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- Avant tous notre créateur ALLAH qui nous guidé vers le bon
chemin afin d'arriver au terme de ce travail.
NOUARI ABDESSAMED
Je dédie ce présent travail :
A Les plus chères être dans le monde : Ma mère
et Mon père A Mes chers frères, NOUARI ABDEFATTAH, ,
NOUARI MOKHTAR
à tous mes amis(es)
A ceux et/ou à celles qui avaient une grande
place dans ma vie ;
A Mon copains "MAABEDI AMIN ", "BENDAHANE AISSA" et
"Mallem Med","Manouni Oussama","Serbis Ayoub" sans oublier"
HASSAN, NACIM, WALID, YACINE, IKRAM,BRHIM,
A mon encadreur dans la société de GPL: M. ZEKRI,
ABDELGHANI et HASNAT Omar pour toutes les aides qu’il m'a
apportés .
A touts les étudiants de Maintenance industrielle et en particulier ceux
de la 2eme année Master promotion 2015.
A tous ceux qui m’avaient encourager à terminer ce travail.
NOUARI ABDESSAMED
Résume
Résumé
Notre travail est consacré à l’étude théorique de la fiabilité des systèmes
mécaniques, en l’occurrence la fiabilité industrielle basée sur le retour
d’expérience et sur les modèles de fiabilité. Car l’étude de fiabilité d’un
équipement permet de le bien connaitre durant sa période de fonctionnement et
d’optimiser son exploitation afin d’augmenter la production. Dans notre projet
nous avons présenté les lois de probabilité et les méthodes d’analyse (AMDEC)
utilisées en fiabilité et en particulier la loi exponentielle et la loi de "Weibull".
Les paramètres de fiabilité sont utilisés pour l’évaluation du taux de défaillance
des équipements en exploitation. Enfin, nous avons cité les différents essais de
fiabilité. En particulier, nous avons traité les essais bayésiennes, les essais
accélérés qui sont plus utilisés dans le domaine de l'industrie
Mots clés : Fiabilité, Probabilité ; Défaillance, Taux de défaillance, Optimisation, Les essais
الملخص
وهي " النجاعة " الصناعية القائمة على, نتناول في هذه دراسة النظرية موضوع " النجاعة " بمنسبة لألنظمة الميكانيكية
ردود الخبرة ونماذج "النجاعة " لدراسة معدات "النجاعة" يمكن ان نعرفها جيدا خالل فترة عملها وتحسين عملياتها لزيادة
. اإلنتاج
) المستخدمة في"النجاعةAMDEC( االحتماالت و طرق التحليل, " في مشروعنا هذا ذكرنا جميع قوانين "النجاعة
والتي تستخدم لتقيم معدل الفشل ومعدات. ( لتحديد معايير النجاعةWEIBULL) "وخاصة القانون األسي وقانون
ذكرنا جميع اختبارات النجاعة وعلى وجه الخصوص ركزنا على درستنا على االختبارات االفتراضية, وأخيرا.التشغيل
. واختبارات التسارع التي يتم استخدمها كثيرا في مجال الصناعة
: الكلمات المفتاحية
Summary
This research work is a theoretical study on the reliability of mechanical
systems, namely industrial reliability based on the feedback and the reliability
models. The study of reliability of the equipment can know well during its
period of operation and optimize its operations to increase production. In our
project we cited the laws of probability and methods of analysis (FMEA) used in
reliability and in particular the exponential law and the law of "Weibull". In
order to determine the reliability parameters which are used for the assessment
of the failure rate and operating equipment. Finally, we cited various reliability
tests. In particular, we treated the Bayesian tests, accelerated tests that are used
in the field of industry.
H : humidité en %,
k : 8.6171 10-5 eV/K constante de Boltzmann,
: énergie d’activation en eV,
M : paramètre du modèle.
A et : constantes dépendantes de la défaillance et de l’essai.
et : Les différents niveaux de stress auxquels sont effectués des essais sous conditions
sévérisées.
: échantillon de taille n
: nombre de cycles
: temps de censure
: le nombre de cycles avant défaillance sous stress
μ : Taux de répartition
Φ : la fonction de répartition de la loi normale centrée réduite
γ : appelé paramètre de position (γ > 0)
η : appelé paramètre d'échelle (η > 0)
β : appelé paramètre de forme (β > 0)
υ (t) : densité d'attente
: Produit de i = 1 à n
: Somme de i = 1 à n
α (alpha) : Seuil de risque [%]
: Paramètre de conception de l'équipement
t : L'instant (t) (second)
ρ = densité du matériau
τ : La durée de vie
:L’estimateur du paramètre de loi de probabilité La méthode bootstrap
( ) : La variance de l’estimateur ponctuel
Acronymes :
MTTF : Temps moyen de bon fonctionnement
MTBF : Durée moyen de bon fonctionnement
MTTR : Moyen de temps de répartition
MDT : Temps moyen d'un disponibilité temps moyen
MUT : Temps moyen de disponibilité
TBF : Temps de bon fonctionnement avant la défaillance.
AMDEC : Analyse des Mode de Défaillance et Etudes des Criticités
HALT : Les essais de robustesse (Highly Accelerated Life Test),
ALT : Les essais d'estimation (Accelerated Life Test ),
HASS : Les essais déverminage ( Highly accelerated Stress Screen),
FMD : Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité
APR : Analyse Préliminaire des Risques
STRIFE : (STREss for LIFE en anglais)
HASA : Highly Accelerated Stress Audit
Remerciements…………………………………………………………………………... I
Dédicace…………………………………………………………………………………. II
Résumé…………………………………………………………………………………………. III
Introduction générale
Introduction générale…………………………………………………………………… 01
1.Introduction …………...............……………………………………………………… 03
2. Notions fondamentales..........................……………………………………………… 03
2.1 La science de la mécanique………..……………………………….......................... 04
2.2. Mouvement………………………….................................................................…… 04
2.3 Machine ………………………………………………....................................…….. 07
2.3.1 Machine simple………………........................................…………………………. 07
2.3.1.1 Le levier………………………………................................…………………. 08
2.3.1.2 Le plan incliné………………………....................................………………… 10
2.3.2 Machines composées……………………........…………………………………… 12
3. Transmission et Transformation des forces et des mouvements ………………..……. 13
4 Terminologie………...............………………………………………………………… 14
4.1 Système mécanique (mécanisme)..………………………………………………….. 14
14
4.2 Chaîne cinématique..........................................………………………………………
4.3 Eléments fixe ou bâti...........................................…………………………………… 15
Conclusion………………………………………………….....................……………… 18
1. Introduction .................................................................................................................... 19
3.1 Défaillance.................................................................................................................... 19
Conclusion.................................................................................................................. 33
1.Introduction ........................................................................................................... 34
4.2.1 Equations générales dans le cas d'un taux de défaillance nul en stockage .... 54
4.2.2 Equations générales dans le cas d'un taux de défaillance non nul en
54
stockage...........................................................................................................................
5.3 Conclusion......................................................................................................... 58
Conclusion .............................................................................................................. 58
Introduction………………………………………….......................................................... 59
3.2.2.1 Estimation de la fiabilité par les essais accélérés dans le contexte de fiable taille
67
d'échantillon et de forte censure...........................................................................................
