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Plancher Dalle Pfe
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Juin 2014
Rapport de Projet de Fin d’Etudes 2014
DEDICACES
Monsieur Brahim Chadli, qui nous a généreusement accueillies au sein du bureau d’études
A Monsieur Mustapha Rguig, ingénieur docteur à l’EHTP, pour le temps qu’il nous a
consacré et tous les efforts qu’il a fourni pour nous encourager à mener au bien notre travail.
A Monsieur Aziz Moutib, ingénieur au sein de « Omnium Structure », d’avoir assuré notre
A Madame Malika Azmi, chef de département PCT à l’EHTP pour ses conseils précieux.
A Monsieur El Ismaili, directeur de Robo Bat Maroc qui n’a pas manqué de répondre à nos
questions.
Nous tenons aussi à remercier les membres du jury d’avoir eu la bienveillance d’évaluer notre
travail.
Nous remercions vivement nos amis et toute personne ayant contribué à la réalisation de ce
projet :
- M. Abdeltif Bouchehma ;
DEDICACES... ………………………………………………………………………………………….
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................... ii
SOMMAIRE ………………………………………………………………………………………….iii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................. vi
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................. vii
RESUME………………………………………………………………………………………………ix
PARTIE 1 PRESENTATION GENERALE ET HYPOTHESES DE CALCUL .................. 10
I. Présentation générale du projet : ............................................................................ 11
1. Projet Clinique « YASMINE » :................................................................................. 11
i. Situation : ............................................................................................................... 11
ii. Intervenants du projet : ........................................................................................... 11
iii. Destination du bâtiment : ........................................................................................ 12
iv. Plan architectural de l’étage courant : ..................................................................... 12
2. Justification des variantes : ........................................................................................ 13
i. Le système de contreventement : ............................................................................ 13
ii. Le système de planchers : ....................................................................................... 14
iii. Le système de fondations :...................................................................................... 17
II. Données de calcul : ................................................................................................. 24
1. Caractéristiques des matériaux : ................................................................................. 24
2. Données géotechniques : ............................................................................................ 24
3. Données sismiques :................................................................................................... 24
4. Définition des charges :.............................................................................................. 25
5. Prédimensionnement des éléments : ...........................................................................26
i. Dalle en BA: ..........................................................................................................26
ii. Poteaux : ................................................................................................................ 26
iii. Voiles : ................................................................................................................... 26
PARTIE 2 1ère VARIANTE : PLANCHER DALLE EN BETON ARME ............................ 27
I. Généralités sur la méthode de calcul : ................................................................... 28
1. Principe de la méthode du calcul des moments: .......................................................... 28
1. Principe de la vérification : ........................................................................................ 30
2. Principe du ferraillage de la dalle : ............................................................................. 33
II. Calcul manuel du plancher dalle : .......................................................................... 35
1. Vérification des hypothèses de la méthode: ................................................................ 36
2. Calcul des moments de flexion :................................................................................. 37
Le présent document est le rapport du projet de fin d’études ayant pour thème l’étude
dynamique de « Clinique Yasmine » à Rabat et la comparaison technico-financière de deux
variantes de plancher : plancher-dalle en béton armé et en béton précontraint.
Avant d’entamer les calculs, la justification des variantes choisies par le bureau d’études
s’est avérée nécessaire pour vérifier le comportement de la structure vis-à-vis des charges
extérieures.
Les différents calculs ont été menés conformément au BAEL 91 modifié 99 pour les
éléments en béton armé, le BPEL 91 pour le calcul de la précontrainte et les règlements
sismiques marocain et français (RPS 2000 et PS 92) pour le calcul et la vérification de la
structure vis-à-vis du séisme.
La modélisation et la descente de charge sur les éléments de la structure a été faite sur le
logiciel CBS et les calculs statiques et dynamiques ont été effectués manuellement pour
quelques éléments et comparés aux résultats donnés par Robot, tout en tenant compte des
dispositions de ferraillage dictées par les règlements sismiques en vigueur.
PARTIE 1
PRESENTATION GENERALE
ET HYPOTHESES DE CALCUL
i. Situation :
Le bâtiment, objet de notre étude, est situé à l’angle entre l’Avenue ANNAKHIL et la
rocade urbaine de Rabat.
les refends et les portiques proportionnellement à leurs rigidités respectives. » (Cf. § 1.2.3 R.P.S
2000)
Or la complexité du calcul ainsi que de l’exécution de ce type de contreventement fait qu’il
est à éviter sauf si notre structure présente des contraintes qu’on ne peut pas surmonter à
l’aide de l’un des deux systèmes de contreventement précités.
Conclusion :
Nous procédons pour notre choix par élimination, en essayant d’analyser les avantages et
inconvénients de chaque type de contreventement tout en tenant compte des contraintes
architecturales et techniques qu’il faut respecter pour assurer la stabilité de la structure.
Plusieurs études ont montré l’efficacité des voiles par rapport aux systèmes portiques
surtout pour les structures dépassant les trois étages. Les portiques présentent aussi
l’inconvénient de difficulté d’exécution des nœuds pour réaliser l’encastrement poteaux-
poutres, surtout en cas de grande densité de ferraillage. Ainsi, ce système est à éliminer.
Nous optons alors pour un contreventement par voiles où les voiles sont répartis sur la
structure, et surtout concentrés dans le noyau central (constitué par des cages d’escalier et
ascenseurs) et sur quelques façades. Ce système de contreventement est souvent considéré
comme la solution la plus économique car il permet de dégager plus d’espace puisqu’on
concentre, généralement, au milieu du bâtiment tous les dispositifs de communication
verticale (ascenseurs, escaliers, gaines et réseaux divers) ainsi que certains services
(sanitaires, espaces de rangement, locaux techniques…) qui par leur importance fonctionnelle
doivent être concentrés dans une structure rigide en béton armé.
Sur le plan structural, les voiles considérés sont susceptibles de reprendre toutes les
sollicitations horizontales et une partie des charges verticales s’exerçant sur le bâtiment puis
de les transmettre aux fondations comme ils sont bien répartis sur la structure.
La partie portante doit résister aux charges transmises par le poids propre et aux
surcharges prévues par les règlements en vigueur. Le poids propre comprend, outre le poids
de l'élément porteur lui-même, le poids du revêtement et celui du plafond. Les surcharges à
admettre, dans le calcul des planchers, sont fixées par la NF P 06-001 et la NF P 06-004 du
règlement BAEL 91 Révisé 99.
Il y a une multitude de systèmes de plancher dans le domaine de construction. On cite
parmi lesquels:
Plancher-dalle (ou champignon) : sans poutres ni nervures ;
Dalle pleine ;
Plancher à poutrelles et entrevous ;
Planchers précontraints …
b. Types de plancher :
Type de Plancher Définition Avantages Inconvénients
Plancher dalle C’est un plancher à Coffrage simple et Calculs longs et
sous face horizontale, économique, sans difficiles,
sans aucune retombée de retombées, relativement lourd,
poutre et qui s’appuie construction rapide, Armatures
directement sur des faux-plafond tolérés, importantes au
poteaux. isolation acoustique, niveau des colonnes.
inertie thermique.
Dalle pleine C’est une dalle qui Calcul facile, longue Retombées de
porte dans une seule ou portée, épaisseur réduite, poutre importantes,
deux directions, et où les forme quelconque, exécution lente et
appuis sont isolation acoustique, chère.
généralement parallèles inertie thermique, portée
(poutre ou voile). 8m si 2 appuis et 10m si 4
appuis.
préfabriqués, couche de
compression coulée sur
place.
Plancher collaborant Constitué de profils Légèreté du plancher par Sensibilité au feu ;
nervurés en tôles d’acier rapport aux variantes à Nécessité
galvanisées associées à poutres en béton ; d’entretien continu.
une dalle de béton. Possibilité de passage
des conduites.
Tableau 1 - Types de planchers : avantages et inconvénients
Commentaire :
Nous sommes face à un bâtiment à usage hospitalier, l’isolation thermique et acoustique
ainsi que le dégagement de plus d’espace entre poteaux doivent être le premier critère du
choix du système de plancher.
Outre l’utilisation du bâtiment, La facilité et la rapidité de la construction joue un rôle dans
notre sélection du système de plancher. Il faut aussi souligner le fait que le bâtiment est
exposé à des forces horizontales, le plancher doit donc assurer la fonction de diaphragme
(assez rigide pour la transmission des charges).
Une analyse des différents planchers disponibles et exécutables au Maroc nous a permis de
constater que le plancher dalle constitue un choix intéressant en ce qu’il présente plusieurs
avantages dont nous avons besoin dans notre bâtiment à savoir : l’atteinte d’une portée
maximale de 8m pour un plancher dalle en béton armé et 11m pour un plancher précontraint,
la suppression des retombées des poutres qui posent généralement des problèmes à
l’architecte et à l’ingénieur et surtout le dégagement de plus d’espace pour le matériel de la
clinique. Les deux variantes à étudier sont donc :
Plancher dalle en béton armé ;
Plancher dalle précontraint.
