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TABLE DES MATIÈRES
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II.1.1.2. – Informations nécessaires à la prise de connaissance ……………….. 30
III.9. – L'examen des comptes annuels et les travaux de fin d'exercice ….. 111
III.9.1. – Contrôles à réaliser relatifs aux comptes annuels …………………… 111
III.9.2. – Contrôles des événements postérieurs à la clôture de l'exercice et de
leur incidence sur les comptes ……………………………………... 111
III.9.3. – Questionnaire de fin de mission et note de synthèse ………………... 112
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Audit comptable : Révision et techniques de contrôle des comptes – Avril 2005 – M. AMEDJAR.
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AUDIT COMPTABLE :
RÉVISION ET TECHNIQUES DE CONTRÔLE DES COMPTES
Ces utilisateurs sont nombreux; ce sont les dirigeants de l'entreprise qui ont besoin
d'informations pour prendre leurs décisions ; ce sont les actionnaires ou les associés
pour qui les comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe) représentent les
seules informations dont ils disposent pour évaluer leur part de patrimoine affecté à
l'entreprise ; c'est le personnel de l'entreprise informé par l'intermédiaire de ses
représentants ; ce sont les créanciers sociaux qui, faisant crédit à l'entreprise,
courent un risque qu'ils veulent évaluer ; ce sont les pouvoirs publics, en particulier
l'administration fiscale et les organismes d'analyse économique ; ce sont les clients,
les organisations professionnelles auxquelles est rattachée l'entreprise, les
intermédiaires de justice etc.
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Le besoin de vérifier les informations financières et comptables établies par les
entreprises s'est fait sentir très tôt, impliquant un contrôle des comptes, une
vérification des comptes : à l'origine, l'audit est une vérification des comptes des
entreprises. Ce n'est qu'à partir des années 1960-1970 que le mot "audit" est devenu
à la mode et qu'il a dès lors été employé pour désigner des missions très différentes.
Le mot "audit financier" peut néanmoins être employé pour désigner de nombreuses
autres missions liées aux processus comptables ou aux comptes d'une entité.
L'audit n'est pas que financier. On parle aujourd'hui d'audit opérationnel pour des
missions ayant pour but l'amélioration des performances, et d'audit de la gestion
pour des missions destinées à porter un jugement sur une opération de gestion ou
sur la gestion des dirigeants. De nombreux autres audits sont également menés par
différents auditeurs internes ou externes.
Des dirigeants de l'entreprise qui ont besoin d'informations pour gérer au mieux
son activité ;
Enfin des tiers qui, en tant que clients, fournisseurs, autorités publiques,
actionnaires potentiels, etc., traitent avec l'entreprise et s'y intéressent.
À l'audit correspond donc un besoin de contrôle que l'on peut difficilement dissocier
de l'activité économique. À partir d'une notion initiale, on a assisté, sur un plan
historique, à un approfondissement des domaines d'application :
L'audit interne ;
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PREMIÈRE PARTIE : AUDIT ET CONTRÔLE INTERNE
Les deux termes audit et révision comptable sont souvent utilisés l'un pour l'autre.
Ainsi si l'on analyse, comme le fait le tableau ci-après, les différentes étapes
d'élaboration des comptes annuels, allant de la saisie de l'information à la
présentation à l'assemblée générale des actionnaires, on peut constater l'existence de
missions d'audit à différents niveaux :
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Ces informations financières peuvent prendre des formes diverses : il peut s'agir de
comptes annuels, mais aussi de comptes consolidés, de comptes prévisionnels, de
comptes intérimaires, ou d'autres informations.
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I.1.1. – De la vérification des comptes aux "audits"
Audit vient du latin "audire" qui signifie "écouter" (auditoire, auditorium, nerf
auditif...) ; le verbe anglais "to audit" est traduit par "contrôler, vérifier, surveiller,
inspecter".
Le mot "audit" a été popularisé à partir des années 1960 par les "cabinets anglo-
saxons d’audit", comme on appelait alors les célèbres "Big Eight", devenus en 1998,
à la suite de restructurations, les "Big Five". La raison de leur succès, et de là du
mot "audit", est probablement due à leur indépendance et à leur compétence qui
prenait appui sur des méthodes de travail alors inconnues jusqu'ici.
À partir de 1970, l'audit est employé pour désigner aussi bien des missions de
vérification des comptes que des missions menées par des personnes autres que des
commissaires aux comptes.
L’audit des origines, celui qui consistait à vérifier les comptes des entreprises,
subsiste aujourd’hui sous le nom "d’audit financier conduisant à la certification".
L’audit financier conduisant à la certification fait partie de l’audit légal (contrôle
légal) que la loi confie au commissaire aux comptes.
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Si "l’audit financier conduisant à la certification" fait sans ambiguïté référence à une
partie de l’audit légal mené par le commissaire aux comptes, le mot "audit
financier" peut à juste titre être employé pour désigner de nombreuses autres
missions qui prennent appui sur les états financiers de l’entreprise.
Exemples :
Audit financier de la comptabilisation des charges sociales pour vérifier que les
lois sociales ont été respectées ;
Audit financier de la liasse fiscale pour vérifier que l’impôt sur les sociétés a été
correctement calculé ;
Audit financier des comptes clients pour vérifier que l’évaluation des créances
douteuses a été menée de manière prudente.
Comme on le voit, toute analyse, tout contrôle, toute vérification, toute étude, de
tout ou partie des processus comptables ou des comptes (comptes annuels, états
financiers. documents comptables...) d’une entité, peuvent être qualifiés "d’audit
financier".
Une mission d’audit financier peut être le préalable à une mission d’audit
opérationnel ou à une mission d’audit de la gestion.
Il suppose certes une analyse des résultats, mais il vise en réalité l'amélioration
d'un système. En d'autres termes, l'auditeur opérationnel ne se contente pas de
constater des effets au niveau de l'information disponible, il recherche, aussi
loin qu'il faut dans l'organisation de l'entreprise, les causes profondes des
phénomènes qu'il a observés. C'est d'ailleurs cet aspect de remise en cause
systématique qui distingue l'audit opérationnel du contrôle de gestion ou du
contrôle budgétaire.
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Il s'étend à toutes les fonctions de l'entreprise, y compris à la fonction
financière.
C’est l’audit probablement le plus connu du grand public compte tenu des
révélations qui le concluent.
L’audit de la gestion a pour objectif soit d’apporter les preuves d’une fraude, d’une
malversation ou d’un gâchis, soit de porter un jugement critique sur une opération
de gestion ou les performances d’une personne ou d’un groupe de personnes.
Les besoins des entreprises ont conduit des auditeurs d’origine comptable et des
personnes venues d’horizons différents (avocats, ingénieurs) à. se spécialiser afin de
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proposer un service complet dans ces domaines particuliers. Ainsi parle-t-on
aujourd’hui, et sans que ces exemples soient exhaustifs, des audits suivants :
Audit informatique ;
Audit social : audit de la paie, audit des ressources humaines : audit des
déclarations sociales ;
Audit des achats ;
Audit marketing ;
Audit de projet (audit d’un projet important) ;
Audit environnemental : audit des effets des activités de l’entreprise sur son
environnement, audit des processus mis en place par l’entreprise pour réduire ou
réparer les effets de ses activités sur l’environnement ;
Audit d’évaluation : audit préalable à une acquisition d’entreprise ;
Etc.
dont les objectifs sont liés à. ceux de l’audit financier, de l’audit opérationnel ou de
l'audit de la gestion.
Autrefois mené seulement dans les sociétés commerciales (en particulier les
sociétés anonymes), l’audit est aujourd’hui exercé dans toutes les catégories
d’entités, y compris celles relevant du secteur non lucratif (associations...) ou du
secteur public (hôpitaux...). Ainsi parle-t-on aujourd’hui de l’audit des associations,
de l’audit des HLM, de l’audit des hôpitaux, de l’audit des mairies...
L’auditeur peut être interne ou externe à l’entreprise. L’audit externe est mené par
un commissaire aux comptes, par un fonctionnaire ou par un tiers lié à l’entreprise
par un contrat.
L'auditeur interne est un salarié de l'entité auditée. A l’origine cantonné dans des
missions liées à la bonne qualité de l'information financière, l’auditeur interne mène
aujourd’hui plus volontiers des missions d’audit opérationnel.
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Des vérifications spécifiques dont la liste figure dans la loi.
Les fonctionnaires et magistrats mènent eux aussi des missions d’audit qui entrent
dans l’une des catégories présentées précédemment. Ainsi peut-on lire dans Le
Monde du 22 juillet 1997 : "Les deux magistrats de la Cour des comptes, chargés de
réaliser un audit des finances publiques, ont remis leur rapport au Premier ministre",
ou dans Le Monde du 21 janvier 1998 : "Un rapport d’audit signé par M. A...,
inspecteur général des finances, M. G..., ingénieur général des ponts et chaussées, et
M. J..., inspecteur des finances, critique le projet urbain Euroméditerranée à
Marseille".
L’auditeur contractuel mène, comme son nom l’indique, une mission dans le cadre
d’un contrat qui le lie à l’entité auditée : un client (une entreprise, un ministère une
mairie...) fixe une mission à un auditeur, les termes de celle-ci figurant dans un
contrat. Dès lors, s’il n’existe qu’une seule mission de commissariat aux comptes
(d’audit légal) qui comprend des objectifs connus, il existe un nombre illimité de
missions d’audit contractuel menées par des spécialistes de la mission concernée :
experts-comptables, avocats, informaticiens, ingénieurs…
I.1.8.5. – Experts-comptables
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Le titulaire du diplôme d’expertise comptable peut à la fois s’inscrire à l’Ordre des
experts-comptables et à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, ce
qui lui permet de conduire simultanément diverses catégories de missions, par
exemple : commissaire aux comptes de la société X, auditeur contractuel de la
société Y, et conseil, en gestion de la société Z. Il importe néanmoins de souligner
que les fonctions de commissaire aux comptes chez la société X sont exclusives de
toute autre mission chez cette même société X.
La définition de la CNCC est tournée vers l'auditeur légal qui a besoin, pour fonder
son opinion, d'apprécier les procédures de contrôle interne liées au système
d'organisation comptable.
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La définition de l'IFAC est plus large car, si elle est elle aussi tournée vers l'auditeur
légal, elle prend également en compte les besoins de l'auditeur contractuel auquel
l'entreprise confie la mission d'apprécier des procédures liées au système de qualité
de l'entreprise.
On peut, si l'on veut mettre l'accent sur l'audit légal, retenir la définition suivante,
proche de celle donnée par le CNCC : le contrôle interne est un système
d'organisation qui comprend les procédures de traitement de l'information
comptable d'une entreprise, et les procédures de vérification du bon traitement de
cette information comptable. Le contrôle interne a pour but :
Ces règles, ces principes, ne sont bien évidemment pas la propriété des seuls
experts-comptables, commissaires aux comptes ou auditeurs internes, car le contrôle
interne fait partie du système-entreprise et en constitue son mode de vie. Ainsi les
procédures de contrôle interne recoupent-elles celles mises en place par le
contrôleur de gestion pour établir les chiffres du reporting mensuel ou par le chef
magasinier pour connaître les tonnages sortis des aires de stockage.
Toute entreprise, quelles que soient sa taille et sa branche d'activité, doit être
organisée rationnellement. Ses structures doivent être décrites dans un
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organigramme, ses procédures doivent être écrites et rassemblées dans un manuel.
Pus l'entreprise est grande est plus l'existence d'un manuel écrit s'avère nécessaire. Il
permet de définir les tâches, les responsabilités (d'encadrement en particulier), les
pouvoirs (de signature, par exemple), et de décrire les procédures de transmission
de l'information. L'organigramme doit mettre en évidence les diverses tâches des
services et des membres du personnel : l'organigramme décrit l'architecture de
l'entreprise, il indique sa structure et les diverses liaisons qui existent entre les
services et les membres qui la composent.
L'organisation de l'entreprise pourrait être tacite et reposer sur la mémoire
collective, mais l'absence de traces écrites conservées et consultables
(organigramme, manuel de procédures) est fort peu efficace : les individus passent
alors que les fonctions restent. Rien n'est plus dangereux pour une entreprise que de
confier une tâche à M. Dupond, parce qu'il est un employé expérimenté de toute
confiance : que se passera-t-il le jour où M. Dupond prendra sa retraite et qu'il devra
être remplacé par une personne à laquelle on ne saura pas clairement expliquer
quelles étaient les tâches de M. Dupond ? Est-il acceptable que le fonctionnement
d'une procédure repose sur la mémoire personnelle de celui qui l'occupe ?
L'exercice, par une seule et même personne, de deux de ces quatre fonctions n'a pas
le même niveau de gravité. Par exemple :
Néanmoins, si ces erreurs ou fraudes sont regrettables, leur gravité est en général
limitée. Il existe en revanche deux fonctions qui ne doivent jamais être tenues par la
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même personne : celle de disposer de la signature sociale et celle d'avoir accès à la
comptabilité.
Le comptable ne doit jamais manipuler des espèces, des chèques ou tout autre titre
de paiement, et ne doit jamais avoir sa signature autorisée auprès d'une banque.
Dans les systèmes informatisés, le comptable ne doit pas avoir accès au système qui
permet d'effectuer des virements bancaires. Réciproquement, le trésorier ne doit
jamais avoir accès au système d'enregistrement comptable. Dans le cas contraire, les
fraudes suivantes sont fort aisées :
Une fraude célèbre a consisté à créer la société "Trésor Publicité" pour encaisser des
chèques destinés au Trésor public.
Nous préciserons, néanmoins, qu'il est fort aisé de rendre impossible cette catégorie
de fraude : il suffit d'apposer un endos restrictif, dès l'ouverture du courrier, sur tous
les chèques et traites reçus des clients. Cet endos est apposé par un tampon encreur
sur lequel figure la mention : "Non endossable sauf à l'ordre d'un compte bancaire
ouvert au nom de la SARL Martin, n° de registre du commerce xxx". Le chèque (ou
la traite) ne peut alors qu'être encaissé au profit de cette société. Il reste ensuite au
trésorier à indiquer la banque de remise et de signer.
