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Module 1
IDRISSA KONATE
PLAN DE PRESENTATION
I. LA BANQUE ET LES PARTICULIERS
II. LE SERVICE DE CAISSE
III. LE VERSEMENT
IV. LE CHEQUE
V. LES CARTES DE PAIEMENT
VI. LA MISE A DISPOSITION ET L’ENVOI DES FONDS
VII. LE VIREMENTS
VIII.LES PRELEVEMENTS AUTOMATIQUES
IX. OPERATIONS ET INFORMATION DU CLIENT
X. LES PLACEMENTS, GENERALITES SUR L’EPARGNE
XI. FORMULES DE PLACEMENT PROPOSEES PAR LA
BANQUE
XII. LES CREDITS AUX PARTICULIERS
CHAPITRE I: LA BANQUE ET
LES PARTICULIERS
Les titres relatifs à
ce chapitre sont:
A quoi sert la banque?
La clientèle des
particuliers
A QUOI SERT UNE BANQUE ?
La banque a un rôle primordial dans l’économie d’un pays,
surtout dans l’économie d’un P.V.D. (Pays en Voie de
Développement).
En effet :
- La banque a pour fonction de recevoir les fonds que lui
confie la clientèle et de prêter une partie des montants ainsi
recueillis à ceux qui en ont besoin et qui constituent
également sa clientèle. Ainsi un salarié qui reçoit sa paie sur
son compte en banque a confié à sa banque les fonds dont il
dispose.
- La banque, à l’aide des fonds ainsi déposés, peut consentir
des prêts à d’autres particuliers ou à des entreprises.
L’activité essentielle de la banque est donc en réalité le
crédit, c'est à dire la redistribution des fonds dont elle
dispose, aux différents agents économiques.
A QUOI SERT UNE BANQUE ?
Le crédit étant généralement la condition nécessaire à la
réalisation de tout projet, de tout investissement, le rôle des
banques est très important à l’échelle d’une nation.
Autre rôle : A côté de leur rôle de dispensateur de crédit, les
banques proposent également d’autres services à leur
clientèle (services de caisse, de placements……)
Dans l’exercice de leurs diverses activités les établissements
bancaires utilisent des techniques bancaires.
Ces techniques sont autant de règles et d’usages propres à la
profession qu’il convient d’observer pour assurer le
déroulement correct des opérations de banque.
La connaissance des ces techniques est indispensable pour
l’employé de banque, car toute erreur, à quelque niveau que
ce soit dans une opération bancaire peut avoir de très graves
conséquences.
A QUOI SERT UNE BANQUE ?
Honoraires Particulier
Consommations
Revenus divers
(Loyers, rentes, pensions)
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
1.860.000 1.860.000
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
L’ETABLISSEMENT D’UN BUDGET ET SON RESULTAT
B. Le budget est en excèdent : les dépenses sont
inférieures aux recettes.
Dépenses FCFA Recettes FCFA
Nourriture, hygiène, Entretien 800.000 Salaire du Mari 1.020.000
1.660.000 1.860.000
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
L’ETABLISSEMENT D’UN BUDGET ET SON RESULTAT
B. Le budget est en excèdent : les dépenses sont inférieures aux
recettes.
L’excèdent de recettes sur les dépenses constitue les économies
du ménage (200.000).
Pour établir l’équilibre entre les colonnes dépenses et recettes, il
faut ajouter le montant de ces économies aux dépenses.
Ceci est normal puisque l’épargne constitue un emploi des
ressources : le jeune ménage a employé une partie de ses ressources
en épargne au lieu de l’employer en dépenses. Il a pu constituer
cette épargne en limitant certaine de ses dépenses :
- Soit pour faire plus tard une dépense déterminée (ex l’achat d’une
voiture qu’il voulait payer comptant)
- Soit pour se prémunir contre un évènement imprévisible (maladie
grave, accident…)
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
L’ETABLISSEMENT D’UN BUDGET ET SON RESULTAT
C. Le budget est en déficit : les dépenses sont supérieures
aux recettes :
Dépenses FCFA Recettes FCFA
Nourriture, hygiène, Entretien 800.000 Salaire du Mari 1.020.000
2.100.000 1.860.000
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
L’ETABLISSEMENT D’UN BUDGET ET SON RESULTAT
C. Le budget est en déficit : les dépenses sont supérieures aux
recettes :
Pour rétablir l’égalité entre les deux colonnes, il faut
diminuer le montant des dépenses ou augmenter celui
des recettes.