On peut également avoir des semelles superficielles excentrées dans le cas où elles sont
débordées par rapport aux nus des murs construits : en bordure de voie publique ou d’une
propriété.
Les radiers :
Lorsque les semelles deviennent trop importantes et que l'on ne veut pas aller fonder en
profondeur, il est intéressant de construire un radier général. Le bâtiment est alors fondé sur
une sorte de plancher. Et comme toute fondation, cette dalle transmet les charges du
bâtiment, sur l’ensemble de sa surface, au sol.
Cette méthode est surtout utilisée lorsque le terrain est inaffouillable, lorsque le bon sol est
situé trop bas, lorsque l'on désire construire des sous-sols et que l’on cherche à assurer une
très bonne liaison et donc rigidité à la base du bâtiment. Mais dans tous les cas, le sol devra
être homogène pour éviter tous risques de tassements différentiels. Un radier travaille comme
un plancher très fortement chargé (tout le poids du bâtiment) mais à l'envers.
Il existe en gros deux catégories de radiers:
Radier dalle (peu utilisé) : qui est une dalle d'épaisseur constante et qui repose
sur un béton de propreté à même le sol. Il est utilisé surtout pour des bâtiments à
faible emprise ;
Radier nervuré (le plus courant): composé de poutres placées sur ou sous la
dalle servent de raidisseurs. Il est utilisé dans le cas des charges importantes pour ne
pas avoir une grande épaisseur tout en rigidifiant la dalle ;
Radier champignon sous poteaux (très peu utilisé) : On peut en avoir recours
dans le cas de constructions ossaturées. Il ne comporte pas de nervures ce qui permet
de dégager de grandes portées et d’avoir une surface plate ;
l'intermédiaire de poteaux tout en cherchant à reprendre les efforts horizontaux dus au vent et
au séisme. Ces éléments sont soit directement appuyés sur le substratum et travaillent par effet
de pointe, soit ne touchent pas le substratum et travaillent par frottement latéral.
capacité portante que sur celui du tassement. Elle est envisageable pour les constructions
d’une certaine importance (poids élevé), dans le cas de bâtiments légers (3 à 4 niveaux ou
moins). Cette solution risque d’être trop coûteuse.
Parmi les fondations profondes, nous pouvons distinguer les pieux préfabriqués et les
pieux et puits exécutés sur place. Du point de vue terminologique, un pieu a un diamètre
inférieur à 80 cm alors qu'un puits a un diamètre supérieur à 80 cm.
Pour ce type, le béton est coulé dans un trou préalablement exécuté. Il existe plusieurs
méthodes :
Pieu battu moulé ;
Pieu foré à la boue ;
Pieu foré tubé.
Tout comme pour les pieux préfabriqués, on recèpe la tête du pieux fini car le béton le plus
haut est souvent mêlé à de la terre. Et comme les pieux, servant de fondation, doivent être
reliés à la structure porteuse. On relie les têtes de pieux recépées par des longrines en béton
armé sur lesquelles vont reposer les poteaux et les murs.
d. Conclusion :
En tenant en compte les différents constats cités ci-dessus ainsi que les critères de choix de
chaque système de fondations, on aura recours à des semelles superficielles à l’aide d’appuis
isolés qui reposeront sur les grès vu la nature non agressive de notre sol. La contrainte
admissible est limitée à 3 bars.
2. Données géotechniques :
Le rapport géotechnique montre que le sol d’assise est constitué essentiellement de grés
dont les propriétés sont données dans le tableau suivant :
Contrainte admissible (MPa) 0,30
Angle de frottement ’(°) 29
Cohésion C’ (MPa) 0,03
3
Masse volumique (T /m ) 2,50
Tableau 2 - Données géotechniques
3. Données sismiques :
Facteur de priorité :
Il s’agit d’un bâtiment hospitalier qui est de première nécessité en cas de séisme, donc il est
de classe I.
I= 1,3 (Cf. RPS 2000 tableau 3.1)
Coefficient du site :
On considère que le sol est moyennement ferme, donc le site est de type S1.
S=1,00
Coefficient d’accélération du sol
Rabat se situe dans la zone2 selon la carte de zonage sismique du Maroc (Cf. RPS 2000
figure 5.2)
A=0,08
Niveau de ductilité :
Surcharge d’exploitation
Chambre individuelles 150 Kg/m²
Hébergement collectif 250 Kg/m²
Circulation interne 250 Kg/m²
Hall 400 Kg/m²
Archives médicaux 500 Kg/m²
Pièces recevant du public 500 Kg/m²
Locaux Techniques 500 à 1000 Kg/m²
Escaliers et circulation 400 Kg/m²
Bureaux 250 Kg/m²
Terrasse Techniques (non compris le poids des 400 Kg/m²
équipements techniques
Equipements destinés aux locaux de la radiographie 1000 Kg/m²
(IRM, SCANNER, RADIO, …)
Blocs d’opératoires, accouchement, stérilisation, 350 Kg/m²
réanimation, …
Parc de stationnement véhicules légers 250 Kg/m²
Terrasse non accessible 100 Kg/m²
Terrasse technique (pack de climatisation) 950 Kg/m²
Tableau 4 - Surcharges d'exploitation
Ainsi, on prend :
Cette épaisseur sera par la suite vérifiée dans la partie de calcul du plancher.
ii. Poteaux :
Le règlement RPS2000 exige une valeur minimale des arêtes des poteaux de l’ordre de :
. Les dimensions données par la descente de charge sont donnés dans l’annexe 3.
iii. Voiles :
pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.
pour un voile rigidifié à une extrémité.
pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.
Ayant des hauteurs d’étages comprises entre 2,8m et 5m, avec des voiles rigidifiés à une
extrémité. Soit : ( )
PARTIE 2
1ère VARIANTE : PLANCHER
DALLE EN BETON ARME
Une autre méthode plus simplifiée peut être utilisée, comme les charges d’exploitation sont
généralement modérées en bâtiment, à condition d’avoir :
Un contreventement assuré par une structure rigide ;
Un nombre minimal de travées au moins égal à 2 ;
Le rapport des portées voisines compris entre 0,5 et 2 ;
Les dimensions des poteaux toutes inférieures au 1/5ème de la petite portée voisine
dans chaque direction ;
Les surcharges sur le panneau considéré ne dépassent pas les 2/3 des charges
permanentes.
Ayant opté pour un système de contreventement par voiles existant aussi en rive et ayant des
poteaux répartis irrégulièrement dans la structure. Nous ne pouvons pas appliquer la 1 ère
approche. Nous faisons donc appel, pour le calcul de notre plancher, à la méthode simplifiée
dont les paragraphes qui suivent détailleront le principe de calcul et l’application à notre cas.
Selon OX :
Sur appui :
En travée :
Avec l’ya et l’yt < si lx < 2ly ou l’ya et l’yt < 0.30 ly si lx > 2ly ;
Figure 15 - Valeurs des coefficients de répartition des moments sur les bandes
même manière qu’un panneau courant à partir du moment isostatique : si l’on calcule
Figure 16 - Valeurs des coefficients de répartition des moments (Cas des porte-à-faux)
1. Principe de la vérification :
a. Justification vis-à-vis de l’effort tranchant :
On procède à une vérification de l’effort tranchant au droit des poteaux et dans les deux
directions.
Ainsi, l’effort tranchant transmis au poteau qui est à prendre en compte pour la justification
est égal à :
( ) ( x 1,10 ou 1, 15)
On applique une majoration s’il s’agit d’un appui voisin à l’appui de rive, elle est de 10%
dans le cas d’une poutre continue à trois travées ou plus et de 15% dans le cas de deux
travées.
Lorsque la dalle comporte des armatures d'effort tranchant, les valeurs limites de la
contrainte tangente sont celles données pour les poutres à armatures d'âme droites (données
Si cette condition n’est pas satisfaite, on doit augmenter h ou prévoir des armatures
transversales supérieures disposées dans une bande dont la largeur au voisinage du poteau est
égal à b+2h. Ces armatures doivent équilibrer un effort de traction égal à .
Avec :
Pu : charge de calcul vis-à-vis E.L.U ;
h : épaisseur totale de la dalle ;
uc : le périmètre du contour défini au niveau du feuillet moyen.
Or d’après l’article A.5.2, 43 du BAEL 91, pour tenir compte de l’effet favorable dû à la
présence du ferraillage horizontal, on prend comme effort admissible :
Avec :
Pourcentage moyen d’armatures horizontales borné supérieurement à 0,015
√ ;
d : Hauteur utile ;
En général, les dimensions du poteau sont déterminées pour satisfaire les conditions de
force portante compte tenu du flambement. L'épaisseur de la dalle est déterminée pour
satisfaire les conditions de flèches limites et de résistance à la flexion.
Dans le cas où la condition est non vérifiée, on peut disposer de renforcements de tête de
poteaux (voir figure 18) ou même augmenter l’épaisseur de la dalle sur toute sa surface.
