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SOMMAIRE
INTRODUCTION
0.1. LES OBJECTIFS DE LA FORMATION
INTRODUCTION
Dans le cadre de la politique éducative du Gouvernement de la République
Démocratique du Congo relative à la recherche d’une amélioration de l’accès et de la qualité
de l’enseignement, l’ONG espagnole « Fondation Promotion Sociale de la Culture » (FPSC),
en collaboration technique avec l’Université Pédagogique Nationale (UPN), organise un
séminaire de formation continue de six jours dont trois pour la formation en gestion et
administration scolaire, deux en didactique du français et des mathématiques et une journée
consacrée aux questions des droits humains.
Le Directeur d’école primaire constitue, dans le cas d’espèces, l’ultime maillon d’une
chaîne éducative allant de l’administration centrale au terrain, passant par des relais
intermédiaires tels que l’Inspection, autorité éducationnelle sur le plan provincial ou sous
provincial, variant en fonction des découpages administratifs en usage dans le pays.
Cela signifie, en tout état de cause, un espace de liberté plus grand doit être réservé
pour le Directeur d’école, responsable permanent de l’autorité. Comme permanent, il assure
la continuité du travail entrepris par l’Inspection ou l’autorité la plus proche de l’école.
Chargé des relations avec les parents d’élèves, les contacts avec l’environnement
sont multiples ; et la personnalité du directeur entraîne très souvent, une participation de
l’école à tel ou tel projet d’établissement et aussi de développement de la société.
Le directeur d’école primaire tire aujourd’hui son autorité morale de la confiance que
lui font les instituteurs, les parents et les élèves, plus que la délégation reçue de la part de
l’Inspecteur. Le Directeur doit ainsi « mériter » son autorité, il ne saurait être départi des
fonctions dont il a la charge, mais il ne peut réellement les assumer que s’il est reconnu, en
particulier, par les enseignants et les partenaires de l’école.
Par ailleurs, le Directeur d’école primaire, dans la majorité des cas, est un enseignant
nommé sans formation initiale, ni continue en gestion pédagogique, administrative et
financière. Il est toutefois chargé de la conduite de la politique pédagogique et éducative de
l'établissement au service de la réussite des élèves, en y associant l'ensemble des membres
de la communauté éducative.
I.1. DE LA GESTION
Objectifs visés: Le Directeur d’école sera capable de :
- Appréhender et comprendre les notions de base sur les divers aspects tributaires de la
nature même de l’administration qui en influencent la gestion d’une école ;
- Expliquer l’importance de l’administration et de la gestion de l’école.
Le terme gestion peut être défini comme l’utilisation rationnelle et intelligente des
ressources mises à la disposition de l’entreprise.
Le cas précis de l’école demande une attention particulière et une vaste ouverture,
compte tenu d’un public varié et exigeant. Il faut nécessairement prendre en considération
un certain nombre de facteurs pour mieux assumer sa tâche, à savoir : gestion de l’emploi du
temps, de l’espace, du matériel, de la gestion du programme d’études et de formation, du
type de situations d’apprentissage, des apprenants, des enseignants, de l’introduction des
innovations éducatives, du respect des textes et même souvent des éléments extérieurs au
système scolaire.
Vous êtes directeur d’une école avec diverses catégories d’élèves et enseignants. Vous devez
assumer la gestion de l’établissement afin d’assurer l’exécution efficace du programme
d’enseignement et des activités extrascolaires. Indiquez les principales fonctions de gestion
que vous aurez à assumer en listant deux activités à mener dans le cadre de chacune des
fonctions identifiées.
a) Le concept « politique »
Politique : orientation des activités vers l’atteinte des objectifs.
- Elle offre la direction de la gestion d’une école ;
- Elle constitue un guide pour l’action et est formulée avec concision ;
- Elle peut être, soit politique générale, soit politique particulière (une partie de
l’organisation) ;
- Elle doit refléter le but de l’école ;
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b) Règles de formulation
- Ecrite, si possible,
- Déterminée par négociation si possible, compromis des intérêts et opinions,
négociation, gestion démocratique,
- Déterminée par des acteurs différents : contribution des divers acteurs y compris,
parents et élèves,
- Refléter les objectifs de l’organisation,
- Etre toujours cohérente,
- Flexible – admettre de changement,
- Etre différente des règles et procédures.
I.1.2.2. Organisation
a) Le concept « organisation »
- Organisation : Processus d’arrangement et d’affectation du travail, de l’autorité et
des ressources entre les membres pour atteindre les buts fixés.
- A l’école, organiser c’est définir et répartir les tâches, déléguer les rôles, des
responsabilités et de l’autorité, déterminer les relations entre les membres du
personnel pour accomplir l’enseignement, puis coordonner les personnes, les
finances et les autres ressources pour des apprentissages réussis.
d) Styles de décision
- Décision autocratique : la règle individuelle s’applique,
- Décision démocratique : possibilité de consultation simple, de délégation ou de
participation.
- Problèmes
§ Temps utilisé, Indécision, « le groupe pense», « Tyrannie » de la majorité.
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I.1.2.4. Planification
a) Le concept « planification »
Planification : prise de décision anticipée pour établir des programmes, des buts, et des
méthodes spécifiques pour les atteindre ;
d) Avantages de la planification
- Meilleur moyen d’assurer l’atteinte des buts,
- Utilisation intentionnelle, prioritaire et ordonnée des activités possibles,
- Meilleur moyen de coordonner les actions,
- Minimiser le travail non rentable,
- Promettre l’utilisation des mesures de performance,
- Eviter la surutilisation ou la sous-utilisation des ressources rares (conjoncture
minimisée),
- Visualisation claire et complète de l’opération,
- Meilleures informations pour justifier ce qui est en cours de réalisation,
- Suggérer des directions pour des programmes nouveaux ou modifiés,
- Moyens pour une implication significative et productive des utilisateurs, supporters
ou praticiens dans les activités,
- Améliorer la prise de décision en fournissant de meilleures informations,
- Réponses aux questions (types de personnel et de compétences requises,
attributions, genres d’activités, évaluation, ressources pour budget et procédures,
etc.),
- Faciliter la mesure et l’amélioration de la performance.
e) Dimensions de la planification
- temps : planification à court, moyen ou long termes,
- Portée : niveau (national, régional, local ou de l’école) ou secteur (éducation),
- Complexité : nombre, diversité des acteurs,
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f) Phases de la planification
- Identification et priorisation des buts (où vous voulez aller),
- Analyse du programme actuel en relation avec les buts prioritaires (où nous sommes
maintenant),
- Evaluation des besoins,
- Développement d’un programme et des buts éducatifs relatifs à l’identification des
besoins.
h) Niveaux de planification
- Planification de la politique : buts et objectifs,
- Planification de la stratégie : moyens alternatifs pour atteindre les buts.
I.1.2.5. Communication
a) Le concept « communication »
- Processus de partage d’information pour établir une même compréhension entre les
personnes (partage, transmission, échange).
- Acte de transmission d’informations, de pensées, d’opinions ou de sentiments au
moyen du discours, de signes ou d’actions à partir d’une source vers un récepteur.
c) Barrière de la communication
- Usage de symboles et de mots polysémiques,
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- Différences de valeurs,
- Perception des problèmes différents,
- Conflit d’intérêt,
- Décision à la majorité au lieu du consensus,
- Sentiments mêlés aux discussions,
- Rejet de l’opinion, des sentiments et des valeurs ou des buts de l’autre,
- Non-respect de la diversité,
- Coopération à sens unique,
- Sentiments de supériorité,
- Preuve des droits acquis,
- Sentiments d’insécurité personnelle,
- Sentiments négatifs relativement à la situation.
I.1.2.6. Contrôle
a) Le concept « contrôle »
- activité qui consiste à déterminer si la performance est en accord avec les objectifs et ce
qui était planifié,
- activité impliquant : l’établissement de standards, la mesure de la performance actuelle, la
comparaison de la mesure et des standards, la prise d’actions correctives si nécessaire.
I.1.2.7. Leadership
a) Le concept « leadership »
- Tâche de gestion par laquelle une direction est donnée aux activités combinées de
personnes pour s’assurer qu’elles effectuent les tâches requises afin d’atteindre
efficacement les objectifs définis.
b) Styles de leadership :
- Style de leadership autocratique : autoritaire, dictatorial, communication à sens
unique (coopération, initiative, pensée créative, communication, atmosphère),
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I.2. DE L’ADMINISTRATION
I.2.1. LE CONCEPT DE L’ADMINISTRATION
L’administration est le fait de poser les actes juridiques et faire l’exécution des lois.
Dans le fonctionnement d’une institution scolaire, l’administration contracte des
engagements, et conclut des contrats soit pour acheter des biens et fournitures, soit pour
réaliser des travaux publics et de demander aux tiers de prester pour son compte.
L’administration est le respect des procédures, des processus, des mécanismes, des
normes qu’il faut connaitre, appliquer et faire respecter en rapport avec la mobilisation et
l’utilisation des ressources dans un cadre organisationnel (Kidinda, 2011, p. 6).
L’administration est l’une des fonctions essentielles d’une entreprise. Les opérations
auxquelles donnent lieu généralement toutes les entreprises peuvent se répartir entre les six
fonctions essentielles, à savoir :
La fonction administrative qui nous intéresse ici se distingue nettement des cinq
autres fonctions essentielles. A chaque groupe d’opérations ou fonction essentielle
correspond une capacité spéciale. Cette capacité spéciale repose sur un ensemble de
qualités et de connaissances et qui constituent la valeur du personnel de l’entreprise.
- Expérience : connaissance résultant de la pratique des affaires. C’est le souvenir des leçons
qu’on a soi-même tirées des faits.
Dans une institution scolaire comme toute autre entreprise, la capacité essentielle du
personnel est la capacité professionnelle, caractéristique de l’entreprise, et la capacité
essentielle des responsables est la capacité administrative.
Les principes sont souples et susceptibles de s’adapter à tous les besoins. Il s’agit de
savoir s’en servir. C’est un art difficile qui exige de l’intelligence, de l’expérience, de la
décision et de la mesure. Faire de tact et d’expérience, la mesure est l’une des principales
qualités de l’administrateur.