Ce ménage peut renoncer à la réalisation de son projet
et remettre à l’année suivante l’achat de la voiture.
S’il ne veut pas renoncer à son projet il devra chercher
à emprunter de façon à augmenter ses ressources
immédiates.
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
LES BESOINS DU PARTICULIER ET LES SOLUTIONS
PROPOSEES PAR LA BANQUE
1. La banque répond au besoin de sécurité et de
commodité
Que son budget soit en équilibre, en excédent ou en
déficit, le particulier détient, à tout moment, des sommes
plus ou moins importantes en attente d’utilisation : pour le
salarié, par exemple c’est le jour de la paye que ces
sommes sont le plus importantes ; elles vont en
décroissant jusqu’à la paye suivante.
Cet argent, le particulier peut craindre de le perdre ou de
se le faire voler ; son premier souci est de le mettre en
sécurité.
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
LES BESOINS DU PARTICULIER ET LES SOLUTIONS PROPOSEES
PAR LA BANQUE.
1. La banque répond au besoin de sécurité et de commodité
D’autre part, chaque fois qu’il reçoit de l’argent ou qu’il a à
régler ses dépenses, le particulier doit transporter dans son
portefeuille les sommes correspondantes : cela n’est ni
pratique ni sans risque.
Il cherche un moyen, qui soit, à la fois, plus commode et plus
sûr.
La banque répond à ce double besoin de sécurité et de
commodité du particulier par le service de caisse.
Ainsi, la banque devient le caissier du particulier : elle conserve
son argent en sécurité, procède à l’encaissement de ses
recettes, s’il le désire, et, exécute les ordres de paiement qu’il
lui donne.
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
LES BESOINS DU PARTICULIER ET LES SOLUTIONS
PROPOSEES PAR LA BANQUE.
2. La banque offre diverses formules de placements
Si son budget est en excédent, le particulier cherche, en
outre, un moyen de tirer un revenu de ces économies : il
cherche à les placer.
Parmi les diverses formules de placement que la banque
lui propose, le particulier pourra choisir celles qui lui
conviendront le mieux.
LA CLIENTELE DES PARTICULIERS
LES BESOINS DU PARTICULIER ET LES SOLUTIONS PROPOSEES
PAR LA BANQUE.
3. La banque accorde des crédits
Si, au contraire, son budget laisse apparaître un déficit, le
particulier peut essayer de le résorber en comprimant certaines
dépenses ou en retardant la réalisation d’un projet ; il peut
aussi puiser dans les économies qu’il avait faites
antérieurement ou même vendre un ou plusieurs de ses biens.
Mais souvent il préfère chercher à emprunter afin de pouvoir
réaliser son projet.
Il peut trouver, dans la gamme des crédits que lui propose la
banque, celui qui est le mieux adapté à ses besoins et à ses
possibilités.
CHAPITRE II: LE SERVICE DE
CAISSE
- COMPTE DE DEPOT (COMPTE CHEQUE)-
L’OUVERTURE DU COMPTE
Incité, à la fois, par ses besoins et par la publicité faite par
la banque (par voie de presse, affiches, radio, etc.) le
particulier décide de s’adresser à la banque. Celle-ci lui
propose l’ouverture d’un compte.
L’ouverture d’un compte est un acte important, elle
marque l’entrée en relation du particulier avec la banque ;
en se faisant ouvrir un compte le particulier devient client
de la banque.
Il peut trouver, dans la gamme des crédits que lui propose
la banque, celui qui est le mieux adapté à ses besoins et à
ses possibilités.
