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BREVET PROFESSIONNEL 2021

Épreuve de français

Compréhension et compétences d’interprétations

1. Le poète rêve de voyager aux 4 coins du monde et met ainsi le voyage au centre de
ses préoccupations.

2. Le poète utilise deux formulations, la première dans la langue française et la


deuxième dans la langue d’origine pour indiquer une dichotomie entre la ville
rêvée et la ville vécue de l’intérieur, quand on y est simple habitant et non pas
visiteur.

3. a) On remarque une reprise de terme à l’initiale, appelée anaphore « quand j’étais


jeune ».
b) L’anaphore est modifiée, les strophes commencent par « maintenant », ce qui
indique un changement dans le regard du poète.

4. a) Le poète voyage de manière onirique, en favorisant l’imaginaire, on peut relever


les termes « rêvais, en invente, ne viennent m’arracher… ». Tout un univers
fantastique est inventé ( « loup garou »…).
b) Le poète est réveillé, rattrapé par la réalité de sa vie, de son quotidien, on
comprend qu’il se réveille par les termes « coq, cauchemars, m’arracher, rayons du
soleil ».

5. Il imagine un monde fantasmé, à la fois « sans faim », magique et beau comme on


peut se le créer « à nos rêves d’enfants », où les éléments naturels se conjuguent
dans cette beauté avec un champ lexical remarquable « mer, soleil, eau, pluie,
cyclones ».

6. On comprend que le poète a eu une enfance très difficile, qu’il devait vivre dans la
pauvreté, on peut noter les éléments suivants : « la faim, vêtements moins
crasseux, hypothétique repas ».

7. Le poète qui a parcouru le monde rêve désormais de rentrer chez lui dans sa terre
natale et d’y finir sa vie : « je rêve de vivre chez moi » ; Il est las de voyager, de
déambuler dans le monde et souhaite maintenant « s’arrêter » , « rentrer au pays
de l’enfance ».

8. Le candidat peut apporter une justification tant qu’elle est argumentée, la perte
des repères, la perte de la mémoire, la désorientation…

9. La notion de voyage est très bien évoquée dans le tableau de Titouan, avec l’image
de la barque et l’arrière-plan qui peut symboliser le monde à découvrir, la solitude
du personnage en premier plan rappelle le questionnement et la démarche du
personnage du poème. Le tableau se veut onirique comme le poème.

10. « Quand nous étions jeunes, nous rêvions de vivre ailleurs partout quelque part
dans le monde, nous enfourchions alors une branche d’arbre, et nous nous
envolions. »

11. « une branche d’arbre » nom noyau


D’arbre est un groupe nominal complément du nom

« les cailloux que j’avais oublié de semer » nom noyau


Que j’avais oublié de semer est une proposition subordonnée relative.

12. a) on peut penser à famine, famélique ou affamer.


b) Fin : il n’y a de film sans une fin.
Rédaction :

Sujet d’imagination :
On attend du candidat qu’il choisisse une ville de son choix, et qu’il en explique les raisons
par des descriptions précises et détaillées, puis qu’il décrive ce qu’il aimerait vivre au sein
de cette ville, quelles activités il aimerait pratiquer, quel monument visiter… Pour finir, il
doit évoquer les sentiments qu’il éprouvera dans cette ville, qu’ils soient positifs ou
négatifs. Dans quel état d’esprit déambulera-t-il dans ces lieux.

Sujet de réflexion :
On attend du candidat qu’il donne son opinion sur la question posée, veut il voyager loin,
si oui pourquoi ? Ou préfère-t-il rester dans une zone géographiquement proche de son
lieu de vie. Là encore on attend des exemples et une argumentation précise qui explique
ses choix.

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