La technique des paiements télématiques, pour lesquels la signature n'est plus que
virtuelle, n'empêche nullement le plafond de signature et la double signature.
a) – Recoupement
Le contrôle réciproque est, dans son acceptation la plus simple, le travail qui en
prolonge un autre tout en permettant de contrôler ce dernier.
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Par exemple :
De même, si le service courrier d'une entreprise prend le soin d'établir une liste
informatisée des chèques reçus, le trésorier n'a plus qu'à la pointer avec les chèques
réels qu'il s'apprête à remettre en banque pour s'assurer qu'aucun chèque n'a été
égaré entre l'ouverture du courrier et le moment de la remise des chèques en banque.
Cette procédure était coûteuse autrefois car :
– Le service courrier devait remplir manuellement une liste des chèques reçus ;
– Le trésorier établissait manuellement un bordereau de remise des chèques en
banque puis comparait les deux listes ;
– Tandis qu'aujourd'hui la liste des chèques reçus est établie informatiquement par
le service courrier puis récupérée par le trésorier pour faire office de bordereau
de remise.
L'information qui chemine dans les circuits du contrôle interne doit être pertinente,
objective, communicable, vérifiable et utile :
Une information pertinente est une information adaptée à son objet et à son
utilisation. Elle doit être disponible et accessible dans les temps et les lieux
voulus. Très simplement, sur les bons de réception confiés au magasinier les
chiffres figurent en kg ou en litres, et en Euros sur les factures remises au
comptable.
Tout système de contrôle interne est, sans un personnel de qualité, voué à l'échec. la
qualité du personnel comprend la compétence et l'honnêteté, mais la fragilité du
facteur humain rend toujours nécessaires de bonnes procédures de contrôle interne.
Une personne qui a des fonctions de supervision ne doit pas partir en congés en
même temps que ses subalternes, afin de pouvoir contrôler de manière appropriée
les intérimaires. De même, une forte rotation du personnel doit être compensée par
une pérennité du personnel d'encadrement.
Une bonne protection repose sur la mobilité des personnels, quel que soit leur rang
hiérarchique. Les hommes soi-disant indispensables et de toute confiance sont
toujours exposés au risque, au fil des ans, d'adapter leur moralité au montant des
sommes d'argent qu'ils gèrent.
Ce principe signifie que le contrôle interne concerne toutes les personnes dans
l'entreprise, en tout temps et en tout lieu : il n'y a pas de domaines réservés, il n'y a
pas de personnes privilégiées, il n'y a pas de moment où les procédures ne sont plus
appliquées, il n'y a pas non plus d'établissements ou d'activités exclus.
Ce principe de pérennité est fort logique car toute organisation nécessite une
stabilité de ses structures de manière à ne pas perdre de temps à l'adaptation du
personnel et des machines aux nouvelles procédures mises en place.
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Naturellement, le respect du principe de permanence ne doit pas conduire à la
création d'une règle de rigidité qui interdirait toute adaptation des procédures à
l'évolution de l'environnement économique ou technique de l'entreprise. de même,
on peut toujours, quand les circonstances l'exigent, autoriser des dérogations à de
bonnes procédures si ces dérogations sont identifiées en tant que telles.
Cette deuxième phase relève de la simple logique : l'auditeur doit garder la trace des
informations recueillies lors de l'étape précédente de prise de connaissance.
L'auditeur a ici le choix entre une forme narrative (manuscrite ou informatisée) et
des diagrammes (flow-charts).
L'objectif de cette troisième phase est de confirmer que le descriptif représente bien
la procédure telle qu'elle est prévue par l'entreprise.
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L'auditeur sélectionne un nombre limité de transactions (deux ou trois achats, deux
ou trois ventes…) et vérifie que les contrôles prévus par l'entreprise sont effectués :
approuver un ordre d'achat, sélectionner un fournisseur…
Dans cette quatrième phase, l'auditeur juge la pertinence des traitements et des
vérifications mises en place par l'entreprise. le but est ici de s'assurer que la
conception de la procédure, tant au niveau du traitement de l'information que de sa
vérification, élimine les risques d'erreurs et de pertes.
Les listes de points à examiner qui figurent dans les questionnaires de contrôle
interne se présentent sous la forme de questionnaires de type fermés ou de types
ouverts.
Dans les questionnaires fermé, l'auditeur répond par oui ou par non, ou par
"question non applicable dans cette entreprise". Ils sont conçus de telle sorte qu'une
réponse négative révèle une anomalie.
Exemples :
Combien de temps après la fin de l'exercice social les comptes annuels sont-ils
prêts ?
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Qui détient le pouvoir de comptabiliser des dotations (ou des reprises) de
provisions pour risques et charges ?
L'objectif de cette cinquième phase est de vérifier que les procédures décrites sont
celles qui sont réellement utilisées, et qu'elles le sont en permanence. L'auditeur
dispose pour cela de trois techniques :
Examen de l'évidence du contrôle. Ces tests sont similaires aux tests d'existence
présentés à la troisième phase. Rapides à exécuter, menés en grand nombre et en
peu de temps, cette technique permet de couvrir des échantillons importants et
de donner à l'auditeur l'assurance que les procédures sont respectées en
permanence. Exemples :
- Existence d'un visa attestant que tout bon de commande a été approuvé.
- Existence d'un visa attestant le contrôle arithmétique des factures.
- Existence de rapprochements bancaires mensuels.
Exemple :
Exemples :
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DEUXIÈME PARTIE : LA RÉVISION DES COMPTES, UNE ÉTAPE DE
LA DÉMARCHE D'AUDIT INTERNE
Les missions demandées à l'auditeur peuvent avoir des natures diverses, qui
impliquent des niveaux d'assurance différents. L'auditeur se doit donc, en même
temps qu'il prend connaissance de l'entreprise, d'effectuer une mesure préalable du
risque de la mission.
Elle lui permet de mieux comprendre les événements pouvant avoir une incidence
significative sur les comptes, et de tenir compte de ces éléments dans la
planification de sa mission.
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Connaissance générale de l'entité et de son secteur d'activité
B. Secteur d'activité - éléments importants ayant une incidence sur les activités
de l'entité
– Marché et concurrence.
– Activité cyclique ou saisonnière.
– Innovations technologiques concernant les produits.
– Risque commercial (par exemple : technologie de pointe, activité tributaire du
phénomène de mode, vulnérabilité à la concurrence).
– Activité en déclin ou en expansion.
– Conditions défavorables (par exemple : baisse de la demande, surproduction,
guerre des prix).
– Ratios clés et statistiques d'exploitation.
– Pratiques comptables particulières et problèmes sous-jacents.
– Exigences et problèmes en matière d'environnement.
– Cadre réglementaire.
– Approvisionnement énergétique et coût de l'énergie.
– Pratiques homogènes ou diversifiées (concernant par exemple les contrats ou la
durée du travail, les modes de financement ou les principes comptables).
C. L'entité
– Organigramme.
– Objectifs, philosophie et politiques stratégiques de la direction.
– Acquisitions, fusions ou abandon d'activités (récents ou prévus).
– Sources et modes de financement (actuelles, historiques).
– Conseil d'administration (directoire) :
- composition,
- réputation et expérience des membres,
- indépendance par rapport à la direction et contrôle sur cette dernière,
- fréquence des réunions,
- existence d'un comité d'audit et étendue de ses compétences,
- existence d'un code d'éthique au sein de l'entité,
- rotation des conseillers (avocats par exemple).
– Direction opérationnelle :
- expérience et réputation,
- rotation,
- principaux responsables financiers et leur statut dans l'entité,
- effectif du service comptable,
- importance des primes et des incitations financières dans la rémunération (par
exemple : participation aux résultats, stock options),
- utilisation des prévisions et de budgets,
- pressions sur les dirigeants (direction dominée par une seule personne, soutien
du cours de l'action, délais raisonnables pour l'annonce des résultats),
- systèmes d'information de gestion.
– Fonction d'audit interne.
– Attitude des dirigeants vis-à-vis de l'environnement général de contrôle interne.
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5. Législation :
Les contacts avec les cadres et responsables des différents services, afin d'avoir
une vue d'ensemble de la vie de l'entreprise et s'assurer que les comptes sont le
reflet fidèle de son activité ;
L'analyse globale des comptes des exercices précédents permettant d'avoir une
opinion sur la cohérence des comptes dans le temps et avec le secteur
économique, ainsi que sur la situation de la société du point de vue de son
équilibre et de sa rentabilité.
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II.1.1.4. – Sources d'information internes et externes
Les sources d'information internes à la société que pourra utiliser l'auditeur dans sa
prise de connaissance sont notamment :
L'intégrité de la direction ;
Les facteurs influençant le secteur dans lequel opère l'entité, telles que les
conditions économiques et concurrentielles mises en évidence par les tendances
et les ratios financiers ainsi que les innovations technologiques, l'évolution du
marché et les pratiques comptables du secteur.
Les comptes pouvant comporter des anomalies, tels que ceux enregistrant des
écritures de redressement au titre d'exercices antérieurs ou reposant en grande
partie sur des estimations ;
La vulnérabilité des actifs aux pertes ou aux détournements, par exemple des
actifs attractifs ou faciles à détourner tels que la trésorerie ;
a) La mission d'audit
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C'est le niveau de contrôle le plus élevé qui aboutit à l'expression d'une opinion sur
la fidélité de l'image, conformément aux principes comptables généralement admis,
que donnent les comptes de la situation et des résultats de l'entreprise.
En général, cette mission est exercée par des auditeurs, soit membres de l'Ordre des
experts-comptables, dans un cadre contractuel, soit membres de la Compagnie des
commissaires aux comptes, dans un cadre légal.
Le document établi par l'IAASB (et repris dans le cadre conceptuel des
interventions du commissaire aux comptes) souligne, à juste titre, que l'assurance
exprimée au terme de l'audit est élevée mais non pas absolue. Cette restriction
résulte de l'absence de contrôles exhaustifs : en effet, le coût marginal de contrôles
exhaustifs ne serait pas acceptable compte tenu du faible accroissement du niveau
d'assurance qui en résulterait.
Lorsque le niveau de fiabilité des comptes requis est moindre, l'auditeur peut
procéder à un examen qui se conclut par l'expression d'une assurance limitée. Cette
assurance limitée est le plus souvent formulée négativement de la manière suivante :
« Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies
significatives de nature à remettre en cause la régularité et la sincérité des comptes
et l'image fidèle qu'ils donnent du résultat de l'exercice, de la situation financière et
du patrimoine de la société. »
L'examen se distingue de l'audit dans la mesure où les contrôles reposent plutôt sur
des entretiens et des examens analytiques que sur l'appréciation du contrôle interne
et la collecte d'éléments de forte valeur probante (observation physique,
confirmation directe...).
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Informations périodiques publiées par les OPCVM (norme 5-
111).
Ne sont pas concernées par l'examen limité les différentes missions du commissaire
aux comptes prévues par la loi qui donnent lieu à l'émission de rapports particuliers.
Dans ce cas cependant, les procédures de l'examen limité pourront utilement
compléter les contrôles spécifiques définis par la réglementation et les diligences
relatives aux obligations spécifiques.
Dans la mise en forme, l'auditeur se limite à la mise en forme des états financiers
sans procéder à des contrôles. À ce titre, aucune assurance ne peut être formulée
quant à la fiabilité des informations. La mise en forme ne peut pas être considérée
comme une opération de révision des comptes.
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On peut donc dire que, de par ses objectifs et ses contraintes, la mission d'audit
financier comporte des risques dont l'importance relève de l'organisation et de
l'esprit existant dans l'entreprise, mais aussi et surtout des moyens mis en œuvre par
l'auditeur pour assurer la réalisation complète de la mission.
Le risque inhérent (ou risque général de l'entreprise) est le risque qu'une erreur
significative se produise compte tenu des particularités de l'entreprise révisée, de ses
activités, de son environnement, de la nature de ses comptes et de ses opérations.
On peut ainsi affirmer, par exemple, que le risque d'erreur sur provisions pour
stocks est plus important dans les secteurs à obsolescence rapide ou que le risque
d'irrégularités comptables est plus grand dans une entreprise en difficulté. On peut
analyser ces risques de la manière suivante :
taille de l'entreprise,
nombre de centres de production et dispersion de leur implantation
géographique,
marchés et produits de l'entreprise,
sources d'approvisionnement,
opérations en monnaies étrangères,
dates de transfert de propriété difficiles à déterminer,
mise en cause de la garantie,
fluctuation de l'activité (sous-activité),
risques et non-recouvrement des créances,
évaluation des travaux en cours.
insuffisance du personnel
administratif,
insuffisance du système
d'information,
changements opérés au sein
de l'équipe de direction,
clients nouveaux
(procédures spécifiques),
risque fiscal.
Risques liés à
l'importance de certains postes du bilan. Par exemple lorsque ceux-ci sont
supérieurs à 10 % du total du bilan.
Le risque lié au contrôle est le risque que le système de contrôle interne n'assure pas
la prévention ou la correction des erreurs.
Ce risque lié au contrôle doit être évalué dans la phase d'appréciation du contrôle
interne.
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- 41 -AUDIT
D'identifier les types d'erreurs rendues possibles par les lacunes du système ;
Le risque de non-détection peut être défini comme le risque que les procédures
mises en œuvre par l'auditeur ne lui permettent pas de détecter d'autres erreurs
significatives.
Ce risque est lié à l'importance du programme de contrôle des comptes mis en place
par l'auditeur.
Risque inhérent
x
Risque lié au contrôle
x
Risque de non-détection
=
Risque d'audit
L'auditeur se fixe un risque d'audit acceptable : il ne lui reste plus qu'à évaluer
chacune des composantes (il est à noter qu'il y a souvent corrélation entre risque
inhérent et risque lié au contrôle).
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- 42 -AUDIT
risque de non-détection fixé par l'auditeur. À titre d'exemple, lorsque l'auditeur
estime que le risque inhérent et le risque lié au contrôle sont élevés, le risque de
non-détection acceptable doit être faible de façon à maintenir le risque d'audit à un
niveau acceptable et compatible avec l'importance significative de l'information. Au
contraire, si le risque inhérent et le risque lié au contrôle sont faibles, l'auditeur peut
accepter un risque de non-détection plus élevé tout en maintenant son risque d'audit
à un niveau bas et acceptable.