Le nombre des principes d’administration n’est pas limité. Toute règle, tout moyen
administratif qui fortifie le corps social ou en facilite le fonctionnement prend place parmi
les principes, aussi longtemps du moins que l’expérience le confirme dans cette haute
dignité. Un changement dans l’état des choses peut déterminer le changement des règles
auquel cet état avait donné naissance.
1) Division du travail : La division du travail est d’ordre naturel : elle a pour but d’arriver à
produire plus et mieux avec le même effort. Elle a pour conséquence la spécialisation des
fonctions et la séparation des pouvoirs.
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3) Discipline: La discipline, est le respect des conventions qui ont objets essentiels :
l’obéissance, l’assiduité, l’activité, la tenue, les signes ou marques extérieurs de respect
réalisés conformément aux conventions établies entre l’école, le personnel et les autres
(élèves, parents…).
4) Unité de commandement : Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des
ordres que d’un seul chef. Dans toutes les associations humaines, la dualité de
commandement est une source perpétuelle de conflits, parfois très graves, qui sollicitent
particulièrement l’attention des chefs à tous les niveaux.
8) Centralisation : La centralisation est un fait d’ordre naturel ; elle consiste en ce que dans
tout organisme social, les sensations convergent vers la direction, et que de la direction
partent les ordres qui mettent en mouvement toutes les parties de l’organisme.
Trouver la mesure qui donne le meilleur rendement total, tel est le problème de la
centralisation et de la décentralisation. La valeur absolue et relative du chef et des agents
étant en perpétuelle transformation, on comprend que la mesure de centralisation ou de
décentralisation (des tâches) puisse être elle-même constamment variable.
9) Hiérarchie : La hiérarchie est la série des chefs qui va de l’autorité supérieure aux agents
inférieurs.
La voie hiérarchique est le chemin que suit, en passant par tous les degrés de la hiérarchie,
les communications qui partent de l’autorité supérieure ou qui lui sont adressées. Ce chemin
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est imposé à la fois par le besoin d’une transmission assurée et par l’unité de
commandement.
Il n’est pas toujours le plus rapide. Or il y a beaucoup d’opérations dont le succès repose sur
une exécution rapide ; il faut donc pouvoir concilier le respect de la voie hiérarchique avec
l’obligation d’aller vite.
10) Ordre :
Ordre matériel : - Pour que l’ordre matériel règne, il faut qu’une place ait été réservée à
chaque objet et que tout objet soit à sa place. De plus, il faut que la place ait été bien
choisie. L’ordre doit avoir pour résultat d’éviter les pertes de matière et des pertes de
temps.
La propreté est un corollaire de l’ordre. Aucune place n’est réservée à la saleté.
Ordre social : - Pour que l’ordre social règne dans une entreprise, il faut, qu’une place soit
réservée à chaque agent et que chaque agent soit à la place qui lui a été assignée. L’ordre
parfait exige de plus que la place convienne à l’agent et que l’agent convienne à sa place.
« L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ».
11) Équité : Pourquoi équité et non justice ? La justice est la réalisation des conventions
établies. Mais les conventions ne peuvent tout prévoir ; il faut les interpréter ou suppléer à
leur insuffisance. Pour que le personnel soit encouragé à apporter dans l’exercice de ses
fonctions toute la bonne volonté et le dévouement dont il est capable, il faut qu’il soit traité
avec bienveillance ; l’équité résulte de la bienveillance avec la justice
12) Stabilité du personnel : Il faut du temps à un agent pour s’initier à une fonction nouvelle
et pour arriver à bien la remplir – en admettant qu’il soit pourvu des aptitudes nécessaires.
Si lorsque son initiation s’achève ou avant qu’elle soit achevée, l’agent est déplacé, il n’aura
pas eu le temps de rendre un service appréciable. Et si la chose se répète indéfiniment, la
fonction ne sera jamais bien remplie. Les fâcheuses conséquences d’une telle instabilité sont
surtout redoutables dans l’entreprise où l’initiation des chefs est généralement longue. Le
principe de stabilité est une question de mesure.
13) Initiative : La possibilité de concevoir et d’exécuter est ce que l’on appelle l’initiative. La
liberté de proposer et celle d’exécuter sont aussi, chacune de leur côté, de l’initiative.
14) L’union du personnel : L’union fait la force. Ce proverbe s’impose à la méditation des
chefs d’entreprise. L’harmonie, l’union dans le personnel d’une entreprise est une grande
force dans cette entreprise. Il faut donc s’efforcer de l’établir par un principe et en évitant
deux dangers. Le principe à observer est l’unité de commandement.
Ces principes prendront-ils place dans le code administratif qui est à constituer ? Ce code est
indispensable. Il y a dans toute entreprise une fonction administrative à remplir, et pour
remplir cette fonction, on a besoin de s’appuyer sur des principes, c’est à dire sur des vérités
admises, considérées comme démontrées. C’est le code qui représente à chaque moment
l’ensemble de ces vérités.
Un certain nombre de principes énoncés par Fayol conservent toute leur valeur
aujourd’hui et notamment :
a) Prévision
La confection d’un bon programme d’action exige chez le personnel dirigeant: l’art de
manier les hommes; Beaucoup d’activité ; Un certain courage moral; Une assez grande
stabilité du personnel dirigeant ; Une certaine compétence dans la spécialité professionnelle
de l’entreprise ; Une certaine expérience générale des affaires.
b) Organisation
Organiser une entreprise, c’est la munir de tout ce qui est utile à son
fonctionnement : matières, outillage, capitaux, personnel. L’organisation est la constitution
des différents organes de l’entreprise et organisation du travail dans chaque service.
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c) Commandement
L’école est un, corps social constitué ; il s’agit de la faire fonctionner : c’est la mission
du commandement. Cette mission se répartit entre les divers services de ce corps social,
chacun ayant la charge et la responsabilité de son unité. L’art de commander repose sur
certaines qualités personnelles et sur la connaissance des principes généraux
d’administration.
d) Coordination
Coordonner, c’est mettre de l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise de
manière à en faciliter le fonctionnement et le succès ; c’est, en somme, donner aux choses et
aux actes les proportions qui conviennent, adapter les moyens au but.
e) Contrôle
Pour que le contrôle soit efficace, il faut qu’il soit fait en temps utile et suivi de
sanctions. Un autre danger à éviter est l’immixtion du contrôle dans la direction et
l’exécution des services. Le bon contrôleur doit être compétent et impartial.
Le contrôle permet donc de veiller à l’exécution correcte des taches en prévenant les
erreurs et en décelant les fautes commises.
Si elles se traduisent dans la vie de l’école par une organisation, une gestion et un
pilotage conformes aux textes, elles doivent surtout et fondamentalement être animées par
le souci d’assurer un suivi des élèves susceptible de construire collectivement la réussite de
tous.
Par conséquent, l’enseignement primaire vise à préparer l’enfant à la vie, à lui donner
un premier niveau de formation générale, physique, civique, morale, intellectuelle et sociale.
Cet enseignement prépare donc l’enfant à s’intégrer utilement dans la société, mais
également prépare, à la poursuite des études ultérieures, les enfants qui se révéleront
capables. Il est organisé en un cycle de six ans d’études, réparties en trois degrés de deux
ans, soit un degré élémentaire, un degré moyen et un degré terminal.
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On n’admet en première année du cycle primaire que les enfants ayant atteint l’âge
de six ans au plus tard trois mois après la date fixée pour la rentrée scolaire. Aucun enfant
n’est admis en première année primaire s’il a atteint l’âge de 9 ans révolus au moment de la
rentrée scolaire, sauf dispense motivée qui pourra être accordée dans les conditions qui sont
déterminées par voie réglementaire. En définitive, l’année scolaire de l’enseignement
maternel et primaire comporte au minimum 200 jours de classe et au maximum 220 jours
pour totaliser un minimum de 900 heures de présence effective à l’école.
- La Constitution,
- Le Statut du personnel de carrière des services publics de l’Etat,
- La loi-cadre de l’enseignement national (11 février 2014),
- Les ordonnances,
- Le recueil des directives et instructions officielles.
- Le directeur d'école est un enseignant nommé sur un poste de direction après avoir été
inscrit sur une liste d'aptitude professionnelle.
- Un enseignant peut également être nommé directeur s'il n'est pas sur cette liste et s'il
reste des directions vacantes après le mouvement annuel, mais il ne l'est alors qu'à titre
provisoire.
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- Un enseignant peut être nommé directeur d'école (ou chargé d'école) sans être sur la
liste d'aptitude, et à titre définitif, à la condition qu'il s'agisse d'une école à classe unique.
Le directeur d'école bénéficie d'un régime de décharge partielle ou totale
d'enseignement.
Celui qui est chargé d’appliquer, sans préparation, ce programme apparemment peu
exaltant, risque d’atteindre son « niveau d’incompétence » (1) en accédant à la direction.
Cette situation explique, sans excuser, l’esprit de routine qui caractérise quelques
directeurs d’école, et par conséquent, l’immobilisme souvent dénoncé, car, si un directeur
ne peut rien entreprendre seul, il peut empêcher beaucoup de choses par la seule force de
l’inertie.
devant lui, être en bonne santé, dynamique (mais non agité), posséder un bon sens,
bénéficier d’une culture générale et, enfin, être doté d’une bonne capacité de travail.
- Fonction pédagogique
b) Prolongements éducatifs
Ø Internes (Ponctualité, Surveillance, Discipline, Formation civique et morale,
Formation culturelle et artistique, Activités parascolaires et sportives, Matériel
didactique, Communication) ;
Ø Externes (Perfectionnement et recyclage, Liaisons avec d’autres institutions
pédagogiques, Liaison avec les autorités hiérarchiques, Liaison avec la vie active) ;
c) Tâches de gestion (administration du personnel, organisation et fonctionnement du
secrétariat, budget, comptabilité, locaux, mobilier et matériel) ;
- Fonction sociale : (Contrôle médical, Sécurité des personnes et des biens, Information sur
les débouchés scolaires et professionnels, Les repas scolaires, l’étude surveillée, le prêt des
livres, la liaison avec la famille, le bien-être du personnel et des élèves) ; Les relations
publiques (associations para- et postscolaires, manifestations publiques organisées au sein
de l’établissement, information)
La publication du temps devrait tenir compte des quatre phases que comporte une
journée de 24h :
- Les heures actives ou de production consacrée aux rendez-vous, aux entretiens, aux
communications téléphoniques, aux réunions, au courrier, aux visites de classe et qui
doivent être utilisées à plein rendement ;
- Les heures tranquilles mais néanmoins laborieuse réservées à la réflexion, dans le
calme, et au cours desquelles le directeur doit exiger de ne pas être dérangé ;
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- Le temps consacré aux problèmes imprévus qui surgissent fréquemment dans une
école, depuis le chahut jusqu’à l’accident et auxquels une tranche de temps devrait
être réservée, en espérant qu’elle sera suffisante ;
- Le repos et la détente indispensables à l’équilibre et, par conséquent, à l’efficacité
professionnelle.