L’OUVERTURE DU COMPTE
1. LE COMPTE :
Le compte va représenter l’ensemble des opérations qui vont se
réaliser entre la banque et son client.
La banque enregistrera, sur le compte de son client, toutes les
opérations effectuées par celui-ci de la même façon que le
particulier qui, en établissant son budget, note ses recettes et
ses dépenses.
Elle inscrira dans une colonne appelée crédit toutes les
sommes que son client lui remettra ou qu’elle recevra d’autres
personnes pour le compte de son client. Elle inscrira dans une
autre colonne appelée débit toutes les sommes qu’elle
prélèvera du compte de son client soit pour les lui verser, soit
pour les remettre à un tiers désigné par ce client.
L’OUVERTURE DU COMPTE
1. LE COMPTE :
Traditionnellement, cette inscription se faisait sur une fiche
cartonnée (position).
Mais les banques font de plus en plus appel à l’électronique ce qui
entraîne le remplacement de ce support par des bandes ou des
disques magnétiques.
La différence entre le total des sommes portées au crédit et le total
des sommes portées au débit s’appelle le solde du compte.
Lorsque le total des montants au crédit est supérieur au total des
montants au débit, le compte a un solde créditeur : ce solde
constitue l’avoir du client chez la banque.
Dans la situation contraire. (total montants au débit supérieurs aux
montants au crédit) le solde serait débiteur. Mais sauf, autorisation
de la banque, le particulier ne doit pas retirer plus qu’il ne possède à
son compte : il ne doit jamais rendre le solde de son compte
débiteur.
L’OUVERTURE DU COMPTE
2. LA CONNAISSANCE DU CLIENT :
Avant d’ouvrir un compte à un particulier, la banque doit connaître
son identité et savoir si la loi le reconnaît apte à accomplir des actes
et à prendre des engagements, autrement dit s’il est capable. En
effet, sauf certains cas bien déterminés, il faut être capable pour se
faire ouvrir un compte.
La banque garde le droit de refuser l’ouverture d’un compte à toute
personne, même pleinement capable, si elle a de mauvais
renseignements sur elle.
L’OUVERTURE DU COMPTE
2. LA CONNAISSANCE DU CLIENT (IDENTITÉ DU CLIENT):
Pour prouver l’authenticité des renseignements concernant son identité, le
particulier présente à la banque une pièce officielle, habituellement, c’est
la Carte Nationale d’Identité, un passeport, un permis de conduire.
L’important est que sur ce document, qui précise l’identité complète de
l’intéressé, soient apposées une photo et la signature de son titulaire.
Sur la pièce présentée, la banque relève :
- Les noms et prénoms de son client,
- Les lieux et date de naissance
- Sa nationalité
- Son adresse
Elle peut, de plus, se faire préciser par son client la profession qu’il exerce
et sa situation de famille (célibataire, marié, divorcé, veuf avec ou sans
enfants…) ; ces renseignements pouvant lui être utiles par la suite.
L’OUVERTURE DU COMPTE
2. LA CONNAISSANCE DU CLIENT (LA CAPACITÉ DU CLIENT):
La capacité civile est le pouvoir reconnu par la loi aux personnes
d’accomplir des actes, de prendre des engagements et de défendre
leurs intérêts.
La loi établit des degrés dans l’incapacité (celle-ci pouvant être totale
ou partielle) ; elle définit aussi le rôle des personnes chargées de
représenter ou d’assister les incapables dans l’accomplissement
d’actes importants ou la défense de leurs intérêts (par exemple,
acheter ou vendre un appartement, faire une donation etc. …)
L’OUVERTURE DU COMPTE
2. LA CONNAISSANCE DU CLIENT (LA CAPACITÉ DU CLIENT):
- Personnes totalement incapables :
Lorsque l’incapacité est totale, la personne qui en est frappée ne peut
accomplir aucun acte de la vie civile : c’est son représentant qui agit à sa
place.
a) Les mineurs : Les mineurs, c'est-à-dire tous les individus de moins de 18
ans, sont incapables.
