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MECA3-IP / ECO

Etude et conception d’outillages


Q1:
Part 1: outillages pour mise en forme des
métaux
Q2:
Part 2: outillages pour la mise en forme des
polymères
MECA3-IP / ECO-(Partie1)
Etude & Conception d’outillages
– Part1
Chapitre 1 : Outillages pour le moulage
en sable – Le Système d’attaque

F. Mzali ENIM, 2018


Plan

1. Rôle du système d’attaque


2. Modes de coulée et d’attaque
3. Types de systèmes d’attaque
4. Influence de l’échelonnement
5. Influence du tracé
6. Réduction des vitesses aux attaques
7. Formes à donner aux sections des conduites
8. Formules fondamentales
F. Mzali, ENIM 3
1- Rôle du système d’attaque

Définition : C’est l’ensemble de conduits et d’évidements réalisés


dans le moule afin d’assurer le remplissage de l’empreinte. Il se
compose généralement d’un entonnoir, d’une descente de coulée et
d’attaques de coulée débouchant dans l’empreinte de la pièce.
Masselotte
Entonnoir Event
Descente

Pièce brute

Canal
Attaques de coulée
F. Mzali, ENIM 4
1- Rôle du système d’attaque

Le rôle du système d’attaque est d’assurer le remplissage de


l’empreinte :
• sans turbulence (calme),
• sans entraînement d’impuretés (propre),
• selon un temps de remplissage et un débit déterminés
(remplissage uniforme et complet).

F. Mzali, ENIM 5
1- Rôle du système d’attaque

Distinction entre alimentation et remplissage:


• On distingue le remplissage de l’alimentation, opération ayant
pour but d’assurer la compensation des variations de volume
de la pièce au cours de son refroidissement, à l’état liquide et
pendant sa solidification.
• Sous des conditions particulières de tracé, le système
d’attaque peut partiellement alimenter la pièce.
Diverses manières de remplissage:
• Selon le niveau d’entrée de l’alliage (mode de coulée : en
chute, en source,…)
• Ou selon la forme, la disposition ou le nombre des attaques
(mode d’attaque: unique, multiple, verticale, …)

F. Mzali, ENIM 6
2- Modes de coulée et d’attaque

Coulée en chute Coulée en source

Avantage:
Avantage:
Réduction des turbulences et de
Solidification orientée
l’érosion du moule
Inconvénients:
Inconvénient:
pourrait provoquer l’érosion
Profil de température défavorable,
du moule, l’oxyde se mélange
points chauds en bas du moule
au métal
F. Mzali, ENIM 7
2- Modes de coulée et d’attaque

Emploi de la coulée en chute:

• Pour les alliages non oxydables à l’état liquide, on remplira


les moules de préférence en chute, sauf si la hauteur de chute
dans l’empreinte est trop importante et que l’on craint de la
détériorer (cas des empreintes fragiles ou très fortement
noyautées). On peut citer :
• toutes les nuances de fonte grises lamellaires EN GJL ;
• la grande majorité des bronzes ;
• les laitons ordinaires ;
• les petites pièces en aciers non alliés (dit aciers ordinaires)
pour Hi < 2dm.

F. Mzali, ENIM 8
2- Modes de coulée et d’attaque

Emploi de la coulée en source :

• Pour les alliages oxydables à l’état liquide (à la coulée) :


• Ce sont des alliages à base ou renfermant une proportion
notable d’Al, de Mg, de Ti ou de Cr (à partir de 5%), qui
forment facilement des oxydes au moment de la coulée.
• On cherchera un remplissage calme, c’est-à-dire en
réalisant des systèmes d’attaque qui amènent l’alliage
dans les parties inférieures de l’empreinte à vitesse réduite
(entre 0.7 et 1 m/s), notamment au début du remplissage.
• à défaut remplir à mi-source/mi-chute avec limitation de la
hauteur de chute.