- Un agenda-planning permettant une vue globale des événements de la semaine et
dont les jours sont présentés sur deux pages juxtaposées est un outil de travail
indispensable.
Une farde comportant trente et une divisions correspondant aux dates, et une autre
farde de douze pochettes correspondant aux mois de l’année facilitent la répartition des
documents à utiliser pour les différentes activités.
Son rôle de chef d’établissement est intimement lié à son statut c’est-à-dire la
position qu’il occupe au sein de l’école. Son attitude à l’égard des parents des apprenants
sera différente de celle adoptée devant ses collaborateurs.
Il doit savoir qu’il est à la fois administrateur, pédagogue et financier de son école.
II.3.1. DEFINITION
La déontologie professionnelle est l’étude des règles et comportements qui régissent
un métier ou une profession et la vie sociale.
- Connaître les textes légaux (Constitution, Loi - Cadre, Statut du personnel, Ordonnances,
R.O.I., … ;
- Posséder une culture générale large et suivre l’actualité tant nationale qu’internationale
par les médias.
collaborateurs, et d’autre part d’exécuter correctement celles qui lui reviennent, de ce fait, il
est l’animateur principal de son école.
Dans l’exercice de ses fonctions, il est appelé à remplir trois missions essentielles :
administrative, pédagogique et financière. Ces trois missions se caractérisent par voie de
conséquences, les différentes fonctions qu’il a à accomplir dans la gestion quotidienne de
l’institution.
Le chef d’établissement est celui qui dirige, le gestionnaire direct de l’école qui a dans
ses responsabilités, la gestion des ressources humaines, des finances et du patrimoine mis à
la disposition de l’école.
Cette situation particulière des directeurs d’écoles primaires fait appel aux
remarques à faire, aux tâches et aux rôles qu’ils assurent au sein de leurs établissements,
sachant qu’un établissement d’enseignement ne poursuit pas de but lucratif, sauf pour
certains cas des écoles privées. Les résultats des écoles ne peuvent pas être mesurés en
termes de rendements financiers. Ils pourraient au mieux être évalués à long terme par la
capacité des individus à assumer leurs rôles dans la société.
a) Rôle d’éducateur
Dans ce contexte, le comportement de tous et le climat social doit faire l’objet de son
attention. Il lui revient aussi de contrôler, de sanctionner et de débarrasser l’école des
antivaleurs. Comme leader, il s’efforcera à demeurer pour tout, un modèle par son
comportement de chaque jour.
b) Rôle de pédagogue
c) Rôle de Gestionnaire
d) Rôle d’enseignant
En tout état de chose, le rapport de leçon visitée peut consister en une feuille sur
laquelle, il note tout ce qui est de positif ou de négatif. Ce rapport portera sur les
éléments suivants : le fond et le résultat ; l’espace (clarté, logique, solidarité) ; les
méthodes, formes et procédés ; la qualité des questions ; l’aptitude, mobilité, tenue
générale ; l’élocution (diction, articulation, discipline ; le tableau (présentation, utilisation).
Après avoir visité une classe, le chef discute de la leçon avec l’enseignant dans un
climat démocratique, ce qui lui permettra de formuler les remarques pour une amélioration
et une évolution future.
Il est appelé à assurer une bonne administration. On suppose que dans l’exercice de
ses fonctions, ce dernier doit savoir organiser la rentrée scolaire, rendre compte des
événements qui surgissent dans la vie de l’école, assurer les bilans mensuels et trimestriels,
rédiger les rapports de rentrée et de fin d’année, assurer dans son école le respect de la
législation, contrôler et conseiller son personnel enseignant et administratif.
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Dans le cadre précis, le chef d’établissement assure la liaison entre l’école et les
instances hiérarchiques, aussi avec les autres partenaires. C’est sur lui que repose en
premier lieu, les responsabilités de veiller sur les ressources financières, qu’il est tenu non
seulement d’utiliser rationnellement mais surtout les mobiliser.
Affecter à son école le matériel en évitant le gaspillage, rendre compte aussi aux
autorités compétences des besoins de l’école en matériel divers et gérer avec les parents, les
biens provenant de leurs enfants.
référer toujours aux procédures et mécanismes qu’il faut connaitre, respecter et faire
respecter en rapport avec le cadre de son établissement scolaire.
f) Rôle de Leader
A chacun de ces différents rôles que doit jouer le chef d’établissement correspond à
une ou plusieurs attributions et tâches à exécuter.
Assurer une bonne administration, cela suppose que dans l’exercice de ses fonctions,
le chef d’établissement doit savoir organiser la rentrée scolaire, rendre compte des
événements qui surgissent dans la vie de l’école, assurer les bilans mensuels et trimestriels,
rédiger le rapport de rentrée et de fin d’année ; Assurer dans son école le respect de la
législation ; Contrôler et conseiller son personnel enseignant et administratif.
Le chef d’établissement est l’animateur principal de l’école, c’est donc lui le véritable
chef de cet orchestre qui est l’école. Cependant, il n’est pas l’homme-orchestre, c’est celui
qui fait tout, tout seul. Le bon résultat attendu de l’école ne peut pas se réaliser que par la
conjugaison des efforts, des apports pour et par le travail participatif de tout le personnel.
Dans la conception du management, l’école est une entreprise qui fait l’objet d’une
« gestion ».
L’école doit appliquer des méthodes scientifiques, d’organisation, de gestion qui ont
fait leurs preuves dans d’autres entreprises avec certains principes généraux tels que : ordre
de priorité à établir parmi les objectifs, analyse, recherche de solutions possibles, choix,
moyens à mettre en œuvre, directives, délégation de pouvoirs, coordination, contrôle.
III.1.1.1. Définitions
- Recruter : - engager (des hommes) pour former une troupe ; - amener quelqu’un à
se faire membre d’un groupe
- Recrutement : le fait d’engager quelqu’un pour devenir membre d’un groupe
- Enseignant de carrière : enseignant ayant un titre pédagogique requis pour enseigner
- Cotation d’un agent : appréciation qualitative des prestations d’un agent pendant
une certaine période (mois, trimestre, année).
- Régime disciplinaire : ensemble des dispositions qui organisent la discipline dans un
service ou une administration donnée.
- Le personnel administratif est composé des administratifs qui sont des agents
chargés des tâches dites d’administration, de gestion.
- il est le coordonnateur de toutes les activités réalisées par ses collaborateurs dans son
école, sous sa supervision. D’où la nécessité pour lui de mettre sur pied un planning
d’activités.
- il est l’animateur, c’est-à-dire il donne des ordres et répartit pour chacun les tâches à
réaliser en lui imposant un timing.
- il contrôle (évalue) les différentes activités de chacun de ses collaborateurs qui doit lui faire
le rapport hebdomadairement, mensuellement ou trimestriellement, de leur réalisation.
Hormis les tâches énumérées ci- dessous, le Directeur d’école lui confie d’autres tâches qui
ne doivent cependant pas entraver son action principale, celle d’encadrer les enseignants et
les élèves. Par exemple : rédaction des rapports trimestriels, semestriels ou annuels de
l’école.
- Ils ont pour mission de remplacer à l’école primaire, l’enseignant absent ou empêché.
- Ils sont choisis parmi les enseignants expérimentés et s’occupent en temps normal des
tâches d’encadrement et soutien pédagogique leur assignées par le directeur adjoint.
Toutefois, ils sont aujourd’hui de plus en plus utilisés par les directeurs d’écoles primaires
pour les tâches administratives et financières compte tenu de la suppression à ce niveau des
postes de secrétaire.
- il reçoit et oriente les visiteurs (ainsi tout visiteurs à l’école s’adressera d’abord au
secrétariat). Son service, le secrétariat comprend des agents de bureau et un huissier.
A cet effet :
- Il tient la comptabilité de l’école : c’est-à-dire il enregistre les perceptions, délivre les
reçus pour tout paiement, il note les recettes et les dépenses dans un registre appelé
livre de caisse, effectue les sorties de fonds sur ordre du chef d’Etablissement, il classe
les documents comptables (reçus, factures, bordereaux).
Elle se tient une fois par mois au moins, sur convocation du chef d’établissement, ou
à la demande d’un de ses membres quand le besoins s’en fait sentir. Les Décisions sont
prises par consensus.
Elle traite de toutes les questions qui consternent la bonne marche de l’école. Le
comité de Direction comprend le Directeur, le Directeur Adjoint, le Surnuméraire au
Primaire ; Le Secrétaire de ce conseil est le conseiller pédagogique.
b) Le Conseil de Discipline
Il se réunit toutes les fois que la nécessité l’exige, soit sur convocation du chef
d’Etablissement, soit à la demande écrite de la moitié de ses membres.
Comment procéder ?
Pour les cas graves d’indiscipline (ou de conflits) concernant les membres du
personnel, on procède comme suit :
- Entendre toutes personnes concernées sur PV d’audit et faire signer les déclarations par
chacune ;
- Interroger contradictoirement celles-ci s’il y a lieu lors de confrontations à organiser ;
- Recours aux documents se portant au cas : registre de présence, attestations médicales,
lettres, registre de discipline, cahier de communication, document pédagogique de
l’enseignant, documents pédagogiques des élèves ;
- Mener des enquêtes supplémentaires en dehors de l’école, s’il y a lieu.
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- Conclure des débats du conseil par les avis et considérations émis par les membres et la
proposition des actions lorsque le cas doit être transmis à la hiérarchie ou la décision du
conseil ;
- Demande d’explication par le chef d’établissement adressé au présumé coupable ou
ouverture d’action disciplinaire en libellant avec précision les griefs reprochés.
c) Le Conseil Pédagogique
- Il est l’organe consultatif de la Direction pour les problèmes d’ordre pédagogique. A cet
effet, il a pour mission d’examiner toutes questions visant à l’amélioration de l’efficacité
pédagogique lui soumise par la Direction de l’établissement.
