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Madagascar est un pays ayant un potentiel élevé pour toutes les filières agricoles. En
effet, c’est un pays à vocation agricole et élevage disposant des périmètres arables
immenses favorables à la culture de ces filières. Depuis la colonisation, les régimes qui
se sont succédé après l’indépendance et jusqu’à ce jour, veulent faire de Madagascar
un pays autonome sur le plan agricole et exportateur tant dans la zone océan indien
que sur le continent africain.
Mais le fait est là : Madagascar et son peuple reste dépendant de l’extérieur au niveau
agricole tant sur les produits que les investissements pour développer ce domaine.
L’importation de la filière agricole, comme le riz, affecte indéniablement le balance de
payement de pays et place le pays dans le pays dépendant totalement des bailleurs de
fonds pour sa gestion financière que pour ses projets économiques.
Un constat est omniprésent dans l’esprit de la population. Notre pays est un
« hécatombe de projets économiques qui n’arrivent pas à sortir le peuple malgache de
la pauvreté.
La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International avec leurs mesures
d’accompagnement inhumaines et antisociales sont critiqués par les sociologues et les
économistes comme destructeurs les pays du pays du sud bien que ces institutions
internationales sont les pionniers la promotion de la Bonne Gouvernance dans les
politiques publiques et projets sociaux qu’ils financent. Les politiques économiques et
financières des institutions financières comme la Banque africaine de Développement
(BAD) est plus pratique et pragmatique pour les projets économiques, comme
Madagascar. Cette Institution financière a émis son souhait qu’une entité en charge de
l’audit interne existe soit présente dans l’organigramme des ministères qui travaillent
qui travaillent avec elle.
La dimension de cette entité varie selon la mission des Ministères respectifs mais ce
qui compte c’est son existence ne serait-ce que cellulaire. Ce qui importe c’est sa
fonction fondamentale qui contribue à la promotion de la Bonne Gouvernance. En
effet, la Bonne Gouvernance varie selon les Bailleurs de Fonds qui financent les
projets de développement dans le pays du sud. Par exemple, pour le cas de la BAD qui
travaille beaucoup avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage de Madagascar
pour le financement des projets agricoles, les éléments de la Bonne Gouvernance sont
la Responsabilité, la Transparence, la Lutte contre la Corruption, la Participation, les
Reformes juridiques et judiciaires et Juridiques qui font partie des missions des agents
d’audit internes durant leurs interventions sur site. Le but de ce travail est de voir
l’importance de la Fonction Audit dans le secteur public. En effet, cette fonction
diffère tant dans leurs objectifs que dans leurs modes opératoires respectifs.
Succinctement, dans le secteur public l’audit interne est plus humain et instructif. Par
contre dans le secteur privé, l’audit externe est plus agressif et il est à l’origine de
plusieurs déboires dont les responsables sont victimes comme l’affectation
disciplinaire, le licenciement, l’emprisonnement, etc. Cette étude a aussi comme
objectif pour loin encore à savoir son impact économique voire dans le développement
agricole.