F. Mzali, ENIM 9
2- Modes de coulée et d’attaque
Emploi de la coulée en source :

• Exemples d’alliages oxydables à l’état liquide :


• toutes les nuances d’alliages d’Al (alliages légers),
d’alliages de Mg (alliages ultralégers),
• les fontes spéciales alliées au Cr, à l’Al, au Ni-Cr ;
• les aciers non alliés (si Hi > 2 dm)
• les aciers faiblement et fortement alliées (au Cr donc les
nuances Inox) ;
• les laitons à haute résistance (laiton HR) ;
• tous les cupro-aluminiums ;
• les alliages de Ti, etc.
F. Mzali, ENIM 10
2- Modes de coulée et d’attaque
Cas particuliers :

• La fonte EN GJS (à graphite sphéroïdal) n’est considérée que


modérément oxydable* et on retiendra :
• La possibilité de coulée en chute si Hi < 2 à 3 dm
• La coulée en source ou en mi-chute / mi-source si Hi > 3dm
• Les aciers non alliés (aciers ordinaires) peuvent être :
• remplis en source si Hi > 2 dm ;
• remplis en chute dans le cas de petites pièces avec Hi < 2 dm

*Explication: La fonte GJS contient un élément fortement oxydable à l’état


liquide, le Magnésium, qui provoque la précipitation du graphite sous forme
de sphéroïdes. Toutefois, cet élément est présent dans la fonte en très faible
teneur résiduelle (Mg : 0,03 à 0,06%) ;
F. Mzali, ENIM 11
2- Modes de coulée et d’attaque
Rappel: Modes de solidification des alliages :
• Dans l’intervalle de solidification [TL,TS], un alliage métallique est à l’état
pateux (mushy state) constitué de dendrides colonnaires.
• La largeur de la zone pateuse dépend de la largeur de l’intervalle de
solidification (freezing range) : TL - TS

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2- Modes de coulée et d’attaque
Rappel: Modes de solidification des alliages (suite) :
• Pour les métaux purs ou les eutectiques, le front de solidification est plan
sans aucune zone pateuse
• On dit que les métaux purs et la plupart des eutectiques et certains alliages
à petit intervalle de solidification (moins que 50°C) se solidifient en
couche mince,
• alors que les alliages à large intervalle de solidification (plus que
110°C) se solidifient en couche épaisse
• Le mode de solidification est dans une certaine mesure en liaison avec
l’intervalle de solidification:

F. Mzali, ENIM 13
2- Modes de coulée et d’attaque
Alliages se solidifiant en couches minces :
• Afin de mieux orienter la solidification, il est recommandé d’attaquer
dans les parties massives les pièces coulées dans des alliages se
solidifiant en couches minces comme par exemple :
• Les aciers ordinaires, les aciers inoxydables 18/10 et 20/10, les aciers
martensitiques alliés au chrome ;
• Les alliages non ferreux tels que l’alliage AlSi12, les cupro-
aluminiums, les laitons ordinaires 60/40 et 70/30, les laitons à haute
résistance (HR) ;
• Ou bien encore se solidifiant en couches un peu plus épaisses tel que :
• Les cupro-nickels ;
• Les fontes malléables ;
• Les fontes à graphite sphéroïdal.

F. Mzali, ENIM 14
2- Modes de coulée et d’attaque
Alliages se solidifiant en couches épaisses :
• Dans ce cas, on recherche un remplissage à la température la plus
uniforme possible. Il est alors recommandé de couler rapidement par des
attaques plus nombreuses et en attaquant dans les parties minces.
• C’est le cas de petites pièces ou pièces d’épaisseur relativement faible
coulées en bronze, en alliages d’aluminium (excepté AlSi12), en fonte
GJL, en acier fortement allié, au Mn (12 à 14%) ou au Cr (30%).

F. Mzali, ENIM 15
3- Types de systèmes d’attaque

• Systèmes sans canal : Ce type de système est employé exclusivement


pour la coulée en chute directe, d’alliages considérées comme peu ou pas
oxydables à l’état liquide.

Systèmes sans pied ni canal pour le


remplissage en chute directe
(crayons)

Systèmes sans canal pour le


remplissage en chute ou en source
(à talon)

F. Mzali, ENIM 16
3- Types de systèmes d’attaque

• Systèmes avec canal : Il s’agit du type le plus courant.