Le plan de révision doit tenir compte des risques analysés à ses différents niveaux :
À partir des orientations données par son programme de travail, l'auditeur doit
effectuer une analyse du système de contrôle interne de l'entreprise afin d'en
apprécier les points forts et les points faibles et de déterminer la nature, l'étendue et
le calendrier de ses travaux de contrôle des comptes.
La démarche utilisée par l'auditeur dans son appréciation du contrôle interne relatif
aux principaux cycles d'opérations et éléments d'actif ou de passif qui en résultent
comporte deux étapes.
42
- Audit compta - p/230
.
- 43 -AUDIT
Vérification par des tests que les procédures décrites et les contrôles indiqués
sont appliqués ;
Évaluation des risques d'erreurs qui peuvent se produire dans le traitement des
données en fonction des objectifs que doivent atteindre les contrôles internes ;
Évaluation des contrôles internes devant assurer la protection des actifs lorsqu'il
existe des risques de perte de substance ;
Identification des contrôles internes (points forts) sur lesquels l'auditeur pourra
s'appuyer et qui lui permettront de limiter ses travaux de vérification.
43
- Audit compta - p/230
.
- 44 -AUDIT
o La conversation d'approche.
44
- Audit compta - p/230
.
- 45 -AUDIT
Les résultats de cette évaluation doivent permettre d'identifier les points forts,
d'identifier les points faibles, et ainsi, après avoir établi un document de synthèse,
de passer à la vérification du fonctionnement du système.
Cette prise de connaissance consiste à recenser tout ce qui peut aider l'auditeur à
apprécier les systèmes, procédures et méthodes de l'entreprise.
Organigrammes, diagrammes ;
Circuits de documents ;
Description de postes ;
Manuels de procédure ;
Rapports des auditeurs internes.
Être une base pour les tests de conformité qui servent à vérifier que les
procédures sont bien appliquées.
La présentation du diagramme peut varier selon les auteurs, mais dans l'ensemble on
retient deux modèles de présentation bien définis : le diagramme vertical et le
diagramme horizontal.
Le diagramme vertical :
Le diagramme horizontal :
Dans la mesure du possible, pour la clarté du diagramme, il faut éviter d'utiliser trop
de symboles différents. Certains auteurs conseillent de faire des renvois pour noter
certaines explications qui, si elles figuraient sur le diagramme, l'alourdiraient. Il faut
cependant éviter d'user de ces notes trop souvent, car elles feraient retomber tout
l'intérêt du diagramme.
Parmi les diagrammes connus se présentant sous la forme horizontale, on peut citer
le diagramme préconisé par les auteurs de l'ouvrage sur l'exercice du commissariat
aux comptes dans le cadre de la nouvelle législation des sociétés commerciales,
Ordre des experts-comptables, 1970, pp. 478-479. (Voir modèle des symboles pages
suivantes.)
46
- Audit compta - p/230
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- 47 -AUDIT
Le choix d'une table de symboles n'est pas primordial, mais il est souhaitable que
dans un même groupe de travail une seule table soit adoptée par tous. Ainsi, les
cabinets d'expertise comptable qui se regroupent pour les missions importantes
doivent utiliser les mêmes méthodes de travail.
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- 48 -AUDIT
48
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- 49 -AUDIT
49
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.
- 50 -AUDIT
Les questionnaires se présentent habituellement sous deux formes : l'une simplifiée
qui ne motive pas d'autre réponse que le oui ou le non, appelés questionnaires
fermés, et l'autre plus complète, qui entraîne nécessairement des observations
détaillées, dénommés questionnaires ouverts.
– commandes ;
– réception des marchandises et services ;
– contrôle des factures ;
– comptabilisation des factures et avoirs ;
– provisions pour factures à recevoir ;
– justification des soldes ;
– suivi des litiges.
Extraits de ce questionnaire
– Les dépenses sont faites dans l'intérêt de l'entreprise et conformément à son objet.
– Toutes les dettes concernant les marchandises et services reçus sont enregistrées
dans la bonne période.
– Les engagements pris par l'entreprise et devant figurer dans l'annexe sont
correctement suivis.
Commandes :
Si oui, les quantités minima sont-elles revues régulièrement en fonction des besoins
réels de la fabrication ?
Si oui, la consommation de ces budgets est-elle suivie régulièrement pour éviter les
dépassements ?
Ce suivi tient-il compte des commandes engagées mais non encore facturées ? Des
bons de commande sont-ils établis systématiquement ? Si oui, sont-ils :
Prénumérotés ?
Existe-t-il une liste des fournisseurs autorisés, pour les achats courants ?
Si oui, est-elle :
51
- Audit compta - p/230
.
- 52 -AUDIT
– Régulièrement mise à jour ?
Les autres achats font-ils l'objet d'appel d'offre, au moins au-dessus d'un certain
montant ?
Si des bons de commandes prénumérotés sont utilisés, leur séquence numérique est-
elle utilisée pour :
– Au service de réception ?
– À la comptabilité ?
La société exerce-t-elle un contrôle sur les cadeaux et autres avantages accordés aux
acheteurs par les fournisseurs ?
Les procédures de contrôle des achats sont-elles revues périodiquement par les
auditeurs internes ou autres personnes indépendantes du service achat pour s'assurer
que la politique de la société est bien appliquée ?
Les grilles d'analyse de contrôle interne ou grilles d'analyse faisant ressortir les
fonctions assumées par les postes de travail sont des tableaux à double entrée,
effectuant l'inventaire des différentes opérations réalisées et permettant en
particulier de repérer les cumuls de fonctions.
52
- Audit compta - p/230
.
- 53 -AUDIT
Services
Dans la démarche de l'auditeur, cette étape revient à identifier les forces et les
faiblesses du système examiné. Cette évaluation peut se faire soit dans un rapport de
synthèse, soit par un tableau d'évaluation du système précisant l'impact des
faiblesses sur les états financiers, les incidences sur la révision ou les
recommandations à faire pour améliorer le système.
L'auditeur peut, pour orienter sa mission, rédiger une note qui résume pour
chaque poste significatif :
53
- Audit compta - p/230
.
- 54 -AUDIT
Le ou les systèmes comptables qui l'alimentent ;
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- 55 -AUDIT
Référenc Forces du Faiblesses Effets Incidences sur les états Incidence Recomma
es système de apparentes possibles financiers sur le n-dations
QCI contrôle du système programme au client
ou de contrôle d'audit des
DIAG* comptes
oui/non Raison
*
QCI : questionnaire contrôle interne ; DIAG : diagramme de circulation.
Après avoir évalué l'existence d'un dispositif de contrôle interne, l'auditeur testera si
ce dispositif est appliqué de manière permanente.
Mise en œuvre :
55
- Audit compta - p/230
.
- 56 -AUDIT
Les tests effectués donnent une assurance quant à la description correcte du
système. Si cela n'était pas le cas, la description devrait être corrigée.
Opérations Observations
Les conclusions de l'étape précédente ont permis d'identifier les points forts et les
points faibles du système.
Quelles sont les incidences sur l'expression de l'opinion sur les comptes annuels ?
Par ailleurs, il est nécessaire de savoir si les points forts que l'on a recensés et sur
lesquels on s'appuie ont bien fonctionné, comme cela était prévu et sur l'ensemble
de la période étudiée.
56
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.
- 57 -AUDIT
les résultats de l'appréciation du contrôle interne et la nature et la valeur des travaux
prévus dans le programme de contrôle des comptes.
Questionnaire de vérification du fonctionnement des procédures d'achat
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- 58 -AUDIT
Tout au long des travaux qu'il réalisera dans le cadre de l'appréciation du contrôle
interne, l'auditeur ne devra pas perdre de vue cet aspect décisionnel. Il pourra
cependant formuler des recommandations.
Les étapes et les techniques d’audit financier sont communes, voire strictement
identiques, à tous les auditeurs légaux du monde. Ces similitudes n’ont pas lieu
d’étonner car un certain nombre d'instituts professionnels sont membres de l’IFAC
(International Federation of Accountants), organisation non gouvernementale et à
but non lucratif dont l’un des objectifs est d’harmoniser au niveau mondial les
normes et méthodes d’audit.
Les auditeurs financiers respectent une méthodologie qui comprend des étapes de
travail et des techniques à mettre en oeuvre lors de chacune de ces étapes. La
parfaite connaissance de l’entité auditée, de ses antécédents et de ses besoins,
permet parfois d’éviter une étape ou d’imaginer dans un cas d’espèce une méthode
particulièrement efficace même si elle est peu courante. Néanmoins, dans les cas les
plus usuels, l’auditeur légal respecte, lors de l’audit financier conduisant à la
certification, six principales étapes :
Acceptation de la mission.
Orientation et planification.
Rapports.
L’acceptation d’une mission par un commissaire aux comptes repose sur cinq
éléments fondamentaux :
La mission envisagée ne lui fait pas perdre son indépendance ; par corollaire, le
commissaire aux comptes n’est pas dans une des situations d’incompatibilité ou
d’interdiction prévue par la loi vis-à-vis de l’entité qu’il envisage d’auditer ;
Il a pris contact avec son prédécesseur afin de connaître les raisons du non
renouvellement du mandat de celui-ci.
L’acceptation d’une mission autre que de commissariat aux comptes est bien plus
simple, les deux principaux éléments à prendre en compte alors étant celui de la
compétence et celui du temps disponible.
II.2.2. – Orientation et planification
Lors de cette étape, l’auditeur ne cherche pas à fonder son opinion mais à collecter
un maximum d’informations sur l’entreprise et son environnement afin de mieux
connaître l’entreprise et afin de détecter des risques sur l’analyse desquels il
orientera sa mission.
La place du contrôle direct des comptes dans la démarche d’audit financier a été
présentée précédemment. Elle repose sur une collecte d’éléments probants (ou
"obtention des éléments probants").
b) la confirmation directe qui consiste à obtenir, auprès des tiers qui entretiennent
des relations commerciales ou financières avec l’entreprise, des informations sur
le solde de leurs comptes avec l’entreprise ou sur des opérations effectuées avec
elle ;
faire des comparaisons entre les données résultant des comptes annuels et des
données antérieures, postérieures et prévisionnelles de l’entreprise ou
d’entreprises similaires et établir des relations entre elles ;
L’observation directe, la confirmation directe auprès des tiers, puis les autres
techniques d’obtention des éléments probants, sont commentées ci-dessous.
Les actifs qui peuvent faire l’objet d’une observation physique sont ceux qui
peuvent être touchés, inventoriés : espèces en caisse, traites retournées acceptées par
les clients et non encore remises en banque, stocks, immobilisations corporelles ;
mais ce sont les stocks qui, de tous les actifs observables de l’entreprise, donnent le
plus souvent lieu à une observation physique. On parle alors d’inventaire physique
des stocks, c’est-à-dire du comptage des stocks de biens (matières premières,
produits finis, marchandises, biens en cours de fabrication...) qui existent dans
l’entreprise à la clôture de l’exercice social.
Voici un exemple de procédures d’inventaire physique des stocks d’une société qui
fabrique et stocke des meubles :
62
- Audit compta - p/230
.
- 63 -AUDIT
Variante n° 1 : vérifier qu’une étiquette comportant un "code-barre"
déchiffrable par lecture optique figure bien sur chaque catégorie de stock à
inventorier. Les mentions incluses dans le code-barre sont les références et la
nature du stock à inventorier, et l’unité de comptage.
63
- Audit compta - p/230
.
- 64 -AUDIT
Le responsable de l’inventaire fera procéder à un deuxième comptage de tous
les éléments qui présentent un écart significatif (en quantité ou en coût) entre la
quantité comptée (physiquement existante) et la quantité qui figure en inventaire
comptable permanent (quantité théorique).
64
- Audit compta - p/230
.
- 65 -AUDIT
Etc.
Lettre rédigée sur papier à en-tête de la société auditée et signée par l’un de ses
dirigeants :
" Messieurs,
"À cette fin, nous vous serions obligés de signer la formule ci-jointe, d’y apposer
votre cachet et de la lui faire parvenir directement à l’aide de l’enveloppe
affranchie ci-jointe.
"En vous remerciant par avance de votre réponse, nous vous prions ..."
L’examen des documents créés ou reçus par l’entreprise porte sur les pièces,
factures, lettres, dossiers et autres documents justificatifs permettant de vérifier une
procédure (lors de l’évaluation du contrôle interne) ou un solde (lors du contrôle
direct des comptes).
Les reports (par ex. : le report des soldes des comptes d’un mois sur l’autre) ;
Les centralisations (par exemple, le total des comptes auxiliaires clients est
égal au montant du compte client au bilan) ;
Les égalités fondamentales entre les divers documents (par exemple, le total
du journal général doit être égal au total des mouvements de la balance).
Ces contrôles étaient autrefois fondamentaux car ils permettaient de déceler des
erreurs que la tenue manuelle de la comptabilité rendait inévitables quel que soit le
soin que les comptables apportaient à leur travail. Ils peuvent demeurer nécessaires
aujourd’hui, soit parce que le logiciel comporte une erreur de programmation, soit
parce qu'il a été manipulé à des fins dolosives. Néanmoins, tout logiciel de
comptabilité conçu par une société honorablement connue, et qui n’a pas fait l’objet
de modification ultérieure, est supposé additionner, centraliser et reporter sans
aucune erreur.
Les procédés d’analyse comprennent des estimations, des comparaisons, des calculs
de ratios, des analyses de tendances, des rapprochements et des recoupements qui
permettent de vérifier une certaine cohérence entre :
Les chiffres des comptes annuels d’une part, l’activité de l’entreprise, son
passé et les prévisions, d’autre part.
Les procédés d’analyse permettent de découvrir des chiffres anormaux, des chiffres
qui s’écartent du bon sens et de la simple logique, ou des chiffres dont l’absence est
surprenante. Certains procédés relèvent de ce que la CNCC dénomme "examen
analytique".
Autrefois réalisées à la main, les analyses prennent aujourd’hui souvent appui sur
des logiciels d’aide à l’audit.
66
- Audit compta - p/230
.