Au cours de sa carrière, tout agent se trouve placé dans l’une des positions ci-après :
en activité, détachement, disponibilité, suspension.
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- A sa demande (art. 32) pour effectuer des études au des recherches (la durée ne peut
pas excéder 5 ans) et pour des raisons sociales (accompagner un conjoint en mutation,
accompagner son conjoint ou un enfant dans un lieu de traitement ou d’hospitalisation).
- D’office (art. 31) pour cause de maladie ou d’infirmité (sa durée ne peut dépasser 1 an)
ou suite à l’impossibilité de rejoindre son poste d’attache administrative ( la durée ne
peut excéder 6 mois).
L’agent qui, après des indices suffisamment graves est présumé avoir commis une
faute lourde peut être suspendu immédiatement de ses fonctions.
La suspension n’est pas une sanction, c’est une mesure préventive pour l’intérêt du
service. Sa durée ne peut excéder 3 mois. Elle doit être accompagnée de l’ouverture d’une
action disciplinaire. Elle est décidée par l’autorité hiérarchique dont relève directement
l’agent.
Le personnel des établissements scolaires est régi comme pour les fonctionnaires de
l’administration publique, par le statut des agents de carrière des services publics de l’Etat.
39
Désormais, en effet les enseignants vont évoluer dans une carrière à la fois plane et
hiérarchisée : ainsi tout en demeurant au même poste durant toute sa carrière, l’enseignant
a l’avantage de l’avancement en grade et en échelon jusqu’à atteindre parfois les grades de
commandement.
Chaque enseignant est aussi titularisé à son poste par un acte de nomination de
l’autorité compétente, pour le grade auquel il a accédé.
Les emplois auxquels sont affectés les agents administratifs et ouvriers des
Etablissements scolaires en tant qu’agents de carrière des services publics sont repartis en
trois catégories :
D’après le statut des Agents de carrière, pour être retenu à titre définitif, le candidat
à un emploi doit accomplir une période probatoire.
d) Mouvement du personnel
A. Mutation : Elle est, par exemple, le changement d’affectation d’un agent opéré au sein
d’un même réseau d’enseignement et dans la même province.
B. Transfert : Le transfert est le passage exceptionnel d’un service public de l’Etat à un autre.
Il concerne le cas de mutation d‘agent entre régimes de gestion différents au sein d’une
même province ou d’une province à une autre. L’agent reçoit en plus des documents de
mutation déjà cités, une lettre de transfert du pouvoir gestionnaire qu’il quitte.
C. Démission
- La démission d’office (Art.72, al. 2) de ses fonctions est prononcée à l’endroit de l’agent
(considéré aussi comme déserteur) :
· Qui abandonne son poste plus de 1 mois.
· Qui n’est pas à son service à l’expiration d’un congé ou d’une exclusion temporaire
(lorsque cette interruption de service sans justification atteint 1 mois).
- La démission volontaire (Art.72) : L’agent qui veut mettre fin à la ses services pour telle
ou telle raison adresse une demande de démission à l’autorité hiérarchique. La
demande est acceptée par l’autorité investie du pouvoir de nomination ou son délégué.
Mais si l’acceptation de la demande est retardée dans l’intérêt de service, l’agent est
tenu de continuer jusqu’à l’acceptation expresse de sa démission.
- lorsqu’il est reconnu définitivement inapte au service (inaptitude appréciée par une
commission médicale officielle)
- lorsque la mise en disponibilité pour cause de maladie ou d’infirmité a duré un an et qu’il
n’est pas apte à reprendre son service à l’expiration de ce terme.
41
L’agent est licencié pour inaptitude professionnelle (art.76) : lorsqu’il fait preuve
d’insuffisance professionnelle constatée par la cotation des trois dernières années c’est-à-
dire lorsqu’il a reçu au signalement des 3 années consécutives la mention « Médiocre»
Le licenciement ou exclusion définitive d’un agent est prononcé par l’autorité investie
du pouvoir de nomination.
E. Réintégration (Art.78)
C’est le fait pour un agent d’être rétabli dans ses fonctions ou son emploi après les
avoir perçu par exclusion définitive.
La réintégration est en principe possible que pour le cas des agents ayant été exclus
pour cause d’adaptation physique lorsqu’ils sont à nouveau reconnu physiquement apte à
remplir leur fonction. Ces agents retrouvent leurs emplois au grade dont ils étaient revêtus
à la date ou ils cessé les services.
F. Retraite (Art.73) : L’agent est d’office mis en retraite lorsqu’il atteint l’âge de 55 ans et
une ancienneté de 30 ans de service.
S’il n’a pas 30 ans de service à 55 ans, peut être autorisé à continuer jusqu’au
moment où il totalisera ses 30 ans de service. Toutefois les diplômés d’études supérieures
ne peuvent être retraités qu’à l’âge de 60 ans.
L’éméritat est la retraite honorable dont bénéficie l’agent justifiant d’une cotation
égale ou supérieur à TB au cours de cinq dernières années de sa carrière. Sa pension de
retraite est égale au traitement d’activité du dernier grade acquis.
e) Rémunération (Art.38)
A. Traitement
- Le traitement initial est celui qui est attaché au grade dont l’agent est revêtu.
- Le traitement acquis est le traitement initial majoré des augmentations annuelles
découlant de l’avancement c.à.d. par l’Etat.
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B. Primes
- La prime d’intérim
- La prime pour prestations supplémentaires
- La prime de risque professionnel
- La prime de fonction spéciale.
Les avantages sociaux dont bénéficient des agents en cours de carrière sont :
Les congés sont accordés par les chefs hiérarchiques dans les conditions fixées par le
règlement d’administration.
A. Cotation (Art.64)
La cotation est attribuée chaque année et elle est obligatoire pour les agents.
L’appréciation du mérite est synthétisée par l’une mentions suivantes : Elite, Très
bon, Bon, Assez bon, Médiocre (Art. 64)
L’autorité qui établit les bulletins de cotation en transmet une copie à l’agent dans
un délai de 15 jours (Art. 65).
Le recours accompagnée des avis de cette autorité est transmis aves le bulletin de
cotation à l’autorité compétente pour l’attribution définitive des appréciations.
Nul ne peut s’opposer à la transmission d’un recours introduit par l’agent sous peine
de sanctions disciplinaires (Art.65, a.l2)
B. La promotion en Grade
Tout membre du personnel des établissements scolaires est positionné à l’un des
grades de la nomenclature du statut et porte un titres et équivalentes des grandes. Exemple
21/3 pour un attaché de bureau de 1ère classe, 3ème échelon.
L’ordonnance n°231 du 15 août 1991 établit une distinction dans le personnel des
établissements scolaires entre les enseignants de carrière et les enseignants de complément.
- Les enseignants de carrière sont ceux qui possèdent des titres scolaires ou académiques
pédagogiques requis pour être autorisés de faire carrière dans l’enseignement.
- Les enseignants de complément sont ceux qui ne possèdent pas ces titres.
Ce sont les enseignants de carrière qui sont concernés par le promotion en grades
qui, toutefois, est conditionnée par le mérite et éventuellement par la réussite d’un
concours.
En effet, les enseignants de carrière (dont les chefs d’établissements et leurs adjoints,
les directeurs de disciplines, le surnuméraire, le directeur d’internat et les conseillers
d’orientation) bénéficient de deux types d’avancement (ord.231, art.23) :
- L’avancement en titre correspondant aux grades définis par le statut du personnel de
carrière des services publics de l’état.
- L’avancement en échelon à l’intérieur d’un grade.
Ils sont traités dans Décret- loi n °17/2002 du 03/oct./2002 portant Code de conduite
de l’agent public de l’Etat qui s’est référée à l’ordonnance n°81-067 du 7 mai 1981 portant
règlement d’administration relatif à la discipline.
i) Du régime disciplinaire
Pour le personnel des écoles, tout manquement aux devoirs, à l’Etat, à l’honneur ou à
la dignité de ses fonctions, constitue une faute disciplinaire et mérite une action
disciplinaire. Et toute faute disciplinaire mérite l’ouverture d’une action qui sera prononcée
par une des autorités.
commise. L’agent a aussi 20 jours pour déposer ses justifications. 20 jours si l’on est dans le
même milieu et 30 jours si l’on est dans des milieux différents.
L’autorité a trois mois pour clôturer l’action ouverte. Dépassé ce délai, l’action tombe
caduque, quelle que soit la gravité de la faute commise et l’agent est replacé d’office à son
poste.
Suivant la gravité des faits, les peines disciplinaires (Art.61) à infliger à un agent fautif
sont :
- Le blâme
- La retenue du tiers du traitement pour une durée ne dépassant pas 1 mois
- L’exclusion temporaire avec privation de traitement pour une période ne dépassant pas
trois mois.
- La révocation (elle n’est prononcée que par l’autorité investie du pouvoir de nomination
au grade dont l’incriminé est revêtu.)
Procédure d’ouverture d’action disciplinaire (art. 4, ord n°82 – 031 du 15 mars 1982
Les pièces éventuellement invoquées contre l’agent doivent être jointes au PV. Le
procès-verbal est établi en double exemplaire et signé par l’autorité qui ouvre l’action
disciplinaire : un exemplaire est remis à l’agent qui doit le dater et signer pour réception le
deuxième exemplaire. Si l’agent refuse de signer le procès-verbal, le constat de ce refus est
noté sur le PV contresigné par deux témoins.
L’autorité compétente pour l’ouverture de l’action disciplinaire est celle qui, exerçant
un emploi de commandement, se situe à l’échelon hiérarchique immédiatement supérieur à
celui de l’agent. Celle-ci peut agir de sa propre initiative ou sur réquisition d’une autorité
supérieure.
L’agent auquel l’ouverture d’une action disciplinaire est notifiée doit présenter ses
justifications par écrit à l’autorité ayant ouvert l’action disciplinaire, dans un délai de vingt
jours francs. Ce délai est prolongé de dix jours si l’agent en cause ne se trouve pas dans la
même localité.
