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en restauration
SOMMAIRE
• LEGISLATION PAQUET HYGIENE
• LES TIACS
• L HYGIENE DU PERSONNEL
• LA MARCHE EN AVANT
• NETTOYAGE
• LA METHODE HACCP
• LE GUIDE DES BONNES PRATIQUES EN HYGIENE
• LE PLAN DE MAITRISE SANITAIRE
REGLEMENTATION ET LEGISLATION
Appréciation du Formation du
risque par le personnel
responsable
Responsabilité Obligation de
du résultat
professionnel
DSV
DDCSPP
DDCCRF
POUR QUI ?
Cette réglementation vise toute type de restauration dont l’activité est la remise
directe au consommateur.
Elle vise à responsabiliser le milieu professionnel de restauration, qui par
cette loi a une obligation de moyens et de résultat.
Par le personnel
Risque biologique
Source du danger
Source du danger
L’HYGIENE
ALIMENTAIRE
Propreté Propreté
Qualité des produits Propreté du personnel Propreté physique
bactériologique chimique
RINCER
ORIGINE
NETTOYER DESINFECTER Éliminer toutes les
Identification HYGIENE
Éliminer les souillures Éliminer les microbes traces
Traçabilité Corporelle
que l’on voit que l’on ne voit pas des produits mis
Qualité
en oeuvre
VIANDES 15%
POISSONS 10%
VOLAILLES 9%
COQUILLAGES 7%
ŒUFS 6%
CHARCUTERIE 5%
CRUSTACES 2%
• Définition d’une TIAC :
– apparition au même moment de troubles digestifs ou
neurologiques similaires chez au moins deux personnes ayant
consommé un repas en commun
• Les TIAC sont fréquentes
– 662 foyers en 1998 , soit 9200 personnes 9 décès dont 8
personnes agées
– 1 255 foyers En 2009 soit 13 905 personnes, dont 9 sont
décédées.
– En 2014 , 12109 personnes ont souffert de TIAC, 649
hospitalisées et 2 décès
30 établissements de restauration ont été fermées en 2014
Déclaration obligatoire
• Par un médecin ou le responsable des locaux
où se trouvent les patients (chef de famille ou
d’établissement)
• Aux autorités sanitaires départementales
(DDASS ou DSV)
• Centralisation à l’InVS
Principaux agents des TIAC
• Salmonelles (15%)
– œufs et produits dérivés (mousse chocolat, patisseries,
mayonnaise)
– viandes (steack haché de bœuf congelés) et volailles
• Staphylocoque doré (30%)
– Lait et produits laitiers
– Plats ayant nécessité des manipulations
• Clostridium perfringens (5%)
– Plats en sauce
Prévention des TIAC
• En restauration collective
– Respect des bonnes pratiques de transport, stockage et
préparation des aliments
– Respect strict de la chaine du froid et du chaud
– Utilisation de mayonnaise industrielle (œufs en poudre)
• En restauration familiale
– Limiter les risque liés à la consommation d’œufs crus ou peu
cuits
• Ne pas garder les œufs plus de 15j à 4°C
• Pas d’œufs non cuits pour les personnes âgées et malades
• Les préparations à base d’œufs non cuits (mayonnaises, crèmes,
mousse au chocolat, pâtisseries) à consommer rapidement et à
maintenir au froid.
– Viandes hachées et de volaille cuites à cœur
TIAC à Salmonelles mineures
• Infections intestinale invasive
– Œufs, viandes ou volailles, eau contaminée
• Clinique :
– Incubation longue : 12 à 36 heures
– Diarrhée non sanglante
– Douleurs abdominales
– Fièvre élevée (39°C)
– Nausée et vomissement
TIAC à Clostridium perfringens
• Bactéries sporulées thermorésistantes
– Aliments mixés, plats en sauce
• Clinique :
– Incubation moyenne : 9 à 15 heures
– Diarrhée liquide
– Douleurs abdominales
– Pas de fièvre
– Pas de nausée ni de vomissement
TIAC à Staphylocoques dorés
• Toxi-infection
– Lait et produits dérivés (fromages, glaces),
– Porteurs de staphylocoques sur les mains
• Clinique :
– Incubation courte : 30 minutes à 4 heures
– Nausées et vomissements
– Diarrhée liquide profuse non sanglante
– Douleurs abdominales
– Absence de fièvre
Conduite à tenir devant une TIAC
Les bouts des doigts sont posés sur une boîte contenant un milieu gélosé* suivi
d’une incubation de 3 jours à 30°C.