- 67 -AUDIT
au compte de résultat (charges et produits exceptionnels), rapport de gestion,
etc.
4) Comparer l’évolution des dotations aux amortissements avec celle des valeurs
brutes des immobilisations.
CAS D'APPLICATION
ÉTUDE DE CAS N° 1
67
- Audit compta - p/230
.
- 68 -AUDIT
EXPOSÉ DU CAS
Les dirigeants du cabinet de commissariat aux comptes susceptible de vous employer vous
demandent, pour tester vos connaissances et votre logique, de répondre à un questionnaire à
choix multiples composé de vingt questions à réponse unique (sur les cinq assertions
proposées une seule est exacte).
1. Laquelle des listes suivantes représente l'ordre dans lequel les événements énumérés ci-
après interviennent dans un audit ?
a) B, D, C, A, E.
b) B, D, A, C, E.
c) D, B, C, A, E.
d) D, B, A, C, E.
e) Aucune réponse ne convient.
2. Parmi les opérations suivantes, quelle est celle que l'auditeur doit effectuer lors de la
procédure d'acceptation de la mission ?
68
- Audit compta - p/230
.
- 69 -AUDIT
4. Le montant qui peut affecter la perception par l'utilisateur d'une information comprise
dans les états financiers s'appelle ?
a) Risque d'audit.
b) Risque lié au contrôle.
c) Risque de non-détection.
d) Risque inhérent.
e) Seuil de signification.
5. Indiquez quel composant du modèle du risque d'audit n'est pas contrôlé par l'auditeur ?
a) Risque d'audIt.
b) Risque lié au contrôle.
c) Risque de non-détection.
d) Risque inhérent.
e) Seuil de signification.
6. Le risque que les procédures utilisées par l'auditeur ne permettent pas de détecter des
erreurs matérielles s'appelle ?
a) Risque d'audit.
b) Risque lié au contrôle.
c) Risque de non-détection.
d) Risque inhérent.
e) Risque de sondage.
7. Quelle est, parmi les combinaisons suivantes, celle qui ne donne pas le niveau de risque
d'audit adéquat ?
Risque Risque Risque lié au Risque de non
d'audit inhérent contrôle détection
69
- Audit compta - p/230
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- 70 -AUDIT
a) Une mission d'examen limité des comptes est une mission qui a pour objectif de
permettre à l'auditeur d'exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été
établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel comptable
qui leur applicable.
b) Une mission d'examen limité est une mission qui consiste à faire des comparaisons
entre les données résultant des comptes et des données antérieures, postérieures ou
prévisionnelles de l'entité ou des données d'entités similaires, afin d'établir des
relations entre elles, à analyser les variations significatives et les tendances, à étudier
et analyser les éléments ressortant de ces comparaisons.
c) Une mission d'examen limité est une mission dans laquelle l'auditeur peut obtenir et
évaluer des éléments probants sur certaines caractéristiques des éléments sélectionnés
en vue d'aboutir à une conclusion ou d'aider à tirer une conclusion sur l'ensemble de la
population.
d) Une mission d'examen limité est une mission qui a pour objectif de permettre à
l'auditeur de conclure qu'aucun fait d'importance significative n'a été relevé lui
laissant à penser que les états financiers n'ont pas été établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément au référentiel comptable qui leur est applicable.
e) Aucune réponse ne convient.
9. Quelles sont les opérations qui sont généralement effectuées dans le cadre d'un examen
limité ?
10. Dans la prise de connaissance de l'entité et de son secteur d'activité, quelle information
ne vous semble pas nécessaire à l'auditeur ?
70
- Audit compta - p/230
.
- 71 -AUDIT
11. Vous voulez fixer le seuil de signification de vos comptes clients. Vous avez évalué que
le système de contrôle interne laisse passer 10 % d'erreurs. Vous avez aussi évalué que
votre sondage a, compte tenu de la taille de l'échantillon, un degré d'assurance de 90 %.
Il vous est demandé de déterminer le taux d'erreur maximum sur ces comptes :
a) 1 %.
b) 9%.
c) 10 %.
d) 19 %.
e) 2 %.
12. Une fraude est une irrégularité volontaire commise par une ou plusieurs personnes
faisant partie de la direction ou des employés de l'entité, ou par un tiers, ayant pour
objectif d'obtenir un avantage indu ou illégal et pour conséquence d'altérer les comptes.
Dans quel cas n'y a-t-il pas fraude ?
13. L'inexactitude est la traduction comptable ou la traduction d'un fait non conforme à la
réalité. L'erreur est une inexactitude involontaire dans les comptes. Dans quel cas n'y a-
t-il pas inexactitude ?
14. Parmi les éléments ci-après, quel est celui qui n'indique pas la possibilité d'un non-
respect des textes légaux et réglementaires par l'entité ?
a) Le directoire.
b) Le conseil de surveillance.
c) Le comité d'entreprise.
d) L'assemblée générale des actionnaires.
e) Aucune réponse ne convient.
16. Le commissaire aux comptes doit élaborer un plan de mission décrivant l'approche
générale des travaux d'audit et leur étendue ("Planification de la mission"). Quel
est l'aspect que le commissaire aux comptes ne doit pas prendre en compte pour
élaborer son plan de mission ?
18. Le commissaire aux comptes peut-il utiliser pour réaliser ses travaux dans le cadre
d'une mission portant sur les comptes consolidés ?
72
- Audit compta - p/230
.
- 73 -AUDIT
19. Quelle procédure ne permet pas à l'auditeur d'identifier les parties liées à
l'entité ?
20. Le commissaire aux comptes doit prendre les événements survenus entre la date
de clôture de l'exercice et la date de l'assemblée générale et qui ont, ou peuvent,
avoir un effet significatif sur les comptes, la situation financière de l'entité ou
sur son activité. Quelle est la procédure qui ne permet pas au commissaire aux
comptes de vérifier l'exhaustivité de ces événements ?
a) Prendre connaissance des procédures qui ont été définies par la direction
permettant d'identifier les événements postérieurs.
b) Consulter l'annexe des comptes annuels pour examiner les événements
postérieurs que l'entité a pris en compte.
c) Interroger les avocats de l'entité concernant les litiges, contentieux et procès.
d) Interroger la direction sur le point de savoir si des événements postérieurs
susceptibles d'avoir une incidence sur les comptes se sont produits.
e) Consulter les procès-verbaux des assemblées d'actionnaires, du conseil
d'administration (directoire) ou, s'il en existe, du comité d'audit ou du comité
de direction, qui se sont tenues après la fin de l'exercice et s'enquérir des
questions abordées lors des réunions dont les procès-verbaux ne sont pas
encore rédigés.
TRAVAIL À FAIRE :
73
- Audit compta - p/230
.
- 74 -AUDIT
CORRIGÉ DE L'ÉTUDE DE CAS N° 1
1. Réponse b :
Après avoir accepté la mission, l'auditeur devra planifier celle-ci en tenant compte
notamment de la connaissance qu'il a acquise de l'entité et de son secteur d'activité,
il appréciera ensuite le contrôle interne puis effectuera des tests sur les comptes afin
de se forger une opinion. La formulation de son opinion fera enfin l'objet d'un
rapport d'audit.
2. Réponse c :
Lorsque l'entité dispose d'un comité d'audit, il est souhaitable que l'auditeur consulte
ce comité avant d'accepter la mission. L'établissement du seuil de signification,
l'identification des politiques de contrôle interne et des procédures appliquées,
l'obtention de la liste des fournisseurs pour une confirmation, l'analyse du risque
inhérent, sont des opérations qui doivent être effectuées dans l'audit.
3. Réponse a :
4. Réponse e :
5. Réponse a :
6. Réponse c :
7. Réponse b :
Le risque d'audit ne peut pas être élevé si le risque de non-détection est faible. En
effet, l'auditeur, après avoir apprécié le risque inhérent et le risque lié au contrôle à
74
- Audit compta - p/230
.
- 75 -AUDIT
des niveaux élevés, fera en sorte que le risque de non-détection soit faible pour
assurer un risque d'audit faible.
8. Réponse d :
9. Réponse c :
Un examen limité ne comprend pas tous les contrôles propres à un audit mais se
limite généralement à mettre en œuvre des procédures analytiques et à obtenir des
dirigeants ou de toute personne compétente des informations estimées nécessaires
par l'auditeur. La confirmation directe des comptes clients et fournisseurs,
l'appréciation du système de contrôle interne, l'observation de la prise d'inventaire
des stocks et le contrôle de l'exactitude arithmétique des documents justificatifs ou
des documents comptables sont des contrôles propres à un audit.
À moins que vous désiriez lui faire un cadeau pour son anniversaire.
Il s'agit d'une fraude. Une inexactitude peut résulter d'un acte volontaire ou
involontaire et avoir ou non une incidence sur les comptes. Lorsque la mise en
œuvre des procédures d'audit met en évidence les possibilités de fraudes ou
d'erreurs, le réviseur doit en analyser l'incidence potentielle sur les comptes. S'il
estime que la fraude ou l'erreur est susceptible d'avoir un effet significatif sur les
comptes, il doit modifier les procédures d'audit initiales et mettre en œuvre les
procédures complémentaires jugées nécessaires afin d'en apprécier la nature et en
évaluer l'importance.
75
- Audit compta - p/230
.
- 76 -AUDIT
14. Réponse d :
Par contre, le paiement de biens ou de services effectués dans un pays autre que
celui d'où proviennent les biens et les services est un élément indiquant la possibilité
d'un non-respect des textes légaux et réglementaires.
La prise en compte des travaux d'un audit interne, l'utilisation des travaux d'un
expert, l'utilisation des travaux de l'expert-comptable, peuvent aussi être prises en
considération mais elles sont insuffisantes, notamment dans le cadre de comptes
consolidés.
Les factures clients et fournisseurs ne permettent pas de savoir si, entre deux entités,
l'une peut contrôler l'autre ou exercer sur celle-ci une influence notable lors de la
prise de décisions financière ou de gestion.
CONTRÔLE INTERNE
EXPOSÉ DU CAS
Le service facturation regroupe les bons de commandes et, deux fois par semaine,
établit à l'aide de la liste des prix les factures de ventes en trois exemplaires,
numérotés et datés du jour de leur établissement :
77
- Audit compta - p/230
.
- 78 -AUDIT
Chaque fin de mois, le service comptable pointe les comptes clients. Tout client
dont le règlement n'est pas intervenu à l'échéance fait l'objet d'une relance. Celle-ci
est établie en double exemplaire :
TRAVAIL À FAIRE :
2) Présenter une grille d'analyse faisant ressortir, pour chacun des postes de travail,
les fonctions assumées.
78
- Audit compta - p/230
.
- 79 -AUDIT
79
- Audit compta - p/230
.
- 80 -AUDIT
80
- Audit compta - p/230
.
- 81 -AUDIT
3) Questionnaire de contrôle interne :
81
- Audit compta - p/230
.
- 82 -AUDIT
82
- Audit compta - p/230
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- 83 -AUDIT
83
- Audit compta - p/230
.
- 84 -AUDIT
5) Améliorations du système :
Malgré la petite taille de cette entreprise et son effectif réduit, il est possible de
corriger les faiblesses relevées précédemment en appliquant les recommandations
suivantes :
Service commercial :
Service magasin-expéditions :
Service facturation :
Tenue des fiches de stocks à partir des bons de livraison qui lui sont
transmis par le magasinier ;
84
- Audit compta - p/230
.
- 85 -AUDIT
Totalisation mensuelle des factures émises ;
Service comptabilité :
Secrétariat de direction :
85
- Audit compta - p/230
.
- 86 -AUDIT
Diagramme de circulation du cycle des ventes : Nouvelle organisation
86
- Audit compta - p/230
.
- 87 -AUDIT
TROISIÈME PARTIE : LES TECHNIQUES DU CONTRÔLE
EXTERNE
Contrôles physiques ;
L'ensemble de ces contrôles pourra porter soit sur des opérations de l'exercice, soit
sur des positions en cours ou en fin d'exercice.
Ces contrôles pourront être réalisés de manière intégrale ou par sondages. Des
lettres d'affirmation pourront venir confirmer certaines assertions.
Faire des comparaisons entre les données résultant des comptes et des
données antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l'entité ou des données
d'entités similaires afin d'établir des relations entre elles ;
87
- Audit compta - p/230
.
- 88 -AUDIT
Étudier et analyser les éléments résultant de ces comparaisons.
L'examen analytique est une procédure qui s'intègre très bien dans une mission de
révision s'appuyant sur une analyse des risques.
Relativement facile à mettre en œuvre, cette technique utilisée par l'auditeur permet
d'examiner les opérations ou groupe de comptes dont les mouvements semblent
anormaux. On peut citer à titre d'exemple :
Compte dont le solde est dans un sens inhabituel (par exemple compte caisse
créditeur) ;
Cette revue peut être faite à partir de l'ensemble des documents financiers tels que
balances ou journaux comptables. Elle est néanmoins limitée dans le sens où elle ne
peut, à elle seule, prouver qu'un compte ou un document ne contient pas
d'anomalies.
Cette technique consiste à faire des analyses de données de l'exercice par rapport :
À celles issues d'un budget pour savoir si les objectifs fixés ont été atteints,
sinon pour en connaître les motifs ;
Aux mêmes données dans des entreprises comparables pour identifier les
particularités de l'entreprise.
88
- Audit compta - p/230
.
- 89 -AUDIT
Elle suppose que les données soient considérées en tant que telles et non comme un
système de référence (il ne s'agit pas de faire une analyse financière).
Par ailleurs, ces comparaisons ne sont significatives que si :
Il existe une logique dans l'évolution d'un compte d'une période sur l'autre ;
Les composantes n'ont pas été volontairement modifiées pour respecter les
prévisions ;
Les entreprises similaires établissent leurs comptes sur la base des mêmes
principes comptables.
Cette technique (appelée par certains auteurs, contrôle indiciaire) et celle étudiée
précédemment sont généralement utilisées conjointement. En effet, à l'expérience,
on s'aperçoit que l'analyse des variations en valeurs absolues est insuffisante et
qu'elle n'atteint un degré de validité satisfaisant que si cette comparaison est
complétée par celle des données en valeurs relatives.
