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Materiaux: Travaux Pratiques
Materiaux: Travaux Pratiques
TRAVAUX PRATIQUES
Année 2018-2019
1. TP1- Corrosion 5
2. TP2- Microscopie optique – Micro-dureté Vickers 7
3. TP3- Polymères et polymérisation/Caractérisations 11
4. TP4- Elaboration d’un composite et caractérisation mécanique 15
5. TP5- Base de données CES EDUPACK 19
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LIEU
Les T.P. ont lieu dans les locaux de SeaTech, bâtiment X, "Matériaux Durabilité
Environnement" au rez-de-chaussée.
MATERIAUX-EPROUVETTES
Pour le fonctionnement des différents T.P., des matériaux seront fournis en séance.
NOTATION
La note de T.P. comprend:
• une appréciation du travail pratique effectué durant les séances de T.P.,
• et, une appréciation de l'aptitude à la rédaction, à la synthèse et à l'interprétation des
résultats obtenus en manipulations.
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TP1 - Corrosion
Objectif :
Prendre conscience des pathologies de corrosion, de leurs causes et des mécanismes de
base.
Description :
Ce TP se divise en 3 ateliers :
• Atelier 1 : identification de différentes formes de corrosion
• Atelier 2 : identification des formes, dispositions constructives et assemblages de
matériaux métalliques favorables à la corrosion,
• Atelier 3 : mesures de potentiels sur différents matériaux en eau de mer et mise en
évidence des modifications de potentiels en fonction d’effets de couplage.
Atelier 1 :
Suivant les conditions environnementales et le (ou les) matériau(x) concerné(s), différentes
formes de corrosion peuvent exister.
Au cours d’une expertise, l’identification de la (ou des) forme(s) de corrosion ayant provoqué
l’endommagement d’une structure permet d’orienter le choix de la (ou des) méthode(s) de
protection future(s) : rectification du tracé des pièces, soin accru dans les méthodes de mise
en œuvre (assemblage, mise en forme, association de matériaux…), emploi d’inhibiteur,
emploi de revêtement, choix d’autre(s) matériau(x), choix de méthode de protection, …
Matériel à disposition :
• Pièces mécaniques endommagées mettant en évidence une ou des formes
d’endommagement liées à la corrosion
• Documents annexes : formes de corrosion, conception des structures
• Photos des pièces.
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Atelier 2 :
Suivant les conditions environnementales et le (ou les) matériau(x) concerné(s), différentes
formes de corrosion peuvent exister.
Au cours d’une conception, l’identification préalable de la (ou des) forme(s) de corrosion
pouvant provoquer l’endommagement futur d’une structure permet d’orienter le dessin, le
choix des matériaux et les méthodes de mise en œuvre pour réaliser le système. En amont il
peut s’agir : de considérer le tracé des pièces pour éviter les zones de rétention et de
confinement, de proposer un soin accru dans les méthodes de mise en œuvre (choix et qualité
des méthodes d’assemblage, mise en forme, association de matériaux, …), de réfléchir au
préalable au choix de méthodes de protection adaptées et/ou au système et leur mise en
œuvre spécifique pour la conception étudiée : emploi d’inhibiteur, emploi de revêtement,
d’isolant, choix de matériau(x), …
Matériel à disposition :
• Maquette physique intégrant des associations de matériaux, des types de mise en
forme et d’assemblage, des choix de géométries de pièces,
• Documents annexes : formes de corrosion, conception des structures,
• Photos des différentes zones de la maquette.
Atelier 3 :
Matériel à disposition : béchers, cellules de corrosion, échantillons métalliques, électrode de
référence, multimètre, pinces crocodiles, câbles, eau de mer naturelle.
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TP2 - Microscopie optique – Micro-dureté Vickers
1. Principe
2. Manipulations
2.1. Echantillon
L’échantillon à étudier est un acier, le XC10 (2C10).
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Afin de vérifier la qualité du polissage effectué, un contrôle de l’état de surface au microscope
optique sera réalisé avant de passer à l’étape suivante de la préparation: l’attaque
métallographique.