Les bouts de doigts souillés sont posés sans aucun lavage préalable sur
la gélose. La contamination initiale des mains non préalablement lavées
est telle qu'il n'est pas possible de distinguer les colonies entre-elles.
Pas de quantification possible = mains sales
*La gélose est une substance nutritive favorisant ou inhibant (selon sa composition) la prolifération et le
développement des bactéries.
20 secondes 20 secondes
Sans savon avec savon
10 secondes 20 secondes
Chambres froides
négatives
Chambre Réserve
froide tubercule
économat
légumes
Chambres froides
positives Local de
déboitage légumerie
Laverie
batterie
Chambres froides
négatives
Chambre
économat froide Réserve
légumes tubercule
Chambres froides
positives Local de
déboitage légumerie
Laverie
batterie
Cuisine froide
(garde manger) pâtisserie Cuisine chaude Laverie
vaisselle
Chambres froide s
négatives
Chambre
économat froide Réserve
légumes tubercule
Chambres froides
positives Local de
déboitage légumerie
Laverie
batterie
Cuisine froide
(garde manger) pâtisserie Cuisine chaude Laverie
vaisselle
Réception, bureaux, Local
Vestiaires
contrôle poubelles
sanitaires
Chambres froides
négatives
Chambre
économat froide Réserve
légumes tubercule
Chambres froides
positives Local de
déboitage légumerie
Laverie
batterie
A LA FIN DU SERVICE !
Cuisine froide pâtisserie Cuisine chaude Laverie
vaisselle
(garde manger)
Contrôle à réception
Quand nous réceptionnons, une zone est uniquement réservée à cet effet ou est
nettoyée entre la réception des marchandises et la préparation des aliments.
L’hygiène des CF
Plat cuisiné
exemple LASAGNES
(apport thermique)
Plat préparé
I - ORGANISATION ENTRECÔTES
HORIZONTALE Denrées exemple
DETAILLEES
Du plus consommable manipulées
au moins consommable
Denrées sous
vide exemple ENTRECOTES
(déconditionnées) SOUS VIDE
Denrées
exemple
brutes LEGUMES
(déconditionnées)
II - ORGANISATION VERTICALE
Clayettes Selon l’origine des denrées
Pas de stockage à Viandes Produits
B.O.F.
même le sol charcuteries de la mer
SEUIL ET TOLÉRANCES DES TEMPÉRATURES PRODUITS ALIMENTAIRES
CONGELÉS
RÉFRIGÉRÉS
Viandes de boucherie (pièce – PAC – PAD) + 4°C + 7°C Fromages à pâte molle ou persillée + 8°C + 11°C
Produits transformés (à base de viande) + 4°C + 7°C Crème pasteurisée + 6°C + 9°C
Abats + 3°C + 6°C Fromages à pâte pressée cuite ou non + 10°C + 15°C
Produits de la pêche (sous glace) + 2°C + 5°C Produits de pâtisserie + 4°C + 7°C
Crustacés - Mollusques (cuits) + 4°C + 7°C Crèmes pâtissières – entremets + 3°C + 6°C
Lait UHT (ouvert) + 6°C + 9°C Produits végétaux prêts à l’emploi + 5°C + 9°C
Cuisson
Régéthermie
effectuée de la T°
Refroidissement rapide de conservation à
de +63°C à +10°C en +63°C en moins
moins de 2 H à cœur du de 1H à cœur du
produit Durée de produit
conservation à
+3°C pour plats
cuisinés = à J + 3
LA LIAISON FROIDE ET LIAISON CHAUDE
Distribution
Préparation
Cuisson
• deux heures / 80 km
•Le maintient des températures de conservation
•Les propriétaire des moyens de transport dotés ou non d’un dispositif thermique, réfrigérant,
frigorifique ou calorifique doivent se soumettre à un examen
•À l’issu de cet examen ils reçoivent une attestation de conformité (valable 6 ans renouvellement
auprès de la DDPP) et une attestation de conformité sanitaire (valable 3 ans renouvellement
auprès de la DDPP).
•Mettre en fonctionnement les équipements avant le chargement des produits ou refroidir les
bacs isothermes
•Assurer un chargement et un déchargement rapide
H AZARD A NALYSIS C RITICAL C ONTROL P OINT
Méthode
d’autoanalyse, d’auto surveillance, d’autocritique
Dans le but de mettre en place les mesures préventives ou correctives de fabrication qui s’imposent pour les
maîtriser (autocorrection et décision).