Système comportant un canal


distributeur

Système comportant plusieurs


canaux distributeurs
(dédoublement de canal :
juxtaposition de deux systèmes
standards)

F. Mzali, ENIM 17
3- Types de systèmes d’attaque

• Systèmes avec canal (suite) :

Système pour remplissage en


chute directe (collier-douche)

F. Mzali, ENIM 18
3- Types de systèmes d’attaque

• Systèmes comportant des canaux secondaires : Généralement


employés pour la coulée en source de pièces d’une certaine importance, à
la topographie de laquelle ils s’adaptent, ces systèmes peuvent se présenter
sous deux formes :

Dédoublement d’un canal


dans le sens horizontal

Dédoublement de la descente
et du canal dans le sens
vertical
F. Mzali, ENIM 19
4- Influence de l’échelonnement

Les paramètres de l’échelonnement sont : Sd (section de descente);


Sc (section de canal) et Sa (section d’attaque)

(en dépression )
( en pression )

F. Mzali, ENIM 20
4- Influence de l’échelonnement

• Les systèmes à échelonnement convergent, c’est-à-dire telque :


1 > Sc/Sd > Sa/Sd
Sont employés dans le but de réduire les décollements de veines fluides
(zones de dépression).

• Les systèmes à échelonnement divergent, c’est-à-dire tel que :


1 < Sc/Sd < Sa/Sd
sont employés dans le but de réduire la vitesse aux attaques ;

F. Mzali, ENIM 21
4- Influence de l’échelonnement

• Cas de canaux horizontaux à section uniforme :


• Ils sont recommandés pour la coulée des
alliages non oxydables à l’état liquide, aussi
bien en chute, source qu’en mi chute/mi-source,
associés à un échelonnement du type 1 – 1 – 1
(si le nombre d’attaques par canal est au plus
égal à 3)
• La répartition du débit entre les attaques est
d’autant meilleure que:
• la vitesse dans le canal est faible (voire
nulle),
amont aval
• C.-à-d. la section du canal est grande (cas
d’un bassin de coulée en charge sur des
attaques).

F. Mzali, ENIM 22
4- Influence de l’échelonnement

• Cas de canaux horizontaux à section uniforme (suite) :


• La vitesse du courant décroît le long du amont aval
canal de l’amont vers l’aval.
• C’est donc l’attaque aval qui débite le plus
et le déséquilibre du débit est d’autant plus
grand que :
— le rapport Sc /Sa est petit ;
— la vitesse v à l’entrée est plus élevée (moule
haut) ;
— le nombre d’attaques est élevé (prélèvement
de débit dans le canal à chaque attaque).

En résumé, pour les cas les plus courants, les canaux horizontaux à section
uniforme doivent présenter un rapport Sc /Sa de l’ordre de 2 pour donner
une répartition satisfaisante du débit entre attaques (±2%).
F. Mzali, ENIM 23
4- Influence de l’échelonnement

• Canaux horizontaux à section dégressive :


• Ces systèmes sont préconisés pour la coulée des
alliages oxydables à l’état liquide et impérativement
associés à un échelonnement du type :
𝐻𝑖 𝐻𝑖
1− 𝐻𝑖 − 𝐻𝑖 𝑜𝑢 1 − − (Pour la fonte EN GJS) Sc/Sa =1 faible déséquilibre
2 2
• Ces canaux donnent bonne répartition du débit entre
attaques, pour un rapport Sc /Sa = 1 moyennant une loi
de dégression de leur section fonction du nombre
d’attaques et de la distance entre celles-ci ;
• utilisés aussi en grandes séries, visant une économie de
la masse de retours, même si l’alliage n’est pas
oxydable, mais à condition de l’associer à un
échelonnement du type 1 – 1 – 1.

