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Chapitre I Voirie
Chapitre I Voirie
LES VOIRIES
I. GENERALITES
L’idée d’une voie est née dans les temps anciens depuis que les gens se sont mis
d’accord spontanément pour emprunter les mêmes parcours pour accomplir leurs
activités quotidiennes.
Cette idée n’a pas cessé d’évoluer à travers l’histoire compte tenu de l’évolution du mode de
vie des usagers.
L’apparition des engins mécanique, a donné un grand pas pour la réalisation des voiries, qui,
à présent fait l’objet de toute une étude technique avant d’entamer les travaux pour sa
réalisation.
II. DEFINITION
La voirie est un réseau constitué d’un espace collectif qui est appelé à couvrir la circulation
des différents usagers (piétons, véhicules) avec une certaine fluidité.
La décision de création d’une voirie est d’abord politique puis juridique ensuite urbanistique,
et enfin technique, cette dernière et qui nous concerne, porte l’objet de la faisabilité du réseau
de voirie afin d’aboutir aux objectifs pour lesquels ce réseau est conçu.
Pour une voirie tertiaire qui est conçue dans le but d’établir une liaison de circulation dans les
habitations et groupe d’habitation doit se conformer aux critères suivants :
On distingue :
Les autoroutes définies par les articles L122-1 et suivants du même code sont en
outre interdites aux piétons et à certains véhicules (cycles, convois exceptionnels,
etc.)
voies express : Elles ne sont accessibles qu'en des endroits particuliers contrairement
aux voies ordinaires ou classiques auxquelles les riverains ont accès sans limitation.
elles sont définies par les articles L151-1 et suivants du code de la voirie routière.
voies de type classique.
On distingue :
Autoroute.
Voirie communale
Voirie privé
3) Classification fonctionnelles
Voirie de déserte.
Voirie Artérielle.
Voirie Rapide Urbaine.
Voirie de Distribution.
Les autoroutes et voiries rapides urbaines Les artères urbaines
Elles n’ont qu’une fonction circulatoire. On parlera Ce sont les grandes avenues, les boulevards qui
de monofonctionalité. L’autoroute urbaine assurent les liaisons inter quartiers.
monofonctionnelle mais d’une utilité indéniable.
Ici, relier les deux rives d’un fleuve ouvert aux
navires de haute mer
Profil en travers
1) Chaussée souple.
C’est une structure de chaussée dans laquelle l’ensemble des couches liées qui la constituent,
sont traitées aux liants hydrocarbonés.
La couche de fondation et/ou la couche de base peuvent être constituées de grave non traitée.
Dans le cas d’une chaussée neuve à faible trafic, la structure type est illustrée sur la figure ci-
dessous
2) Chaussée semi-rigide
Elles comportent une couche de surface bitumineuse reposant sur une assise en matériaux
traités aux liants hydrauliques disposés en une couche (base) ou deux couches (base et
fondation).
3) Chaussée rigidité
Une chaussée rigide est constituée d’un revêtement en béton de ciment pervibré ou fluide.
VII. LES AIRES DE STATIONNEMENT
Une bonne conception d’un réseau de voirie ne se limite pas uniquement à une fluidité
satisfaisante de la circulation, aussi il faut résoudre le problème de stationnement qui
s’accentue surtout pendant les heures de pointe ou le débit horaire des véhicules est très
important. A cet effet, une partie de l’espace collectif doit être aménagé pour les
besoins de stationnement, car en aucun cas on ne doit laisser le choix de stationnement
au gréés des conducteurs, ceci pourra compromettre la raison principale pour laquelle
est conçue le réseau de voirie qui est la fluidité de la circulation.
1) Définition
Le stationnement est un besoin qu’on exprime lorsqu’on veut arrêter le véhicule pour une
durée sans entraver le flux de circulation. Le stationnement consiste à laisser un véhicule
immobilisé un certain temps. Les lieux de stationnement sont appelés parking, ou
stationnement. Il peut être à proximité de la voie de circulation, dans une aire réservée ou
dans un bâtiment au niveau de la terrasse, dans les étages ou dans les sous-sols.
2) Position du problème
Afin de parvenir à des solutions rationnelles et économiques du problème de
stationnement dans son ensemble, nous avons jugé utile d’examiner certaines données
techniques de ce problème que nous allons exposer ci-après :
a) Motif de stationnement
Stationnement logement
Ceci est caractérisé par une durée longue, en général, ce stationnement est assuré en
dehors des voiries de circulation, excepté dans les quartiers anciens. Les garages privés
tendent à manquer le stationnement alors s’effectue sur la voie publique.