Dans ce travail, la filière Riz est utilisée comme domaine d’étude étant donné son
importance comme étant le produit de consommation principale du peuple malgache et
la disponibilité des informations en concernant. C’est la raison pour laquelle, pour le
cas de notre pays, nous avons opté la problématique suivante pou : « La fonction audit
interne peut-elle contribuer à l’amélioration de la production rizicole ?. Nous savons
que le projet FORMAPROD est un projet agricole public financé par la Banque
Mondiale, rattaché au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. L’autonomie agricole
ou plus précisément rizicole est une politique publique multidimensionnelle et, ce
projet s’accentue surtout dans le volet Formation des Producteurs comme éléments
pour atteindre cet objectif économique. Nous avons choisi le plan suivant pour
traitement ce Travail. Dans la première partie, nous présentons la fonction Audit
interne par son volet théorique. Les théories d’audit interne ou externe telles données
par l’Institut Français de l’Audit et Contrôle Internes sont utilisées (IFACI) dans cette
partie. Dans la deuxième, nous jugeons logique de donner l’analyse SWOT du volet
agricole de Madagascar, en prenant la filière la filière Riz, comme domaine d’étude et
d’analyse. Dans la troisième partie, nous montrons le Projet FORMAPROD par les
rôles d’audit interne dans l’accompagnement la réussite de ce projet, les résultats et
l’impact de la fonction audit pour atteindre ces résultats. Il y a lieu de voir
respectivement le volet qualité et quantité pour les résultats obtenus. La qualité et la
disponibilité de ces informations sur ces résultats sont en conséquence, primordiales
pour faire l’étude plus scientifique et formuler des recommandations et une
Conclusion et une ouverture vers d’autres travaux de recherches par la suite pour des
éventuels travaux pour ceux qui veulent approfondir ce travail, en l’occurrence le rôle
des entités en charge de l’audit interne pour des programmes financés par les bailleurs
de fonds ou encore. Il est aussi très important par exemple de ce servir de ce travail
comme base pour bâtir ou concevoir des cartographies de risques pour les ministères
de notre pays. C’est un sujet lourd mais riche et intéressant pour l’efficacité des agents
publics pour que la promotion de la Bonne Gouvernance et plus particulièrement la
lutte contre la corruption est le devoir commun de tous les agents des entités
ministérielles. Les risques sont partout dans les organisations. Il y a lieu de les gérer en
temps réel autant que possible. Bien que c’est la responsabilité en gestion de tous au
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, les auditeurs de l Direction de l’audit
interne et de la lutte contre la corruption sont les premiers concernés.
1. INTERET DU SUJET :
L’intérêt du sujet réside du fait que notre pays est à vocation agricole ; alors que
l’exploitation des filières agricoles se fonds toujours avec une dépendance visible avec
l’étranger soit avec des coopérations bilatérales ou multilatérales ou habituellement
avec les Bailleurs de Fonds. Ce thème concerne ce dernier cas. L’introduction de
activités d’audit interne dans le fonctionnement du Programme répond aux attentes des
Bailleurs suivant leurs expériences car elle est bénéfique pour les bénéficiaires, les
CTD d’implantation des projets voire à l’économie nationale.
2. PROBLEMATIQUE :
Les produits agricoles pèsent beaucoup sur la Balance de Paiement du pays alors que
nos produits agricoles locaux ne peuvent pas percer les marchés internationaux et
régionaux. Cette faiblesse se manifeste sur le plan quantitatif et qualitatif. C’est la
raison pour la quelle nous options la problématique suivante :
« Les activités d’audit interne permettent-elles d’améliorer quantitativement et
qualitativement la performance des filières agricoles ? ».
3. HYPOTHESES :
C’est pourquoi, les deux hypothèses suivantes sont posées pour ce travail :
-Hypothèse 1 : Les activités d’audit interne qui accompagnent le Programme
améliorent la Performance des producteurs pour l’exploitation des filières agricoles à
Madagascar qui remplissent les exigences des marchés internationaux et régionaux.
-Hypothèse 2 : Les activités d’audit interne accroissent la performance des producteurs
qui sont témoignées par l’augmentation globale des produits écoulés sur les marchés.
4. OBJECTIF DU TRAVAIL :
Etant donné que, généralement, l’objectif global est obtenu suivant un concours
multisectoriel, l’objectif global de ce travail est que :
Obtenir un Programme pérenne qui couvrent tous les 23 régions qui sera intégré dans
la politique générale de l’Etat ; l’audit interne accompagne les activités de cette
politique dont la Direction centrale d’audit les des antennes décentralisés fournissent la
gestion des risques
7. DELIMITATION DU SUJET :
L’étude se limite à 19 régions sur les 23 existants à Madagascar
8. DIFFICULTES RENCONTREES :
L’analyse n’a pas pu faire des entretiens avec les producteurs bénéficiaires. Le travail n’a pas
pu faire des consultations en profondeur davantage des documents du Programme. Cette
consultation est limitée à cause des règlements en vigueur chez eux et de la politique de
confidentialité alors que l’analyse d’un travail de recherche est plus riche si on dispose
davantage d’informations quantitatives et qualitatives.