Toute action disciplinaire doit être clôturée dans les 3 mois à dater du jour de son
ouverture, sous peine de tomber caduque. Elle est clôturée par une décision de classement
sans suite ou par l’application d’une sanction disciplinaire. La décision de classement sans
suite ou d’infliger une sanction à l’agent fait l’objet d’un procès-verbal de clôture d’action
47
L’agent incriminé peut, s’il estime la faute injuste, introduire un recours dans les 8
(huit) jours qui suivent la prise de connaissance de la sanction prise à son endroit.
L’agent qui s’estime injustement puni peut, dans un délai de vingt jours, introduire
par voie hiérarchique, un recours auprès de l’autorité immédiatement supérieure à celle qui
a infligé la peine ou auprès de cette même autorité si elle est l’autorité compétente pour
infliger la peine la plus élevée à l’égard de l’intéressé.
L’autorité qui reçoit le recours peut décider du classement sans suite du dossier
disciplinaire ou confirmer à l’intéressé la peine disciplinaire qui lui a été infligé au 1ère degré,
ou lui infligé une autre peine.
La décision finale prise après examen du recours fait l’objet d’un PV de décision sur
recours en matière disciplinaire, infligé conformément au modèle ad hoc. La décision prise à
cet échelon est sans appel.
L’agent qui n’a pas obtenu satisfaction suite au recours qu’il a introduit auprès de ses
supérieurs hiérarchique et fait l’objet d’exclusion ou de révocation, peut introduire un
recours auprès de Ministre de l’Education.
Pour que son recours soit recevable, l’agent doit remplir les conditions suivantes :
- L’introduire dans le délai règlementaire,
- Avoir pris connaissance de l’action disciplinaire et signé pour réception,
- L’avoir rédigé en des termes courtois,
- Se limiter aux points des désaccords
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La clôture de l’action disciplinaire se fait soit par le classement sans suite, soit par une
des peines ci-dessus évoquées. La peine de révocation est prononcée par celui qui engage.
a. Prévoir : voir en avance, prendre des précautions avant d’agir, devancer les
événements,
Prévoir, c’est agir. L’instrument le plus efficace dans la prévention est le programme
de l’action du Chef d’établissement.
Pour établir un programme d’action, le chef d’établissement doit se fonder sur trois
groupes d’éléments ci-dessous :
- les faits vécus et enregistrés : Ce sont des renseignements que l’on peut prélever sur la
situation actuelle de l’école
- les faits prévisibles : C’est tout ce que l’on peut prévoir en fonction de la conjoncture
économique ou en fonction du progrès technique ou encore en fonction de la puissance
de l’école.
- les faits imprévisibles
Contrôler une école : Il s’agit de vérifier tout ce qui se passe conformément aux règles
établies, aux prévisions, aux ordres donnés, aux principes admis.
Le contrôle est efficace lorsqu’il est effectué au moment opportun, qu’il soit suivi
éventuellement des sanctions, de compléments d’informations concernant le travail à
réaliser, ou même d’encouragements. Il doit être impartial et doit respecter les principes
généraux de l’administration: la division du travail ; l’autorité, la responsabilité ; la
discipline ; - l’unité de direction ; l’unité de commandement ; le privilège de l’intérêt général
à l’intérêt particulier ; la hiérarchie ; la rémunération du personnel ; l’ordre ; l’équité ; la
stabilité du personnel ; le maintien de la cohésion sociale ; l’initiative ; l’union du personnel.
a) Définitions
Plan : projet élaboré, comprenant une suite ordonnée d’opérations destinées à atteindre un
but.
Activité : ensemble des actes coordonnées et des travaux de l’être humain, une occupation.
c) Le journal d’activités
Il est l’outil de suivi du planning : rempli chaque jour au début de la journée, il tire sa
matière de ce dernier .
On se rappellera à cet effet que les tâches confiées aux collaborateurs reviennent
aussi au chef d’Etablissement qui en est le superviseur.
Les tâches à planifier sont nombreuses et varient suivant le milieu, la taille et le type
d’école, la nature, les options, le niveau, les possibilités financières, … de l’école. La liste ci-
dessous n’est pas exhaustive, elle est à compléter par le Chef d’établissement et est donnée
à titre exemplatif.
a) Tâches journalières
- Contrôle de présences du personnel à l’école (encadreurs, personnel et apprenants) ;
Contrôle de la ponctualité ; Traitement des dossiers et du courrier urgent ; Accueil des
enseignants et des élèves ; Tour des classes (ou constat des lieux) ; Contrôle entrées et
sorties des élèves ; Distribution des tâches aux agents ; Propreté des locaux, entretien des
toilettes, de la cour ; Viser les documents des enseignants ; Remplissage du cahier
d’activités ; Examiner les dossiers en cours ; Lire et diffuser les instructions reçues de la
hiérarchie ; Affichage des communiqués, rédaction des notes de service ; Accueil des
parents, visiteurs, enseignants et autres collaborateurs ; Contrôle de la situation financière
journalière ; Visite de classes…
b) Tâches hebdomadaires
- Contrôle des documents pédagogiques des enseignants et autres ; Visites des classes ;
Réunions pédagogiques et administratives ; Contrôle des registres des apprenants ;
Rassemblement des élèves ; leur indiquer le mot d’ordre de la semaine ; Contrôle des
documents des élèves ; Réunion de direction pour recevoir les rapports de la semaine du DA,
Surnuméraire, et donner les nouvelles directives ; Répartition des tâches (cahier de
tâches) ; Activités culturelles, sportives et spirituelles
c) Tâches mensuelles
- Calcul des moyennes de présences ; Relevé des présences des encadreurs et autre
personnel ; Contrôle des activités des unités pédagogiques ; Contrôle de la paie des
enseignants ; Organisation des leçons de démonstration ; Contrôle de paiement des frais
scolaires ; - Actualisation de certains dossiers ; Réunions pédagogiques et administratives ;
Conférences scientifiques ; Contrôle des activités des unités pédagogiques (cellules de
base) ; Etablissement réception des listes de paie ; Transmission des rapports de paie
- Contrôle des documents tenus relatifs à la gestion pédagogique, administrative, financière
et matérielle…
d) Tâches trimestrielles
- Contrôle des cahiers des élèves ; Appréciation trimestrielle des encadreurs ; Rapport
trimestriel ; Inventaire de matériel ou du patrimoine de l’école et actualisation ;
établissement du Bilan financier ; Elaboration et transmission (à la hiérarchie) du rapport
trimestriel des activités ; Réunion du comité de gestion ; Réunion du comité des parents ;
f) Tâches annuelles
Toutes ces activités, complétées par le chef d’établissement, seront planifiées par
mois pour exécution facile et consignées dans le tableau ci-dessous :
Dossier de l’inventaire
Il est constitué des relevés complets de tous les biens de l’école reprenant les
catégories suivantes : Les bâtiments (avec le plan de l’école) ; Le mobilier ; Les manuels
scolaires ; Le matériel didactique ; Les matériels du laboratoire ; Les machines de chaque
atelier ; Les outils d’entretien ; Les matériels sportifs et de gymnastique ; Les dossiers
officiels ; L’équipement de l’internat.
Ces inventaires sont actualisés à la fin de chaque année. Par contre, au milieu de
l’année, on tient un registre de biens nouvellement acquis.
Actes juridiques : Ce sont des documents importants : Les titres de propriété, Les arrêtés
d’agrément, Les cas de procès concernant la propriété des immeubles, des concessions…),
les documents de raccordement (eau et électricité).
Journal d’activités
Fiches et dossier du personnel : Tout agent œuvrant dans l’établissement devra disposer
d’un dossier individuel qui comprendra 3 parties avec respectivement les éléments ci –
après :
Dossiers Attributions et Horaires des cours : Ils se composent de : - la grille des attributions
des classes aux enseignants : -la grille horaire générale : -l’horaire de cours de chaque
enseignant ; -l’horaire de cours de chaque classe.
Registre des présences et absences du personnel : Ce document est tenu par le directeur
Adjoint ou le surnuméraire qui consigne les présences et les absences des membres du
personnel et ainsi que les justifications (Le recueil des instructions officielles, page 112).
Registre du courrier : Toute correspondance reçue ou expédiée par l’école doit laisser des
traces dans le registre du courrier qui comprend deux volets : - la partie courrier reçu, - la
partie courrier expédié.
Ce document est rempli avec soin et sans retard, aussitôt les correspondances reçues
ou expédiées. De plus, les correspondances sortant de l’école seront obligatoirement
cosignées dans un cahier de transmission ou le destinataire marquera leur réception en
apposant sa signature.
Il faut disposer d’un classeur particulier pour chaque type de courrier. Les lettres
reçues sont numérotées et classées dans ce classeur du courrier reçus d’après l’ordre
d’arrivée.
Dossier Inspections : Il contient : les rapports d’inspection, les lettres d’exploitation de ces
inspections
Certes, le rapport d’inspection est versé dans le dossier de l’agent, mais on doit
disposer d’un exemplaire supplémentaire à insérer dans le dossier « Inspections » comme
archives de l’école. Il est souhaitable qu’un dossier particulier soit ouvert pour les rapports
des conseillers d’enseignement ou inspecteurs.
Dossier Procès-verbaux des réunions : Les comptes rendus des réunions mensuelles de
service : réunions administratives du personnel, réunion pédagogique avec les enseignants
( les plus nombreuses). Ces comptes rendus sont rapportés et rédigés par le secrétaire
de l’école ou par chaque enseignant à tour de rôle .ils doivent être saisis à l’ordinateur.
Le texte comprend : un ordre du jour ; une liste de participants ; une description succincte
56
Fichier et dossier des élèves : C’est un dossier très important qu’il faut tenir avec soin :
Les fiches seront, de préférence, des fiches imprimées pour la meilleure conservation.
Pour le dossier, il faut disposer pour chaque élève d’une farde qui devra contenir les
éléments ci-après : - ses bulletins des classes précédentes ; - une fiche de renseignements
indiquant entre autre autres éléments sont état de santé et sa situation socio-économique.
Registre matricule d’inscriptions : Il est rempli, en conformité, avec les fiches des élèves. Il
comporte 3 séries de rubriques : - Le numéro d’ordre et numéros matricules affectés à
chaque nouvel élève ; -La partie relative à l’entrée de l’élève : Identité, classes et date
d’entrée ; - la partie sortie de l’élève : classes, date de sortie et motif.
