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Gestion de La Tresorerie de La SDA
Gestion de La Tresorerie de La SDA
Pour satisfaire ces besoins qui absorbent les capitaux et pèsent sur la trésorerie, les entreprises
ont à leur disposition des ressources (les fonds propres, les dettes à long et moyen terme et les
ressources liées au cycle d'exploitation).
les investissements matériels (terrains, équipements, locaux...) qui répondent à des objectifs
de constitution, de potentiels de production, de remplacement ou de renouvellement, de
capacité, de productivité et d'innovation ; ils apparaissent à l'actif du bilan de l'entreprise et
constituent des emplois stables.
Et enfin, les investissements financiers qui sont les prises de participation financière qui
peuvent répondre à une stratégie de groupe (contrôle, croissance externe, recherche de
synergie). Ces investissements mis durablement à la disposition de l'entreprise doivent être
financés par des ressources durables et ne sont récupérés qu'après être amortis, sauf en cas de
cession (plus-value).
Pour mieux éclairer notre travail de recherche, nous avons opté pour les hypothèses suivantes:
· Hypothèse 1: la SDA jouie d'un équilibre financier qui lui permet de dégager une trésorerie
positive.
Pour appréhender notre étude, nous ferons appel aux techniques de gestion de la trésorerie qui
comprend l'étude des budgets de trésorerie prévisionnels ainsi que l'analyse de l'équilibre
financier et des ratios de liquidités.
Notre travail est constitué de deux parties : l'une théorique, elle entamera le cadre théorique de
la gestion de la trésorerie et l'autre pratique elle comprend la présentation de l'organisme
d'accueil (SDA) ainsi qu'une analyse de la trésorerie au sein de cette société après examen des
documents de cette dernière. Ce travail a été élaboré à la mesure des informations mises à
notre disposition au sein de la structure financière de SDA.
PREMIèRE PARTIE
PARTIE THéORIQUE
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La trésorerie d'une firme est la somme de son encaisse monétaire et de ses comptes en
banques, titres et effets immédiatement négociables. Pour le comité de réglementation
comptable, la trésorerie correspond aux disponibilités et leurs équivalents. Les placements à
court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu des liquidités et dont
la valeur ne risque pas de changer de façon significative sont considérés comme des
équivalents des disponibilités.
La Trésorerie d'une entreprise peut s'évaluer de deux manières différentes selon l'approche
retenue: Tout d'abord, la Trésorerie d'une entreprise correspond à la différence entre ses
besoins et ses ressources de financement. Les besoins de l'entreprise peuvent être évalués à
l'aide du besoin en fonds de roulement alors que les ressources de l'entreprise disponibles pour
financer ces besoins s'appellent le Fond de roulement.
La Trésorerie nette de l'entreprise correspond alors au solde net entre ces besoins et ces
ressources. Si les besoins excédent les ressources, alors la Trésorerie de l'entreprise sera
négative (au passif du bilan), alors que si les ressources sont supérieures aux besoins, la
Trésorerie sera positive (à l'actif du bilan).
Mais, la Trésorerie d'une entreprise représente aussi l'ensemble de ses disponibilités qui lui
permettront de financer ses dépenses à court terme. Dans ce cas, la Trésorerie nette d'une
entreprise se calcule en faisant la différence entre sa Trésorerie d'actif et sa Trésorerie de
passif.
La notion de trésorerie dans les entreprises est souvent considérée sous deux approches1:
? La première correspond à une analyse plutôt théorique de la trésorerie fondée sur l'équilibre
financier de l'entreprise consiste à définir la trésorerie comme la différence entre le fonds de
roulement et le besoin en fonds de roulement.
D'une manière générale, nous pouvons retenir que la trésorerie est l'ensemble des moyens de
financement liquides ou à très court terme dont dispose une organisation économique pour
faire face à ses dépenses.
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En premier lieu, le concept de trésorerie ne se limite pas, qu'il s'agisse du secteur public ou du
secteur privé, à la notion d'encaisse (caisse, comptes de dépôt auprès d'un établissement de
crédit ayant un solde positif), mais s'étend également aux actifs et passifs financiers à court
terme (valeurs mobilières de placement, billets de trésorerie, effets à recevoir escomptables,
dettes, créances, crédits de trésorerie, découvert bancaire...).
Néanmoins, étant donné que le degré de liquidités des actifs et passifs financiers est très
variable, selon qu'il s'agit de la conception restrictive ou de la conception étendue, la notion
de trésorerie est généralement prise avec atténuation.
En deuxième lieu, la trésorerie ne se borne pas non plus qu'à la monnaie nationale mais aussi
aux monnaies internationales. Aujourd'hui, la gestion de trésorerie en devises étrangères est,
en pratique, devenue familière pour la plupart des entreprises et certains gouvernements.
En dernier lieu, il est remarque que ce concept met l'accent sur la détention physique de fonds
d'une personne juridique (emplois) et non sur sa propriété (ressources). L'important est de
faire en sorte que cette détention soit efficace en fonction de catégorie de disponibilités, quel
que soit leurs origines.
Selon le lexique de gestion DALLOZ 5ème édition 2000 « la trésorerie est l'ensemble des
moyens de financements liquides à court terme dont dispose un agent économique pour faire
face à ses dépenses de toute nature... ». La trésorerie est constituée par l'ensemble des fonds
dont dispose l'entreprise pour assurer les paiements que génère son activité.
En somme, le terme trésorerie se réfère à l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise lui
permettant d'être solvable en tenant compte de l'exigibilité des dettes. De ce fait, la trésorerie
Elle est une aptitude de l'entreprise à faire face à ses dépenses par une circulation optimale
? L'exigibilité.
Elle exprime la capacité de l'entreprise à respecter les dates d'échéance de règlement de ses
dettes.
? La solvabilité.
Elle est une aptitude de l'entreprise à rembourser à terme l'ensemble de ses dettes.
Au plan conceptuel, la trésorerie d'une entreprise représente « la différence entre les actifs et
les dettes c'est-à-dire le passif exigible dont la liquidité et l'exigibilité sont immédiates ».
Alors, une entreprise qui n'arrive plus à honorer ses engagements (insolvable) finira par un
arrêt de son activité.
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La trésorerie active fait référence à la trésorerie que possède l'entreprise; soit les disponibilités
en banque, caisse, compte de chèque postaux. Alors que la trésorerie passive concerne les
concours bancaires.
Le fonds de roulement indique une couverture de l'actif immobilisé par les capitaux
permanents ou un surplus de l'actif à court terme par rapport aux dettes à court terme.
Cependant, le besoin en fonds de roulement représente l'excédent de l'actif circulant par
rapport au passif circulant.
La gestion de la trésorerie regroupe l'ensemble des décisions, des règles et des procédures qui
permettent d'assurer au moindre coût le maintien de l'équilibre financier instantané de
l'entreprise. Sous-ensemble de la gestion financière, elle en est une des composantes
principales de la survie à court terme dont dépend la possibilité pour l'entreprise de faire
aboutir les options stratégiques sur le plan industriel et commercial, et de répondre ainsi aux
objectifs qu'elle s'est fixés.
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Dans le souci de bien fonctionner, l'entreprise a besoin de disposer d'une trésorerie pour les
motifs suivants:
L'entreprise, en effectuant des opérations d'achats ventes quotidiens dont la majeur partie est à
crédit, est obligée de disposer de liquidité suffisante à échéance, tout en pouvant bénéficier de
réductions commerciales si l'exécution était immédiate.
La trésorerie, telle que présentée dans l'entreprise n'est pas une science tout à fait exacte. Les
meilleurs prévisions sont parfois prises en défaut ne serait-ce qu'à cause des jours non ouvrés.
Les précautions seront d'autant moins nécessaires avec la diligence de la banque et la rapidité
des formalités.
L'entreprise, dès lors qu'elle dispose de grandes quantités de fonds, peut placer une partie dans
des conditions intéressantes, sur des produits financiers standards en particulier, auprès des
institutions financières ou des banques.
? D'éviter une situation de cessation de paiement de ses fournisseurs, voire même de ses
salariés par suite de la baisse de ses rendements;
Chargé de la gestion de la trésorerie, le trésorier doit tout mettre en oeuvre pour assurer à
l'entreprise les ressources nécessaires dont elle a besoin dans le cadre de ses activités.
Ainsi, il doit :
4
Some Camille, mémoire, La pratique de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB, 2006.
5
Vernimmen, Editions DALLOZ SIREY, PARIS, 1992.
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· établir le budget de trésorerie qui résulte du budget des encaissements et de celui des
décaissements;
· veiller à la réalisation des opérations d'achats ventes de l'entreprise au moment opportun par
le biais du jeu encaissements-décaissements des disponibilités;
· gérer les écarts par un arbitrage des différentes opportunités de placement à court terme et
une gestion des excédents, par une analyse des différents financements possibles à court
terme, et en équilibrant les soldes des comptes de trésorerie à un coût minimum;
· confronter les réalisations aux prévisions afin de déceler l'origine de l'écart de coût
susceptible de subvenir.
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Les deux aspects fondamentaux de la trésorerie sont essentiellement les encaissements et les
décaissements de l'entreprise qui se répartissent selon leurs origines aux types d'opérations
suivantes:
Elles sont liées au cycle d'exploitation de l'entreprise entraînant à la fois des augmentations et
des diminutions de trésorerie.
Elles veillent à alimenter la trésorerie par des rentrées de fonds nouvellement acquis qui
nécessite par moment des remboursements, d'où des sorties de trésorerie à constater.
Ils regroupent les opérations de l'entreprise générant des recettes, qui constituent des entrées
de trésorerie lui permettant d'honorer ses différents engagements. Ces recettes s'articulent
comme suit :
Elles concernent les ventes au comptant comme à crédit des biens et services produits par
l'entreprise. Les ventes constituent la source importante des revenus.
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Ngalula Kadima Auréline, Mémoire: Appréciation de la performance financière des
entreprises publiques à travers leurs structures financières, cas de la Regides.
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Ils représentent la contrepartie des ventes de biens et services aux tiers clients. La périodicité
des encaissements est fonction du mode de règlement (comptant ou crédit).
Dans le dernier cas on tient compte des délais de règlement fixés et qui peuvent être à 30 jours
; 60 jours ; 90 jours ; fin de mois.
Elles représentent les paiements anticipés ou partiels reçus des tiers clients. II.1.1.4 Les
cessions d'immobilisations:
Elles représentent la vente des immobilisations de l'entreprise aux tiers. Ces cessions
acquièrent le caractère d'opérations courantes si elles sont répétitives et occasionnelles si elles
sont hors activités.