Précautions :
Les réactifs d’attaque sont des mélanges d’acides le port de la blouse évite des dommages
vestimentaires en cas d’éventuelle maladresse, l’échantillon sera tenu avec une pince.
3. Interprétations
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Micro-dureté Vickers (1h40min)
1. Principe
2. Manipulations
On dispose d’un micro-duromètre digital FM-7 de Future-Tech équipé de deux objectifs : x10
et x40 permettant, avec l’oculaire, des grossissements de 100 à 400 fois.
2.1. Echantillons
Deux échantillons d’acier sont à étudier : XC10, XC38
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3. Interprétations
- de la précision du manipulateur,
- de la charge appliquée,
Vous comparerez les valeurs obtenues pour les deux aciers, après identification des
désignations, les résultats sont-ils en cohérence avec ce que vous connaissez ?
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TP3 - Polymères et polymérisation/Caractérisations
Ce TP se divise en 2 ateliers :
- Atelier 1 : polymérisation du PMMA et du PS
- Atelier 2 : caractérisation pas DSC
Principe : C'est une polymérisation par voie radicalaire. L'amorçage est obtenu par
introduction dans le milieu réactionnel d'une molécule, l’AIBN, qui par chauffage, donne
naissance à un radical R..
Mode opératoire :
a- Matériel
- 1 ballon tricol
- 1 barreau aimanté
- 1 réfrigérant
- 1 bain d’huile
- 1 agitateur magnétique
- 1 arrivée d’argon
b - Produits
- 2,2’-azobis(isobutyronitrile) AIBN
- méthacrylate de méthyle (MMA)
- styrène
- toluène
c - Données
- méthacrylate de méthyle : masse molaire M = 100,12 g.mol-1, liquide à température
ambiante, soluble dans le toluène, densité = 0,940
- styrène : masse molaire M = 86 g.mol-1, liquide à température ambiante, soluble dans
le toluène, densité = 0,909
- 2,2’-azobis(isobutyronitrile) : masse molaire M = 164,21 g.mol-1, solide à température
ambiante, soluble dans le toluène
- toluène, densité = 0,867
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d - Risques et précautions
Comme la plupart des produits chimiques, il faut éviter tout contact avec la peau, les
yeux et les vêtements, donc le port de la blouse, de lunettes et de gants est obligatoire.
Les manipulations sont réalisées sous hotte aspirante.
e - Protocole expérimental
Introduire 20 g d’une solution de MMA ou de styrène (monomère à 50% en masse dans
le toluène) dans le ballon.
Rajouter 0,033 g d’AIBN.
Sous agitation magnétique, faire barboter pendant 15 minutes de l’argon dans le milieu
réactionnel.
Placer ensuite le ballon dans un bain d’huile à 80°C pendant 1h pour le PMMA et à
110°C pendant 1h pour le PS.
Récupérer le polymère par précipitation dans du pentane.
Questions :
- Pourquoi travaillez-vous sous argon ?
- Qu’observe-t-on au cours de la réaction de polymérisation ?
- Détailler et expliquer les phénomènes observés.
- Pourquoi n’est-il pas nécessaire de mettre une quantité plus importante d’AIBN ?
- Ecrire la structure chimique des monomères et polymères obtenus et expliciter la
formation pour l’un des deux polymères.
- Quelles sont les applications des polymères préparés ?
- De quelle famille de polymères font ils partie ?
1 - Principe
Toutes les analyses ont pour objet la caractérisation des matériaux par l’étude de changement
d’état ou de propriétés en fonction de la température. On peut citer les techniques d’analyse
les plus courantes, qui sont :
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Analyse thermogravimétrique ATG Variation de masse ∆m
2-3 - Polymérisation
La polymérisation est accompagnée d’un pic exothermique qui peut correspondre à différents
types de réactions chimiques :
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- réticulation (ex: composite matrice époxy)
- mécanisme radicalaire
- poly-addition
- poly-condensation
2-4 - Dégradation
On rencontre des pics exothermiques très nets de dégradation dans le cas des substances
organiques ; dans le cas des polymères les pics de dégradations s’étalent.