Or une solution plus économique est possible : disposer d’un ferraillage vertical de
poinçonnement.
On doit vérifier : et
Avec :
fe doit être exprimée en MPa ;
Ax (respectivement Ay) correspond à l’armature de la demi-bande de largeur ,
Avec :
)
La méthode de calcul considère des panneaux rectangulaires reposant sur des poteaux
de dimensions presque identiques ou des voiles de petites dimensions, pour pouvoir effectuer
la répartition de chaque panneau en trois bandes et que cette répartition soit la plus homogène
possible. Ainsi, on pourra simplifier notre structure de façon à pouvoir considérer des
panneaux rectangulaires et appliquer ainsi la méthode du BAEL 91.
On se propose de calculer le panneau de dalle délimité d’une part par les files C et D et
d’autre part par les files 5 et 6 des poteaux.
On désigne par h l’épaisseur du plancher précédemment calculée : 28 cm, a : la dimension des
poteaux selon X et b : la dimension des poteaux selon Y. Et on remplace les poteaux
circulaires par des poteaux rectangulaires de dimension 50 x 50 conformément à l’article
E.4.0, 2 du BAEL 91.
Selon OY : .
Les dimensions des poteaux sont toutes inférieures à 1/5ème les portées voisines :
Selon OX :
Selon OY : .
;
Les hypothèses étant vérifiées, nous pouvons bien appliquer la méthode simplifiée de
l’annexe E4 du BAEL 91 modifié 99.
ous appliquons donc pour le calcul des moments la méthode de « Caquot » que nous
détaillons dans l’annexe 4. Les moments obtenus en MN.m/mL à prendre en compte
dans le calcul du panneau considéré selon OX sont :
b. Direction OY :
De la même manière que selon OX, nous calculons les moments sur appuis et en
En travée : .
b. Direction OY :
Nous procédons à la subdivision du panneau selon OY de la même façon que selon OX.
Avec :
Sur appui : ( )
En travée :
Les coefficients forfaitaires par lesquels on doit multiplier les moments sur appui et en travée
du panneau C-D dans la direction OY sont comme suit :
Remarque :
Les valeurs des largeurs de bandes ainsi que celles des moments sur les demi-bandes par unité
de longueur sont détaillées dans l’annexe 4.
4. Ferraillage de la dalle :
Données de calcul :
fc28 = 25 MPa et fe= 500 MPa ;
Fissuration peu préjudiciable : Pas de limitation de σs et un enrobage de 3cm;
σbc = 0,6 fc28 = 15 MPa ;
√ et .
Les deux tableaux suivants donnent les valeurs des sections d’acier, les diamètres et les
espacements à adopter pour notre panneau dans les deux directions.
a. Direction OX :
Mu A
b (m) μ Z (m) A(cm²/mL) n(HA) e (cm)
(MN.m) (cm²)
Appui D -0,416 1,59 0,26745 0,3975 0,2119 38,95 6,89 7 22,75
Rive 5 Travée D-C 0,428 1,60 0,27278 0,4073 0,2109 40,10 7,10 7 22,95
Appui C -0,427 1,59 0,27475 0,4110 0,2106 40,04 7,09 7 22,71
Bande Appui D -0,131 2,47 0,05437 0,0699 0,2450 12,05 2,13 2 123,50
centrale Travée D-C 0,285 2,44 0,11946 0,1595 0,2359 26,34 4,66 5 48,85
5-6 Appui C -0,135 2,47 0,05585 0,0719 0,2448 12,38 2,19 2 123,50
Appui D -0,624 1,59 0,40117 - 0,1898 75,40 13,35 13 12,35
Rive 6 Travée D-C 0,642 1,60 0,40917 - 0,1898 77,50 13,72 13 12,25
Appui C -0,641 1,59 0,41212 - 0,1898 77,34 13,69 2 40,25
Appui D -0,131 0,805 0,16682 0,2296 0,2289 12,18 2,16 2 40,25
6-7
Travée D-C 0,285 0,81 0,35922 0,5867 0,1929 26,96 4,77 5 16,25
Extrémité
Appui C -0,135 0,805 0,17137 0,2366 0,2282 12,52 2,22 2 40,25
Tableau 5 - Valeurs des sections d’acier sur panneau selon OX
Remarque :
Pour la rive 6, nous remarquons que μ > 0,372 donc nous aurons besoin, en plus des
armatures tendues d’armatures comprimées calculées comme suit :
Les valeurs des aciers comprimés figurent sur le tableau 5 et celles des aciers tendus sont
données dans le tableau suivant :
b. Direction OY :
Mu A n
b (m) μ Z (m) A (cm²) e (cm)
(MN.m) (cm²/mL) (HA)
49,48 7,04 7 22,75
Appui 5 -0,604 1,59 0,39847 - 0,1898
2,96 0,42 1 100
Rive C
T 5-6 0,266 1,60 0,17435 0,2412 0,2277 24,58 3,50 4 40,0
Appui 6 -0,077 1,59 0,05112 0,0656 0,2454 7,09 1,01 7 22,7
Bande Appui 5 -0,191 3,85 0,05197 0,0667 0,2453 17,46 2,48 16 24,1
centrale T 5-6 0,177 3,83 0,04863 0,0623 0,2457 16,24 2,31 15 25,5
C-D Appui 6 -0,019 3,85 0,00528 0,0066 0,2513 1,77 0,25 2 192,5
C : 49,48 7,04 7 22,75
Appui 5 -0,604 1,59 0,39847 - 0,1898
T : 2,96 0,42 1 100
Rive D
T 5-6 0,266 1,60 0,17435 0,2412 0,2277 24,58 3,50 4 40,0
Appui 6 -0,077 1,59 0,05112 0,0656 0,2454 7,09 1,01 1 159,0
Tableau 7 - Valeurs des sections d'acier sur panneau selon OY
Remarque :
Nous cumulons les moments de flexion et les largeurs des bandes sur les appuis
intermédiaires pour calculer la section d’acier nécessaire afin d’équilibrer la totalité du
moment.
Pour l’appui 5, nous remarquons que μ > 0,372 donc nous aurons besoin, en plus des
armatures tendues d’armatures comprimées. Les deux valeurs sont données dans le
tableau précédent.
sur appuis ;
selon OX et en travée.
Les sections minimales sont donc bien vérifiées sur les demi-bandes sur appuis.
Ainsi nous retenons les sections calculées dans le paragraphe précédent.
) = 6,54 cm²
bien vérifiées.
6. Ferraillage du panneau :
Les schémas ci-dessous donnent les diamètres et les nombres d’armatures à disposer dans les
bandes du panneau considéré (par unité de longueur). Les valeurs en rouge correspondent au
ferraillage inférieur et celles en bleu correspondent au ferraillage supérieur.
c. Direction OX :
d. Direction OY :
Le tableau suivant donne les efforts ultimes à prendre en compte ainsi que les efforts
maximaux à ne pas dépasser et les périmètres uc’ qui vérifient bien la condition de non
poinçonnement :
Nous constatons que la condition de non poinçonnement n’est pas vérifiée pour les quatre
poteaux du panneau. Nous avons choisi, pour notre cas, de disposer des armatures
transversales que nous calculons conformément à l’article A.5.1, 23 du BAEL 91.
Nous disposerons alors, des armatures transversales de diamètre Φt = 8mm Soit une
section de : , sur les périmètres uc’ donnés dans le tableau 14.
Si l’on suppose que uc’ est le périmètre d’un carré qui entoure le poteau, nous aurons le cas
de figure suivant :
Soit :
Calcul de la contrainte tangentielle :
La contrainte tangentielle s’écrit :
( )
Selon la direction OY :
Nous calculons ainsi l’effort tranchant sollicitant le poteau D 5 (avec majoration de 10%
seulement selon la direction OY où il est voisin à un appui de rive) et considérons par la suite
la contrainte tangentielle maximale dans les deux directions pour en déduire l’espacement
entre deux armatures transversales considérées :
On a :
Selon OX :
Selon OY :
( )
PARTIE 3
ème
2 VARIANTE : PLANCHER
DALLE PRECONTRAINT EN
POST-TENSION
1. Procédé de la post-tension :
Le principe de la précontrainte par post-tension est toujours identique à celui de la
précontrainte par pré-tension. Il consiste à tendre les armatures en prenant appuis sur le
béton après son durcissement. Les armatures peuvent avoir été enfilées dans les gaines
avant le coulage du béton ou le cas contraire si le procédé d'ancrage ne le permet qu’après
la mise en tension et la fixation d'ancrage de l'armature au béton. La gaine dans laquelle la
barre de précontrainte coulisse est complètement remplie au moyen d'une injection ou
coulis de ciment. Cette injection de ciment est à double rôle: le ciment protège l'acier dur
vis-à-vis de la corrosion et il solidaire l'armature au béton en interdisant tout glissement
longitudinal relatif afin d'améliorer le comportement des pièces fléchies ou tendues vis-à-
vis de la fissuration.
