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INTRODUCTION

Madagascar est un pays ayant un potentiel élevé pour toutes les filières agricoles. En
effet, c’est un pays à vocation agricole et élevage disposant des périmètres arables
immenses favorables à la culture de ces filières. Depuis la colonisation, les régimes qui
se sont succédé après l’indépendance et jusqu’à ce jour, veulent faire de Madagascar
un pays autonome sur le plan agricole et exportateur tant dans la zone océan indien
que sur le continent africain.
Mais le fait est là : Madagascar et son peuple reste dépendant de l’extérieur au niveau
agricole tant sur les produits que les investissements pour développer ce domaine.
L’importation de la filière agricole, comme le riz, affecte indéniablement le balance de
payement de pays et place le pays dans le pays dépendant totalement des bailleurs de
fonds pour sa gestion financière que pour ses projets économiques.
Un constat est omniprésent dans l’esprit de la population. Notre pays est un
« hécatombe de projets économiques qui n’arrivent pas à sortir le peuple malgache de
la pauvreté.
La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International avec leurs mesures
d’accompagnement inhumaines et antisociales sont critiqués par les sociologues et les
économistes comme destructeurs les pays du pays du sud bien que ces institutions
internationales sont les pionniers la promotion de la Bonne Gouvernance dans les
politiques publiques et projets sociaux qu’ils financent. Les politiques économiques et
financières des institutions financières comme la Banque africaine de Développement
(BAD) est plus pratique et pragmatique pour les projets économiques, comme
Madagascar. Cette Institution financière a émis son souhait qu’une entité en charge de
l’audit interne existe soit présente dans l’organigramme des ministères qui travaillent
qui travaillent avec elle.
La dimension de cette entité varie selon la mission des Ministères respectifs mais ce
qui compte c’est son existence ne serait-ce que cellulaire. Ce qui importe c’est sa
fonction fondamentale qui contribue à la promotion de la Bonne Gouvernance. En
effet, la Bonne Gouvernance varie selon les Bailleurs de Fonds qui financent les
projets de développement dans le pays du sud. Par exemple, pour le cas de la BAD qui
travaille beaucoup avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage de Madagascar
pour le financement des projets agricoles, les éléments de la Bonne Gouvernance sont
la Responsabilité, la Transparence, la Lutte contre la Corruption, la Participation, les
Reformes juridiques et judiciaires et Juridiques qui font partie des missions des agents
d’audit internes durant leurs interventions sur site. Le but de ce travail est de voir
l’importance de la Fonction Audit dans le secteur public. En effet, cette fonction
diffère tant dans leurs objectifs que dans leurs modes opératoires respectifs.
Succinctement, dans le secteur public l’audit interne est plus humain et instructif. Par
contre dans le secteur privé, l’audit externe est plus agressif et il est à l’origine de
plusieurs déboires dont les responsables sont victimes comme l’affectation
disciplinaire, le licenciement, l’emprisonnement, etc. Cette étude a aussi comme
objectif pour loin encore à savoir son impact économique voire dans le développement
agricole.
Dans ce travail, la filière Riz est utilisée comme domaine d’étude étant donné son
importance comme étant le produit de consommation principale du peuple malgache et
la disponibilité des informations en concernant. C’est la raison pour laquelle, pour le
cas de notre pays, nous avons opté la problématique suivante pou : « La fonction audit
interne peut-elle contribuer à l’amélioration de la production rizicole ?. Nous savons
que le projet FORMAPROD est un projet agricole public financé par la Banque
Mondiale, rattaché au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. L’autonomie agricole
ou plus précisément rizicole est une politique publique multidimensionnelle et, ce
projet s’accentue surtout dans le volet Formation des Producteurs comme éléments
pour atteindre cet objectif économique. Nous avons choisi le plan suivant pour
traitement ce Travail. Dans la première partie, nous présentons la fonction Audit
interne par son volet théorique. Les théories d’audit interne ou externe telles données
par l’Institut Français de l’Audit et Contrôle Internes sont utilisées (IFACI) dans cette
partie. Dans la deuxième, nous jugeons logique de donner l’analyse SWOT du volet
agricole de Madagascar, en prenant la filière la filière Riz, comme domaine d’étude et
d’analyse. Dans la troisième partie, nous montrons le Projet FORMAPROD par les
rôles d’audit interne dans l’accompagnement la réussite de ce projet, les résultats et
l’impact de la fonction audit pour atteindre ces résultats. Il y a lieu de voir
respectivement le volet qualité et quantité pour les résultats obtenus. La qualité et la
disponibilité de ces informations sur ces résultats sont en conséquence, primordiales
pour faire l’étude plus scientifique et formuler des recommandations et une
Conclusion et une ouverture vers d’autres travaux de recherches par la suite pour des
éventuels travaux pour ceux qui veulent approfondir ce travail, en l’occurrence le rôle
des entités en charge de l’audit interne pour des programmes financés par les bailleurs
de fonds ou encore. Il est aussi très important par exemple de ce servir de ce travail
comme base pour bâtir ou concevoir des cartographies de risques pour les ministères
de notre pays. C’est un sujet lourd mais riche et intéressant pour l’efficacité des agents
publics pour que la promotion de la Bonne Gouvernance et plus particulièrement la
lutte contre la corruption est le devoir commun de tous les agents des entités
ministérielles. Les risques sont partout dans les organisations. Il y a lieu de les gérer en
temps réel autant que possible. Bien que c’est la responsabilité en gestion de tous au
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, les auditeurs de l Direction de l’audit
interne et de la lutte contre la corruption sont les premiers concernés.
1. INTERET DU SUJET :
L’intérêt du sujet réside du fait que notre pays est à vocation agricole ; alors que
l’exploitation des filières agricoles se fonds toujours avec une dépendance visible avec
l’étranger soit avec des coopérations bilatérales ou multilatérales ou habituellement
avec les Bailleurs de Fonds. Ce thème concerne ce dernier cas. L’introduction de
activités d’audit interne dans le fonctionnement du Programme répond aux attentes des
Bailleurs suivant leurs expériences car elle est bénéfique pour les bénéficiaires, les
CTD d’implantation des projets voire à l’économie nationale.

2. PROBLEMATIQUE :
Les produits agricoles pèsent beaucoup sur la Balance de Paiement du pays alors que
nos produits agricoles locaux ne peuvent pas percer les marchés internationaux et
régionaux. Cette faiblesse se manifeste sur le plan quantitatif et qualitatif. C’est la
raison pour la quelle nous options la problématique suivante :
« Les activités d’audit interne permettent-elles d’améliorer quantitativement et
qualitativement la performance des filières agricoles ? ».

3. HYPOTHESES :
 C’est pourquoi, les deux hypothèses suivantes sont posées pour ce travail :
-Hypothèse 1 : Les activités d’audit interne qui accompagnent le Programme
améliorent la Performance des producteurs pour l’exploitation des filières agricoles à
Madagascar qui remplissent les exigences des marchés internationaux et régionaux.
-Hypothèse 2 : Les activités d’audit interne accroissent la performance des producteurs
qui sont témoignées par l’augmentation globale des produits écoulés sur les marchés.

4. OBJECTIF DU TRAVAIL : 
Etant donné que, généralement, l’objectif global est obtenu suivant un concours
multisectoriel, l’objectif global de ce travail est que :
Obtenir un Programme pérenne qui couvrent tous les 23 régions qui sera intégré dans
la politique générale de l’Etat ; l’audit interne accompagne les activités de cette
politique dont la Direction centrale d’audit les des antennes décentralisés fournissent la
gestion des risques

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET :


Le sujet est important car les filières agricoles sont exploitées au niveau national par
l’intermédiaire des Bailleurs de Fonds et des Financements extérieurs, soit par
coopération multilatérales et bilatérales. Madagascar est un pays à vocation agricole,
son pays est un grand consommateur de produits agricoles alors que les qualités de ses
produits n’arrivent pas à percer les marchés extérieurs.

6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES :


 L’étude se fait selon la consultation documentaire et l’entretien avec des agents du
Programme FORMAPROD.

7. DELIMITATION DU SUJET : 
L’étude se limite à 19 régions sur les 23 existants à Madagascar

8. DIFFICULTES RENCONTREES : 
L’analyse n’a pas pu faire des entretiens avec les producteurs bénéficiaires. Le travail n’a pas
pu faire des consultations en profondeur davantage des documents du Programme. Cette
consultation est limitée à cause des règlements en vigueur chez eux et de la politique de
confidentialité alors que l’analyse d’un travail de recherche est plus riche si on dispose
davantage d’informations quantitatives et qualitatives.
THEORIES DE L’AUDIT INTERNE

Les théories de l’audit interne données dans le présent travail sont tirées de l’IFACI.
Elles sont à la fois valables pour le public et le privé. La première partie traite aussi
davantage les caractéristiques du domaine agricole à Madagascar par l’analyse SWOT.
Cette partie fournit aussi les caractéristiques du domaine agricole malgache en prenant
comme exemple la filière riz. Ces caractéristiques fournit les faiblesses de ce domaine
et qui mettent en évidence les interventions appropriées nécessaires, en conséquence.
CHAPITRE I : THEORIE GENERALE.
Dans ce travail, nous parlons succinctement de points suivants à savoir : les
définitions de l’audit interne, les Normes et les étapes à suivre pour la conduite d’une
mission d’audit interne.
SECTION I : Définitions
Plusieurs définitions sont avancées pour aboutir à celle classées officielle dans
le domaine de l’audit interne et les critiques.
Paragraphe 1 : Définition 1 
« L’audit interne est un dispositif interne à l’entreprise qui vise à :
– apprécier l’exactitude et la sincérité des informations notamment comptables,
– assurer la sécurité physique et comptable des opérations,
– garantir l’intégrité du patrimoine,
– juger de l’efficacité des systèmes d’information. »
Outre le fait que l’audit interne n’est pas un « dispositif » (mais une fonction)
cette définition, au demeurant incomplète, confond les rôles de l’audit interne
(« apprécier » – « juger ») avec les objectifs du contrôle interne (« assurer » –
« garantir »).
Paragraphe 2 : Définition 2
« Selon la théorie classique, l’audit interne assume par délégation une partie
de la responsabilité de contrôle de la direction. »
On ne sait s’il s’agit là d’une « théorie classique » (théorie de l’agence, cf. § « Le
fondement théorique de l’audit interne ») mais la définition reste floue :
• quelle est cette « partie » de responsabilité qui serait déléguée ?.
• ce n’est pas propre à l’audit interne : tous les détenteurs de pouvoir dans
l’entreprise agissent par délégation de la direction.
• « responsabilité de contrôle » : le mot « contrôle » crée toute l’ambiguïté :
de quel contrôle s’agit-il ?.