La difficulté de définir les relations réelles qui existent entre deux données ;
À ce stade, cet examen consiste à procéder à l'analyse des différents résultats, issus
de la comparaison de données absolues ou relatives, en essayant d'en tirer des règles
plus précises sur les relations qui existent entre les données utilisées.
Cette analyse peut être faite de façon empirique ou par l'application de techniques
statistiques.
L'examen analytique est fondé sur l'existence de relations entre les données retenues
et sur l'hypothèse de leur maintien en l'absence de raisons contraires.
90
- Audit compta - p/230
.
- 91 -AUDIT
plus solides qu'elles s'appuieront sur des faits objectifs. Il en est de même du respect
des règles juridiques relatives à la tenue des comptes.
L'auditeur va donc être amené à faire une inspection des documents de base et des
livres comptables en vue d'obtenir, dans le cadre de son audit, des éléments probants
plus ou moins fiables en fonction de leur nature et de leur source, ainsi que de
l'efficacité des contrôles internes appliqués au traitement de l'information qu'ils
contiennent.
On y trouve notamment :
La force probante de ces documents est bonne si l'entreprise n'y a pas apporté de
modification.
On peut y relever :
La force probante de ces documents peut être assimilée à celle des documents créés
et conservés par l'entreprise.
On peut y relever :
Les factures clients ;
La correspondance adressée à des tiers ;
Les bons de commande adressés aux fournisseurs.
Ordres de fabrication ;
Bons de sortie matières ;
Etc.
C'est cette catégorie de pièces qui a la valeur probante la plus faible et ce, pour des
raisons comme :
Mais ces documents seront d'autant plus probants que le contrôle interne sera
important (un document peut passer dans plusieurs mains avec apposition d'un visa
à chaque manipulation et vérification).
Par exemple, un magasinier ne pourra falsifier une fiche de réception qu'il doit
préparer et qui doit être comparée par le service comptable au bon de commande
provenant du service achat et à la facture reçue du fournisseur.
Les pièces internes doivent, pour être valables, revêtir la forme prescrite, c'est-à-dire
contenir l'ensemble des renseignements prévus et les signatures ou paraphes requis
et avoir été accomplies au moment même de l'opération.
L'auditeur devra s'assurer que les règles de tenue de la comptabilité sont respectées.
On distingue deux types de contrôles par recoupements, l'un interne, l'autre externe.
Etc.
93
- Audit compta - p/230
.
- 94 -AUDIT
Amortissements en fin d'exercice = Amortissements en début d'exercice + Dotations
aux amortissements des immobilisations – Amortissements compris dans les
immobilisations cédées ou hors d'usage.
Provisions en fin d'exercice (pour dépréciation, pour risques et charges,
réglementées) = Provisions en début d'exercice (pour dépréciation, pour risques et
charges, réglementées) + Dotations aux provisions – Reprises sur provisions.
Avant le 1er février, les employeurs doivent établir une déclaration annuelle des
traitements et salaires et procéder à la régularisation de leurs cotisations de Sécurité
sociale et de la taxe sur les salaires.
Les éléments de cette déclaration sont confrontés avec le livre de paie, ce dernier
étant rapproché par ailleurs de la comptabilité. Les points de contrôle portent
essentiellement sur le montant des rémunérations avant et après déduction des
cotisations sociales, la valeur des avantages en nature, le montant des frais
professionnels, le montant des rémunérations limitées au plafond, le montant
récapitulatif des cotisations versées, le montant de la taxe sur les salaires
(éventuellement).
À partir d'un tableau, établi d'après les déclarations mensuelles, les contrôles
suivants peuvent être effectués :
Calcul de la TVA brute, produit des bases annuelles par les taux et le
montant comptabilisé dans le compte "État, TVA facturée" ;
94
- Audit compta - p/230
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- 95 -AUDIT
Il est à noter que le terme de circularisation est aussi utilisé du fait notamment de
l'usage de ce mot dans les recommandations antérieures à la norme 2103 du CNCC.
L'importance relative ;
La relativité du risque.
Sachant que la confirmation directe est une procédure encore peu connue de
beaucoup d'entreprises, et notamment des PME, il apparaît opportun à l'auditeur :
De se concerter très étroitement avec la société contrôlée pour obtenir son accord
sur l'utilisation de la confirmation directe.
Dans cette catégorie, on trouve généralement les banques, les organismes de crédit,
les avocats, cabinets de contentieux, conseils fiscaux, administrations fiscales,
conservations des hypothèques. Les informations qu'ils donneront porteront à la fois
sur les comptes et les engagements de la société.
En ce qui concerne les banques, par exemple, l'intérêt ne réside pas dans la
confirmation du solde du compte courant (qui est connu par le relevé de compte
bancaire, lequel a été confronté au compte "Banque" tenu par l'entreprise, grâce à
l'état de rapprochement) mais plutôt dans celle des effets escomptés non échus :
lignes de crédit ouvertes et utilisées, conditions bancaires, signatures autorisées,
engagements reçus, etc.
L'objectif de la confirmation des clients est de s'assurer avant toute chose qu'il n'y a
pas d'actif fictif. On procédera donc en envoyant un relevé détaillé des risques sur le
client sélectionné, c'est-à-dire non seulement les factures non encore réglées et les
effets non encore échus, mais aussi les dernières livraisons non encore facturées.
C'est ce que l'on appelle la demande de confirmation positive, car on sollicite
l'accord du client.
L'auditeur effectuera une sélection des tiers à confirmer. Pour cela, il aura recours
aux sondages.
Le choix des soldes à confirmer doit tenir compte de toutes les particularités de
l'entreprise contrôlée. Généralement seront retenus :
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- Audit compta - p/230
.
- 98 -AUDIT
Les soldes anormaux (dans le contexte de l'entreprise : clients créditeurs par
exemple).
Exemple ci-dessous une demande de confirmation des comptes "Clients",
accompagnée d'une formule réponse, tirées de l'ouvrage « Confirmation directe »
(Note d'information n° 4, CNCC, 1991, 2e éd.).
Demande de confirmation des comptes "Clients" : Lettre type
Messieurs,
À cette fin, nous vous serions obligés de signer la formule jointe, d'y apposer
votre cachet et de la lui faire parvenir directement à l'aide de l'enveloppe affranchie
ci-jointe.
Signature
P.J. :
98
- Audit compta - p/230
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- 99 -AUDIT
B.L.
n° ……………………… € …………………
n° ……………………… € …………………
n° ……………………… € …………………
€ ……………………………… au ………………….
€ ……………………………… au ………………….
€ ……………………………… au ………………….
5. Montant des factures incluses dans ces totaux qui correspondent à des livraisons
avec clause de réserve de propriété : € ……………..
conformes
Les sommes indiquées ci-dessus sont (1) à nos livres
non conformes
Cachet Signature
99
- Audit compta - p/230
.
- 100 -AUDIT
Il n'est pas possible ni souhaitable de fixer une date unique préétablie à laquelle
devraient se faire les confirmations directes. Cependant, pour les tiers pour lesquels
la confirmation ne se fera que sur un échantillon (clients et fournisseurs
principalement) :
Il faut également prévoir un délai suffisant pour obtenir les réponses, en faire
le dépouillement et effectuer les relances ;
Le cas échéant, les montants sur lesquels l'accord est demandé. Il est
conseillé d'adresser des relevés de compte ;
Il est souhaitable que les enveloppes adressées aux tiers comportent extérieurement,
non pas le nom de la société contrôlée, mais celui de l'auditeur, de façon à lui être
retournées directement en cas d'adresse erronée.
Elles seront pointées, au fur et à mesure de leur arrivée, sur une feuille de travail
spécialisée indiquant pour chaque poste faisant l'objet d'une confirmation directe les
montants à confirmer, les dates d'envoi et de relance des demandes, et les montants
confirmés ou non confirmés adressés par les tiers. Les réponses non confirmées
seront analysées.
Pour les clients par exemple, les principales causes de non-conformité sont :
Il est possible, avec l'accord de la société, d'entrer en contact avec le tiers pour
compléter les informations manquantes.
Parfois des tiers ne répondent pas aux multiples relances qui leur sont adressées,
soit par négligence, soit parce que leur système de contrôle interne ne leur permet
pas de répondre. Il faut poursuivre l'investigation par des moyens différents, sous
peine d'enlever à l'échantillon retenu sa représentativité.
101
- Audit compta - p/230
.
- 102 -AUDIT
Soit dans l'examen du règlement postérieur à la date d'arrêté des sommes en
suspens.
Par exemple :
Les stocks ;
D'autres éléments, tels les immobilisations corporelles, les effets ou les
espèces en caisse.
L'importance relative.
La relativité du risque.
102
- Audit compta - p/230
.
- 103 -AUDIT
Selon la nature même du poste d'actif. Quelle que soit l'entreprise, certains postes
d'actif ont une influence plus importante que d'autres sur la représentation de la
situation de l'entreprise. C'est le cas des stocks pour la plupart des PME. À
l'intérieur même d'un poste, certains éléments peuvent être plus sensibles que
d'autres au risque de détournement ou de vol en raison de leur valeur et/ ou de
leur aptitude à être "recyclés" faiblement ;
Dans beaucoup d'entreprises, les stocks constituent une partie importante de l'actif
et chacun sait que l'incidence du montant des stocks sur la détermination des
résultats est particulièrement sensible. Aussi, l'auditeur doit s'assurer que
conformément aux exigences légales, un inventaire des stocks et des travaux en
cours est dressé, et que cet inventaire est justifié par des documents qui attestent
qu'un récolement des existants en quantité et en qualité a été effectué.
Lorsque l'auditeur n'a pas assisté à tout ou partie des opérations d'inventaire, il le
mentionne dans son rapport.
Contrôles possibles
S'assurer que les fiches de stock (inventaire permanent) comportent bien tous
les mouvements. Vérifier les entrées et les sorties avec les bons correspondants et
vice-versa.
Pendant la prise d'inventaire, son travail va consister en grande partie à s'assurer que
les procédures mises en place sont correctement appliquées. Assistant de préférence
en observateur à l'inventaire, il effectuera quelques tests pour s'assurer de la qualité
des comptages en faisant recompter en sa présence quelques lots inventoriés. Il
devra également se préoccuper des problèmes de chevauchement, et que toutes les
marchandises réceptionnées figurent bien dans les stocks.
Après la prise d'inventaire, les contrôles à effectuer par l'auditeur consistent surtout
dans la saisie correcte des tickets ou fiches de comptage sur l'état d'inventaire, et
l'appréciation correcte du problème du chevauchement. Une synthèse des travaux
104
- Audit compta - p/230
.
- 105 -AUDIT
permettra de déterminer la quantité totale d'articles et la valeur de l'inventaire qui a
été contrôlé.
L'objectif est de comparer les fichiers des immobilisations aux existants. Pour un
certain nombre de postes d'immobilisations, ce contrôle présente peu d'intérêt. Pour
les terrains, il existe un meilleur outil de contrôle qui est la confirmation directe par
la conservation des hypothèques ou du cadastre. Pour les bâtiments, la méthode
présente davantage d'intérêt mais elle est globale, c'est-à-dire que l'on ne pourra
constater que, sur un emplacement donné, est bien érigé un bâtiment dont il est fait
mention dans les comptes. L'auditeur pourra tout de même se faire une opinion sur
la vétusté de l'équipement ainsi visité et vérifier si son utilisation entre dans le cadre
de l'objet social.
C'est surtout à la catégorie des biens meubles que pourra être appliquée cette
technique.
Mais il faut reconnaître que cette technique de contrôle n'est applicable que s'il
existe un bon contrôle interne des immobilisations.
Ceci suppose une organisation appropriée dont les éléments principaux sont :
105
- Audit compta - p/230
.
- 106 -AUDIT
Des inventaires physiques périodiques effectués par l'entreprise.
Il doit donc exister une véritable comptabilité des immobilisations comme il existe
une comptabilité matière.
L'observation physique des effets de commerce pourra être effectuée à toute époque
de l'année et lors d'un arrêté comptable.
Ce contrôle, qui porte principalement sur la matérialité des effets, peut apporter
d'éventuelles indications sur la liquidité de ces effets : effets à échéances lointaines,
effets dont l'échéance est dépassée, effets retournés impayés.
106
- Audit compta - p/230
.
- 107 -AUDIT
Contrôles possibles
Demander confirmation des contrôles effectués sur les effets et les garanties.
Demander confirmation des effets et des garanties qui n'ont pu être contrôlés
physiquement, y compris les effets escomptés.
Examiner les libellés, les endos, la signature et les échéances des effets.
107
- Audit compta - p/230
.
- 108 -AUDIT
Compter les espèces en caisse en présence des responsables et effectuer les
rapprochements avec les soldes figurant dans les livres.
Ceux-ci peuvent être très divers, comme les stocks de chèques à remettre à
l'encaissement, les bons de caisse.
Pour certains postes des comptes annuels, il suffira à l'auditeur d'en vérifier
l'existence, sans que leur expression en unités monétaires ne soulève de problème. Il
en est ainsi par exemple des sommes disponibles auprès de la banque ou des dettes
vis-à-vis des fournisseurs.
L'exemple le plus évident est celui des stocks pour lesquels, une fois le contrôle des
quantités effectué par tout moyen adéquat, il convient d'apprécier tant les principes
d'évaluation retenus par l'entreprise que leur application pratique.
Les règles d'évaluation s'appliquent également aux conditions fixées par le Plan
comptable général aux immobilisations corporelles et incorporelles, aux tiers et aux
stocks. En nous référant aux recommandations de la Compagnie nationale des
commissaires aux comptes, nous analyserons en détailla procédure à appliquer aux
stocks.
Vérifier :
L'auditeur ne doit pas perdre de vue que la comptabilité n'est qu'un moyen organisé
pour enregistrer les opérations intervenues et restituer une situation conforme à la
réalité.
L'auditeur doit donc avoir, dans son rôle de contrôleur comptable, une double
préoccupation :
Il doit veiller à ce que les comptes traduisent la réalité des existants à une
date donnée (contrôle des positions).