La précontrainte par post-tension dans les dalles de bâtiment offre les avantages suivants :
Le procédé par post- tension est utilisé dans les structures coulées sur place ;
La période d’attente du banc de précontrainte inférieure à celle de la pré-tension ;
Le transfert de la précontrainte est indépendant de la longueur de transfert (longueur
de frottement).
b. Dispositions constructives :
- Enrobage de tout conduit ou paquet de torons au moins égal à 2 cm, et à sa plus petite
dimension transversale ;
- Espacement entre conduits isolés ou paquets de torons égal à 2 cm, et à la plus grande
dimension transversale ;
- Rayon de courbure minimal d’un toron gainé-graissé :
o 1 m en partie courante ;
o 0,25 m en zone d’ancrage passif.
- Rayon de courbure minimal des conduits : 100 fois leurs dimensions transversales
dans le plan de courbure.
3. Données de calcul :
fc28 = 25 MPa ;
fe = 500 MPa ;
Armatures de précontrainte :
- monotorons gainés graissés T15S.
Relaxation après
Résistance à la Module
Diamètre Masse 1 000 h à
Section traction d’élasticité
T15S
1. Dimensions de la dalle :
Avec une dalle précontrainte, on peut aller jusqu’à des portées de 11m. L’épaisseur de
la dalle est égale à L/34 à L/42 de la plus grande portée.
Dans notre cas, on a une portée maximale de 8,45 m dans les deux directions, h est
comprise entre :
et
2. Effort de le précontrainte :
On souhaite limiter au maximum les déformations de la dalle, pour cela on équilibre les
charges permanentes g par l’action de la précontrainte p.
Travée intermédiaire ;
Travée de rive.
Avec
Donc :
En rive : ;
Intermédiaire .
Ce qui donne :
Précontrainte Nombre
Travée L g Ap P kN
P (kN) torons/ml
1 rive 3,71 8,34 159,41 122,62 0,82 1 195
2 Intermédiaire 7,03 8,34 429,27 330,21 2,20 3 585
3 Intermédiaire 4,54 8,34 179,03 137,72 0,92 1 195
4 De rive 4,21 8,34 153,95 118,42 0,79 1 195
Tableau 11 - Calcul de la précontrainte
Câble
On suppose une contrainte finale après pertes de 70% de fprg. Soit .
Or . Soit 3T15S / mètre de largeur
On a donc :
Soit donc .
On prendra la précontrainte sur toute la longueur .
x est la distance de la section considérée à celle des sorties des organes de mise en tension ;
α la déviation angulaire totale du câble sur la distance x ;
f le coefficient de frottement en courbe (rd-1) ;
φ le coefficient de perte de tension par unité de longueur (m-1).
Or
Et on a f = 0,05 rad-1; φ = 0,001 m-1 (art. 3.3.11 et annexe 3 du BPEL)
Module d’Young du béton le jour de la mise en tension, lorsque celui-ci aura une
résistance au moins égale à 23 MPa, soit à19 j pour un béton de .
√ √
D’où :
σ0
σ1
σ3
σ2
Donc
D’où
( )
Avec
( )
une contrainte finale convergente égale à donc une perte de 64%. Dans ce
cas, l’effort final de précontrainte vaut :
4. Contraintes et sollicitations :
Les charges permanentes valent
L’action de la précontrainte se traduit par une charge répartie négative
en travée intermédiaire.
Cas Charge
1 CCCC P
2 CCCC G
q CCCC q
3 CDCD q
4 DCDC q
5 CCDC q
6 DDCD q
7 CDDC q
8 DCCD q
9 DCDD q
Les contraintes maximales et minimales dans les fibres supérieures et inférieures sont
calculées à l’aide de la formule suivante: . Les résultats obtenus sont les suivants :
Moments en kNm Travée 1 Appui 2 travée 2 Appui 3 Travée 3 Appui 4 Travée 4
Moment
kNm 6,96 6,77 2,58 9,52 5,85 1,96 8,66
maximum ELS
Moment
kNm -0,04 -3,34 -9,6 -1,2 -5,77 -4,44 -2,4
minimum ELS
Contrainte ELS
Fibre supérieure
maxi MPa 3,3001 1,5980 2,7571 1,2571 3,1625 2,1943 3,5108
mini MPa 2,4323 2,8513 1,2472 2,5860 1,7220 2,9877 2,1397
Fibre inférieure
maxi MPa 1,5745 3,2765 2,1174 3,6174 1,7121 2,6802 1,3637
mini MPa 2,4422 2,0232 3,6274 2,2885 3,1526 1,8869 2,7348
Tableau 14 - Résultats calcul des moments et contraintes
On vérifie bien :
La vérification de la contrainte avant la mise en tension n’est pas nécessaire, du fait que l’on
ne décoffre pas avant cette mise en tension. Les flèches extrêmes sont 1,42 mm vers le bas et
1,12 mm vers le haut.
Vérification globale
Calcul acier Travée Appui travée Appui Travée Appui Travée Appui
1 2 2 3 3 4 4 5
Acier ELU
moment/acier tendu
M1= M+P'(h/2-d') (*) kNm 52,82 63,44 61,93 61,13 51,15 56,43 62,08 45,30
μ1=M1/(d²σbu)<0,39 0,103 0,124 0,121 0,120 0,100 0,110 0,121 0,089
√ m 0,180 0,177 0,178 0,178 0,180 0,179 0,178 0,181
As= (M1/z-P)/σsu cm² -12,01 -8,86 -9,31 -9,55 -12,50 -10,95 -9,26 -14,19
Acier ELS
moment/acier tendu
M1= M+P (h/2-d') (*) kNm 49,856 49,666 52,496 52,416 48,746 47,336 51,556 42,896
β=M1/ (d²) < 3MPa MPa 1,381 1,376 1,454 1,452 1,350 1,311 1,428 1,188
m
0,166 0,166 0,165 0,165 0,166 0,166 0,166 0,167
As=(M1/z-P)/σs cm² -11,68 -11,74 -10,86 -10,88 -12,03 -12,46 -11,15 -13,84
Acier passif retenu cm² 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Tableau 15 - Calcul des armatures
(*) On prendra la surtension forfaitaire du BPEL (annexe.9.4.2) de 100 MPa, soit P' =P + 100 Ap, D'autre part
h=0,22m et d'=0,03 m
Avec
Vérification locale
On définit pour chaque bande générale de largeur une bande d’appui de largeur au droit
de l’appui : ( )
Avec :
Les armatures à prendre en compte dans le calcul de résistance sont celles situées à moins de
de part et d’autre de l’appui. Les sollicitations appliquées à cette bande d’appui sont :
et
On a :
D’où :
On calcule les aciers par la méthode de la flexion composée et on trouve une section
négative d’acier.
Vérification du non poinçonnement
D’après les règles de l’article 9.6.2 du BPEL, on calcule l’effort tranchant réduit au
poinçonnement au voisinage du poteau D5 par la formule suivante :
Aciers minimaux
On disposera donc les aciers minimaux qui valent de la section du béton tendu et sur les
appuis des aciers supérieur de par unité de largeur.
: HA10
: HA12
5. Tracé du câble
Le tracé du câble est composé d’arcs de paraboles ayant mêmes tangentes en leurs points de
raccordement. L’optimisation de l’effort de précontrainte est obtenue en excentrant au
maximum le câble sur appuis et en travées.
En considérant les équations des paraboles citées dans le tableau ci-dessous:
On définit les paramètres suivants :
( ); ; ; .
√
On trouve
PARTIE 4
CALCUL DYNAMIQUE DE LA
STRUCTURE
Avec :
ν: Coefficient de vitesse de zones ;
S: Coefficient du site donné par le tableau 5.2 de RPS2000;
D: Facteur d’amplification dynamique ;
I : Coefficient de priorité ;
K : Facteur de comportement ;
W : Charge prise en poids de la structure.
La charge W de la structure correspond à la totalité des charges permanentes G et une
fraction q des charges d’exploitation Q en fonction de la nature des charges et leur durée.
On prend : W= G +ψ Q
Le coefficient ψ est donné au tableau ci-dessous :
2. Approche dynamique :
Si les conditions de régularité ou de hauteur d’une structure, exigées par l’approche
statique équivalente ne sont pas satisfaites, l’approche dynamique reste la méthode la plus
fiable pour l’analyse de l’action sismique.
Cette approche est basée sur :
- La réponse maximale de la structure, donnée par les spectres de réponse adaptés au
site de la construction ;
- Le calcul direct en fonction du temps, qui se fait par l’utilisation des accélérogrammes
adaptés au site de la construction ;
- La structure est supposée avoir un comportement élastique, ce qui permet le calcul des
modes propres ;
- Le comportement global est considéré comme la somme des contributions des
différents modes ;
- Le calcul des modes doit être fait, en respectant les conditions suivantes :
Rester inférieur à la fréquence minimale de 33 Hz dite ≪ fréquence de coupure
dans chaque direction d’excitation. Car au-delà de la fréquence de coupure
l’apport des modes supérieurs est négligeable ;
Solliciter 90% de la masse totale du système dans chaque direction
d’excitation.
