et de la Recherche Scientifique
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Université Tunis el Manar
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Institut Supérieur de Sciences Biologiques
Appliquées de Tunis
Sujet :
Entreprise d’accueil :
Soutenu le :
Sujet :
Entreprise d’accueil :
Sanofi Tunisie
Soutenu le :
Introduction
1. Qualification d’installation
1.1 Test de contrôle de réception des composants mécaniques
1.2 Test de contrôle du matériel électrique
2. Qualification opérationnelle
2.1 Test de contrôle du logiciel
2.2 Test fonctionnel
3. Qualification de performance
3.1 Echantillonnage
3.2 Contrôle de la qualité de l’eau purifiée
3.2.1 Contrôle physico-chimique de l’eau purifiée
3.2.2 Contrôle microbiologique de l’eau purifiée
3.3 Normes et réglementation
INTRODUCTION
La surface de notre planète est recouverte par 72% d’eau qui se répartie en eau superficielle et
en eau souterraine. Lors de la précipitation, l’eau ruisselle ou s’infiltre et se charge en
composants des sols et roches mères. Ainsi, elle peut acquérir des sels minéraux en grand
quantité (Calcium, Magnésium, Sulfates…) et entrainer des éléments liés à l’activité humaine
(matières organiques, métaux lourds, pesticides…). L’eau contient donc des substances, des
microorganismes qui par leur nature et leur concentration, peuvent être indispensables,
acceptables ou toxiques voir même dangereux [1].
Aujourd’hui, sur la totalité des eaux potables utilisées pour la consommation humaine,
environ 2/3 sont fourni par des nappes souterraines (lacs, rivières, barrages d’eaux, canal…).
L’eau est vendue potable jusqu’au compteur, ceci ne veut pas dire qu’elle a atteint un niveau
acceptable de purification, mais néanmoins elle présente une charge limitée en bactéries
totaux et l’absence de la plus part des microorganismes pathogènes. Elle contient aussi une
teneur moins importante en sels minéraux.
Dans l’industrie pharmaceutique, l’eau est utilisée en très grande quantité et en usage varié.
En effet, elle rentre dans la formulation des nombreux produits, c’est bien souvent dans la
réalisation de certaines étapes de la fabrication des médicaments (mouillage, pelliculage…).
Ainsi que dans différents équipement des procédés de fabrication, tels que les fluides de
refroidissement (autoclave, boucle d’eau…), dans le rinçage des verreries de laboratoire et
dans le lavage des matériels de production [2].
Pour satisfaire à ces applications, l’eau doit répondre à des critères microbiologiques et
physicochimiques pour ne pas être source de contamination.
Le présent travail consiste à étudier l’efficacité des nouvelles technologies des traitements des
eaux en apportant des informations sur la présence des concentrations acceptables des
contaminants microbiologiques (germes totaux, germes spécifiques…) et physicochimiques
(conductivité, pH…) dans les eaux purifiées destinées à la production des médicaments à
SANOFI AVENTIS afin d’estimer leur degré de pureté.
Chapitre I
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Présentation de l’Entreprise d’accueil
Elle est dotée des équipements les plus performants et qui sont à la pointe du
progrès technologique. Mais ce qui a, surtout, contribuer à son formidable succès
le permanent et le quotidien de la qualité.
L’activité de Sanofi est entièrement dédiée aux génériques. Cette politique a pour
but de s’imposer d’avantage dans la maitrise des dépenses dans le domaine de la
santé, et à faciliter l’accès à ses médicaments dans les pays en développement,
Sanofi a créé une activité qui regroupe l’ensemble de ses médicaments génériques
et qu’elle a baptisée Winthrop.
Par ailleurs, le Groupe s’est distingué par une forte participation aux
manifestations médicales organisées en TUNISIE et par une attention particulière
pour la jeune Presse Médicale et Pharmaceutique Tunisienne.
En 1988, profitant d’un nouvel élan insufflé par la nouvelle Direction Politique du
pays, le groupe décide la création d’une unité de production. C’est ainsi qu’est née
en décembre 1989 ROUSSEL TUNISIE SA, la première filiale locale d’un groupe
pharmaceutique international. Ses activités englobent : la production, la
distribution, la promotion, le développement et l’exportation.
2.1 Principe
Le titulaire d’une industrie pharmaceutique doit fabriquer des médicaments adaptés à l’emploi,
répondant aux exigences du dossier d’autorisation de mise sur marche et n’exposant les patients
à aucun risque lié à des carences en matière de sécurité, de qualité ou d’efficacité.
Pour atteindre plus surement cet objectif, l’entreprise doit posséder un système d’assurance de la
qualité bien conçu, correctement mis en œuvre et effectivement contrôlé. [3]
L’assurance de la qualité est un large concept qui couvre tout ce qui peut, individuellement ou
collectivement, influencer la qualité d’un produit.
Elle représente l’ensemble des mesures prises pour s’assurer que les médicaments fabriqués sont
de la qualité requise pour l’usage auquel ils sont destinés.
Les médicaments sont conçus et développés en tenant compte des exigences Bonnes Pratiques
de Fabrication et de Bonnes Pratiques de Laboratoire.
Tous les contrôles nécessaires des produits intermédiaires ont bien été réalisés, de même que
tous les contrôles en cours de fabrication et toutes les validations.
Le produit fini a été convenablement fabriqué et contrôlé selon, les procédures définies.
Les médicaments ne sont pas vendus ou expédiés avant que la personne qualifiée n’ait certifié
que chaque lot de production a bien été fabriqué et contrôlé conformément aux exigences de
l’autorisation de mise sur le marché et de toute autre réglementation portant sur la production, le
contrôle et la libération des médicaments.
Une procédure d’auto-inspection exige que des audits de la qualité évaluent régulièrement
l’efficacité et l’application du système et l’application du système d’assurance de la qualité.
2.3Contrôle de la qualité
Le contrôle qualité est l’ensemble de procédures et opérations qui assurent que les médicaments
fabriqués sont de la qualité requise pour l’usage à laquelle ils sont destinés, néanmoins le
contrôle final de la production ne suffit pas pour garantir sa qualité. Le contrôle qualité CQ est
directement rattaché à l’assurance qualité.
Au sens général, pour assurer le maintien de la qualité, l’Assurance Qualité AQ peut se résumer
en une démarche qui tend vers le zéro défaut ou Qualité totale.