THEORIES DE L’AUDIT INTERNE
Les théories de l’audit interne données dans le présent travail sont tirées de l’IFACI.
Elles sont à la fois valables pour le public et le privé. La première partie traite aussi
davantage les caractéristiques du domaine agricole à Madagascar par l’analyse SWOT.
Cette partie fournit aussi les caractéristiques du domaine agricole malgache en prenant
comme exemple la filière riz. Ces caractéristiques fournit les faiblesses de ce domaine
et qui mettent en évidence les interventions appropriées nécessaires, en conséquence.
CHAPITRE I : THEORIE GENERALE.
Dans ce travail, nous parlons succinctement de points suivants à savoir : les
définitions de l’audit interne, les Normes et les étapes à suivre pour la conduite d’une
mission d’audit interne.
SECTION I : Définitions
Plusieurs définitions sont avancées pour aboutir à celle classées officielle dans
le domaine de l’audit interne et les critiques.
Paragraphe 1 : Définition 1
« L’audit interne est un dispositif interne à l’entreprise qui vise à :
– apprécier l’exactitude et la sincérité des informations notamment comptables,
– assurer la sécurité physique et comptable des opérations,
– garantir l’intégrité du patrimoine,
– juger de l’efficacité des systèmes d’information. »
Outre le fait que l’audit interne n’est pas un « dispositif » (mais une fonction)
cette définition, au demeurant incomplète, confond les rôles de l’audit interne
(« apprécier » – « juger ») avec les objectifs du contrôle interne (« assurer » –
« garantir »).
Paragraphe 2 : Définition 2
« Selon la théorie classique, l’audit interne assume par délégation une partie
de la responsabilité de contrôle de la direction. »
On ne sait s’il s’agit là d’une « théorie classique » (théorie de l’agence, cf. § « Le
fondement théorique de l’audit interne ») mais la définition reste floue :
• quelle est cette « partie » de responsabilité qui serait déléguée ?.
• ce n’est pas propre à l’audit interne : tous les détenteurs de pouvoir dans
l’entreprise agissent par délégation de la direction.
• « responsabilité de contrôle » : le mot « contrôle » crée toute l’ambiguïté :
de quel contrôle s’agit-il ?.
1
RAVONISON Jean Willy : L’audit interne au sein d’un Établissement public : cas du
Ministère de l’agriculture, Mémoire de Master I, Université d’Antananarivo, 08 octobre 2013,
page 22
La mission, les pouvoirs et les responsabilités de l’audit interne doivent être
formellement définis dans une charte d’audit interne et être cohérents avec ces
Normes. La nature des missions d’assurance réalisées pour le compte d’un Ministère
doit être définie dans la Charte d’Audit Interne. S’il est prévu d’effectuer des missions
d’assurance à l’extérieur du Ministère pour le compte d’une Direction Centrale ou
d’une Direction Régionale, leur nature doit également être définie dans ladite Charte.
Cette nature des missions de conseil doit être définie dans la Charte d’Audit Interne.
2-Indépendance et objectivité.
L'audit interne doit être indépendant et les auditeurs internes doivent effectuer leurs
travaux avec objectivité. Le service d'audit interne doit relever d'un niveau
hiérarchique permettant aux auditeurs internes d’exercer leurs responsabilités. La
structure chargée de l’audit interne doit être rattachée directement au Ministre pour
assurer son indépendance, lui permettre d’auditer la totalité des fonctions du Ministère
et lui garantir l’objectivité du travail accompli et l’efficacité et l’efficience des
recommandations formulées. Les auditeurs internes doivent avoir une attitude
impartiale et dépourvue de préjugés, et éviter les conflits d’intérêts. Ils doivent porter
leur jugement sans partialité et sans préjugés, et indépendamment de leur
appartenance. Si l’objectivité ou l’indépendance des auditeurs internes sont
compromises dans les faits ou même en apparence, les parties concernées doivent en
23 être informées de manière précise. La forme de cette communication dépendra de la
nature de l’atteinte à l’indépendance. L’objectivité nécessite que les auditeurs internes
exécutent leur mission d’audit avec la conscience d’apporter des conclusions honnêtes
et sans compromis à leurs travaux.
