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D A N S L’ AV E N I R E X P E RT I S E T E C H N I Q U E
CROISSANCE ET VISIBILITÉ ET GESTION DES RISQUES
stronG II E X C E L L E N C E O P É R AT I O N N E L L E
société centrale de réassurance
RAPPORT ANNUEL 2016
CRÉATEUR DE RÉSILIENCE DEPUIS 1960
DU MODE DE MANAGEMENT E T S AT I S FA C T I O N C L I E N T
STRONG II
PLAN DE TRANSFORMATION
C U LT U R E D ’ E N T R E P R I S E E T A M É L I O R AT I O N
C U LT U R E D ’ E N T R E P R I S E E T A M É L I O R AT I O N
E T S AT I S FA C T I O N C L I E N T DU MODE DE MANAGEMENT
E X C E L L E N C E O P É R AT I O N N E L L E
ET GESTION DES RISQUES CROISSANCE ET VISIBILITÉ
E X P E RT I S E T E C H N I Q U E D A N S L’ AV E N I R
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S OM M AIRE
PLAN DE TRANSFORMATION
STRONG II
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1 VISION INNOVANTE
MOT DU PRÉSIDENT P06
MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL P07
INSTANCES DE GOUVERNANCE P08
2 LA SCR EN 2016
PROFIL ET MISSIONS P09
PLAN DE TRANSFORMATION STRONG II P10
CAPITAL HUMAIN P12
VALEURS STRONG II P13
FAITS MARQUANTS P14
ENGAGEMENT SOCIAL P16
3 MARCHÉ DE L’ASSURANCE
ET DE LA RÉASSURANCE
CONTEXTE SECTORIEL P17
CONTEXTE ECONOMIQUE P19
4 PERFORMANCE FINANCIÈRE
CHIFFRES CLÉS P22
PLACE DE LA SCR À L’ÉCHELLE RÉGIONALE P23
GESTION TECHNIQUE ET FINANCIÈRE P24
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES P26
RÉSOLUTIONS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE P28
ETATS DE SYNTHÈSE P29
-1-
VISION
MOT DU PRÉSIDENT
M. ABDELLATIF
ZAGHNOUN
INNOVANTE
«Une Entreprise centrée autour de ses Clients»
Eu égard à un contexte économique concurrentiel, la La Société Centrale de Réassurance s’engage à maintenir
Société Centrale de Réassurance a poursuivi la réalisation une écoute active du marché afin de conserver son position-
de son plan stratégique amorcé en 2013 et a maintenu ses nement comme acteur de référence à l’échelle nationale et
performances appréciables sur plusieurs fronts. régionale.
Durant cet exercice, le management de la SCR a redoublé La Société Centrale de Réassurance continuera à soutenir
ses efforts afin de rehausser la qualité des prestations four- l’essor du marché de l’Assurance Marocain ainsi que les
nies aux cédantes nationales et régionales, en termes de pouvoirs publics dans la mise en place des projets d’en-
technicité, d’innovation, de qualité de service et de proxi- vergure nationale. Je cite, entre autres, le projet de la mise
mité. en place du dispositif de la couverture des démunis contre
les risques catastrophiques, des assurances obligatoires dé-
Dans l’étendue de sa vision de développement à l’horizon diées aux branches Tous Risques Chantier, et de la Respon-
2020, la SCR a agencé un nouveau plan de Transformation sabilité Civile Décennale.
STRONG II, centré sur quatre piliers et trente projets impli-
quant l’ensemble des collaborateurs, et ce afin de répondre Je félicite le management ainsi que l’ensemble des colla-
aux attentes de nos clients et nos partenaires. borateurs de la SCR pour les efforts déployés, les résultats
obtenus et je leur renouvelle ma confiance et mon soutien
Ainsi, l’activité de cette année s’est traduite par un chiffre pour l’accomplissement de leurs missions.
d’affaires de 2 377,57 MDH et un résultat net de 256,84 MDH.
Ces performances financières ont été saluées par les
agences de notation Standard & Poor’s et AM Best qui ont
maintenu leurs perceptives stables et leurs notations respec-
tives de BBB-/Stable/ et B++ (Good).
STRONG II
MOT DU DIRECTEUR
GÉNÉRAL
M. YOUSSEF
FASSI FIHRI
CONSEIL D’ADMINISTRATION
PRÉSIDENT DU CONSEIL
INSTANCES DE
M. Abdellatif ZAGHNOUN
MEMBRES DU CONSEIL
M. Hamid TAWFIKI
GOUVERNANCE
Mme. Leila BOUFOUS
M. Said LAFTIT
M. Mohamed Amine BENHALIMA
COMITÉ EXÉCUTIF
M. Youssef Fassi Fihri - Président
M. Mohamed AIT AMAR - Membre
Mme. Latifa MEZOUARI - Membre
M. Imad Sebti - Membre
M. Salaheddine AJI - Membre
M. Mohamed BENHAMIDA - Membre
LA SCR
EN 2016
PROFIL ET MISSIONS
La Société Centrale de Réassurance a été créée en 1960 de développement, a apporté une contribution effective à
par convention entre l’Etat et la Caisse de Dépôt et de Ges- la création et aux activités d’organismes régionaux comme
tion (CDG), modifiée et renouvelée le 28 Novembre 2000. l’Union Générale Arabe d’Assurance et l’Organisation Afri-
caine d’Assurances. Elle a également œuvré à la création
UN LEADER NATIONAL ... des sociétés régionales comme la Société Arabe de Réas-
La SCR, filiale du premier groupe financier du royaume surance et la Société Africaine de Réassurance, d’abord
(CDG), détient une position de leader sur le Marché de au stade des études qui ont abouti à leur création, ensuite
réassurance Marocain, et joue un rôle d’investisseur insti- comme membre fondateur et actionnaire.
tutionnel en participant à la conservation des primes au
niveau national et à la mobilisation de l’épargne dans L’expérience acquise à la SCR a été mise à la disposition
l’économie du pays. Elle assure sa rentabilité économique de nombreux pays arabes et africains qui ont créé des
tout en se plaçant au service du Marché Marocain et en compagnies similaires. C’est ainsi que la société a accueilli
développant les affaires étrangères provenant de diverses pour des missions d’information ou de formation des repré-
zones ciblées. sentants de nombreux pays Africains et du Moyen-Orient.
