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d’intérêt
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Taux d'intérêt
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Taux d'intérêt
3 zéro-coupon Taux d'intérêt zéro-coupon
au 18/08/2003 au 15/07/2003
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0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Maturité (en années)
Configurations possibles
de courbes des taux
Taux Taux
d’intérêt d’intérêt
Maturité Maturité
Taux Taux
d’intérêt d’intérêt
Maturité Maturité
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2 –La théorie des anticipations
Issue de la théorie des anticipations pures de
F. Lutz, c’est l’explication traditionnelle de la
structure par terme des taux
Principales hypothèses : aucun obstacle aux
mouvements de capitaux; les taux courts sont
anticipés avec certitude; les titres de maturité
différente sont de parfaits substituts
Principal résultat : le niveau des taux long
s’explique par les anticipations de taux courts
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Interprétation de la théorie des
anticipations
1er cas: r c < rc*, les agents anticipent une
augmentation des taux courts.
Si on remplace rc* par rc dans l’équation
d’équilibre, on obtient:
X(1+rl)2 > X(1+r c)(1+ r c),
soit en simplifant r l > rc
Dans ce cas, la courbe est donc
croissante.
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2 –La théorie des anticipations
(suite)
Limites :
• L’existence des coûts de transaction limite les possibilités
d’arbitrage
• Des titres de maturités différentes ne sont pas
parfaitement substituables car les agents ont une
préférence pour la liquidité
• Les anticipations peuvent être hétérogènes
• Si on généralisait le modèle à n période, il faudrait
supposer les agents capables de prévoir avec certitude
l’évolution des taux courts « jusqu’au jugement dernier »
• Ne permet pas de comprendre qu’il existe une
confguration « normale »
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3 –La théorie de la préférence pour
la liquidité (suite)
Du fait de la prime de liquidité, la courbe
ascendante (rl>rc) devient la forme la plus
courante. C’est le cas lorsque les agents
anticipent une stabilité ou une augmentation
des taux courts.
Plus rare, une courbe inversée serait le signe
d'une anticipation de baisse des taux
suffsamment forte pour que l'effet du taux
anticipé fasse plus que compenser la prime de
liquidité.
Taux Taux
d’intérêt d’intérêt
Maturité Maturité
Maturité Maturité
Baisse modérée des taux courts Forte baisse des taux courts
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4 –La théorie des marchés
segmentés (suite)
Les opérateurs vont se spécialiser sur certains
segments de la courbe des taux, sans
s'intéresser aux segments adjacents.
Les différents compartiments de la courbe des
taux sont donc parfaitement cloisonnés.
Dans ce cadre, les taux d'intérêt par échéance
sont uniquement déterminés par la
confrontation de l’offre et de la demande sur
chacune de ces échéances (sur chaque
segment de marché), indépendamment des
caractéristiques des titres (liquidité et risque).
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5 –La théorie de l’habitat préféré
(suite)
L'idée est que l'appréciation du risque de taux d'un titre
dépend de l'horizon de placement de l'investisseur, appelé
“habitat préféré”. Les agents auront tendance naturellement à
intervenir dans leurs “habitats préférés”respectifs.
Ainsi, le taux d'intérêt sur chaque échéance résultera de la
confrontation de l'offre et de la demande de l'“habitat préféré”
correspondant. On retrouve donc l'idée de segmentation de
Culberson, àla seule différence que rien n'empêche ici l'agent
de sortir de son “habitat préféré”, moyennant une prime. Soit
dans le cadre d’un modèle simple à2 périodes :
X(1+r l)2 = X(1+r c)(1+ r c*+ H), où H désigne la prime
d’habitat, supposée stable dans le temps
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Courbe des taux (Europe, 2007)
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Eléments d’interprétations
On observe depuis l’automne 2006 et
vraisemblablement pour les mois à venir une
inversion de la courbe des taux :
• Les taux à 3 mois sont passés au dessus des taux à 10
ans (Australie, R.U. Etats-Unis, Canada, …)
Certains facteurs structurels tirent vers le bas les
rendements à10 ans :
• la réforme intervenue en 2002 des fonds de pension
• l'autofnancement des entreprises devenu supérieur à
100%
• le gonfement considérable des réserves de change des
pays de l'Opep, de la Russie et des pays d'Asie
• les exportations massives de capitaux du Japon vers les
pays du G10.
Eléments d’interprétations
• On a déjàconnu cette confguration en 1989-
1992 et en 2000-2001. A chaque fois, les
inversions des courbes de taux précédaient
des récessions franches, exceptédans le cas
du Royaume-Uni qui n’a pas connu de
récession en 2001.
• L’inversion actuelle annoncerait un
ralentissement général de l’activité(fort aux
Etats-Unis, au Canada, en Australie et au
Japon et signifcatif en Eurolandet au Japon)
Eléments d’interprétations
Cette utilisation de la courbe des taux
comme indicateur avancé repose plus
sur des considérations empiriques que
sur des relations théoriques bien établies
mais …
Ces relations font surtout intervenir la
politique monétaire et les anticipations
des investisseurs
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Eléments d’interprétations
Par un exemple, quand une politique
monétairerestrictive (hausse des taux court)
est entreprise pour lutter contre des tensions
infationnistes freinage de l’activité. Une fois
les tensions atténuées, on s’attend à ce que
les taux courts baissent de nouveau. Par
conséquent, le long de la courbe, les taux
courts seront élevés (en raison du
resserrement initial de la politique monétaire)
mais les taux longs qui refètent davantage les
anticipations des taux courts futurs seront plus
faible aplatissement (voire inversion) de la
courbe
Eléments d’interprétations
En règle générale, les agents anticipent qu’une
augmentation des taux courts freinera l’activité
économique réelle et donc la demande de crédit,
ce qui exerce une pression à la baisse sur les taux
d’intérêt futurs (th des fonds prêtables). En même
temps, une activité plus lente peut être associée à
des anticipations d’infation plus faible, ce qui fait
également anticiper une probabilité plus forte de
politique monétaire accommodante et donc de
taux courts futurs plus faibles aplatissement
(voir inversion de la courbe des taux)
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