2-Nature du travail.
L'audit interne doit évaluer les processus de management des risques, de
contrôle et de gouvernement d’entreprise et contribuer à leur amélioration sur la base
d’une approche systématique et méthodique. L'audit interne doit aider l'organisation en
identifiant et en évaluant les risques significatifs et contribuer à l'amélioration des
systèmes de management des risques et de contrôle. De plus, il doit aider l'organisation
à maintenir un dispositif de contrôle approprié en évaluant son efficacité et son
efficience et en encourageant son amélioration continue.
Ces trois phases comportent plusieurs sous-activités. Pour que l’activité d’audit se
fasse dans les bonnes conditions, chaque partie dispose de ses propres exigences au
niveau du facteur temps, données, contenu et respect de délai.
1-Phase de préparation2.
C’est la phase où l’entité en charge de l’audit interne prépare les activités d’audit
préalablement. Il s’agit en particulier pour l’entité en charge de l’audit de faire les
opérations suivantes :
Théoriquement, les deux notions sont toutes tirées de l’IFACI mais elles
diffèrent sur les qualifications des agents qui s’occupent des interventions, des zones
d’interventions, des objectifs à atteindre, etc.
Etape 1 : - l’identification des risques, conduite généralement par processus d’activité.
C’est ce que nous faisons dans notre tableau. Nous travaillons sur le processus «
ressources humaines » que nous avons décomposé en sous-processus de pilotage, de
gestion opérationnelle et en procédures (recrutement, affectation-mutation...) ;
Etape 2 : - l’évaluation du risque selon les deux facteurs de probabilité et d’impact en
distinguant entre le risque inhérent et le risque résiduel : on peut dans ce cadre réaliser
un tableau des risques en faisant figurer le risque inhérent, le dispositif de maîtrise des
risques existant, le risque résiduel : on parlera alors de matrice des risques ;
Etape 3 : - la représentation du portefeuille des risques dans une cartographie des
risques. Les différents risques identifiés sont généralement reportés sur un repère
orthonormé, ce qui permet de disposer d’une représentation immédiate des risques
majeurs ou critiques. On peut réaliser une cartographie des risques inhérents et une
cartographie des risques résiduels. Le plus souvent, il n’existe qu’une cartographie des
risques résiduels.
5
Beatrice CAUSSE, Cartographie des risques de l’entité et matrice des risques de l’auditeur,
p1
La cartographie des risques est un outil clé de la Gestion des risques qui permet de
répondre aux trois premières phases du Processus de la Gestion de risques à savoir :
1– identifier et évaluer les risques ;
2– traiter les risques ;
3– suivre leur évolution.
Pour le cas de Madagascar, ces risques sont évolutifs étant donné que le pays est une
ile victime, chaque année, des dégâts cycloniques, la répercussion du changement
climatique et ses dégâts sur le milieu (inondation, sécheresse,), l’instabilité
économique chronique, le pays est politiquement instable avec des troubles violentes
répétitives. Ces différentes formes de risques se répercutent sur le fonctionnement des
projets, des affaires et la variation de la monnaie par rapport aux devises étrangères des
Bailleurs de Fonds. La gestion des risques qui existent dans chaque lieu d’intervention
de l’audit interne permet d’émettre des recommandations efficaces pour que le projet
et les producteurs améliorent périodiquement leurs activités respectives.