PLAN DE TRANSFORMATION
STRONG II
Le plan de Transformation « STRONG II » est considéré
comme un levier essentiel de développement stratégique fu-
tur de la SCR à moyen et long terme, décliné en plusieurs
chantiers couvrant ainsi différents domaines de transforma- les marchés existants et à développer de nouveaux mar-
tion. chés. En tant que réassureur national, elle accompagne les
investisseurs marocains en Afrique Subsaharienne dans le
Le plan de Transformation « STRONG II » œuvre à mettre contexte favorable du renforcement de la coopération Sud-
en place un projet global de changement, qui doit mobili- Sud.
ser et fédérer l’ensemble des collaborateurs au service des
clients de la SCR, centré sur 4 axes de développement : • DÉVELOPPEMENT DE LA BRANCHE « VIE »
Le développement de la branche « Vie » est l’une des prio-
• Croissance et Visibilité dans l’avenir rités au plan national, mais également à l’international.
• Expertise technique et Gestion des Risques L’Afrique et le Moyen Orient offrent notamment de bonnes
• Excellence Opérationnelle et satisfaction Client opportunités de croissance en matière de réassurance des
•Culture d’entreprise et Amélioration du mode de personnes.
Management
• RISQUES CATASTROPHIQUES
À travers ce plan, la SCR tient à renforcer et consolider son La SCR est mobilisée pour négocier, définir et défendre son
rôle d’acteur de référence en matière de Réassurance, avé- rôle avec les parties prenantes au régime de gestion des
ré au plan local et régional, tout en prenant en considéra- risques catastrophiques.
tion les nouveaux challenges de développement du marché.
• RÉTROCESSION
La mise en place du programme de rétrocession 2017, ain-
Axe 1 - Croissance et Visibilité dans l’avenir si que celle de la couverture FAC doivent prendre en consi-
• DÉVELOPPEMENT DES FACULTATIVES dération les nouveaux besoins de développement à l’inter-
La SCR va mettre en place les mesures adéquates pour national et l’augmentation des capacités de souscription.
développer les affaires facultatives Marocaines et Interna-
tionales conformément aux différentes évolutions réglemen- • RATING
taires. La SCR s’est fixée l’objectif de la notation A- à moyen terme.
Le but est d’identifier les leviers d’amélioration de la nota-
• DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL tion et mettre en place les axes stratégiques du Rating à
La stratégie de la SCR vise à consolider ses positions sur court et à Moyen terme.
PLAN DE TRANSFORMATION
2.LA SCR EN 2016 STRONG II
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24+39+17812
• GESTION DES IMMOBILISATIONS RÉPARTITION PAR FILIÈRE DE MÉTIER
Il est essentiel de donner une image fidèle de l’actif immo-
bilisé de la SCR. Automatiser la gestion des immobilisations 11,30%
et le calcul des amortissements aidera dans cette mission.
7,83% 24,35%
• GESTION PRÉVISIONNELLE DE LA TRÉSORERIE
La SCR doit tenir une trésorerie prenant en compte le rythme
des décaissements et le développement à l’international.
17,39%
Axe 4 : Culture d’entreprise & Amélioration
du mode de management
• CAPITAL HUMAIN 39,13%
L’objectif est de développer une politique de RH integrée,
cohérente et transparente, axée sur la valorisation de la SOUSCRIPTION GESTION DES OPERATIONS
FONCTIONS
contribution individuelle et collective, et capable de donner TECHNIQUE ET ERM FINANCES ET SUPPORTS REGALIENNES
Cette politique marque une nouvelle phase, en rupture avec Formation et Développement des compétences
les anciennes pratiques, afin d’accompagner la transforma-
tion de l’entreprise, renforcer l’orientation Client, la moti- La SCR s’est investie dans le développement des compé-
vation et la fidélisation des collaborateurs. Cette politique tences de ses collaborateurs pour répondre aux exigences
s’articule autour de 4 piliers majeurs : de son Plan de Transformation STRONG II, et s’aligner sur
• Recrutement de haut potentiel et talents les normes et meilleures pratiques à l’échelle internationale.
Les actions de formation réalisées durant l’exercice 2016,
•Formation & Développement des compétences
permanentes ont permis de renforcer les compétences techniques des col-
• Refonte du système de Rémunération laborateurs de la SCR, en matière de réassurance, et de les
mettre à niveau des standards internationaux.
•Renforcement de la culture de performance au sein
de l’entreprise : Instauration du Management par
VALEURS
Objectif
FAITS MARQUANTS
LA SCR A DÉVELOPPÉ EN 2016 SES ACTIONS POUR ANIMER SES MARCHÉS
1.Sur le plan interne 2.Rating
• La nomination, en Septembre 2016, de Monsieur Youssef Fassi La SCR a organisé en juillet 2016 la réunion annuelle
Fihri en tant que Directeur Général de la SCR, par décision d’échange avec les agences de notation S&P et AM
du Conseil d’Administration du Vendredi 30 Septembre Best. Ces réunions ont été l’occasion d’échanger avec les
2016, présidé par Monsieur Abdelaltif ZAGHNOUN, Pré- agences sur l’évolution de la SCR et de son environnement
sident de la SCR et Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de discuter des possibilités d’amélioration de sa notation,
et de Gestion ; notamment la note intrinsèque (stand alone).