Elles constituent les subventions accordées à l'entreprise par l'Etat ou les collectivités en vue
de compenser une faiblesse de prix ou de faire face à des charges d'exploitation.
Ils représentent les prêts contractés auprès des établissements de crédit ou des tiers au profit
de l'entreprise. Généralement, ils sont remboursés selon un échéancier préétabli.
Les intérêts constituent le rendement que rapporte une somme d'argent placée auprès d'un
établissement financier ou prêtée à un tiers pendant une certaine période. Les dividendes
représentent
La portion de bénéfice qui revient à l'entreprise en tant qu'actionnaire. En somme ces deux
revenus sont des rémunérations de capital.
Ce sont les règlements des loyers des immobilisations par les tiers locataires. En général, la
périodicité des encaissements est le mois.
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II. Organisation de la trésorerie
Ils constituent pour l'entreprise toutes les opérations effectuées dans l'exercice de ses activités
aboutissant à des sorties de liquidité. Ces différents décaissements sont:
Ils concernent les achats au comptant ou à crédit des biens de consommation, des biens qui
seront revendus en l'état et des prestations de services reçus dans le cadre de la poursuite des
activités de l'entreprise.
Ils constituent la contrepartie versée à ses fournisseurs pour les divers achats et acquisitions
de biens et services réalisés. Les délais pour ces règlements doivent être supérieurs à ceux que
l'entreprise a accordés à ses clients.
Ce sont les dépenses effectuées par elle en vue de la production de ses biens et/ou services, du
conditionnement et de leur acheminement auprès des clients.
Ils consistent au règlement des emprunts à court ou long terme auprès des établissements
financiers. La périodicité des remboursements est fixée par des dispositions contractuelles.
Les intérêts représentent la rémunération du capital restant dû. Ils sont versés au moment du
remboursement de l'emprunt contracté. Quant aux dividendes, Ils correspondent à la portion
de bénéfice à reverser aux actionnaires de l'entreprise.
Au titre des taxes, il y'a la TVA, reversée au plus tard le 20 de chaque mois ; la TPA.
S'agissant des impôts, il y'a l' IUTS, versé avant chaque 10 du mois suivant le mois au titre
duquel ils sont dus ; les acomptes BIC...
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II. Organisation de la trésorerie
Ils concernent les différentes rémunérations versées mensuellement aux salariés de l'entreprise
en contrepartie du travail fourni ainsi que les charges sociales y afférentes.
Il s'agit des achats des titres de participation en vue d'exercer une certaine influence sur
l'entreprise émettrice ou des titres immobilisées qui représentent des placements à long terme.
Elles constituent des opérations auxquelles s'adonne l'entreprise dans le but d'assurer certaines
tâches.
Le plan de trésorerie est un plan prévisionnel à court terme visant à identifier les
encaissements et décaissement futurs. Il concerne les flux de gestion courante mais aussi les
flux d'investissements et de financement. Cela permet à l'entreprise d'avoir une certaine
visibilité sur le mois à venir. On établit l'état de la trésorerie à la fin du mois. Pour y parvenir,
l'entreprise doit disposer de certaine information. Il est donc nécessaire d'être en possession
d'un compte de résultat prévisionnel ainsi que d'un plan de financement. En effet, la trésorerie
varie en fonction de tous ces éléments. Dans les opérations de gestion courante, c'est
l'évolution des achats et des ventes qui va faire varier la trésorerie, ainsi que toutes les charges
lié à l'activité telles que le versement des salaires. Le financement de l'activité est également
très important, ainsi un emprunt aura des conséquences importantes sur la trésorerie. Il a dans
un premier temps la faire croître du montant de l'emprunt mais par la suite il faudra supporter
des charges d'intérêts qui augmenteront le besoin en fond de roulement. Enfin,
l'investissement, s'il est rentable, aura une incidence positive sur la trésorerie et amènera des
cash flows nécessaires à l'entreprise si elle souhaite se développer.
« Est un tableau de synthèse qui globalise les besoins et ressources projetés sur trois à cinq
ans, il sert beaucoup plus à la stratégie financière qu'à la gestion de la trésorerie. Il détermine
annuellement, le besoin de financement ou les disponibilités; il peut alors être à l'origine d'une
augmentation de capital ou d'un investissement, ou encore d'un rachat de société »
4 Sion Michel, «Gérer la trésorerie et la relation bancaire», 3eme édition, DUNOD, PARIS,
2003.
5 Poloniato Bruno, Voyenne Didier, «La nouvelle trésorerie d'entreprise», 2eme édition,
PARIS, 1995.
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Il présente les prévisions des emplois et ressources sur plusieurs années, ces prévisions
permettent de mesurer la trésorerie dans les années à venir (3 à 5 ans), il permet de:
Le plan de financement se présente sous la forme d'un tableau qui synthétise les besoins de
l'entreprise d'une part et ses ressources d'autre part. Le total de chacune des parties
(Besoins/Ressources) doivent être équilibrées.
Le plan de financement est indiscutablement est un des éléments majeurs d'un business plan
ou d'une demande de financement professionnel. Il permet en outre d'identifier de façon
précise les besoins de financement bancaire, qu'il s'agisse de financement court terme comme
moyen et long terme. Il y recense également en détails les ressources composées des apports
personnels, des prêts d'honneur, des crédits bancaires et des subventions. Seules les ressources
à caractère non aléatoire y sont incluses.
C'est à partir du plan de financement que le trésorier peut déterminer les prévisions à court
terme, en élaborant le budget de trésorerie ou le plan de trésorerie, puis les prévisions à très
court terme, au jour le jour.
Ressources
d'émission)
Subventions d'investissements
ressources
Dividendes à payer
immobilisations)
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Le budget de trésorerie est établit sur une durée d'un an sur la base de ses recettes et dépenses
prévisionnelles, a pour but de réaliser un équilibre entre les encaissements et les
décaissements tout en tenant compte du solde initiale de la période et en mettant en évidence
le solde final de la trésorerie à la fin de chaque période. Ce dernier solde prend le caractère de
solde initial pour la période suivante. Ce budget n'est pratiqué qu'après que le Conseil
d'Administration ne se soit assiégé. Il est déterminé théoriquement car dans la pratique, il n'est
pas effectif. Cependant les éléments d'informations pour sa construction émanent
principalement du budget d'exploitation et de celui des investissements qui concourent à
former le budget des encaissements et des décaissements.
Il prend en compte les prévisions en charges et produits des différents postes qui entrent dans
l'exploitation courante de l'entreprise tout en faisant ressortir un résultat prévisionnel. Ce
budget, est une synthèse du budget des charges et des produits qui la compose.
a)Le budget des charges.
D'abord déterminé en quantité physique puis chiffré par la suite en fonction du coût des
différents matériels, il constitue un état des prévisions des investissements destinés à renforcer
les capacités techniques d'intervention des services par l'acquisition des immobilisations, le
réaménagement des locaux.
Il regroupe toutes les opérations budgétisées de l'entreprise qui génèrent des recettes. Son
établissement tient compte du budget des produits.
6 Rousselot Philippe, Verdie Jean François, «La gestion de trésorerie», 2eme édition, PARIS,
2004.
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Il regroupe l'ensemble des opérations de l'entreprise aboutissant à des sorties de liquidité qui,
en fonction de leur nature, proviennent du budget des approvisionnements, des
investissements, de production, des diverses charges et de la TVA.
Ainsi, le budget des décaissements qui est une résultante de ces budgets intermédiaires est
élaboré à partir du budget des investissements et des charges. Nous constatons l'absence de
budgets tels que celui des approvisionnements, de la production, des autres charges ainsi que
de la TVA qui se révèle obligatoire même si ses sommes sont moindres, car l'ensemble de ses
budgets permettent de mieux percevoir les décaissements afin de se rapprocher le plus
possible de la réalité.
Dans le souci d'une gestion de trésorerie efficiente, l'entreprise se doit d'utiliser des outils de
gestion pertinents qui lui permettront de suivre la trésorerie ainsi que ses éléments constitutifs
afin qu'ils soient apurés.
C'est un document qui sert à effectuer des dépenses urgentes à l'intention des personnes se
trouvant dans le besoin et nécessitant une régularisation à terme. Il permet de connaître les
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Ngalula Kadima Auréline, Mémoire: Appréciation de la performance financière des
entreprises publiques à travers leurs structures financières, cas de la Regides.
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affectations auxquelles ont servi les différents frais des opérations dont le total récapitulé
correspond à son montant.
Ce document servant de justificatif est constitué de plusieurs bons d'entrée de caisse dont
l'unité représentée en quatre exemplaires avec une souche restant au niveau de la comptabilité,
permet de constater les règlements quotidiens des différents clients de l'entreprise.
Le registre des clients est un document dans lequel sont répertoriés l'ensemble de ses clients
ainsi que les mouvements entretenus en ce qui concerne le règlement des factures. Il permet
de détecter non seulement les clients qui ne se sont pas exécutés de l'entièreté de leurs
créances afin de procéder à des relances pour le solde des factures à honorer, mais aussi les
clients insolvables en vue de les contraindre à honorer leurs règlements.
Le cash management est l'activité qui permet de gérer et optimiser les flux d'argent entrant et
sortant dans une banque ou dans une structure commerciale. Une approche logistique basée
sur le bon équipement et les bons intervenants permet de simplifier les procédures, de
sécuriser les masses monétaires engagées et de baisser les coûts impartis.
L'expression cash management peut servir à désigner tous les comptes bancaires (comme les
comptes chèques) fournis aux entreprises de grande taille, mais il est plus utilisé pour désigner
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Pour faire face à ces insuffisances, l'entreprise a recours à des crédits d'exploitation appelés
aussi crédits par caisse.
On peut faire la distinction entre les crédits par caisse globaux destinés à financer globalement
l'actif circulant et les crédits par caisse spécifiques adaptés à certains postes du bilan.
Les crédits par caisse globaux ne sont pas liés au financement d'un poste d'actif déterminé ou
d'une opération particulière mais de l'activité de manière globale. Ils ont pour objet de palier
une insuffisance du fonds de roulement (FR) par rapport au besoin de fonds de roulement
(BFR) et de compléter la trésorerie. Ces concours font courir à la banque un risque plus
important que les autres formes de crédit, du fait de leur caractère global. En effet, ces crédits
ne sont pas affectés à un élément de l'actif. Dans cette catégorie, on distingue la facilité de
caisse, le découvert, le crédit de campagne, le crédit de soudure.