AQ (Mesures préventives) + CQ (Mesures des actions correctives)= zéro défaut ou qualité
totale.
Définition : Eau destinée à la préparation de médicaments autres que ceux qui doivent être
stériles et exempts de pyrogènes, sauf exception justifiée et autorisée (Phar.Eurp 008).
Production de l’eau purifiée en vrac : L’eau purifiée en vrac est préparée par distillation, par
échange d’ions, par osmose inverse ou par tout autre procédé approprié à partir d’une eau destinée
à la consommation humaine comme établi par l’Autorité compétente.
L’eau purifiée en vrac est conservée et distribuée dans ces conditions visant à empêcher la
croissance de microorganismes et à éviter toute autre contamination.
Dans l'industrie pharmaceutique, l'eau joue un rôle dans le produit lui-même, dans le procédé de
production et dans le nettoyage. Ainsi, les exigences vis-à-vis de la qualité de l'eau sont grandes.
Or, la qualité de l’eau du réseau est insuffisante parce qu’elle contient des sels dissous, des
matières organiques, des particules et des micro-organismes qui polluent, voire détruisent les
produits ou les procédés. Les eaux utilisées par l'industrie pharmaceutique doivent être de qualité
élevée et doivent en même temps répondre aux exigences réglementaires de la pharmacopée
régissant les installations de traitement des eaux dans ce secteur.
Dans l’industrie pharmaceutique l’eau purifiée en vrac a plusieurs utilités, qui sont
essentiellement :
3.3Contaminants de l’eau :
L'eau n'existe pratiquement pas sous forme de H₂O pure. Afin de pouvoir analyser les
traitements de purification envisageables, il est indispensable dans un premier temps de classifier
les contaminants. L'intérêt de cette classification est évidemment conditionné par son utilité pour
définir les traitements de purification applicables pour éliminer ces impuretés.
On distingue plusieurs types de contamination, qui peuvent avoir une origine chimique ou
microbiologique.
3. 3.1 La contamination chimique
Les nitrates : les nitrates présents dans le sol, dans les eaux superficielles et souterraines
résultent de la décomposition naturelle, par des microorganismes, de matière organique azotée
telle que les protéines végétales, animales et les excréments animaux. L’ion ammonium formé en
dioxyde est oxydé en nitrites et en nitrates. La présence de nitrates et nitrites dans
l’environnement est une conséquence naturelle du cycle d’azote mais les nitrites n’interviennent
normalement qu’à de très faible concentration [4].
Les métaux lourds : Les métaux lourds sont des éléments métalliques naturels dont la masse
volumique dépasse 5 g/cm3. Ceux-ci sont présents le plus souvent dans l'environnement sous
forme de traces : mercure, plomb, cadmium, cuivre, arsenic, nickel, zinc, cobalt, manganèse.
Les plus toxiques d'entre eux sont le plomb, le cadmium et le mercure. Pendant de nombreuses
années, les industries situées à proximité de cours d’eau y ont rejeté leurs effluents. A ce
phénomène (de plus en plus limité par l’installation de stations d’épuration au sein même des
sites industriels), il faut ajouter l’érosion et le ruissellement de l’eau sur les sols et chaussées.
L’eau constitue un élément fondamental en matière de pollution, puisque dans le cas de métaux,
comme pour d’autres composés, celle-ci va favoriser de nombreuses réactions chimiques. L’eau
transporte les métaux lourds sont le plus souvent présents à l’état de trace ; ils n’en restent pas
moins très dangereux, puisque leur toxicité se développe par bioaccumulation dans les
organismes [5].
Chlorures : Les chlorures (Cl-) sont présents en grande quantité dans l'eau de mer (± 19 g/l).
Leur concentration dans l’eau de pluie est approximativement de 3 mg/l.
La teneur en chlorures d’une eau dépend de l'origine de l'eau et de la nature du terrain qu’elle
traverse. Les chlorures participent à la conductibilité électrique des cours d'eau.
Le niveau guide de la concentration en chlorures des eaux destinées à la consommation humaine
est 25 mg/l.
Les Sulfates : Les sulfates (SO4 ) peuvent être trouvés dans presque toutes les eaux naturelles.
L’origine de la plupart des composés sulfates est l’oxydation des minerais de sulfites, la présence
de schistes, ou de déchets industriels. Le sulfate est un des éléments majeurs des composés
dissouts dans l’eau de pluie. Des concentrations importantes en sulfates dans l’eau qui nous
buvons peuvent avoir un effet laxatif important combiné avec le calcium et le magnésium, les
deux composés de la dureté de l’eau. Le sulfate peut être attaqué par une bactérie qui le réduit en
sulfure d’hydrogène (H2S ).
L’eau purifiée en vrac est conservée et distribuée dans des conditions visant à empêcher la
croissance des micro-organismes et à éviter toutes autres contaminations.
Les virus
Les rejets provenant de l'intestin des animaux et de l'Homme sont évacués dans le sol ou déversés
dans les cours d'eau. Ils y subissent une épuration naturelle. Mais s'ils parviennent trop rapidement
à une source d’eau, ils peuvent provoquer une pollution microbiologique.
La désinfection des eaux a pratiquement éliminé les incidences de la pollution
Bactéries et biofilms :
Les entérobactéries : les Entérobactéries sont des bacilles Gram négatifs facultatifs, retrouvés
partout dans le sol, dans l’eau, et surtout dans l’intestin de l’homme et les animaux. Elles
comprennent un nombre très élèves de genres et d’espèces. Leur abondance dans l’intestin, leur
mobilité, la rapidité de leur multiplication, l’acquisition fréquente de mécanismes de résistance
aux antibiotiques expliquent qu’elles soient les bactéries les plus souvent impliquées en pathologie
infectieuse humaine surtout en milieu hospitalier [6].
Les biofilms : un des problèmes majeurs de contamination microbienne est la formation d’un
biofilm sur les surfaces solides ou la membrane filtrante. Un biofilm est un agrégat de
microorganismes qui adhérent fortement aux surfaces, et sont protégés par une matrice de
composés organiques (polymères) résultants de la croissance et de la mort des bactéries.