L’agence S&P a confirmé dans son rapport du 25 Août
• Le renouvellement du traité AUTO-AT-RC « Gentlemen 2016, la notation actuelle de la SCR. Quant à AM Best, elle
Agreement » avec les cédantes marocaines. a confirmé les notes B++ (Bien) de solidité financière et BBB
de crédit émetteur à long terme. Les perspectives rattachées
• L’élaboration par la SCR , au niveau de la gestion des à cette notation sont stables
actifs ,d’une étude du cantonnement au 31 décembre 2015 AM Best a justifié cette notation par la bonne capitalisation
visant à gérer son portefeuille des placements par grandes ajustée aux risques de la compagnie, la répartition adé-
familles d’activités et ce afin de se conformer aux nouvelles quate des affaires réalisées sur le marché local et les bons
dispositions du texte de loi publié au BO N° 6388-4 doulK- résultats techniques affichés au niveau International.
aada 1436 (20-8-2015)
continent africain et les défis que devrait relever l’en- La SCR a participé également au Forum Carrefour Afri-
semble des opérateurs pour asseoir un développement cain, le rendez-vous incontournable et la référence pour
efficient et durable. l’emploi en Afrique qui s’est tenu à Casablanca le 26
Le choix du Maroc pour sa conférence annuelle est une Novembre 2016.
reconnaissance de la place qu’occupe le secteur ma- Véritable lieu d’échange entre les entreprises, les jeunes
rocain de l’assurance et de la réassurance au niveau diplômés et cadres expérimentés, la SCR a profité de
continental et du rayonnement de bon nombre d’acteurs cette manifestation pour présenter le métier de la réas-
nationaux au-delà des frontières du Royaume. surance aux acteurs économiques marocains, africains
Cette rencontre a vu la participation de plus de 800 et aussi pour illustrer sa technicité, son dynamisme et sa
intervenants en provenance de 58 pays représentant le vision.
gotha du secteur de l’assurance et de la réassurance du
continent africain. JOURNÉES TECHNIQUES
Créée en 1972, l’OAA est une organisation non gou- La SCR a organisé une rencontre technique animée par
vernementale qui compte plus de 356 membres, repré- un Expert chevronné sur le thème « Organisation du
sentant 47 pays du Continent Africain et 14 membres Secteur de l’Assurance/Réassurance suite à l’entrée en
associés Internationaux. vigueur de la Loi sur l’obligation des branches TRC&
RCD »
COP 22 : CONFÉRENCE DE MARRAKECH 2016 SUR LES CHAN-
GEMENTS CLIMATIQUES L’invitation a été adressée aux partenaires du Marché
La SCR a participé à la COP 22 , grand événement in- ainsi qu’aux corps de Métier ayant une forte présence
ternational , ayant réuni du 7 au 18 Novembre à Mar- dans les domaines du BTP telles que : L’Ordre National
rakech , plus de 180 pays et des dizaines de milliers des Architectes, la Fédération Nationale du Bâtiment &
de Participants , représentant leurs pays et des ONG des Travaux publics, le laboratoire des Risques Géolo-
qui militent pour la cause d’un environnement sain et giques, l’Agence Urbaine de Casablanca, l’Ecole Has-
viable pour l’humanité. La SCR a voulu, à travers les sania des Travaux Publics, en plus des administrations
deux stands qu’elle a animés, démontrer à la fois aux publiques intervenant dans ce secteur.
professionnels et au grand public la mission d’une En-
treprise Responsable Socialement que notre Institution Le séminaire a connu la participation de
assume régulièrement. plus de 70 spécialistes et a traité les thématiques
suivantes :
• Un stand intégré avec le groupe Caisse de Dépôt et de *Rôle du secteur BTP dans l’Economie Marocaine
Gestion, qui confirme grâce à sa présence direct et l’im- *Risques liés à l’activité de la construction
plication des sociétés du Groupe, sa vocation de levier *Evolution législative au Maroc
financier favorisant et encourageant les Investissements *Projet de loi d’obligation d’assurance construction
écologiques et promoteurs de solutions audacieuses en
faveur des entreprises et citoyens Marocains
2.LA SCR EN 2016
PAGE16 - RAPPORT ANNUEL 2016
4.Engagement Social
À l’instar des années précédentes, la Société Centrale
de Réassurance a apporté sa contribution financière afin
d’exprimer sa solidarité. Cet engagement s’est justifié sous
forme de dons financiers directs, ou à travers des œuvres
sociales qui réalisent des projets à caractère culturel et so-
cial, ainsi que des Fondations :
Fondation CDG
Association reconnue d’utilité publique, s’emploie, de-
puis sa création, à soutenir des actions de solidarité et
de développement social et durable, des projets de va-
lorisation du patrimoine culturel et historique national,
des actions d’appui au sport, talents et vocations, ainsi
qu’au soutien à la science et au savoir. Par ses actions
socialement structurantes, la Fondation CDG traduit sur
le terrain les engagements de solidarité et de responsa-
bilité sociale du Groupe CDG. Elle s’y prend à travers :
• Un mécénat de contribution en apportant un soutien
financier aux actions relevant de ses domaines d’inter-
vention.
• Un mécénat de dons par l’octroi de contributions en
nature au profit de ses populations cibles par l’intermé-
diaire d’associations locales ou régionales ;
•Un mécénat de compétences en mettant l’expertise du
Groupe CDG au service du tissu associatif.
MISSIONS FONDAMENTALES :
1.Développer et accompagner des actions de solidarité, de
développement social & durable et de mécénat ;
2. Accompagner la dynamique de développement local et
national par le déploiement de partenariats novateurs ;
3. Œuvrer en tant que levier fédérateur des actions ci-
toyennes du Groupe CDG
Fondation AHLY
Créée à l’initiative de la Fondation CDG, a pour objectif
de venir en aide aux orphelins mineurs.
• Les premiers bénéficiaires ont été les enfants des vic-
times des deux drames qu’a connu le Maroc en 2008,
à savoir l’incendie d’usine de Lissasfa à Casablanca
et l’effondrement du chantier du complexe Al Manal à
Kenitra.