-Eléments historiques : Le riz est une espèce cultivée depuis le 4ème siècle à
Madagascar. Le riz est un élément indissociable de la culture
malgache
-Les différents acteurs :
La filière est très courte, elle est composée essentiellement des producteurs, des
collecteurs / boutiquiers et des
Épiciers
-Les différents niveaux de la filière :
On distingue plusieurs niveaux d’importance différente : la production (forte), la
transformation (faible), la distribution (forte)
-Les différentes techniques utilisées :
La culture du riz reste traditionnelle dans la région. Il s’agit essentiellement de
culture de bas-fonds et de plaines.
Le travail du sol est sommaire, l’emploi d’intrant quasi inexistant, la récolte s’opère
parfois « panicule par panicule »
6
MAEP, CAPFIDA, PPRR, Analyse de la filière riz, Madagascar, Aout 2017, p8
-Niveau d’équipements moyens :
Le niveau d’équipement est faible, les zébus sont souvent utilisés pour le travail du
sol. Les outils manuels type
pioches, pelles sont couramment employés pour les travaux d’irrigation et de
terrassement.
-Les structures et modes d’organisation des acteurs :
Les producteurs ne sont généralement pas regroupés au sein de coopératives, les
exploitations sont familiales, la
production est cédée aux collecteurs
Les collecteurs sont très bien implantés dans le tissu économique des communes
rurales même enclavées et offrent d’autres services que la collecte (fourniture de
produits de première nécessité, crédit, paiement en nature)
-Main d’œuvre utilisée :
La main d’œuvre reste essentiellement familiale, le recours à la main d’œuvre
extérieure reste faible
-Les sous filières en amont :
Les agriculteurs n’utilisent véritablement pas de fournitures agricoles. La filière
amont est quasi inexistante.
-Les sous filières en aval :
Les boutiquiers possèdent souvent des unités de décorticage permettant de
transformer le paddy en riz blanc prêt à
la consommation
-Nombre de cycle par an Deux récoltes sont possibles :
(1 seule dans les zones à l’extrême ouest de la région) : la plus productive a lieu en
juin et une moins abondante en janvier.
-Production annuelle ‘rendement) :
La production annuelle se situe entre 1,5 tonnes et 2,8 tonnes de paddy par ha
-Sous-produits :
Le son issu du décorticage peut rentrer dans la composition de provendes (volailles,
porcs)
1-FORCES :
Les paysans maîtrisent un minimum l’eau
Le climat très favorable à la culture du riz autorise deux récoltes par an
La demande de riz est durable et de proximité
Le riz de la région est de bonne voire très bonne qualité
2)-FAIBLESSES ;
La construction de terrasses reste mineure
Les semences utilisées ne sont pas performantes (semences fermières)
Les agriculteurs n’ont pas recours aux intrants
L’enclavement de certaines zones productrices
3)-OPPORTUNITES :
Le marché local est favorable pour ce produit de première nécessité puisque la
demande y est croissante, d’autres
Régions de Madagascar sont déficitaires et sont également demandeuses de riz
4)-MENACES :
La culture sur Tavy reste présente dans la région (menaces écologiques : érosion,
lessivage, déforestation)
L’utilisation d’un matériel végétal qui dégénère
Un riz d’importation moins cher que le riz local à certaines périodes de l’année
Source : Analyse de la Filière Riz MAEP-CAP FIDA-PPRR Août 2007
Montrons suivant le tableau suivant quelques caractéristiques de la filière riz selon les
données du document de la politique SNDR :
23 644 24 306
Population (2,8% par an) 24 986 601 25 686 226 26 405 440
000 032
Consommation en riz blanc
97,5 102,4 107,5 112,9 118,5
kg/hab (5% par an)
2 305 2 488
Besoin en riz blanc en tonnes 2 685 903 2 899 164 3 129 358
290 330
Excédent en paddy en tonnes -64 920 177 150 572 908 1 129 401 1 970 628
Excédent en riz blanc en tonnes -39 345 107 364 347 217 684 485 1 194 320
Si nous regardons les réalisations du Programme, elles sont déjà très avancées surtout
pour ses composantes considérées comme « raison d’être ». En effet, les pourcentages
de réalisation de certaines activités dépassent de loin le 100%. Ces au niveau des
activités pour les jeunes que le démarrage se font sentir manifestées par des faibles
taux de réalisation.