La facilité de caisse est un concours bancaire à court terme qui permet de palier de courts
décalages entre les dépenses et les recettes d'une entreprise. Cette forme de crédit est souvent
sollicitée pour honorer les échéances de fin de mois tel que: salaires, sécurité sociale ...etc.
Bien qu'ayant une validité annuelle, elle ne doit être octroyée en principe que pour une
période très limitée (quelques jours par mois).
Pour déterminer le plafond de l'autorisation d'une facilité de caisse et son montant le banquier
se base sur le chiffre d'affaires mensuel confié à la banque et sur le plan de trésorerie de
l'entreprise. En générale, le banquier accorde jusqu'à (15) jours de chiffre d'affaire.
L'entreprise qui sollicite une facilité de caisse est une entreprise qui fait face à des dépenses
dont les recettes ne seront encaissées que quelques jours plus tard. Ceci entraîne donc une
évolution alternative du compte tantôt créditeur, tantôt débiteur.
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Le banquier doit donc bien surveiller le compte client afin d'éviter les abus qui se traduiraient
par un basculement d'une facilité de caisse à un découvert permanent.
Le banquier ne doit alors accorder cette forme de crédit qu'aux clients les plus sérieux et les
plus importants d'autant plus que ce crédit n'est pas éligible au réescompte.
b) Le découvert
C'est certainement le concours à court terme le plus sollicité et le plus utilisé. Il peut être
autorisé dans le cas où l'entreprise est en attente d'une rentrée de fonds et qu'elle souhaite
disposer à l'avance des fonds attendus.
Le découvert est donc un crédit à court terme qui a pour principale fonction de répondre à des
besoins (insuffisances) temporaires de trésorerie provenant :
· Soit d'un gonflement des besoins de fonds de roulement qui peut provenir d'une
augmentation rapide de l'activité et du chiffre d'affaires. Dans ce cas, il faut s'assurer qu'il
s'agisse d'un besoin temporaire et qu'il soit appelé à disparaître avec un retour aux conditions
normales de l'exploitation.
· Soit d'une diminution du fonds de roulement et cela est plus préoccupant pour le banquier.
Cette diminution peut receler des causes dangereuses (remboursement d'une dette à long ou
moyen terme, la démission d'un associé, l'acquisition d'un investissement.... etc.)
En aucun cas le découvert ne saurait apporter une aide structurelle, donc permanente à la
trésorerie.
Il s'agit seulement d'autoriser l'évolution en position débitrice du compte client. Sa durée est
de (15) jours à quelques mois par an jusqu'à ce que le client n'ait plus un besoin de trésorerie.
Quant au montant, celui-ci ne doit pas dépasser (15) jours du chiffre d'affaire puisqu'il est fixé
par l'article 23 de l'instruction 47/94 de la BA qui dispose : « les découverts en compte
courant doivent diminuer afin de ne pas dépasser l'équivalent de (15) jours du chiffre
d'affaires »
Le découvert mobilisable est généralement consenti pour le financement d'une opération bien
précise (exemple : un crédit documentaire relayer par un découvert mobilisable).
Les intérêts seront dans ce cas calculés sur le montant total du prêt. Le banquier fait signer à
son client un billet à ordre d'échéance (90) jours.
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« Comme son nom l'indique, le crédit relais est une forme de découvert qui permet d'anticiper
une rentrée de fonds qui doit se produire dans un délai déterminé et pour un montant précis »
Appelé aussi « crédit de soudure », il est destiné à permettre à l'entreprise d'anticiper sur une
rentrée de fonds à provenant soit de la cession d'un bien (immeuble ou fonds de commerce)
soit d'une opération financière (augmentation de capital ou déblocage d'un emprunt
obligataire), soit de la TVA payée sur un investissement.
d) Le crédit de campagne
« Le crédit de compagne est accordé dans le cas où sont saisonniers : le cycle de fabrication,
le cycle de vente de l'entreprise, ou les deux successivement »
Le crédit de campagne est donc accordé aux entreprises dont l'activité est saisonnière pour
leur faciliter le stockage de leurs marchandises entre le moment où elles sont achetées ou
fabriquées et celui où elles pourront être vendues.
Il faut cependant classer ces entreprises en deux types : d'une part, celles qui à l'entrée du
cycle supportent de très importants décaissements puis réalisent des ventes échelonnées
(exemple : un fabricant de sucre, achète rapidement la betterave au moment de la récolte et
fabrique du sucre et le revend par quantité modérée tout au long de l'année) ; d'autre part,
celles qui décaissent pendant un temps mais revendent d'un coup leurs produits en fermant le
cycle (exemple : le fabricant de cahiers ; achète peu à peu ses matières premières, procède
également progressivement à la fabrication mais est toutefois obligé de stocker sa production
jusqu'à l'approche de la rentrée scolaire où la vente est massive).
L'utilisation d'un crédit de campagne se fait par le débit du compte client à concurrence d'un
plafond préalablement déterminé.
Pour déterminer la durée et le montant d'un crédit de campagne, le banquier examine le plan
de financement de la campagne. Le plafond d'autorisation est le pic négatif des cumuls des
soldes de trésorerie ; quant à la durée de ce crédit, elle dépend de la longueur de la compagne.
La banque ne finance pas tous les besoins de l'entreprise, le reste doit être assuré par les
propres moyens de l'entreprise : l'autofinancement.
Contrairement aux crédits par caisse globaux, les crédits spécifiques financent des postes bien
précis de l'actif circulant en l'occurrence les postes stocks et clients. Ils ont donc un objet bien
déterminé ; c'est pour cela qu'on les qualifie de «crédits causés ».
Ils présentent l'avantage pour l'entreprise d'accélérer la rotation de son actif cyclique en
allégeant certain poste du bilan (stocks, créances) et ainsi disposer plus de liquidité.
10 Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ; casbah édition ; Alger ;
2003.
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Et pour le banquier, cette forme de crédit lui offre la possibilité de financer postes bien définis
destinés ainsi au recouvrement des sommes avancées d'une part et à servir de sûretés réelles
(sauf pour l'escompte commercial qui bénéficie des garanties du droit cambiaire1) d'autre
part.
Parmi ces crédits, nous traiterons l'escompte commercial, l'avance sur marchandise, les
avances sur délégation de marché, les avances sur titres et l'affacturage.
a)L'escompte commercial11
L'escompte commercial peut être défini comme : «l'opération de crédit par laquelle le
banquier met à la disposition d'un client le montant d'une remise d'effets sans attendre leur
échéance. Le recouvrement des effets qui lui sont cédés en pleine propriété doit normalement
procurer au banquier escompteur le remboursement de son avance.» (J. Féronnière)
Il fait donc intervenir trois parties : l'entreprise bénéficiaire de l'escompte appelée «cédant »,
le débiteur appelé « le cédé » et le banquier lui est «le cessionnaire ».
Son objectif est de faire bénéficier le client d'une rentrée de fonds avant échéance, ce qui
accélère son cycle de rotation et renforce sa trésorerie.
Ce type de crédit est accordé sous forme d'une ligne d'escompte annuelle appelée autorisation
globale d'escompte dont le plafond sera fixé en fonction du CA, de la durée du cycle
commercial (délai clients) et des risques en courus.
Alors que pour l'encaissement le banquier est simple mandataire, en cas d'escompte, il devient
créancier cambiaire et bénéficie dans ce cas de :
· La solidarité des signatures : Le porteur d'un effet peut réclamer le paiement de l'effet à tous
ceux qui ont apposé leur signature comme il est stipulé dans l'article 432 du Code de
commerce que : «Tous ceux qui ont tiré, accepté, endossé ou avalisé une lettre de change sont
tenus solidairement envers le porteur. Le porteur a le droit d'agir contre les personnes
individuellement ou collectivement, sans être astreint à observer l'ordre dans lequel elles se
sont obligées ».
· L'inopposabilité des exceptions : Le débiteur ne peut opposer au porteur les litiges éventuels
qu'il a avec le créancier (ex : le commerçant qui a accepté une traite ne peut invoquer la
mauvaise qualité de la marchandise pour refuser de payer la traite).
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Lorsque le banquier accorde l'escompte, il consent un crédit à l'un de ses clients, mais sera
payé à l'échéance par un tiers. Il doit donc s'assurer non seulement de la qualité de son client
(le cédant) mais aussi de celle qui doit payer l'effet (le cédé).
Avant d'accorder une ligne d'escompte (appelée autorisation d'escompte alors que l'utilisation
réelle est appelée encours), le banquier doit étudier la qualité de l'emprunteur : sa santé
financière, sa situation commerciale, ses besoins, ...etc.
En effet, si le cédé est défaillant, le banquier pourra se retourner contre le cédant pour se faire
rembourser l'avance consentie.
· Papier de complaisance : Le tirage est fait sans qu'il y ait relation commerciale.
· Papier creux (tirage sur Bottin) : L'effet est tiré sur une entreprise qui ne doit rien.
· Papier de famille : C'est un tirage de complaisance entre des unités du même groupe
d'affaires pour se procurer de la trésorerie en escomptant les effets.
· Papier brûlant : C'est un effet dont l'échéance est très proche. Dans ce cas le banquier ne
peut pas procéder à la collecte de renseignements.
Pour le banquier :
· L'escompte présente un moindre risque de non remboursement par rapport aux autres crédits
par caisse : cette opération donne à la banque un double recours, l'un contre le cédant et l'autre
contre le cédé.
· Les risques liés à cette opération sont, relativement, faibles en raison des différentes
particularités que lui confère le Droit Cambiaire;
· L'escompte est un crédit générateur de dépôts. En effet, il arrive que les fonds escomptés
soient supérieurs aux besoins de l'entreprise, qui ne les utilisera que partiellement. Le
banquier tire profit de la partie des fonds non encore usitée, formant des ressources
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supplémentaires au même titre que les autres comptes créditeurs d'où l'expression générale «
LoansmakeDepots »;
· La courte durée de l'escompte fait qu'il immobilise peu les fonds de la banque.
Pour l'entreprise:
Un marché public est un contrat passé dans les conditions prévues au code des marchés entre
un entrepreneur et une administration publique en vue de la réalisation de travaux ou la
fourniture de biens.
L'appel d'offre: L'appel d'offres est la procédure visant à obtenir des offres de plusieurs
soumissionnaires entrant en concurrence et à attribuer le marché au soumissionnaire
présentant les offres jugées les plus favorables.
Selon l'article 23 du décret présidentiel du 24/07/2002 portant sur les marchés publics, l'appel
d'offre peut se faire sous l'une des formes suivantes:
· L'appel d'offres restreint : seuls les candidats répondant à certaines conditions particulières
peuvent soumissionner.