F. Mzali, ENIM 24
4- Influence de l’échelonnement

• Canaux horizontaux à section dégressive (suite) :

• les canaux à section dégressive sont de 50 à 70 %


moins volumineux que ceux à section uniforme de
rapport Sc /Sa = 2.
Sc/Sa =1 faible déséquilibre
• Loi de dégression : la section du canal doit se trouver
égale à la somme des sections des attaques situées à
l’aval du tronçon considéré

F. Mzali, ENIM 25
4- Influence de l’échelonnement
• Dimensionnement des Canaux
horizontaux à section dégressive

F. Mzali, ENIM 26
4- Influence de l’échelonnement
• Echelonnement d’un système de remplissage

F. Mzali, ENIM 27
5- Influence du tracé

• Arrondis et angles vifs :

Tout angle vif situé sur le tracé d’un système d’attaque est
néfaste car :
— il freine l’écoulement en provoquant des pertes de
charge généralement inutiles (création de tourbillons ou
de courants de recirculation) ;
— il peut provoquer, surtout du côté intérieur de tout
coude ou changement de direction, des décollements de
veines fluides.

F. Mzali, ENIM 28
5- Influence du tracé

• Arrondis et angles vifs (suite):


Tracé d’un raccordement bassin-
descente

Tracés recommandables pour le


pied de coulée (raccordement
descente cylindrique-canal à
section d’allure carrée) F. Mzali, ENIM 29
5- Influence du tracé

• Dépouilles de moulage. Convergence et divergence des


conduits:
Les dépouilles nécessaires aux opérations de moulage sont sans
inconvénient sur le fonctionnement des systèmes, chaque fois qu’elles
n’ont pas pour conséquence de faire apparaître une divergence trop accusée
sur un élément quelconque.

• Remarque: les conduits verticaux


(descentes), ne doivent pas être
divergentes si elles sont longues
pour rester en pression

Tracé recommandable pour les F. Mzali, ENIM 30


coudes de descente ou de canal
5- Influence du tracé

• Dépouilles de moulage. Convergence et divergence des


conduits:
Cas des descentes courtes:
• Pour un crayon employé en chute directe, la hauteur minimale d’alliage
hb au-dessus du crayon doit être plus que 2,5 fois le diamètre d du
crayon cela afin d’éviter le vortex.

F. Mzali, ENIM 31
5- Influence du tracé

• Dépouilles de moulage. Convergence et divergence des


conduits:
Cas des descentes courtes (suite):
• On peut considérer comme descente courte, toute descente dont la
longueur verticale est inférieure à 0,3 m. Ces descentes peuvent faire
partie de la plaque-modèle et comporter une dépouille de moulage
maximale de 1 à 2 % ; ces descentes sont donc légèrement divergentes.

• Au-delà de cette valeur, les conditions d’écoulement sont telles que, si


l’on veut éviter les décollements avec tous les inconvénients qui s’y
rattachent, il est nécessaire soit d’augmenter la section de la descente
dans sa partie supérieure, soit d’employer des bassins profonds.

F. Mzali, ENIM 32
5- Influence du tracé

• Dépouilles de moulage. Convergence et divergence des


conduits:
Cas des descentes longues:
• C’est immédiatement à l’entrée de la descente que les risques de
décollement sont les plus grands, mais ils disparaissent si la charge hb dans
le bassin est suffisante, auquel cas la descente peut demeurer
cylindrique sur toute sa hauteur.
• Pour qu’il n’y ait pas décollement dans la descente, il suffit que le débit du
système I soit au moins égal au débit que le système II est capable
d’absorber. Cette condition est réalisée si la relation suivante est vérifiée :
avec B : coefficient de débit (>1)

• Pourvu que la descente soit raccordée au bassin par un large arrondi


(r>d/2). Mais on peut très bien concevoir des bassins à fond incliné. Ce
qui a l’avantage de permettre d’atteindre rapidement le niveau hb dès le
début de l’opération de coulée.
F. Mzali, ENIM 33
5- Influence du tracé
• Dépouilles de moulage. Convergence et divergence des
conduits:
Cas des descentes longues (suite):
• Toutefois, dans la plupart des cas de
descentes longues, il résulte de cette
relation des valeurs importantes de
hb , souvent inexploitables en
pratique industrielle.