•Le financement de ces actions est assuré par la contri-
bution des cadres dirigeants du Groupe CDG, dans le
cadre de la solidarité collective et volontariste.
PLAN DE TRANSFORMATION
2.LA SCR EN 2015 STRONG II
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-3-
MARCHÉ DE L’ASSURANCE
ET DE LA RÉASSURANCE
CONTEXTE SECTORIEL
1.Marché International
Le marché mondial de l’assurance non-vie a progressé de quième année de forte croissance, malgré de faibles résul-
2,4% en 2016 contre 3% en 2015. Dans les pays avan- tats de souscription.
cés, la croissance des primes a ralenti, passant de 2,5% en
2015 à 1,7% cette année, en raison principalement d’une Les primes mondiales en réassurance non-vie devraient aug-
croissance économique plus faible. Les marchés de l’Europe menter en 2017, en raison de l’augmentation des cessions
de l’Ouest ont connu une certaine dynamique, principale- des marchés émergents. La croissance des primes sur les
ment en raison de la vigueur de l’industrie automobile en marchés avancés reflètera une modération des pressions
Allemagne et en Espagne. Les marchés du Royaume-Uni et tarifaires, ralentissant la croissance du marché primaire et
de la France ont connu une croissance stable. La croissance accélérant l’inflation. La demande sera probablement éga-
a été plus accélérée dans certains marchés notamment, le lement soutenue par de nouveaux règlements sur la solva-
Canada, le Japon et la Corée du Sud. bilité. La réassurance non-vie est devenue plus attrayante
pour les assureurs européens dans le cadre de Solvency II,
Dans les pays émergents, la croissance des primes non-vie étant donné que les nouvelles normes reflètent mieux l’effet
a atteint 5,3% en 2016, en légère baisse par rapport à atténuant le risque de la réassurance. Dans les marchés
2015, mais largement inférieure à la croissance moyenne émergents, la croissance des primes s’améliorera grâce à
annuelle de 8% réalisée entre 2010 et 2014. Cette baisse la reprise macroéconomique, en particulier en Amérique
s’explique par la poursuite du ralentissement économique latine, et à la hausse des cessions en Chine. Plusieurs autres
en Amérique latine , une croissance atone sur les grands pays d’Amérique latine et d’Asie renforcent les réglemen-
marchés de l’Afrique subsaharienne et à l’essoufflement tations de solvabilité. L’ajout de redevances fondées sur le
de la croissance des primes en Chine (7% contre 10% en risque est susceptible de conduire à des exigences de fonds
2015). Cela a été partiellement contrebalancé par une re- propres plus élevées dans l’ensemble. La croissance des
prise au niveau des pays de l’Europe Centrale et Orientale primes mondiales devrait se redresser en 2018, sous l’effet
ainsi qu’une forte croissance dans la région MENA (+9%). des ventes plus fortes de l’assurance primaire dans toutes
Le secteur de la réassurance non-vie se dirige vers une cin- les régions.
3. LE MARCHÉ DE L’ASSURANCE ET DE LA RÉASSURANCE
PAGE18 - RAPPORT ANNUEL 2016
Les primes mondiales de la réassurance vie traditionnelle ne cadre du contrat-programme qui le lie au gouvernement.
devraient augmenter que de façon marginale au cours des C’est un système qui vise à améliorer la relation avec la
deux prochaines années, tirées par les marchés émergents, clientèle, de fluidifier le règlement d’un certain nombre de
en particulier la Chine. Les primes sur les marchés avancés dossiers et d’éviter aux assurés le recours systématique aux
seront à peu près stables, avec une croissance modeste en tribunaux.
Australie, au Canada, au Japon et certains pays d’Europe
occidentale compensant les baisses aux États-Unis et au Aussi, le mois de février 2016 a connu l’installation de
Royaume-Uni. l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance
Sociale, l’ACAPS qui remplace concrètement la DAPS, Di-
rection des Assurances et de la Prévoyance Sociale. Ainsi
2.Marché National après la nomination du Président de l’ACAPS, les membres
Le marché marocain de l’assurance et de la réassurance, représentants la profession dans les deux commissions, de
a affiché au titre du premier semestre 2016 un volume de régulation et de discipline ont été désignés.
primes de plus de 20 MMDH en progression de 19,2% par En avril 2016, la circulaire de l’ACAPS N° 10/2015 rela-
rapport à la même période de l’année précédente. Cette tive à l’encaissement des primes et au règlement des sinistres
évolution est due essentiellement à la croissance soutenue est entrée en vigueur, elle mettra ainsi fin à l’assurance à
enregistrée au niveau de l’assurance vie et capitalisation crédit et par conséquence au phénomène des impayés. Les
qui est passée de 11,7% au premier semestre 2015 à intermédiaires ne pourront encaisser les primes et payer les
49,3% une année auparavant. sinistres au nom de la compagnie que s’ils sont habilités.
Une compagne de communication auprès du Grand public
Pour sa part, la croissance des primes de l’assurance non a été lancée par la FMSAR, l’ACAPS et la FNACAM en vue
vie s’est légèrement améliorée en affichant une hausse de d’expliquer les changements attendus.
5,6% au lieu de 4,6% l’année passée. Cette évolution re-
couvre une augmentation des émissions de la branche « D’un autre côté, le projet de loi N° 59.13 modifiant et
Automobile » (+4,7% avec un volume de prime de 5 728,1 complétant la loi N° 17.99 portant code des assurances
MDH), ainsi que celles de la branche « Accidents corporels a été examiné le 27 avril 2016 par la commission des
» (+9% contre 3,6% au premier semestre 2015 avec un finances et du développement économique relevant de la
volume de prime de 1 889,9 MDH). chambre des représentants. Le texte comprenant notamment
les dispositions réglementaires relatives à l’assurance Taka-
Les acceptations en réassurance ont enregistré une baisse ful ayant été approuvé par le Conseil du Gouvernement le
de 3,25% en passant de 104,4 MDH au premier semestre 14 mai 2015.