4. Méthodes de traitement d’eau dans l’industrie pharmaceutique [7]
4.1 Traitement par osmose
L’osmose inverse est réalisée par passage de l’eau à traiter sur une membrane semi-perméable qui
assure la rétention de la majorité des composés présents dans l’eau (particules, colloïdes, ions
contaminants organiques y compris endotoxines bactériennes et micro-organismes). (figure)
Les traitements par membranes d’osmose ne doivent pas être considérés comme des traitements
stérilisants car malgré leur grande efficacité de filtration, il peut se produire des fuites minimes de
micro-organismes, en particulier de virus, et des biofilms peuvent coloniser les canalisations et les
réservoirs en aval du traitement.
Cette notion n’est pas réglementairement obligatoire, mais elle est nécessaire au bon
déroulement de la validation. Elle permet d’établir avec assurance que tous les principaux
équipements de traitement, d’emballage et tous les systèmes accessoires sont conformes aux
spécifications de l’installation, aux manuels de l’équipement, aux schémas et aux dessins
techniques. Cette étape de validation comprend un examen des exigences relatives à la conception,
à la détermination de l’étalonnage, à l’entretien et à l’ajustement de l’équipement.
Cette vérification avant la livraison ne remplace pas la qualification de l’installation, il est
toutefois reconnu que les vérifications effectuées et documentées à cette étape peuvent faire
double emploi avec un certain nombre de vérifications effectuées à l’étape de la Q.I, ce qui
contribue à réduire l’ampleur des vérifications effectuées au moment de la Q .I [9 ,10].
Ces vérifications, essais et défis devraient être répétés à plusieurs reprises pour garantir la fiabilité
et la signification des résultats.
A l’étape de la Q.I, l’entreprise devrait documenter les exigences d’entretien préventif applicables
à l’équipement en place, le calendrier d’entretien préventif devrait être intégré à l’entretien
préventif courant.
Le protocole de QI établi pour chaque élément du matériel ou des systèmes énumère le nom, la
description, le modèle et les numéros d’identification, la localisation, les raccordements, les
exigences d’exploitation et tout dispositif de sécurité du système.
Il doit vérifier que l’objet ou matériel correspond bien aux spécifications d’achat et que tous plans,
manuels, listes de pièces détachées, adresses des vendeurs, coordonnées et autres informations
pertinentes sont disponibles.
Les plans concernant la qualification opérationnelle devraient préciser les études à entreprendre
sur les variables critiques, la séquence de ces études, les instruments de mesure à utiliser et les
critères d’acceptation à rencontrer.
Les études sur les variables critiques devraient comprendre une condition ou une série de conditions
qui englobent les limites supérieures et inférieures du traitement et du fonctionnement, que l’on
désigne par le terme « cas extrême ».
Ce plan décrit les informations requises pour établir, preuves à l’appui, que tous les éléments d’un
système ou tout matériel fonctionnant bien comme prévu.
Cela implique de tester tous les témoins du fonctionnement normal, tous les points d’alerte, tous les
interrupteurs et écrans, tous les témoins d’interaction et toute autre indiction des mécanismes de
fonctionnement, il doit se référer ainsi aux instructions spécifiques du manuel pour l’exploitation,
l’entretien et l’étalonnage, donner des informations sur les instructions du manuel pour
l’exploitation, l’entretien et l’étalonnage, donner des informations sur les instructions à donner aux
opérateurs, ainsi que les instructions pour les tests dynamiques ou statiques destinés à montrer que
le matériel fonctionne comme prévu dans les conditions normales.
Au terme d’un exercice de qualification de l’installation et de qualification opérationnelle dument
réalisé, on devrait pouvoir émettre une autorisation en bonne et due forme, pour que l’équipement
soit soumis à l’étape suivante de l’exercice de validation du procédé, à condition que les exigences
relatives à la calibration, au nettoyage, à l’entretien préventif et à la formation des opérateurs soient
remplies et que les résultats de cet exercice soient documentés.[10]
Cette partie de la validation du matériel et des systèmes intervient après la réalisation, l’examen et
l’approbation de la qualification des installations et la qualification opérationnelle.
Le document décrit la ou les méthodes utilisés pour démontrer qu’un système ou qu’un élément
donne uniformément les résultats requis et répond aux normes spécifiques lors d’une utilisation
habituelle dans les situations les plus défavorables.
La QP doit comprendre une description des procédures préliminaires requises, le détail des tests à
effectuer et les critères d’acceptation pour chacun d’eux.
Alors, avant le démarrage des essais le protocole doit être approuvé par l’équipe de validation.
Ainsi, une comparaison entre les résultats attendus et les résultats obtenus et faites, si des anomalies
apparaissent en cours de tests, il faut établir des fiches d’anomalies, et des listes d’actions
correctives à apporter.
Enfin, lorsque le rapport de qualification est établie et toutes les actions correctives sont levées, une
revue du rapport de QP et approbation de qualification.
Le central de production et de distribution de l’eau dans le bâtiment Pénicilline a été installé en Avril
par le groupe italien COR. Elle alimente exclusivement le bâtiment P alimenté jusque-là par la boucle
d’eau principale.
Les médicaments à base de Pénicilline sont produits dans le bâtiment portant le même nom. Les
Pénicillines sont des antibiotiques béta-lactamines. A la base, la pénicilline est une toxine synthétisée
par certaines espèces de moisissures du genre Penicillium et qui est inoffensive pour l’homme. Les
Pénicillines sont utilisées dans le traitement des infections bactériennes, principalement contre des
bactéries à Gram positif.
6.3.1 Adoucissement
L’adoucissement est un traitement physico-chimique dont l’objectif est de limiter l’entartrage des
canalisations et des équipements de distribution de l’eau (dépôt de carbonate de calcium et de
magnésium). Il constitue le plus souvent un prétraitement dans la filière des traitements nécessaires à
l’obtention d’eau purifiée. Les ions de sodium remplacent les ions calcium et magnésium. La
conductivité d’une eau adoucie n’est donc pas ou peu modifiée par rapport à la conductivité de l’eau
arrivant à l'entrée de l'établissement.
Le charbon actif est un moyen d’affinage lors du traitement de l’eau. Il enlève les substances solubles
(Iode, Brome, Chlore, chlorures, Hydrogène et Fluor) dans l’eau par le processus d’adsorption.
6.4.1 Distillateur
Définition : La distillation constitue le plus souvent le traitement physicochimique ultime d’une filière
de production d’eau purifiée ou d’eau pour préparation injectable. L’eau obtenue est d’une très grande
pureté physico-chimique et microbiologique, sa conductivité est extrêmement faible (jusqu’à 0,06
micro-siemens par centimètre (µS/cm) . Si la distillation est pratiquée dans de bonnes conditions,
l’eau distillée est exempte d’endotoxines.