Paragraphe 3 : Définition 3


« Réalisé par un service de l’entreprise l’audit interne consiste à vérifier si les
règles édictées par la société elle-même sont respectées ».
Définition extrêmement restrictive, limitée à un simple audit de conformité
des règles de l’entreprise.

Paragraphe 4 : Définition officielle

Finalement, la définition officielle internationale de l’audit interne fournie par


l’InstituteInternal Auditors (IIA) datant de juin 1999 est la suivante:
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui
apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une
approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques,
de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions
pour renforcer son efficacité. »

En termes d’analyse et en tant qu’outil de décision pour l’entité le plus élevée de


l’organisation publique et privée, l’audit interne comporte interne des normes du
métier qu’il fallait strictement respecter scientifiquement et pratiquement sur terrain.

SECTION II : LES NORMES DE L’AUDIT INTERNE1.


Les normes professionnelles pour la pratique de l’audit interne, se composent : - des
Normes de Qualification : Elles énoncent les caractéristiques que doivent présenter
les organisations et les personnes accomplissant des activités d’audit interne. - des
Normes de Fonctionnement : Elles décrivent la nature des activités d’audit interne et
définissent des critères de qualité permettant d’évaluer les services fournis. 2-1
Paragraphe 1 : Normes de qualification.
Nous citons ci-dessus les normes que les auditeurs doivent respecter dans
l’accomplissement de leurs fonctions.
1-Mission, pouvoirs et responsabilités.

1
RAVONISON Jean Willy : L’audit interne au sein d’un Établissement public : cas du
Ministère de l’agriculture, Mémoire de Master I, Université d’Antananarivo, 08 octobre 2013,
page 22
La mission, les pouvoirs et les responsabilités de l’audit interne doivent être
formellement définis dans une charte d’audit interne et être cohérents avec ces
Normes. La nature des missions d’assurance réalisées pour le compte d’un Ministère
doit être définie dans la Charte d’Audit Interne. S’il est prévu d’effectuer des missions
d’assurance à l’extérieur du Ministère pour le compte d’une Direction Centrale ou
d’une Direction Régionale, leur nature doit également être définie dans ladite Charte.
Cette nature des missions de conseil doit être définie dans la Charte d’Audit Interne.

2-Indépendance et objectivité.
L'audit interne doit être indépendant et les auditeurs internes doivent effectuer leurs
travaux avec objectivité. Le service d'audit interne doit relever d'un niveau
hiérarchique permettant aux auditeurs internes d’exercer leurs responsabilités. La
structure chargée de l’audit interne doit être rattachée directement au Ministre pour
assurer son indépendance, lui permettre d’auditer la totalité des fonctions du Ministère
et lui garantir l’objectivité du travail accompli et l’efficacité et l’efficience des
recommandations formulées. Les auditeurs internes doivent avoir une attitude
impartiale et dépourvue de préjugés, et éviter les conflits d’intérêts. Ils doivent porter
leur jugement sans partialité et sans préjugés, et indépendamment de leur
appartenance. Si l’objectivité ou l’indépendance des auditeurs internes sont
compromises dans les faits ou même en apparence, les parties concernées doivent en
23 être informées de manière précise. La forme de cette communication dépendra de la
nature de l’atteinte à l’indépendance. L’objectivité nécessite que les auditeurs internes
exécutent leur mission d’audit avec la conscience d’apporter des conclusions honnêtes
et sans compromis à leurs travaux.

3-Compétence et conscience professionnelle.


Les missions doivent être remplies avec compétence et conscience professionnelle.
Les auditeurs internes doivent exercer leurs responsabilités avec la compétence et le
soin professionnels requis. L’Inspection Générale doit s’assurer que pour chaque
mission les auditeurs désignés possèdent collectivement les connaissances, aptitudes et
compétences nécessaires pour mener correctement les travaux d’audit. Les auditeurs
internes doivent posséder les connaissances, le savoir-faire et les autres compétences
nécessaires à l'exercice de leurs responsabilités individuelles. La structure en charge de
l’audit interne doit s’assurer que la compétence technique et la formation générale des
auditeurs internes sont d’un niveau compatible avec les audits à effectuer. Les
auditeurs internes doivent faire preuve de conscience professionnelle dans l’exercice
de leur fonction. La conscience professionnelle est le soin et la diligence que l’on
attend d’un auditeur interne averti et compétent. En exerçant avec conscience, les
auditeurs internes seront attentifs aux risques de fautes intentionnelles, d’erreurs ou
d’omissions, de manque d’efficacité et de conflits d’intérêts inhérents aux activités du
Ministère. Les auditeurs internes doivent améliorer leurs connaissances, savoir-faire et
autres compétences par une formation professionnelle continue. La structure en charge
de l’audit interne doit veiller à l’entretien et à l’amélioration des compétences
techniques de ses auditeurs internes par la formation continue. L’objectif étant de
maintenir à jour, par le biais de ces actions de formation, leurs connaissances et de se
tenir informés des progrès et développements accomplis dans le domaine des normes,
procédures et techniques d’audit.

4-Programme d'assurance et d'amélioration qualité.


La structure en charge de l’audit interne doit élaborer et tenir à jour un programme
d'assurance et d'amélioration qualité portant sur tous les aspects de l'audit interne et
permettant un contrôle continu de son efficacité. Ce programme inclut la réalisation
périodique d’évaluations internes et externes de la qualité ainsi qu’un suivi interne
continu. Chaque partie de ce programme doit être conçue de manière à aider l'audit
interne à apporter une valeur ajoutée aux différentes structures du Ministère et à les
améliorer et garantir que ses interventions d’audit sont menées en conformité avec les
Normes Professionnelles pour la pratique de l’Audit Interne et le Code de
Déontologie. L'audit interne nécessite l'adoption d'un processus permettant de
surveiller et d'évaluer l'efficacité globale du programme qualité. Ce processus doit
comporter des évaluations tant internes qu'externes. Les évaluations internes doivent
comporter des contrôles continus du fonctionnement de la structure d’audit interne et
des contrôles périodiques, effectués par auto-évaluation ou par d'autres personnes du
Ministère, Direction Centrale ou Direction Régionale connaissant les pratiques d'audit
interne et les Normes. Des évaluations externes, par exemple des revues d'assurance
qualité, doivent être réalisées au moins tous les cinq ans par un évaluateur ou une
équipe qualifiés et indépendants extérieurs au Ministère. La structure en charge de
l’Audit Interne doit communiquer au Ministère les résultats des évaluations externes.
Les auditeurs internes sont encouragés à indiquer dans leurs rapports que leurs
activités sont "conduites conformément aux Normes pour la pratique professionnelle
de l'audit interne". Toutefois, ils ne peuvent utiliser cette mention que si les
évaluations du programme d'amélioration qualité démontrent que l'audit interne
fonctionne conformément aux Normes. L'audit interne doit être exercé dans le parfait
respect des Normes et les auditeurs doivent se conformer au Code de Déontologie ;
toutefois, il peut arriver que cette pleine conformité ne soit pas réalisée. Lorsque la
non-conformité a une incidence sur le champ d’intervention ou sur le fonctionnement
de l'audit interne, la Direction Générale (Le Ministre) et le Conseil doivent en être
informée.
Paragraphe 2 : Normes de fonctionnement
Les normes de fonctionnement décrivent la nature des activités d'audit interne et
définissent des critères de qualité permettant de mesurer leur performance

1-Gestion de l’audit interne


Le responsable de l'audit interne doit gérer cette activité de façon à garantir
qu’elle apporte une valeur ajoutée à l'organisation. Le responsable en charge de l’audit
interne est responsable de la planification et de la conduite des missions qui lui sont
confiées, sur instruction du 25 Ministre. Cette planification doit faire l’objet d’un plan
annuel d’audit qui définit la nature, le but, la période, les échéanciers et les résultats
escomptés de chaque mission d’audit. Le responsable en charge de l’audit interne doit
communiquer au Ministre son programme et ses besoins, pour examen et approbation,
ainsi que tout changement important susceptible d’intervenir en cours d’exercice. Le
responsable en charge de l’audit interne doit déterminer les ressources nécessaires à la
réalisation de l’audit et veiller à ce que les ressources affectées soient adéquates,
suffisantes et mises en œuvre de manière efficace pour réaliser le plan annuel d’audit
approuvé par le Ministre concerné. Le responsable de l'audit interne doit établir des
règles et procédures fournissant un cadre à l’activité d’audit interne (Manuel d’audit
interne, Outils de travail, Charte d’audit Interne, ...). Le responsable de l'audit interne
doit partager les informations et coordonner les activités avec les autres intervenants
(internes et/ou externes), de manière à assurer une couverture adéquate des travaux et à
éviter dans toute la mesure du possible les double emplois. Le responsable de l’audit
interne doit rendre compte périodiquement au Ministre, des missions d'audit interne
réalisées ainsi que des résultats obtenus par rapport au programme prévu. Les
auditeurs internes doivent établir un rapport présentant les résultats de la mission
d’audit et le soumettre à l’approbation des entités auditées dans un premier temps et à
celle du Ministre.

2-Nature du travail.
L'audit interne doit évaluer les processus de management des risques, de
contrôle et de gouvernement d’entreprise et contribuer à leur amélioration sur la base
d’une approche systématique et méthodique. L'audit interne doit aider l'organisation en
identifiant et en évaluant les risques significatifs et contribuer à l'amélioration des
systèmes de management des risques et de contrôle. De plus, il doit aider l'organisation
à maintenir un dispositif de contrôle approprié en évaluant son efficacité et son
efficience et en encourageant son amélioration continue.

3-Planification, accomplissement et communication de la


mission.
Les auditeurs internes doivent concevoir et prévoir un plan d’intervention pour
chaque mission. Ce plan précise le champ d’intervention, les objectifs, la date et la
durée de la mission, ainsi que les ressources allouées. Les objectifs doivent être
précisés pour chaque mission. Le champ de couverture doit être clairement précisé
pour répondre aux objectifs de la mission. Les auditeurs internes doivent déterminer
les ressources appropriées pour atteindre les objectifs de la mission. La composition de
l’équipe doit s’appuyer sur une évaluation de la nature et de la complexité de chaque
mission, des contraintes de temps et des ressources disponibles. Les auditeurs internes
doivent élaborer un programme de travail permettant d'atteindre les objectifs de la
mission. Ce programme de travail doit être formalisé.
4-Surveillance des actions de progrès et acceptation des
risques par le Top Management.
Le responsable de l'audit interne doit mettre en place et tenir à jour un système
permettant de surveiller la suite donnée aux résultats communiqués au Top
Management. Lorsque le responsable de l'audit interne estime que la Hiérarchie
Supérieure du Ministère a accepté un niveau de risque résiduel qui pourrait s’avérer
inacceptable pour l'organisation, il doit examiner la question avec elle. S'ils ne peuvent
arrêter une décision concernant le risque résiduel, ils doivent soumettre la question au
Conseil aux fins de résolution.