2015 à 101 MDH à la même période en 2016.
Sur le plan continental, le Maroc a été choisi à l’unanimité
La compagnie Wafa Assurance occupe le premier rang en à l’occasion de la 40ème Assemblée Générale de la Fédéra-
termes d’émissions, avec 3,76 Milliards de dirhams (contre tion des sociétés d’assurances de droit national africaines
3,42 milliards de dirhams en 2015, +9,9%), soit 18,8% de (FANAF) qui a eu lieu en Côte d’Ivoire en février 2016,
part de marché, suivie par la compagnie RMA WATANIA pour abriter la 41ème AG prévue en février 2017. Une
qui accapare une part de marché de 16,3% et 3,27mil- première pour le Maroc mais aussi pour l’Afrique du Nord.
liards de dirhams de primes émises (contre 2,85 milliards La candidature du Maroc a été portée par la FMSAR qui
de dirhams au S1 2015 +14,7%), Axa Assurance Maroc selon elle s’inscrit dans le cadre de la politique de rayonne-
détient, quant à elle, 11,4% de part de marché et 2,28mil- ment du secteur marocain des assurances en Afrique et du
liards de dirhams (contre 2,16 milliards de dirhams en renforcement de la coopération Sud-Sud, et c’est la ville de
2015 +5,5%), la compagnie Saham Assurance a, pour sa Marrakech qui va accueillir cet événement.
part, à son actif 11,3% de part de marché et 2,26milliards
de dirhams de chiffre d’affaires. La FMSAR a organisé la troisième édition du rendez-vous
Pour ce qui est de l’actualité du secteur des assurances, ce de Casablanca qui s’est tenu du 13 au 15 avril 2016, sous le
dernier a démarré l’année 2016 en mettant en place un thème « Assureurs et réassureurs en Afrique : comment faire
dispositif de médiation à effet du 1er janvier, de manière face aux risques émergents dans un monde globalisé ? ».
volontaire, en application des engagements pris dans le
PLAN DE TRANSFORMATION
3. LE MARCHÉ DE L’ASSURANCE ET DE LA RÉASSURANCE STRONG II
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En outre, et dans le cadre de la COP22, La FMSAR a or- au quatrième trimestre sa première hausse depuis le dernier
ganisé le 2 novembre 2016 une conférence internationale trimestre 2014 atteignant 6,8% après 6,7% les trois précé-
sous le thème « Changements climatiques : défis et enjeux dents trimestres. En Inde, les données du troisième trimestre
pour l’industrie de l’assurance ». indiquent un ralentissement à 7,1% contre 7,3%, tandis
Par ailleurs, le groupe Allianz a finalisé en novembre 2016 qu’au Brésil et en Russie, la récession s’est poursuivie avec
l’acquisition de Zurich Assurances Maroc pour 2,6 milliards toutefois une relative atténuation de la contraction du PIB de
de dirhams. Cette opération permettra à Allianz de se lan- -3,6% à -2,9% et de -0,6% à -0,4% respectivement.
cer sur les segments de l’assurance vie et dommages au
Maroc.
Enfin, un autre changement est prévu au sujet des polices 2.Économie Nationale
d’assurance dommages aux biens (incendie, multirisque ha- La croissance nationale a enregistré un ralentissement au
bitation), et des RC automobile et responsabilité civile qui troisième trimestre 2016 à 0,8% contre 4,1% une année
garantissent les dommages corporels causés aux tiers. Elles auparavant, sous l’effet principalement du repli marqué de
seront désormais toutes assorties d’une garantie contre les 11,7% de la valeur ajoutée agricole.
risques catastrophiques. Le texte a été publié au Bulletin
Officiel du Royaume du Maroc, mais sa mise en œuvre Pour sa part, la croissance de la valeur ajoutée non agri-
attendra les textes d’application. cole s’est légèrement améliorée en affichant une hausse de
1,9% au T3-16 au lieu de 1,6% un an auparavant. Cette
évolution recouvre, d’une part, une accélération de la crois-
sance au niveau des secteurs du BTP (+0,7% au lieu de
conditions, le taux de chômage a reculé de 0,3 point à s’est atténué à 14,5 milliards de dirhams en décembre, en
9,4%, avec un repli de 0,7 point à 13,9% en milieu urbain liaison notamment avec la baisse de la position du Trésor
et une légère augmentation de 4,1% à 4,2% en zones ru- auprès de Bank Al Maghrib. Ainsi, la Banque a réduit le
rales. Pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans, ce taux s’est en volume de ses avances à 7 jours à 12 milliards. Tenant
revanche aggravé de 20,8% à 22,5% au niveau national compte d’un montant de 4,1 milliards au titre des opé-
et de 39% à 41% dans les villes. rations de prêts garantis accordés dans le cadre du pro-
gramme de soutien au financement de la TPME, l’encours
Pour ce qui est des échanges extérieurs, le déficit com- global des interventions de Bank Al Maghrib s’est établi à
mercial s’est aggravé au terme de l’année 2016 de 29,8 16,4 milliards. Dans ces conditions, le taux interbancaire
milliards de dirhams à 184 milliards, en relation avec la est demeuré quasi-stable à 2,26%.
hausse de 9,5% des importations à 407,4 milliards plus
importante que celle de 2,5% des exportations à 223,4 Au niveau de la bourse de Casablanca, le MASI s’est de
milliards. Le taux de couverture est ainsi revenu à 54,8% en nouveau apprécié en décembre de 9,1%, portant ainsi sa
baisse de 3,8 points de pourcentage. performance en 2016 à 30,5%. Dans ces conditions la
capitalisation boursière a enregistré en termes de l’année
La progression des importations traduit principalement un une progression de 28,7% à 583,4 milliards de dirhams et
accroissement de 27% des achats de biens d’équipement le volume des transactions a marqué un rebond de 39,6%
à 118,9 milliards. Dans le même sens, les acquisitions de à 72,7 milliards de dirhams, dont 22,1 milliards réalisé au
biens de consommation ont augmenté de 15,3% à 80,6 cours du mois de décembre.