Stationnement travail
Ce stationnement est également de longue durée sauf les zones industriels modernes, ou
est assuré par l’employeur, en zone dense, ce stationneme nt se répercute sur plusieurs
voies aux alentours de l’établissement.
Stationnement affaire
Contrairement aux deux premiers ce stationnement est de courte durée, il est de l’ordre
de ¼ heure à 1 heure.
b) Demande de stationnement
Deux méthodes peuvent être utilisées pour évaluer la demande basée sur des procédés
statistiques et enquêtes qui sont fonctions de certains paramètres dont on distingue :
La population totale de la zone urbanisée.
Le taux de motorisation de la zone considérée.
Le taux des véhicules en heure de pointe.
Afin de fixer les idées, le tableau ci-dessous donne la demande de stationnement selon
les besoins des endroits considéré :
o Habitation H.L.M……………………………0.5 à un place / gratte
o Habitation de standing ……………………... 1.5 à 2 places/ gratte
(G/ pièces par surface de 20 à 30 Véhicules placés à proximité du
B.T.)
o Bureaux laboratoire …………………………1 place /20m2 bureaux
1 place /4 employés.
o Centre commerciale …………………………1 place /50 m² de surface.
o Hôtel ………………………………………...1 place /5 chambres.
o Acrogure …………………………………….1 place /3 passagers.
o Zone industrielle …………………………….0.7 place / ouvriers.
o Hôpital ………………………………………1 place / 5 lit.
o Cinéma ………………………………………1 place / 10 spectateurs.
o Restaurant ……………………………………1 place / 10 clients.
C) l’offre de stationnement
Le stationnement de véhicule est organisé sur des bandes prévues à cet effet ces bandes
sont aménagées, soit sur la voie de circulation, soit sur voie latérale. Il ne faut jamais
perdre de vue dans le cas de bande de stationnement - Largeur minimal ; spécialement
dans le cas de bande sur chaussée du Circulation (2,5m.5, 00m) - Dans l’absence de
contraintes naturelles du terrain, opter pour une disposition des bandes la plus
économique en surface. Les dimensions minimales d’une bande de stationnement sont
fixées à 2,5 m de largeur et 5 m de longueur.
Les bordures CS1 – CS2 – CS3 et CS4 sont des caniveaux à simple pente destinés à être
utilisés, soit avec des bordures de type A, soit avec des bordures de type T. Les bordures
CS1 et CS2 sont les plus fréquemment utilisées.
Les bordures AC1 et AC2 sont des bordures d’accotement franchissables avec caniveau
simple pente intégrée.
Les bordures CC1 et CC2 sont des caniveaux à double pente.
1) Généralités :
Le profil en long établi pour un réseau de voirie ne représente que l’état des points se
trouvant sur l’axe du réseau. Cependant, la connaissance de l’état altimétrie des points
situés de part et d’autre de l’axe sur une largeur allant de 10 m et plus, est très
indispensable surtout pour le calcul de courbature de la voirie. De ce fait,
l’établissement des profils en travers sur des points bien définis du profil en long,
s’avère nécessaire pour représenter complètement les dispositifs du projet et du terrain
naturel.
2) Définition :
Le profil en travers d’une route est la coupe transversale de celle-ci suivant un plan
vertical à l’axe de la route.
3) Terminologie
la chaussée : est la partie ou doit s’effectuer la circulation ; pour une voirie
tertiaire, elle comporte 2.1 voie.
accotement : c’est un espace qui borne la chaussée de part et d’autre, qui peut
être au même niveau que la chaussée, ou bien surélevé par rapport à celle-ci.
Dans ce cas, il est appelé trottoir ; il est fréquent dans la voirie de desserte et sert
à la circulation des piétons.
plate-forme : est la partie du terrain devant recevoir la chaussée et les
accotements.
talus : est l’inclination qu‘on doit donner au terrain de part et d’autre de la plate-
forme pour éviter l’éboulement (glissement) du terrain sur la chaussée en
période hivernale. Il est selon la configuration du T.N, soit déblai, soit remblai
assiette : est la partie du terrain réservée au domaine public et qu’on doit
acquérir pour la réalisation du projet de voirie, celle-ci renferme en plus de
l’assiette, une autre partie qui pourra servir le cas échéant à l ”élargissement de
la route ou à son exploitation emprise.
l’emprise : est la partie du terrain réservée au domaine public et qu’on doit
acquérir pour la réalisation du projet de voirie, celle-ci renferme en plus de
l’assiette, une autre partie qui pourra servir le cas échéant (à l’élargissement de
la route ou à son exploitation emprise.