Cristallisation Réticulation
exo Oxydation ou
décomposition
HF
Transition
vitreuse
endo
Fusion
Température (°C)
3 - Manipulation
Au cours de cette séance, on observera les changements d’état par DSC d'un matériau
préparé dans le TP ou un échantillon commercial.
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TP4 – Elaboration d’un composite et caractérisation mécanique
1. Elaboration du matériau
Le matériau composite sera élaboré à partir de pré-imprégnés de différentes natures et
architectures. La technique de moulage au sac à vide est utilisée selon la norme AFNOR T57-
300.
plaque métallique
Ce procédé, bien qu’artisanal, permet d’obtenir des pièces d’une qualité satisfaisante. Il est
généralement utilisé industriellement comme témoin de suivi de fabrication. Le nombre de pli,
ainsi que le type d’empilement sera défini à chaque séance. On s’attachera à éviter des plis
lors de l’empilement des couches, responsables de défauts. La température et le temps de
réticulation seront précisés par l’enseignant.
Lorsque la cuisson du composite est terminée, procédez au démoulage de la plaque.
2. Dureté SHORE
Etude de différents matériaux
- Déterminer la famille des matériaux fournis (élastomère, thermoplastique,
composite…)
- Effectuer les mesures de dureté en utilisant le mode d’emploi de l’appareil et en
respectant dans la mesure du possible, le protocole de mesure prévu par la norme
ISO 868-1985 fournie.
- Vous présenterez vos résultats sous la forme d’un procés-verbal d’essai comme il est
préconisé par la norme.
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3. ESSAIS DE TRACTION SUR MATERIAUX METALLIQUES
Généralités
L'essai de traction est l'essai mécanique le plus fréquemment utilisé. Il consiste à
solliciter une éprouvette en traction à vitesse de déplacement imposée. La force résultante est
mesurée et les données à rupture (allongement, force) relevées. L’allure de courbe
force/déplacement traduit différents comportements ;
Comportement élastique
Le matériau élastique linéaire se déforme proportionnellement à la contrainte
appliquée. Le matériau élastique (linéaire ou non) retrouve instantanément sa forme et se
dimensions d’origine lors du relâchement des efforts appliqués. Il stocke l’énergie mécanique
fournie et la restitue intégralement à la décharge.
Comportement fragile
La rupture se produit brutalement, dans le domaine élastique (ex: verre, fonte grise,
acier brut de trempe, céramiques, polymères thermodurcissables...)
Comportement ductile
A la suite de la zone élastique, le matériau présente une déformation plastique
irréversible lors de la décharge, accompagnée généralement d'un durcissement du matériau
(ex: majorité des métaux et alliages, certains polymères thermoplastiques...). L’énergie
mécanique fournie est entièrement dissipée par plasticité.
C'est un comportement non linéaire (ex: certains polymères thermoplastiques, élastomères...)
Comportements viscoélastique/viscoplastique
Ils dépendent du temps et donc de la vitesse de sollicitation.
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σ= Exε
avec σ = F/So et ε = ∆L/Lo
σ : contrainte (MPa)
F : force (N)
So : section initiale (mm²)
E : module d'Young (MPa)
ε : déformation (sans unité ou %)
∆L : déplacement (mm), Lo : longueur initiale (mm)
Domaine 2b: la déformation continue d'augmenter alors que la force décroît. La déformation
n'est plus homogène; elle est localisée dans la zone de striction. Finalement la rupture se
produit dans cette zone de striction, là où la section est la plus faible.
MANIPULATION:
Les essais sont réalisés sur une machine INSTRON avec le capteur de 100 kN.
On travaillera dans l'espace du bas avec extensomètre optique.
1. Mettre en marche la machine puis l’extensomètre.
2. Ouvrir le logiciel « Instron Bluehill 3 », cliquer sur « Essai » et choisir la méthode
adéquate
Eprouvettes
Les éprouvettes ont été pré-découpées sous forme haltère selon la norme ISO 6892.