Paragraphe 1 : Conduite d’un Travail d’audit.

La conduite d’un Travail d’audit comporte trois parties indépendantes à


savoir la phase de préparation, la phase de réalisation (Intervention) et la phase de
conclusion ou rédaction du rapport d’audit.
Ces trois phases comportent toutes les exigences spécifiques tant pour les
auditeurs que pour les concernés de l’entité auditée.

Ces trois phases comportent plusieurs sous-activités. Pour que l’activité d’audit se
fasse dans les bonnes conditions, chaque partie dispose de ses propres exigences au
niveau du facteur temps, données, contenu et respect de délai.

1-Phase de préparation2.
C’est la phase où l’entité en charge de l’audit interne prépare les activités d’audit
préalablement. Il s’agit en particulier pour l’entité en charge de l’audit de faire les
opérations suivantes :

SCHICK Pierre : Mémento d’audit interne. Méthode de conduite d’une mission,


2

Dunod, 24 janvier 2007, Paris, page 95.


-contacter ou saisir officiellement l’entité auditée par courrier recommandée : cette
lettre officielle du travail est en même temps envoyée par courriel directement à
l’entité auditée ainsi que tous les documents exigés par l’intervention.
L’entité en charge de l’audit et l’entité auditée ont tous chacune leurs travaux
préparatoires pour que l’intervention se passe dans les bonnes conditions et la durée
d’intervention est suffisante.
a-Pour l’entité en charge de l’audit interne.
Les auditeurs doivent collecter le maximum d’informations concernant l’entité auditée.
La recherche de ces informations demande des consultations de plusieurs ressources.
Pour le cas des Ministères, les ressources ci-dessous ne sont pas suffisantes pour le
travail d’audit mais elles sont généralement utiles pour trouver les informations
nécessaires pour l’intervention.
En effet, avant toute intervention, il est important que les auditeurs possèdent le
maximum de données (fiables, actualisées, chiffrées ou non) sur l’entité auditée ainsi
que l’analyse en profondeur du travail à l’origine de la descente. Ces caractéristiques
sont nécessaires pour récolter les informations pertinentes, optimiser le temps consacré
à l’intervention et cerner le travail d’audit. Les ressources suivantes sont
incontournables.
Le Rapports d’audit interne et externe antérieurs : ces rapports peuvent fournir
des informations dont l’intervention peut en avoir besoin. En particulier, les
recommandations non régularisées et les erreurs non corrigés.
La Base de données et documentations ministérielles :
Dans les Ministères, il existe des documentations sur les organismes centraux,
régionaux, les organismes rattachés et les différents projets financés par les Bailleurs
de Fonds.
Ces documentations sont soit par version électronique ou physique (livres, brochures).
Cette ressource nécessite la réactualisation des Bases de Données au Ministère
pour que le rapport reflète la réalité. Mais force est de constater que, les informations
sur les entités auditées ne sont pas actualisées dans la plupart des Ministères. Les
Organismes Rattachés et les Directions Régionaux n’ont pas les moyens financiers et
matériels requis pour faire ces opérations de réactualisation qui doivent être envoyées
aux ministères centraux chaque année. Malheureusement, les informations envoyées
au Département de Suivi et Evaluation ne sont pas actualisées.

b-Pour l’entité auditée.


L’entité auditée a aussi son devoir de se préparer à ce travail d’audit.
Le premier responsable doit suspendre tout départ en congé des agents directement
concernés. En effet, les agents présents doivent pouvoir répondre correctement aux
questions des auditeurs. Le Premier Responsable de l’entité auditée est appelé à faire
une réunion de travail préliminaire avant l’arrivée des auditeurs. Ils demandent aux
responsables concernés tous les documents jugés nécessaires par l’intervention. Ce
point est très important car l’audit exige des informations fiables pour bien attaquer
l’objet de la mission tel qu’il est mentionné dans la lettre d’introduction.

2-Phase de réalisation ou Intervention3.


C’est la phase d’intervention c’est-à-dire les auditeurs sont en action après une courte
réunion avec les responsables de l’entité auditée. Pendant cette phase, il est important
de mentionner que, si les auditeurs observent et enregistrent des informations
douteuses, ces dernières doivent être obligatoirement suivies des preuves ou des pièces
justificatives. C’est pourquoi, la photocopie des preuves ou la prise des photos sont
capitales pour éviter des accusations d’affirmation gratuite. Ces preuves chiffrées ou
avec photos ou photocopie confère une crédibilité au rapport d’audit.
Le respect des Codes de déontologie sont exigés lors de la phase de réalisation pour
avoir des informations reflétant la réalité sur terrain.
A la fin de l’intervention, avant de quitter l’entité auditée, les auditeurs sont appelés à
faire obligatoirement un « Compte-rendu » de leur travail. Ce briefing n’a pas pour but
de dévoiler le contenu de leur intervention. Son rôle est de fixer ensemble la
délimitation du rapport d’audit.

SCHICK Pierre : Mémento d’audit interne. Méthode de conduite d’une mission,


3

Dunod, 24 janvier 2007, Paris, page 97.


Autrement dit, après cette réunion, les auditeurs et l’entité auditée se mettent d’accord
sur la forme simplifiée du rapport d’audit. Les auditeurs n’ont pas le droit d’insérer
dans leur rapport des faits qu’ils n’ont pas observés ou qui n’existent pas réellement
sur terrain.
3-Phase de Conclusion4.
C’est la phase de rédaction du rapport à l’attention de l’autorité la plus élevée de la
hiérarchie selon les normes (Ministre, Président du Conseil d’Administration,
Secrétaire Exécutif, Directeur Général). La rédaction doit tenir compte du délai exigé
par le Ministre et du Programme de Travail Annuel. Ce rapport doit posséder plusieurs
spécificités.
En effet, il doit être :
-un document confidentiel,
-un Outil infaillible en vue d’une décision par le Ministre.
-Rédigé avec un français facile et compréhensible par l’entité auditée.
Il faut mentionner que les personnes qui effectuent les fonctions d’audit interne et
externe, de contrôle interne et d’inspection doivent avoir une capacité rédactionnelle
française irréprochable. C’est la raison de l’existence des dictionnaires dans la
documentation.
Il faut préciser que les auditeurs s’occupent à la fois des vérifications directes sur site
et fondent leurs jugements avec des éléments justificatifs.

SECTION II : LES ACTIVITES D’AUDIT INTERNE

Théoriquement, les deux notions sont toutes tirées de l’IFACI mais elles
diffèrent sur les qualifications des agents qui s’occupent des interventions, des zones
d’interventions, des objectifs à atteindre, etc.

Paragraphe 1: L’Audit privé.


L’audit privé est principalement utilisé garantir la performance en termes de
gestion d’entreprises. Son champ d’action est principalement où les règles de gestion

SCHICK Pierre, Mémento d’audit interne. Méthode de conduite d’une mission,


4

Dunod, 24 janvier 2007, Paris, page 115.


d’entreprise est requise et de rigueur comme dans les secteurs d’entreprises, milieu
bancaires,…etc.
Par conséquent, les auditeurs privés qui s’occupent des interventions ont des
niveaux très élevés en sciences de gestion, plus particulièrement en Comptabilité de
Sociétés et des Techniques des Bailleurs de Fonds nationales et internationales, pour
répondre aux attentes des actionnaires, du Conseil d’Administration, de l’équipe
dirigeantes de l’Entreprise. Ces types d’agents peuvent, par exemple, être des Experts
comptables, des Auditeurs hautement diplômés comme ceux de l’INSCAE, des
Commissaires aux comptes.
Les rapports d’audit privé sont très agressifs et peuvent abouti à des demande
d’explication, des licenciements voire à des emprisonnements.

Paragraphe 2 : L’Audit public.


L’audit interne dans le secteur privé et celui dans l’administration publique ont
une base commune qui est la théorie développée par l’IFACI. Mais ils différent dans
quant à la conduite des travaux d’audit, leurs finalités, l’objectif principal et les
dimensions des champs d’audit respectifs. En effet, le champ d’audit de l’audit interne
dans l’administration publique est très large comparé à l’audit privé qui se limité
généralement à l’entreprise.
Pour le secteur public comme le ministère, l’audit interne est une fonction
administrative transversale et non seulement il audite toutes les entités des hiérarchies
mais ses activités sont nombreuses. Elles s’occupe des activités de gestion comme la
Comptabilité matières en vue de sécuriser le Patrimoine de l’organisation, le contrôle
et la vérification de l’exécution budgétaire dans sa globalité, le contrôle de l’utilisation
des chèques carburants, la vérification de la rigourosité des procédures de recrutement
du personnel, la vérification du remboursement des frais médicaux, la vérification des
procédures des passation des marchés publics, …etc. Les objectifs de ces travaux
d’audit sont divers, ils vont de la lutte contre la corruption, la promotion de la Bonne
Gouvernance et mettre en place un mode de travail dont le but est que les responsables
maitrisent techniquement leurs obligations suivant les règles de l’art tout en respectant
le volet juridique en l’occurrence les textes en vigueur en concernant.
C’est pourquoi, d’une manière générale, l’audit interne public est plutôt souple et
humain. Malgré cette politique en vue d’éduquer les responsables, dans le cas de
l’existence d’un litige et des formes de détournement, les auditeurs sont appelés à
adopter leur politique de fermeté dans leurs recommandations pour que justice soit
faite. Il vient aussi que des élus des CTD s’adressent à la Primature ou aux Ministres
pour des affaires comme la mauvaise gestion des engrais, l’envahissement des terrains
ou bâtiments publics,….etc les auditeurs internes interviennent pour clarifier l’affaire
afin que les décisions gouvernementales se fassent dans les bonnes conditions en
l’occurrence apporte une solution efficace aux réalités. C’est la raison pour laquelle, il
est de plus en plus nécessaire de catégoriser les auditeurs en deux groupes à savoir les
auditeurs principaux et les auditeurs secondaires. La première catégorie est composée
d’agents de formation en sciences de gestion c’est-à-dire ceux qui pratiquent les
interventions habituelles. La seconde catégorie concerne des agents qui pratiquent des
interventions spécifiques. Ils sont appelés pour faire les descentes spécifiques comme
les litiges fonciers, les biochimistes pour le cas des stocks produits en décomposition.
Ils peuvent être des juristes, des agents de formation domaniale, les biochimistes.

CHAPITRE II : LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES D’AUDIT INTERNE


Actuellement, les activités d’audit interne sont en réalité la gestion des
nombreux risques qui entravent l’atteinte des performances de l’organisation. D’où la
nécessite de gérer ces risques à l’aide de l’outil dynamique « la cartographie des
risques ».