Le motif de la sortie d’un élève peut être : l’excursion pour conduite ou échec, orientation,
mutation, Transfert, décès, maladie, famille, abandon, etc.
Liste des élèves par classe : C’est aussi un document officiel obligatoire, à établir au plus tard
deux ou trois semaines après la rentrée. Les noms de tous les élèves inscrits de chaque
classe, classés en ordre alphabétique, doivent y figurer. Ces listes classées d’année en année
seront versées dans un classeur. Ici le chef d’Etablissement est invité au respect strict des
effectifs de classes exigées par les instructions officielles.
Registre d’appel : Il doit contenir les noms de tous les élèves admis dans la classe, classés en
ordre alphabétique. Les registres d’appel seront prêts deux semaines après la rentrée
scolaire. Ils doivent être remplis correctement par les surveillants, mais contrôlés par le
titulaire de chaque classe qui calcule les moyennes mensuelles des présences.
Dossier Procès -Verbaux du conseil de discipline : Pour les cas graves d’indiscipline, le
conseil de discipline se réunit et statue sur PV, conformément au règlement intérieur. Les
différents PV sont versés dans le dossier.
Bulletins d’archives : Documents importants devant être conservés à l’école plus ou moins
trente ans. C’est pour cela qu’ils doivent être brochés.
délibération, -La liste des participants (les maîtres des classes concernées) et signatures.
Ensuite, les listes de délibération par classe comme annexes.
Modèle de fiche de délibération : On trouvera dans ce dossier d’une part, les documents de
la première délibération et d’autre part, ceux de la seconde délibération qui survient après
les examens de repêchage.
Registre des attestations délivrées : Tout document délivré aux élèves (attestation de
fréquentation, attestation d’études incomplètes, certificat) doivent être enregistrés dans le
registre correspondant ; les retraits s’effectuant obligatoirement avec signature de ceux-ci
ou de leurs parents. Les registres seront gardés avec soin le plus longtemps possible : C’est
pourquoi il faut préférer un registre cartonné d’un simple cahier.
Recueil des palmarès : Il sera composé des palmarès de chaque année de l’Etablissement et
aussi de ceux des écoles voisines : on peut y vérifier l’authenticité des pièces que les élèves
présentent à l’inscription.
Le palmarès, obligatoirement cartonné, comporte les rubriques ci-après : Liste du
Personnel administratif, enseignant et ouvrier ; Liste des résultats scolaires par classe ; Liste
des résultats de jury ; Tableau récapitulatif des statistiques des résultats ; Liste des résultats
des certificats de l’édition précédente.
Recueil des rapports trimestriels, annuels et des rentrées : Un rapport d’activités est
dressé : Deux semaines après la rentrée scolaire ; A la fin de chaque trimestre ; A la fin de la
l’année.
Ils rendent compte à la hiérarchie des activités de l’école au courant de la période
concernée. Celui de la fin de la l’année est un document très important qui doit être
conservés plusieurs années ; il est exigé qu’il soit cartonné.
Le programme officiel : Le programme officiel ne peut faire défaut à l’école. Il faut disposer
un exemplaire de chaque programme pour les services intéressés. Chaque enseignant
devrait en disposer pour une meilleure appropriation du contenu de formation afin de mieux
préparer les leçons.
Liste de manuels par classe (niveau) : L’objectif poursuivi est de connaitre les possibilités
réelles de l’école pour chaque niveau afin de mieux les gérer : on peut organiser soit
l’utilisation commune en classe.
Dossier des visites de classes : Ces visites seront sur formulaire ad hoc et non dans un
cahier. -Le rapport est établi séance tenante à l’issue de la visite. Il est daté signé par le
maitre.
-Les rapports de visite seront numérotés et classés selon l’ordre des visites effectuées. A
éviter, la tricherie consistant à y glisser des rapports fictifs ou à faire passer d’anciens
rapports de l’année antérieure pour des rapports de nouvelles visites en les antidatant.
-Selon les instructions, les chefs d’Etablissement effectuent une visite par jour au moins ; Les
adjoints en feront deux.
- Les visites doivent concerner tous les instituteurs. Toutefois, pour les encadrer, on visitera
un peu plus les nouveaux enseignants et les sous-qualifiés (pédagogique et scientifique).
Dossier contrôle des documents pédagogiques des enseignants : Il s’agit d’un contrôle
approfondi fait sur formulaire ad hoc et à ne pas confondre avec le visa rapide des
documents des professeurs.
Il faut un contrôle approfondi par enseignant et par période réalisée par le Directeur, le
directeur Adjoint et le conseiller pédagogique, chacun en ce qui le concerne. Le document
est à dater et à faire signer après discussion et ce, immédiatement à l’issu du contrôle.
Dossier contrôle des documents pédagogiques des élèves : Ce contrôle est aussi réalisé sur
formulaire, mais il vise le professeur de la branche et non l’élève. A cet effet, on prélève un
échantillon (une douzaine de documents) par classe et par option, et on examine pour
chaque type de documents :
- la forme: (couverture, les feuilles, la régularité, la présence même, le soin, l’ordre).
- le fond: les textes complets, conformes, contenu, l’orthographe.
Leçons de démonstration : Les leçons sont choisies et préparées dans le cadre des unités
pédagogiques. Elles sont à promouvoir dans les écoles primaires, Elles constituent la
meilleure façon d’encadrer les maîtres les moins expérimentés et surtout les non qualifiés.
Dossier des conférences : Les conférences auront lieu une fois par mois au moins. Le dossier
comportera : -La programmation des conférences prévues ; -Les comptes rendus des
conférences ; -Les textes de conférences si on peut y accéder.
Les dites conférences sont réputées scientifiques parce qu’on doit pour leur préparation,
recourir à des sources fiables et véritables, selon les méthodes de la recherche scientifique.
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Les données doivent aboutir sur des conclusions d’ordre moral et pédagogique pour la vie
pratique Ces conférences sont données soit par les professeurs de l’école, soit par des
personnalités extérieures. Elles auront comme assistance, d’après le thème, tous ou une
partie des élèves, les membres du personnel etc.
Dossier Cellule Pédagogique : Il contiendra :
-La constitution des différentes unités pédagogiques de la cellule (L’école)
-Les horaires des réunions de ces unités et de toute la cellule
-Les comptes rendus des réunions (voir formulaire de compte rendu)
L’objet des réunions de ces unités pédagogiques peut être: l’élaboration des
prévisions des matières, la didactique d’une leçon, la préparation d’une leçon de
démonstration, la recherche documentaire et de matériel didactique, l’avancement des
matières etc.
Dossier Culture et Sport : Les activités culturelles et sportives sont très importantes et
figurent en bonne position parmi les activités que compte la vie d’une école, tout peut être
négligé sauf elles.
Dossier rapports statistiques des résultats scolaires : A la fin de chaque période, de chaque
semestre et à la fin de l’année, on doit présenter un tableau statistique des résultats
obtenus par les élèves d’une classe, d’un niveau, d’une option, de toute l’école en calculant :
La moyenne de chaque classe ; La moyenne des classes parallèles ou niveau ; La moyenne de
toute l’école. On relèvera les plus fortes performances réalisées à tous ces niveaux et les
pourcentages les plus faibles.
Tout cela permet au Chef d’Etablissement de calculer le rendement de son école et d’étudier
les causes des échecs ou de la faiblesse de telle ou de telle classe, et d’y trouver les remèdes
appropriés.
- s’approprier et maîtriser les documents qu’il doit avoir ou tenir pour mieux gérer son école,
Pour réaliser ses différentes attributions, le chef d’établissement tient un certain nombre
des documents, regroupés par types de gestion ;
60
Documents divers
- Agenda du chef d’établissement ;
- Journal d’activités ;
- Planning du travail ;
- Journal de l’école ;
- Dossier séminaire de rentrée scolaire.
Il est à noter que le numéro matricule d’un élève reste le même durant toute sa
scolarité dans une école donnée et varie d’une école à l’autre, les principales rubriques
sont : n° matricule ; Nom ; Post-nom, sexe ; lieu et date de naissance, fonction du père et
leur adresse, nom du tuteur, fonction, date d’entrée à l’école, la classe, date de sortie, motif
de départ, observation.
63
III.2.1.1. Définitions
Visite : le fait de se rendre dans un milieu pour procéder à une inspection, un contrôle, un
examen
Leçon : enseignement donnée dans une salle de classe, pendant une durée déterminée (une
séquence didactique)
Observation : regard attentif de quelque chose avec intention de déceler des failles.
- le Chef d’établissement ;
- le conseiller pédagogique ;
- l’inspecteur (selon le niveau).
a) Avant la leçon
b) Pendant la leçon
Et s’il doit le faire, il usera de beaucoup de tact pour que les apprenants ne s’en
rendent pas compte.
Points à observer :
- la personnalité de l’enseignant dans la classe (présentation, langage, autorité, dignité,
respect des autres,…)
- Le fond de la leçon : la conformité au programme, l’adaptation au niveau de la classe et
des élèves, la maîtrise de la matière par l’encadreur, la compréhension par les élèves.
- la forme : la structure de la leçon (différentes étapes, les stratégies d’enseignement
utilisées, les stratégies d’apprentissage mises en œuvre, l’utilisation des matériels
Didactiques, et la participation des élèves.
- les documents pédagogiques
c) Après la leçon
b) Journal de classe : Document qui reprend chaque jour de classe, heure après heure, les
différentes disciplines à enseigner, leur sujet, la matière, les tâches pour apprenants et les
références utiles. Il est le document le plus important exigé par toute autorité intéressée aux
activités scolaires.
d) Carnet des notes d’appréciation : C’est un cahier dans lequel l’encadreur porte les notes
évaluatives de chaque apprenant (contrôles oraux et écrits, devoirs, participation et
attention des apprenants, tenue des cahiers, ponctualité, …)
e) Cahier des compositions : Document dans lequel l’encadreur inscrit toutes les questions
de compositions et à côté de la question, il inscrit la réponse et le nombre de points
attribués à la question.
f) Cahier des résumés : Document dans lequel l’encadreur met les résumés des ses
enseignements par discipline.
Pour bien contrôler les documents pédagogiques, il faut les mettre en parallèle et
vérifier leur concordance et leur coordination pour s’assurer s’il y a concordance entre les
prévisions et le programme, entre les prévisions et le journal de classe, entre le journal de
classe et les fiches de préparation , puis entre les cahiers des questionnaires, les copies et les
fiches des points. Si chaque document est lu séparément ; il s’agit là de la lecture des
documents et non d’un contrôle.