Conclusion ……….........................................………………………………….................. 80
Bibliographie …………………………………………....................................................... 82
Annexes
Introduction générale
Introduction générale
Tous les équipements d’une installation industrielle sont soumis à des mécanismes de
dégradation dus aux conditions de fonctionnement et/ou d’environnement : usure, fatigue,
vieillissement, altérations physico-chimiques diverses. Face aux défaillances qui en résultent,
on peut se contenter de pratiquer une maintenance corrective, mais on n’évite pas ainsi les
conséquences des pannes que l’on subit. Une attitude plus défensive consiste à mettre en
œuvre une maintenance préventive destinée à limiter, voire à empêcher, ces défaillances,
mais on court alors le risque de dépenses excessives et d’indisponibilités inutiles.
Devant cette situation, le responsable de maintenance ne doit plus se contenter de
surveiller et de réparer, il doit envisager des stratégies. Une part de son travail consiste à
prévoir les événements et à évaluer les différentes alternatives qui s’offrent à lui pour trouver
la solution optimale, ou tout au moins pour s’en rapprocher. Les forces dont il dispose,
limitées par ses moyens techniques et financiers, doivent être placées aux bons endroits
Les contraintes financières mais aussi de sûreté de fonctionnement obligent concepteurs
et responsables maintenance à améliorer la fiabilité des équipements. Un responsable
maintenance doit assurer la disponibilité des équipements au coût optimal. Il est nécessaire
qu’il détermine la meilleure politique de prévention et de gestion des pièces de rechange. Il
s’appuiera sur un retour d’expérience pour évaluer la fiabilité des équipements, tendre vers
une prévention primaire(supprimer la cause première des défaillances), et diminuer ainsi les
exigences de maintenance. Ce que les Japonais traduisent par la « prévention de la
maintenance » ou le « sans-maintenance ». [26]
L’absence de données fiables et d’outils efficaces de traitement de ces données a réduit
la fonction maintenance à des tâches de dépannage, et par le fait même, à une fonction dont
les coûts ne cessent d’augmenter et dont la contribution à la performance de l’entreprise
n’est pas évidente. Les responsables des services de maintenance dans les entreprises ne sont
pas toujours en mesure de défendre rigoureusement leur budget d’opération et encore moins
leur contribution à l’efficacité de l’entreprise. En plus de ces lacunes, les petites et moyennes
entreprises manquent souvent de ressources pour mettre en place des systèmes efficaces de
gestion de la maintenance.
Le maintenancier est un gestionnaire des activités techniques et administratives (c’est
un homme du terrain).Le fiabiliste est un scientifique concepteur des systèmes et des modèles
mathématiques résultant des données expérimentales ou des données réelles. Le premier a
toujours trop de pannes, le second n’en a jamais assez dans son retour d’expérience. Le
maintenancier est spécialement concerné par la « disponibilité opérationnelle » des
équipements; le fiabiliste est concerné par « la fiabilité prévisionnelle » des composants et
systèmes. Pour combler le fossé qui les sépare trop souvent, on met à la disposition du
premier quelques outils du second. Ces outils sont applicables sur le terrain pour justifier le
bien fondé de leur mise en application. [27]
La fiabilité d’un composant exprime la probabilité qu’il fonctionne correctement (sans
défaillance) pendant un temps déterminé dans des conditions (que l’on appellera conditions de
base) fixées de manière précise. Ce qui signifie que l’on doit définir sans ambiguïté :
- ce qu’est un fonctionnement correct ;
- la variable temps adoptée, c’est-à-dire l’unité d’usage la plus significative (heure,
kilomètre, nombre de cycles…).
Le sujet auquel nous nous intéressons dans ce mémoire de Master " Fiabilité des
systèmes mécaniques" est structuré en quatre chapitres.
Le premier chapitre, présente une description générale sur les systèmes et les notions
fondamentales de la mécanique.
Dans le deuxième chapitre, nous présentons les modes et mécanismes des défaillances
des systèmes mécaniques qui comprend :
- Analyse des défaillances ;
- Mode et mécanismes des défaillances ;
- Matériels réparables et non réparables ;
- Qualité et FMDS d'un système.
Le troisième chapitre, sera consacré à quelques lois de distributions qui interviennent
dans l'analyse des données de vie de produit utilisées dans une étude de fiabilité.
Nous citerons les principales propriétés de ces lois (densité, fonction fiabilité et taux de
défaillance) ainsi que leur application en fiabilité
Le quatrième chapitre, sera consacrée à la représentation des différents essais de
fiabilité.
En particulier, nous avons traité les essais bayésiennes et les essais accélérés qui sont les
plus utilisés dans le domaine de l'industrie.
Cela nous amène donc à proposer une nouvelle définition, plus restrictive : "Les
machines sont des systèmes mécaniques qui reçoivent de l'énergie d'une source quelconque,
la transforment et la transmettent sous une autre forme (énergie ou mouvement) à un
organe récepteur en vue d'effectuer un certain travail mécanique." Ces considérations nous
amènent à préciser d'autres notions. plus fondamentales encore.
2.1.La science de la mécanique
La mécanique est une branche de l’analyse scientifique qui s’occupe du mouvement,
temps et forces.
L’étude du comportement des systèmes mécaniques se compose de deux parties : Etude
Statique et Etude Dynamique. La statique est l’analyse des systèmes au repos alors que la
dynamique étudie les systèmes en mouvement dans le temps. La dynamique peut être divisée
en deux branches : cinématique et cinétique. La cinématique est l’étude des mouvements
(déplacement, vitesse, accélération) d’un système sans faire intervenir les forces qui induisent
ces mouvements. [2]
Mécanique
Statique Dynamique
Cinématique Cinétique
l'étude théorique des corps au repos et en mouvement, c'est-à-dire des disciplines dont nous
avons parlé plus haut[1].
Pour les besoins de cet article, disons simplement qu'il existe différents types de
mouvements, suivant le point de vue envisagé. Un mouvement peut être rectiligne, si sa
trajectoire est une droite, circulaire s'il décrit des cercles ou des arcs de cercle, sinusoïdal,
cycloïdal), etc. ; un mouvement est continu dans le cas contraire; s'il est discontinu, il peut
être alternatif ou aléatoire; il peut encore être uniforme) si la distance parcourue est la
même pour un même intervalle de temps; ou varié (variable) si la distance parcourue varie
avec le temps : il sera accéléré ou bien décéléré, ou retardé, suivant que la vitesse du mobile
augmente ou diminue. Ainsi, dans un moteur automobile, les pistons décrivent un
mouvement rectiligne alternatif et l'arbre moteur, un mouvement circulaire continu ; ce
mouvement est uniforme si le moteur tourne à régime constant. Un mouvement possède une
direction, qui est celle de l'orientation du déplacement, un sens, qui est celui dans lequel
s'exerce la cause du mouvement, et une intensité, assimilable à la vitesse du déplacement.
Il existe en mécanique un certain nombre de notions premières, ou fondatrices, qui tirent
leur origine de la philosophie et dont découlent d'autres notions. La notion d'énergies en est
une, tout comme celle de force.