SECTION I : TECHNIQUES DE LA GESTION DES RISQUES


D’AUDIT.
Les principaux objectifs d’un processus de la Gestion des risques sont les
suivants :
-identification et hiérarchisation rapide des risques découlant des stratégies, des
activités de l’organisation et de l’environnement externe ;
-détermination par la direction générale et les opérationnels d’un niveau de risques
acceptable pour l’organisation, en tenant compte des risques liés à la mise en œuvre
des plans stratégiques de l’organisation et de leurs conséquences potentielles ;
-définition et mise en œuvre de mesures d’atténuation et de maîtrise des risques (mise
en place d’un contrôle interne adapté, transfert, financement,…) afin de réduire ou de
gérer les risques, compte tenu des seuils jugés acceptables par la direction générale et
le Conseil.
Il s’agit ici de répondre de manière appropriée à tous les risques susceptibles
d’empêcher la réalisation des objectifs de l’entreprise. Ceci inclut la sauvegarde du
patrimoine de tout risque d’utilisation inappropriée, de perte et de fraude et implique
de s’assurer que les dettes/pertes sont identifiées et prises en compte.
-suivi permanent des activités afin :
– de réévaluer périodiquement les risques et l’efficacité des contrôles pour permettre
de les gérer et pour veiller à l’émergence de risques nouveaux ;
– d’assurer une cohérence globale de la méthode de gestion des risques
d’une activité à l’autre (ou d’une entité à l’autre) ;
-information périodique du Conseil et de la direction générale sur les résultats
des processus de management des risques. Dans le cadre d’un bon gouvernement
d'entreprise, le Conseil et la Direction Générale doivent en effet assurer une vigilance
(et rendre compte vis-à-vis des parties prenantes) à l’égard des risques, des stratégies
liées aux risques, et des contrôles ;
-maintien d’un niveau de qualité des reportings interne et externe. Ceci implique
des enregistrements appropriés et des processus générant, en temps utile, une
information pertinente et fiable. Le processus de management des risques peut
également avoir pour objectif, complémentaire, d’alimenter le plan d’audit interne. De
manière générale, le processus de management des risques offre l’avantage de
promouvoir ou renforcer une culture de risques au sein de l’entreprise et de partager
les meilleures pratiques en apportant des outils et des méthodes aux managers pour les
aider à identifier, évaluer et traiter leurs risques.
Paragraphe 1 : Importance de la cartographie des risques5.
Le risque peut être défini comme tout évènement dont la survenance porte atteinte à la
capacité d’une structure à atteindre ses objectifs.
On distingue traditionnellement :
- le risque inhérent : c’est le risque théorique lié à l’activité. On peut aussi le définir
comme le risque initial, avant toute mesure de maîtrise (contrôle interne) ;
- le risque résiduel : c’est le risque subsistant après la mise en œuvre de dispositifs de
maîtrise (contrôle interne). Il convient de rappeler que des mesures de maîtrise des
risques peuvent exister indépendamment d’un dispositif de contrôle interne formalisé.

Un risque se caractérise par sa probabilité de survenance et par son impact, en cas de


réalisation. La construction d’une cartographie des risques est une démarche
complexe, qui peut se décomposer en trois étapes :

Etape 1 : - l’identification des risques, conduite généralement par processus d’activité.
C’est ce que nous faisons dans notre tableau. Nous travaillons sur le processus «
ressources humaines » que nous avons décomposé en sous-processus de pilotage, de
gestion opérationnelle et en procédures (recrutement, affectation-mutation...) ;

Etape 2 : - l’évaluation du risque selon les deux facteurs de probabilité et d’impact en
distinguant entre le risque inhérent et le risque résiduel : on peut dans ce cadre réaliser
un tableau des risques en faisant figurer le risque inhérent, le dispositif de maîtrise des
risques existant, le risque résiduel : on parlera alors de matrice des risques ;

Etape 3 : - la représentation du portefeuille des risques dans une cartographie des
risques. Les différents risques identifiés sont généralement reportés sur un repère
orthonormé, ce qui permet de disposer d’une représentation immédiate des risques
majeurs ou critiques. On peut réaliser une cartographie des risques inhérents et une
cartographie des risques résiduels. Le plus souvent, il n’existe qu’une cartographie des
risques résiduels.

5
Beatrice CAUSSE, Cartographie des risques de l’entité et matrice des risques de l’auditeur,
p1
La cartographie des risques est un outil clé de la Gestion des risques qui permet de
répondre aux trois premières phases du Processus de la Gestion de risques à savoir :
1– identifier et évaluer les risques ;
2– traiter les risques ;
3– suivre leur évolution.
Pour le cas de Madagascar, ces risques sont évolutifs étant donné que le pays est une
ile victime, chaque année, des dégâts cycloniques, la répercussion du changement
climatique et ses dégâts sur le milieu (inondation, sécheresse,), l’instabilité
économique chronique, le pays est politiquement instable avec des troubles violentes
répétitives. Ces différentes formes de risques se répercutent sur le fonctionnement des
projets, des affaires et la variation de la monnaie par rapport aux devises étrangères des
Bailleurs de Fonds. La gestion des risques qui existent dans chaque lieu d’intervention
de l’audit interne permet d’émettre des recommandations efficaces pour que le projet
et les producteurs améliorent périodiquement leurs activités respectives.

Paragraphe 2: Cartographie des risques du Programme


FORMAPROD.
La cartographie des risques du projet FORMAPROD développée dans
l’Annexe III. Cette cartographie englobe le fonctionnement du Programme pour
fonctionnement du Programme dans les régions cible. Mais, cette cartographie
des risques du Programme est évolutive en fonction des factures dans ces
régions cibles et la situation nationale. La gestion des risques en l’occurrence le
fonctionnement de la Direction de l’Audit Interne et de la Lutte contre la
Corruption doit suivre ses changements, en temps réel, en conséquence pour le
bien du la mission du Programme, des producteurs, des régions et de
l’économie nationale.
Conclusion partielle
Cette première partie des fonctions des auditeurs est très importantes pour le bien de
l’entité en charge de l’audit interne, de l’entité auditée et de l’Etat qui fournit les
ressources financières et matérielles des entités publiques.
Il faut préciser que, l’évaluation se distingue du contrôle de légalité, consistant à
vérifier la conformité avec le cadre légal et réglementaire, et de l’audit, tourné vers la
maîtrise des risques.
Dans ce cas l’intervention tourne à optimiser les risques sur le gaspillage et la
sécurisation des ressources publiques, le risque sur l’emploi des agents de l’Etat et la
protection du patrimoine public.
L’audit consistera à énumérer les risques encourus par l’entité auditée dans sa
globalité, les risques pour les emplois des agents, …… L’intervention fournira les
responsables appelés à apporter des solutions pour diminuer ces risques.
DEUXIEME PARTIE :
Cette deuxième partie concerne le Programme FORMAPROD proprement dit. Cette
partie parle de la problématique de la filière riz comme base d’étude, du projet dans sa
dimension organisationnelle et des réalisations. Cette partie traite aussi l’objet du sujet
à savoir, les attributions des auditeurs dans son accompagnement au Programme.
CHAPITRE I : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DU
PROGRAMME.
Le Programme FORMAPROD est un organisme rattaché du Ministère de
l’Agriculture et de l’Elevage. Sa structure organisationnelle organisée par son
organigramme est conforme à la structure souhaitée par les Bailleurs de Fonds.
En effet, la FORMAPROD présente bien, une entité en charge de l’audit interne dans
son organigramme et cette entité n’est rien que celle du Ministère de la tutelle à
savoir la Direction de l’Audit interne et de la Lutte contre la Corruption. La Norme
d’audit interne stipule que dans une organisation publique ou privée, l’entité en
charge de l’audit interne doit être rattachée à l’organe le plus élevé de la hiérarchie.
Cette Norme est respectée tant au niveau du Programme FORMAPROD quant au
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. En effet, cette entité en charge de d’audit
interne est interne au Ministre par Décret pris en Conseil du Gouvernement. Cette
configuration suivant la Norme présente plusieurs avantages tels que la rapidité des
Décision s parce que les rapports d’audit interne est classé d’Outil de décision, cette
configuration permet aussi de garder la confidentialité des informations contenues
dans le rapport d’audit. Seules le Ministre ou le Coordonnateur du Programme sont les
détenteurs de ces rapports. Ces hauts responsables peuvent transférer ces rapports
d’audit interne peuvent transférer aux bailleurs de Fonds, au Gouvernement, au
Conseil d’Administration, suivant les Demandes. Il y avait une période pendant
laquelle, l’entité en charge de l’audit interne était rattachée à une Direction Générale
qui est contraire à la norme d’audit et présente plusieurs inconvénients. Les
organigrammes nationaux et régionaux du Programme en vigueur sont données par le
schémas suivants :
SECTION I : ANALYSE SWOT DU VOLET AGRICOLE A
MADAGASCAR. CAS DE LA FILIERE RIZ.
Madagascar est un pays à vocation agricole et d’élevage. Le pays possède de
potentiels énormes pour l’agriculture : des vastes périmètres arables favorables pour la
plupart des filières, des nombreux cours d’eau et des nombreux bassins. Mais malgré
ces potentiels existants, il y a des facteurs qui causent la dépendance du pays aux
importations des produits venant des pays étrangers. Ces importations des produits
agricoles affectent beaucoup la santé de la Balance de Paiement du pays.

Paragraphe 1 : Analyse SWOT de la filière Rizicole6.


PROFIL DE LA FILIERE
Profil de la Filière Riz pour le cas de Madagascar.
Cette liste n’est pas exhaustive mais il y a encore par exemple des facteurs cités plus
haut.