• pour remédier à ce problème, on


propose des descentes de forme
cylindro-conique (dites
convergentes).
• Leur longueur de section constante
au voisinage du pied de coulée est
limitée à une valeur Ld (voir figure)

F. Mzali, ENIM 34
5- Influence du tracé
• Dépouilles de moulage. Convergence et divergence des
conduits:
• Cas du pied de coulée :
• il est bon de réaliser un léger convergent à la sortie du pied de coulée,
convergent qui a la propriété de régulariser le courant en réduisant
l’effet de torche (mouvement hélicoïdal du liquide et non pas par filets
parallèles).

Convergent à laF. partie aval du pied de coulée


Mzali, ENIM 35
6- Réduction des vitesses aux attaques
Réduction de la vitesse par le canal :
• Pour les alliages sensibles à la formation de peaux d’oxyde → couler en
source avec des vitesses d’arrivée réduites à 0,7 m/s, voire 0,5 m/s.
• Or avec les systèmes d’échelonnement 1 ; 1 ; 1 ou 1 ; 2 ; 1 du type le plus
courant, une vitesse de 1 m/s aux attaques est déjà atteinte pour Hi= 2 dm
→ il est nécessaire de chercher à réduire cette vitesse dans le cas où H> 2 dm.
• En fonderie, on a recours à des systèmes à échelonnements divergents du
genre 1 ; 1,2 ; 2 ou 1 ; 4 ; 4 ou 1 ; 4 ; 16, Tout en prenant les précautions
indiqués sur la figure suivante :

Un divergent placé à la sortie d’un


pied de coulée permet de réduire la
vitesse à sa sortie, sans décollement
des veines fluides.

F. Mzali, ENIM 36
6- Réduction des vitesses aux attaques
Rôle d’une cheminée d’équilibre :
• Pour amortir le choc initial qui se produit en régime
transitoire, dans la partie aval du canal,
• Condition: hauteur H’>Hi/B² et section Se > Sd ou Sa.

Cheminée d’équilibre
(à placer en fin de canal)

F. Mzali, ENIM 37
7- Formes à donner aux sections des conduits
Entonnoirs de coulée :
• La section circulaire de l’ouverture d’un entonnoir de coulée est
particulièrement sensible à la formation d’un vortex et par conséquent à
l’entraînement d’air.
• L’entonnoir à section carrée réduit ces inconvénients avec les sables
agglomérés, mais il s’est révélé plus sensible que l’entonnoir conique à
la formation de gales avec les sables silico-argileux à vert.

Descentes et canaux :
• Les sections de formes ramassées (le cercle ou le carré) sont celles à
retenir car elles occasionnent les chutes de température et les pertes de
charge les plus faibles le long des conduits.
• On choisit alors la forme circulaire pour les descentes qui sont
perpendiculaires aux plans de joints, la forme d’allure carrée pour les
descentes ou canaux qui suivent les plans de joints.

F. Mzali, ENIM 38
7- Formes à donner aux sections des conduits
Attaques de coulée :
• L’attaque plate, de par sa section rectangulaire, échappe à la création
d’un point chaud au niveau de son raccordement sur la pièce.
• Au contraire, lorsqu’une attaque est reliée à une masselotte latérale,
l’attaque peut être à section trapézoïdale, de forme identique à celle du
canal.

F. Mzali, ENIM 39
8 – Formules fondamentales
Charge métallostatique
• la charge métallostatique H
est la différence de niveau
entre la surface libre dans le
bassin de coulée et la cote la
plus proche où l’alliage se
retrouve à la pression
atmosphérique.

• Dans le cas du remplissage en


chute, la charge H est
constante.

• dans le cas du remplissage en


source, la charge H varie
pendant le remplissage d’un
maximum Hi à un minimum
F. Mzali, ENIM 40
Hf
8 – Formules fondamentales
Calcul de la section
• On démontre dans le cas du remplissage en source, que tout se
passe comme si l’empreinte considérée était remplie en chute
dans un même temps et sous une charge constante H, telle que :

• Or, le débit moyen de remplissage n’est autre que le quotient du


volume V de l’empreinte divisé par le temps de remplissage tr
choisi.