Avec aij coefficient de corrélation des fréquences et des coefficients d’amortissement des
modes i et j.
« Cette formule exprime le fait que l’on peut interpréter le mouvement global d’une
structure soumise à un séisme comme une combinaison des n déformées des modes de
vibration (décomposition modale), pondérés chacune de manière adéquate » (CSTB, 1991)
Le schéma ci-dessous en fait l’illustration.
Les maxima des effets de chaque composante peuvent être ensuite recombinés en utilisant
les combinaisons de Newmark. (PS92 6.4)
i. Régularité en plan :
La structure doit présenter une forme simple et une distribution de masse et de
rigidité sensiblement symétrique vis-à-vis de deux directions orthogonales au
moins, le long desquelles sont orientés les éléments structuraux ;
En présence de parties saillantes ou rentrantes leurs dimensions ne doivent pas
dépasser 0,25 Fois la dimension du côté correspondant : ;
L’élancement (grand côté L / petit côté B) ne doit pas dépasser la valeur 3,5 ;
A chaque niveau, la distance entre le centre de masse et le centre de rigidité,
mesurée perpendiculairement à la direction de l’action sismique, ne doit pas
dépasser 0,20 fois la racine carrée du rapport de la raideur de torsion sur la raideur
de translation.
Avec :
Et : et
Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, la saillie à chaque niveau ne doit
pas dépasser 15% de la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait global
ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol ;
Dans le cas d’un élargissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne doit pas
dépasser 10% de la dimension en plan du niveau précédent sans que le débordement
global ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol ;
La hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser 4 fois la plus petite dimension de sa
base ;
Un élément vertical du système structural résistant aux forces latérales ne doit pas avoir
de décalage. Le trajet des forces latérales doit être continu.
La résistance au cisaillement du système structural à un niveau donné ne doit pas être
inférieure à 80% de la résistance du niveau supérieur. La résistance au cisaillement d’un
étage est constituée de la résistance totale de tous les éléments du système structural qui
partagent les efforts tranchants à l’étage pour la direction sismique considérée.
Notre structure présente une forme complexe, avec des parties rentrantes et saillantes de
dimensions différentes. De plus, la distribution des éléments de contreventement présente une
dissymétrie remarquable dans chaque niveau et une forte hétérogénéité d’un niveau à un
autre. Les tableaux qui suivent détaillent les différentes vérifications de la régularité de la
structure.
Etage Saillie Rentrant Saillie Rentrant a+b a+b 0.25A 0.25B Vérification
a [m] b [m] a [m] b [m] [m] [m] [m] [m]
En X En X En Y En Y En X En Y
Etage 2,82 10,60 7,58 10,96 13,42 24,38 6,83 6,39 Non
retrait
Etage 2,82 10,45 7,58 11,05 13,27 24,32 6,84 6,75 Non
courant
Rez-de- 5,46 1,043 0 10,59 6,503 17,093 6,84 6,75 Non
chaussée
Mezzanine 0 10,45 0 11,05 10,45 11,05 6,84 6,75 Non
Tableau 17 - Vérification des dimensions des parties saillantes et rentrantes
Excentricité Raideur r
Etage Vérification
eX eY 0,2 rX 0,2 rY
4ème étage 5 4,17 1,21 1,18 Non
3ème étage 4,81 4,28 1,39 1,4 Non
2ème étage 4,78 4,16 1,39 1,4 Non
1er étage 4,84 4,16 1,39 1,4 Non
Rez-de-chaussée 5,25 6,71 1,39 1,4 Non
Mezzanine 2,33 1,31 1,35 1,33 Non
Tableau 19 - Vérification des excentricités
Nous nous contentons des conditions de la régularité en plan qui, comme le montrent
les tableaux ci-dessus, ne sont pas vérifiées. L’approche statique équivalente n’est
donc pas valable dans notre cas. Les calculs sismiques seront ainsi effectués par une
approche dynamique.
La réponse de la structure reste soumise aux propriétés du sol. Dans le cas des ouvrages
courants et des méthodes de calcul simplifiées, on élimine l’ISS en considérant l’ouvrage
parfaitement encastré dans le sol. De manière générale, on peut négliger l’ISS pour des
bâtiments rigides construits sur des sols durs (roches ou sols de bonne résistance mécanique).
Dans le cas de sols mous ou moyennement mous, l’ISS intervient de façon significative.
Ses conséquences principales sont les suivantes :
Augmentation de l’amortissement ;
Allongement de la période de vibration qui est souvent un point positif.
Selon PS92, il ne doit pas être tenu compte de l'interaction sol-structure et le mouvement du
sol est supposé imposé à un niveau conventionnel si on considère une hauteur de
dimensionnement définie en fonction des hauteurs respectives de l'infrastructure et de la
superstructure et en fonction de la nature de la couche de sol de fondation.
Dans notre cas, on a modélisé les murs de soutènement même s’ils sont
principalement utilisés pour équilibrer la poussée des terres seulement, car leur
présence influence la rigidité de la structure et le système de contreventement.
Ainsi, comme nous sommes face à un sol moyennement résistant et pour ne pas prendre en
Maillage de la structure sur Robot selon la méthode de Delaunay avec une taille de
50cm par élément;
Calcul dynamique sur Robot.
Nous constatons que le pourcentage de masse a dépassé 70% au 20ème mode mais pas encore
atteint 90% de participation de masse, nous augmentons le nombre de modes à 30 et obtenons
les résultats de cette nouvelle analyse sont donnés dans l’annexe 6.
Notons que le mode 1 et le mode 2 sont des modes de translation, le mode 3 est un mode de
flexion et le mode 4 de torsion (Voir l’annexe 6).
Commentaire :
Comme montré dans le tableau de l’annexe 6, le pourcentage de masse réglementaire n’a été
atteint qu’à partir du 16ème mode selon les deux directions, avec une fréquence inférieure à 33
Hz. Notre modèle est donc bien exploitable dans le séisme. Nous pouvons ainsi considérer les
efforts calculés dans le dimensionnement des éléments structuraux.
3. Vérification de la structure :
Le but de cette partie est de vérifier que la structure évolue dans le domaine de ses propriétés
prises en compte dans le calcul et contenir les dommages structuraux dans des limites
acceptables conformément aux exigences de RPS2000.
Les déplacements absolus des étages d (par rapport aux fondations) ainsi que les
déplacements inter-étages (entre les planchers bas et haut du même étage), selon les deux
directions et tenant en compte l’effet du séisme le plus défavorable parmi E x et Ey, sont
donnés dans le Error! Reference source not found.
Déplacement Valeurs
Déplacement
Etage hauteur inter-étages limites
dx (mm) dy (mm) δx (mm) δy (mm) δlim (mm)
3ème SS 5 1,171 2,446 1,171 2,446 35,71
2ème SS 3,6 1,966 1,955 0,795 0,431 25,71
1er SS 3,07 2,998 2,912 1,237 0,957 21,93
Mezzanine 3,58 14,85 14,766 14,85 14,766 25,57
RDC 2,1 20,776 25,503 9,206 10,737 15,00
1er étage 3 34,068 42,484 13,292 16,981 21,43
2ème étage 3,29 49,523 62,379 15,455 19,895 23,50
3ème étage 3,11 63,999 81,155 14,476 18,776 22,21
4ème étage 3,15 70,93 90,12 7,466 8,965 22,50
Tableau 22 - Valeurs des déplacements inter-étages et des déplacements limites
Commentaire : les déplacements inter-étages respectent largement les valeurs limites exigées
par le règlement RPS 2000 pour le bon fonctionnement du bâtiment.
Commentaire : Le déplacement latéral limite est plus grand que les déplacements réels de la
structure dans les deux directions.
Les deux tableaux ci-dessous donnent les valeurs des coefficients de renversement et les
paramètres intervenant dans leurs expressions dans les deux directions du séisme :
i. Dimensionnement statique :
a. Ferraillage longitudinal :
Longueur de flambement : Notre structure étant contreventée par voiles, nous prenons
√
Soit : ;
L’élancement étant inférieur à 100. Nous pouvons ainsi calculer l’effort ultime limite
susceptible d’équilibrer le poteau par la relation :
Avec :
Br est la section obtenue en déduisant 1cm de la section droite du
poteau sur toute sa périphérie. Soit Br = 63 x 63 = 3969 cm²
Pour :
( )
On a en effet : Amin = Max (4 x 2 x 2 x 0,65 = 10,4 cm² ; 0,2% B = 0,2% x 65² = 8,45 cm²) =
10,4 cm² et Amax = 5% B = 5% x 65² = 211,25 cm².
Les sections minimale et maximale étant bien vérifiées, nous considérons 14 HA 10
donc comme armatures longitudinales : soit une section réelle de 10,99 cm²
Remarque :
Le ferraillage calculé est bien conforme avec celui donné par Robot à l’ELU.
b. Ferraillage transversal :
Selon l’article A.8.2, 41 du BAEL, le diamètre des armatures transversales à considérer est au
moins égal au tiers du diamètre des armatures longitudinales. Soit un diamètre t= 6 mm.