Le Dictionnaire encyclopédique Larousse L1 (1979), par exemple, définit l'énergie
comme la "faculté que possède un système de corps de fournir du travail mécanique ou son
équivalent.". Le Petit Robert, quant à lui, y voit "ce que possède un système s'il est capable de
produire du travail." Le Dictionnaire encyclopédique Quillet (1968) propose par ailleurs ce
qui suit : "L'énergie, au sens que lui donne la physique, est une notion abstraite, liée à toutes
les manifestations de force, de mouvement, de chaleur, de champ de gravitation, de champ
électrique ou magnétique, etc. La notion d'énergie, considérée d'abord en mécanique comme
l'aptitude d'un corps à fournir, dans un système donné, une quantité, une faculté, une aptitude.
Pour pousser plus loin, le physicien doit ici faire appel à la philosophie.
Il en est de même pour la notion de force. Le Petit Robert nous dit que ce terme désigne
"toute cause capable de déformer un corps, ou d'en modifier le mouvement, la direction, la
vitesse." Nombre d'ouvrage didactiques la définissent encore comme la "cause qui tend à
mouvoir un corps". D'ailleurs, le Dictionnaire encyclopédique Quillet n'aborde-t-il pas la
définition de ce terme que dans la partie philosophique de son article, pour affirmer que "Les
sens intuitif, et très vivace, de cette notion est celui de cause de mouvement." Ici encore, nous
nous trouvons devant une autre notion philosophique, celle de "cause". Il va sans dire que
nous n'irons pas plus loin sur cette voie et que nous renvoyons le lecteur curieux à d'autres
sources que celles que nous envisageons pour notre propos. Disons simplement que l'idée de
force découle de celle d'effort musculaire : tout ce qui tend à produire le même effet que notre
effort sur les corps peut être considéré comme une force.
Préalable à la notion de force se trouve toutefois celle d'action. Un corps peut exercer
une action mécanique sur un autre corps, qui subit alors une déformation, un changement de
direction ou une variation du mouvement. Si les deux corps sont en contact, par exemple les
gaz de combustion avec le piston ou la roue avec le sol, on parle d'action de contact. Une
action à distance peut aussi s'exercer sur deux corps qui ne sont pas en contact ; le
magnétisme et l'attraction terrestre en sont deux exemples.
À la notion d'action s'oppose celle de réaction. Si un corps a exerce une force sur un
corps b, ce dernier exerce en retour une action directement opposée (réaction) sur le premier.
Tout comme le mouvement, les forces possèdent trois caractéristiques essentielles, qui
définissent leur vecteur: une direction, un sens et une intensité.
Une troisième notion essentielle est celle de travail. Déjà, nous abordons des rivages
plus certaines. Le travail, nous dit le Petit Robert dans une dernière définition, c'est le "produit
d'une force par le déplacement de son point d'application (estimé suivante encyclopédique
Quillet, qui précise : "À l'origine du concept scientifique de travail se trouve la notion usuelle
de travail, elle-même liée directement à la notion de fatigue. Nous dirons d'une force qu'elle
travaille si son point d'application se déplace ; ainsi un homme qui supporte une charge et la
teint immobile se fatigue, mais ne produit aucun travail (au sens physique du terme) ; c'est qu'
à l'idée intuitive de travail correspondent en fait deux concepts scientifiques distincts : le
travail (produit d'une force par un temps)." En effet, une force qui déplace une masse fournit
un travail positif, ou travail moteur (motive work), tandis que la masse y oppose un travail
négatif, ou travail résistant (resistive work). Une force appliquée à un corps mais ne le
déplaçant pas n'effectue aucun travail : elle exerce simplement une action sur ce corps.
Un système mécanique qui fournit un travail possède de l'énergie : énergie cinétique
(kinetic energy) si cette énergie est due à un mouvement; énergie potentielle (potential
energy) si elle résulte de la position du système par rapport à la terre (la pomme de Newton),
etc. Les notions de travail et d'énergie sont donc très proches.
Une autre notion fondamentale en mécanique est celle de puissance (power,output,
work output), que l'on confond dans la langue courante tantôt avec la notion de force, tantôt
avec celle de travail. La puissance est tout simplement la quantité de travail fournie par unité
de temps. Enfin, le rendement(efficiency, power efficiency) n'est, quant à lui, que le rapport
de la puissance utile (useful power output) à la puissance absorbée (power input, input). Le
On peut être surpris de voir apparaître le joule et le watt comme unités de mécanique,
mais ce joule et ce watt sont exactement les mêmes que l'on retrouve ailleurs, en
thermodynamique ou en électricité, par exemple. En fait, le SI est un système d'unités très
cohérent. Ainsi, l'énergie électrique consommée, qui est la puissance absorbée pendant un
temps donné, pourrait se calculer aussi bien en millions de joules (MJ) qu'en kilowattheures
(kW.h) et la puissance d'un moteur automobile pourrait s'exprimer en watts, si nous n'avions
pas conservé l'habitude de comparer le nombre de nos "chevaux"!
Le système de mesures anglaises est loin d'offrir la même cohérence et n'est pas aussi
unifié. Voici toutefois quelques facteurs de conversion du système anglais au SI, pour les
grandeurs déjà mentionnées.
2.3 Machine
Une machine : est une combinaison de corps à l’aide desquels les forces mécaniques de
la nature sont utilisées à faire du travail accompagné par un mouvement déterminé.
[Reuleaux 19ème siècle]. Exemples de machines : moteur, pompe, etc.
2.3.1 Machines simples
Les machines simples (simple machine, mechenical power) sont des systèmes
mécaniques ne comportant qu'un très petit nombre d'organes qui permettent, en exerçant une
force motrice (force, motive force, effort) relativement faible, de vaincre une résistance, ou
force résistante (resistance, resistive force, load), considérablement plus grande. Le palan, le
treuil, le coin et la vis en sont des exemples. Toutes les machines simples sont toutefois des
applications de deux principe fondamentaux : le levier (lever) et le plan incliné (inclined
plane, wedge). Ces deux principes permettent d'expliquer le fonctionnement de n'importe quel
mécanisme, aussi complexe soit-il ; ils ont d'ailleurs été découverts très tôt dans l'histoire de
l'humanité et ont depuis donné naissance à de nombreuses applications fort ingénieuses.
2.3.1.1 Le levier
Le levier est une barre rigide, mobile autour d'un point d'appui ou axe de rotation
(fulcrum) et sur lequel s'exercent, d'ne part, la force résistante et, d'autre part, la force motrice.
Les distances du point d'appui au point d'application de chacune des forces sont appelées bras
de levier (arm, lever arm). Il existe trois genres de leviers.
Dans le levier du premier genre, ou levier inter-appui (first-class lever), le point
d'appui est situé entre la résistance et la force motrice (figure1.2). On en trouve des
applications dans la bascule (seesaw), le levier, ou barre à mine (crowbar), la balance à
fléau (beam balance), les ciseaux (scissors), la poulie (pilley, sheave, block), la roue
d'engrenage (gear), le treuil (winch, windlass), la pédale de bicyclette, etc.
. = . (1.1)
Le rapport des forces, ou rapport de multiplication (mechanical advantage), est donc en
relation inverse des bras de levier :
= (1.2)
Voyons maintenant le cas du palan (pulley-block, block and tackle, hoisting tackle,
purchase). Il est constitué d'une moufle fixe (fixed block) et d'une moufle mobile (traveling
block), l'une et l'autre constituées d'un certain nombre de poulies réunies dans une même
chape. La corde (ou la chaîne) chausse (to reeve) alternativement une poulie de chaque chape.