Le gré à gré: C'est la procédure d'attribution d'un marché à un partenaire contractant sans
appel formel à la concurrence. Elle concerne les marchés passés avec les entreprises jouissant
d'une position monopolistique.
Le nantissement des marchés publics peut être défini comme étant l'affectation en garantie au
profit de la banque des créances que le titulaire du marché détiendra envers l'administration
contractante, pour couvrir les avances que la banque est appelée à lui consentir dans le cadre
du même marché.
Cette procédure consiste à établir un acte précisant que le banquier est le seul habilité à
encaisser les paiements dû par l'administration contractante. Ainsi le comptable assignataire
ne pourra s'exécuter qu'entre les mains du banquier.
Le contrat est remis au banquier avec la mention dite de « titre unique » apposée sur l'un des
exemplaires du marché pour lequel l'entreprise a été déclarée adjudicataire. Ceci afin de
s'assurer que le marché est domicilié auprès d'une seule banque.
Page
20
Après avoir vérifié la régularité du titre unique présenté par le client, le banquier fait signer à
ce dernier un acte de nantissement. C'est cet acte qui donnera au banquier la qualité de
créancier gagiste.
D'abord, la phase des "créances à naître" durant laquelle le titulaire du marché doit faire face à
de nombreuses dépenses, notamment pour ses approvisionnements, avant d'être en mesure
d'effectuer les travaux au maître de l'ouvrage.
Ensuite, après l'achèvement des travaux, intervient la phase des "créances nées" qui
commence à la fin de l'exécution du marché jusqu'à son règlement.
L'Etat et les administrations publiques ayant souvent l'habitude de régler leurs fournisseurs
dans des délais dépassant très largement ceux des entreprises privées, les titulaires de marchés
se sont vus proposer des modes de financement particuliers adaptés à ce type de contrat. Il
peut se faire selon trois techniques : des cautions, des paiements à titre d'avance et des crédits
de préfinancements.
· Crédits de préfinancement :
Ils lui sont accordés durant la période des créances à naître. Il s'agit d'avances consenties au
titulaire d'un marché afin de lui permettre sa préparation, son démarrage en vue d'assurer une
partie de la trésorerie nécessaire aux premières dépenses (les approvisionnements).
Des avances sont accordées durant la période des créances nées. En cette phase, l'exécution du
marché par l'entrepreneur étant achevée, la facturation des travaux réalisés donne naissance à
des créances sur l'administration. Dans l'attente de l'encaissement de ces sommes dues,
l'entrepreneur peut bénéficier de deux formes d'avances : les Avances sur Créances Nées Non
Constatées et les Avances sur Créances Nées Constatées.
Après constat des livraisons reçues ou des travaux faits, l'administration établit un décompte
des sommes dues par la délivrance d'un certificat de droits à paiement signé par le comptable
assignataire, qui constitue l'engagement à payer le montant figurant sur l'attestation.
L'avance bancaire, dans ce cas, peut atteindre 80% du montant inscrit sur l'attestation.
Page
21
Ce type d'avance est le plus usité, en raison du niveau élevé de sécurité qu'il confère. b.4) Les
avances sur marchandises13
« L'avance sur marchandise est un crédit par caisse qui finance un stock, financement garanti
par les marchandises remises en gage au banquier »
On retient de cette définition que l'avance sur marchandise est une avance accordée aux
entreprises sur les stocks qu'elles détiennent. Le client est dépossédé du stock financé remis
en gage au banquier comme garantie.
· La marchandise peut être déposée dans les locaux de la banque ou ceux du client à condition
que le banquier conserve les clés de l'entrepôt.
En générale le banquier exige que la marchandise soit déposée dans un magasin général. Les
magasins généraux sont des établissements agréés par l'Etat dont les entrepôts permettent de
recevoir en dépôt et de conserver les biens que leur confient les industriels ou les
commerçants. En contrepartie des marchandises déposées, les magasins généraux émettent
des titres extraits d'un registre à souche appelés "récépissés warrants" comportant deux parties
dissociables:
· Le warrant : Ce titre constate, au profit du porteur, le droit de gage sur les marchandises
entreposées; c'est le titre de garantie.
La délivrance des marchandises entreposées dans les magasins généraux ne peut se faire que
sous présentation des documents réunis et cités ci-dessus.
22
Traiter avec l'Etat présente l'avantage d'une quasi-certitude d'être payé, mais aussi
l'inconvénient d'un paiement retardé qui pourrait être préjudiciable pour la trésorerie de
l'entreprise. Pour alléger le poste « client administratif », l'entreprise peut demander une
mobilisation des créances auprès de sa banque en lui présentant les factures ou les bons de
commandes visés par l'administration. Le montant de l'avance ne doit pas dépasser 80% du
montant de la facture.
L'avance sur titres est un crédit dont le remboursement est garanti par des titres. Pour l'octroi
de ces avances, le banquier doit faire signer au client un acte de nantissement des titres.
Cette dernière est consentie aussi bien aux entreprises qu'aux particuliers et concerne tous les
titres de placement (bons de caisse, dépôts à terme, ...) et de négociation (valeurs mobilières,
actions, ..)
2. Autorisation de rendre le compte débiteur à hauteur de 80% de la valeur des titres. Cette
forme est privilégiée par les entreprises parce que, d'une part, elles affichent un compte
débiteur envers le fisc et, d'autre part, les intérêts ne seront calculés que sur le montant
réellement utilisé.
d) L'affacturage «Factoring»
Selon l'article 543 bis 14 du code de commerce algérien le contrat d'affacturage ou factoring :
«...est un acte aux termes duquel une société spécialisée, appelée factor, devient subrogée aux
droits de son client, appelé adhérent, en payant ferme à ce dernier le montant intégral d'une
facture à échéance fixe résultant d'un contrat et en prenant à sa charge, moyennant
rémunération, les risques de non-remboursement. »
L'affacturage est, donc, une activité exercée par des entreprises financières qui consiste à
acheter les créances que possède un fournisseur sur ses clients pour les recouvrer en suite sur
ceux- là. L'opération de factoring met fin à toute relation financière entre l'acheteur et le
vendeur, qui devient débiteur du seul factor.
23
Le plus souvent la banque aide l'entreprise en mettant à sa disposition des fonds sous forme de
crédits de trésorerie, mais elle peut lui apporter son concours sous forme d'engagement appelé
«crédits par signatures ».
Ces crédits sont préférés par les banquiers car il n'y a pas mobilisation de fonds mais un
simple engagement par signature. Cependant, le risque est aussi important que pour les crédits
par caisse et une fois lié par signature le banquier ne peut plus se dégager.
Dans la catégorie crédits par signature nous allons aborder les crédits suivants :
1. L'aval
2. L'acceptation
3. Le cautionnement
4. Le crédit documentaire
II.2.2.1 L'aval
Selon l'art 409 du code de commerce, l'aval est un engagement solidaire pris par un tiers
(généralement la banque) de payer une partie ou la totalité d'une créance matérialisée par un
effet de commerce en cas de défaillance du principal obligé à l'échéance.
Il peut se faire de deux manières : soit sur un acte séparé ou sur l'effet lui-même en apposant
au recto la mention «bon pour aval » ou autre mention équivalente suivie de la signature du
banquier et du montant avalisé. Dans le cas où il serait fait sur acte séparé le banquier ne sera
tenu que sur la personne qu'il a garantie et non à l'égard des porteurs successifs.
Le but de ce crédit, est de mettre en confiance les partenaires auprès desquels l'entreprise s'est
engagée. Cependant, le banquier doit s'interroger sur les relations qu'entretient son client avec
ses fournisseurs si celui-ci sollicite un aval pour chaque livraison.
II.2.2.2 L'acceptation
L'acceptation est l'engagement pris par la banque de payer un effet tiré sur elle à échéance.
C'est à dire que le banquier devient le principal obligé envers le tireur en substituant sa
signature à celle de son client. Ça consiste à apposer la mention «accepté » ou la simple
apposition de la signature du banquier au recto de l'effet de commerce.
L'acceptation est consentie dans le cadre:
· Du commerce interne où le banquier, ne pouvant pas escompter une traite à son client par
gêne de trésorerie, accepte l'effet. Ainsi, il permet à sa relation d'escompter la traite acceptée
auprès d'un autre banquier, qui, au regard de l'engagement d'un confrère, ne peut refuser son
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24
concours. Ici, le banquier accepteur assume le risque, mais laisse le soin à son confrère de
supporter la charge de trésorerie.
II.2.2.3 Le cautionnement14
L'article 644 du code civil stipule : « le cautionnement est un contrat par lequel une personne
garantit l'exécution d'une obligation, en s'engageant, envers le créancier, à satisfaire à cette
obligation, si le débiteur n'y satisfait pas lui-même ».
Nous déduisons de cette définition que le cautionnement est un contrat par lequel une
personne appelée «caution » (dans notre cas la banque) s'engage à honorer les obligations du
débiteur en cas de défaillance de celui-ci.
Le client sollicite une caution pour différer un paiement, éviter un décaissement ou accélérer
une rentrée de fonds.
Les obligations cautionnées sont sollicitées pour différer le paiement de certains droits et
taxes comme les droits de douanes et la TVA.
En effet, l'entreprise importatrice doit s'acquitter des droits de douanes au moment ou elle
retire la marchandise.
Cependant, la douane peut accepter de lui accorder un différé de 04 mois au plus à condition
que ce différé soit cautionné par une banque.
Ainsi, le client peut revendre les marchandises ou les utiliser pour produire les biens dont la
vente assurera le règlement des droits dus. Cette caution est matérialisée par la signature du
banquier d'un billet à ordre établi par la direction des douanes.
Le même mécanisme existe pour le règlement de la TVA. Sauf qu'elle est matérialisée par le
tirage d'un billet à ordre sur le client.
L'importateur s'engage auprès de l'administration des douanes à régler le montant des droits
de douane dû dans la quinzaine qui suit l'enlèvement de la marchandise. Cette opération
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25
Si l'entreprise conteste le montant des impôts à l'administration fiscale, elle peut obtenir un
différé de paiement pour une partie ou la totalité du montant à condition de présenter une
caution bancaire.
Par cette caution le banquier s'engage à payer l'administration fiscale dans le mois qui suit la
notification de la décision finale.
Le banquier doit être très vigilent quant à l'octroi de cette caution car il pourra se trouver
obliger de supporter non seulement le montant des impôts mais aussi les pénalités de retards
et, éventuellement, les frais de justice dus au litige.
Cette caution permet au client de différer le paiement des droits sur des marchandises
entreposées dans un local qui n'est pas géré par les services des douanes, dans l'attente que
celles-ci soient mises à la consommation.