III.2.3.1. Définitions
- Plage horaire : l’heure planifiée sur un horaire des cours d’une école pour permettre à
tous les enseignants d’une Unité Pédagogique de se rencontrer pour des activités de
formation dans leur Unité Pédagogique.
- Visite d’encadrement : visite organisée par le chef de la C.B. dans le cadre des leçons de
démonstration ou de leur application
a) La réunion de formation
Elle vise plusieurs activités qui peuvent se dérouler en Unité Pédagogique. Le Chef de
la Cellule de Base peut réunir, à une heure planifiée, ses Unités Pédagogiques pour traiter
des matières suivantes :
b) La visite d’encadrement
C’est une visite effectuée par le Chef de la Cellule de Base pour vérifier si les
recommandations données en Unité Pédagogique ont été suivies et appliquées dans le cadre
des leçons de démonstration.
Elle n’est pas à confondre avec une visite de classe ordinaire car elle n’exige pas de
cotation. Elle s’arrêt aux observations et conseils, dans des échanges sur les leçons de
démonstrations données.
67
- planification des activités de formation et leur intégration dans l’horaire officiel des
cours au début de chaque année scolaire
- composition des Unité Pédagogique.
- direction des réunions de formation
- réalisations des activités d’encadrement
- tenue du dossier SERNAFOR
- suivi des activités des U.P.
- établissement des rapports périodiques et annuels des activités SERNAFOR.
III.2.3.4. Conclusion
L’effectif important d’enseignants dans notre enseignement constitue une des causes
de la baisse de la qualité de l’enseignement en République Démocratique du Congo. Pour y
pallier, il faut aider les sous-qualifiés à renforcer leurs capacités professionnelles en
organisant des sessions de formation. La cellule de Base de la formation est l’une des pistes
les moins coûteuses et faciles à organiser dans chaque établissement scolaire de notre pays.
Son installation dans chaque école revêt un caractère obligatoire.
III.2.4.1. Définition
L’évaluation : est un acte par lequel on émet un jugement de valeur sur un ensemble
d’informations, en se référant à un ou plusieurs critères.
Dans une situation scolaire, l’évaluation vise à contrôler la réalisation des objectifs
fixés par le programme. Elle se fait sous forme d’interrogation ou des examens, à la fin d’un
temps donné : une période, un trimestre, une année scolaire, un cycle de formation.
- l’évaluation interne : celle assurée par les enseignants dans leur salle de classe
(interrogations, Examens, travaux de recherche, des exposés,… Elle est formative et
sommative.
- l’évaluation externe : celle organisée par l’Etat pour s’assurer de l’atteinte des objectifs
intermédiaires et généraux de la politique éducative. Elle est certificative.
- Avant la visite, le chef d’établissement contrôle les prévisions de matières afin d’y
repérer la matière qui « suppose être enseignée, ceci sur la base d’une progression
normale » ;
- A l’entrée en classe, il s’annonce et demande aux élèves de rester assis, et salue
l’enseignant. Il va alors s’asseoir au fond de la classe ;
- Pendant la visite, il doit faire preuve de tact et de respect envers le professeur. Il doit
inspirer confiance et s’abstenir rigoureusement de toute remarque devant les élèves. Il
se contente de prendre notes positives et les limites qui seront reportés sur le formulaire
ad hoc. Il en profitera pour les documents pédagogiques de l’enseignant. Le rapport de la
leçon portera sur :
· le fond et le résultat (maitrise et adaptation de la matière, dosage et
assimilation par les élèves)
· les méthodes, formes et procèdes (adéquats et efficaces)
· le matériel didactique
· l’enseignant (aptitude, mobilité et tenue générale)
· l’élocution (diction, articulation, rythme, intonation, précision, concision)
· les élèves (participation, mobilisation de tous)
69
III.3.3. LES ACTIVITES INHERENTES A LA GESTION DES FINANCES D’UNE ECOLE PRIMAIRE
La gestion des finances d’une école primaire impose 3 groupes d’activités, à savoir : -
les activités préparatoires ; - la gestion financière ; - la gestion comptable
70
Il s’agit de :
- la prévision budgétaire
- les documents relatifs au recouvrement des fonds : carnets de reçus, cahiers de
perceptions, cahiers des recettes d’autofinancement, bordereau d’envoi des fonds,…
- les documents relatifs à l’engagement des dépenses : bon des dépenses, classeur des
factures, listings de paie acquittés, états de paie, …
- le livre de caisse
- la copie du rapport comptable
Elle concerne la tenue des documents comptables. Il s’agit des documents ci-dessous :
- les documents relatifs à la perception des fonds : cahier d’appel, le registre des perceptions
des fonds, les carnets des reçus, le registre d’autofinancement,…
- les documents relatifs à la sortie des fonds : le facturier, la farde des bons de sortie de
caisse
- le document relatif aux recettes et dépenses : c’est le livre de caisse ou journal de caisse.
Le budget est la prévision des recettes et des dépenses, pour un exercice donné (une
année en général). C’est la garantie d’une bonne gestion économique et aussi un acte de
promotion du développement de l’institution.
- avoir sous les yeux les relevés complets des dépenses nécessaires pour la bonne marche
de l’école ; aucune dépense n’est de la sorte oubliée ;
- réserver à chaque type de dépenses une part, selon l’importance qu’il convient de lui
accorder ;
- établir des priorités : ou examiner quelles sont les dépenses à faire maintenant et quelles
sont celles qui seront réalisées un plus tard ;
- réaliser des économies : on peut acheter massivement et acheter moins cher ;
La meilleure utilisation des fonds relativement importants mis à la disposition du chef
d’Etablissement par les parents ou l’état ; avant de dépenser on réfléchit, puis on calcule.
D’ailleurs, c’est grâce à son budget bien conçu que le directeur trouve les arguments
pour soutenir les demandes de fonds devant les parents, à qui revient l’adoption de celui-ci.
a) Les recettes
b) Les dépenses
1. Motivations du personnel
tampon, Cartouche, cartouche (toner) pour photocopieuse, encre et masters pour dupli
copieur…) ;
- Fournitures scolaires (Bulletin imprimés, fiches d’élèves, cahiers de communication,
journaux de classe, registre d’appel, registre divers, registre matricule, livre de caisse,
courriers, cahiers divers, dictionnaires…
3. Pédagogie
- Fournitures scolaires: Craies blanches, craies de couleurs, cahiers divers, manuels scolaires
-Documents des enseignants : Manuels et livres divers, journaux de classe, cahiers ou fiche
de préparation, cahier ou fiche de cotation, réparation des matières…
-Matériel didactique : cartes, planches…équipement de gymnastique, etc.
-Produits, matières premières pour atelier ou travail manuel
-Programmes de cours.
5. Maintenances et entretien
-Réfection de bâtiment des clôtures, de latrines…
-Entretien et réparation : machines, véhicules, appareils…
-Entretien et réparation de mobilier (bancs, armoires, chaises, …)
-Achat matériel d’entretien (houe, machette, pelles, bêches, seaux, paniers, brosses,
balance, raclettes, coupe-coupe, râteau etc.
-main d’œuvre : paiement du réparateur, du service de maintenance
6. Santé et hygiène
- Soins urgents ; -Infirmerie scolaire : médicaments ; -Produits de nettoyage : savons, vin, eau
de javel ; -Propriété des latrines ; papiers hygiéniques, créolise, savon, seaux, ventouse,
soude caustique… ; -Vidange de fosses sceptiques
10. Assistance sociale -Décès d’un agent ou d’un membre de sa famille, d’un élève… ; -
Solidarité aux écoles ou autre en difficultés…
11. Versements :
-Part des frais de fonctionnement destinés aux bureaux gestionnaires ; -Minerval ; -
Assurance ; -Imprimés divers (journal de classe, cahier de communication, bulletin, cartes
d’élève, etc. ; -Motivation agents bureaux gestionnaires…
c) Epargne
d) Dossier Comptabilité
III.4.1. DEFINITION
- Le Patrimoine est l’ensemble des biens d’une communauté scolaire, d’une école.
- Gérer les biens : C’est donc utiliser rationnellement ces biens de l’institution scolaire mis
à sa disposition pour permettre à cette dernière atteindre ses objectifs.
- Les sortes de biens dans les écoles : Concession de l’école ; Bâtiments ; Mobiliers,
armoires, étagères, tables, chaises, bancs,… ; fournitures de bureau : classeurs, papiers,
craies,… ; fournitures pédagogiques ; livres ; manuels scolaires ; matériels didactiques ;
machines : ordinateurs, machines à écrire, machine à coudre, véhicules… ; matériel de
laboratoire ; outils de travail et d’entretien; salle de spectacles, de conférences ; matériel
de gymnastique et de sport, terrains de sport (foot, basket,…); équipement d’internat.
Ces biens peuvent être répartis en deux catégories : les biens durables (exemple :
bâtiments) et les biens de consommation courante (craie, etc.).
74
III.4.2. RAPPEL DES CONSEILS POUR AIDER A BIEN GERER LE PATRIMOINE DANS LES ECOLES
III.4.2.1. Inventorier les biens dont dispose l’école
- Avant son entrée en fonction et chaque année, le chef d’Etablissement fait l’inventaire du
patrimoine de l’école. Il s’agit de dénombrer complètement ces biens, de constater l’état de
chaque objet, de chercher à en connaitre l’utilité, voir l’utilisation.
- Cet inventaire est chaque fois complété avec les nouvelles acquisitions (biens achetés ou
dons).
Pour la concession et les bâtiments, préparer les plans et les titres de propriété ainsi
que les documents concernant l’installation d’eau, de l’électricité, du téléphone, de
l’internet.
- s’informer pour acheter à un bon prix le matériel qui pourra rendre service le plus
longtemps possible ;
- Eviter de recourir à du matériel d’occasion ou trop peu cher. Et, quelque soit le cas, il
faut négocier pour l’obtenir au prix le plus avantageux possible ;
- Si l’école reçoit un don d’un organisme ou d’une personnalité il faut informer
immédiatement la hiérarchie ainsi que le comité de gestion, ce don devient dès lors
patrimoine de l’école ;
- S’en approprier à quelque fin que ce soit, en faire l’objet de distribution à des
personnes non prévues quelles qu’elles soient, constitue pour son auteur un délit,
celui de détournement qui est punissable par la loi.