Principe 6 : vérification
Principe 7 : documentation
12 étapes
pluridisciplinaire.
C'est l'équipe HACCP qui doit être chargée d'établir le diagramme des
opérations .
L'arbre de décision donné en exemple ne s'applique pas forcément à toutes les situations. D'autres
approches peuvent être utilisées.
Si un danger a été identifié à une étape où un contrôle de sécurité est nécessaire et qu'aucune
mesure de maîtrise n'existe au niveau de cette étape ou de toute autre, il faudrait alors modifier le
produit ou le procédé correspondant à cette étape, ou à un stade antérieur ou ultérieur, de
manière à prévoir une mesure de maîtrise.
Étape 8 : Fixer des seuils critiques pour chaque CCP (PRINCIPE 3)
fixer et valider des seuils correspondants à chacun des points critiques pour la maîtrise des
dangers.
Dans certains cas, plusieurs seuils critiques sont fixés pour une étape donnée. Parmi les critères
choisis, il faut citer la température, la durée, la teneur en humidité, le pH, le pourcentage d'eau libre
et le chlore disponible, ainsi que des paramètres organoleptiques comme l'aspect à l'oeil nu et la
consistance.
Lorsque les seuils critiques ont été fixés à l'aide d'orientations HACCP élaborées avec toute la
compétence requise par des experts, il importe de veiller à ce que ces seuils s'appliquent
pleinement à l'opération spécifique ou au produit ou au groupe de produit en question. Ces seuils
critiques devraient être mesurables.
Étape 9: Mettre en place un système de surveillance pour
chaque CCP (PRINCIPE 4)
Les données obtenues doivent être évaluées par une personne expressément
désignée à cette fin et possédant les connaissances et l'autorité nécessaires pour
mettre en oeuvre, au besoin, des mesures correctives.
Étape 9 suite
Si la surveillance n'est pas continue, les contrôles exercés doivent alors
être suffisamment fréquents et approfondis pour garantir la maîtrise du
CCP.
Des mesures correctives spécifiques doivent être prévues pour chaque CCP, afin de pouvoir
rectifier les écarts, s'ils se produisent.
Ces mesures doivent garantir que le CCP a été maîtrisé. Elles doivent également prévoir le sort
qui sera réservé au produit en cause.
Les mesures ainsi prises doivent être consignées dans les registres HACCP.
Étape 11: Instaurer des procédures de vérification (PRINCIPE 6)
On peut avoir recours à des méthodes, des procédures et des tests de vérification et d'audit,
notamment au prélèvement et à l'analyse d'échantillons aléatoires
De tels contrôles devraient être suffisamment fréquents pour confirmer le bon fonctionnement du
système. La vérification devrait être effectuée par une personne autre que celle chargée de
procéder à la surveillance et aux mesures correctives.
Lorsque certaines activités de vérification ne peuvent être réalisées en interne, la vérification peut
être effectuée par des experts externes ou des tiers compétents au nom de l'entreprise.
Étape 12: Constituer des dossiers et tenir des registres (PRINCIPE 7)
Un système de registres simple peut être efficace et facilement communiqué aux employés. Il
peut être intégré aux opérations existantes et peut se baser sur des documents existants,
comme des factures de livraison et des listes de contrôle servant à consigner, par exemple, la
température des produits.
MA BLANQUETTE DE VEAU Refroidissement
+ 63° à + 10° en moins
de 2h
Stockage en Déconditionnement
Cuisson Conservation
C.F. + Préparation
Régéthermie
Fournisseur
Livraison distrib
distrib
• Contrôle à
réception • Contrôle des T° des
produits finis
• Contrôle des T° C.F. +
• Matériel conforme
• Maintenance assurée • Relevé des T° C.F.
• Maintenance et protocole de
• Respect du protocole de nettoyage
nettoyage (plan, planning) et
du temps de préparation
• Respect de la traçabilité
• Registre de refroidissement des
denrées
• Contrôle des T° des • Maintenance
produits finis • Matériel
• Matériel conforme • Protocole de nettoyage
• Maintenance assurée
APPLICATION DES PRINCIPES DU SYSTEME H.A.C.C.P. : exemple la crème pâtissière
PMS
ensemble de documents permettant à toute
entreprise manipulant des denrées alimentaires
de respecter la réglementation.