7) Sens du devers
X.2) Profil en long
a) Définition
Le profil en long d’un réseau de voirie est une coupe longitudinale du terrain naturel sur
un plan vertical portant les altitudes des points se trouvant sur l’axe du futur réseau
projeté et celles du T.N correspondant. NB : le profil en long est relatif au tracé en plan
du réseau de voirie.
Il permet l’étude du meilleur profil de chaussée possible au point de vue technique (pente,
visibilité, seuils, accessibilité, personne à mobilité réduite au bâtiment…) mais également
esthétique
Il indique la valeur des pentes et des rampes, ainsi que les rayons de courbure, les rayons
des sommets des côtes et des points bas, la succession des points hauts et des points bas...
Les pentes admissibles peuvent variées entre 0.3% (3mm/m pour l’écoulement des eaux
dans le caniveau) et allées jusqu’à 20% dans les sites à forte déclivité ; cette pente ne doit pas
excéder 4% dans les 10 derniers mètres précédant tout carrefour.
b) Terminologie
Déclivité de la voie : est la tangente de l’angle que fait le profil en long avec le plan
horizontal, elle prend le nom de pente pour la descente et de rampe pour la montée.
Angles saillants ; ce sont les points hauts du profil en long (sommets)
Angles rentrants : sont les points bas du profil en long (creux, cassis)
Ligne rouge : le tracé du projet de voirie sur le plan.
Points de passage : ce sont les points géométriques où la ligne rouge coupe le TN
Distance d’arrêt : est la distance nécessaire que parcoure le véhicule avant son arrêt,
lorsque le conducteur perçoit un obstacle et sa réaction pour le freinage
le profil en travers présente en général une pente transversale unique orientée de façon
à permettre l’écoulement des eaux
Les caractéristiques géométriques extrêmes des routes à une voie de circulation sont données
ci-après :
largeur de la chaussée : de 3 à 5 m
dévers : de 2 à 3%
rayon de courbure d’un point bas : 100 m au minimum
rayon de courbure d’un point haut : 30 m au minimum
rayon de courbure en plan : 15m au minimum
pentes maximales profil en long : 15% au maximum
1) Introduction
Le tracé en plan d’un réseau de voirie est la projection verticale de l’espace occupé par
ce réseau sur un plan horizontal. Ce tracé est composé d’un ensemble d’alignements
droits qui se croisent en certains point d’intersection appelés sommets qui donnent lieu
aux virages et carrefours. Un traitement spécial de ces lieux est à envisager car ces
endroits peuvent porter préjudice au confort et surtout à la sécurité des usagers.
1) Introduction :
Sur la superficie du terrain destinée à la réalisation d’une agglomération, l’architecte est
appelé à implanter judicieusement l’ensemble des bâtiments et le réseau de voirie selon
des normes architecturales et les contraintes imposées par le terrain (relief). Dans ce qui
suit seul l’implantation du réseau sera étudier avant de penser à la réalisation du réseau
sur le site, une étude avec une précision souhaitable est nécessaire, en effet l’infiltration
de l’erreur dans l’étude, par défaut de précision, peut avoir des conséquences
indésirables (chevauchement de la chaussée et les bâtisses). Afin d’éviter de telles
conséquences, l’opération de piquetage peut satisfaire la condition d’une bonne
implantation sur le terrain.
2) Définition :
Le procède du piquetage est un principe relevant de la planimétrie (Topographie) qui a
pour objet la détermination des caractéristiques d’un cheminement quelconque en
particulier, celui qui représente un réseau de voirie.
1) Entretien courant
« Activité qui doit être réalisée au moins une fois par an sur chaque section de route. Elle se
compose d’interventions simples et de faible ampleur, mais souvent très dispersées. Dans une
certaine mesure, les besoins peuvent être estimées et programmés ; les travaux peuvent être
souvent exécutés sur une base routinière ; elles sont quasiment identiques d’une année sur
l’autre
2) Entretien périodique
Ce sont des activités qui doivent être réalisées ponctuellement à l’issue d’une période d’un
certain nombre d’années. Il s’agit de travaux de plus grande ampleur exigeant un équipement
spécialisé et du personnel qualifié. Les interventions sont coûteuses et doivent être
soigneusement identifiées et programmées. Certains travaux d’entretien périodique
comprennent également certains travaux d’amélioration, tels que la mise en place de Couches
de roulement minces en enrobés à chaud. Pour ce qui concerne les chaussées il y a tout intérêt
avant que les dégradations aient atteint un trop grand Ampleur de réaliser une auscultation
régulière, qui permet de mettre en place une politique d’entretien Préventif. »