Par cette caution, la banque s'engage solidairement avec l'importateur (son client) à assurer la
conservation des marchandises, ne pas les modifier, ne pas les réexporter et payer les droits en
cas de mise à la consommation.
En cas de mise en jeu de la caution (pour cause de détournement par exemple), la banque est
tenue de payer par simple réquisition de la douane, tous les droits et amendes liés à cette
marchandise.
Cette caution est délivrée lorsqu'une entreprise a fait une fausse déclaration douanière. Elle
engage la banque à payer pour le compte de son client en cas de défaillance de celui-ci le
montant des pénalités.
La caution de soumission est délivrée pour les entreprises «soumissionnaires", afin de leur
éviter le blocage de sommes importantes pour la constitution du cautionnement en espèces,
prévu par le cahier des charges et pour assurer à l'administration que l'entreprise ne se
rétractera pas.
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26
« Lorsque la soumission n'est pas retenue, la caution est restituée un jour après la date de
publication de l'avis d'attribution provisoire du marché. Cette publication est effectuée, à
l'instar de celle des avis d'appels d'offre ; par l'insertion de celui-ci dans le Bulletin Officiel
des Marchés de l'Opérateur Public(BOMOP) et dans, au moins, deux quotidiens nationaux »
Le montant de la caution de bonne exécution est fixé entre 5% et 10% du montant du marché,
et son extinction intervient par main levée constatant la réception provisoire des travaux pour
se transformer en caution de dispense ou de libération de garantie.
Les marchandises importées dans le but d'être réexportées après transformation ou utilisation
sont admises en suspension des droits de douanes si l'importateur présente une caution
bancaire appelée «caution pour admission temporaire ».
S'il n'y a pas réexportation ou réexportation partielle, la banque est tenue de payer au titre de
son engagement.
Dans le cadre des marchés publics, après exécution du contrat, l'administration veut s'assurer
de la bonne qualité des travaux effectués ou des produits fournis. Pour cela, elle prévoit une
période qui permettra à l'entreprise d'effectuer les réparations nécessaires en cas de malfaçons
ou de défauts de fabrication. A ce titre, certains marchés prévoient à titre de garantie qu'un
montant, généralement de5%, ne soit réglé qu'une année après réception des travaux. Ainsi,
pour alléger sa trésorerie, l'entreprise demande à sa banque de se porter caution à hauteur du
montant de la retenue de garantie.
Il est à rappeler que ces avances sont prévues par les cahiers des charges et que leur montant
oscille entre 10 et 20%.
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A côté de la solution internet, qui offre aujourd'hui une bonne alternative, de nombreux
logiciels sont disponibles sur le marché et restent abordables et simples d'utilisation. L'offre se
décompose en deux outils distincts qui peuvent être acquis séparément :
La télétransmission permet de rapatrier automatiquement, tous les matins par ex., le détail des
flux bancaires de la veille. Cet outil permet d'envoyer des virements, des effets de commerce,
des bons à payer, des transferts... (normeEtebac 3 ou 5) et permet de récupérer les relevés de
comptes (en date d'opération et en date de valeur), les domiciliés de LCR-BOR, les avis
d'impayés... Les avantages sont multiples :
· Des gains financiers grâce à la réduction des frais bancaires et à la diminution des délais de
remise en banque;
· Une plus grande sécurité et fiabilité grâce à la dématérialisation, à un mot de passe personnel
et à la réduction des risques d'erreurs de saisie.
Le logiciel de gestion de trésorerie:
Il permet, grâce à un tableau de bord et à des outils de simulation, de prendre des décisions
d'équilibrage, de placement, d'utilisation d'une autorisation de découvert ou de négociation
d'un crédit CT. Dans beaucoup de cas, surtout en PME, un développement sur tableur « excel
» pourra suffire... Sur une base hebdomadaire, les prévisions ne nécessitent pas de tenir
compte des dates de valeur. Si l'on souhaite aller plus loin et notamment contrôler ses
conditions de banque, piloter en dates de valeur, suivre la répartition entre les établissements
ou envisager un cash pooling, un logiciel du marché s'imposera.
L'automatisation du système apportera des solutions aux problèmes rencontrés par les
trésoriers En effet:
· Une automatisation des rapprochements, des données de prévision et de réalisation des flux
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Deux types de tableau de bord de trésorerie doivent être envisagés : III.2.1 Le budget de
trésorerie:
Il prévoit l'évolution de la trésorerie de l'année suivante, mois par mois. Il est construit en fin
d'exercice comptable à partir des autres budgets déjà réalisés. Le dirigeant doit d'abord valider
les budgets amonts (achats, ventes, ressources humaines...) et les pondérer s'ils sont trop
ambitieux. Ensuite, il procède à deux retraitements : passer les flux de date comptable en date
de flux et calculer le décaissement mensuel de TVA. Pour cela, il applique aux ventes les
délais de paiement moyens constatés dans le passé et définit des règles pour les différentes
charges...
À l'inverse du budget qui constitue une prévision figée à un moment donné, le plan glissant,
issu du budget, est actualisé en permanence. Le financier en fait progresser l'horizon au fur et
à mesure du déroulement de l'année. Il peut être mensuel ou hebdomadaire et les prévisions
des 12 semaines à venir côtoient le réalisé des 9 mois écoulés. Il permet, de positionner les
décaissements en face des encaissements et de justifier des demandes de crédits à court terme
(Escompte, Dailly, découvert,...). A chaque intervalle de temps, le financier compare les flux
réalisés avec les prévisions, calcule les écarts ce qui le conduit à actualiser les prévisions.
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Selon les normes IFRS, l'état de flux de trésorerie comporte 3 grandes catégories qui évaluent
l'encaissement et le décaissement de chacune de ses composantes. L'état financier démontre la
différence entre la liquidité et la quasi-liquidité pour l'exercice financier en question en
analysant les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, de financement et
d'investissement.
Les flux de trésorerie d'exploitation définissent la variation des liquidités détenues par
l'entreprise liée à son activité principale. Par exemple, une compagnie d'assurance a pour
principale mission de vendre des assurances. Si par exemple, elle décide de céder une
immobilisation, cette transaction n'est pas enregistrée comme une activité d'exploitation, mais
bien une activité d'investissement. Toutefois, un agent immobilier qui vend une propriété
comptabilise cet échange comme produit d'exploitation.
Les flux de trésorerie liés à l'exploitation sont calculés par la somme de la capacité
d'autofinancement et la variation du besoin en fonds de roulement. Le total de la capacité
d'autofinancement se calcule par l'addition des charges et la soustraction des produits sans
incidence sur la liquidité (entrée ou sortie de fonds) au résultat net de l'exercice. Ces charges
et produits incluent l'amortissement et les gains et pertes sur cession d'actif. La variation du
besoin en fonds de roulement est calculée par la somme des changements de comptes de fonds
de roulement représentés par la différence entre le solde des comptes au bilan d'ouverture et le
bilan de clôture.
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Les flux de trésorerie d'investissement sont représentés par l'ensemble des dépenses et revenus
associés aux acquisitions et cessions d'immobilisations. « Ils permettent de cerner la politique
d'investissement menée par le dirigeant, et d'évaluer la rentabilité de ses décisions. »
Les flux de trésorerie de financement concernent les produits et charges reliés aux fonds
propres et aux emprunts. Cette section de l'état permet de faire l'analyse des politiques de
financement d'une entreprise. Le total des flux est comptabilisé en additionnant les opérations
liées au financement telles que l'émission d'actions, les remboursements d'emprunts et les
versements de dividendes.
Page 31
Le trésorier groupe est le résultat de la volonté des dirigeants d'optimiser les flux de cette
trésorerie, alors cette restructuration va répondre à un certain nombre d'objectifs
d'optimisation, ces objectifs étant sous-jacents au métier de trésorier groupe.
Ayant à traiter chaque jour un nombre significatif d'opérations plus au moins complexes les
personnes de la structure centrale accèdent nécessairement à un rendement accru.
V.1.1.2 Optimisation Financière
Cette optimisation repose sur l'effet de la taille et l'optimisation des ressources a)L'Effet de
Taille
Page 32
En l'absence d'une trésorerie groupe chaque filiale empruntera des fonds au prêt de ses
banques au taux du marché augmenté d'une marge et placera ses excédents au taux du marché
diminué d'une marge et la mise en place d'un cash pooling permettra au groupe d'économiser
sur le montant, compenser les deux marges.
Toujours en l'absence d'une trésorerie de groupe une filiale, exportatrice en USD, donc longue
dans cette devise, sera amenée à céder (au comptant ou à terme) ces USD à ses banques, alors
qu'une autre filiale du même groupe importatrice en USD, donc courte dans cette devise,
devra acheter (au comptant ou à terme) des USD, opérations qui génèrent toutes les deux des
commissions. La mise en place d'une trésorerie de groupe permet, directement ou
indirectement, une compensation (totale ou partielle) des positions de change, ce qui élimine
ou réduit, le risque de change du groupe (et éventuellement des sociétés) et diminue les coûts
bancaires.
Une des fonctions du trésorier est de mettre en place un système d'information sur les
prévisions d'encaissements et de décaissements pour lequel il faut définir des modalités de
fonctionnement.
b) La Gestion Quotidienne
Chaque jour le trésorier se retrouve devant un nombre de situations demandant des décisions
rapides, le premier type de décisions consiste à faire des affectations des opérations en
premier et opérer un équilibrage des comptes par la suite. Il devra aussi s'assurer qu'il n'y a
2
Poloniato Bruno, Voyenne Didier, «La nouvelle trésorerie d'entreprise», 2eme édition,
PARIS, 1995.
pas de solde en contre phase «un solde positif dans une banque et de solde négatif dans une
autre », vérifier également le montant de son plus fort découvert qui ne devra pas dépasser
l'autorisation signée préalablement.
Apres l'équilibrage des comptes le trésorier se retrouve devant une seule position globale, afin
de prendre une décision de placement ou de financement. En dernier lieu, il lui restera à
effectuer un suivi de sa gestion, avec notamment le suivi des encours et de l'endettement, et le
suivi du chiffre d'affaire par la banque.
Sa fonction de contrôle va s'apparaitre dans son accès sur les conditions bancaires nombreuses
et complexes et veiller es qu'elle soient respecter au niveau de chaque entreprise en mettant en
place des procédures de contrôle permanent pour réclamer le cas échéant des remboursements
auprès des banques.