C’est leur représentant qui agit à leur place. Ce représentant, c’est
normalement le père, parfois la mère.
Si le père et la mère sont décédés ou déchus de leurs droits, c’est un tuteur
qui les représente. Celui-ci est contrôlé par le conseil de famille qui se
compose généralement de quelques membres de la famille du mineur.
Mais s’il est émancipé, le mineur possède la pleine capacité civile, comme
un majeur.
L’émancipation peut résulter de la volonté des parents (ou conseil de
famille). Ceux-ci, par une déclaration devant le juge des tutelles, peuvent
émanciper le mineur à condition qu’il est aux moins 16 ans, le mineur est
de plein droit émancipé par le mariage même s’il n’a pas 18 ans.
L’OUVERTURE DU COMPTE
2. LA CONNAISSANCE DU CLIENT (LA CAPACITÉ DU CLIENT):
- Personnes totalement incapables :
b) Les interdits légaux : Certaines personnes majeures sont frappées d’interdiction
légale. L’interdiction légale s’applique aux individus condamnés à la peine de
mort, à la réclusion ou à la détention criminelle. L’interdit légal est totalement
incapable. Il est représenté par un tuteur qui agit à sa place.
c) Le majeur sous tutelle : Les personnes majeures dont les facultés mentales ou
corporelles sont gravement altérées du fait de l’âge ou de la maladie, et qui, pour
cela, ne peuvent accomplir elles-mêmes les actes de la vie civile, sont placées sous
le régime de la tutelle.
Le majeur sous tutelle est totalement incapable et c’est un tuteur qui agit à sa
place.
L’OUVERTURE DU COMPTE
2. LA CONNAISSANCE DU CLIENT (LA CAPACITÉ DU CLIENT):
- Personnes partiellement capables :
Les personnes qui ne sont pas totalement incapables mais dont la
capacité est seulement réduite, peuvent accomplir des actes, à
condition de le faire avec le concours de la personne désignée pour
les assister.
Il s’agit des majeurs placés sous le régime de la curatelle.
Ce régime s’applique aux personnes majeures qui sans être hors
d’état d’agir elles mêmes ont besoin d’être conseillées ou contrôlées
dans les actes de la vie civile.
« Le majeur sous curatelle agit, par lui-même mais, pour certains
actes importants (comme l’achat ou la vente d’un immeuble) il doit
être assisté d’une personne désignée à cet effet, son curateur ».
L’OUVERTURE DU COMPTE
2. LA CONNAISSANCE DU CLIENT (LA CAPACITÉ DU CLIENT):
- Personnes capables :
Tout individu, de l’un ou l’autre sexe, célibataire ou marié, majeur ou
mineur émancipé, et sain d’esprit, est capable et la banque peut lui
ouvrir un compte.
Par ailleurs, la banque peut ouvrir un compte à un mineur non
émancipé, s’il est salarié ou étudiant. Ce compte sera alimenté par le
salaire ou la bourse du mineur ou par des virements de ses parents.
L’autorisation des parents est nécessaire pour que le compte puisse
fonctionner sous la seule signature du mineur. Celui-ci peut retirer
lui-même et seul, au guichet de la banque, les fonds déposés à ce
compte.
L’OUVERTURE DU COMPTE
3. L’OUVERTURE DU COMPTE (RÉALISATION DE L’OUVERTURE ) :
Le compte est ouvert au nom du client ; celui-ci en est le titulaire.
- La fiche d’ouverture du compte :
Tous les renseignements concernant l’identité, la situation de famille
et la profession du titulaire du compte sont inscrits sur une carte.
La banque demande, en outre, à son client de déposer sa signature
sur cette carte.
Ce spécimen de signature a une grande importance pour la banque
car il lui permettra de contrôler que c’est bien son client qui a signé
tous les documents, lettres ou instructions qu’il lui enverra.