DOCUMENTS ET REGISTRES H.A.C.C.P.
Le législateur nous impose la preuve de nos contrôles, il nous faudra établir un dossier
« HACCP » complet en vue de le présenter aux services compétents, mais aussi en cas de
« Toxi-infection-Alimentaire » constatées et de pouvoir le consulter lors des alertes
sanitaires.
Nature de l’anomalie : Quantité, date et heure de livraison non respectées, conditionnement non conforme, D.L.C. et D.L.U.O. non conformes, températures à
réception non conformes, marque sanitaire du lot ……
RELEVE DES TEMPERATURES C.F. POSITIVES
RELEVE DES TEMPERATURES C.F. NEGATIVES
Planning de nettoyage
Changée le : Changée le :
Testée le : Testée le :
Conforme Non conforme Conforme Non conforme
Changée le : Changée le :
Testée le : Testée le :
Conforme Non conforme Conforme Non conforme
Changée le : Changée le :
Testée le : Testée le :
Conforme Non conforme Conforme Non conforme
Changée le : Changée le :
Testée le : Testée le :
Conforme Non conforme Conforme Non conforme
Changée le : Changée le :
Testée le : Testée le :
Conforme Non conforme Conforme Non conforme
Changée le : Changée le :
Testée le : Testée le :
Conforme Non conforme Conforme Non conforme
Fiche de contrôle de température des produits finis
Pour optimiser la sécurité alimentaire les aliments doivent être cuit et servis au-delà d’une température de 63°C à cœur.
REGISTRE DE REFROIDISSEMENT DES DENREES
Plats Conditionnement EP T° Heure Heure T° S
Date Qui Nb Désignation type nb pds T1 Entrée Sortie T2 NS
ACTIONS CORRECTIVES : actions à mettre en oeuvre en cas de dérive. Elles impliquent les mesures pour rétablir la maîtrise du procédé d’une part et les
mesures pour traiter les produits non conformes d’autre part. ANALYSE DES RISQUES : identification des dangers, évaluation de leur probabilité
d’apparition ou de leur fréquence et de leur sévérité.
CCP : voir point critique pour la maîtrise
CRITÈRE : Valeur cible (ou tolérance) relative à une (ou plusieurs) caractéristique(s) physique, chimique, sensorielle ou micro biologique du procédé et/ou
du produit. Le respect des valeurs cibles (ou tolérances) établies est impératif pour assurer et s'assurer de la maîtrise effective d'un CCP.
DANGER : on considère ici la sécurité alimentaire et sanitaire qu’offre le produit aux consommateurs et utilisateurs. Les dangers peuvent être de nature
physique (corps étrangers, d’où la nécessité d’équiper de détecteurs de métaux les lignes de production...), biologique (microorganismes, toxines... d’où la
nécessité de réaliser des analyses bactériologiques...) ou chimique (présence de pesticides, polluants, antibiotiques...) ou administrative (perte de la
traçabilité, non respect de la législation en vigueur inacceptable...).
GESTION DE LA TRAÇABILITE : c’est la mise en place d’un système documentaire (papier ou informatique) qui gère de manière totalement intégrée
l’origine et le devenir des produits, de leur production primaire jusqu’à leur distribution.
PLAN HACCP : document (ou ensemble de documents) écrit, énonçant les pratiques, les moyens, la séquence des activités et les procédures formelles se
rapportant à un produit ou à un danger particulier, dans le contexte de la mise en œuvre de l’HACCP et liés à l’analyse des risques et la maîtrise des CCP.
POINT CRITIQUE POUR LA MAÎTRISE : ou CCP, de l’anglais « critical control point » : c’est le point ou l’étape opérationnelle/procédure qui peut et doit être
maîtrisé afin de prévenir ou d'éliminer un danger ou de réduire son occurrence à un niveau acceptable. La perte (ou absence) de maîtrise d'un CCP conduit à
un risque inacceptable au regard de la sécurité du produit. Point où est effectuée de façon effective la maîtrise, en amont ou en aval du point où s’exprime le
danger.
REVUE : ensemble des dispositions d’actualisation du plan HACCP établi. Les révisions du système HACCP doivent intervenir à intervalles réguliers et
planifiés à l’avance, et à chaque fois qu’un élément nouveau le justifie (lancement d’un nouveau produit, nouveau procédé de fabrication, agrandissement de
l’usine,...).
Lexique H.A.C.C.P.