-Eléments historiques : Le riz est une espèce cultivée depuis le 4ème siècle à
Madagascar. Le riz est un élément indissociable de la culture
malgache
-Les différents acteurs :
La filière est très courte, elle est composée essentiellement des producteurs, des
collecteurs / boutiquiers et des
Épiciers
-Les différents niveaux de la filière :
On distingue plusieurs niveaux d’importance différente : la production (forte), la
transformation (faible), la distribution (forte)
-Les différentes techniques utilisées :
La culture du riz reste traditionnelle dans la région. Il s’agit essentiellement de
culture de bas-fonds et de plaines.
Le travail du sol est sommaire, l’emploi d’intrant quasi inexistant, la récolte s’opère
parfois « panicule par panicule »

6
MAEP, CAPFIDA, PPRR, Analyse de la filière riz, Madagascar, Aout 2017, p8
-Niveau d’équipements moyens :
Le niveau d’équipement est faible, les zébus sont souvent utilisés pour le travail du
sol. Les outils manuels type
pioches, pelles sont couramment employés pour les travaux d’irrigation et de
terrassement.
-Les structures et modes d’organisation des acteurs :
Les producteurs ne sont généralement pas regroupés au sein de coopératives, les
exploitations sont familiales, la
production est cédée aux collecteurs
Les collecteurs sont très bien implantés dans le tissu économique des communes
rurales même enclavées et offrent d’autres services que la collecte (fourniture de
produits de première nécessité, crédit, paiement en nature)
-Main d’œuvre utilisée :
La main d’œuvre reste essentiellement familiale, le recours à la main d’œuvre
extérieure reste faible
-Les sous filières en amont :
Les agriculteurs n’utilisent véritablement pas de fournitures agricoles. La filière
amont est quasi inexistante.
-Les sous filières en aval :
Les boutiquiers possèdent souvent des unités de décorticage permettant de
transformer le paddy en riz blanc prêt à
la consommation
-Nombre de cycle par an Deux récoltes sont possibles :
(1 seule dans les zones à l’extrême ouest de la région) : la plus productive a lieu en
juin et une moins abondante en janvier.
-Production annuelle ‘rendement) :
La production annuelle se situe entre 1,5 tonnes et 2,8 tonnes de paddy par ha
-Sous-produits :
Le son issu du décorticage peut rentrer dans la composition de provendes (volailles,
porcs)
1-FORCES :
Les paysans maîtrisent un minimum l’eau
Le climat très favorable à la culture du riz autorise deux récoltes par an
La demande de riz est durable et de proximité
Le riz de la région est de bonne voire très bonne qualité
2)-FAIBLESSES ;
La construction de terrasses reste mineure
Les semences utilisées ne sont pas performantes (semences fermières)
Les agriculteurs n’ont pas recours aux intrants
L’enclavement de certaines zones productrices
3)-OPPORTUNITES :
Le marché local est favorable pour ce produit de première nécessité puisque la
demande y est croissante, d’autres
Régions de Madagascar sont déficitaires et sont également demandeuses de riz
4)-MENACES :
La culture sur Tavy reste présente dans la région (menaces écologiques : érosion,
lessivage, déforestation)
L’utilisation d’un matériel végétal qui dégénère
Un riz d’importation moins cher que le riz local à certaines périodes de l’année
Source : Analyse de la Filière Riz MAEP-CAP FIDA-PPRR Août 2007

Paragraphe 2: Impacts sur l’économie nationale

La mauvaise performance de la production de riz malagasy a amené Madagascar à


moins exporter et à plus importer du riz. Madagascar est ainsi passé de pays
exportateur net de riz à importateur net. Le graphe suivant explique cette constatation.
Il faut noter que L’importation constitue une menace pour les riziculteurs nationaux.
Théoriquement, l’importation de riz tendrait à diminuer le prix de celui-ci sur le
marché. Si cela se vérifie, cette situation pourrait décourager les producteurs. C’est
pourquoi, la formation de FORMAPROD est une alternative pour les producteurs face
à cette menace.
Source : Commerce extérieur-INSTAT, 2016
CHAPITRE II : LE PROGRAMME FORMAPROD.
Ce chapitre entre principalement dans le projet en l’occurrence ses volets
financiers, la coopération internationale financière et l’importance de l’intervention de
la fonction audit interne pour atteindre les objectifs de ses activités.

Paragraphe 3 : Contexte et Raison du Programme.


Le Gouvernement de la République de Madagascar a obtenu un financement du
Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) afin de couvrir le coût du
Programme de Formation Professionnelle et d’Amélioration de la Productivité
Agricole (FORMAPROD). Ce programme constitue l’un des premiers instruments
d'appui à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Formation Agricole et Rurale
(SNFAR) et au développement de la productivité agricole. Cette stratégie permet
désormais de clarifier les rôles des acteurs et de définir les axes stratégiques et les
priorités d'action dans le domaine de la formation agricole et rurale à Madagascar. En
contribuant à la mise en œuvre de cette stratégie, FORMAPROD concourt à
l’amélioration significative de la productivité des exploitations agricoles familiales
(EAF) et cela en promouvant la revalorisation des métiers de l'agriculture par la
formation agricole qualifiante des jeunes générations.
Le programme intervient plus principalement pour les trois (03) activités
suivantes : Volet Infrastructures. C’est dans ces activités qu’intervient la fonction audit
interne dans la recherche de leur optimisation.
Paragraphe 4: Caractéristiques supplémentaires de la filière
rizicole
Niveau de consommation du riz et projections des besoins
La Lettre de Politique de Développement Rizicole prévoit de retrouver, pour l’horizon
2020, le niveau
de consommation de 118 Kg par personne et par an et une exportation équivalente à
près de 1.200.000
tonnes de riz blanc. Le tableau 6 montre une estimation du surplus attendu en riz.

Tableau 2 : Niveau de consommation de riz et projections des besoins (2016 – 2020).

Montrons suivant le tableau suivant quelques caractéristiques de la filière riz selon les
données du document de la politique SNDR :

Evolution des valeurs par année

2016 2016 2017 2018 2019 2020

23 644 24 306
Population (2,8% par an) 24 986 601 25 686 226 26 405 440
000 032
Consommation en riz blanc
97,5 102,4 107,5 112,9 118,5
kg/hab (5% par an)
2 305 2 488
Besoin en riz blanc en tonnes 2 685 903 2 899 164 3 129 358
290 330

Besoin en paddy en tonnes sans 3 546 3 828


4 132 159 4 460 253 4 814 397
perte après récolte 600 200
Besoin en paddy après récolte (+ 4 255 4 593
4 958 591 5 352 303 5 777 276
perte de 20%) 920 840

Excédent en paddy en tonnes -64 920 177 150 572 908 1 129 401 1 970 628

Excédent en riz blanc en tonnes -39 345 107 364 347 217 684 485 1 194 320

Source : PSAEP, 2015


Le tableau montre les faiblesses de la filière riz du pays entre 2016 -2020. La
formation des producteurs et leurs dotations en matériels et infrastructures est mise e n
évidence par ces nombreuses faibles et imperfections.

Paragraphe 5: Zones cibles


L’exécution du Programme FORMAPROD s’étalera sur 10 ans, divisée en
quatre (04) phases successives (2 – 3 – 3 – 2 ans) et interviendra dans 13 régions des
projets et programmes en cours de financements par le FIDA (PPRR, AD2M,
PROSPERER et AROPA). Les régions concernées par le Programme sont
Analamanga, Itasy, Haute Matsiatra, VatovavyFitovinany, Ihorombe, Atsinanana,
Analanjirofo, Menabe, Melaky, Amoron’i Mania, Sofia, Androy et Anosy, ainsi que
les cinq pôles de développement agricole implantés au niveau district : Anjozorobe
pour la région Analamanga, Ambatofinandrahana pour la région Amoron’i Mania,
Maintirano pour Menabe, Fénerive-Est et Vavatenina pour Analanjirofo et Brickaville-
Toamasina II pour Atsinanana. Une progression géographique a été adoptée pour
l’intervention dans les 13 régions : rickaville-Toamasina II pour Atsinanana. Une
progression géographique a été adoptée pour l’intervention dans les 13 régions : (i)
démarrage dans les six régions d’intervention des projets FIDA en cours en 2013, à
savoir Analamanga, Atsinanana, Analanjirofo, Menabe, Melaky, Amoron’i Mania ; (ii)
à partir de 2016, quatre nouvelles régions rejoignent les six premières et (iii) c’est
seulement à partir de 2018 que les activités préparatoires au niveau des trois dernières
régions dont Sofia, Anosy et Androy ont été initiées.

Paragraphe 6 : Volet financier de l’Investissement.


Le budget total du Programme sur une période de dix (10) années est de 86,1
millions d’USD. La part de chaque bailleur de fonds se récapitule comme suit :
Bailleurs Montant (US) En
Pourcentage
(%)
Prêt FIDA 33.0 44
Don FIDA 2.0 2.7
Prêt FIDA supplémentaires 5.6 7.6
Fonds Fiduciaires Espagnol 5.6 7.6
Gouvernement Malagasy 18.8 25.4
Bénéficiaires 6.7 9.0
2.3 3.2
TOTAL 100
Source : FORMAPROD
Nous pouvons voir d’après ce tableau que le projet FIDA ou IFAD(International Fund
for Agricultural Development ou Fond International pour le Développement Agricole)
est toujours en tête pour le financement pour le développement agricole. Ce projet
financé par la Banque Mondiale est toujours présent dans tous les projets agricoles
multi-filières depuis des années.

CHAPITRE II : LES REALISATIONS DU PROGRAMME FORMAPROD.


Ciblant avant tout la formation des producteurs, ces réalisations ne se limitent
pas seulement pour le volet rizicole. Elles englobent les composantes du volet agricole
en entier voire même aux besoins des producteurs dans son ensemble. Les réalisations
du Programme depuis son démarrage portent sur les volets cités dans le tableau ci-
dessous :

Tableau 4 : Niveau d’atteinte des valeurs cibles principales à la date du 30 septembre


2021.

Le Tableau ci-dessous fournit les réalisations du Programme pour les activités


et bénéficiaires exprimés sous forme d’indicateurs.
Le tableau nous exprime l’avancée que nous pouvons qualifier de prometteur pour les
bénéficiaires respectifs à savoir les producteurs, les Régions ciblérs ainsi que
l’économie nationale bien que le pays a traversé une période de pandémie.
Les indicateurs cités de la partie gauche du tableau définissent, en quelque sorte, les
réalisations du Programme qui couvre non seulement les filières agricoles mais aussi
celles qui concernent les autres domaines d’appui pour son développement.
Source : FORMAPROD

Si nous regardons les réalisations du Programme, elles sont déjà très avancées surtout
pour ses composantes considérées comme « raison d’être ». En effet, les pourcentages
de réalisation de certaines activités dépassent de loin le 100%. Ces au niveau des
activités pour les jeunes que le démarrage se font sentir manifestées par des faibles
taux de réalisation.

SECTION I : LES ACTIVITES DE L’AUDIT INTERNE POUR LES


VOLETS DU PROGRAMME.
Le but principal de l’activité de l’entité en charge de l’Audit interne dans
une administration publique est la Promotion de la Bonne Gouvernance. L’efficience
des activités d’audit interne est assurée, par les auditeurs, de la maitrise des activités de
Passation des Marchés Publics. C’est la raison pour laquelle, dans l’accomplissement
de leurs interventions, les auditeurs doivent maitriser techniquement, les Procédures de
Passation de Marchés Publics. La compétence des auditeurs est liée à la maitrise du
code de passation de marchés publics (CPMP). Par conséquent, le Ministère par la
voie de la Direction doit organiser de temps en temps des programmes de
renforcement des capacités dans ce domaine spécifique afin que les auditeurs sont
crédibles surtout vis-à-vis des Bailleurs de Fonds.
C’est pourquoi, et ce techniquement, les auditeurs doivent respecter au moins le Titre
III sur les Soumissionnaires et le Titre V sur les Passation des Marchés proprement
dites, avec ses articles selon le code des marchés publics pour les Marchés publics
cités dans le tableau ci-dessous.