Les marchés publics en concernent relèvent régulièrement, ceux des fournitures et des
Travaux. Les auditeurs font leurs études à l’aide des rapports émis par les Bureaux
d’études exécutants des marchés, des rapports comptables et financiers des cabinets.
Le respect du « Cahiers de charges » et des méthodes « des Bailleurs de Fonds » sont
étudiés en profondeur et une émission des recommandations sont requises en fonction
des constatations.
SECTION II : LES MARCHES DE FORMATION.
Les marchés de formation sont compris dans ceux de marchés de
Prestations intellectuelles. Elles ont leurs propres exigences manifestées dans ses
articles cités dans le tableau ci-dessous. Pour les marchés financés par les Bailleurs de
Fonds du sérieux est demandé pour le choix final du détenteur. Plusieurs facteurs
entrent en considération pour l’obtenir un résultat efficient en formation tels que
l’expérience, la compétence, la qualité de ressource humaine, …etc. L’Article 42 qui
explique la spécificité des Marchés de Prestations intellectuelles est défini dans
l’Annexe II.
Il faut préciser que d’autres Sections et Articles du Code de Passation de Marchés
Publics sont encore importants pour les auditeurs durant leurs interventions, mais ceux
cités sont incontournables et maitrisent d’être dominés techniquement.
b)-Apprentissage Délocalisée :
Vérifier avec des preuves que l’apprentissage s’est effectué sur site. Et si possible,
avec les témoignages des autorités des CTD locales ou représentants de l’Etat.
d)-Formation initiale :
-Vérifier l’effectivité de la formation avec des preuves à l’appui.
-Vérifier les entrées/Sorties financiers matérialisés par des factures et émargements des
bénéficiaires et des représentants du programme.
-Récupérer toutes Les pièces justificatives comptables et financières pour l’analyse
financière.
l)-CEFAR équipés ;
-Exiger la tenue des fiches ou cahiers de stocks du magasinier, vérifier la régularité des
nominations.
-Vérifier que les agents en charge des stocks ont de compétences en comptabilité des
matières. Dans l’affirmative, est-ce que les différentes techniques de la comptabilité
des matières sont en vigueur au sein du Programme pour sécuriser ses matériels et son
patrimoine en général. D’autant plus dans un projet de telle taille, les matériels de
travail sont énormes : informatiques, immobiliers, matériels roulants, …etc. Les pièces
comme les fiches de détenteurs effectifs sont, dans ces cas obligatoires et leur
existence est incontournable qu’il fallait nécessairement à vérifier voire à établir.
-Vérification de l’apposition de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant
Paiement.
-Vérification de l’exhaustivité des pièces justificatives comptables et matériels.
-Contrôle des identifications des signataires (fournisseurs, prestataires de service,
représentants du Programme, des producteurs,).
Il faut mentionner plus principalement dans toutes les activités des auditeurs que les
auditeurs doivent vérifier voir s’assurer de l'
e)-Magasin de stockage :
-Contrôle des procédures de passation des marchés publics.
-Vérifier les pièces justificatives qui justifient les compétences des techniciens du
bénéficiaire du marché.
-Vérifier toutes les pièces de la passation des marchés publics depuis le lancement
jusqu’au choix du bénéficiaire pour l’analyse des offres afin de donner l’opinion sur le
choix définitif.
-Exiger le cahier de charges et les renseignements complets des soumissionnaires afin
de déterminer la compétence.
-Exiger la Pièce justificative du Procès-Verbal de réception.
-Vérifier que les agents en charge des stocks ont de compétences en comptabilité des
matières. Dans l’affirmative, est-ce que les différentes techniques de la comptabilité
des matières sont en vigueur au sein du Programme pour sécuriser son patrimoine.