L’espacement à considérer est de :
Donc : ( ) m
a. Dimensionnement de la semelle :
Les dimensions de la semelle doivent vérifier :
(*)
Nous majorons cette dimension pour tenir compte du poids propre de la semelle. Ainsi, on
prend : A = B = 4 m.
b. Ferraillage de la semelle :
Comme la semelle est carrée, nous aurons la même section d’acier dans les deux directions.
Nous calculons cette section par l’effort normal à l’état limite ultime en lui rajoutant le poids
propre de la semelle. Ainsi on aura :
Avec le nouveau poids propre de la semelle : PP= 4,05² x 2,5 x 0,9 = 36,91 T
Nous considérons donc pour les deux directions de cette semelle 25 armatures de
Remarque :
La longueur de scellement droit pour une barre isolée est donnée par l’article A.6.1, 211 du
BAEL 91 :
Avec :
pour les barres à haute adhérence).
Soit :
cette semelle.
Le calcul vis-à-vis du séisme est donné dans l’annexe 6.
a. Notations
a : épaisseur du voile ;
d : longueur du voile ;
L : hauteur libre du voile ;
Lf : longueur de flambement.
b. Hypothèses :
L’épaisseur du voile: ;
La longueur du voile : ;
La hauteur est de ;
c. Domaine de validité :
Epaisseur du voile ;
Longueur du voile fois son épaisseur : ;
L’élancement mécanique est au plus égale à 80 ;
Résistance caractéristique du béton .
d. Contraintes limites :
Détermination de la longueur de flambement :
Lorsqu’un voile n’est pas raidi latéralement par des murs en retour, la longueur libre de
flambement lf’ se déduit de la hauteur libre du mur l, en fonction de ses liaisons avec le
( ) ( )
Dans notre cas le mur est armé, encastré en pied et en tête et il est rigidifié d’un seul côté,
donc:
( )
La section réduite
Tableau 28 - Paramètres de calcul d'un voile
En premier lieu, Il faut s’assurer tout d’abord que l’effort normal pondéré Nu sollicitant le
mur à l’état limite ultime est inférieur à résistant équilibré par la section du béton et
éventuellement par la section d’armatures.
L’effort limite ultime est, dans le cas d’un mur armé, donné par la formule suivante :
( )
Avec : A est la section d’acier qu’on prendra égale à la section minimale Amin.
D’où :
( )
Les efforts réduits utilisés sont tirés du modèle ROBOT de notre structure. Les combinaisons
utilisées sont celles prescrites dans les règlements en vigueur et qui donnent les résultats les
plus défavorables : G+0.3Q±E.
Vérification mi-hauteur :
Les sollicitations non pondérées relevées du modèle par éléments finis à mi-hauteur sont :
Donc
f. Dispositions constructives:
L’espacement :
L’espacement des barres horizontales et verticales doit respecter :
S ≤ Min (1.5*a; 20 cm)=20 cm en zone critique ;
( ⁄ ) ( )
( )
Armatures verticales :
Avec : ( ( ))
Armatures horizontales :
[ ]
g. Acier de traction :
Il existe 2 méthodes de calcul des aciers de traction. La première consiste à considérer une
distribution triangulaire des contraintes, ce qui nous permet de déterminer la zone tendue et
ainsi déterminer le ferraillage par la relation :
Ou x la longueur tendue.
La deuxième méthode est une étude de la section en flexion composée comme préconisé par
le règlement BAEL 91.
Méthode de flexion composée :
On effectue un calcul de béton armé en flexion composée en ELU avec un effort normal
et
( ) ( )
( ) ( )
Donc
comprimées.
( √ )
( )
Vérification de cisaillement :
On définit le pourcentage des armatures de flexion ̅̅̅̅
̅̅̅̅ ( )
La contrainte normale:
Le paramètre d'excentricité :
Soit ( )
√ ( ) √ ( )
La contrainte limite de résistance à l’effort tranchant après fissuration, compte tenu des
armatures longitudinales est :
( (̅̅̅̅ ))
Justification au non-glissement :
Si l’on désigne par x la largeur comprimée du mur, d'épaisseur a, sous sollicitation de
flexion composée, on doit vérifier la condition suivante :
Avec :
[ ]
On retient
Donc
Cette section est répartie sur deux faces, on aura donc pour chaque face,
Ferraillage du mur :
Armatures Sections Aciers
Verticales 2HA10 e=20 cm
Horizontales 2 HA8 ; e = 20 cm
Transversales HA6 ; e = 20 cm
HA10 e=20cm
HA6 e=20cm
HA10 e=20cm
Chargement :
L’effort normal :
Le moment fléchissant :
Prédimensionnement :
On rajoute des débords de 1,5 m de part et d’autre de la semelle, ainsi on aura une longueur de
semelle égale à 5 m.
On choisit : B = 3 m et h = 1m Semelle : 3x8x1
Le poids de la semelle sera donc :
L’effort dû à la pression du sol avec et une profondeur de 1 m :
Donc :
Etat Effort normal
l’état accidentel
L’ELU
L’ELS
Et
b. L’excentricité :
On a donc la semelle est entièrement
comprimée.
c. Etat de contraintes :
La contrainte maximale est : ( ) ( )
Donc :
d. Ferraillage de la semelle :
Puisque la semelle travaille en compression, nous allons déterminer le ferraillage à partir de
l’état limite ultime et l’état limite de service.
Calcul l’ELU:
La section des armatures vaut :
Longueur de scellement :
On a :
Soit :
T20 ; e=20
cm
Figure 47 - Ferraillage de la semelle filante
Il existe plusieurs méthodes de calcul des radiers de fondations, parmi lesquelles on cite
celle de répartition uniforme ou trapézoïdale et celle de calcul de plaque sur sol élastique.
Il s’agit pour la première méthode, de considérer que la réaction du sol sous le radier se
répartit uniformément ou de manière trapézoïdale selon la résultante des forces et moments, et
pour la deuxième d’admettre que la répartition des pressions soit proportionnelle aux
déformations. Les calculs se font dans ce cas selon une approximation à partir du diagramme
de déformation de la poutre sur un sol élastique de longueur infinie.
Nous utiliserons pour le calcul de notre radier la 1ère méthode qui fut plus simple pour un
radier de noyau central.
Cette méthode s’inspire de celle du calcul des poutres sur appuis élastiques. Nous devons
donc vérifier les hypothèses suivantes :
Radier rigide ;
;
l étant la portée maximale et le est la longueur élastique dont l’expression est la suivante :
Avec :
E : Module d’élasticité du béton ;
90 Rapport de Projet de Fin d’Etudes 2014
CALCUL DYNAMIQUE DE LA STRUCTURE
I : L’inertie ;
K : La raideur du sol ;
b : Largeur de la fondation ;
L : la plus grande portée du panneau de dalle entre axes des voiles.
Nous détaillons dans la partie qui suit le calcul du radier sous noyau de la cage d’escalier et
des ascenseurs.
Il s’agit d’un radier de type dalle pleine d’épaisseur constante. Ce type convient bien aux
charges assez faibles et aux structures de petites entreprises comme le cas du noyau. Les
avantages que présente un tel choix sont surtout la facilité de son exécution, et la possibilité
de renforcer les sections du béton au droit des appuis au lieu d’augmenter l’épaisseur de toute
la dalle. Le radier considéré est pris avec un débord de 50 cm par rapport aux voiles, ce
débord sera vérifié par la suite.
Données relatives au radier :
Contrainte admissible du sol :
Surface du radier : S=45,37 cm² ;
Position du centre de gravité du radier : (5,66 ; 4,74) ;
Inerties : Ixx = 344,60 m4 et Iyy=544,34 m4 ;
Fissuration préjudiciable
Enrobage de 5 cm.
Soit :
Avec :
Pu : L’effort normal à la base du voile dans le cas (ELU –), étant la combinaison la
plus défavorable) ;
Uc : le périmètre du voile ou poteau en question
Condition de rigidité :
√ ( ) √ ( )
Donc :
La surface du radier, dite surface proposée, doit être capable de supporter le noyau des cages
d’escalier et des ascenseurs.
On aura donc à vérifier :
Avec Ns est l’effort normal transmis aux voiles :
P : poids propre du radier ;
Ainsi l’on retient un radier de surface S=73,06 m² représenté dans la figure ci-
dessous :
Nous calculons le ferraillage du radier en nous basant sur la cartographie des moments
donnés par Robot. Il faut noter que la notation de Robot est nécessaire à maitriser pour
pouvoir bien ferrailler le radier.
a. Notation Robot :
Comme montré sur la figure 46, le moment Mxx est le moment suivant y et le moment Myy
est suivant X. Le ferraillage comporte quatre lits d’armatures disposés dans les directions Ox
et Oy.
b. Résultat de la cartographie :
Nous avons introduit les huit combinaisons de Newmark et calculé le radier, tout en tenant
compte de la raideur du sol proposée. Les aciers supérieurs selon X et Y sont dimensionnés en
fonction des moments Myy et Mxx positifs maximums selon la combinaison accidentelle la
plus défavorable (G+0,4Q-Ex-0,3Ey). Les valeurs de ces moments figurent sur la cartographie
du radier, au sommet de l’échelle de couleur.