6.4.2 Stérilisation à l’ozone
Un système d’ozonisation permet de désinfecter l’eau et de prévenir la formation de bio film dans le
secteur pharmaceutique. L’ozone est un gaz de formule O₃. Lors de son utilisation dans l’industrie,
l’ozone se présente sous la forme d’un gaz, de forte concentration injecté dans l’eau. L’ozone est
efficace sur les micro-organismes, les bactéries et les virus même à des faibles concentrations. Ce gaz
est nuisible à la santé à des concentrations données dans l’air.
Le rayonnement UV est utilisé afin de désinfecter l’eau. La longueur d’ondes émise de 185 nm permet
de pénétrer le noyau des cellules est détruire molécules d’ADN, afin d’inactiver les micro-organismes.
L’UV est efficace sur les bactéries et les virus et permet de maitriser la contamination microbienne.
L’UV est aussi indispensable pour détruire la molécule O₃ générée par stérilisation par l’ozone.
Chapitre II
MATERIELS ET METHODES
1. Qualification d’installation
La qualification d’installation inclut les tests de contrôle de réception des composants mécaniques
et des tests de contrôle des matériels électriques.
Tableau 1 : validation du test de contrôle de réception des composants mécaniques [14]
Acceptabilité
Inspection de configuration de la centrale OUI NON
Inspection des dimensions de la centrale OUI NON
Inspection des composants, vannes et instruments OUI NON
Test : réussi échoué non exécuté Signature
Objectif : ce test représenté par le tableau 2 a pour but de vérifier l’installation et la configuration
des composants de commandes électriques sur le distillateur à compression de vapeur avec
prétraitement..
acceptabilité
Inspecter les composants électriques: conformité avecOui non
la liste du matériel électrique défini dans le schéma
électrique; tous les articles doivent être étiquetés.
Inspecter les composants matériels: conformité avec laOui non
liste du matériel). Voir les spécifications de
conception du matériel.
Vérifier les connexions: tous les appareils électriquesOui non
doivent être correctement raccordés et toutes les
protections thermiques doivent être réglées.
Test : réussi échoué non-exécuté signature
2. Qualification opérationnelle
Acceptabilité
Listes des tests entrées/sorties : les entrées/sorties de l’automate doivent Oui non
être connectées en conformité avec le schéma électrique.
Test de l’alarme: toutes les alarmes doivent fonctionner conformément Oui non
aux spécifications techniques.
Stockage de données: tous les paramètres énumérés doivent être stockés Oui non
dans l’IHM (Interface Homme Machine) ou enregistrés sur un support
numérique.
Enregistrer toutes les informations de connexion: tous les identifiants et Oui non
mots de passe doivent être enregistrés dans le ‘AS LEFT PASSWORD
LOG’.
Test: signature
Objectif : Le champ d'application de ce test est de vérifier la conformité du système avec les
objectifs de performance des spécifications fonctionnelles.
Phase I :
Phase II :
Cette phase est une continuité de la phase I, les prélèvements se font quotidiennement et sur tous les
points de prélèvement. Cette phase s’étale aussi sur deux semaines ouvrables.
Phase III :
Le système d’eau est suivi pendant 11 mois, de façon moins intensive, pour s’assurer du maintient
Au cours de cette phase, l’établissement d’un planning de prélèvement est nécessaire pour effectuer
un prélèvement par rotation permettant de faire un contrôle microbiologique complet à la fin de la
semaine et un contrôle physico-chimique complet à la fin du mois.
Plan d’analyse
a. Contrôle physico-chimique :
b. Contrôles microbiologique :
3.1 Echantillonnage
Le premier objectif de l’échantillonnage est d’obtenir un échantillon aussi représentatif que possible
de l’eau de la boucle. Au cours de notre validation, nous avons suivi un plan de prélèvement sur
tous les points de la boucle de distribution de l’eau purifiée dans le bâtiment Pénicilline.
Les points de prélèvement concernent quelques points stratégiques d’utilisation se trouvant dans le
bâtiment pénicilline et les points de production se trouvant dans la centrale de purification.
Le tableau 5 regroupe l’ensemble des points de prélèvements sur tous les points, leur emplacement
et leur numérotation dans l’industrie.
La numérotation des points de prélèvement est arbitraire. Le choix s’est fait sur les chiffres
successifs 26, 27, 35, 29, 30, 31, 32, 33,34. Le point de prélèvement 28 a été remplacé par le point
de prélèvement 35 pour éviter la confusion du point de prélèvement 28 de la boucle principale.
Le prélèvement des échantillons d’eau, selon la norme interne de sanofi, se fait dans des flacons
stériles de 500ml pour le contrôle microbiologique et des flacons propres de 250ml pour le contrôle
physicochimique.
L’échantillonnage se fait après une purge de 10 litres d’eau avec un débit stable ; en effet une
certaine variation du débit peut entrainer des impuretés adhérées aux parois des tuyaux de la boucle
pouvant alors fausser les résultats de l’analyse. L’échantillonnage s’effectue dans les conditions
aseptiques (rinçage des mains et du robinet à l’éthanol 70% avant chaque prélèvement) en
minimisant les risques de contamination [15]
3.2 Contrôle de la qualité de l’eau purifiée
Matériels utilisés :
- Solution B : 10 ml
Hydroxyde de sodium : 150ml
Eau : 50ml
Glycérol à 85% m /m : 200ml
b. Appareillage et consommables utilisés
Tubes à essais
Pipettes stériles
Plaque chauffante
Fioles et erlenmeyers
Glaçons
pH mètre
conductimètre
C’est un test visuel qualitatif de l’eau purifiée à examiner, elle doit être liquide, limpide, incolore et
inodore.
2. Test du pH
pHs=pH-(E-Es) /k
Equation 3 : l’équation de Nernst
Dans la quelle :
Il est recommandé d’ajouter à l’eau purifiée des sels neutres par exemple l’électrolyte chlorure de
potassium KCl pour augmenter la conductivité de l’eau et par conséquent faciliter la mesure du pH.
Ce test est effectué par un pH-mètre étalonné en plongeant la cellule dans l’eau à examiner et en
attendant la stabilisation de la valeur affichée sur le cadrons. D’après la norme interne de SANOFI,
la valeur doit être comprise entre 5,0 et 7,0.