Le palan de la (figure 1.7) comporte trois poulies fixes et trois poulies mobiles. La résistance
se répartit donc entre les six brins chaussant les poulies de la moufle mobile, de sorte que
la force motrice qu'il faut exercer sur le courant n'est que de /6. Plus généralement, la
force motrice qu'il faut exercer sur le courant d'un palan est:
= /2n, (1.3)
n étant le nombre de poulies de la chape mobile. Le principe de la conservation du
travail exige toutefois que l'on tire 6 mètres de corde pour soulever la résistance de 1 mètre.
déterminera la chute du corps si elle n'est pas compensée par une force motrice au moins
équivalente. Chacune des deux forces R et F1 est plus petite que P. Pour entrainer la
résistance vers le haute du plan, il suffit d'opposer à F1 une force légèrement plus grande pour
rompre l'équilibre (si l'on ne tient pas compte, bien entendu, des frottements entre le corps
considéré et le plan incliné). Le plan incliné permet donc d'élever une charge en en faisant
porter une fraction par le plan lui-même.
pas pas
Plan
Cylindre creux
Sphère creuse
Un couple cinématique inférieur est une liaison dans laquelle les surfaces de contact
sont des surfaces finies (plan, cylindre, sphère). Un couple cinématique supérieur est une
liaison dans laquelle la surface de contact est soit une ligne soit un point. (Appui ponctuel,
linéaire annulaire,…)
Conclusion :
Nous avons étudié les principales caractéristiques des systèmes mécaniques qui
comprend :
Les notions fondamentales de la mécanique ;
Transmission et transformation des forces et des mouvements ;
Terminologie et définitions ;
Types des mécanismes .
3.1.Défaillance:
C'est la cessation de l'aptitude d'une entité à accomplir une fonction requise.
Les différents types de défaillance se définissent en fonction de la rapidité (Progressive,
soudaine) et de leur amplitude (partielle ou complète); elles sont définies comme suit:
Soudaine: défaillance brutale due à une évolution instantanée des caractéristiques d'une
entité ou d'un sous-système ;
Partielle: défaillance : l'entité ne peut accomplir qu'une partie des fonctions prévues
initialement ou qu'avec des performances dégradées ;
Complète: défaillance entraînant l'inaptitude complète de l'entité à accomplir toutes les
fonctions prévues ;
Progressive: Défaillance due à une évolution (dégradation ou dérive) dans le temps des
caractéristiques de l'entité.
3.2.Mode de défaillance
C'est l'effet par lequel la défaillance est observée.
Exemple de modes de défaillance
Modes de défaillance mécanique :
- Santé matière : résistance des matériaux RDM, construction métallique ;
- Mécanique : choc, surcharge, vibration, rupture, fissure, déformation, abrasion....
Modes de défaillance électrique : court-circuit, circuit ouvert, dérive et fonctionnel.
Modes de défaillance hydraulique :
- fuite interne, fuite externe de fluide, coup de bélier;
- écoulement de fluide (débit) erroné, surpression.
1) L'usure
a) Définition
L'usure est une conséquence de phénomène de frottement entraînant une émission de débris
avec perte de côte, de forme et de poids et donc force de résistance.
b) Mécanisme de l'usure
Le mode de défaillance par usure est présent dès que deux surfaces en contact ont un
mouvement relatif ( plan/plan ou cylindre/cylindre).
Pression
Pièce 1
Pièce 2
La surface théorique de contact se limite en fait à de petites aires de contact entre les
aspérités plastiquement déformées de chaque surface comme l'illustre la (figure2.2)Les pressions
de contact entre aspérités et la chaleur dissipée créent des microsoudures instantanées constituées
d'un composé dépendant de la nature des matériaux en contact. La force de frottement est la
résultante des efforts de cisaillement qui rompent toutes ces liaisons avec transfert ou libération
des particules de composé formé. Le mécanisme de défaillance par usure est résumé et illustré sur
(la figure 2.3)
T° élevée
Oxyde
Cisaillement
Résistance
Frottement Usure Or Matériel Or Fissure
réduite
Fracture
c) Loi d'usure;
Dans le mécanisme d'usure on distingue trois phases:
Phase de rodage : C'est l'abrasion des principales aspérités ;
Phase d'usure stable: L'usure est Linéaire et reportée principalement sur l'une des
surfaces de contact ;
Phase d'usure catastrophique : Il y a émission de particules qui créent un labourage de la
surface la plus tendre et une dégradation rapide.
Usure mesurée u
Seuil
Rodage Stabilité
Catastrophique
Durée d'usure
Note: Les usures mécaniques provoquent plus de 50% des coûts de maintenance.
2) La fatigue:
a) Définition
On entend par fatigue, La modification des propriétés des matériaux consécutive à
l'application de cycles d'efforts dont la répétition conduit à la rupture des pièces constituées avec
ces matériaux.
Un effort répété et alterné peut être causé par une force de contrainte d'une charge ou de
vibrations (voir Figure2.5)
Le phénomène de fatigue peut apparaître pour des contraintes inférieures à la limite
élastique du matériau.
Or Fatigue Fissure
3) La corrosion :
C'est un mécanisme de réaction chimique entre deux éléments en milieu aqueux. C'est
également une décomposition chimique et électrochimique du métal résultant d'une exposition ou
à l'effet d'un environnement.
Les réactions de corrosion sont, en général, définies par deux mécanismes principaux : la
corrosion électrolytique et la corrosion non-électrolytique.
La corrosion électrolytique (ou électrochimique) est le phénomène de corrosion le plus
répandu. Elle se manifeste lorsque le métal est en contact avec un électrolyte. Elle se traduit par la
formation d'une pile, d'où ils ont résulte un courant électrique circulant entre l'anode ( l'élément
qui se corrode) et la cathode.
Il débute sur la surface du métal, réduit l'épaisseur, le poids et la résistance du matériau.
La vitesse de pénétration de la corrosion peut être déterminée selon l'équation suivante :
= (2.1)
PH
10 12 14
le pH (Voir figure.2.7) ;
La température ;
Les défauts de structure de métal dus à une contrainte, une déformation ou une
altération.
- Fuite - Usure
Hydraulique - Percement - Fatigue
- Corrosion
Dans le premier cas on trouve la plupart des matériels dits "actifs" maintenus préventivement : pompes,
moteurs, robinets, groupes électrogènes, alternateurs...; dans le second cas on trouve essentiellement les
structures qui subissent des dégradations : tuyauteries, réservoirs, échangeurs..., ou les composants
élémentaires échangeables d'un matériel actif, (la figure.2.8.a et 2.8.b).
Ces composants sont dits consommables. Ils font partie des pièces détachées destinées à
remplacer les composants défaillants, une, ou plusieurs fois, au cours de la vie du matériel.
Qualité
Fiabilité Maintenabilité
5.2.2. Maintenabilité
Dans les conditions données d'utilisation, c'est l'aptitude d'un dispositif à être maintenu ou
rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données avec les procédures et moyens prescrits.