Paragraphe 1 : Les Soumissionnaires.


Nous trouvons les articles relatifs aux soumissionnaires :
Article Intitulé
20 De la capacité des candidats
21 Candidats non admis à concourir Ŕ Exclusions et incapacités
22 Candidatures des groupements d’entreprises

Source : Code des Marchés Publics, 2016.


Le développement de chaque Article est vu dans le Code des Marchés Publics de
Madagascar selon la Loi n° 2016-055 portant Code des Marchés Publics, document
utilisé pour ce travail. Durant leurs interventions, les auditeurs ne doivent veiller à
l’existence des Saucissonnages des marchés qui sont des formes de Corruption qu’il
fallait lutter avec détermination. Le tableau ci-dessous fournit les articles que les
auditeurs respectent selon les règles dans leurs interventions.

Paragraphe 2 :Les Procédures de Passation de Marchés Publics.


Comme précédemment, les articles qu’il faut respecter selon les règles sont donnés par
le tableau suivant :

Section Intitulé de la Section Articles Intitulé Articles


I Du dossier d’appel d’offres 31 Dossiers d’appel public à concurrence
II De la publicité 32 Organisation de la publicité
33 Dématérialisation des procédures
III Des procédures et modes de 34 Présentation des procédures de
passation passation
35 Appel d’offres ouvert
36 Appel d’offres ouvert avec pré-
qualification
37 Appel d’offres en deux étapes
38 Appel d’offres restreint
39 Marché de gré à gré
40 Participation communautaire
41 Consultation d’entreprises,
fournisseurs ou prestataires de
services
Source : Code des Marchés Publics, 2016.

Les marchés publics en concernent relèvent régulièrement, ceux des fournitures et des
Travaux. Les auditeurs font leurs études à l’aide des rapports émis par les Bureaux
d’études exécutants des marchés, des rapports comptables et financiers des cabinets.
Le respect du « Cahiers de charges » et des méthodes « des Bailleurs de Fonds » sont
étudiés en profondeur et une émission des recommandations sont requises en fonction
des constatations.
SECTION II : LES MARCHES DE FORMATION.
Les marchés de formation sont compris dans ceux de marchés de
Prestations intellectuelles. Elles ont leurs propres exigences manifestées dans ses
articles cités dans le tableau ci-dessous. Pour les marchés financés par les Bailleurs de
Fonds du sérieux est demandé pour le choix final du détenteur. Plusieurs facteurs
entrent en considération pour l’obtenir un résultat efficient en formation tels que
l’expérience, la compétence, la qualité de ressource humaine, …etc. L’Article 42 qui
explique la spécificité des Marchés de Prestations intellectuelles est défini dans
l’Annexe II.
Il faut préciser que d’autres Sections et Articles du Code de Passation de Marchés
Publics sont encore importants pour les auditeurs durant leurs interventions, mais ceux
cités sont incontournables et maitrisent d’être dominés techniquement.

Paragraphe 1 : Importance de l’audit interne pour le


Programme.
Nous savons que l’audit interne est une fonction transversale dans l’administration. Il
permet développer la promotion de la Bonne Gouvernance et d’assure la compétence
techniquement des agents publics et d’assurer des services publics qui répondent aux
besoins des usagers, de l’Etat et des bailleurs de Fonds. Nous prenons les indicateurs
des activités comme éléments qui définissent les actions correspondantes des auditeurs
suivant les composantes. La contrôle voire la vérification de l’exhaustivité des pièces
justificatives (comptables, financiers et techniques) est un devoir capital des auditeurs.

1-COMPOSANTE II : Formation professionnelle des jeunes ruraux et


opérationnalisation régionale de la FAR.
Nous déduisons les indicateurs des activités des réalisations du
programme. Grace à ces procédés, nous élaborons les listings des actions que doivent
entreprendre les auditeurs dans l’accomplissement de leurs actions sur sites ou
documentaires.
a)-Activités Jeunes entrant en formation.
Les contrôle venant des auditeurs sont:
-Vérifier les nombres des jeunes inscrits pour la formations.
-Vérifier la régularité de l’organe de formation juridiquement, techniquement, sa
spécialité, l’expérience dans le domaine.

b)-Apprentissage Délocalisée :
Vérifier avec des preuves que l’apprentissage s’est effectué sur site. Et si possible,
avec les témoignages des autorités des CTD locales ou représentants de l’Etat.

c- Formation courte CEFAR.


-Vérifier l’effectivité de la formation avec des preuves à l’appui.
-Vérifier les entrées/Sorties financiers matérialisées par des factures et émargements
des bénéficiaires et des représentants du programme.
-Récupérer toutes Les pièces justificatives comptables et financières pour l’analyse
financière.

d)-Formation initiale :
-Vérifier l’effectivité de la formation avec des preuves à l’appui.
-Vérifier les entrées/Sorties financiers matérialisés par des factures et émargements des
bénéficiaires et des représentants du programme.
-Récupérer toutes Les pièces justificatives comptables et financières pour l’analyse
financière.

e)-Jeunes entrant en formation préalable en alphabétisation :.


Vérifier les pièces justificatives numériques et comptables et vérifier l’effectivité de la
formation à l’aide des émargements des bénéficiaires de l’alphabétisation.

f)-Jeunes formés aux métiers agricoles :


-Vérifier l’identité des producteurs formés, leurs besoins, leurs niveaux intellectuels et
leurs besoins et objectifs.
-vérifier l’existence d’un éventuel caneva que le programme utilise pour cibler ces
producteurs qui nécessitent la formation agricole.
-Contrôler à l’aide d’une fiche comptable avec émargement la participation à la séance
de formation.

g)-Dont issus des Formations courte et apprentissage :


Même actions citées précédemment tout en séparant la formation courte et
l’apprentissage.

h)-Jeunes bénéficiaires de kits de démarrage :


-Vérifier qu’il s’agit bien des jeunes ayant obtenu des formations agricoles avec des
informations complètes inscrites dans la base e données du programme. L’octroi des
kits de démarrage est confronté avec ces données.

i)-Jeunes formés ayant démarré leur activité.


-Vérifier l’existence des kits de démarrage ainsi que l’activité proprement dite avec
témoignage des agents du programme ou des représentants des producteurs.
-Résumé ou synthèse des résultats de l’activité enregistré dans un éventuel fiche
élaboré par le Programme.

j)-CEFAR appuyés (renforcement de capacité, infrastructure et équipements).


-Vérifier toutes les pièces de la passation des marchés publics depuis le lancement
jusqu’au choix du bénéficiaire pour l’analyse des offres afin de donner l’opinion sur le
choix définitif.
-Exiger le cahier de charges et les renseignements complets des soumissionnaires afin
de déterminer la compétence.
-Exiger la Pièce justificative du Procès-Verbal de réception.

k)-Dont Centres de formation construites/remises en état et/ou équipés :


-Vérifier les pièces justificatives qui justifient les compétences des techniciens du
bénéficiaire du marché.
-Vérifier toutes les pièces de la passation des marchés publics depuis le lancement
jusqu’au choix du bénéficiaire pour l’analyse des offres afin de donner l’opinion sur le
choix définitif.
-Exiger le cahier de charges et les renseignements complets des soumissionnaires afin
de déterminer la compétence.
-Exiger la Pièce justificative du Procès-Verbal de réception.
-Exiger la tenue des fiches ou cahiers de stocks du magasinier, vérifier la régularité de
s nomination.
-Vérifier que les agents en charge des stocks ont de compétences en comptabilité des
matières. Dans l’affirmative, est-ce que les différentes techniques de la comptabilité
des matières sont en vigueur au sein du Programme pour sécuriser son patrimoine.
-Vérification de l’apposition de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant
Paiement.
-Vérification de l’exhaustivité de pièces justificatives comptables et matérielles.
-Contrôle des identifications des signataires (fournisseurs, prestataires de service,
représentants du Programme, des producteurs,)

l)-CEFAR équipés ;
-Exiger la tenue des fiches ou cahiers de stocks du magasinier, vérifier la régularité des
nominations.
-Vérifier que les agents en charge des stocks ont de compétences en comptabilité des
matières. Dans l’affirmative, est-ce que les différentes techniques de la comptabilité
des matières sont en vigueur au sein du Programme pour sécuriser ses matériels et son
patrimoine en général. D’autant plus dans un projet de telle taille, les matériels de
travail sont énormes : informatiques, immobiliers, matériels roulants, …etc. Les pièces
comme les fiches de détenteurs effectifs sont, dans ces cas obligatoires et leur
existence est incontournable qu’il fallait nécessairement à vérifier voire à établir.
-Vérification de l’apposition de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant
Paiement.
-Vérification de l’exhaustivité des pièces justificatives comptables et matériels.
-Contrôle des identifications des signataires (fournisseurs, prestataires de service,
représentants du Programme, des producteurs,).