milliards de dirhams, suite notamment à un accroissement
de 29,5% des achats de voitures de tourisme à 14 mil- Au plan de l’évolution des prix à la consommation, l’in-
liards. Concernant l’évolution des finances publiques, la flation s’est établie à 1,8% en décembre, après 1,9% en
situation à fin décembre 2016 fait ressortir un déficit bud- novembre. Ce ralentissement est attribuable exclusivement
gétaire, hors privatisation, de 42,1 milliards de dirhams, au repli de 6,6% à 5,7% du rythme de progression des
en aggravation de 2,1% par rapport à l’année 2015, et en prix des produits alimentaires à prix volatils. Les prix des
dépassement de 5,5 milliards par rapport à la cible de la carburants et lubrifiants ont augmenté de 11,5% au lieu
loi de finances 2016. de 10,2% et les tarifs des produits réglementés de 0,7%
contre 0,6%. Abstraction faite de ces produits, l’inflation
Les recettes ordinaires se sont accrues de 3,2% à 241,1 sous-jacente s’est inscrite en légère accélération de 1% à
milliards, avec une augmentation de 3,8% des rentrées fis- 1,1%. Au terme de l’année 2016, l’inflation ressort ainsi
cales à 212,4 milliards et un repli de 0,4% des recettes à 1,6%, soit le même taux enregistré l’année précédente.
non fiscales à 25,4 milliards, en liaison avec la hausse des
dons provenant des pays du CCG qui ont atteint 7,2 mil-
liards de dirhams. De leur côté, les dépenses ordinaires
se sont alourdies de 104 millions à 223,3 milliards, avec
notamment un accroissement de 0,9% de la charge de la
compensation à 14,1 milliards. Le solde ordinaire ressort
ainsi excédentaire à 17,8 milliards en amélioration de 7,5
milliards par rapport à décembre 2015. Pour leur part,
les dépenses d’investissement se sont accrues de 7,8% à
63,2 milliards, portant les dépenses globales à 286,6 mil-
liards, soit une hausse de 1,7%. De son côté, le solde des
comptes spéciaux du Trésor, hors privatisation, a été positif
de 3,4 milliards. Compte tenu d’une constitution d’arriérés
de paiement pour un montant de 5,2 milliards, le Trésor a
enregistré un besoin de financement de 37 milliards, en
atténuation de 20,2% par rapport à décembre 2015.
4.
PERFORMANCE
FINANCIÈRE
3. PERFORMANCE
4. LE MARCHÉ DE L’ASSURANCE
FINANCIÈRE TE DE LA RÉASSURANCE
PAGE22 - RAPPORT ANNUEL 2016
CHIFFRES CLÉS
AU 31/12/2016
3 500
PRIMES ÉMISES (en MDH) 15 200 TOTAL BILAN (en MDH)
3 000
15 000
2 500 14 800
14 600
2 000
14 400
1 500 14 200
14 000
1 000
13 800
500
13 600
13 400
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016
12 500
PROVISIONS TECHNIQUES BRUTES FONDS PROPRES ASSIMILÉS
(en MDH) (en MDH)
12 000 2 300
2 200
11 500
2 100
11 000 2 000
1 900
10 500
1 800
10 400 1 700
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016
11 700 25,00%
11 600 20,00%
11 500
11 400 15,00%
11 300 10,00%
11 200
5,00%
11 100
0,00%
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016
400
350
300
250
200
150
100
50
0
2011 2012 2013 2014 2015 2016
RÉSULTAT NET
PLAN DE TRANSFORMATION
3.
4. LE
PERFORMANCE
MARCHÉ DE L’ASSURANCE
FINANCIÈRE TE DE LA RÉASSURANCE STRONG II
PAGE23 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE23
PLACE DE LA
SCR
CLASSEMENT DES RÉASSUREURS ARABES PAR CLASSEMENT DES RÉASSUREURS AFRICAINS PAR
PRIMES SOUSCRITES (Nettes de cessions) PRIMES SOUSCRITES (Nettes de cessions)
RÉASSUREURS PAYS PRIMES SOUSCRITES RÉASSUREURS PAYS PRIMES SOUSCRITES
Nettes de cession 2016 Nettes de cession 2016
(en millions $ US) (en millions $ US)
À L’ÉCHELLE
RÉGIONALE
AU 31 DÉCEMBRE 2016 Le volume des primes s’est établi à fin décembre 2016 à
63,56 MDH contre 46,89 MDH l’année précédente, soit
une hausse de 16,67 MDH ou 35,55%. L’exercice 2015
La Société Centrale de Réassurance a affiché au titre de
l’exercice 2016 un chiffre d’affaires de 2 377,57 MDH était marqué par l’apurement des estimations antérieures
contre 2 523,74 MDH réalisé en 2015, enregistrant ainsi suite à l’arrivée des comptes des cédantes.
une baisse de 146,17 MDH, soit 5,8 %.
Les primes acceptées par type d’affaires se répartissent 1-2. Affaires Conventionnelles Marocaines
comme suit : 1.2.1.Affaires Marocaines Traités
Le volume de primes des affaires marocaines Traités est
CHIFFRE D’AFFAIRES PAR TYPES D’ACTIVITÉS 2015-2016
passé de 1 372,27 MDH réalisé au titre de l’exercice
(en MDH)
2015 à 1 239,51 MDH en 2016, soit une baisse de
9,7 %.
Cession légale
Les primes générées par le Traité Quote-part Auto-AT-
RC conclu avec les cédantes marocaines s’élèvent en
2015 46,89
+35,6 %
2016 à 969,64 MDH contre 1 045,07 MDH en 2015.