L’OUVERTURE DU COMPTE
3. L’OUVERTURE DU COMPTE (RÉALISATION DE L’OUVERTURE ) :
- Le livre d’ouverture de comptes – le numéro de compte :
La banque enregistre toutes les ouvertures sur un livre d’ouverture
de comptes au fur et à mesure et sous un numéro d’ordre.
C’est ce numéro qui est attribué au compte lui – même et devient le
numéro de compte. Cette procédure de numérotation permet
d’éviter les erreurs de personne en cas d’homonymie ; elle facilite
aussi le travail de la banque car un classement numérique est plus
commode qu’un classement alphabétique.
Elle est devenue indispensable depuis que les banques emploient
des machines électroniques pour enregistrer les opérations dans les
comptes.
L’OUVERTURE DU COMPTE
3. L’OUVERTURE DU COMPTE (RÉALISATION DE L’OUVERTURE ) :
- La procuration :
C’est avec le titulaire du compte que la banque traite. Et c’est
seulement en reconnaissant sa signature qu’elle acceptera
d’effectuer les opérations que son client lui demande.
Mais celui- ci peut craindre de se trouver un jour dans l’impossibilité
de donner lui-même des instructions (cas de maladie).
Il peut aussi simplement trouver commode qu’une ou plusieurs
personnes puissent le remplacer pour certaines ou pour toutes les
opérations qu’il effectuerait lui-même.
Quels que soient les motifs qui le poussent à désigner une autre
personne pour agir à sa place, il devra donner à celle-ci une
autorisation écrite appelée procuration qui fait de cette personne le
mandataire du titulaire du compte (celui-ci étant le mandant).
L’OUVERTURE DU COMPTE
3. L’OUVERTURE DU COMPTE (RÉALISATION DE L’OUVERTURE ) :
- La procuration :
procuration qui fait de cette personne le mandataire du titulaire du compte (celui-
ci étant le mandant).
Le titulaire doit préciser qu’elles sont les opérations que le mandataire est autorisé
à effectuer.
Le titulaire du compte peut désigner un ou plusieurs mandataires pouvant agir
seul ou ensemble.
Les banques fournissent très généralement une formule imprimée que le titulaire
du compte se bornera à remplir et à signer de même que le ou les mandataires.
Cette formule comporte un certain nombre de mentions relatives à l’étendue des
pouvoirs donnés au mandataire. Elle est complétée par les formules « Bon pour
pouvoir » et « Bon pour acceptation de pouvoirs ».
La procuration est révocable et le titulaire du compte peut à tout moment la
retirer à son ou ses mandataires, à condition d’en informer la banque par écrit
(lettre). La procuration tombe dès le décès du mandataire.
Les renseignements concernant l’identité du mandataire et un spécimen de sa
signature sont portés sur la carte d’ouverture de compte.
CHAPITRE III: LE VERSEMENT
- LES VERSEMENTS ESPECES -
LES VERSEMENTS ESPECES
Verser des espèces à un compte est d’y déposer de
la monnaie fiduciaire (billets de banque, monnaie
métallique).
La première opération enregistrée au compte d’un
client est, généralement le dépôt d’une somme
d’argent, opération que l’on appelle versement
d’espèces.
Le mot « espèces » désigne toute somme d’argent
en billets de banque ou pièces de monnaie.
LES VERSEMENTS ESPECES
1. QUI PEUT FAIRE UN VERSEMENT D’ESPÈCES ?
Un versement d’espèces peut être fait par n’importe quelle
personne, et pas seulement par le titulaire du compte ou
son mandataire.
La banque ne contrôle pas l’identité de celui qui verse
puisque le versement ne risque pas de léser son client.
Remarque: Un versement d’espèces n’est pas
obligatoirement fait dans l’agence qui tient le compte.
On peut faire un versement d’espèces dans une agence de
la banque en demandant que le montant versé soit porté
au crédit d’un compte fonctionnant dans une autre
agence.