Son contrôle va être sur:
En conclusion la fonction de trésorier Groupe lui permet d'être au centre de toute la trésorerie,
c'est à partir de lui que va s'appliquer la politique décidé de la direction générale et les
trésoriers des divisions ne sont plus qu'a son service pour gérer la trésorerie.
En revanche, le trésorier Groupe doit choisir correctement l'entité financière sur laquelle va
reposer la centralisation de trésorerie ce qui va lui offrir et à la direction générale plusieurs
possibilités.
Page 33
DEUXIèME PARTIE
CAS PRATIQUE: SDA
Page 35
VI.1.1.1 Historique
Toutes les unités SONELGAZ de travaux et de fabrication de matériels, créées pour palier au
manque de capacités nationales, ont été transformées en 1983 en entreprises autonomes. C'est
ainsi que Kahrif, Khanagaz, Inerga, Etterkib, Kahrakib et AMC ont été créées et relèvent de
Sociétés de Gestion de Participations de l'Etat (SGP).
SONELGAZ change de nature juridique par décret exécutif n° 91-475 du 14 Décembre 1991,
portant transformation de la nature juridique de la société nationale d'électricité et du gaz en
Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC).
Page 36
sous tutelle du Ministre chargé de l'énergie et des mines et doté de la personnalité morale tout
en jouissant de l'autonomie financière.
· Forme juridique
SONELGAZ est une société par actions régie par la législation en vigueur sous réserve des
dispositions statutaires définies dans le décret législatif: n° 02-195 du 1er juin 2002. Son
capital social est de cent cinquante milliards de dinars (150. 000. 000.000 DA).
6. Le développement par tout moyen de toute activité ayant un lien direct ou indirect avec les
industries électriques et gazières et de toute activité pouvant engendrer un intérêt pour «
SONELGAZ. Spa » et généralement toute opération de quelque nature qu'elle soit pouvant se
rattacher directement ou indirectement à son objet social, notamment la recherche,
l'exploitation, la production et la distribution d'hydrocarbures.
Page 37
Par ailleurs, « SONELGAZ. Spa » assure une mission de service public conformément à la
législation et à la réglementation en vigueur.
· L'Assemblée Générale
· Le Conseil d'Administration
Générale.
L'Assemblée Générale se réunit au moins une fois par an en session ordinaire et, en tant que
de besoin, en session extraordinaire sur convocation de son président.
Elle peut être réunie en session extraordinaire à l'initiative de son président ou à la demande
d'au moins deux de ses membres, du ou des commissaires aux comptes ou du Président
Directeur Général.
VI.1.3 Activités de SONELGAZ
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a) Transport Electricité
Le transport est réalisé à partir des lignes haute tension (60 KV) et permet de se rapprocher
des consommateurs finaux (gros clients industriels et postes de distribution).
b) Transport Gaz
Le transport du gaz naturel se fait en haute pression par canalisation aux fins de mise à
disposition des abonnés industriels et domestiques.
Pour desservir le marché, SONELGAZ prélève des gazoducs de SONATRACH les quantités
de gaz nécessaires.
SONELGAZ a réalisé en moins de six années, d'importants travaux sur les réseaux, les
installations internes et les appareils.
La fin 2005, SONELGAZ totalise plus de 35 000 Kms de canalisations entre le réseau de
distribution et de transport gaz.
a) Distribution Electricité
La distribution se fait par lignes et câbles de moyenne et basse tensions. Elle consiste à
alimenter l'ensemble des petits clients industriels et les abonnés domestiques.
Dans le sud, les réseaux autonomes hétérogènes sont alimentés par des centrales implantées
localement le plus souvent ce sont les turbines diesel, fonctionnant au gasoil, ce qui explique
que leurs charges d'exploitation soient importantes.
b) Distribution Gaz
· Les clients industriels sont alimentés par les réseaux hauts pression;
· Les clients industriels de moyenne importance sont alimentés par les réseaux moyens
pression;
· Les ménages et artisans sont alimentés par les réseaux basse pression.
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La quasi-totalité des filiales SONELGAZ ont été créées en 1998 dans le cadre d'une stratégie
de recentrage sur les métiers de base qui a permis l'externalisation des activités périphériques :
l'objectif essentiel qui leur est assigné est de rationaliser l'utilisation des moyens qui leur sont
confiés en s'ouvrant sur des marchés autres que SONELGAZ, d'assurer leur autonomie
financière et de promouvoir leurs activités.
1. Imprimerie
Les actions concrétisées en 2004 portent sur la filialisation des activités « médecine du travail
» et « recherche et développement ».
SONELGAZ a également souscrit au capital de plusieurs sociétés telles que: AEC, SKS,
ALGESCO, CREDEG, etc.
Ce processus a donné lieu à partir du 1er janvier 2004 à la création de trois nouvelles filiales
que sont:
Page 40
La Société de Distribution d'Alger (SDA) est chargée, dans les limites de ses attributions, de
la distribution de l'énergie électrique et gazière et de la satisfaction des besoins de la clientèle
aux conditions requises de coût, de qualité de service et de sécurité.
VI.2.2 Attributions
· Acheter l'énergie électrique et gazière et la revendre aux clients HT, MT, BT, HP, MP et BP.
· Participer à l'élaboration des spécifications techniques, aux choix des matériels et leur
homologation.
· Elaborer les études d'organisation propres à la distribution en cohérence avec les décisions
du Groupe.
Page 41
· Assurer la sécurité des personnes et des biens en rapport avec les activités de la distribution.
VI.2.3 Staff de La Société de Distribution d'Alger
· Proposer les adaptations nécessaires pour une meilleure prise en charge des activités.
· Coordonner les opérations d'audit avec la direction de l'audit groupe et les auditeurs
Page 42
· Assurer les études d'ordre juridique intéressant la marche de la SDA en relation avec les
structures techniques.
· Clarifier pour les utilisateurs les textes réglementaires qui ont un impact sur la marche de la
SDA.
· Traiter des cas soumis par les unités et les conseiller en matière juridique.
· Collaborer avec la structure juridique centrale du Groupe à la prise en charge des affaires
· Assurer la coordination avec les projets groupe (SAP, SIG et Systèmes d'information).
· Animer la mise en oeuvre des nouveaux systèmes d'information (SIG, SID, SAP,
SCADA/DMS,...).
· Initier et mettre en oeuvre, avec les informaticiens (niveaux SD et DD), toute action visant à
améliorer l'usage de l'outil informatique (Interconnexion des différents sites, mise à niveau du
Evaluation, etc....)
· Analyse des rapports d'accidents, des P.V de CHS et bilans des Directions régional,
· Liaison avec les structures préventions et sécurités des Directions régional et juridiques
Page 43
· Programmation des réunions de coordination avec les structures de prévention et sécurité des
Directions régional, pour l'examen des différents problèmes liés à l'hygiène et sécurité et
l'analyse des bilans et l'état d'avancement des plans d'actions.
· Mettre au point des actions de formation permanentes et continues, avec la DRH, pour tous
les travailleurs soumis aux risques de nos métiers avec une priorité pour ceux dont la maîtrise
doit être améliorée (les risques électrique, les chutes de hauteurs, les risques routiers).
· Poursuivre les campagnes de sensibilisation aux tiers sur les risques électriques et
l'utilisation du gaz.
· Informer régulièrement le conseiller SIE du PDG Groupe sur l'état de la SIE à travers tout le
territoire de la SDA.
PDG-SDA
Secrétaire de Direction : 01
Page 44
Assistant de Sécurité: 01
Assistant de Direction : 01
Assistant de Communication : 01
Assistant Audit : 02
Directions de Distributions:
Page 45
? Comptabilité centralisatrice:
· Enregistrer les opérations particulières réalisées en fin d'exercice au niveau des structures
finances et comptabilité décentralisées.
· Traiter les rejets de l'informatique (CNC) en relation avec les structures Finances et
Comptabilité décentralisées.
· Elaborer et transmettre les documents comptables centralisés destinés à l'administration
fiscale, la tutelle et à tout organisme qui en Faire la demande.
· Prendre en charge le plan de financement à moyen terme à pas annuel et son suivi.
Page 46
· Assurer le paiement devise (vers l'étranger) de la partie cash des contrats financés (crédit
documentaire, crédit fournisseurs, crédit acheteur).
· Mettre à disposition les fonds aux unités décentralisées par le biais d'accréditifs ou d'ordres
de virement.
· Assurer les négociations des conventions de crédit avec les institutions financières
nationales et internationales.
· Suivre et Assurer le remboursement des emprunts contractés auprès des bailleurs de fonds
nationaux à bonne date d'échéance et à bonne valeur.
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VI. Présentation de l'organisme d'accueil
? Assurances:
· Mettre en oeuvre la politique d'assurance définie par la maison mère. · Conseiller les unités
en matière d'assurance.
· Produire et analyser les états de rapprochement de l'ensemble des comptes de bilan relevant
de sa compétence.
vigueur.
· Elaborer, avec les structures concernées, des instruments de pilotage en vue de prendre en
· Contrôler de gestion, études et analyses de toutes natures sur la rentabilité économique des
activités des directions régionales. (Analyse des coûts,...etc.)
? Gestion investissements:
investissement.
Gest.Investisse ments: 2 CE
Contrôle de Gestion
: 2 CE
Chargé
d'études
:3
Comptable
:1
Règlements : 1 CE
Comptable
:1
: 2 CE
Exploitation : 1 CE
Page 48
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
· Effectuer les contrôles nécessaires auprès des directions régionales, en vue d'assurer la
protection et la sauvegarde du patrimoine.
DIRECTION DES
FINANCES ET
COMPTABILITE
Secrétaire de
Coordination
Division
Finances
Division
Centralisation
Division
Finances et
Comptabilité Siège
Division
Contr/Gest.
Division
Comptabilité
Centralisatrice
: 2 CE
Etudes
Comptables &
Fiscales : 2 CE
Gestion
Immobilisations
: 1 CE
Comptable
:1
Inspect/FC
Fiscalités &
Assurances
: 2 CE
Trésorerie Centrale
(Gest. des opér. Fin.
& contrats) : 3 CE
Comptable
:2
Gest.
( Garanties ) :
Comptable
:1
Page 49
a) Pour l'actif
Plus de 70% comme actif fixe (immobilisation), 29.97% comme actif circulant, ce dernier
contient une part majoritaire de créances qui est égale à 23.88%
b) Pour le passif
On remarque que les capitaux permanents constituent une part très importante du passif qui
est égale à 79.32%, ainsi les dettes à court terme constituent une part égale à 20.68%, cela
revient à dire que les capitaux permanents couvre la totalité des immobilisations et une partie
du cycle d'exploitation.