-Vérifier la qualité de la sécurité du magasin de stockage (serrure, portes, fenêtres, …
etc).
-Contrôler les éventuels modes de recrutement du magasinier et du gardien.
-Avis d’un cadre du Génie Rural de la Direction de la Direction Régionale de la
Direction Régionale de l’Agriculture et de l’Elevage.
-Vérification de l’apposition de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant
Paiement.
m)-Pistes réhabilitées :
-Contrôle des Procédures de passation de passation de marchés respectées en vue de
déterminer la véracité u choix du détenteur du marché.
-Vérification de l’apposition de la Mention « Service Fait » sur la Facture avant
Paiement.
Conclusion partielle
La deuxième partie du travail traite le programme dans son ensemble, en particulier sa
structure organisationnelle et ses réalisations ainsi que la contribution des auditeurs
dans l’accompagnement du Programme. Il y a lieu de mentionner que l’entité d’audit
interne est reliée à l’organe le plus élevé du Programme, d’autant plus que cette norme
d’audit interne est respectée au niveau Ministériel par décret, récemment. Cette
deuxième partie nous fournit des caractéristiques et paramètres qui permettent de
formuler la réponse à la problématique ou des hypothèses.
CONCLUSION GENERALE
II-SUPPORTS PEDAGOGIQUES :
-VAVISOA Angelina. Cours d’économie financière 4ème année Economie, Université de
Toamasina, 2015-2016.
IV-MEMOIRES SOUTENUS :
-FELANTSIZAKAINA Manantsiory Asombolatsiky Mamy : « Contribution à la
professionnalisation de la fonction audit interne à la Direction Générale de l’audit interne »,
Ministère des Finances et du Budget : cas du marché des fournitures », Mémoire de Master
II. Université d’Antananarivo. 2015 ;
-RAVONISON Jean Willy: « L’audit interne au sein d’un Etablissement public: cas du
Ministère de l’Agriculture », Université d’Antananarivo 2013.
V-WEBOGRAPHIE :
-htt://www.ifaci.com
-http://www.agriculture.gov.mg.
-http:// www.maep.gov.mg.
ANNEXES
Désignation N° de
pages
ANNEXE I Cartographie de risques du programme Formaprod …..
ANNEXE II Article 42. Dispositions spécifiques aux marchés de
prestations intellectuelles ……………………..........
ANNEXE I
a. Volet Infrastructures :
REF F Faible
3 Oubli des Absence de suivi Elevée Elaborer un outil de suivi des
pénalités de des contrats et des contrats
retards attachements
REF
4 Absence de Prestataire non Mauvaise Elevée Moyenne Contrôle des cahiers et
contrôle des sérieux qualité des journal de chantier
bureaux travaux
d’études - Non disponibilité Reserve non - Contrôle inopiné sur terrain
- Absence de du personnel clé redressée
suivi des cahiers lors des - Vérification des personnes
de chantiers - Collusion entre réceptions sur terrain
les BE et les
entreprises - Revue et contrôle des
attachements par rapport au
BDQE
REF Métré Charge de travail Attachement Elevé Faible Etablissement d’un métré
5 contradictoire du chargé erroné contradictoire par rapport au
non infrastructure Paiement de décompte des entreprises.
effectué/absence surcoût
de contrôle de Travaux non
conformité par conformes
rapport au au contrat
contrat
REF Moyenne
8 Absence de La lettre de Elevé Déléguer la gestion de la
procédé qui donation de la démarche de sécurisation
assurerait la commune est une foncière auprès de la PNF ou
sécurisation simple lettre, ne autre entité qui sache
foncière des provenant pas d’un maitriser la sécurisation
ouvrages arrêté municipal foncière à travers une
communautaires suite à la décision convention de partenariat
(unité de du conseil (transformation des terrains
transformation / d’administration de en propriété collective,
bâtiment de la commune démarche de demande des
stockage…) terrains domaniales ...)
