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Il en résulte :
sur le plan juridique : l’obligation de tenir certains livres et d’appuyer
les écritures comptables sur des pièces justificatives
sur le plan organisationnel : de prévoir une organisation et des
procédures permettant de respecter les règles juridiques.
L'organisation comptable peut être définie comme étant un ensemble de moyens humains, matériels et
financières indispensables et nécessaires pour le bon fonctionnement du service comptable de
l'entreprise.
Elle peut également être définie comme un ensemble des méthodes, système et procédés comptables
destinés au suivi des informations des opérations, économiques dans le but de faciliter la meilleur
compréhension du déroulement de ses activités et ceux -ci à travers les opérations économiques.
« La comptabilité n'est pas seulement un ensemble formellement parfait, mais elle est effectivement le
reflet de toutes les caractéristiques patrimoniales de l'entreprise. »7(*) Cet ensemble organisationnel
est constitué, en amont de la comptabilité, par un système de Captation et de traitement des flux
d'informations et, en aval, par un système de contrôle des procédures et des enregistrements
comptables.
« C'est-à-dire qu'une comptabilité régulière ne peut être construite que dans le bon ordre
organisationnelle ». Une comptabilité régulière s'inscrit dès lors dans un ensemble de mesures à
prendre quant au système de traitement de l'information.
Ces mesures visent à assurer la réalité et le caractère des faits à saisir, ainsi que le respect de délais
corrects de saisie et les mesures de contrôle interne à intégrer. La comptabilité ne peut, en effet,
donner des informations fiables que si toutes les informations sont correctement traduites dans la
comptabilité. Ceci suppose, outre le respect des principes et des règles comptables, des contrôles
internes suffisants.
Les livres et autres supports comptables rendus obligatoires par le SYSCOH (art. 19 et
suivants) :
Le livre journal :
Qui retrace chronologiquement les mouvements de l'exercice dans les comptes de l’entreprise (il doit
être coté et paraphé) : c'est la mémoire comptable de l’entreprise (le film des transactions)
Le grand livre :
Ensemble des comptes de l’entreprise où sont reportés simultanément au journal, compte par compte, les
différents mouvements de l'exercice.
NOTA
Le livre journal et le grand livre peuvent être détaillés en autant de livres ou de journaux auxiliaires que de
besoins, lesquels donnent lieu à récapitulation mensuelle sur le grand livre et le livre journal (article 19 in
fine)
Qui récapitule à la clôture de l'exercice, pour chaque compte, le solde débiteur ou le solde créditeur à
l’ouverture de l’exercice, le cumul depuis l’ouverture de l’exercice des mouvements débiteurs et
créditeurs ainsi que les soldes débiteurs et créditeurs à la date considérée.
Le livre d'inventaire
Sur lequel sont transcrits le bilan et le compte de résultat (plus annexe) de chaque exercice ainsi que
l'opération d'inventaire Valorisé.
L’inventaire est obligatoire (article 71) « A la clôture de chaque exercice, les organes d’administration ou
de direction, selon le cas, dressent l’inventaire et les états financiers. Et établissent un rapport de gestion
ainsi qu’un bilan social, le cas échéant.)
Le comptable n'est pas un poète. Toute inscription comptable doit être supportée de pièces justificatives
probantes.
Le plan comptable :
« Le plan comptable de l'entreprise est un document qui rassemble, dans un ordre logique, la
nomenclature des comptes à utiliser, définit leur contenu et précise les règles particulières de leur
fonctionnement figurant dans le plan comptable générale ».15(*)
Après s'être bien pénétré de la technique particulière de l'entreprise et avoir surtout observé les faits
sous un angle comptable, il y aura lieu pour l'organisation ou l'expert de rechercher quel seront les
comptes à créer et quel sera le jeu de ces comptes, afin d'obtenir un parfait enregistrement des
mutations des valeurs et des résultats qui s'en suivront.
« Toute unité retenue pour enregistrer une opération constitue un comptes »16(*) . Tout compte ainsi
créer doit avoir été reconnu nécessaire de façon à pouvoir enregistrer tous les mouvements qui lui sont
propres les rapports de compte entre eux pourront être schématisé pour permettre leurs parfaite
compréhension.