Le nitrate est un composé minéral d’azote et d’oxygène de formule NO3. Elle est la seule forme
d’azote assimilable par la plupart des végétaux mais qui pose des problèmes de pollution lors
d’apport trop important dans le milieu naturel.
Le protocole opératoire consiste à préparer, dans les tubes à essais plongés dans un bain d’eau
glacée, un mélange dans chaque tube contenant :
Les métaux lourds possèdent un numéro atomique élevé. Les plus courants et les plus dangereux
sont le mercure, le plomb, le cadmium, le chrome, le cuivre, le zinc. Ceux-ci s’accumulent dans les
organismes vivants. Les effets toxiques des métaux lourds concernent le système nerveux, le sang
ou la moelle osseuse. Ils sont généralement cancérigènes.
5. Test de conductivité
La conductivité d’une solution (k) est par définition, l’inverse de la résistivité (ρ). Celle-ci est
définie comme étant le quotidien du champ électrique par la densité de courant. La résistance R (Ω)
d’un conducteur de section S (cm²) et de longueur (cm) est par l’expression :
L’unité de conductivité dans le système internationale est le Simens par mètre (S /m).
Dans la pratique, la conductivité électrique d’une solution est exprimée en Simens par centimètre
(S /cm) ou en microSimens par centimètre (µS /cm). L’unité de résistivité dans le système
internationale est l’ohm-mètre (Ω .m). Sauf indication contraire, la température de référence pour
l’expression de la conductivité ou de la résistivité est de 20°C.
La conductivité est mesurée au moyen d’un conductimètre, par le fait de plonger la cellule dans
l’eau purifiée à examiner jusqu’à obstruction des perforations situées sur la partie supérieure de la
cellule. Une lente agitation de la cellule dans l’eau purifiée favorise une bonne homogénéisation du
liquide. La valeur obtenue, indiquée sur le cadrons, corresponds à la conductivité en µS /cm de
l’eau purifiée testée.
La valeur de conductivité est enregistrée avec la température. Pour les températures ne figurant pas
dans le tableau, la conductivité est calculée par interpolation entre les valeurs immédiatement
inférieures et supérieure du tableau 6.
Au cours de la production et de la conservation, des mesures appropriées sont prises pour garantir
que le nombre de germes microbiens est convenablement contrôlé et maîtrisé. Des seuils d’alerte et
d’intervention sont établis en vue de la détection de toute évolution indésirable.
Dans des conditions normales, est considéré comme seuil d’intervention approprié, un
dénombrement microbien de 100 UFC/mL, déterminé par filtration sur une membrane dont la taille
nominale des pores n’excède pas 0,45 µm, en utilisant du milieu gélosé R2A et en incubant à 30-35
°C pendant au moins 5 jours pour la recherche des germes aérobies viables totaux et d’autres
milieux exigés par la Pharmacopée . Européenne pour la recherches des germes spécifies .
Gélose R2A
Milieu R2A est utilisé pour le dénombrement des germes aérobies viables totaux (milieu acheté
prêt à l’emploi) utilisé pour filtration sur membrane
La gélose R2A utilisée à une température d’incubation plus basse pendant une période plus longue
permet de récupérer les germes stressés ou chlore-intolérants. Ceci permet d’obtenir une estimation
du nombre de bactéries beaucoup plus réaliste.
Elle peut être utilisée par ensemencement en surface, dans la masse ou par filtration sur membrane.
Température et temps d’incubation : 5 à 7 jours à 20°C ou 28°C ou 3 jours à 35°C.
Caso bouillon
Mossel Bouillon
Il s’agit d’un milieu liquide pour enrichissement des entérobactéries pendant une période de 18 à
24 heures.
VRBD-Agar
Il s’agit d’une gélose glucosée biliée au cristal violet au rouge neutre est utilisé pour le
dénombrement de certaines entérobactéries (E. Coli, Citrobacter, Klebsiella, Enterobacter). Elle
inhibe la croissance des Gram+ et pratiquement celle des autres bactéries Gram-. Le milieu donne
après 24 heures d’incubation des colonies rouges ayant un diamètre d’au moins 0 ,5 mm.
Il s’agit d’u milieu liquide pour enrichissement des E-Coli pendant une période de 18 à 24 heures.
L’utilisation de ce milieu est recommandée pour isoler et énumérer les entérobactéries dans les
eaux. Le cristal violet inhibe la croissance des bactéries Gram+. Le milieu présente après incubation
des colonies lactose(+) incolores ou/et des colonies lactose(- ) de couleur rouge brique, entourées
d’un halo opaque de sels biliaires précipités.
RVS bouillon
XLD Agar
La gélose xylène lysine désoxycholate est utilisée pour l’isolation des entérobactéries pathogènes et
plus spécialement Salmonelles. Après incubation le milieu présente des colonies jaunes opaques.
Cétrimide Agar
La gélose de mannitol Agar peut servir pour isoler les cultures obtenues dans un milieu
d’enrichissement, ou à dénombrer les staphylocoques par élément de surface. Ce milieu hautement
sélectif a été réalisé pour l’isolement et le dénombrement des Staphylocoques coagulase positive à
partir du produit alimentaire.
Après 24-48 heures d’incubation, les souches de Staphylococcus aureus forment des colonies noires
et produisent sur ce milieu opaque :
Un halo clair autour de la colonie qui correspond à une zone de protéolyse (éclaircissement du
jaune d’œuf).
Des zones opaques qui peuvent apparaitre plus tardivement dans le halo clair ; elles sont dues à
l’action de lipases [15].
Le type et le numéro de série des équipements utilisés sont répertoriés dans l’annexe 2.
Le contrôle microbiologique de l’eau purifiée est effectué sous une hotte à flux laminaire qui est
désinfectée par l’éthanol 70% avant chaque manipulation. Pour s’assurer que l’environnement de
travail est pratiquement stérile ; on effectue un test de sédimentation pour chaque manipulation sous
hotte. Ce test consiste à déposer deux boites de Pétrie ouverte sous le flux ; l’une contient le milieu
gélosé SDA (Sabouraud Agar) pour la recherche des moisissures et les levures et incubée à 20-25°C
pendant 5 jours et l’autre contient le milieu gélosé TCS (Trypticase Soja Agar) pour la recherche
des bactéries et incubée à 30-35°C pendant 5 jours. En cas d’existence de particules porteuses de
germes, elles sédimentent sur la gélose sous l’effet du flux et aboutissent à des colonies après la
période d’incubation.