2016 63,56
2015 355,76
-29,4 %
2-Affaires Conventionnelles Étrangères
2016 251,3 Le volume de primes des affaires étrangères a affiché une
régression de 29,4% en passant de 355,76 MDH en 2015
à 251,30 MDH en 2016 soit une baisse de 104,46 MDH
Primes acceptées
qui s’explique aussi bien par les apurements des estima-
2015 2 523,74 tions antérieures que par le travail d’assainissement du por-
-5,8 % tefeuille.
2016 2 377,57
Répartition 2016
La production est répartie entre affaires légales et conven-
tionnelles comme suit :
Affaires conventionnelles Affaires conventionnelles
Maroc Étranger
87 % Traités
84 %
Cessions légales Facultatives
Affaires Conventionnelles Marocaines
Affaires Conventionnelles Étrangères
PLAN DE TRANSFORMATION
4. PERFORMANCE FINANCIÈRE STRONG II
PAGE25 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE25
GESTION GÉNÉRALE ET
FINANCIÈRE
AU 31 DÉCEMBRE 2016
Aux Actionnaires
Société Centrale de Réassurance
Tour Atlas - Place Zellaqa, Casablanca
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale Ordinaire, nous avons effectué l’au-
dit des états de synthèse, ci-joint, de la société Centrale de Réassurance, comprenant le bilan, le compte de produits et
charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 2016. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de
MAD 2 256 702 317,05 dont un bénéfice net de MAD 256 845 247,02.
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au
référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un
contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significa-
tive, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
RESPONSABILITÉ DE L’AUDITEUR
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué
notre audit selon les normes de la profession au Maroc.
Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et
les informations fournies dans les états de synthèse.
Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse
contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle
interne en vigeur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procé-
dures d’audit appropriés en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit
comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable
des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états
de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
RÉSOLUTIONS
DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
ORDINAIRE ANNUELLE
DU MERCREDI 28 JUIN 2017
NEUVIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale ratifie la nomination de Monsieur
Mohamed Ali BENSOUDA en tant qu’administrateur au
sein du Conseil d’Administration de la Société Centrale de
Réassurance « SCR » pour une durée de six ans qui expi-
rera lors de la réunion de l’Assemblée Générale annuelle
qui sera appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos
au 31/12/2022.
Cette résolution, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité.
PLAN DE TRANSFORMATION
STRONG II
ÉTATS DE SYNTHÈSE
PAGE30 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE30AU
BILAN 31/12/2016
- RAPPORT (EN2016
ANNUEL DIRHAMS)
Exercice 2016 Exercice 2015
ACTIF
BRUT AMORT & PROV NET NET
ACTIF IMMOBILISÉ 11 419 386 543,34 674 170 556,76 10 745 215 986,58 10 769 331,18
IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR 6 762 455,00 6 024 411,00 738 044,00 1 917 980,00
Frais préliminaires 5 000 200,00 5 000 200,00 1 000 040,00
Charges à répartir sur plusieurs exercices 1 762 255,00 1 024 211,00 738 044,00 917 940, 00
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 14 860 104,63 11 016 412,04 3 843 692,59 5 541 130,53
Immobilisation en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires 14 860 104,63 11 016 412,04 3 843 692, 59 5 541 130,53
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 39 645 597,87 32 997 195,64 6 648 402,23 7 441 760, 97
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel transport 190 391,00 79 945, 48 110 445,52 142 863,72
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers 39 455 206,87 32 917 250,16 6 537 956,71 7 298 897,25
Autres immobilisations corporelles
IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES 9 795 470,60 9 795 470,60 8 315 664,71
Prêts immobilisés 9 594 547, 21 9 594 547,21 8 112 098,38
Autres créances financières 200 923,39 200 923,39 203 566,33
Titres de participation
Autres titres immobilisés
PLACEMENTS AFFECTÉS AUX OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE 11 348 292 915,24 624 132 538,08 10 724 160 377,16 10 745 004 294,97
Placements immobiliers 250 667 383,27 183 331 232,03 67 336 151,24 75 593 637,67
Obligations, bons et titres de créances négociables 3 653 861 688,39 3 653 861 688,39 3 698 054 981,36
Actions et parts sociales 6 259 827 485,39 439 595 475,10 5 820 232 010,29 5 663 342 751,46
Prêts et effets assimilés 10 200 454, 36 1 205 830,95 8 994 623,41 10 592 171 52
Dépôts en comptes indisponibles 184 238 839,44 184 238 839,44 241 372 149,44
Placements affectés aux contrats en unités de compte
Dépôts auprès des cédantes 989 497 064,39 989 497 064,39 1 056 048 603,52
Autres placements
ÉCARTS DE CONVERSION ACTIF 30 000,00 30 000,00 1 545 500,00
Diminution de créances immobilisées et des placements 30 000,00 30 000,00 1 545 500, 00
Augmentation des dettes de financement et des provisions techniques
ACTIF CIRCULANT (hors trésorerie) 3 965 348 880,82 264 006 548,78 3 701 342 332,04 3 123 729 607,87
PARTS DES RÉTROCESSIONNAIRES DANS
LES PROVISIONS TECHNIQUES 2 095 508 320,00 55 250 564,06 2 040 257 755,94 1 862 084 277,04