Aussi, le plan des comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé afin de faciliter
l'enregistrement, procède à la subdivision des comptes nécessaires pour ses activités et qui puissent
permettre l'établissement normal des états financiers et leur contrôle.
L'obligation incombe aux organes d'administration qui doivent l'établir à la clôture de chaque exercice. Il
contient les informations suivantes :
Le livre de paie :
Nous y trouvons les personnages qui ne peuvent pas échapper à une bonne organisation comptable
humaine ;
a. Système comptable
Le système comptable peut être défini comme tout ensemble organique des registres ou document
permettant l'inscription chronologique des faits que la comptabilité en a pris connaissance
généralement, on trouve les systèmes suivants :
- Système classique ;
- Système des livres auxiliaire ;
- Système centralisateur ;
- Système ultra centralisateur ;
Nous savons que le système comptable est un ensemble de registre ou document destiné à
l'enregistrement chronologique des opérations comptables. C'est un agencement des journaux.
b. Méthodes comptables
Les méthodes comptables sont la combinaison d'écriture permettant de présenter les faits comptables
ou la traduction en écriture d'un fait comptable.
On distingue plusieurs méthodes comptables, notamment :
- Méthode d'inventaire ;
- Méthode de valorisation des sorties de stocks;
- Méthode d'amortissement des immobilisations.
c. Procédés comptables
Quand nous parlons des procédés comptables dans une entreprise, nous pensons directement au moyen
matériel d'exécution des travaux comptables.
Autres fois, les entreprises utilisaient les procédés manuels, mécanographiques qui sont aujourd'hui
dépassé et nous constatons que l'enregistrement des opérations comptables, l'information de sont
impasses dans toutes les entreprise modernes.
Actuellement, les procédés informatiques s'imposent une place de choix dans le traitement comptable
du fait de nombreux avantages qu'ils offrent.
En fait, il est vrai que les procèdes informatiques libèrent le comptable des tâches fastidieuses,
permettant la mise en réserve des informations sous la forme manuelle.
Bien que ces procédés dégagent le comptable des tâches fastidieuses, ce dernier doit toujours doter son
organisation d'une structure adaptée aux travaux à exécuter.
d. Règles comptables
e. Principes comptables
R.N. ANTHONY définit les principes comptables comme des lois ou règles adoptées et conseillées en
tant que guide d’action.
L’étude présentée au 36 ème congrès de l’ordre des experts comptables écrit ceci: « les principes sont
des conventions de portée très générales, alors que certaines méthodes et procédures peuvent être plus
ou moins ponctuelles, c’est-à-dire d’une application limitée à des aspects particuliers. Certains
principes de portée générale se retrouvent dans la plupart des pays sous forme de règles écrites ou
d’usages. On les qualifie de principes comptables généralement admis » .
Ces principes sont fortement ancrés dans la nature même du comportement comptable et tellement
familiers aux yeux des spécialistes qu’ils peuvent oublier d’y faire référence.
La non compensation
La prudence
La continuité de l’exploitation
L’importance relative
f. Procédures comptables
Les procédures comptables sont l’ensemble d’instructions permettant de traiter les opérations
comptables.
On a :
- Les procédures de traitement sont les modes et les moyens utilisés par l’entreprise pour que
les opérations nécessaires à la tenue des comptes et à l’obtention des états de synthèse soient
effectuées dans les meilleures conditions d’efficacité sans pour autant faire obstacle au respect
par l’entreprise de ses obligations légales et réglementaires.
g. Nomenclature comptable
Liste méthodique des éléments entrant dans le champ de la comptabilité et constituée d’une suite de
catégories homogène, elles même subdivisées en catégories plus fines.
h. Pièces comptables
Dans une entreprise chaque opération doit être authentifiée par un document : la pièce
comptable. Sans cette justification, l’administration fiscale, lors d’un contrôle, peut rejeter
l'opération. Ces pièces sont des documents particuliers de différents types et doivent être
archivées pour une durée de vie déterminée au minimum.
Pièces comptables
Toute opération de l’entreprise doit faire l’objet d’une pièce justificative, appelée pièce
comptable. Ces pièces comptables devront être enregistrées comptablement avant d’être
classées.
Chaque opération de l'entreprise entraîne l'établissement d'une pièce comptable plus
communément appelée pièce justificative.