Ou bien : pour le remplissage en


source

pour le remplissage en
F. Mzali, ENIM 41
8 – Formules fondamentales
Calcul de la section
• Cas général d’un remplissage mi-chute mi-source :

• la charge métallo-statique devient :

avec a : fraction volumique remplie en source

F. Mzali, ENIM 42
8 – Formules fondamentales

Choix du Temps de remplissage :

F. Mzali, ENIM 43
6 – Principes fondamentaux de l’écoulement

Choix du Temps de remplissage :


Pour les alliages légers (Al et Mg):

F. Mzali, ENIM 44
6 – Principes fondamentaux de l’écoulement

Choix du Temps de remplissage :


Pour les aciers :

Pouring time = 𝑲 𝑾;
W is weight of casting in lbs
K isfluidity factor
K = 1.2 for 100 lb casting
K = 0.4 for 100,000 lb casting
(K values plotted against log W)

F. Mzali, ENIM 45
6 – Principes fondamentaux de l’écoulement

Choix du Temps de remplissage :


Pour les fontes grises (GJL) :

Pour des pièces d’épaisseurs 2.5 – 15 mm et masse inférieure à 450 kg

t = S √W seconds

W = masse du métal liquide coulé, kg


S = coefficient dépendant de l’épaisseur de pièce

e, mm 2.5 – 3.5 3.5 – 8.0 8.0 – 15.0


S 1.63 1.85 2.20

F. Mzali, ENIM 46
Synthèse

1. Le choix d’un système d’attaque se fait en fonction:


• de facteurs relatifs au remplissage (coulée en source pour les
alliages oxydables, coulée en chute directe pour les pièces de
forme simple en alliages non oxydables, attaque par les parties
minces ou par les masselottes, selon la forme des pièces et le
mode de solidification de l’alliage, etc.)
• de facteurs non relatifs au remplissage (procédé de moulage
utilisé, matériel dont on dispose, etc.).
2. Il convient ensuite de considérer, selon la nature de l’alliage coulé,
s’il y a lieu de réduire les vitesses aux attaques. On peut alors
adopter l’échelonnement et employer un piège à crasses.

2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.47


Synthèse
3. Ainsi, connaissant les hauteurs métallostatiques H ou Hf et Hi(dm),
les longueurs respectives des différents tronçons, le nombre total de
singularités (coudes, dédoublements de canaux éventuels), on est en
mesure de définir le coefficient B du système en consultant les
tableaux suivants (page suivante)
4. Apporter des majorations au coefficient B pour tenir compte des
pertes de charge éventuelles qui risquent de se produire à l’entrée
d’une empreinte lorsque les attaques débitent face à une paroi
proche.
5. Il faut enfin noter le volume V (dm3) de l’empreinte, ainsi que le
temps de remplissage retenu tr(s).
6. Toutes ces données étant rassemblées on calcule les sections du
2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.48
Choix de la valeur de B :

2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.49


Choix de la valeur de B :

2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.50


2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.51
Exemple : Good Designing example

fff
Material: Aluminium
Weight = 6Kg
Thickness = 6mm

100

500

400

2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.52


Good Designing example
Use of Nomograms

2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.53


Good Designing example

Solution:
• Weight = 6Kg; Gating=4Kg (approx.)→total = 10Kg
• Ts = 50s → tf =10s → filling rate = 1Kg/s
• Total Gates = 2400mm²; with 6 gates of 400mm² each (4x100)
• Runner area (start) = 1200mm² with 2 legs each 600mm² (24x25)
• Sprue Top Area = 800mm² (28x28 or dia 32)
• For a height = 500mm ; sprue down area=300mm² (17x17 or di19.5)

2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.54


Good Designing example

It is recommended to
use a worksheet in
conjunction with the
normogram

2012/2013 MasTech BM2 – Manufacturing Technology 1.55


FIN

F. Mzali, ENIM 56

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