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DUARTE David

Licence 2, Droit Général.

2008 – 2009

Encadrant : MARTEAU Elsa

PROJET PERSONNEL ET PROFESSIONNEL

Métier du droit : Notaire.

BOUZELMAD Ayeth

JULLIEN Marianne

MALBRAN Anne-Sophie

PLE Marion.

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SOMMAIRE

I. Introduction…………………………… p.3

II. Matériel et Méthode………………….. p.4

III. Résultat et Discussion………………… p.5

IV. Conclusion. …………………………… p.6

V. Annexes………………………………. . p.7
- Fiche projet.
- Recherche documentaire.
- Fiche carnet de bord – liste des contactes.
- Interviews.
- Extrait surlignés de documents
- Modèle de lettre de remerciements
- Fiche que « manque-il » ?
- Bibliographie.

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VI.
I. Introduction.

Depuis longtemps maintenant, je porte un grand intérêt aux métiers du droit comme
celui d’avocat, de juge, ou de magistrat. Mais j’ai récemment « découvert » le métier de
notaire, qui m’est apparu assez rapidement comme un possible choix de futur métier, et ce
particulièrement après l’interview que l’on m’a accordé dans le cadre des ppp. En effet,
avant cela, le notaire m’apparaissait comme un juriste compétant, dont la quantité de travail
certes important, n’était pas pour autant trop éprouvant compte tenu du fait qu’il ne fait
que rédiger des actes. Idées reçues qui se sont trouvées particulièrement bousculées suite à
l’interview réalisé. Le métier de notaire m’apparaissant alors plus que jamais comme un
possible choix de carrière, je l’ai choisi comme thème de mon Projet Personnel et
Professionnel, et ce malgré un fort intérêt pour le métier d’avocat.

Le notaire authentifie des actes d’ordre immobilier et familial, il donne une valeur
juridique aux actes qu’il date et signe. Pour devenir notaire, il faut être titulaire d’un master
professionnel en droit, mention droit notarial, puis choisir entre la formation universitaire et
professionnelle. La voie universitaire, aussi dite « voie royale », est constituée d’une licence,
d’un master 2 en droit notarial, puis d’un stage étude de 2 ans avec un jour de cours par
semaine à l’université, et 4 examens semestriels, puis un mémoire ou un rapport de stage
menant à l’obtention du diplôme supérieur universitaire. La voie professionnelle quant à
elle, est composée d’une licence, d’un master 1, d’un examen d’entrée au CFPN, d’un stage
de 2 mois suivit d’un examen de sortie et d’un rapport de stage, puis un autre stage de trois
ans menant à une soutenance. La formation est donc très poussée. Le notaire peut alors
s’installer comme notaire individuel se rendant titulaire d’un office, ou bien travailler à l’aide
de collaborateurs, ou encore exercer en tant que salarié au sein d’un office. Concernant les
qualités requises, pour être notaire, il convient d’aimer discuter, être à l’écoute de ses
clients, patient, pédagogue, prêt à beaucoup travailler, et avoir des qualités rédactionnelles.

Si à mon sens je recouvre certaines de ces qualités, reste que la forte dose de travail et
la difficulté de la formation m’incitent à réfléchir.

Mes interrogations portaient notamment sur les modalités d’accès au métier de notaire,
que ce soit sur le plan de la formation, ou bien sur l’achat de l’office, le statut de salarié ou
de chef d’entreprise, mais aussi sur le possible côté ennuyeux du métier. L’une de mes
interrogations portait aussi sur le nombre croissant du métier d’avocats, et par conséquent,
le possible manque de travail pour les jeunes diplômés.

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II. Matériel et méthode.