La maintenabilité d'une entité réparable est caractérisée par une probabilité M(t) donnée
comme suit :
M(t)= Probabilité [la maintenance d'un système est achevée au temps t]
= 1- Probabilité [Système non réparée sur l'intervalle [0,t]
Taux de répartition : μ(t)
On appelle taux de répartition μ(t) au temps t la probabilité que l'entité soit réparée entre
t+∆t sachant qu'elle n'était pas réparée sur l'intervalle [0,t].
Dans le cas ou μ(t) est constant, il a été démontré que la maintenabilité d'un système est
exprimée comme suit :
M(t)= 1-exp(-μ.t) (2.4)
Moyen des temps de répartition : MTTR
C'est la durée moyenne jusqu'à la répartition d'une entité réparable. Elle est exprimée
mathématiquement comme étant une espérance de vie et évaluée comme suit :
MTTR= 1/ μ (2.5)
La maintenabilité d'un équipement dépend de facteurs liés à l'équipement, au constructeur et
à la maintenance comme le montre (la figure 2.10)
Le système doit être conçu de façon à ce qu'il soit maintenu à un coût minimal, en un temps
optimal, avec moins de ressources et de logistique consacrées et sans affecter les caractéristiques
de performances et de sécurité. [28]
Maintenabilité
Fig2.10 : Maintenabilité
C'est l'aptitude d'une entité à être en état d'accomplir une fonction requise dans des
conditions données, à un instant donnée ou pendant un intervalle de temps donné, en supposant
que la fourniture des moyens extérieurs nécessaires de maintenance soit assurée.
Cette disponibilité peut être exprimée comme la probabilité exprimée comme suit :
A(t)= Probabilité (E non défaillant à l'instant t)
Le complément de cette probabilité, appelé indisponibilité est exprimé comme suit :
Maintenance Production
Fiabilité Maintenabilité
Organisation Situation
fabrication Equipement
Disponibilité constructeur
Arrêts de production
Disponibilité
Vue de Maintenance
Maintenabilité
Disponibilité Opérationnelle
Fig2.11: Disponibilité.
Y a-t-il des systèmes « non réparables » ? Ce sont les systèmes dits « mono coup » comme
le sont certains systèmes de sécurité ou d’armes (missiles, torpilles, fusées, etc.) et les lanceurs
spatiaux (Ariane).
Le cas du « module » réparable
Le module est un sous-ensemble identifié (carte électronique, moteur, vérin, etc.) possédant
la propriété d’être réparable, mais à un niveau où le technicien de maintenance doit se poser les
questions successives :
- je répare le module défaillant (avec le risque d’indisponibilité forte) ou je le«
consomme » par échange standard rapide ?
- si je le consomme, je le répare (en temps différé) ou je le rebute ?
Les caractéristiques de fiabilité et de maintenabilité du module sont les critères objectifs qui
permettent de résoudre ces choix successifs. Les réponses sont de nature économique, obtenues à
partir de la simulation du coût de chaque scenario en prenant en compte les coûts directs
d’intervention, les coûts induits liés à l’indisponibilité du système et le coût du magasinage des
modules de rechange.
5. 4. Analyses FMD : indicateurs opérationnels :
Temps de fiabilité, maintenabilité et disponibilité :
La figure (2.12) schématise les états successifs que peut prendre un système réparable.
En fait, les grandeurs portées par le graphe sont des durées (TBF ) auxquelles on fait
correspondre des moyennes (MTBF ) obtenues par exploitation statistique m(t) ou probabiliste E(t)
des n durées constatées et enregistrées. Les sigles utilisés sont d’origine anglo-saxonne et
correspondent aux notions suivantes :
MTTF (mean time to first failure) : temps moyen avant première défaillance ;
MTBF (mean time between failure) : temps moyen entre deux défaillances
successives;
MDT ou MTI (mean down time) : temps moyen d’indisponibilité ou temps moyen
d'arrêt propre ;
MUT (mean up time) : temps moyen de disponibilité ;
MTTR (mean time to repair) : temps moyen de réparation.
5.4.1. Utilisation:
Dans cette analyse, le système ne peut prendre que deux états : 0 = il n’est pas opérationnel,
ou indisponible ; 1 = il est opérationnel, ou disponible.
Des analyses plus fines et plus complexes permettent d’intégrer un état intermédiaire
nommé « mode dégradé », très utilisé en sûreté de fonctionnement. En maintenance, le choix d’un
Conclusion :
Pour assurer la fonction maintenance, il faut savoir analyser les défaillances rencontrées,
c’est-à-dire avoir un retour d’expérience complet et fidèle permettant de trouver la cause première
de la défaillance. Il faut être capable de juger si la défaillance est due à la fiabilité intrinsèque d’un
composant (c’est-à-dire à sa conception) ou si elle provient d’un non respect des conditions
d’utilisation de maintenance ou d’une erreur humaine.
p= (2.2)
avec
N : : nombre de matériels testés;
K : nombre de matériels n’ayant pas fonctionné à la sollicitation;
p : probabilité de défaillance à la sollicitation.
La défaillance à la sollicitation correspond au fait que le matériel testé refuse de changer
Ȓ=1- p = 1- (2.3)
λ(t)= (2.4)
λ(t)= -
= (2.5)
f(t) = (2.13)
F(t)= dx (2.13)
Φ(t)= (2.15)
f(t) = (2.16)
La fonction de fiabilité :
R(t) = (2.17)
La fonction de répartition :
F(t) = (2.18)
f(t)= (2.18)
R(t) = (2.19)
Le taux de défaillance est donnée par :
λ(t)= (2.20)
Suivant les valeurs de β, le taux de défaillance est soit décroissant (β< 1) soit constant
(β=1), soit croissant (β > 1). La distribution de Weibull permet donc de représenter les trois
périodes de la vie d'un dispositif décrites par la courbe en baignoire.(figure.3.7)
Le cas γ > 0 correspond à des dispositifs dont la probabilité de défaillance est nulle
jusqu'à un certain âge γ
Domaine d’utilisation :
La loi de "Weibull" [14] à trois paramètres est très « souple », ce qui lui permet de
s’ajuster à un grand nombre d’échantillons prélevés le long de la vie d’un équipement. Elle
couvre le cas des taux de défaillance variables, décroissants (période de jeunesse) ou
croissant(période de vieillesse). Cette loi est très utilisée en fiabilité [16], en particulier dans
le domaine mécanique. Son exploitation fournit :
Une estimation de la "MTBF" de la population.
Les équations de R(t) et de λ(t), ainsi que leurs variations sous forme graphique.
Le paramètre de forme β qui peut orienter un diagnostic, sa valeur étant caractéristique
de certains modes de défaillance.
2.2.4.4.1.Fonction de distribution (γ=0, η=1):
Ces graphes montrent le polymorphisme de la loi de « Weibull » sous l’influence du
paramètre de forme (β)[15].
f(t)= t (2.20)
f(t)= (2.21)
La loi gamma est très utilisée dans l’approche bayé-sienne , elle est la conjuguée
naturelle de la loi exponentielle de paramètre λ . Un cas particulier intéressant consiste, pour
un entier naturel n fixé, à choisir les paramètres: α=n/2 et β=1/2. La loi obtenue est celle du
Khi-deux à n degrés de liberté.