Les contrôles d'opérations sont généralement des contrôles de cycle (cycle des
achats, cycle des ventes) et peuvent s'effectuer à tout moment de l'exercice. Les
contrôles de positions s'effectuent en fin d'exercice.
Il consiste à s'assurer que les opérations réalisées ont été traduites correctement en
comptabilité, et que les opérations traitées par la comptabilité l'ont été avec la force
probante nécessaire à leur prise en considération.
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- Audit compta - p/230
.
- 111 -AUDIT
L'assurance que l'auditeur peut obtenir sur ces points est strictement liée à la qualité
de l'organisation interne de l'entreprise.
Il est impossible à l'auditeur d'étudier toutes les pièces qui entrent dans le champ
d'action de son contrôle. Il lui faudra donc se limiter à des sondages.
Toutefois, dans certains cas, et pour assurer une plus grande sécurité à la mission de
contrôle, la pratique de la révision nécessite un contrôle intégral, en particulier dans
les deux cas suivants :
Le contrôle par sondage n'est pas applicable soit pour des raisons de
rentabilité, soit pour des raisons de risques :
des prêts ;
des titres de participation et valeurs mobilières de
placement ;
111
- Audit compta - p/230
.
- 112 -AUDIT
des fournisseurs débiteurs, des clients créditeurs ;
des autres débiteurs et autres créanciers ;
des autres produits et autres charges ;
des produits exceptionnels et charges exceptionnelles.
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- Audit compta - p/230
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- 113 -AUDIT
En-tête de la société
Monsieur,
Dans le cadre de votre contrôle des comptes annuels de notre société que nous
avons établis conformément aux principes édictés par le Code de commerce pour
l'exercice couvrant la période du ... au ..., nous vous confirmons en particulier que
des provisions suffisantes ont été constituées pour couvrir le litige qui vient de
survenir dans l'affaire… Nous considérons, après discussion avec notre conseil
juridique, que, par rapport au montant réclamé de € ..., l'indemnité s'élèvera environ
à € ..., montant provisionné dans les comptes.
L'auditeur effectuera certains contrôles particuliers, puis il s'assurera que les faits
économiques affectant la vie de l'entreprise qui ont pris naissance au cours de
l'exercice, mais qui ne sont connus qu'entre la date de clôture du bilan et la date à
laquelle il a été établi, ont été pris en compte.
L'auditeur doit :
Si cela n'a pas été fait au niveau de chaque poste, ou si des redressements ont
été apportés, vérifier que les comptes annuels concordent avec les données de la
comptabilité (pointage avec la balance finale) ;
113
- Audit compta - p/230
.
- 114 -AUDIT
III.9.2. – Contrôles des événements postérieurs à la clôture de l'exercice et de
leur incidence sur les comptes
Immobilisations :
Titres :
Stocks :
Clients :
Révélation de la situation
compromise d'un débiteur rendant la créance correspondante douteuse.
Retours de marchandises
livrées avant la clôture.
Débiteurs divers :
Achats :
Ristournes.
Divers :
Jugement intervenu.
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- Audit compta - p/230
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- 115 -AUDIT
L'auditeur doit se tenir informé auprès des dirigeants de tous les événements
postérieurs à la clôture susceptibles d'avoir une incidence sur les comptes de
l'exercice clos ou sur leur appréciation, et s'assurer que l'information adéquate est
fournie aux actionnaires.
Une note de synthèse récapitulera tous les points importants de la mission, et qui
peuvent avoir une incidence sur la décision finale.
115
- Audit compta - p/230
.
- 116 -AUDIT
ÉTUDE DE CAS N° 3
EXPOSÉ DU CAS
Vous êtes amené à effectuer l'audit des comptes de la société Ferdinand. Votre plan
de mission prévoit une confirmation directe (circularisation) des comptes clients.
En annexe 1 (voir page suivante) vous sont fournies des informations sur les
comptes clients et en annexe 2 les différentes étapes de la confirmation.
Le conseil d'administration qui arrête les comptes est prévu pour le 28 mars N+ 1.
Le commissaire aux comptes souhaite y présenter la conclusion de ses travaux. Les
balances clients au 31 décembre N, établies par centre d'exploitation, seront
disponibles le 20 janvier N+ 1.
TRAVAIL À FAIRE :
1) Donner la date butoir à laquelle chacune des étapes décrites en annexe 2 doit être
réalisée.
4) Quel travail accomplir pour les clients qui ne répondent pas à la demande de
confirmation directe ?
116
- Audit compta - p/230
.
- 117 -AUDIT
ANNEXE 1
117
- Audit compta - p/230
.
- 118 -AUDIT
ANNEXE 2
118
- Audit compta - p/230
.
- 119 -AUDIT
1. Calendrier indicatif
Le choix des clients retenus pour la confirmation est une étape importante. Dans la
mesure où le commissaire aux comptes travaille par sondages, il faut que
l'échantillon soit le plus représentatif possible s'il veut extrapoler sans biais les
résultats à la population.
119
- Audit compta - p/230
.
- 120 -AUDIT
S'il n'utilise pas une technique d'échantillonnage statistique (certaines de ces
techniques prennent en compte la qualité du système de contrôle interne), il devra
considérer les critères suivants :
Soldes ou opérations anciens; les risques sur ces éléments pouvant être plus
importants que sur des soldes ou opérations récents ;
Soldes nuls et soldes créditeurs : ces derniers pouvant cacher des anomalies.
Les autres comptes pourront être sélectionnés au hasard en utilisant une table de
nombres au hasard ou, le plus souvent, par tirage systématique en fonction de
l'échantillon recherché et du nombre total de comptes.
Il ne faut pas omettre dans la sélection les effets à recevoir, y compris les effets
escomptés mais non échus. En effet, ces derniers constituent des dettes
comptabilisées chez le débiteur. En fonction du système de règlement et de
comptabilisation des effets, il pourra être envisagé de faire une sélection à partir des
comptes d'effets à recevoir.
En pratique, les approches suivantes peuvent être évoquées (le choix d'une approche
n'étant pas exclusif d'un autre choix) :
Clients des centres qui présentent les soldes les plus importants à la clôture
(colonne 4 de l'annexe 1) ;
Clients des centres qui présentent les CA les plus importants (colonne 3 de
l'annexe 1) ;
Clients qui présentent les chiffres d'affaires les plus importants, quels que
soient les centres ;
Clients qui présentent les soldes les plus importants à la clôture, quels que
soient les centres ;
Dépôts de garantie.
Les demandes restées sans réponse doivent normalement faire l'objet de contrôles
de substitution ; par exemple :
121
- Audit compta - p/230
.
- 122 -AUDIT
ÉTUDE DE CAS N° 4
EXPOSÉ DU CAS
Les produits fabriqués par l'entreprise Flavien sont très divers, Il existe plus de 200
références possibles. Le processus de fabrication implique le plus souvent plusieurs
traitements sur des matériels très divers. Les manutentions sont très nombreuses en
raison d'une croissance mal maîtrisée de l'outil de production. Un seul atelier,
agrandi deux fois, permet la réalisation des opérations de production.
L'ordonnancement des fabrications est informatisé depuis fin N-2, les produits ont
tous une codification spécifique et cela permet la tenue d'un inventaire permanent.
Une fois par an cependant, en accord avec les obligations légales, un inventaire
physique est réalisé. Pour des raisons de commodité, celui-ci est effectué à une date
antérieure à celle de la clôture de l'exercice,
Lors de votre assistance à l'inventaire annuel des stocks, vous avez fait les
constatations suivantes :
La date d'inventaire est choisie par le chef d'atelier afin de correspondre à une
période de moindre activité.
Les écarts d'inventaire sont passés en compte sans qu'il y ait recherche
d'explication, ou accord de la direction.
TRAVAIL À FAIRE :
1) D'indiquer si votre présence est légale et les actions possibles que vous pouvez
mener.
123
- Audit compta - p/230
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- 124 -AUDIT
1. Présence du collaborateur
D'autre part, les pouvoirs d'investigation du commissaire aux comptes sont très
larges. Parmi ces contrôles, celui de l'inventaire notamment, par une assistance
réelle à celui-ci, est légale.
Le Code de commerce fait interdiction au commissaire aux comptes (et donc par
conséquent à ses collaborateurs) de s'immiscer dans la gestion de l'entité contrôlée.
Aussi, le collaborateur ne peut intervenir directement dans les opérations
d'inventaire, mais par contre il peut les contrôler selon les méthodes de son choix.
Le but de l'inventaire est de produire un état détaillé et descriptif des stocks et en-
cours.
Une attention particulière doit être portée sur les sorties pendant l'inventaire
(il paraît difficile de les interdire, sauf à arrêter l'activité de l'entreprise; il faut
donc prévoir une procédure d'autorisation d'enlèvement) ;
4. Risques potentiels
Conséquences :
126
- Audit compta - p/230
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- 127 -AUDIT
Constitution des équipes d'inventaire ;
b) Déroulement de l'inventaire
c) Contrôle de l'inventaire
127
- Audit compta - p/230
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- 128 -AUDIT
Tenir des dossiers de révision qui lui permettront de réunir les informations
nécessaires afin de mieux organiser et contrôler sa mission, de documenter les
travaux de vérification effectués, de justifier ses conclusions et d'apporter les
preuves de sa diligence.
Nous vous confirmons par la présente les termes et les conditions de mise en œuvre
de notre mission de commissariat aux comptes pour l'exercice 200x.
Dans le cadre de cette mission, nous procéderons à un audit des comptes annuels de
votre société pour l'exercice clos le 31 décembre 200x. Cet audit aura pour objectif
d'exprimer une opinion sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle que donnent
les comptes de cet exercice.
Nous tenons à souligner que, du fait du recours à la technique des sondages et des
autres limites inhérentes à l'audit, ainsi que de celles inhérentes au fonctionnement
de tout système comptable et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une
anomalie significative ne peut être totalement éliminé. Pour les mêmes raisons,
nous ne pourrons non plus vous donner l'assurance que toutes les déficiences
majeures dans le système comptable et de contrôle interne auront pu être
identifiées. Cependant, si de telles déficiences venaient à être relevées lors de nos
travaux, nous ne manquerions pas de vous en informer dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, nous vous soumettrons à la fin de nos travaux une lettre résumant les
déficiences que nous aurions relevées.
Nous vous rappelons que l'établissement des comptes annuels de votre société vous
incombe et que cette responsabilité implique la tenue d'une comptabilité et un
système de contrôle interne adéquats, la définition et l'application de politiques
d'arrêté des comptes et des mesures de sauvegarde des actifs.
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- Audit compta - p/230
.
- 130 -AUDIT
Nous soulignons par ailleurs que notre mission de commissaire aux comptes
implique certaines vérifications ou travaux spécifiques. À ce titre, nous vous
rappelons que vous devrez nous informer dans les délais de toute convention
réglementée, nous fournir le détail de leurs termes et modalités et nous
communiquer par avance les documents et informations adressées aux actionnaires
pour la vérification préalable à leur diffusion.
Nous comptons sur l'entière coopération de votre personnel afin qu'il mette à notre
disposition l'ensemble des documents comptables et autres informations nécessaires
à notre mission.
Cette lettre restera en vigueur pour les exercices futurs, sauf en cas de
modifications majeures dans les activités de votre société.
De négocier les tâches entre collaborateurs et fixer le temps pour chacun d'eux.
130
- Audit compta - p/230
.
- 131 -AUDIT
De coordonner le planning de la mission et le plan de charge du cabinet
L'échéancier.
L'expérience montre que le temps de planification d'une mission ne doit pas être
trop faible (ni trop important) et qu'il dépend de la complexité de la mission et des
contraintes qui pèsent sur cette mission. On peut cependant estimer qu'en moyenne
le temps consacré à l'organisation de la mission doit représenter environ 10 % du
temps total consacré à l'ensemble de la mission.
Lorsque l'auditeur utilise les travaux d'un autre professionnel chargé du contrôle des
comptes de l'entité, il doit déterminer l'incidence de ces travaux sur son propre
audit.
131
- Audit compta - p/230
.
- 132 -AUDIT
Pour l'audit des comptes individuels, lorsque l'entité détient des participations
significatives, le commissaire aux comptes déterminera dans quelle mesure il aura à
s'appuyer sur les travaux d'autres professionnels chargés du contrôle des comptes
des entités détenues pour s'assurer que la valeur comptable de ces participations
n'est pas supérieure à leur valeur d'inventaire.
Lorsque le commissaire aux comptes utilise les travaux d'un expert indépendant, il
utilisera ces travaux en tant qu'éléments probants et déterminera notamment si les
conclusions de l'expert sont correctement prises en compte.
132
- Audit compta - p/230
.
- 133 -AUDIT
Il prend contact avec l'expert-comptable pour s'informer des travaux que ce dernier
effectue. Il en tient compte dans son plan de mission et les intègre dans son
programme de travail de façon à conserver la maîtrise globale de la conduite de sa
mission et à se donner les moyens d'assurer le niveau de contrôle qu'il juge
nécessaire au regard des objectifs qu'il s'est fixés.
C'est un document dont la forme est libre, et qui peut comporter deux parties :
Séparation des fonctions insuffisamment marquée d'où risques sur le plan du contrôle
interne.
Certains points de contrôle peuvent être insuffisants (frais de recherche, travaux en cours
en particulier).
2. Programme de travail
Compte tenu de l'analyse qui précède, une amélioration de nos prestations en N devrait
comporter:
Les confirmations directes sont déjà adressées aux banques par l'expert-comptable. Par
contre, il conviendra compte tenu de l'importance relative des postes "clients" et
"fournisseurs" d'effectuer un test limité sur ces postes.
Rapidement une réunion pour définir les modalités de coordination des travaux et
de communication de documents et d'informations ;
134
- Audit compta - p/230
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- 135 -AUDIT
Des réunions aux moments importants du déroulement de la mission.
Prévoir d'effectuer une part importante du contrôle des comptes avant la réunion du conseil
d'administration arrêtant les comptes.
Cette année, adopter la forme écrite pour la communication prévue à l'article L. 225-237.
Les dates limites correspondent aux dates limites légales ou aux dates résultant de
l'organisation interne du cabinet.
Les dates réalisées correspondent aux dates effectivement respectées. (Voir page
suivante.)