Les aciers inférieurs en travées sont dimensionnés en fonction des moments Myy et Mxx
négatifs maximum selon la combinaison la plus défavorable (G+0,4Q-Ex-0,3Ey).
La cartographie donnée par Robot est représentée dans le tableau suivant :
Myy
d. Calcul du ferraillage:
Ferraillage supérieur :
Direction Ox :
Mu
Zone μ α Z (m) A (cm²) HA e (cm)
(MN.m)
1 0,262 0,0577 0,0744 0,534 11,29 8HA14 13,64
2 0,302 0,0666 0,0862 0,531 13,08 9HA14 11,77
3 0,063 0,0139 0,0175 0,546 2,65 2HA14 58,05
4 0,256 0,0564 0,0726 0,534 11,03 8HA14 13,97
5 0,184 0,0406 0,0518 0,539 7,86 6HA14 19,60
6 0,257 0,0566 0,0729 0,534 11,07 8HA14 13,91
Tableau 32 - Valeurs des moments négatifs sur le radier selon Ox
Direction Oy :
Mu
Zone μ α Z (m) A (cm²) HA e (cm)
(MN.m)
1 0,267 0,0588 0,0759 0,533 11,51 8HA14 13,37
2 0,256 0,0564 0,0726 0,534 11,03 8HA14 13,97
3 0,067 0,0148 0,0186 0,546 2,82 2HA14 54,56
4 0,178 0,0392 0,0500 0,539 7,60 5HA14 20,27
5 0,197 0,0434 0,0555 0,538 8,43 6HA14 18,28
6 0,275 0,0606 0,0782 0,533 11,87 8HA14 12,97
Tableau 33 - Valeurs des moments négatifs sur le radier selon Oy
Ferraillage inférieur :
Direction Ox:
Mu
Zone μ α Z (m) A (cm²) HA e (cm)
(MN.m)
1 0,191 0,0421 0,0538 0,538 8,16 8HA12 13,84
2 0,171 0,0377 0,0480 0,539 7,29 7HA12 15,50
3 0,043 0,0095 0,0119 0,547 1,81 2HA10 62,54
4 0,191 0,0421 0,0538 0,538 8,16 8HA12 13,84
5 0,14 0,0309 0,0392 0,541 5,95 6HA12 19,00
6 0,137 0,0302 0,0383 0,542 5,82 6HA12 19,42
Tableau 34 - Valeurs des moments positifs sur le radier selon Ox
Direction Oy :
Mu
Zone μ α Z (m) A (cm²) HA e (cm)
(MN.m)
1 0,185 0,0408 0,0520 0,539 7,90 7HA12 14,30
2 0,13 0,0287 0,0363 0,542 5,52 5HA12 20,48
3 0,053 0,0117 0,0147 0,547 2,23 2HA12 50,68
4 0,185 0,0408 0,0520 0,539 7,90 7HA12 14,30
5 0,133 0,0293 0,0372 0,542 5,65 5HA12 20,01
6 0,175 0,0386 0,0492 0,539 7,47 7HA12 15,14
Tableau 35 - Valeurs des moments positifs sur le radier selon Oy
PARTIE 5 COMPARAISON
TECHNICO-FINANCIERE DES
DEUX VARIANTES
Pour la comparaison des deux variantes étudiées, nous allons nous baser sur les différents
critères qui respectent les différentes préoccupations du maitre d’ouvrage et de l’architecte
dans un projet de construction, à savoir :
Respect des contraintes architecturales et techniques : L’ouvrage doit être le plus
proche possible des attentes de l’architecte et du maître d’ouvrage. Tout en ayant des
avantages techniques qui faciliteront les études techniques et l’exécution. Pour cela, la
variante à mettre en place doit aussi être le plus simple possible, sauf pour des
ouvrages spéciaux, pour ne pas avoir recours à des procédés de mise en place qui
nécessitent des équipes qualifiées ;
Temps de réalisation : L’entreprise de construction du bâtiment doit livrer ses travaux
dans des délais réduits ;
Coût : les coûts du terrain et de la construction doivent être optimisés par rapport aux
surfaces exploitables créées ;
Impact sur l’environnement : Le bilan énergétique global de la construction doit
s’inscrire dans une démarche de développement durable.
b. Mise en œuvre :
Pour la mise en place des planchers-dalle en béton armé, aucune formation n’est
exigée pour les ouvriers en termes des procédés de construction, un simple
encadrement par les chefs d’équipes et supervision par les conducteurs de travaux
suffit pour réaliser les différents ouvrages correctement avec respect des différentes
exigences contractuelles ;
La précontrainte par post-tension se distingue en exigeant une technicité au niveau de
la mise en tension qui souvent doivent être réalisées par des ouvriers qualifiés et
suivies par des équipes d’entreprises spécialisées. Les études et l’assistance à la pose
des armatures de précontrainte (torons, gaines…) peuvent aussi être assurées par ces
mêmes entreprises spécialisées ;
Le plancher-dalle en post-tension offre aussi l’avantage au niveau de la dépose du
coffrage, qui peut intervenir immédiatement après mise en tension. Le plancher
devient autoporteur, contrairement au plancher béton armé qui nécessite le maintien
d’un étaiement pendant plusieurs semaines. Ainsi, pour la post-tension, seul un faible
étaiement est nécessaire pour la poursuite du chantier et la mise en place du coffrage
des niveaux supérieurs.
2. Temps de réalisation :
Les cadences de réalisation (nombre de jours par niveau) obtenues en cas de réalisation des
planchers précontraints sont, en général, plus rapides que celles constatées sur les bâtiments
classiques en béton armé, grâce à la réduction des quantités de béton et coffrage mises en
œuvre, aussi au gain en hauteur engendré par la post-tension.
Par ailleurs, la durabilité des ouvrages réalisés en béton armé est plus faible que ceux
précontraint. En effet, le béton armé présente des risques remarquables de fissuration qui
imposent des charges d’entretien importantes.
3. Coût :
Nous avons considéré le même panneau de dalle calculé 5,65 x 7,03 m², en béton armé et en
béton précontraint et calculé les quantités du béton, d’acier nécessaires pour sa mise en place
dans chaque cas. Le tableau ci-dessous donne une estimation des économies en matériaux
dues au recours au procédé de la précontrainte pour le panneau calculé manuellement.
Le ratio d’acier est estimé à : 12kg/m² ;
Le ratio des câbles de précontrainte est calculé à la base de la masse par unité de
longueur des torons T15S obtenus par calcul manuel.
A la base des économies données dans le tableau ci-dessus, nous calculons les quantités des
matériaux nécessaires pour la mise en œuvre des deux variantes tout en prenant en compte la
surface totale de planchers de notre structure : 6110 m².
Le tableau suivant donne le détail du calcul du coût des matériaux pour les deux variantes.
Prix Unitaire Plancher dalle en Béton armé Plancher dalle post-contraint
Quantité Coût Quantité Coût
Béton 1 200,00 1 710,80 2 052 960 1 344,20 1 613 040
Acier 12,00 134 420 1 613 040 73 320 879 840
Entreprise
180 - - 6110 1 099 800
spécialisée
Câbles 20,00 - - 4277 85 540
Total 3 666 000 3 678 220
Tableau 37 - Estimation des coûts de matériaux pour les deux variantes
Ainsi, si l’on applique ces ratios sur notre bâtiment, on aura une économie d’eq CO2 par m² de
plancher de :
Pour le béton : 0,06 x 880 = 52,8 kg eq CO2 / m² ;
Pour l’acier : 3667/100 = 36,67 kg eq CO2 / m² ;
5. Synthèse
Le choix d’une telle ou telle variante dépend des attentes de chacun des intervenants du
projet.
Pour le Maître d’Ouvrage c’est la possibilité de disposer de surfaces permettant une
occupation optimale des sols. C’est aussi la mise à disposition de volumes sans obstacles
permettant de s’adapter aux différentes utilisations potentielles durant la vie de l’édifice.
Pour l’Architecte c’est une plus grande liberté de conception autorisant des structures
originales et audacieuses.
Pour les Bureaux d’études et les Entreprises générales c’est une compétitivité accrue par
rapport aux solutions traditionnelles. C’est aussi l’optimisation des délais de réalisation des
travaux.
Enfin dans les projets de bâtiment, on cherche à s’inscrire le plus possible dans la
perspective du développement durable.
La variante béton post-contraint répond presque à toutes les exigences imposées par le
maître d’ouvrage et l’architecte. Sauf que le surcoût qu’elle engendre, surtout si l’on tient
compte de tous les paramètres qui entrent dans son calcul depuis les études, jusqu’à sa mise
en œuvre pourrait être d’un grand impact sur le budget consacré au projet.