2.2.4.6 La loi uniforme:
C'est une loi utilisée dans l’approche bayé-sienne pour modéliser l'avis d’experts face à
une situation donnée. La densité de probabilité et la fiabilité d'une loi uniforme sur [0, a] sont
données par les formules suivantes:
f(t)= ; (2.22)
f(t)= (2.21)
f(t)= t (2.22)
Distribution de g(t) =
g(t) = µ g(t) = g(t) = φ (u)/t.s
probabilité : g(t)
Fonction
maintenabilité : M(t) = 1- M(t) = φ (u) M(t) = φ (u) M(t) =
M(t)
l’ecart-type = =
Taux de µ(t)=
µ(t)=
maintenance
u = (t – MTTR)/
Variable réduite de
distribution (u) =
principe très courte. Elle est décrite par une décroissance progressive du taux de défaillance
avec le temps dû à une amélioration des caractéristiques internes (caractéristiques de défauts)
et des interfaces, par un rodage préalable des pièces. Par conséquent il n’est pas souhaitable
de tester les composants mécaniques dans cette période de leur vie.
(2) Phase 2
La dernière phase définit la période de vieillissement qui comporte la majorité de la vie
du dispositif. Elle est caractérisée par une augmentation progressive du taux de défaillance.
Les pièces mécaniques sont soumises à des phénomènes de vieillissement multiples qui
peuvent agir en combinaison: corrosion, usure, déformation, fatigue, et finalement perte de
résilience ou fragilisation.
Contrairement aux composants électroniques les calculs de la fiabilité pour des
composants mécaniques se font essentiellement dans la période de vieillissement, en utilisant
des lois de probabilité dont le taux de défaillance est fonction du temps telles que la loi Log-
normale, Weibull, etc.
3.Fiabilité des systèmes :
La détermination de la fiabilité d’un système électronique, mécanique ou autre,
nécessite tout d’abord de connaitre la loi de fiabilité (ou loi de défaillance) de chacun des
composants intervenants dans le système. Ceci est simple pour certains types de systèmes
électroniques or ce n’est pas le cas pour des systèmes mécaniques à cause de la complexité de
la structure du système étudié.
Les systèmes mécaniques sont des ensembles d’éléments technologiques liés par des
relations statiques et dynamiques assez complexes. Pour un système électronique, chaque
composant a un poids important dans la fiabilité du système et donc il est calculé en fonction
de la fiabilité de tous ses composants [20].
La fiabilité d’un système mécanique, contrairement à l’électronique, repose sur la
fiabilité de quelques composants élémentaires responsables de son dysfonctionnement, dits
composants« responsables » ou « critiques » (parfois un seul composant contribue totalement
sur la probabilité de défaillance de l’ensemble). Les autres composants peuvent avoir de
probabilités de défaillance pratiquement nulle. L’identification de ces composants se fait en
effectuant des analyses qualitatives telles que « l’AMDEC » (Analyse de mode de défaillance,
de leurs Effets et de leur Criticité), et des analyses quantitatives par ordre de défaillance,
ensuite, nous créerons un modèle à partir d’un diagramme de fiabilité (schéma bloc)le plus
souvent, les systèmes mécaniques sont considérés comme une configuration en série.
Alors :
R(s) = = (2.28)
R(s) = 1- (2.32)
3.1.3 Systèmes mixtes
Les systèmes mixtes sont obtenus en combinant les systèmes série et les systèmes
parallèles.
3.1.3.1 Systèmes série-parallèle
Un système série-parallèle résulte de la mise en parallèle de sous-systèmes série.
Entrée Sortie
R(x) = 1- (2.33)
R(x) = (2.34)
Il est clair que le système A est équivalent à un système-série, dont la fiabilité est :
= [1-(1- (x) ) (1- (x))] [1-(1- (x) ) (1- (x))] (2.37)
De même, le système B est un système série-parallèle, dont la fiabilité est :
= 1- [1- (x) (x)] [1- (x) (x)] (2.38)
Finalement, le système en pont est :
R(x) = (x) [1-(1- (x))( 1- (x))] [1-(1- (x) ) (1- (x))]
+ (1- (x)) [1- [1- (x) (x)] [1- (x) (x)] (2.39)
Si les composants ont un taux de défaillance constant λ, r(x) = exp (-λx), d'où :
R(x) = 2exp(-2λx) + 2exp(-3λx) - 5exp(-4λx) + 2exp(-5λx) (2.40)
On en déduit facilement la durée de vie moyenne du système :
h(x) = - =
(2.42)
On a = 2λ. Cela signifie qu'au bout d'un moment, le système se comporte
comme deux composants en série, qui est la configuration minimale avant la panne définitive.
La forme des deux défaillances est donnée dans la figure 3.16.
Axe Y
= 2λ
A
xe Y
Axe X
= (2.45)
= (2.47)
= = 1- (2.48)
= (2.49)
= R(t) + (2.50)
4.2.2 Equations générales dans le cas d'un taux de défaillance non nul en stockage
Dans le cas de 2 composants, soit le composant mis en service initialement remplit la
mission, soit il est défaillant au cours de la mission et est remplacé par le second, qui n'est pas
tombé en panne pendant le stockage, et qui survit jusqu'à la fin de la mission.
En appelant (t) la fiabilité du système, (t) et (t) la fiabilité et la densité de
probabilité en stockage du composant, (t) et (t) la fiabilité et la densité de probabilité en
service du composant, on a :
(t) = (t) + . (τ). (t-τ).dτ (2.51)
La fiabilité R(t) d’un système mécanique non réparable est le produit des fiabilités des
composants "critiques", la défaillance de l’un de ces éléments entraîne la défaillance du
système:
R(t)= (3.52)
Le taux de défaillance λ(t) du système est approximativement égal à la somme des taux
de défaillance individuels (λ i(t), i=1,.....,n):
λ(t) = (3.53)
5.2. Illustration:
À l'aide d'un exemple tiré de [31], nous éclaircissons la procédure. Soit le réducteur de
vitesse, représenté par la figure (3.17).
(1) Données
Les différents composants critiques vis-à-vis de la fiabilité sont les suivants: deux roues
dentées, un engrenage, deux roulements et deux joints à lèvres. Bertsche et Lechner proposent
de leurs associer comme loi de défaillance la distribution de Weibull dont les paramètres
figurent dans le tableau 3.2 (η s'exprime en tours d'arbre d'entrée), en supposant les
paramètres de décalage nuls (γ=0).
Les résultats sont représentés par un seul graphique (voir figure 3.19).
On remarque que la courbe des deux premiers composants (les deux roues dentées) sont
prépondérantes. Il en résulte que la fiabilité du réducteur de vitesse dépend principalement de
la fiabilité des deux roues dentées.
5.3 Conclusion:
À partir d'un exemple simple, nous avons montré que la fiabilité d'un système
mécanique dépend principalement de la fiabilité d'un ou deux composants. Ainsi, la fiabilité
mécanique consiste principalement en l'étude des composants.
Conclusion :
L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la maintenance est un outil très important
pour caractériser le comportement d’un équipement ou d’un dispositif dans les différentes
phases de sa vie. En maintenance, l’analyse de la fiabilité apporte des réponses à plusieurs
questions :
- L’optimisation des périodes d’interventions systématiques ;
- L’optimisation de la gestion de la pièce de rechange ;
- L’évaluation exacte des MTTR et MTBF d’un équipement pour le mieux gérer suivant
- l’indicateur de disponibilité ;
- La MBF (maintenance basée sur la fiabilité).