Avant l’examen, bien mélanger l’échantillon en agitant vigoureusement pour obtenir pour obtenir
une répartition uniforme des microorganismes.
Il faudra alors :
Le résultat du calcul des colonies est obtenu en UFC/ml avec arrondissement de la valeur trouvée au
nombre entier supérieur [19].
Les échantillons d’eau purifiée à examiner peuvent être conservés pendant une période ne dépassent
pas le 12 heures à une température entre +2°C et +18°C [20].
Les entérobactéries sont des bacilles Gram négatifs facultatifs, retrouvés partout dans le sol,
dans l’eau, et surtout dans l’intestin de l’homme et des animaux. Elles comprennent un nombre
très élevés de genres et d’espèces. Leur abondance dans l’intestin, leur mobilité, la rapidité de
leur multiplication, l’acquisition fréquente de mécanismes de résistance aux antibiotiques
expliquent qu’elles soient les bactéries les plus souvent impliquées en pathologie infectieuse
humaine surtout en milieu hospitalier [22].
Technique d’analyse
Si aucune colonie de bactérie Gram négatif n’est observée sur le milieu gélosé, l’essai est dit
satisfaisant [23].
Recherche d’Escherichia-coli
Escherichia-coli, également appelé colibacille ou E. coli, est une bactérie intestinale des
mammifères très répondue chez l’être humain. Elle fermente le glucose par la voie des acides
mixtes. C’est un coliforme fécal généralement commensal. Cependant, certaines souches d’E. coli
peuvent être pathogène entrainant alors des gastro-entérites, infections urinaires, méningites, ou
septicémies. [24]
Technique d’analyse
La présence d’E. coli est caractérisée par des colonies rouges, des bactéries bâtonnets Gram
négatif avec la confirmation par des tests biochimiques par Galerie API 20 E. L’essai est
satisfaisant si les tests de confirmation sont négatifs.
Recherche de Salmonelles
Les salmonelles : sont des entérobactéries à Gram négatif, mobiles, aéro-anaérobies facultatifs,
oxydase négatif. Elle a une forte contagiosité, responsables des gastro-entérites, toxi-infections
alimentaires et des fièvres typhoïde et paratyphoïde. Les salmonelles peuvent survivre plusieurs
semaines en milieu sec et plusieurs mois dans l’eau. Elles se retrouvent donc fréquemment dans les
milieux aquatiques pollués, la contamination par excréments d’animaux fréquemment
contaminants. Les salmonelles peuvent se retrouver dans les aliments, notamment les viandes et les
œufs crus.
Technique d’analyse
La présence de Salmonelles est caractérisée par des colonies bien développées de couleur rouge,
avec ou sans centre noir sur milieu XLD agar. La confirmation se fait par des tests biochimiques
API 20E.
Recherche des Pseudomonas aeruginosa
Pseudomonas aeruginosa : est une bactérie Gram négatif du genre Pseudomonas. Les
bacilles sont fins, droits et très mobiles grâce à un flagelle polaire. Ils apparaissent la plus part du
temps isolées ou en diplobacilles. Elle est pathogène et fréquemment rencontrée dans les infections
nosocomiales. Germe ubiquitaire, vivant en milieu hospitalier, entrainant l’apparition (du fait de sa
résistance aux antibiotiques) de véritables souches hospitalières.
Les formes de pathologie qu’elle engendre sont diverses, citant par exemple les infections de l’œil,
des plaies surtout brûlures et plaies opératoires, des urines (surtout après sondages), des poumons
(par exemple après bronchoscopie), des méningites d’inoculation, des septicémies comme stade
terminal d’infections graves ou complication chez des malades soumis à un traitement
immunodépresseur, des leucémiques.
La technique d’analyse
Le test est considéré satisfaisant s’il n’y a pas apparition de colonies blanches sur Cétrimide. La
confirmation se fait par l’identification galerie API 20E.
Staphylococcus aureus : se présente comme une coque en amas, Gram positif et catalase positif.
S.aureus est l’espèce la plus pathogène du genre Staphylococcus.
La technique d’analyse
La présence des Staphylococcus aureus est caractérisée par des colonies noires entourées d’une
zone claire ; des Cocci Gram négatif.
Ce résultat peut être confirmé par API STAPH. Le produit est considéré satisfaisant lorsqu’il n’y a
pas de croissance de colonies du type décrit sur le milieu Mannitol agar.
L’identification par Galerie API se fait lorsqu’il y a obtention de colonies sur les milieux gélosés.
Les galeries API permettent d’étudier les caractères biochimiques des souches afin de déterminer le
genre et l’espèce. Une galerie comporte des microtubes contenant des déshydratés. Les réactions
produites pendant la période d’incubation se traduisent par des puits colorées spontanément ou
révélés par l’addition des réactifs.
La lecture API se fait selon la figure 7 par le logiciel API WEB. Le code de la souche obtenu après
lecture de la galerie est lu sur le logiciel. Le profil de la testée peut être alors dressé.
Chapitre III
RESULTATS
1. Qualification d’installation
La qualification d’installation a été validée. Tous les tests de contrôle et réception des
composants mécaniques ont été vérifiés et signés.
Cette qualification nous a permis de démontrer avec un niveau élevé de confiance que
l’équipement, tel qu’il est installé, répond en tous points aux exigences et aux
spécifications du fabricant et du propriétaire.
2. Qualification opérationnelle
Cette étape est étamée lorsque la qualification d’installation est validée. La qualification
opérationnelle a été confirmée. Tous les tests de contrôle du logiciel et le test fonctionnel
ont été vérifiés et signés.
Cette qualification nous a permis de démontrer avec un niveau élevé de confiance que
l’équipement, tel qu’il est installé, est apte à fonctionner avec reproductibilité à l’intérieur
des limites et tolérances établies.
La QO inclut aussi la vérification des séquences d’opération, des contrôles, des entrées /
sorties de l’automate, des fonctions d’alarmes, de mesures de conductivité ou résistivité,
des débits, des températures, etc.
3. Qualification de performance
Cette qualification nous a permis de démontrer que l’eau répond aux exigences
qualitatives et quantitatives à chaque point d’utilisation et pour toute la durée de la phase
d’exécution de la QP. Elle permet de définir les niveaux d’alertes et d’actions pour les
paramètres de qualité (microorganismes, pH, conductivité, etc.)
