnent des résultats
avec plud de 10% d’erreur.

2 Mélanges d’hydrocarbures
2.1 Estimation de la température d’ébullition pour les mélanges
d’hydrocarbure

Commentaires: On remarque que la règle de l’additivité marche trés bien pour les 2 premiers
mélanges quelque soit la corrélation utilisée mais dévie un peu pour le 3 ème mélange, cela peut

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être expliqué par la présence du benzène dont la température d’ébullition à lui seul dévie déjà
par rapport à celle mesurée expérimentalement.

2.2 Estimation de la température de congélation pour les mélanges


d’hydrocarbure

Commentaires:
On remarque que la règle de l’additivité ne marche trés bien qu’avec le premier mélange et dévie
pour les 2 autres mélange, cela ne remets pas en cause la règle car c’est bien les corrélations qui
sont responsables de ces erreurs car donnant des résultats trop éloignés pour certaines molécules
composant le deuxième et troisième mélange.

3 Fractions pétrolières
3.1 Fractions légères
3.1.1 Température d’ébullition
Première fraction:

8
Deuxième fraction:

Troisième fraction:

9
Quatrième fraction:

Cinquième fraction:

10
Commentaires: La règle de l’additivité marche trés bien avec les courbes légères et ce pour
deux raisons: la premières est que la corrélation de Riazi-Daubert utlisée est trés précise et la
deuxième est que la chromatographie nous donne les compositions des fractions légères avec
une trés grande précision.

3.1.2 Température de congélation


Première fraction:

Deuxième fraction:

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Troisième fraction:

Quatrième fraction:

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Cinquième fraction:

Commentaires: Comme pour les mélanges, la règle de l’additivité donne des résultats moins
précis en ce qui concerne les températures de congélation des fractions légères et cela est dû au
fait que les corrélations donnent des résultats assez approximatifs pour certaines molécules.

3.2 Fractions moyennes


3.2.1 Température d’ébullition

3.2.2 Température de congélation

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3.3 Fractions lourdes
3.3.1 Température d’ébullition

3.3.2 Température de congélation

Commentaires: Pour les fractions moyennes et lourdes la règle de l’additivité est également
plus précise pour les températures d’ébullition que pour celle de congélation (même si l’écart
est mois prononcé que pour les fractions légères) et là aussi cet écart est dû au fait que les
corrélations des températures de congélations sont un peu moins précises.

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