Figure (4.1 )-Position des essais dans le cycle de développement d'un produit [3]
aussi importante. C’est ainsi que l’on trouve les essais accélérés et bayésiens.
3.2.1. Les essais de détermination et de démonstration
Les essais d'estimation classiques consistent à vérifier que les objectifs de fiabilité sont
respectés en reproduisant les conditions d'utilisation du produit (cycle de marche/arrêt,
température, humidité, ...). Pour cela, on dispose de deux stratégies d’essai :
1. Les essais de détermination consistant à déterminer la valeur d’une Les caractéristique
(MTTF, probabilité de défaillance, ...) ou les paramètres de la loi de mortalité d’un système.
Dans ce cas, on considère pour différents plans d’essais, l’estimation ponctuelle et par intervalle
de confiance des paramètres de la fiabilité. Pour cela , il faut disposer d’échantillons, ce qui est
l’objectif d’un plan d’essai de fiabilité, et l’estimateur dépendra des caractéristiques des essais.
L’adoption d’un type de plan d’essai dépendra bien entendu du type d’équipements envisagés.
2. Les essais de démonstration permettant de montrer si la valeur d’une caractéristique de
fiabilité d’un système est conforme ou non aux objectifs fixés. Par exemple, on considère un plan
d’essai qui consiste à déterminer le temps cumulé d’essai assurant un MTTF d’un système
supérieur à une valeur objective MTTF0 (en considérant un faible nombre de défaillances pour
un niveau de confiance donné). Ou dans certains cas, on recherche la taille de l’échantillon n à
tester vérifiant que la probabilité de défaillance d’un système est inférieure à une valeur objective
(en considérant un faible nombre de défaillances) pour un niveau de confiance donné.
Les essais les plus fréquemment utilisés sont caractérisés par plusieurs paramètres :
- n : le nombre d’éléments soumis à l’essai,
- M : plans d’essais pour lesquels les éléments défaillants ne sont pas remplacés,
- V : plans d’essais pour lesquels les éléments défaillants sont immédiatement remplacés
par des éléments neufs,
- r : nombre de défaillances que l’on désire observer a priori au cours de l’essai,
- T : durée a priori de l’essai. [7]:
On trouve une littérature abondante (voir [32], [5], [3], [36], ...) sur ces essais appliqués
aux taux de défaillance et à la probabilité de défaillance.
3.2.2.1 Estimation de la fiabilité par les essais accélérés dans le contexte de faible
taille d’échantillon et de forte censure
Introduction :
Les essais accélérés sont particulièrement effectués pour réduire les temps d’essai. Ils
consistent à sévériser les conditions d’essais en stressant le produit (fonctionnement à haute
température, niveau d’humilité élevé, fréquence des sollicitations plus importante,…) pour
précipiter plus rapidement les défaillances. Les essais effectués dans des conditions sévérisées
permettent de déterminer les paramètres d’une loi d’accélération (modèle de durée de vie
accélérée) notée ( ) à l’aide de laquelle on déduit la fonction de fiabilité dans les conditions
normales de fonctionnement ( ) à partir de celle obtenue dans les conditions sévérisées
( ).
Figure 4.8 Essais accéléré, relation entre les fonction de fiabilité par niveau de contrainte
τ =A (4.2)
Avec :
- A et B constantes positives,
- T température absolue.
Le facteur d’accélération (FA) d’Arrhenius entre la durée de vie pour une température
et la durée de vie pour une température est :
FA = = (4.3)
Loi de Peck
Utilisé lorsque le mécanisme d’endommagement est sensible à la température T et à
l’humidité H.
τ =A (4.4)
Avec :
T : température en degré Kelvin (K),
- H : humidité en %,
- k : 8.6171 10-5 eV/K constante de Boltzmann,
- : énergie d’activation en eV,
- M paramètre du modèle.
τ= (4.5)
Avec :
- V : stress constant,
- A et : constantes dépendantes de la défaillance et de l’essai.
Loi d’Eyring
Utilisé lorsque le mécanisme d’endommagement est sensible à la température et un stress
V(en particulier : composants électriques, conducteur aluminium et composants mécaniques
soumis à la rupture). Le modèle est défini par:
τ= (4.6)
Avec :
- T : température en degré Kelvin (K),
- V : stress donné,
- k : 8.6171 10-5 eV/K constante de Boltzmann,
- A, B, C et D les paramètres du modèle.
Après cette brève introduction aux essais accélérés qui sont beaucoup plus développés dans
[1], nous proposons dans les paragraphes suivants une approche d’estimation de fiabilité par
couplage de la méthode Bayesian restoration maximzation (BRM) à un modèle de vie accéléré.
g(ϴ/T)= (4.7)
Avec :
- ϴ : Vecteur des paramètres inconnus de la loi de durée de vie (taux de défaillance, taux de
réparation, etc.…),
- T : Résultats d’essai (instants de défaillance, …)
- g(ϴ) :Densité de probabilité a priori du paramètre ϴ ,
- f(T/ϴ) : Fonction de vraisemblance de l’échantillon,
- g(ϴ/T) : Densité de probabilité a posteriori du paramètre ϴ(c’est une densité de
probabilité conditionnelle qui dépend de l’information disponible).
- D(ϴ) : Domaine de définition de la variable aléatoire ϴ .
Une estimation a posteriori du paramètre ϴ peut être calculée par des méthodes classiques
ainsi que la taille optimale d’e l’échantillon à tester.
Les résultats d'un essai bayesien permettront:
1. D’améliorer l’estimation des paramètres inconnus et de sa précision (minimisation de la
variance des estimateurs).
2. De proposer une région (ou intervalle) de crédibilité à un certain niveau (1-α), c’est un
sous-ensemble de valeurs accessible du paramètre ϴ tel que la probabilité pour qu’il
contienne ϴ soit égale à (1-α). Cette région permet donc de conclure lorsque le paramètre
est proche d’une valeur critique établie par contrat entre le fournisseur et le client.
3. De démontrer si des hypothèses émises par l’analyse concernant le paramètre ϴ sont
exactes ou non en réalisant des tests d’hypothèses a posteriori ( exemple : « le taux de
défaillance est inférieur à »).
4. De prendre de meilleures décisions ( analyse décisionnelle) telles que le choix d’une
action corrective parmi un ensemble d’actions possibles (politique de maintenance,
acceptation des matériels, s’investir dans un matériel neuf, etc.) en prenant en compte les
différents coûts.
= panne/h (4.8)
Ce qui suppose que pour chaque matériel testé une seule défaillance est admise pendant
une durée de fonctionnement de 10000h, 417jours environ.
On considère que sur un échantillon de n composants, r défaillances sont observées sur une
durée d’essai T. La durée cumulée de fonctionnement pour l’ensemble des n composants est
égale au produit n*T , avec remplacement instantané d’appareils défaillants par des neufs.
Le problème est de trouver la durée d’essai T pour laquelle, si aucune défaillance n’est
observée (r=0), un taux de défaillance maximum souhaité fixé à l’avance (
panne/h) peut être garanti à (1- α = 95%) de niveau de confiance.
La rédaction de cette partie s’appuie sur les références : [5], [7], [12], [37] et autres.