29,97%
70,03%
actif fixe
acfif circulant
Page 50
20,68%
79,32%
capitaux permanents
a) Pour l'actif
Plus de 71% comme actif fixe (immobilisation), 28.71% comme actif circulant, ce dernier
contient une part majoritaire de créances qui est égale à 23.88%
b) Pour le passif
On remarque que les capitaux permanents constituent une part très importante du passif qui
est égale à 77.51%, ainsi les dettes à court terme constituent une part égale à 22.49%, cela
revient à dire que les capitaux permanents couvre la totalité des immobilisations et une partie
du cycle d'exploitation.
Page 51
28,71%
actif fixe
71,29%
acfif circulant
capitaux permanents
77,51%
Graphique N°4: Représentation du passif
a) Pour l'actif
Plus de 74% comme actif fixe (immobilisation), 25.93% comme actif circulant, ce dernier
contient une part majoritaire de créances qui est égale à 21.91%
b) Pour le passif
On remarque que les capitaux permanents constituent une part très importante du passif qui
est égale à 77.93%, ainsi les dettes à court terme constituent une part égale à 22.07%, cela
revient à dire que les capitaux permanents couvre la totalité des immobilisations et une partie
du cycle d'exploitation.
Page 52
actif fixe
acfif circulant
74,07%
22,07%
77,93%
capitaux permanents
La transformation du compte de résultat en tableau qui détermine tous les facteurs qui ont
contribué à la réalisation du résultat. Ce tableau s'appelle "tableau des soldes intermédiaire de
gestion".
Résultat brut de
l'exercice
0,00
-1 000 000 000,00
-2 000 000 000,00
-3 000 000 000,00
-4 000 000 000,00
-5 000 000 000,00
-6 000 000 000,00
2009
2010
2011
Graphique N°7: Evolution du résultat. Interprétation du résultat de l'exercice
On remarque une diminution du résultat d'exercice durant les trois années 2009, 2010, 2011.
Sur ces trois années, le résultat réalisé par la SDA a été déficitaire, ces résultat sont dû
essentiellement à la régression de la valeur ajoutée et du résultat d'exploitation durant les trois
années, rajoutant que le résultat hors exploitation a été débiteur durant les trois exercices.
43
CENTRE TELECOM
10 42 320% 0 0
BCC
- ELECTRIFICATION
185 118 -36% 89 0
61
Dont : - QLS 61 37 93 151% 70 0
- PNE 61 148 25 -83% 19 0
- RCN 62 1341 897 -33% 130 470
Dont : - QLS 62 213 173 -19% 130 0
Page 53
Page 54
Tableau N°5 : Plan de financement SDA 2012. VII.2.2.2 Plan de financement 2013
PROBABLE PREVU DE
2012 FINANCEMENT
2013
SOURCES
FINANCEMENT 5 PARTICIPATIO
ETAT 0
169 TE% N CLIENTS SDA
CENTRE
TELECOM BCC 21 3280,0% 0 169
-
ELECTRIFICATIO 84 118 40,1% 89 0 30
N 61
Dont : - QLS 61 78 93 18,9% 70 0 23
- PNE 61 6 25 316,7% 19 0 6
- RCN 62 728 1100 51,1% 0 715 385
Dont : - QLS 62 5 0 -100,0% 0 0 0
- RCN 62 723 1100 52,1% 0 715 385
- PROG. PROPRE
1465 5500 275,4% 0 0 5500
ELEC (43, 44,71)
S/TOTAL
2277 6 718 195,0% 89 715 5 915
ELECTRICITE
TOTAL
2282 6 887 201,8% 89 715 6084
ELECTRICITE
- DISTRIBUTION
411 306 -25,5% 230 0 77
PUB 64
Dont - QLS 64 308 219 -28,9% 164 0 55
- DP GAZ 64 103 87 -15,5% 65 0 22
- RCN 63 611 700 14,6% 0 455 245
Page 55
TOTAL
l'Etat,
Le budget est un plan à court terme constitué des prévisions (physiques et/ou financières) des
structures fonctionnelles déclinées par DD (directions de distributions).
Les prévisions sont élaborées sur la base des différentes prévisions transmises par les
structures.
On distingue:
Page 56
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
1) budget d'exploitation:
C'est une valorisation des prévisions commerciales, financières et ressources humaines selon
des hypothèses budgétaires (prix) diffusées par le groupe.
2) budget d'investissement:
Le budget d'investissement est arrêté conformément aux réunions d'arbitrages qui sont
organisées périodiquement (budget mois Avril /révision mois Mai) par les structures
fonctionnelles (unité contrôle /DD /contrôleur de gestion).
L'évolution des recettes d'exploitation de 9.5% par rapport à 2012 est due à l'augmentation du
chiffre d'affaire (Elec/Gaz) suite à l'accroissement du nombre de clients, qui selon les
prévisions, augmentera de 12% de 2012 à 2013.
L'évolution des recettes d'investissement de 20% environ comparativement à 2012 est due à
l'augmentation des participations des clients dans le cadre du programme de raccordement
clientèle nouvelle (RCN Elec/Gaz) à hauteur de 65% du montant des affaires prévues.
Page 57
Commentaire
L'évolution des dépenses d'exploitation est due à:
· L'augmentation des achats énergie (Elec/Gaz) de 16% par rapport à 2012 est dû à
l'accroissement du portefeuille abonnés (Elec/Gaz) ce qui engendre une augmentation des
coûts de transit (transport Elec/Gaz) à supporter par la SDA dont les prix sont respectivement
de 66cDA/KWh et 4cDA/Th.
· L'augmentation des frais financiers de 205% par rapport au probable 2012, cette
augmentation importante s'explique par l'augmentation des agios sur découvert bancaire.
Page 58
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Page 59
Commentaires
On enregistre en 2013 un solde de trésorerie prévisionnel négatif de -12876 MDA contre les
probables 2011 de -6215 MDA et 2012 de -6905 MDA qui peut être expliqué par une
évolution importante des charges d'exploitation de 7% de 2011 à 2012 et de 13% de 2012 et
2013, dont la quote-part des achats consommés (2013) représente plus de 58% de l'enveloppe
couvrant l'exploitation (33469 MDA). Cependant, les produits d'exploitation prévisionnels
2013 atteindront uniquement 9.47% par rapport à 2012 et 1.40% de 2011 à 2012 étant donné
que les prix de ventes Elec/Gaz sont administrés.
Il est important de noter aussi que l'ampleur du montant du déficit de trésorerie prévu en 2013
se traduit par l'augmentation du budget d'investissement qui passera de 5000 MDA en 2012 à
10000 MDA en 2013, le programme d'électricité contribuera à 69% dans l'enveloppe globale
avec un financement de 6887 MDA (Projet BCC, P. Public et P. Propre Elec) dont 5500 MDA
concerne le programme propre électricité qui représente 80% du programme électricité.
Page 60
Page 61
Page 62
Page 63
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Les écarts entre le réalisé 2011 et le prévu 2011 sont principalement dus à:
? Ecart dû aux prévisions (qualité des prévisions, rarement le prévu égale le réalisé),
? Ecart dû à l'augmentation des prix sur le marché par rapport aux prix affichés par la note
d'orientation budgétaire émise par le groupe, (prix unitaire Elec/Gaz dans le cadre de
l'exploitation et de l'investissement ainsi que les prix qui concernent la direction affaires
générales DAG),
? L'intégration de nouvelles affaires non prévues dans le budget, affaires urgentes à caractères
exceptionnel avec accord du PDG/SDA dans le programme propre notamment, par exemple la
création d'un départ BT (basse tension) à partir du poste 455 pour régler une chute de tension
à Zaatra-Zemmouri le 1er semestre 2012 ainsi que la création d'un départ BT pour régler une
chute de tension au poste 603 centre-ville Bordj Ménail le 1er semestre 2012.
évol Capitaux
Désignation 2009 2010 2011 09/10 évol 10/11 permanents
41 831 377 43 142 472 44 493 756 Immobilisations
685,41 357,41 362,95 3,13% 3,13% nettes
36 929 233 Fond de
555,94
roulement net
39 683 371 42 291 838
849,41 188,98 7,46% 6,57% (FRN)
4 902 144 3 459 100 2 201 918
129,47 508,00 173,97 -29,44% -36,34%
Page 64
(FRN)
0,00
2009
2010
2011
Graphique N°8: Evolution des fonds de roulement. Interprétation:
On remarque que le FRN est positif durant les trois années cela revient à dire que la SDA
dispose d'une marge de sécurité lui permettant de financer les immobilisations nettes (ce
financement est réalisé par les capitaux permanents (les ressources à long terme).
Les capitaux propres (CP) augmente de 3.13% de 2009 à 2010 et de 3.13% de 2010 à 2011,
cela est dû au fait que la SDA a effectué un renforcement des capitaux propres durant ces trois
année, la loi stipule que les CP doivent être supérieur au tiers du capital social.
L'actif fixe (AF) augmente entre 2009 et 2010 de 7.46% alors que les capitaux propres
augmentent de 3.13%, cela explique la baisse du FRN en 2010.
Malgré le renforcement des CP de 5 500 000 000,00 DA le FRN baisse jusqu'à atteindre la
valeur de 2.201.918.173.97 DA, cela est dû au fait que l'actif fixe augmente de 2 712 731
888,73 DA.
Le fait que le FRN diminue d'année en année est dû au fait que les capitaux propres couvre de
moins en moins l'actif fixe, l'actif fixe, lui augmente d'une manière bien plus importante que
les capitaux à long terme durant les années 2009,2010 et 2011, c'est ce qui fait que le fond de
roulement net de la SDA est en diminution.
Page 65
évol Valeurs
Désignation 2009 2010 2011 09/10 évol 10/11
16 432 379,79 25 720 9 645 d'exploitations
774,81 666,54 56,52% -62,50% Valeurs réalisables
12 591 571 13 290 347 12 507 365
511,83 989,59 926,60 5,55% -5,89% Passif circulant
10 903 377 12 518 553 12 602 392
559,54 573,05 223,78 14,81% 0,67% Trésorerie passive
2 202 2 785 Besoin en fond de
6 636 685,99 195,33 772,38 -66,82% 26,50% roulement (BFR)
1 711 263 799 717 -82 594
018,07 386,68 858,26 -53,27% -110,33%
0,00
2009
2010
-82 594 858,26
2011
On remarque que les valeurs d'exploitation n'influent pas sur le BFR, cela est dû au fait que
l'énergie est non stockable, ce sont les valeurs réalisable (créance) qui influent le plus sur le
BFR de la SDA.