2-COMPOSANTE III- Amélioration de la productivité dans les pôles de


développement agricoles :

Il faut mentionner plus principalement dans toutes les activités des auditeurs que les
auditeurs doivent vérifier voir s’assurer de l'

a)-Producteurs en activités formés sur CEP :


-Vérifier les pièces justificatives de formation bénéficiées ainsi que celle du Kit de
démarrage.
-Vérifier la disponibilité des témoignages des représentants des CTD et ceux du
Programme.

b)-Jeunes installés ayant bénéficié de renforcements de compétence complémentaires  :


-Vérifier les pièces justificatives de formation bénéficiées ainsi que celle du Kit de
démarrage.
-Vérifier la disponibilité des témoignages des représentants des CTD et ceux du
Programme.
-Pièces justificatives de la formatons complémentaires c’est-à-dire des pièces qui
mentionnent les besoins agricoles qui nécessitent la formation et les objectifs
économiques.

c)- Producteurs subventionnés via MP :


-Vérifier la fiche d’obtention des matières premières et leur utilisation annuelle.
-Vérifier la tenue d’un cahier d’utilisation et de la gestion de stocks de matières
premières obtenues.
-Vérifier la propreté et l’hygiène des magasins.
d)-Périmètres aménagées (ha) :
-Faire les visites sur sites.
-Vérifier les données de périmètres à aménager dans chaque site et ceux déjà
aménagés afin de déduire les éventuels facteurs sources de retard.

e)-Magasin de stockage :
-Contrôle des procédures de passation des marchés publics.
-Vérifier les pièces justificatives qui justifient les compétences des techniciens du
bénéficiaire du marché.
-Vérifier toutes les pièces de la passation des marchés publics depuis le lancement
jusqu’au choix du bénéficiaire pour l’analyse des offres afin de donner l’opinion sur le
choix définitif.
-Exiger le cahier de charges et les renseignements complets des soumissionnaires afin
de déterminer la compétence.
-Exiger la Pièce justificative du Procès-Verbal de réception.
-Vérifier que les agents en charge des stocks ont de compétences en comptabilité des
matières. Dans l’affirmative, est-ce que les différentes techniques de la comptabilité
des matières sont en vigueur au sein du Programme pour sécuriser son patrimoine.
-Vérifier la qualité de la sécurité du magasin de stockage (serrure, portes, fenêtres, …
etc).
-Contrôler les éventuels modes de recrutement du magasinier et du gardien.
-Avis d’un cadre du Génie Rural de la Direction de la Direction Régionale de la
Direction Régionale de l’Agriculture et de l’Elevage.
-Vérification de l’apposition de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant
Paiement.

f)- Unités de transformation :


-Vérifier les caractéristiques des unités avec ceux du cahier des charges.
-Contrôler les PV d’essai.
-Analyser les offres suivantes les caractéristiques des unités.

m)-Pistes réhabilitées :
-Contrôle des Procédures de passation de passation de marchés respectées en vue de
déterminer la véracité u choix du détenteur du marché.
-Vérification de l’apposition de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant
Paiement.

n)-Infrastructures d’élevages installés :


-Contrôle des procédures de passation des marchés publics.
-Vérifier les pièces justificatives qui justifient les compétences des techniciens du
bénéficiaire du marché.
-Vérifier toutes les pièces justificatives de la Passation des marchés publics depuis le
lancement jusqu’au choix du bénéficiaire pour l’analyse des offres afin de donner
l’opinion sur le choix définitif. En particulier la partie analyse.
-Exiger le cahier de charges et les renseignements complets des soumissionnaires afin
de déterminer la compétence.
-Exiger la Pièce justificative du Procès-Verbal de réception.
-Vérifier l’existence du PV d’essai.
-Avis d’un cadre du Génie Rural de la Direction de la Direction Régionale de la
Direction Régionale de l’Agriculture et de l’Elevage.
-Vérification de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant Paiement.

Conclusion partielle
La deuxième partie du travail traite le programme dans son ensemble, en particulier sa
structure organisationnelle et ses réalisations ainsi que la contribution des auditeurs
dans l’accompagnement du Programme. Il y a lieu de mentionner que l’entité d’audit
interne est reliée à l’organe le plus élevé du Programme, d’autant plus que cette norme
d’audit interne est respectée au niveau Ministériel par décret, récemment. Cette
deuxième partie nous fournit des caractéristiques et paramètres qui permettent de
formuler la réponse à la problématique ou des hypothèses.
CONCLUSION GENERALE

En confrontant la Problématique et les hypothèses avec les attributions réservées aux


auditeurs citées dans la deuxième partie de ce travail dans le fonctionnement du
Programme FORMAPROD : nous pouvons déduire, sans hésitation, que ce soit par
voie économique ou par voie managériale que la problématique ou les hypothèses sont
confirmées et ce, qualitativement et quantitativement.
Mais l’importance de la formation est mise en évidence dans le domaine économique,
marketing et géographique.
Les questions de développement et d’autonomie agricoles sont des politiques
publiques prioritaires pour tous les gouvernements qui se sont succédés à Madagascar
depuis l’indépendance voire depuis la colonisation. C’est une politique publique
interministérielle demandant la contribution de tous les départements. La situation
géographique de Madagascar le place au milieu des organisations régionales pour la
promotion de l’intégration régionale pour son développement économiques, industriels
et plus précisément agricoles. En termes de pédologie Madagascar est un pays dont le
sol est favorable à la culture des filières dont requièrent les marchés régionaux.
Les activités d’audit interne dans le Programme permettent de palier certaines
faiblesses du domaine agricole malgache c’est-à-dire d’assurer les règles de l’art les
domaines tels que : l’application rigoureuse des procédures de passation de marchés
publics pour les diverses activités des bénéficiaires tant pour les producteurs, confier
aux spécialistes à compétence irréprochable les dotés de longue expérience les
constructions, garantir via les l’analyse rigoureux des offres le choix de tous les
détenteurs des marchés, les producteurs sont formés avec des formateurs choisis, par
respect, des procédures de passation de marchés publics dans le secteur des Marchés
de Prestation intellectuelles comme il se doit dans les règles des métiers
techniquement. En termes économiques, l’importance permanente du riz, est une
menace pour les producteurs agricoles locaux. En effet, le cout de revient de ces riz
importés en faible, et à fortiori, leurs prix locaux. En conséquence, la pauvreté se
creuse dans notre pays étant donné que, Madagascar est toujours un pays à vocation
agricole : sur les 21 926 221 d'habitants, environ 78 % de la population vit encore en
milieu rural soit 17 102 452 personnes. Cette population rurale est jeune : 56,6 % soit
9 679 988 d'habitants ont moins de 20 ans. La formation agricole dont bénéficient les
producteurs agricoles, appuyés par les interventions régulières des auditeurs, confère
aux producteurs des compétences dans leurs métiers. Ils ne travaillent plus dans la
routine ou selon méthode traditionnelle mais leurs activités sont conditionnées par les
besoins des marchés nationaux et régionaux. Ils accomplissent leurs activités suivant
une créativité ainsi que cette formule chère au marketing : satisfaire avant tout les
« besoins des clients ». Mais une dimension qui est plus importante encore dans leurs
secteurs, l’intervention des auditeurs dans le fonctionnement du Programme préparent
les producteurs pour les marchés régionaux. Madagascar est à cheval des pays
membres de la SADC et ceux de la COI, ce sont des opportunités agricoles pour les
producteurs malgaches. Malheureusement, les produits malgaches ne remplissent les
qualités et normes exigés pour ces marchés régionaux qui sont stricts comme la COI.
Les compétences techniques dans les domaines ainsi que les autres réalisations se
traduisent par des avantages concurrentiels sur les marchés nationaux. En effet, les
producteurs écoulent sur les marchés des produits compétitifs qui répondent aux
besoins et attentes des clients en l’occurrence des produits sécurisants et à valeur
ajoutée. Mais la Formation des producteurs via le Programme FORMAPROD n’est
pas une solution miracle pour résoudre l’autonomie agricole pour notre pays mais les
activités conjointes du Programme et de l’audit interne permettent d’atteindre les
objectifs rêvés pour le domaine agricole en l’occurrence : ceux orientés vers le marché
pour intégrer les marchés régionaux voire internationaux avec des produits et services
orientés vers la satisfaction des consommateurs. Si l’envergure du Programme
s’accroit vers l’étendue du pays et que le Programme désiste et transfère les
compétences pour le Gouvernement malgache, les activités du se transforme en
politiques publiques qui assurent le développement agricole moderne du pays.
Le présent thème de recherche peut être utilisé comme base pour les travaux de
recherche avec prédominance sur la cartographie des risques. Par exemple, la
cartographie des risques des Ministère est vaste mais, ce travail peut être utilisé pour
attaquer cette étude.
BIBLIOGRAPHIE
I – OUVRAGES GENERAUX :
-BERTIN Elisabeth, L’audit interne, Eyrolles , 2007, Paris, 320 pages ;
-KREBS Geneviève, MOUGIN Yvon, Les nouvelles pratiques d’audit qualité interne,
AFNOR 2007, La Plaine Saint-Denis, 264 pages ;
-MITONNEAU Henri, Réussir l’audit des processus, AFNOR 2006, La Plaine Saint-Denis,
114 pages ;
-REDDIN Kurt F., SOBEL Paul J., Urton ANDERSON Urton L., HEAD Michael L.
Manuel d’audit interne, Eyrolles, Paris cedex, 2015, 45pages ;
-RENARD Jacques, Théorie pratique de l’audit interne, Editions d’organisation2009, Paris
cedex, 449 pages ;
-SCHICK Pierre, Mémento d’audit interne, Méthode de conduite d’une mission,
Dunod, 24 janvier 2007, Paris, 217pages.
-VILLALONGA Christophe, L’audit qualité interne, Dunod 2007, Paris, 197 pages ;
-WEILL Michel, L’audit stratégique : qualité et efficacité des organisations, AFNOR 2007,
La Plaine Saint-Denis, 248pages.

II-SUPPORTS PEDAGOGIQUES :
-VAVISOA Angelina. Cours d’économie financière 4ème année Economie, Université de
Toamasina, 2015-2016.

III-AUTRES DOCUMENTS ET PERIODIQUES :


- Beatrice CAUSSE, Cartographie des risques de l’entité et matrice des risques de l’auditeur,
8 pages.
-DRISSl Issoudal. La pratique de l’audit interne, Group LICORNE, Tunisie, 78 pages.
-MAEP, CAPFIDA, PPRR, Analyse de la filière riz, Madagascar, Aout 2017, 9pages.

IV-MEMOIRES SOUTENUS :
-FELANTSIZAKAINA Manantsiory Asombolatsiky Mamy : « Contribution à la
professionnalisation de la fonction audit interne à la Direction Générale de l’audit interne  »,
Ministère des Finances et du Budget : cas du marché des fournitures », Mémoire de Master
II. Université d’Antananarivo. 2015 ;
-RAVONISON Jean Willy: « L’audit interne au sein d’un Etablissement public: cas du
Ministère de l’Agriculture », Université d’Antananarivo 2013.