Concernant la répartition du travail, nous avons dans un premier temps établi une liste des
métiers auxquels chacun portait un intérêt. Nous sommes alors arrivés à une liste
relativement exhaustive, dans laquelle il a fallu faire une sélection. Le groupe s’est alors
scindé en deux : trois membres portant un intérêt particulier aux métiers de Directeur des
Ressources Humaines et à celui de juriste, tandis qu’un autre membre et moi-même étions
intéressés par les métiers d’avocat et de notaire. Notons que j’étais personnellement plus
attiré par le droit privé, à l’inverse de ma camarade qui elle, était intéressée par le droit
public. Nous avons ensuite rédigé ensembles des questions types, puis établie les possibilités
de chacun en fonction de ses relations, à obtenir des rendez vous avec des praticiens des
métiers qui intéressaient le groupe. Ainsi, les trois membres du groupe intéressés par les
métiers de Directeurs des Ressources humaines et de juriste on pu obtenir une interview
avec le M. Duzer, Directeur des Ressources Humaines du Centre Hospitalier Régional
d’Orléans, mais aussi avec Mlle. Blanc, juriste à l’Agence de l’Eau, à Orléans la Source. Pour
ma part, j’ai pu m’entretenir par téléphone avec un avocat de droit privé exerçant en Corse:
maître Donsimoni, et cela après plusieurs prises de contact par courriels, mais j’ai aussi pu
rencontrer Maître Boitelle, notaire à Orléans (rue Alsace Lorraine) et ce grâce aux relations
de l’une de mes camarades. Enfin, ma partenaire ayant choisis le même thème que moi, a pu
de son coté, obtenir un entretien avec maître Portais, avocat de droit public exerçant à Paris,
mais aussi chargé de TD à la faculté de Droit d’Orléans.

Nous avons, avant d’obtenir les rendez-vous, faire de nombreuses recherche concernant ces
métiers. Nous avons dans un premier temps, tenté à deux reprises de chercher des
informations au SUIO, mais le SUIO s’est avéré la première fois inaccessible de part le peu de
places disponibles, quant à la deuxième tentative, les recherches se sont avérées peu
fructueuses car celles-ci n’apportaient que peu de choses aux informations trouvées
auparavant. En effet, entre ces deux tentatives, je me suis rendu au Centre d’information et
d’Orientation (CIO) à Orléans, où j’ai pu trouver des fiches sur les métiers d’avocats et de
notaires (Les métiers du droit et de la justice, Onisep, mai 2008 ; Infosup, étude de droit,
ONISEP avril 2005 ; Actuel CIDJ, avril 2008, métier du droit (notaire avocat), mais aussi les
différentes formations, une liste des différents masters, etc. (cf. annexes). J’ai aussi exploité
internet, grâce auquel j’ai pu trouver plusieurs articles sur le métier d’avocat, mais aussi sur
celui de notaire, des interviews et même des témoignages (cf. annexes).

- Actuel CIDJ, avril 2008, métier du droit (notaire avocat).


- Les métiers du droit et de la justice, Onisep, mai 2008.
- http://www.webavocat.fr/blog/
- http://www.cidj.com/Viewdoc.aspx?docid=269&catid=1
- http://www.letudiant.fr/metiers/secteur/droit/avocat_2.html
- http://www.studya.com/formations_metiers/droit_interviews/notaire.htm

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III. Résultats et discussion

Les informations trouvées dans les différents supports (CIO, SUIO, et internet), sont le
plus souvent assez complémentaires. Les fiches métiers disponibles au CIO et sur internet
m’ont permis de connaitre exactement la formation nécessaire pour exercer le métier de
notaire, mais aussi de connaître un peu plus précisément le rôle de ce métier, en effet, elles
offrent une vue globale et objective du métier.

Mais la source d’information la plus important, celle qui m’a le plus apporté est bien
entendu les interviews réalisées, qui offrent un point de vue bien plus riche, aussi bien sur le
plan personnel que professionnel. Mais elles permettent également des découvrir des
aspects que l’on ne connait pas forcément à propos de certains métiers. En effet, j’ai appris
de nombreuses choses au sujet des métiers pratiqués par les interviewés, et notamment en
ce qui concerne le métier de notaire et d’avocat.

Tout d’abord, j’avais de nombreuses idées reçues concernant le métier de notaire, et


surtout, et surtout celle véhiculée par le stéréotype de l’image héritée de Balzac, à savoir :
« un vieil homme cloitré dans son bureau poussiéreux, et un office transmis de père en fils ».
Mais le notaire rencontré à très rapidement bousculé cette idée, mettant en valeur le
contact avec la clientèle qui s’avère être primordial, le fait que ce métier soit en phase avec
les nouvelles technologies (signature numérique), mais aussi, le fait que de plus en plus, le
notaire se déplace. De plus, les personnes interviewées nous ont fait part de leurs
expériences personnelles, des difficultés rencontrées, des avantages et des inconvénients de
leur métier.