De 2009 à 2010, les créances augmente de 5.5% alors que les dettes à court terme augmente
de 14.81% jusqu'à la valeur de 12518533573.05 DA mais qui reste inférieur à la créance:
13290347989 DA, ce qui nous donne un BFR de 799717386.670 DA pour l'année 2010.
De 2010 à 2011, la SDA a réussi à recouvrir une partie de ses créances, ses derniers diminuent
de 5.89% quant aux dettes à court terme elle augmente légèrement de 0.67%, la diminution
des créances permet à la SDA de réaliser un BFR négatif d'une valeur de 82594858.26 DA, ce
BFR négatif constitue en réalité une ressource.
Page 66
VII.4.3 La trésorerie
Trésorerie(TR)=FRN-BFR
0,00
TR
2009
Trésorerie
2010
2011
Durant les trois années, la trésorerie (TR) de la SDA est positive, dans cette situation le FRN
est suffisamment élevé pour assurer non seulement le financement stable du cycle
d'exploitation mais également une aisance de trésorerie qui permet de détenir des valeurs
disponibles ou bien d'effectuer des placements. On peut aussi caractériser une telle situation
en terme de financement, les capitaux permanents sont alors d'un montant suffisant pour
assurer le financement stable:
· De l'intégralité du fardeau de financement spécifique que l'exploitation fait peser sur SDA; ·
D'un volant de liquidités excédentaires.
Page 67
Le ratio de liquidité générale est une comparaison des actifs à court terme d'une entreprise ou
d'un particulier à ses passifs à court terme.
Le ratio de liquidité relative mesure la capacité d'une entreprise d'avoir rapidement accès à des
liquidités pour répondre aux besoins immédiats. Aussi appelé ratio de trésorerie réduite, il est
calculé en divisant l'actif à court terme (à l'exclusion des stocks) par le passif à court terme (à
l'exclusion de la tranche de la dette à long terme échéant à court terme). Un ratio supérieur ou
égal à 1,0 est généralement acceptable, selon le secteur d'activité dans lequel évolue
l'entreprise.
Page 68
évol Valeurs
Désignation 2009 2010 2011 09/10 évol 10/11 réalisables
12 591 571 13 290 347 12 507 365 Valeurs
511,83 989,59 926,60 5,55% -5,89% disponibles
3 197 517 2 661 585 2 287 298 V. réalisables + V.
797,39 316,65 804,61 -16,76% -14,06% disponibles
15 789 089 15 951 933 14 794 664 Dettes à court
309,22 306,24 731,21 1,03% -7,25% terme
10 903 377 12 518 553 12 602 392
559,54 573,05 223,78 14,81% 0,67% Liquidité relative
1,448
1,274 1,174 -12,00% -7,87%
La liquidité relative (réduite) quant à elle est toujours supérieure à 1. Cela veut dire que les
V.R + V.D sont en mesure de rembourser les D à C.T, 1,45 fois en 2009 ; 1,27 fois en 2010 et
1,17 fois en 2011.
Le ratio de liquidité immédiate est égal au rapport entre les actifs à court terme desquels sont
déduits les stocks et le passif à court terme d'une entreprise. Le ratio de liquidité immédiate
est un indicateur qui permet d'apprécier à partir de ses actifs de placement la capacité d'une
entreprise à faire face à ses obligations financières à court terme.
Il se calcul de la façon suivante:
évol Disponibilités
Désignation 2009 2010 2011 évol 10/11
09/10
3 197 517 2 661 585 2 287 298 Dettes court
-16,76% -14,06%
797,39 316,65 804,61 terme
10 903 377 12 518 553 12 602 392 Liquidité
559,54 573,05 223,78 14,81% 0,67% immédiate
0,293
0,213 0,181 -27,50% -14,63%
Page 69
Interprétation:
La liquidité immédiate est inférieure à 1 durant toute la période étudiée. Donc si les prêteurs à
court terme réclament leurs crédits, la SDA peut payer immédiatement 29% en 2009 ; 21% en
2010 et 18% en 2011. La SDA ne se trouve pas dans une bonne position par rapport à ses
créanciers à court terme c'est-à-dire elle n'est pas crédible vis-à-vis de ces derniers car elle est
dans l'incapacité d'honorer la totalité de ses engagements à court terme.
Nous pouvons constater d'après les résultats obtenus précédemment que la SDA jouie d'un
bon équilibre financier qui lui permet de faire face à ses échéances, de financer ses
investissements et de rembourser ses dettes sans avoir recours à l'endettement.
Les ratios de liquidité général et de liquidité relative sont toujours supérieurs à 1 durant la
période étudiée contrairement au ratio de liquidité immédiate, cela signifie que la SDA est
capable de rembourser ces dettes à courts termes à partir de ses valeurs circulantes mais elle
s'avère moins en mesure de faire face à ses échéances à partir uniquement ses valeurs
disponibles.
Néanmoins, il faut prendre ces ratios avec beaucoup de réserve car le remboursement des
crédits fournisseurs dépend également des délais de remboursement crédits-clients qui
peuvent permettre à une entreprise d'avoir une liquidité suffisante le jour de l'échéance
convenue.
Un fond de roulement en baisse n'est pas un bon signe car cela signifie que les capitaux
permanent sont de moins en moins en mesure de financer l'actif fixe, nous conseillons à ce
sujet à la société de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger d'effectuer une augmentation
de capital.
CONCLUSION GéNéRALE
Page 71
Conclusion générale
La trésorerie d'une entreprise à une date donnée est la différence entre les ressources mises en
oeuvre pour financer son activité et les besoins entraînés par cette activité. Elle est aussi la
différence entre les emplois de trésorerie (les placements financiers et disponibles) et son
endettement bancaire et financier à court terme. Il s'agit du cash dont l'entreprise dispose
quoiqu'il arrive et quasi immédiatement.
Lors de mon stage pratique au sein de la SDA, j'ai pu constater ce qui suit:
· L'augmentation des charges d'exploitation d'une année à une autre (consommation, frais du
personnel, services) ;
· Absence d'une culture de maîtrise des coûts (utilisation irrationnelle des moyens humains et
matériels, retard de réalisation des projets,...) ;
· Mise en place d'un tableau de bord au niveau de la trésorerie qui aura pour objectif
l'optimisation des flux de trésorerie ;
· Le suivi des dépenses par le trésorier par imputation, par rubrique et par AP ;
· Le suivi par le trésorier des engagements (par entreprise, par marché et par facture) ;
Lors de mon travail de recherche, j'avais opté pour certaines hypothèses ; il s'est avéré qu'elles
ne sont pas concrétisées par l'entreprise du fait que la SDA est déficitaire depuis 4 ans d'où le
recours systématique à des crédits bancaires qui sont contractés par le groupe. A l'issue de ce
travail j'espère avoir atteint l'objectif fixé, à savoir offrir à la SDA une étude pertinente de sa
trésorerie afin qu'elle puisse améliorer sa situation financière.
Bibliographie
Ouvrage:
[2] Delienne Belier Annie, Khath Sarun, «Gestion de trésorerie», PARIS, 2000.
[5] Gaugain Marc, Crambert Roselyne Sauvée, «Gestion de trésorerie», PARIS, 2004.
[7] Poloniato Bruno, Voyenne Didier, «La nouvelle trésorerie d'entreprise», 2eme édition,
PARIS, 1995.
[8] Rousselot Philippe, Verdie Jean François, «La gestion de trésorerie», 2eme édition,
PARIS, 2004.
[9] Sion Michel, «Gérer la trésorerie et la relation bancaire», 3eme édition, DUNOD, PARIS,
2003.
ANNEXE
Annexe
1. Présentation des bilans comptables de la SDA
Immobilisations corporelles
Autres participations et créances rattachées 23 040 000,00 6 607 0,00 16 432 000,00
Prêts et autres actifs financiers non courants 16 970 445 709,48 5 893 464 0,00 11 076 981 709,48
Impôts différés actif 683 247 985,50 78 169 0,00 605 077 985,50
TOTAL ACTIF NON COURANT 1 259 838 667,78 602,40 1 259 838 065,38
ACTIF COURANT
Autres débiteurs 22 271 820 131,63 6 115 973 564,74 16 155 847
Impôts et assimilés 89 806 792 139,65 37 072 037 0,00 52 734 755
b) Passif 2009 :
BILAN (PASSIF)2009
LIBELLE 2009
9 000 000
1 978 594
1 196 146
NOTE
-1 603 022
-2 656 004
CAPITAUX PROPRES
Primes et réserves
- Réserves consolidés (1) 977,93
Résultat net
- Résultat net du groupe (1) 907,10
14 910 994
615 892
29 908 046
BILAN
(ACTIF)
Immobilisations
incorporelles 32 328 436,56 6 607 603,23 25 720 833,33 16 432
Terrains 18 096 405 131,88 6 542 843 0,00 11 553 562 131,88 11 076 981
Bâtiments 1 206 850 854,37 210 095 211,24 996 755 643,13 598 422
Autres
immobilisations
corporelles 957 870 966,10 832,84 957 870 133,26 1 259 838
Immobilisations
encours 547,91 0,00 547,91
Autres participations
et créances rattachées 23 123 425 000,00 6 927 930 0,00 16 195 494 000,00 29 084 248
5 600 000
N (après
recapitalisation) N-1
Assainissement par recapitalisation des filiales 605 806 000,00 205 085
Primes et réserves
- Réserves consolidés (1) 15 800 258 14 260 497
058,83
Résultat net
- Résultat net du groupe (1) 7 156 419 5 767 956
87 919 87 859 60 66
23 886 23 886 23 886
Immobilisations
incorporelles 436,56 436,56 12 620 941 000,00 13 508 188
Terrains 627 506 131,88 204 623 0,00 422 883 131,88 996 755
Bâtiments 804 313 854,37 943,27 804 313 911,10 957 870
Autres immobilisations
corporelles 058,92 284,04 774,88
Autres participations et
créances rattachées 99 159 277 000,00 42 063 129 0,00 57 096 148 000,00 55 661 025
b) Passif 2011:
LIBELLE 2009
22 015 480
432 590
22 448 071
-7 215 440
146 792
Impôts différés
( Variations ) sur résultats ordinaires -1 603 022
2010 2009
Services extérieurs et autres consommations -365 197 239,85 -258 887 407,93
Autres produits opérationnels -28 609 140 559,29 -25 980 538
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeurs 15 642 931,79 162 046
LIBELLE 2010
2011
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) -279 292 780,65 -345 411 416,88
Autres charges opérationnelles -31 520 639 316,76 -28 609 140
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeurs -4 749 374 367,43 -3 092 101
906,57
495,56
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE
588,99
579,46