Définition et objectif
Une pièce comptable est un document qui justifie chaque opération effectuée par une
entreprise avec des tiers. Ces pièces comptables sont de nature très diverse, elles peuvent
revêtir plusieurs formes : d’une facture d’achat, d’une facture de vente, des notes de frais, des
bulletins de paie, des déclarations fiscales et des charges sociales etc...
L'objectif d'une pièce comptable est de pouvoir retracer à tout instant l'ensemble des
opérations qui ont affecté l'activité de l'entreprise. Elles permettent de pouvoir disposer de
l'ensemble des éléments dans le cas d'un litige avec un fournisseur ou un client. Ainsi, sans la
pièce comptable justificative, il n'est pas possible d'enregistrer une opération dans votre
comptabilité.
Bien que chaque pièce comptable ait ses propres caractéristiques, certaines sont et doivent
être communes à toutes. Ainsi, chaque pièce comptable doit contenir les éléments suivants :
• Date de l'opération
• Identification des parties en présence
• Caractéristique et montant de l'opération
Si vos pièces comptables ne contiennent pas ces éléments, c'est au comptable de faire le
nécessaire pour les régulariser.
Peu importe le type de classement ou le type de format, une pièce comptable papier ou
électronique doit être conservée. C'est une obligation légale et aucune société ne peut y
déroger. Un dirigeant doit être capable de fournir les pièces comptables justificatives lors de
contrôles de l'administration.
i. Documents comptables
Toute opération comptable est traduite par une écriture affectant au moins deux comptes dont l’un
est débité et l’autre est crédité d’une somme égale (principe de la partie double) selon les conventions
suivantes :
• Les comptes d’actif sont mouvementés au débit pour constater les augmentations et au crédit
pour constater les diminutions ;
• Les comptes de passif sont mouvementés en sens inverse des comptes d’actif ;
• Les comptes de produits sont mouvementés en sens inverse des comptes de charges.
Lorsqu’une opération est enregistrée, le total des sommes inscrites au débit des comptes et le total des
sommes inscrites au crédit des comptes doivent être égaux.
Les écritures comptables sont enregistrées sur le livre journal dans un ordre chronologique.
- Le total des mouvements du journal doit être égal au total des mouvements du grand livre.
Le grand livre doit pouvoir isoler distinctement les mouvements relatifs à l’exercice exclusion faite
des soldes correspondant à la reprise des comptes du bilan de l’exercice précèdent au début de
l’exercice en cours.
Les écritures sont passées dans le journal opération par opération et jour par jour.
Toutefois, les opérations de même nature réalisées en in même lieu et au cours d’une même journée
peuvent être regroupées et enregistrées en une même écriture.
- La comptabilité doit être organisée, pour ces corrections d’erreurs, de façon à permettre de
retrouver les montants des mouvements des comptes, expurgés des conséquences de ces erreurs :
correction par nombre négatifs ou par contre passation.
Les écritures comptables sont enregistrées au moyen de tous systèmes appropriés : système du
journal unique (système classique) ou le système des journaux divisionnaires (système centralisateur).
Les procédures de traitement sont les modes et les moyens utilisés par l’entreprise pour que les
opérations nécessaires la tenue des comptes et à l’obtention des états de synthèse soient effectuées
dans les meilleures conditions d’efficacité sans pour autant faire obstacle au respect par l’entreprise de
ses obligations légales et réglementaires.
Les états périodiques fournis dans le système de traitement doivent être numérotés et datés.
Chaque donnée entrée dans le système de traitement par transmission d’un autre système de
traitement, doit être appuyée d’une pièce justificative probante.
- la concordance entre factures, bon de commande et bordereaux de livraison s'il y'a lieu.
Lorsqu'il décèle des anomalies sur les pièces qu'il vérifie, le comptable procède à leurs corrections par des émetteurs de ces pièces
avant leur enregistrement dans la comptabilité.
- date comptable ;
- numéro de compte ;
- libellé de l'opération ;
Les pièces comptables doivent être saisies sans retard dans la chronologie des opérations.
a. Le système classique
C'est le système le plus simple, pratique et claire car il suppose l'emploi de trois éléments comptable
ou registrer comptable : le journal classique, la balance et grand livre.
b. Le système centralisateur
b) Le compte commun regroupant les opérations de même nature donne son mon au
journal (par exemple le compte caisse pour le JA de caisse, le compte banque pour
le JA de banque, le compte achats pour le journal des achats, etc.)).
c. Le système informatique
a- SIC
Définition
Le système d'information comptable et financier (SICF) est l'ensemble des informations comptables
et financières circulant dans l'entreprise et des moyens (humains, matériels, méthodes) mis en œuvre
pour les gérer.