J’ai pu apprendre grâce à ces entretiens, que l’avocat de droit public ne plaidait pas
forcément, mais aussi que ce métier est bien plus stressant que celui d’un notaire, et ce
notamment à cause des délais, de la pression des procédures, mais aussi parce que les
enjeux sont souvent plus importants, puisque c’est parfois « la vie du client qui se joue ». En
revanche, un de ces entretiens a soulevé une inquiétude pour moi, elle concerne les projets
de réformes des métiers juridiques.

Suite aux interviews, le métier de notaire et celui d’avocat m’apparaissent quelque peu
comme en opposition. En effet, si le notaire est un homme de compris qui cherche à éviter le
conflit, c’est en quelque sorte l’inverse pour l’avocat. Enfin, les personnes interrogées, et ce
par le biais de conseils intéressants, nous ont rappelé l’importance de la mention dès la
licence, qui plus que l’on a tendance à le croire, est importante au moment de l’embauche.
Néanmoins, elle ne joue pas un rôle aussi important que les stages, qui selon ces mêmes
personnes, restent primordiaux, à faire le plus tôt et le plus de fois possibles. De plus, une
des personnes interrogées a eu l’occasion de passer 6 mois à l’étranger dans le cadre de la
convention Erasmus, chose qui m’intéressais auparavant ; il a donc pu me faire part de son

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expérience, et m’inciter à tenter ma chance, car c’est selon lui, un atout considérable aussi
bien sur un curriculum vitae que sur le plan personnel.

En ce qui concerne les erreurs commises, je suis personnellement responsable de l’une


d’entre elles, puisque j’ai par mégarde, envoyé le courriel de prise de contact à un avocat
avec une ancienne adresse personnelle. Le destinataire à alors cru à un courrier indésirable
et l’a supprimé sans même le lire. J’ai donc, après plusieurs semaine d’attente, repris
contact, ce qui a porté ses fruits puisque la personne a accepté de m’accorder un entretient
téléphonique.

IV. Conclusion.
Le principal problème porte sur le peu de temps donné afin de mener à bien ce projet.
En effet, il aurait été préférable qu’il soit possible de faire ce travail sur toute l’année, et non
pas sur à peine trois mois. I a été difficile pour certains professionnels de nous accorder un
entretien sur un si court laps de temps, car certains semblent crouler sur le travail. De plus, il
nous a parfois été difficile de cerner ce que l’on attendait de nous concernant le rapport
personnel, mais aussi concernant la soutenance, car les encadrants étaient parfois eux aussi
dans le flou. Quant au « livret PPP de l’étudiant », il n’était pas toujours en accord avec ce
que l’on nous a demandé de faire, notamment en ce qui concerne le poster. Enfin, les
consignes portant sur la rédaction du rapport écrit n’étaient pas assez précises, il était
difficile de séparer certaines parties.

Néanmoins, le Projet Personnel et Professionnel m’aura permis de connaitre


exactement les options qui s’offrent à moi. Je sais maintenant exactement ce qu’il faut être
et faire pour devenir notaire ou avocat. De plus, cela m’aura permis de me confirmer mon
souhait d’exercer l’un de ces deux métiers. Ce travail m’aura poussé à rencontrer des
professionnels, et avoir un avis plus construit sur ces métiers. Néanmoins, je reste encore
incapable de choisir pour le moment. Je compte donc approfondir mes recherches et ma
réflexion, et peut-être même rencontrer d’autres professionnels pour me forger une opinion
plus juste. Pour autant, je relativise car l’un des avocats interviewé à d’abord suivit une
formation et notaire pour pratiquer un court temps ce métier, avant de rapidement se
réorienter car ce métier ne lui plaisait finalement pas. J’ai donc bien conscience de
l’importance du choix que j’ai à faire, mais réalise maintenant qu’il me sera possible de
changer en cas d’erreur. Enfin, ce travail m’aura permis d’obtenir un stage, puisque Maître
Donsimoni m’a proposé de faire un stage dans son cabinet, stage que je compte faire dès
que j’en aurai l’occasion.

Ma principale préoccupation concerne maintenant la possible réformes de certains


métiers juridiques, qui concerne notamment les métiers d’avocat et de notaire, ce qui ne fait
qu’ajouter une difficulté à mon choix.

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