135
- Audit compta - p/230
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- 136 -AUDIT
136
- Audit compta - p/230
.
- 137 -AUDIT
Source : Document CNCC
Exemple de fiche de planification générale par dossier
137
- Audit compta - p/230
.
- 138 -AUDIT
Source : Document CNCC
IV.2.3.3. – La fiche de planification générale
Elle comprend :
138
- Audit compta - p/230
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- 139 -AUDIT
Collaborateur : Date :
Exercice : N JV
Total Mois
Phase de la mission 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 1
2
1. Gestion, planification, supervision
2. Prise de connaissance entreprise 1 1
3. Appréciation contrôle interne
3.1. Fonction comptable 18 9 9
3.2. Fonction commerciale 8 4 4
3.3. Fonction achats 6 3 3
3.4. Fonction...
4. Inventaire physique 6 6
5. Confirmations directes 4 4
6. Contrôle travaux autres auditeurs
7. Contrôle des comptes 12 12
8. Contrôle des comptes annuels 8 8
9. Élaboration rapports et recomm.
10. Relation organes sociaux et tiers
11. Obligations spécifiques 1 1
12.
13.
14. Temps total 64 10 12 9 8 7 9 9
139
- Audit compta - p/230
.
- 140 -AUDIT
Exemple de fiche de programme d'appréciation
du contrôle interne de la fonction achats
Le dossier permanent ;
142
- Audit compta - p/230
.
- 143 -AUDIT
IV.3.2. – Exemple de présentation d'un dossier permanent : décomposition du
dossier en sous-dossiers et analyse des fiches de garde de chacun des
sous-dossiers
Décomposition du dossier en sous-dossiers
Sous-dossier "Généralités"
144
- Audit compta - p/230
.
- 145 -AUDIT
Sous-dossier "Juridique"
145
- Audit compta - p/230
.
- 146 -AUDIT
IV.3.3. – Exemple de présentation d'un dossier d'exercice : décomposition du
dossier en sous-dossiers et analyse des fiches de garde de chacun des
sous-dossiers
146
- Audit compta - p/230
.
- 147 -AUDIT
Sous-dossier "Planification et rapports"
148
- Audit compta - p/230
.
- 149 -AUDIT
IV.4. – DÉLÉGATION ET SUPERVISION
L'auditeur ne peut toutefois déléguer tous ses travaux et doit exercer un contrôle
approprié des travaux qu'il a délégués, de façon à s'assurer que l'exécution des
programmes de travail a permis d'atteindre les objectifs fixés.
IV.4.1. – La délégation
La délégation apparaît lorsque l'auditeur donne une partie du travail à faire à l'un de
ses collaborateurs, ou à un expert-comptable indépendant ; de même, le
collaborateur responsable d'un travail peut être amené à déléguer une partie de son
travail à un autre collaborateur.
IV.4.2. – La supervision
Qualités techniques :
Vérifier que les analyses et contrôles effectués par les collaborateurs sont conformes
aux exigences du "programme de travail" en qualité et quantité. Si besoin, des
contrôles complémentaires sont demandés.
Assistance pédagogique :
C'est par la supervision que l'auditeur peut améliorer sur le terrain la formation de
ses collaborateurs et cet objectif n'est pas le moindre.
Preuve :
149
- Audit compta - p/230
.
- 150 -AUDIT
Il convient de ne pas perdre de vue que la preuve de la supervision est exigée. La
nécessité de cette preuve découle du principe selon lequel le réviseur peut déléguer
des tâches, mais pas sa responsabilité.
150
- Audit compta - p/230
.
- 151 -AUDIT
ANNEXES
151
- Audit compta - p/230
.
- 152 -AUDIT
J.P. DEQUEVY
Bulletin de l'audit interne, Publication de l'AMACI, n° 13, juin 1999
INTRODUCTION
L'I.I.A. (The Institute of Internal Auditors) l'a d'ailleurs clairement établi dans sa
norme professionnelle 300 "Etendue des travaux". De même, il précise dans le point
300.05 que :
Les concurrents, les partenaires, les clients, les fournisseurs, les autorités fiscales,
judiciaires, réglementaires, législatives, les groupes de pression, la presse et
l'opinion publique sont autant d'acteurs qui participent directement ou indirectement
à la définition plus large du contrôle interne des entreprises.
152
- Audit compta - p/230
.
- 153 -AUDIT
part, de commenter les avantages et difficultés que l'on peut rencontrer lors d'une
application à la préparation et à l'exécution des missions d'audit interne.
Une deuxième partie décrit la structure intégrée du contrôle interne selon l'approche
COSO.
Une troisième partie commente brièvement les avantages et les difficultés que l'on
peut rencontrer lors d'une application aux missions d'audit interne.
Jusqu'en 1985, aux U.S.A., la débâcle des diverses entreprises américaines cotées en
bourse, conduit les sous-commissions d'enquête du Congrès à constater
d'importantes déficiences au niveau du management, lors de la publication des
rapports annuels et lors du contrôle financier externe de ces sociétés.
Elle demande alors aux organisations soutenant ses activités, de définir ensemble un
concept de contrôle interne établi à partir des différentes formes de contrôle interne
existant dans les entreprises américaines.
Des critères très larges sont définis afin d'évaluer le caractère adéquat des systèmes
de contrôle interne des entreprises et des organisations américaines.
En 1992, le COSO publie son rapport intitulé (Internal Control - Integrated
Framework".
153
- Audit compta - p/230
.
- 154 -AUDIT
II – DÉFINITION – CONCEPTS ET COMPOSANTS DU CONTRÔLE
INTERNE
II.1.1. – Définition :
Les objectifs de reporting financier qui visent la fiabilité des rapports financiers et
comptables publiés ;
Le contrôle interne est géré par des gens, à tous les niveaux dans l'entreprise ; il
ne s'agit donc pas uniquement de procédures, de documents, de manuels de
contrôle…
Le contrôle interne fournit une assurance raisonnable, et ,'est donc pas une
garantie absolue pour la direction.
Le contrôle interne est conduit afin d'atteindre les objectifs dans les trois
catégories d'objectifs.
de l'environnement de contrôle ;
de l'évaluation des risques ;
154
- Audit compta - p/230
.
- 155 -AUDIT
des activités de contrôle ;
de l'information et de la communication ;
du pilotage.
Il existe dans l'approche COSO, un lien direct entre les trois catégories d'objectifs (à
atteindre par l'entreprise) que le contrôle interne aide à réaliser, et les cinq
composants du contrôle interne (qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs).
Pour que l'efficacité du contrôle interne soit réelle, selon le COSO, il est
indispensable que ses cinq composants existent réellement et qu'ils fonctionnent
efficacement.
II.1.4. – Remarque :
L'environnement de contrôle interne, c'est aussi bien l'intégrité, les valeurs éthiques
et les compétences du personnel, que le type de management opérationnel ou la
philosophie de la Direction Générale.
l'indépendance du management ;
la fréquence et au timing des réunions avec le Conseil d'Administration,
l'audit interne et l'audit externe ;
le transfert régulier d'informations suffisantes vers le Conseil
d'Administration;
l'intervention suffisante et régulière de l'audit interne.
L'évaluation des risques est l'identification et l'analyse des risques significatifs liés à
la réalisation des objectifs.
L'évaluation des risques constitue donc la base pour déterminer la façon dont ces
risques sont gérés.
lier les objectifs opérationnels des départements avec les objectifs et les
plans stratégiques de la société ;
lier les objectifs opérationnels entre eux ;
définir des objectifs opérationnels sérieux par rapport aux activités
réellement développées ;
157
- Audit compta - p/230
.
- 158 -AUDIT
tenir compte de la spécificité des objectifs opérationnels ;
mettre en œuvre des moyens (ressources) adaptés aux objectifs
opérationnels;
identifier les objectifs importants (critical success factors) participant aux
objectifs stratégiques ;
garantir une participation suffisante de tous les niveaux de gestion à la
définition des objectifs opérationnels ;
attribuer les responsabilités dans la réalisation des objectifs.
Elles comprennent des activités aussi diverses que les processus d'approbation,
d'autorisation, de vérification, de réconciliation, d'évaluation des performances
opérationnelles, ainsi que l'organisation de la séparation des fonctions.
Les activités de sontrôle sont réparties en trois catégories, selon la nature des
objectifs de l'entité :
158
- Audit compta - p/230
.
- 159 -AUDIT
Fréquemment, ces activités de contrôle peuvent se chevaucher de telle sorte qu'un
contrôle opérationnel et efficace participe également à la présentation d'un bon
reporting financier qui influence le bon respect des règles (compliance), etc.
Les activités de contrôle ont habituellement deux composantes :
Les activités de contrôle sont intégrées au processus d'évaluation des risques car en
même temps qu'il évalue les risques, le management devrait prendre les mesures
nécessaires au traitement de ces risques.
a) Les contrôles généraux (data center operation controls) qui concernent tous les
systèmes (mainframe, mini computer, environnement des utilisateurs finaux) :
159
- Audit compta - p/230
.
- 160 -AUDIT
En plus des données purement internes, ces systèmes traitent des informations
relatives à des événements, des activités et des conditions externes nécessaires à la
prise de décision et au reporting externe.
Une information efficace doit être organisée du haut vers le bas (et inversement),
entre les différents départements et hors de l'organisation. Le personnel doit
recevoir clairement le message suivant de la Direction Générale : "la responsabilité
du contrôle des activités est fondamentale". Il doit comprendre l'importance de son
rôle dans les systèmes de contrôle interne ainsi que les conséquences des actes de
chacun des individus pour le travail des autres.
Les moyens de communiquer les informations adéquates au management de la
société doivent être efficaces. Ces moyens doivent aussi être mis en œuvre pour
permettre une communication efficace avec les clients, les fournisseurs, les
autorités, les institutions financières et les actionnaires.
1) L'information exige :
2) La communication exige :
II.2.5. – Pilotage :
160
- Audit compta - p/230
.
- 161 -AUDIT
Les systèmes de contrôle interne doivent être pilotés. Il s'agit d'un processus
d'appréciation de la qualité des performances du système dans le temps et d'un
processus continu d'activité de "surveillance", d'évaluation séparées ou d'une
combinaison des deux.
1) Les avantages :
2) Les inconvénients :
a) Les cinq composants sont en relation étroite entre eux, ce qui complique la
classification et l'interprétation des mesures de contrôle et points d'attention
de l'audit classique.
163
- Audit compta - p/230
.
- 164 -AUDIT
(The Institute of Internal Auditors)
L'audit interne est, à l'intérieur d'une entreprise (ou d'un organisme), une fonction
indépendante d'appréciation au service de celle-ci ; il est responsable de l'examen et
de l'évaluation de ses activités.
Son objectif est d'assister les dirigeants de l'entreprise, afin de leur permettre
d'exercer efficacement leurs responsabilités, en leur apportant des analyses, des
appréciations, des recommandations, des avis et des informations sur les activités
qu'il examine. Parmi les bénéficiaires de l'assistance de l'audit interne figurent
notamment la Direction Générale.
Examiner les systèmes mis en place pour garantir la conformité avec les
politiques, plans, procédures, lois et règlements pouvant avoir un impact
significatif sur les opérations et les comptes rendus ; il doit déterminer si
l'organisme considéré est bien "en conformité" ;
Apprécier si les ressources de toutes sortes sont bien utilisées, avec économie et
efficacité ;
Examiner les opérations et les programmes pour s'assurer que les résultats sont
cohérents avec les objectifs et les buts poursuivis et que ces opérations et
programmes ont été menés à bien comme prévu.
Responsabilité et autorité :
164
- Audit compta - p/230
.
- 165 -AUDIT
Son objet, son autorité et sa responsabilité doivent être clairement établis par un
document écrit (charte), dont le responsable de la fonction doit chercher
l'approbation par la Direction Générale.
La charte doit indiquer clairement les buts de l'audit interne, préciser que le travail
ne connaît pas de limite et mentionner que l'auditeur n'a ni autorité ni responsabilité
à l'égard des activités qu'il audite.
Indépendance :
L'auditeur interne doit être indépendant des activités qu'il audite, il l'est lorsqu'il
peut accomplir librement son travail et avec objectivité.
L'objectivité est liée à l'adoption, par l'auditeur interne, d'une attitude d'esprit
indépendante lorsqu'il effectue ses audits ; l'auditeur interne ne doit pas, en matière
d'audit, subordonner son jugement à celui des autres.
La définition, la mise en place et l'exercice de la responsabilité de fonctionnement
des systèmes ne sont pas des activités d'audit ; il en est de même pour la rédaction
de procédures s'intégrant dans ces systèmes. Se livrer à de telles activités est de
nature à compromettre l'objectivité des auditeurs internes.
165
- Audit compta - p/230
.
- 166 -AUDIT
166
- Audit compta - p/230
.
- 167 -AUDIT
DOCUMENT DE SYNTHÈSE
Le contrôle interne ainsi défini doit permettre d’obtenir une assurance raisonnable
que:
169
- Audit compta - p/230
.
- 170 -AUDIT
Définition à caractère professionnel :
Le contrôle interne est le moyen structuré utilisé par les responsables d’une
entreprise pour avoir l’assurance raisonnable que :
Elle tiendra ses engagements vis à vis des actionnaires, des employés, des
clients, des fournisseurs et de la collectivité.
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE :
Réputation.
Position au sein de la communauté.
Personnel.
Clients et fournisseurs.
Informations.
Actifs figurant sur le bilan.
Il s’agit de conduire les activités dans le respect des lois, des réglementions, de sa
politique de gestion et des principes admis à l’échelle nationale et internationale.
170
- Audit compta - p/230
.
- 171 -AUDIT
IV – RISQUES LIÉS AU CONTRÔLE INTERNE
Accepter le risque.
Parmi les facteurs d’une importance particulière dans la mise en oeuvre des
contrôles figurent :
Informations et documentation.
Il s’agit des précautions physiques pour empêcher les pertes, les vols ou le
détournement des actifs, de documents officiels et des enregistrements.
171
- Audit compta - p/230
.
- 172 -AUDIT
Les procédures de protection doivent permettre d’établir :
Les autorisations doivent être formalisées par des signatures. Les autorisations
orales ne sont pas acceptées.
formaliser la stratégie ;
172
- Audit compta - p/230
.