Numéroter 5 éprouvettes et relever les valeurs moyennes de 3 points de mesure au pied
à coulisse de la largeur l et de l'épaisseur e de chaque échantillon.
Mettre des marques sur la longueur de l’éprouvette (2 points distants de 25 mm) avant sa mise
en place.
Mise en place des échantillons et programmation des essais
• Vérifier que la butée de sécurité est en place
• Suivre les instructions données par le logiciel
• A la fin de chaque l’essai, faire revenir la traverse à sa position initiale, ouvrir les mors
du haut et du bas et libérer l’éprouvette.
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Ne pas oublier d’enregistrer les données si l’essai est valide
Observer le lieu de la rupture (au niveau des mors, entre les mors, dans la longueur de
référence Lo etc...) et l'aspect de l'éprouvette au niveau de la rupture (section diminuée,
fracture nette...)
Cf. la norme ISO 6892, fournie en salle pour évaluer:
- le module d'Young
- la déformation % à la rupture
- la résistance à la traction Rm
- éventuellement les limites inférieure et supérieure d'écoulement
Que peut-on dire sur le comportement mécanique des matériaux testés en fonction de l'allure
des courbes contrainte-déformation ?
Vérifier sur un cas particulier que le logiciel effectue correctement les calculs (force/contrainte,
allongement/déformation, module etc..) et préciser pour tous les paramètres les écart-types
(dispersion mesures géométrie, entre éprouvettes etc…).
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TP5 – Base de données CES EDUPACK
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Figure 1. Extrait d'une fiche de matériau : le polypropylène
Le logiciel permet ainsi de comparer les matériaux et les procédés en créant des graphiques de sélection
utilisables pour les projets d’ingénierie (Figure 3). Il est également possible d'introduire l’environnement et l’éco-
conception grâce à l’outil Eco-Audit (Figure 4).
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Céramiques
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OBJECTIFS DU TP
La base de données du CES EduPack comprend 3 niveaux. Deux niveaux d’introduction traduits en
français et un niveau 3 en anglais pour les enseignements avancés. Le niveau 2 comportant la description et les
propriétés de 100 matériaux sera utilisé lors de cette séance de TP.
Chaque binôme de TP étudiera une famille de céramiques différente selon la répartition suivante :
CONTENU DU TP
1/ Rassembler dans un tableau les valeurs des paramètres suivants pour cette famille de céramique :
• masse volumique
• date de première utilisation
• module d’Young
• limite élastique
• résistance en traction
• allongement
• dureté Vickers
• ténacité
• résistance à la compression
• température de fusion
• température maximale d’utilisation
• conductivité thermique
Commenter l'évolution de l'ensemble des paramètres entre les différents composés étudiés.
2/ Les comparer avec celles du composé qui vous est attribué dans le tableau, commenter.
3/ Choisir une propriété caractéristique pertinente de la famille de céramiques étudiée (en tenant compte du
domaine d’applications) et la comparer avec celles des autres grandes familles de matériaux (+ autres céramiques
comprises).
4/ Comparer cette propriété avec celles des autres matériaux en tenant compte :
a/ du prix
b/ de la masse volumique
c/ d’un critère environnemental au choix.
Comment se situent les performances des céramiques étudiées en tenant compte de ces critères supplémentaires ?
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5/ Choisir un matériau de la famille de céramiques étudiée et un autre matériau aussi différent que possible du
précédent (non céramique de préférence) et présentant une performance comparable pour la propriété choisie en
question 4/. Comparer les domaines d’application et les autres propriétés de ces deux matériaux. Commenter.
6/ a/ Identifier les matériaux permettant de répondre à un cahier des charges simple tel que celui d'un plat allant
au four :
Température maximale d'utilisation > 250°C
Chaleur spécifique < 1000 J/kg.°C
Module d’Young d’au moins 20 GPa
b/ Appliquer des critères pertinents de durabilité pour restreindre votre choix.
c/ Pouvez-vous restreindre encore le choix du matériau ? Si oui, précisez les critères choisis et le (les) matériau(x)
sélectionné(s).
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