Les biens de l’école, doivent être considérés comme tels et protégés contre le vol, la
négligence, le vandalisme, les destructions méchantes, ou non, le gaspillage.
Exemple n°1 : « Vandalisme », « le chef d’Etablissement muté qui emporte chez lui l’armoire
métallique ou l’ordinateur sous prétexte que c’est lui les avait achetés.
Exemple n°3 : « Destruction méchante », les livres de l’école déchirés par les élèves, le mur
de la clôture avec des graffitis et troué par ces mêmes élèves sans que personne
n’intervienne ; les élèves qui montent sur les bancs et les abiment lors des manifestations,
des fêtes.
Dans tous ces cas, les gestionnaires étalent ainsi au grand jour toute leur
incompétence. Il s’ensuit qu’un règlement d’utilisation soit nécessaire pour les différents
biens de l’école.
- Les biens de consommation courante utilisés dans les écoles sont par exemple les
craies, les papiers, les cahiers, les crayons, produits vivriers (internat).
76
- Les principes d’économie veut qu’il faut constituer des stocks c’est-à-dire des
réservés (ou provisions). Ce qui présente des avantages certains :
- Quand on achète beaucoup de choses à la fois (grande quantité) on achète moins
cher.
- Les provisions assurent la continuité de l’approvisionnement (on évite les ruptures)
- Pour l’année suivante on peut mieux apprécier les quantités nécessaires lors de
l’élaboration du budget.
- On gère les stocks au moyen d’une fiche de stock.
Ses principales rubriques sont les suivantes : -Nom de l’article. -Quantité maximum, -
Quantité minimum, -Date -Destinataire, -Entrée, -Sortie, -Solde
Pour entretenir la cour, l’école doit, bien entendu, disposer d’outils appropriés. Il faut
s’adresser à des spécialistes, en cas de réhabilitation, de réparation ou d’entretien des
matériels importants.
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BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
Documents officiels
ANNEXES
FICHE 1 : MISSIONS ESSENTIELLES DU DIRECTEUR D’ECOLE PRIMAIRE
► Communiquer
Ÿ Animer et conduire une réunion.
Ÿ Promouvoir l’établissement (plan marketing).
Ÿ Gérer l’information :
- Communication en situation de crise
- Communication avec l’administration et les partenaires
- Communication interne
► Gérer le temps
► Mobiliser le personnel
► Avoir le sens de l’éthique et de la réserve
► Avoir le sens des responsabilités
► Avoir la capacité d’animation
► Avoir l’esprit d’équipe et une capacité de dialogue
► Avoir le sens de l’État
► Avoir la capacité d’écoute et la maîtrise de soi
► Avoir une capacité d’initiative (entrepreneurs hip)
► Avoir une capacité d’évaluation.
Le rôle pédagogique :
- Le directeur veille à la diffusion des instructions et des programmes officiels ;
- Le directeur facilite la bonne intégration des enseignants dans l'équipe pédagogique ;
- Le directeur suscite des initiatives destinées à améliorer l'efficacité de l'enseignement ;
- Le directeur organise la continuité maternelle – primaire ;
- Le directeur met en œuvre le projet d'école avec tous les membres de la communauté
éducative ;
- Le directeur organise et préside le conseil des maîtres.
- Le directeur veille à l'élaboration des compte-rendu des conseils.
- Le directeur participe aux conseils de cycles (degrés élémentaire, moyen et terminal).
Le rôle administratif :
- Le directeur veille à la bonne marche de l'école et au respect de la réglementation en vigueur ;
- Le directeur procède à l'admission des élèves ;
- Le directeur répartit les élèves dans les classes après avis du conseil des maîtres ;
- Le directeur répartit les moyens d'enseignement ;
- Le directeur arrête le service des enseignants après avis du conseil des maîtres ;
- Le directeur fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires ;
- Le directeur organise le travail des autres personnels en service à l'école ;
- Le directeur organise les élections des délégués de parents d'élèves au conseil d'école ;
- Le directeur réunit et préside le conseil d'école, veille à l'élaboration du compte-rendu qu'il date
et signe ;
- Le directeur prend toute disposition utile pour assurer la fonction du service public ;
- Le directeur organise l'accueil et la surveillance des élèves ;
- Le directeur s'assure de la fréquentation scolaire régulière des élèves ;
- Le directeur tient à jour les registres d'inscription matricule, d'inventaires ;
- Le directeur transmet les documents administratifs et les dossiers scolaires.
Le rôle relationnel :
- Le directeur assure la coordination nécessaire entre les maîtres ;
- Le directeur anime l'équipe pédagogique qu'il réunit en tant que de besoin et coordonne les
équipes de suivi de la scolarisation ;
- Le directeur représente l'institution auprès des familles et des collectivités territoriales ;
- Le directeur organise et favorise le dialogue avec les familles ;
- Le directeur organise des réunions d'information ;
- Le directeur veille à la qualité des relations avec les parents d'élèves, les associations culturelles
et sportives ;
- Le directeur contribue à la protection des enfants avec les services compétents.
82
La fonction de directeur implique des connaissances et compétences particulières pour être en mesure
d’assumer les tâches dans les meilleures conditions et s’adapter aux différentes situations.
Les responsabilités du directeur sont de trois ordres : administratif, pédagogique, social.
- Administration de l’établissement
- Connaître l’organisation générale de l’Etat et de la tutelle.
- Connaître les champs de compétences du chef d’établissement et de chacun de ses
interlocuteurs habituels.
- Elaborer, réaliser, évaluer le projet d’établissement.
- Maîtriser/connaître les étapes d’élaboration d’un projet d’établissement
- Planifier et élaborer le projet
- Gérer le projet
- Déléguer
- Encadrer
- Superviser, contrôler et évaluer le projet
- Diriger en concertation avec le personnel et les partenaires
- Faire la gestion du temps
- Faire preuve d’entrepreneuriat
Communications :
Remarque : Il n’a pas semblé utile de développer ici, pour cette troisième fiche, l’ensemble
des rubriques.
89
b) Organisation....................................................................................................................................... 16
c) Commandement ................................................................................................................................ 17
d) Coordination ...................................................................................................................................... 17
e) Contrôle ............................................................................................................................................. 17
II. LE DIRECTEUR D’ECOLE PRIMAIRE ET SES MISSIONS................................................................................... 19
II.1. LEGISLATION SCOLAIRE DE BASE ................................................................................................................... 19
II.2. LE DIRECTEUR D’ECOLE PRIMAIRE .................................................................................................................. 20
II.2.1. Le profil d’un directeur d’école primaire ........................................................................................ 20
II.2.2. Du statut du directeur d’école : ..................................................................................................... 21
II.2.3. Classification de fonctions ............................................................................................................ 22
II.2.4. Prépondérance de la fonction pédagogique .................................................................................. 22
II.2.5. Les Styles de direction................................................................................................................... 23
II.2.6.. L’utilisation du temps .................................................................................................................. 23
II.3. LA DEONTOLOGIE PROFESSIONNELLE D’UN CHEF D’ETABLISSEMENT SCOLAIRE ........................................................... 24
II.3.1. Définition ..................................................................................................................................... 25
II.3.2. Exigences professionnelles d’un Chef d’établissement ................................................................... 25
II.3.3. Exigences d’ordre intellectuel ....................................................................................................... 25
II.3.4. Conseils pratiques ........................................................................................................................ 25
II.4. ROLES ET ATTRIBUTIONS DU DIRECTEUR D’ECOLE .............................................................................................. 25
II.4.1. Rôle du directeur d’école ............................................................................................................. 26
a) Rôle d’éducateur ................................................................................................................................ 27
b) Rôle de pédagogue ............................................................................................................................. 27
c) Rôle de Gestionnaire ......................................................................................................................... 28
d) Rôle d’enseignant ............................................................................................................................... 28
e) Rôle d’administrateur et manager....................................................................................................... 28
f) Rôle de Leader................................................................................................................................... 30
g) Rôle du conseil de gestion .................................................................................................................. 30
II.4.2. Les attributions du chef d’établissement ...................................................................................... 30
III. GESTION DES RESSOURCES DE L’ECOLE ..................................................................................................... 32
III.1. LA GESTION ADMINISTRATIVE ............................................................................................................. 32
III.1.1. Gestion des ressources humaines................................................................................................. 32
III.1.1.1. Définitions ........................................................................................................................................... 33
III.1.1.2. Structure organisationnelle .................................................................................................................. 33
a) Le personnel d’une école .................................................................................................................... 33
b) Les attributions du Personnel Administratif des Etablissements Scolaires............................................. 33
III.1.1.3. Eléments de processus de gestion des ressources humaines ................................................................. 37
a) Critères d’engagement du personnel d’encadrement .......................................................................... 37
b) Positions administratives du personnel ............................................................................................... 37
c) Gestion de la carrière du personnel des établissements scolaires............................................................... 38
d) Mouvement du personnel .................................................................................................................. 40
e) Rémunération (Art.38)........................................................................................................................ 41
f) Les congés (Art25, 26) ........................................................................................................................ 42
g) Cotation et avancement en grade ....................................................................................................... 43
h) Droits et obligations des agents des services publics............................................................................ 45
i) Du régime disciplinaire ....................................................................................................................... 45
III.1.2. Organisation du travail scolaire par le Directeur d’école primaire ................................................ 48
III.1.2.1. Définitions des termes clés ................................................................................................................... 48
III.1.2.2. Avantages de l’organisation du travail................................................................................................... 49
III.1.2.3. Plan d’opérations d’un chef d’établissement scolaire ............................................................................ 49
a) Définitions.......................................................................................................................................... 49
b) Présentation synthétique du planning des activités ............................................................................. 49
c) Le journal d’activités........................................................................................................................... 50
d) Le cahier des tâches ........................................................................................................................... 50
III.1.2.4. Les activités d’un Chef d’Etablissement ................................................................................................. 50
a) Tâches journalières............................................................................................................................. 51
b) Tâches hebdomadaires ....................................................................................................................... 51
c) Tâches mensuelles.............................................................................................................................. 51
d) Tâches trimestrielles........................................................................................................................... 51
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