- 173 -AUDIT
établir des priorités ;
INFORMATIONS ET DOCUMENTATION :
VALIDITÉ :
Les transactions font l’objet des autorisations appropriées et reflètent avec sincérité
des événements qui sont réellement arrivés. Des pièces justificatives probantes
permettent de vérifier les transactions.
EXHAUSTIVITÉ :
Toutes les transactions et les événements associés qui se sont produits pendant la
période concernée ont été pris en charge à tous les niveaux (informatique,
comptabilité, sous-systèmes etc.).
EXACTITUDE :
Les montants des transactions sont correctement calculés. Les soldes sont
correctement cumulés en terme de valeur, d’exercice comptable et de classement.
173
- Audit compta - p/230
.
- 174 -AUDIT
L’actif et le passif ont été correctement évalués et les montants exacts imputés aux
postes de recettes et dépenses de l’exercice comptable concerné.
ENREGISTREMENT À PROPOS :
Les transactions sont prises en charge à tous les niveaux en temps voulu,
rapidement après l’événement.
être produites sur une base régulière afin de permettre des comparaisons
utiles d’une période sur l’autre ;
Elle permet de s’assurer que les erreurs sont décelées et de limiter les risques de
dissimulation d’irrégularités. Il convient d’organiser les tâches de façon que ce soit
des personnes différentes qui soient responsables des différents volets d’une
transaction. Dans la mesure du possible, il faut attribuer à des personnes différentes
la responsabilité de :
174
- Audit compta - p/230
.
- 175 -AUDIT
VI – MÉCANISMES DE CONTRÔLE
175
- Audit compta - p/230
.
- 176 -AUDIT
o Les obligations de rendre compte doivent être clairement établies. Ces
obligations sont la contrepartie des responsabilités et de l’autorité qui s’y
rattachent Il faut l’existence d’un système permettant à chaque personne de
rendre compte à son supérieur hiérarchique.
o Les cadres doivent comprendre les systèmes de contrôle interne mis en place
dans leurs domaines et être responsables de leur maintenance et le cas
échéant de leur amélioration.
Ce sont les principes généraux et les lignes directrices régissant les décisions. Ils
délimitent les conditions des choix et définissent les paramètres et les règles que
l’organisation et le personnel doivent suivre.
Les systèmes de base sur la qualité exigent souvent que les procédures et les
instructions de travail soient formalisées par écrit. Il incombe aux cadres de définir
les procédures et de veiller à ce qu’elles soient effectivement instaurées.
Comme les politiques, les procédures doivent être mises à la disposition des
employés concernés et leur être facilement accessibles.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Immobilisations 1/8
3 – IMMOBILISATIONS
177
- Audit compta - p/230
.
- 178 -AUDIT
OBJECTIFS DE CONTRÔLE :
B. S'assurer que toutes les immobilisations, ainsi que les charges et revenus
connexes, sont enregistrés (exhaustivité).
C. S'assurer que toutes les immobilisations, ainsi que les charges et revenus
correspondants, sont réels et appartiennent à l'entreprise.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Immobilisations 2/8
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
178
- Audit compta - p/230
.
- 179 -AUDIT
PERSONNEL CONCERNÉ
FONCTIONS
1. Approbation des budgets
2. Approbation des dépassements
par rapport aux budgets
1. Emission des commandes
d'achats
4. Approbation finale des factures
5. Tenue des fiches individuelles
d'immobilisations
6. Rapprochement des fiches avec
la comptabilité
7. Inventaire physique
8. Responsabilité du matériel
9. Rapprochement des fiches avec
l'inventaire physique
10. Approbation des ajustements
des comptes après inventaire
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Immobilisations 3/8
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
B. S'assurer que toutes les immobilisations, ainsi que les charges et revenus
connexes, sont enregistrés (exhaustivité).
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
179
- Audit compta - p/230
.
- 180 -AUDIT
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
180
- Audit compta - p/230
.
- 181 -AUDIT
6. La comptabilité s'assure-t-elle :
a) qu'elle reçoit tous les documents ?
b) qu'elle les comptabilise tous ?
c) qu'il ne s'écoule pas de délais
anormaux entre la réception et la
mise en service ?
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Immobilisations 5/8
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
C. S'assurer que toutes les immobilisations, ainsi que les charges et revenus
correspondants, sont réels et appartiennent à l'entreprise.
Référence
programme
181
- Audit compta - p/230
.
- 182 -AUDIT
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Immobilisations 6/8
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
182
- Audit compta - p/230
.
- 183 -AUDIT
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Immobilisations 7/8
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
D. S'assurer que toutes les immobilisations, ainsi que les charges et produits
correspondants, sont correctement évalués.
Référence
programme
183
- Audit compta - p/230
.
- 184 -AUDIT
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Immobilisations 8/8
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
184
- Audit compta - p/230
.
- 185 -AUDIT
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Stocks 1/9
4 – STOCKS
185
- Audit compta - p/230
.
- 186 -AUDIT
OBJECTIFS DE CONTRÔLE :
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Stocks 2/9
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
PERSONNEL CONCERNÉ
186
- Audit compta - p/230
.
- 187 -AUDIT
FONCTIONS
1.
Magasin
2.
Réception
3.
Expédition
2.
Tenue des fiches de stocks en
quantités
3. Tenue de l'inventaire
permanent
6. Responsabilité de l'inventaire
physique
7. Rapprochement inventaire
physique – inventaire
permanent
8. Approbation des ajustements
après inventaire
9. Rapport sur les stocks
obsolètes, inutilisables, etc.
10. Autorisation de cession des
stocks détériorés ou inutilisés
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Stocks 3/9
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
B. S'assurer que tous les mouvements de stocks sont saisis et enregistrés
(exhaustivité).
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
187
- Audit compta - p/230
.
- 188 -AUDIT
1. Les mouvements de stocks suivants
sont-ils saisis sur des documents
standard au moment où ils ont lieu :
a) réceptions ?
b) transferts vers la production ?
c) transferts inter-ateliers ?
d) transferts de la production vers les
magasins de produits finis ?
e) expéditions ?
f) autres mouvements (à préciser) ?
2. S'ils existent :
a) ces documents sont-ils
prénumérotés ?
b) sont-ils utilisés pour mettre à jour
les fiches de stocks ?
c) sont-ils utilisés pour
mouvementer le stock théorique ?
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Stocks 5/9
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
C. S'assurer que les stocks enregistrés existent et appartiennent à l'entreprise
(réalité).
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Stocks 7/9
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
191
- Audit compta - p/230
.
- 192 -AUDIT
stade d'avancement des travaux en
cours ?
Coûts standard
5. Les coûts standard sont-ils :
a) déterminés sur la base des
formules de fabrication ?
b) établis en tenant compte de
conditions normales d'activité ?
c) comparés avec les fiches de
fabrication (surtout pour les
nouveaux produits) ?
d) mis à jour annuellement ?
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Stocks 8/9
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Autres méthodes
7. Les coûts de production et
d'acquisition utilisés sont-ils :
a) déterminés sur des documents
vérifiables ?
b) vérifiés régulièrement par une
personne indépendante ?
Toutes méthodes
8. Des contrôles de cohérence sont-ils
régulièrement effectués sur les
données suivantes :
a) marge brute par produit ou famille
de produits ?
b) valeur relative des différentes
composantes du coût de
production ou d'acquisition ?
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Stocks 9/9
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Dépréciations
10. La politique de dépréciation des
stocks est-elle :
a) clairement définie ?
b) réaliste compte tenu des
conditions d'exploitation des
193
- Audit compta - p/230
.
- 194 -AUDIT
stocks ?
Autres
13. Le système de suivi des stocks
permet-il d'identifier les stocks en
provenance d'autres sociétés du
groupe ?
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 1/11
6 – TRÉSORERIE - DÉPENSES
OBJECTIFS DE CONTRÔLE :
D. S'assurer que tous les paiements réalisés sont enregistrés sur la bonne période.
F. S'assurer que toutes les dépenses réalisées sont correctement imputées, totalisées
et centralisées.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 2/11
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
A. S'assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.
PERSONNEL CONCERNÉ
FONCTIONS
1. Tenue de la caisse
2. Détention de titres
3. Détention des chèques reçus des
clients
4. Autorisation d'avance aux
employés
195
- Audit compta - p/230
.
- 196 -AUDIT
5. Détention des carnets de
chèques
6. Préparation des chèques
7. Approbation des pièces
justificatives
8. Signature des chèques
9. Annulation des pièces
justificatives
10. Envoi des chèques
11. Tenue du journal de trésorerie
12. Liste des chèques reçus au
courrier
11. Dépôts en banque de chèques
ou espèces
14. Tenue des comptes clients
15. Tenue des comptes fournisseurs
16. Emission d'avoirs
17. Approbation des avoirs
18. Réception des relevés bancaires
19. Préparation des rapprochements
de banque
20. Comparaison de la liste des
chèques reçus au courrier avec
les bordereaux de remise en
banque et avec le journal de
trésorerie
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 3/11
PERSONNEL CONCERNÉ
FONCTIONS
21. Accès à la comptabilité
générale
22. Tenue du journal de ventes
23. Préparation des factures clients
24.
25.
26.
27.
28.
196
- Audit compta - p/230
.
- 197 -AUDIT
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
37.
38.
39.
40.
41.
42.
43.
44.
45.
46.
47.
48.
49.
50.
51.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 4/11
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
197
- Audit compta - p/230
.
- 198 -AUDIT
2. La mise en service des liasses de
titres de paiement est-elle :
a) enregistrée ?
b) rapprochée des journaux
correspondants ?
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 5/11
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
198
- Audit compta - p/230
.
- 199 -AUDIT
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 6/11
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
C. S'assurer que les règlements comptabilisés correspondent à des dépenses réelles de l'entreprise.
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
1. Les duplicatas de titres de paiement
sont-ils systématiquement annulés
pour éviter les doubles
comptabilisations ?
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
200
- Audit compta - p/230
.
- 201 -AUDIT
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 8/11
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
D. S'assurer que tous les paiements réalisés sont enregistrés sur la bonne période.
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 9/11
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
202
- Audit compta - p/230
.
- 203 -AUDIT
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 10/11
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Dépenses 11/11
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
F. S'assurer que toutes les dépenses réalisées sont correctement imputées, totalisées
et centralisées.
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
7 – TRÉSORERIE - RECETTES
OBJECTIFS DE CONTRÔLE :
C. S'assurer que toutes les recettes enregistrées correspondent à des recettes réelles
de l'entreprise.
D. S'assurer que toutes les recettes sont enregistrées dans la bonne période.
205
- Audit compta - p/230
.
- 206 -AUDIT
F. S'assurer que toutes les recettes sont correctement imputées, totalisées et
centralisées.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Recettes 2/10
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
PERSONNEL CONCERNÉ
FONCTIONS
1. Tenue de la caisse
2. Détention de titres
3. Détention des chèques reçus des
clients
4. Autorisation d'avance aux
employés
5. Détention des carnets de
chèques
6. Préparation des chèques
7. Approbation des pièces
justificatives
8. Signature des chèques
206
- Audit compta - p/230
.
- 207 -AUDIT
9. Annulation des pièces
justificatives
10. Envoi des chèques
11. Tenue du journal de trésorerie
12. Liste des chèques reçus au
courrier
12. Dépôts en banque de chèques
ou espèces
14. Tenue des comptes clients
15. Tenue des comptes fournisseurs
16. Emission d'avoirs
17. Approbation des avoirs
18. Réception des relevés bancaires
19. Préparation des rapprochements
de banque
20. Comparaison de la liste des
chèques reçus au courrier avec
les bordereaux de remise en
banque et avec le journal de
trésorerie
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Recettes 3/10
PERSONNEL CONCERNÉ
FONCTIONS
21. Accès à la comptabilité
générale
22. Tenue du journal de ventes
23. Préparation des factures clients
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
207
- Audit compta - p/230
.
- 208 -AUDIT
35.
36.
37.
38.
39.
40.
41.
42.
43.
44.
45.
46.
47.
48.
49.
50.
51.
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Recettes 4/10
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Folio
Trésorerie - Recettes 5/10
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
6. Les anomalies détectées lors des
rapprochements de banque sont-elles :
a) analysées ?
b) soumises à autorisation ?
c) corrigées ?
C. S'assurer que toutes les recettes enregistrées correspondent à des recettes réelles
de l'entreprise.
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Recettes 7/10
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
D. S'assurer que toutes les recettes sont enregistrées dans la bonne période.
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
211
- Audit compta - p/230
.
- 212 -AUDIT
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Recettes 8/10
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
Section :
QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE Folio
Trésorerie - Recettes 9/10
OBJECTIF DE CONTRÔLE :
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
1. Les personnes chargées des
imputations des règlements disposent-
elles de listes de comptes clients ?
213
- Audit compta - p/230
.
- 214 -AUDIT
Référence
programme
QUESTIONS Réf. OUI de
Diag. ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des
procédures
214
- Audit compta - p/230
.
- 215 -AUDIT
215
- Audit compta - p/230
.
- 216 -AUDIT
1. – INFORMATIONS DE BASE
216
- Audit compta - p/230
.
- 217 -AUDIT
2. – INSTRUCTIONS
3. – RANGEMENT ET IDENTIFICATION
4. – PERSONNEL ET SUPERVISION
5. – COMPTAGE ET ENREGISTREMENT
223
- Audit compta - p/230
.
- 224 -AUDIT
(1) (2)
224
- Audit compta - p/230
.
- 225 -AUDIT
8. – PROCÉDURES D'AUDIT
226
- Audit compta - p/230
.
- 227 -AUDIT
Date :
Signature :
Date :
Signature :
227
- Audit compta - p/230
.
- 228 -AUDIT
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
228
- Audit compta - p/230
.
- 229 -AUDIT
Conseil National des Commissaires aux Comptes (CNCC), "Prise en compte de
l'environnement informatique et incidence sur la démarche d'audit", CNCC
Édition, avril 2003.
229
- Audit compta - p/230
.
- 230 -AUDIT
230
- Audit compta - p/230
.