Les résultats des phases I et II sont illustrés dans une première partie. Ensuite, dans un
second temps, la phase III sera indépendamment traitée dans une seconde partie vu les
anomalies rencontrées dans cette phase.
Ces deux phases incluent les contrôles physico-chimiques à savoir la conductivité regroupés
sur les tableaux 8, 9, 10 et 11 ; le pH illustrés sur les figures 8 et 9, des substances oxydables
et des essais des métaux lourds, des essais de nitrates. Ces derniers sont regroupés dans les
tableaux 12 et 13. Les résultats de pH et de conductivité ont été aussi traduits et regroupés
respectivement dans des tableaux et des figures dans les annexes 3, 4,5 et 6.
Caractères
Pour les deux premières phases, l’eau est liquide, limpide et incolore.
Substances oxydables
Pour les deux phases, la coloration de la solution reste légèrement colorée en rose. Le test
est donc considéré comme satisfaisant.
Phase I
Tableau 8 : tableau de la variation de la conductivité durant la phase I. Les valeurs sont
données en µS/cm.
Tableau 9 : normes supérieures de la conductivité durant la phase I. les valeurs sont
données en µS / cm
La conductivité est conforme aux normes pour tous les points contrôlés durant les deux semaines
du 18/02/ 2013 au 01/03/ 2013 de la phase I de qualification de la boucle d’eau du bâtiment P.
Phase II
Tableau 10 : tableau de la variation de la conductivité durant la phase II. Les valeurs sont
données en µS/cm
Tableau 11 : normes supérieurs de la conductivité durant la phase II. Les valeurs sont
données en µS/cm
PHASE II PP2 PP2 PP3 PP29 PP3 PP3 PP32 PP3 PP34
6 7 5 0 1 3
JOUR1 S1 4,5 4,3 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,5 4,6
04/03/2013
JOUR2 S1 4,5 4,4 4,3 4,4 4,3 4,4 4,5 4,5 4,5
05/03/2013
JOUR3 S1 4,6 4,5 4,5 4,6 4,6 4,6 4,7 4,6 4,6
06/03/2013
JOUR4 S1 4,4 4,4 4,4 4,4 4,4 4,4 4,5 4,6 4,6
07/03/2013
JOUR5 S1 4,6 4,6 4,5 4,5 4,5 4,5 4,6 4,6 4,6
08/03/2013
JOUR1 S2 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5
11/03/2013
JOUR2 S2 4,4 4,3 4,3 4,3 4,3 4,5 4,5 4,5 4,4
12/03/2013
JOUR3 S2 4 ,7 4,6 4,6 4,6 4,6 4,7 4,7 4,7 4,7
13/03/2013
JOUR4 S2 4,4 4,4 4,4 4,4 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5
14/03/2013
JOUR5 S2 4,8 4,7 4,7 4,8 4,8 4,8 4,8 4,8 4,8
15/03/2013
La conductivité est conforme aux normes pour tous les points contrôlés durant les deux semaines
du 04/03/ 2013 au 15/03/ 2013 de la phase II de qualification de la boucle d’eau du bâtiment P.
Les tableaux représentent les mesures de la conductivité et les normes qui lui sont appropriées
en fonction de la température. Les normes sont obtenues par extrapolation à partir d’un
document Excel. La norme de conductivité est mesurée à partir de la température de l’eau. C’est
la notion de compensation de la température qui grâce à une sonde de température intégrée à la
cellule de mesure, la température du milieu est communiquée en permanence au convertisseur de
mesure.
Une conductivité élevée traduit une défaillance du système d’adoucissement. En effet. Pour
fabriquer industriellement de l’eau purifiée, on a utilisé des échangeurs d’ions composés des
résines échangeurs de cations et d’anions. Ces résines libèrent par épuisement (c’est-à-dire
surcharge) des ions de sodium et de chlore dans l’eau purifiée. Ces résines délivrent dans l’eau
purifiée d’abord des ions de sodium et de chlorure.
Les mesures de la conductivité nous renseignent sur le taux des sels minéraux dissous dans l’eau.
Il existe une relation entre le teneur en sels dissous d’une eau et la résistance qu’elle oppose au
passage d’un courant électrique. Cette résistance peut être exprimée par la conductivité
électrique qui constitue une bonne appréciation des concentrations globales des matières en
solution dans l’eau en se référant toujours aux normes.
Résultats analytiques du pH
Phase I
PHASE I PP26 PP27 PP35 PP29 PP30 PP31 PP32 PP33 PP34
JOUR1 S1 18/02/2013 5,1 5,3 5,3 5,3 5,3 5,3 5,3 5,3 5,3
JOUR2 S1 19/02/2013 5,2 5,3 5,4 5,3 5,4 5,5 5,44 5,4 5,4
JOUR3 S1 20/02/2013 5,7 5,3 5,4 5,4 5,5 5,6 5,6 5,6 6,0
JOUR4 S1 21/02/2013 5,8 5,1 5,7 5,8 5,9 5,8 5,9 5,9 5,9
JOUR5 S1 22/02/2013 5,9 5,8 5,6 5,8 5,8 5,8 5,8 6 6,0
JOUR1 S2 25/02/2013 5,8 5 ,4 5,4 5,4 5,5 5,3 5,4 5,4 5,4
JOUR2 S2 26/02/2013 5,4 5,3 5,3 5,3 5,3 5,4 5,3 5,4 5,3
JOUR3 S2 27/02/2013 5 ,5 5,5 5,4 5,5 5,5 5,4 5,4 5,4 5,4
JOUR4 S2 28/02/2013 5,6 5,5 5,5 5,5 5,6 5,5 5,5 5,6 5,5
JOUR5 S2 01/03/2013 5,5 5,3 5,4 5,3 5,4 5,4 5,4 5,4 5,5
Les limites inférieures et supérieures sont respectivement pH 5 et pH 7 qui délimitent les valeurs
de pH obtenues. Aucun dépassement n’est observé.
Phase II
8.0
Phase II: Courbe de variation du pH
7.5
PP26
7.0
PP27
6.5 PP35
6.0 PP29
PP30
5.5
p PP31
H 5.0 PP32
PP33
4.5
PP34
4.0 norm
e inf
norm
e sup
date de prélevement
Les valeurs de pH enregistrées 04/03/ 2013 au 15/03/ 2013 lors de la phase II de qualification
de la boucle d’eau purifiée du bâtiment P ont été trouvés conformes aux normes requises.