V-WEBOGRAPHIE :
-htt://www.ifaci.com
-http://www.agriculture.gov.mg.
-http:// www.maep.gov.mg.
ANNEXES

Désignation N° de
pages
ANNEXE I Cartographie de risques du programme Formaprod …..
ANNEXE II Article 42. Dispositions spécifiques aux marchés de
prestations intellectuelles ……………………..........
ANNEXE I

CARTOGRAPHIE DE RISQUIES DU PROGRAMME FORMAPROD

a. Volet Infrastructures :

Description Volet Infrastructures


Activités -Construction et réhabilitation des CEFAR/ISTA/EAFTA/Lycée agricole
-Aménagements hydro-agricoles - Construction de point de collecte/hangar de
groupage et de magasin de stockage -Installation d’unité de transformation
-Réhabilitation de piste rurale -Construction de station de monte
Modalité d’exécution -Identification et priorisation des infrastructures à réhabiliter ou à construire
-Validation auprès des CRFAR ou DRAEP (cas des Aménagements Hydroagricoles
après priorisation et confrontation avec les investissements des autres projets)
-Sélection et recrutement des Maîtres d’œuvre pour l’étude et contrôle des travaux.
-Sélection et recrutement des Entreprises pour l’exécution des travaux de
réhabilitation des périmètres. - Réception par un comité (représentant du
Programme, représentant de l’autorité locale ou du centre bénéficiaire, représentant
DRAEP, etc. selon le cas)
REF Risques inhérents Causes probables Impacts Gravité Probabilités Points de contrôles et mesure
identifiés potentiels d’occurrence de mitigation proposée
REF
1 Les études ou Défaillance du Glissement Moyenne Moyenne S’assurer de la capacité
travaux titulaire de marché. des activités technique et financière des
accusent un dépendant adjudicataires des marchés
retard important - Faiblesse dans le de la
par rapport au suivi de prestation - Effectuer des contrôles et
délai contractuel l’exécution des ou des suivi continue sur terrain
prestations/travaux travaux (notamment sur la présence
et ou retard dans la des engins et personnel clé)
prise de décision, - Non
suite à un plan de atteinte des - Mettre en place un système
charge élevé de objectifs de reporting hebdomadaire
l’équipe technique dans le des principales informations
ou une mauvaise temps permettant l’alimentation du
organisation. tableau de bord, facilitant la
- Retard de prise de décision à temps :
- Prises de cultures planning de supervision et
décisions non liées aux contrôle, résiliation de
appropriées au vu saisons contrat ou avenant, ….
de l’avancement et
qualité des
prestations/travaux.

REF Problèmes liés


2 aux respects de Absence ou non Mauvaise Elevée Moyenne - S’assurer de l’insertion des
l’environnement insertion des image du dispositifs environnementaux
et litiges sociales clauses Programme et sociaux dans les DAO
(entre l’entreprise environnementales (avec un consultant ou le
et les et sociales dans les - Arrêt des service environnement du
bénéficiaires) DAO travaux, voir ministère)
- . Accident de l’activité
chantier / - Non souscription toute entière - Contrôle du respect des
dommages à d’assurance sur les pour cause règles de sécurité par les
l’encontre des responsabilités de entreprises
bénéficiaires civiles qui protestation
couvrent les ou plainte - Souscription d’une
éventuels risques. assurance sur les
responsabilités civiles

REF F Faible
3 Oubli des Absence de suivi Elevée Elaborer un outil de suivi des
pénalités de des contrats et des contrats
retards attachements

REF
4 Absence de Prestataire non Mauvaise Elevée Moyenne Contrôle des cahiers et
contrôle des sérieux qualité des journal de chantier
bureaux travaux
d’études - Non disponibilité Reserve non - Contrôle inopiné sur terrain
- Absence de du personnel clé redressée
suivi des cahiers lors des - Vérification des personnes
de chantiers - Collusion entre réceptions sur terrain
les BE et les
entreprises - Revue et contrôle des
attachements par rapport au
BDQE

REF Métré Charge de travail Attachement Elevé Faible Etablissement d’un métré
5 contradictoire du chargé erroné contradictoire par rapport au
non infrastructure Paiement de décompte des entreprises.
effectué/absence surcoût
de contrôle de Travaux non
conformité par conformes
rapport au au contrat
contrat

REF Les coûts des


6 études ou Mauvaise Moyenne Faible -Mettre en place une
montants des évaluation des procédure budgétaire
travaux sont budgets alloués précisant les responsables
largement en aux études ou concernés, informations de
dessus (ou en travaux : base à utiliser, sources des
dessous) des données, références des
budgets alloués hypothèses à observer, étape
de validation à l’interne, le
cas de révision budgétaire, ....
-Elaborer et diffuser aux
EPIR les référentiels des
coûts unitaires à retenir lors
de l’élaboration des budgets
(sur la base des expériences
vécues par le projet) : les
intervenants clefs pour les
Consultants, ...
REF Des éléments des
7 études n’ont pas Surcharge des Elevé Faible Séparer la tâche du
été insérés ou travaux des responsable en infrastructure
omis lors de responsables de et celui qui s’occupe de la
l’élaboration des l’élaboration ou de passation de marchés
DAO suivi des DAO

REF Moyenne
8 Absence de La lettre de Elevé Déléguer la gestion de la
procédé qui donation de la démarche de sécurisation
assurerait la commune est une foncière auprès de la PNF ou
sécurisation simple lettre, ne autre entité qui sache
foncière des provenant pas d’un maitriser la sécurisation
ouvrages arrêté municipal foncière à travers une
communautaires suite à la décision convention de partenariat
(unité de du conseil (transformation des terrains
transformation / d’administration de en propriété collective,
bâtiment de la commune démarche de demande des
stockage…) terrains domaniales ...)
S’assurer que les pièces qui
autorisent la construction
des infrastructures soient
conformes aux règlements
en vigueur.

REF Elevé
9 Litige foncier Absence d’acte de Moyenne
pour donation conforme
revendication de qui procure
terrain réellement
l’obtention des
terrains
ANNEXE II :
Article 42.- Dispositions spécifiques aux marchés de Prestations
intellectuelles.

I. Les marchés de prestations intellectuelles sont attribués après mise en


concurrence des candidats présélectionnés dans les conditions définies ci-
après.

II. La liste des candidats présélectionnés est arrêtée à la suite d’une


invitation publique à soumettre des expressions d’intérêt réalisée dans les
conditions définies à l’article 32 du présent Code. Les prestations inférieures
à un seuil fixé par voie réglementaire sont dispensées de formalité de
publicité.

Les candidats sont sélectionnés par la Commission d’Appel d’Offres en raison


de leur aptitude à exécuter les prestations objet du marché et classés sur la base
des critères publiés dans l’invitation publique à soumettre des expressions
d’intérêt.
La commission d’appel d’offres sélectionne et classe six candidats qualifiés,
lesquels seront invités à soumettre une proposition.

III. Les candidats sélectionnés se voient remettre une demande de proposition


comprenant les termes de référence, la lettre d’invitation indiquant les
critères de sélection et leur mode d’application détaillé, et le projet de
marché. Dans les cas où les prestations sont d’une complexité exceptionnelle
ou d’un impact considérable ou bien encore lorsqu’elles donneraient lieu à
des propositions difficilement comparables, le titulaire du marché peut être
désigné exclusivement sur la base de la qualité technique de sa proposition.
La demande de proposition indique également les exclusions à la
participation future aux marchés de travaux, fournitures et services qui
résulteraient des prestations qui font l’objet de la consultation.
IV. L’évaluation des propositions s’effectue :
-soit exclusivement sur la base de la qualité technique de la proposition,
-soit sur la base de la qualité technique de la proposition, de l’expérience du
candidat, de la qualification des experts et de la méthode de travail proposée et
du montant de la proposition,
-soit sur la base d’un budget prédéterminé dont le candidat doit proposer la
meilleure utilisation possible,
-soit sur la base de la meilleure proposition financière soumise par les candidats
ayant obtenu une notation technique minimum,
-soit sur la base de la qualification du candidat.

Le marché peut ensuite faire l’objet de négociations avec le candidat dont la


proposition est retenue. La négociation ne doit modifier de manière substantielle
ni la portée initiale de la mission prévue dans les Termes de référence, ni les
conditions contractuelles, ni le prix du marché. En aucun cas, des négociations
ne peuvent être conduites avec plus d’un candidat à la fois.

V. Pour des prestations dont le montant est inférieur à un seuil fixé par voie
réglementaire, la sélection de consultants individuels se fait sur la base de
comparaison de qualifications d’au moins trois candidats parmi ceux qui ont
manifesté leur intérêt pour la mission. Les qualifications seront évaluées
essentiellement sur la base de leurs diplômes et de leurs expériences antérieures
en rapport avec la mission.
TABLES DES MATIERES
DESIGNATION N° de pages
INTRODUCTION……………………………………………………..
1. INTERET DU SUJET ………………………………………………
2.
PROBLEMATIQUE ………………………………………………….
3. HYPOTHESES ……………………………………………………..
4. OBJECTIF DU TRAVAIL ……………………………………………..
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 
6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES  ……………………
7. DELIMITATION DU SUJET  …………………………………………
8. DIFFICULTES RENCONTREES …………………………………. 
PREMIERE PARTIE : THEORIE DE L’AUDIT INTERNE ………..
CHAPITRE I : THEORIE GENERALE …………………….
SECTION I : DEFINITIONS…………………………
Paragraphe 1 : Définition 1………..………..
Paragraphe 2 : Définition 2………………….
Paragraphe 3 : Définition 3 (APEC)……….
Paragraphe 4 : Définition officielle…….…..
SECTION II : LES NORMES DE L’AUDIT
INTERNE ………………………………………………………………………….
Paragraphe 6: Conduite des travaux d’audit
interne……………………………………..
SECTION II : ACTIVITES D’AUDIT INTERNE
Paragraphe 1 : L’Audit privé
Paragraphe 2 : L’Audit public
CHAPITRE II : LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES
D’AUDIT INTERNE ………………………………………..
SECTION I : TECHNIQUES DE LA GESTION DES
RISQUES D’AUDIT ………………………………..
Paragraphe 1 : Importance de la cartographie
des risques…………………………………
Paragraphe 2: Cartographie des risques du
Programme FORMAPROD………………..
DEUXIEME PARTIE : LE PROGRAMME FORMAPROD
CHAPITRE I : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
DU PROGRAMME…………………………………………..
SECTION I : ANALYSE SWOT DU VOLET
AGRICOLE A MADAGASCAR. CAS DE LA
FILIERE RIZ…………………………………………
Paragraphe 1 : Analyse SWOT de la filière
Rizicole. PROFIL DE LA FILIERE……….
Paragraphe 2: Impacts sur l’économie
nationale …………………………………..
Paragraphe 3 : Contexte et Raison du
Programme. ……………………………….
Paragraphe 4: Caractéristiques
supplémentaires de la filière rizicole ………
Paragraphe 5: Zones cibles ………………..
Paragraphe 6 : Volet financier de
l’Investissement.
CHAPITRE II : LES REALISATIONS DU PROGRAMME
FORMAPROD………………………………………………..
SECTION I : LES ACTIVITES DE L’AUDIT
INTERNE POUR LES VOLETS DU PROGRAMME.
Paragraphe 1 : Les Soumissionnaires……….
Paragraphe 2 : Les Procédures de Passation
de Marchés Publics…………………………
SECTION II : LES MARCHES DE FORMATION ...
SECTION III : CONTRIBUTION DE L’AUDIT
INTERNE POUR LE PROGRAMME ……………….
1-Composante II : Formation
professionnelle des jeunes ruraux et
opérationnalisation régionale de la
FAR. ……………………………..
2-Composante III- Amélioration de
la productivité dans les pôles de
développement agricoles ………..
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………….
BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………………………….
ANNEXES …………………………………………………………………………….
TABLES DES MATIERES …………………………………………………………..

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