Toute donnée comptable entrée dans le système de traitement est enregistrée, sous une forme
directement intelligible, sur papier ou éventuellement sur tout support offrant toute garantie en matière
de preuve.
L’organisation du traitement informatique doit :
• Garantir les possibilités d’un contrôle et donner droit d’accès à la documentation relative à
l’analyse, à la programmation et aux procédures de traitement.
Les états périodiques fournis dans le système de traitement doivent être numérotés et datés.
Chaque donnée entrée dans le système de traitement par transmission d’un autre système de
traitement, doit être appuyée d’une pièce justificative probante.
Les exigences de la DGFIP (Direction Generale des Finances Publiques) en matière de comptabilités
informatisées se résument ainsi :
Chaque écriture validée doit présenter les attributs non modifiables suivants : date de valeur comptable
ou date de validation, référence de la pièce justificative afin d’assurer la permanence du chemin de
révision.
• Clôture périodique
La période est l’intervalle de temps durant lequel les écritures sont enregistrées en vue de leur
centralisation (mois ou trimestre par exemple) afin d’établir des situations intermédiaires en cours
d’exercice comptable. D’un point de vue pratique, il est vivement conseillé de procéder à la clôture
après envoi de la déclaration de TVA.
Cette opération sera enregistrée avec une date de comptabilisation égale à la date du premier jour de la
période non encore clôturée avec mention expresse de sa date de survenance.
Clôture d’exercices
« […] au terme d’une période de 12 mois […], il doit être obligatoirement procédé à la clôture de
l’exercice. ». C’est à la clôture annuelle que sont établis les comptes annuels au vu des enregistrements
comptables et d’inventaire : bilan, compte de résultat et annexe forment un tout indissociable.
Pour les contrôles fiscaux engagés à partir du 1er janvier 2014, le contribuable doit remettre à
l’administration fiscale un fichier des écritures comptables au format décrit dans l’article « A 47 A I
du 02/08/2013 ».
• donner date certaine aux documents et données pour une période utile (période comptable,
exercice comptable et fiscal) […]
• copier sur support informatique pérenne ces documents et données, de manière à permettre
leur exploitation indépendamment du système […]
Paragraphe 100 et 101 de l’instruction : Le logiciel pourra proposer une procédure d’archivage lors de
la clôture de chaque période ou de l’exercice correspondant aux déclarations déposées.
Il est précisé que rien ne s’oppose à ce que la clôture et l’archivage des douze périodes mensuelles
soient réalisés en une seule opération avant de réaliser la clôture et l’archivage de l’exercice.
Cependant, la précision suivante est importante :
« Si pour l’administration, la périodicité de l’archivage doit être annuelle, car liée à la clôture de
l’exercice, et corrélativement, au dépôt de la déclaration de résultat, la réalisation d’archivages
mensuels ou trimestriels, en fonction du régime d’imposition des entreprises en matière de taxe sur la
valeur ajoutée, peut constituer une sécurité supplémentaire. »
Article A 47 A du livre des procédures fiscales – « Lorsque la comptabilité est tenue au moyen de
systèmes informatisés, le contribuable peut satisfaire à l’obligation de représentation des documents
comptables […] en remettant, sous forme dématérialisée
[…], une copie des fichiers des écritures comptables définies aux articles 420-1 et suivants du plan
comptable général. »
Paragraphe 63 de l’instruction – « Les entreprises doivent conserver les livres, registres, documents
[…] sous une forme dématérialisée dans un format immédiatement lisible. »
Le délai général de conservation est de 6 ans et de 3 ans minimum sur support informatique.
Documentation
Une documentation décrivant les procédures et l'organisation comptables est établie en vue de
permettre la compréhension et le contrôle du système de traitement ; cette documentation est
conservée aussi longtemps qu'est exigée la présentation des documents comptables auxquels elle se
rapporte.
Chemin de révision