Les figures 8 et 9 représentent les différentes valeurs de pH mesurées au cours de notre période
de stage. Les valeurs de pH varient entre 5, 3 et 6,2 ; sont ainsi bien inclut dans les normes
internes propre à Sanofi qui doivent être inclut entre 5,0 et 7,0.
Les normes de pH sont des basées et appliquées selon un traitement des donnés de l’historique
des mesures de pH durant des années chez Sanofi.
Rappelons que l’eau pure est normalement de pH=7,0. Par nature, l’eau purifiée n’est que
faiblement tamponnée, voir pas du tout. C’est pourquoi des traces même faibles de substances
qui influences le pH (issues de l’air ambiant ou des alcalins du verre) peuvent faire varier le pH
de l’eau purifiée. Le pH de l’eau purifiée baisse par exemple d’une valeur de 7,0 à environ 5,4
lorsque l’eau est saturée d’air. Si la saturation avec l’air est de 1% par exemple, la valeur du pH
de l’eau purifiée chute déjà à 6,4.
Les légères variations du pH observées sont donc essentiellement liées au contact avec l’air :
l’eau dissoute, suite à son contact aves l’air, le gaz carbonique ou CO2 produisant ainsi la
réaction suivante :
Les ions bicarbonates HCO3 – supplémentaires sont donc à l’origine de l’abaissement des valeurs
de pH .
Les tests de métaux lourds et nitrates ne renferment pas des valeurs exactes car ces essais
sont quantitatifs par comparaison colorimétrique à un témoin. Ils nécessitent une simple
observation du virage de couleur de l’eau purifiée à tester des différentes points de
prélèvement.
Phase I
Tableau 12 : Tableau des tests de nitrates et de métaux lourds durant la phase I
Coloration obtenue
comparée au témoin
Dates Test réalisé Résultats
Moins Plus
intense intense
Nitrates X < 0,2 ppm
PHASE I S1 JOUR1 18/02/2013
Métaux lourds X < 0,1 ppm
Phase II
Tableau 13 : Tableau des tests de nitrates et de métaux lourds durant la phase II
Coloration obtenue
comparée au témoin
Dates Test réalisé Résultats
Moins Plus
intense intense
PHASE II S1 JOUR1 04/03/2013 Nitrates X < 0,2 ppm
Métaux lourds X < 0,1 ppm
Point de PP2 PP2 PP3 PP2 PP3 PP3 PP3 PP3 PP3 limite limite
prélèvement 6 7 5 9 0 1 2 3 4 d'alerte d'action
JOUR1 S1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
18/02/2013
JOUR2 S1 19/02/2013 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR3 S1 20/02/2013 1 4 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR4 S1 21/02/2013 1 1 1 1 4 1 1 1 1 30 100
JOUR5 S1 22/02/2013 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR1 S2 25/02/2013 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR2 S2 26/02/2013 5 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR3 S2 27/02/2013 1 1 2 0 1 1 1 1 1 30 100
JOUR4 S2 28/02/2013 1 1 1 1 1 1 2 1 1 30 100
JOUR5 S2 01/03/2013 1 0 1 1 4 1 5 1 1 30 100
Les valeurs du dénombrement des germes totaux lors de la phase I sont loin des limites d’alerte :
la valeur maximale est de 5 UFC/ml et la valeur minimale est de 0 UFC/ml.
Phase II
PP26 PP27 PP35 PP29 PP30 PP31 PP32 PP33 PP34 LIMITE LIMITE
D'ALERTE D'ACTION
JOUR1 S1 04/03/2013 1 1 1 0 1 1 7 1 1 30 100
JOUR2 S1 05/03/2013 1 1 1 1 1 1 2 1 1 30 100
JOUR3 S1 06/03/2013 1 1 1 1 1 1 2 1 1 30 100
JOUR4 S1 07/03/2013 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR5 S1 08/03/2013 1 1 1 1 1 1 2 1 1 30 100
JOUR1 S2 11/03/2013 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR2 S2 12/03/2013 1 1 2 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR3 S2 13/03/2013 1 2 2 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR4 S2 14/03/2013 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
JOUR5 S2 15/03/2013 1 1 1 1 1 1 1 1 1 30 100
Les valeurs du dénombrement des germes totaux lors de la phase II sont loin des limites
d’alerte : la valeur maximale est de 7 UFC/ml et la valeur minimale est de 0 UFC/ml.
Les limites d’alerte à sanofi sont de 30 UFC pour les germes totaux, par contre les limites
d’action sont de 100 UFC pour les germes totaux.
Les résultats recueillis durant la phase III qui s’étend sur 11 mois à commencer du 18/03/2013,
sont représentés sous forme de graphes et de tableaux.
Les prélèvements sont effectués dans des conditions d’asepsie rigoureuses et acheminés au
laboratoire de microbiologie pour contrôle microbiologiques et physicochimiques. Lors de la
phase III, les prélèvements sont moins nombreux mais plus approfondis.
Un planning de prélèvement, illustré sur le tableau 16, est nécessaire pour entamer la troisième
phase étant donné que les prélèvements se font par rotation :
Contrôle physicochimique
Contrôle microbiologique
Cette phase incluse les contrôles physicochimiques à savoir la conductivité, le pH, des
substances oxydables et les essais des métaux lourds et de nitrates. Ces derniers sont tous
regroupés dans le même tableau 17. Deux points à trois points sont analysés chaque semaine
pour obtenir un contrôle complet de la boucle à la fin du mois.
PP35 2 Absence
PP34 2 Absence
Les valeurs du dénombrement des germes totaux sont loin des limites d’alerte : la
valeur maximale est de 3UFC/ml et la valeur minimale est de 0 UFC/ml.
Les limites d’alertes à Sanofi sont de 30 UFC/ ml pour les germes totaux, par contre
les limites d’actions sont de 100 UFC/ ml pour les germes totaux.
Les résultats montrent alors des non-conformités. Des mesures correctives par le service
de l’assurance qualité ont été envisagées en réaction à cette anomalie.
Cette partie de la laverie est une zone critique qui peut être sujette à une contamination
étant donné qu’on y stocke tout le matériel sale.