Nous ne pouvons donc pas l’adopter dans notre cas.
Il faut souligner que le contexte marocain n’encourage pas la post-tension, car souvent les
calculs et le suivi des travaux sont sous-traités à des entreprises étrangères. Mais les bureaux
d’études doivent repenser leurs choix et surtout développer leurs techniques de calcul de
façon à pouvoir adopter des solutions aussi innovantes et durables que la post-tension surtout
dans des projets de grande envergure.
CONCLUSION
Dans un premier temps, en se basant sur les règlements RPS2000 et PS92, le bâtiment a été
conçu par un type de contreventement par voiles et un système de fondations superficielles et
calculé par la suite en statique. Les efforts donnés par le logiciel ont permis le
dimensionnement manuel des différents éléments de structure. Le chevauchement entre les
semelles a jugé nécessaire le recours à un radier sous le noyau central.
Puis, une analyse modale a été lancée pour nous assurer de l’exploitabilité de notre modèle
avant d’entamer l’étude sismique. L’exploitation des résultats donnés par le logiciel a permis
de vérifier plusieurs critères : le respect des déplacements maximaux et le choix des
dimensions et caractéristiques des voiles de contreventement. Le prédimensionnement des
fondations montre que ces dernières permettent de lester le bâtiment contre le soulèvement
détecté sous certaines actions sismiques. Les déplacements maximaux restent quant à eux
dans des proportions respectables conformément aux règlements en vigueur.
Ce travail nous a permis d’une part de bien assimiler le calcul sismique et les différents
paramètres dont il dépend, et d’autre part de bien saisir les méthodes de calcul manuel des
planchers-dalles en béton armé et en post-tension qui nous a permis de saisir les avantages
que représentent chacune des deux variantes et d’opter par la suite pour la variante la plus
optimale.
BIBLIOGRAPHIE
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ouvrages et constructions en béton armé, suivant la méthode des états-limites.
[2] Règle BPEL 91 (DTU P 18-703). Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton précontraint, suivant la méthode des états-limites.
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bâtiments.
[6] Norme NF P 06-004. Bases de calcul des constructions. Charges permanentes et charges
d’exploitation dues aux forces de pesanteur.
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de l’Ecole nationale des Ponts et chaussées, 1999.
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Dimensionnement des planchers dalles (CCV109). 2007-2008
[11] PERCHAT J. Béton armé.
[12] - PERCHAT J Maitrise du BAEL et des DTU associés. Paris, Eyrolles, 2002.
[13] DELAPLACE A., GAUINGT F., RAGNEAU F. – Mécanique des structures. Paris,
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Paris, Presses des ponts, 1992.
[17] AALAMI B.-The 10 steps in Design of Post-tensioned floors. ADAPT.
[18] Technologie du bâtiment.- Les Fondations. Carriat.
[19] Marcel F. – Fondations spéciales et reprises en sous œuvre. Eyrolles.
[20] RoboBat.- Formation Calcul sismique avec robot.
[21] KHADOURI N. Cours BAEL. EHTP
[22] GUISSI A. -Cours BAEL. EHTP.
[23] GUISSI A.- Conception et calcul de structures. EHTP.
[24] NIAZI A. -Contreventement et constructions parasismiques. EHTP.
[25] AZMI M. –Cours dynamique des structures. EHTP.
ANNEXES
I. Plans architecturaux
1. Plan RDC :
2. Plan Mezzanine :
2. Plan de fondation :
Efforts normaux apportés par les planchers sur les poteaux (en KN) :
POT 1 POT 2 POT 3 POT 4 POT 5 POT 6 POT 7 POT 8 POT 9 POT 10 POT 11
terrasse 479,25 737,74 916,67 468,02 725,82 524,21 590,08 287,31
PH 3ème 1070,06 937,95 802,26 1202,38 1545,17 904,38 1399,76 887,69 1191,46 458,8 535,33
PH 2ème 1624,9 1382,43 1125,94 1718,66 2212,1 1339,78 2073,82 1244,13 1731,18 716,47 784,51
PH 1èr 2184,56 1830,61 1449,33 2233,14 2877,54 1779,38 2751,26 1601 2271,27 979,57 1033,76
PH RDC 2736,58 2271,77 1769,74 2755,84 3546,34 2210,48 3433,77 1956,83 2816,47 1233,92 1280,13
PH Mezz 3123,6 2345,33 2000,51 3147,36 4063,09 2615,09 4040,5 2127,9 3384,01 1470,64 1425,38
PH 1 ss 3132,49 2352,74 2461,34 3687,16 4716,79 3205,27 4707,2 2529,14 4011,98 2101 1713,93
PH 2 ss 3141,64 2359,09 2836,2 4147,58 5360,05 3768,95 5457,65 2891,66 4592,71 2671,46 1946,71
PH 3 ss 3152,37 2366,54 3336,9 4903,86 5979,63 4392,96 6253,49 3283,97 5230,88 3244,82 2264,63
POT 1 POT 2 POT 3 POT 4 POT 5 POT 6 POT 7 POT 8 POT 9 POT 10 POT 11
Dim. en cm a b a b a b a b a b a b a b a b a b a b a b
terrasse 25 25 C30 30 30 25 25 30 30 C30 25 25 25 25
PH 3ème 35 35 30 30 25 25 C35 35 35 25 25 35 35 C35 30 30 25 25 25 25
PH 2ème 35 40 30 35 30 30 C40 40 40 30 30 40 40 C35 35 35 25 25 25 25
PH 1èr 40 40 35 35 30 35 C50 45 45 35 35 45 45 C40 40 40 25 30 25 30
PH RDC 45 45 40 40 40 35 C55 50 50 40 40 50 50 C45 45 45 30 30 30 30
PH Mezz 45 50 40 40 40 45 C55 55 55 45 45 55 55 C50 50 50 35 35 30 35
PH 1 ss 45 50 40 40 45 45 C60 60 60 45 50 60 60 C50 55 55 40 40 35 35
PH 2 ss 45 50 40 40 45 50 C65 60 60 50 55 60 65 C55 55 60 45 45 35 40
PH 3 ss 45 50 40 40 50 50 C70 65 65 55 55 65 65 C55 60 60 50 50 40 40
Pour calculer le moment sur appui « i », nous considérons les trois cas suivants pour
déterminer le cas de chargement le plus sollicitant:
- Chargé-déchargé (CD) :
- Déchargé-chargé (DC) :
- Chargé-Chargé (CC) :
Les moments sur appuis de rive est égal à 20% le moment isostatique si a<2h et 40%
de ce dernier si a>2h. a et b étant les dimensions des poteaux selon les deux directions
et h étant l’épaisseur de la dalle en question ;
Les moments sur appuis sont au moins égaux à la moitié des moments isostatiques des
travées adjacentes de part et d’autre de l’appui ;
Les moments en travées sont calculés en considérant deux combinaisons de charge :
Cas DCD : seule la travée en question est chargée au maximum, ce cas donne le
moment en travée maximum.
Si travée intermédiaire :
Si travée de rive :
Cas CDC : les deux travées voisines à la travée « i » sont chargées au maximum,
ce cas donne le moment en travée minimum
Si travée intermédiaire :
Si travée de rive :
Calcul des moments selon la méthode de Caquot :
a. Direction OX :
Valeurs des moments isostatiques :
Les moments isostatiques sont tous calculés par l’expression Mo=Pl /8. Ils sont tous
donnés en KN.m/mL.
Travée A-B Travée B-C Travée C-D Travée D-E
Longueur (m) 4,21 4,54 7,03 3,71
Pumin (kN/m²) 13,50 13,50 13,50 13,50
Pumax (kN/m²) 47,40 34,69 34,69 34,69
Momin (kN.m/mL) 29,909 34,782 83,398 23,227
Momax (kN.m/mL) 105,015 89,371 214,286 59,680
Calcul des moments sur appuis :
(*) Appui A Appui B Appui C Appui D
Cas CD 62,765 51,647 89,321
5,98
Cas DC 40,045 86,648 45,300
Cas CC 21,00 77,994 99,551 96,906
(*) : Le moment sur l’appui A est pris égal à 20% le moment isostatique de la travée 1 comme
max(a) = 50 cm < 2h = 56 cm.
Calcul des moments en travées :
On calcule les moments en travées sur A-B, B-C et C-D :
Remarque :
Le moment minimal en travée 2 (B-C) étant négatifs, nous aurons à l’équilibrer en
calculant les armatures supérieures par Ms= Mtmin = 39,92 kN.m/mL pour éviter le risque de
soulèvement de la travée.
b. Direction OY :
Valeurs des moments répartis sur demi-bandes obtenus par calcul manuel:
Direction OX :
Direction OY :
Panneau calculé
iv. Direction OY :
Panneau calculé
4. Déformées de la structure :
Mode 1 : T = 2,2 s
Mode 2 : T= 1,32 s
Mode 3 : T = 1,28 s
Mode 4 : T = 1,13 s
iii. Poutre :
iv. Voile :