S’assurer que les pièces qui
autorisent la construction
des infrastructures soient
conformes aux règlements
en vigueur.
REF Elevé
9 Litige foncier Absence d’acte de Moyenne
pour donation conforme
revendication de qui procure
terrain réellement
l’obtention des
terrains
ANNEXE II :
Article 42.- Dispositions spécifiques aux marchés de Prestations
intellectuelles.
V. Pour des prestations dont le montant est inférieur à un seuil fixé par voie
réglementaire, la sélection de consultants individuels se fait sur la base de
comparaison de qualifications d’au moins trois candidats parmi ceux qui ont
manifesté leur intérêt pour la mission. Les qualifications seront évaluées
essentiellement sur la base de leurs diplômes et de leurs expériences antérieures
en rapport avec la mission.
TABLES DES MATIERES
DESIGNATION N° de pages
INTRODUCTION……………………………………………………..
1. INTERET DU SUJET ………………………………………………
2.
PROBLEMATIQUE ………………………………………………….
3. HYPOTHESES ……………………………………………………..
4. OBJECTIF DU TRAVAIL ……………………………………………..
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES ……………………
7. DELIMITATION DU SUJET …………………………………………
8. DIFFICULTES RENCONTREES ………………………………….
PREMIERE PARTIE : THEORIE DE L’AUDIT INTERNE ………..
CHAPITRE I : THEORIE GENERALE …………………….
SECTION I : DEFINITIONS…………………………
Paragraphe 1 : Définition 1………..………..
Paragraphe 2 : Définition 2………………….
Paragraphe 3 : Définition 3 (APEC)……….
Paragraphe 4 : Définition officielle…….…..
SECTION II : LES NORMES DE L’AUDIT
INTERNE ………………………………………………………………………….
Paragraphe 6: Conduite des travaux d’audit
interne……………………………………..
SECTION II : ACTIVITES D’AUDIT INTERNE
Paragraphe 1 : L’Audit privé
Paragraphe 2 : L’Audit public
CHAPITRE II : LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES
D’AUDIT INTERNE ………………………………………..
SECTION I : TECHNIQUES DE LA GESTION DES
RISQUES D’AUDIT ………………………………..
Paragraphe 1 : Importance de la cartographie
des risques…………………………………
Paragraphe 2: Cartographie des risques du
Programme FORMAPROD………………..
DEUXIEME PARTIE : LE PROGRAMME FORMAPROD
CHAPITRE I : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
DU PROGRAMME…………………………………………..
SECTION I : ANALYSE SWOT DU VOLET
AGRICOLE A MADAGASCAR. CAS DE LA
FILIERE RIZ…………………………………………
Paragraphe 1 : Analyse SWOT de la filière
Rizicole. PROFIL DE LA FILIERE……….
Paragraphe 2: Impacts sur l’économie
nationale …………………………………..
Paragraphe 3 : Contexte et Raison du
Programme. ……………………………….
Paragraphe 4: Caractéristiques
supplémentaires de la filière rizicole ………
Paragraphe 5: Zones cibles ………………..
Paragraphe 6 : Volet financier de
l’Investissement.
CHAPITRE II : LES REALISATIONS DU PROGRAMME
FORMAPROD………………………………………………..
SECTION I : LES ACTIVITES DE L’AUDIT
INTERNE POUR LES VOLETS DU PROGRAMME.
Paragraphe 1 : Les Soumissionnaires……….
Paragraphe 2 : Les Procédures de Passation
de Marchés Publics…………………………
SECTION II : LES MARCHES DE FORMATION ...
SECTION III : CONTRIBUTION DE L’AUDIT
INTERNE POUR LE PROGRAMME ……………….
1-Composante II : Formation
professionnelle des jeunes ruraux et
opérationnalisation régionale de la
FAR. ……………………………..
2-Composante III- Amélioration de
la productivité dans les pôles de
développement agricoles ………..
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………….
BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………………………….
ANNEXES …………………………………………………………………………….
TABLES DES MATIERES …………………………………………………………..