Provisions pour primes non acquises 254 566 747,00 254 566 747,00 158 744 941,00
Provisions pour sinistres à payer 1637 888 494,00 55 250 564,06 1 582 637 929,94 1 400 848 603,04
Provisions des assurances vie
Autres provisions techniques 203 053 079,00 203 053 079,00 302 490 733,00
CRÉANCES DE L'ACTIF CIRCULANT 1 816 885 898,79 208 755 984,72 1 608 129 914,07 1 213 021 080,25
Cessionnaires et comptes rattachés débiteurs 290 437 088,95 75 982 560,30 214 454 528,65 134 556 215,19
Assurés, intermédiaires, cédants, coassureurs et comptes rattachés débiteurs 1 226 559 364,95 118 779 956,99 1 107 779 407,96 818 847 202,38
Personnel débiteur 167 398,08 167 398,08 187 742,88
État débiteur 170 499 971,86 170 499 971,86 151 613 867,37
Comptes d'associés débiteurs
Autres débiteurs 20 857 532,96 13 993 467,43 6 864 065,53 6 066 391,02
Comptes de régularisation - Actif 108 364 541,99 108 364 541,99 101 749 661,41
TITRES VALEURS DE PLACEMENT (non affectés aux opérations de réassurance)
ÉCARTS DE CONVERSION - ACTIF (Eléments circulants) 52 954 662,03 52 954 662,03 48 624 250,58
TOTAL GÉNÉRAL 15 468 251 687,16 938 177 105,54 14 530 074 581,62 13 979 968 523,70
PAGE31 - RAPPORT ANNUEL 2016
BILAN AU 31/12/2016 (EN DIRHAMS)
PAGE31
5 PRODUITS DES PLACEMENTS AFFECTÉS AUX OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE 554 253 981,61 554 253 981,61 694 320 778,49
Revenus des placements 310 166 252,14 310 166 252,14 324 415 205,08
Gains de change 8 037 805,77 8 037 805,77 37 226 763,76
Produits des différences sur prix de remboursement à percevoir 638 354,91 638 354,91 1 162 140,88
Profits sur réalisation de placements 48 299 899,18 48 299 899,18 40 122 737,87
Profits provenant de la réevaluation des placements affectés
Interêts et autres produits de placements 5 442 373,25 5 442 373,25 5 880 513,74
Reprises sur charges de placement; transferts de charges 181 669 296,36 181 669 296,36 285 513 417,16
6 CHARGES DES PLACEMENTS AFFECTÉS AUX OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE 182 398 867,69 182 398 867,69 555 243 353,18
Charges d’intérêts
Frais de gestion des placements 11 105 355,12 11 105 355,12 12 900 729,62
Pertes de change 36 616 792,27 36 616 792,27 28 684 821,53
Amortissement des différences sur prix de remboursement 9 499 041,57 9 499 041,57 8 894 178,41
Pertes sur réalisation de placements 224 968 878,90
Pertes provenant de la réevaluation des placements affectés
Autres charges de placements
Dotations sur placements 125 177 678,73 125 177 678,73 279 794 744,72
RÉSULTAT TECHNIQUE (1+2-3-4+5-6) 590 424 923,20 153 357 390,61 437 067 532,59 232 006 823,52
PAGE33 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE33
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC) - NON TECHNIQUE AU 31/12/2016 (EN DIRHAMS)
OPÉRATIONS
LIBELLÉ TOTAUX
EXERCICE
EXERCICE
2015
PROPRES À EXERCICEs
L’EXERCICE 2016 PRECEDENTs 2016
1 PRODUITS NON TECHNIQUES COURANTS
Produits d’exploitation non techniques courants
Intérêts et autres produits non techniques courants
Autres produits non techniques courants
Reprises non techniques; transferts de charges
2 CHARGES NON TECHNIQUES COURANTES 5 626 831,25 5 626 831,25 5 295 731,01
Charges d’exploitation non techniques courantes
Charges financières non techniques courantes
Autres charges non techniques courantes
Dotations non techniques 5 626 831,25 5 5626 831,25 5 295 731,01
RÉSULTAT NON TECHNIQUE COURANT (1-2) - 5 626 831,25 -5 626 831,25 -5 295 731,01
3 PRODUITS NON TECHNIQUES NON COURANTS 10 907,63 407 649,13 418 556,76 982 065,84
Produits des cessions d’immobilisations 6 536,00 6 536,00
Subventions d’équilibre
Autres produits non courants 4 371,63 407 649,13 412 020,76 982 065,84
Reprises non courantes; transferts de charges
4 CHARGES NON TECHNIQUES NON COURANTES 4 583 778,60 138 351,48 4 722 130,08 11 149 887,70
Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées 6 536,00 6 536,00
Subventions accordées
Autres charges non courantes 995,10 138 351,48 139 346,58 7 149 887,70
Dotations non courantes 4 576 247,50 4 576 247,50 4 000 000,00
Rappel et dégrèvements des impôts sur résultats
RÉSULTAT NON TECHNIQUE NON COURANT (3-4) -4 576 247,50 269 297,65 -4 303 573,32 -10 167 821,86
RÉSULTAT NON TECHNIQUE (1-2+3-4) -10 199 702,22 269 297,65 -9 930 404,57 -15 463 552,87
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC) - TECHNIQUE AFFAIRES LÉGALES AU 31/12/2016 (EN DIRHAMS)
RÉSULTAT TECHNIQUE (1+2-3-4+5-6) 332 195 094,82 33 153 873,53 299 041 221,29 134 768 511,28
PAGE35 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE35
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC) - TECHNIQUE AFFAIRES CONVENTIONNELLES AU 31/12/2016 (EN DIRHAMS)
RÉSULTAT TECHNIQUE (1+2-3-4+5-6) 258 229 828,38 120 203 517,08 138 026 311,3 97 238 312,24
PAGE36 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE37
PLAN DE TRANSFORMATION
STRONG II
ÉTATS DE SYNTHÈSE
EN NORMES IRFS
PAGE38 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE38 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE39 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE39
PAGE40 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE40 - RAPPORT ANNUEL 2016
éTATS FINANCIERS CONSOLIDéS - BILAN CONSOLIDé
PAGE41 - RAPPORT ANNUEL 2016
PAGE41
PLAN DE TRANSFORMATION
STRONG II
PAGE43
PAGE44 - RAPPORT ANNUEL 2016 RAPPORT ANNUEL 2016
société centrale de réassurance
CRÉATEUR DE RÉSILIENCE DEPUIS 1960
plan DE transformation
stronG II
WWW.SCRMAROC.COM
PLAN DE TRANSFORMATION
STRONG II