Dans le cas où il n’y a aucune défaillance (cas « zéro défaut »), il est nécessaire d’utiliser
un intervalle de confiance unilatéral. Pour un plan d’essai censuré [n, V, T]pour lequel les
composants sont immédiatement remplacés par des neufs, nous avons :
1) Une estimation sans biais de λ est donnée par :
= (4.9)
= (4.10)
T= (4.11)
T= = 1498 heures
Ce qui est équivalent à 62 jours d’essai environ !
4.2 Essais bayésiens
4.2.1 Essai bayésien sans connaissance
Supposons que l’on n’ait a priori aucune information sur la valeur réelle du paramètre λ
avant le début des essais sur ce matériel et qu’on désire utiliser la technique bayésienne, il est
alors nécessaire d’intégrer cette absence d’information dans la loi a priori, dite non-informative.
Une approche intuitive consiste à considérer que toutes les valeurs possibles du paramètre λ
seraient équiprobables, il s’agit donc d’une loi uniforme. Nous prenons une loi a priori uniforme
non-informative sur [0,+ [ (loi uniforme impropre). Selon l’hypothèse de Laplace on considère
que λ est distribué suivant une loi uniforme dans l’intervalle [0,K] sur lequel on fera tendre K
vers l’infini :
g(λ)= 1
La loi a posteriori du paramètre λ est une loi Gamma de paramètres (a = r+1, b = n*T).
= (4.12)
1- α = (4.13)
est le quantile d’ordre (1- α) de la loi Γ(r+1, n*T). En effectuant un changement de variable
[7], on se ramène au calcul du quantile d’une loi de Khideux à (2r+2) de degrés de liberté. La borne
supérieure de l’intervalle de confiance est :
= = (4.14)
En sachant que pour une loi exponentielle : MTTF = alors l’intervalle correspondant
= 5. panne / h
= panne / h
Autrement dit, la probabilité de se tromper en affirmant que le paramètre se trouve dans cet
intervalle est de 5%.
Nous prenons comme loi a priori, pour le paramètre λ, loi Gamma de paramètre a et b (loi
conjuguée de la loi exponentielles). Dans ce cas, les paramètres a et b peuvent s’interpréter
comme le nombre de défaillances observées et le temps cumulé d’observation (temps d’essai).
Les paramètres de la loi a priori sont obtenus par les résolution des équations suivantes
(méthode des fractiles) [39]:
(4.15)
En utilisant le logiciel Excel, nous calculons alors les valeurs des paramètres a et b tels que
l’intervalle de confiance bilatéral défini à partir de (3.8) corresponde à l’information a priori.
On obtient la loi a priori Gamma de paramètres:
a = 27
b = 36.
La loi a posteriori est une loi gamma de paramètres (a+r, b+n*T) :
g( /r,T) = ( )=
Nous cherchons alors T tel que :
(4.16)
FA = = exp (4.17)
Où est la durée de vie moyenne du composant sous les conditions normales ( ) et est la
durée de vie moyenne sous les conditions accélérées ( ).
Avec: énergie d’activation ( =0.5 eV), k constante de Boltzmann (8.616.
eV/K), T température absolue (°K) (à ne pas confondre avec la variable aléatoire T qui
représente la durée de vie).
En reprenant l’exemple précédent avec un échantillon de 20 composants, un taux de
défaillance maximum = panne / h et une température de 100°C en fonctionnement
accéléré, le coefficient d’accélération en passant à une température de fonctionnement normal de
20°C est:
FA = exp =70
Le taux de défaillance dans les conditions accélérées et dans le cas d’un intervalle de
confiance unilatéral à gauche, de niveau de confiance (1- α), s’exprime par la relation:
= (4.18)
= (4.19)
Le temps d’essai, pour 0 défaillance et 95% de niveau de confiance, est: T=21 heures, soit
un jour environ. Dans ces conditions l’essai est possible et plus court.
4.4. Conclusion
Les résultats obtenus montrent que l’essai accéléré est le plus court et économiquement
avantageux.
4.5 Tableau récapitulatif
Le tableau 4.1 résume les résultats obtenus pour les trois types d'essai simulés:
Essai = FA = = exp 21
Accéléré
T=
Sans 1498
connaissance g(λ)=1 sur [0,+ [ g(λ/r,T)= (λ)= (λ)
Avec connaissance 38
correcte MTTF [ g( /r,T) = ( )=
= 5. panne / h
= panne / h
g( ) = ( )=
Conclusion :
Contrairement aux essais classiques de la fiabilité, la méthodologie des essais de
robustesse, types aggravé et accéléré, est devenue à ce jour un outil indispensable pour les
industriels qui souhaitent améliorer leurs produits, elle permet de rendre abordable la
construction de robustesse d’un produit nouveau, elle permet également de réduire le temps de
développement entre le début du projet et la qualification finale:
- Les essais aggravés ne s’appuient sur aucun modèle analytique, ils ont pour objectif
essentiel de favoriser la robustesse d’un produit par l’exploration de ses marges
fonctionnelles, et non pas d’estimer la fiabilité de ce produit dans des conditions normales
d’utilisation. Les essais aggravés ont donc une vocation complémentaire à celle des essais
accélérés.
- Les essais accélérés ont une part très importante plus particulièrement dans le processus du
développement du produit de longue durée, ils permettent d’une part de s’assurer de la
conformité du produit aux exigences de qualité et d’autre part de réduire sa durée de vie
afin d’estimer sa fiabilité dans des conditions normales d’utilisation à partir des conditions
accélérées. Contrairement aux essais aggravés, les niveaux de contraintes appliquées dans
les essais accélérés doivent rester inférieurs aux valeurs limites technologiques. Les essais
accélérés ont l’avantage d’intervenir dans les deux phases de qualification et production du
projet de développement du produit.
La prise en compte du passé et des résultats d’essais dans l’estimation de la fiabilité par les
essais bayésiens permet d’améliorer la précision et la qualité des estimations de fiabilité et de
réduire le nombre d’essais à effectuer. Ces essais ne sont précis que si on dispose d’une
information a priori, or ceci n’est pas possible pour certains produits.
Conclusion générale
Nous avons présenté la méthode d’estimation de la fiabilité par les Essais. C'est une
méthode applicable aux composants et aux systèmes, on n'a pas obligatoirement besoin de
modèle mécanique du comportement. Elle est basée sur l’évaluation d’une probabilité de
défaillance instantanée, on fixe la contrainte et le temps est une variable aléatoire, ce qui
permet un suivi permanent de l’évolution de la fiabilité des systèmes mécaniques.
La prise en compte de l’évolution de la fiabilité dans le temps permet d’optimiser les
stratégies de maintenance et d’améliorer les performances des systèmes. L’efficacité de la
construction de la fiabilité d’un produit à travers les essais nécessite une collaboration entre
l’ingénierie de l’environnement (conditions d’emploi, modèles de dégradation
mécaniques,…) et l’ingénierie de fiabilité (caractéristiques de sûreté de fonctionnement). Il
existe différentes catégories d’essais qui interviennent dans les études conceptuelles, les
programmes de développement et les processus de fabrication. À travers un exemple
numérique nous avons montré que les essais accélérés sont les plus courts et économiquement
avantageux.
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Annexe