LES VERSEMENTS ESPECES
2. LE SUPPORT DE L’OPÉRATION :
Pour tout versement d’espèces, la banque fait établir par
celui qui l’effectue un document sur lequel figurent :
- Le numéro du compte en faveur duquel le versement est
fait
- le nom du titulaire de ce compte
- le montant du versement
- le nom et la signature de celui qui verse.
Ce document, appelé bordereau de versement, permet à la
banque, grâce aux renseignements qu’il contient,
d’enregistrer convenablement l’opération, un double du
bordereau est remis à celui qui verse, pour lui servir de reçu.
LES VERSEMENTS ESPECES
3. L’ENREGISTREMENT AU COMPTE :
Le montant du versement vient augmenter l’avoir
du titulaire du compte chez la banque, il est porté
au crédit de son compte.
CHAPITRE IV: LE CHEQUE
Les titres relatifs à ce chapitre sont:
Fonction du chèque
Provision du chèque
Encaissement du chèque
Le mécanisme
L’enregistrement au
compte
DEFINITION
Le virement est l’opération par laquelle la banque exécute
l’ordre écrit de son client de débiter le compte de celui-ci
d’une somme déterminée pour en créditer un autre.
L’ordre de virement est donné par écrit, soit sur une formule
spéciale fournie par la banque, soit par simple lettre.
Pour régler une somme à une autre personne, le titulaire du
compte dispose d’un moyen très simple si le bénéficiaire de
ce règlement est lui aussi titulaire d’un compte (bancaire ou
postal), Il lui suffit de donner l’ordre à sa banque de prélever
la somme de son compte et de la faire porter au compte du
bénéficiaire. Cette opération s’appelle virement.
L’ordre de virement est donné par écrit. Soit sur une formule
spéciale, fournie par la banque, soit par simple lettre.
DEFINITION
Le donneur d’ordre indique le montant de la somme à
virer, le nom du bénéficiaire, son numéro de compte et
la banque ou le centre de chèques postaux qui tient ce
compte.
Remarque : ordre de virement permanent.
Si le particulier doit régler à échéances fixes (par
exemple, chaque 1er jour du mois) la même somme à
la même personne, il peut donner à sa banque un
« ordre de virement permanent». Aux dates données,
la banque effectuera le virement demandé sans que
son client ait à renouveler, à chaque fois, ses
instructions.
La banque n’exécutera l’ordre de virement qui lui est
donné que s’il y a provision suffisante au compte.
LE MECANISME
Le virement se traduit par un simple mouvement
comptable ; inscription de la somme au débit du
compte du donneur d’ordre et au crédit du compte du
bénéficiaire.
Il supprime tout transport et toute manipulation de
fonds.
1. VIREMENT ENTRE DEUX COMPTES FONCTIONNANT
DANS LA MEME BANQUE :
Lorsque le donneur d’ordre et le bénéficiaire d’un
virement sont clients de la même banque il suffit à la
banque de débiter le compte du donneur d’ordre et de
créditer le compte du bénéficiaire pour que l’opération
soit exécutée.
LE MECANISME
2. VIREMENT ENTRE DEUX COMPTES FONCTIONNANT DANS
DEUX BANQUES DIFFÉRENTES :
Lorsque le compte du bénéficiaire fonctionne dans une banque
autre que celle du donneur d’ordre, le virement se fait par
l’intermédiaire de la Chambre de Compensation de la place du
bénéficiaire.
Pour la banque du donneur d’ordre, le montant du virement vient
s’ajouter aux sommes qu’elle doit payer à la Chambre de
Compensation ; c’est l’inverse pour la banque du bénéficiaire.
La conclusion de l’opération c’est toujours un débit au compte du
donneur d’ordre et un crédit du compte du bénéficiaire.
3. VIREMENT À UN COMPTE POSTAL :
Lorsque le client d’une banque donne un ordre de virement en
faveur d’un titulaire d’un compte postal, le virement s’effectue
entre le compte postal de la banque et le compte postal du
bénéficiaire
L’ENREGISTREMENT AU COMPTE
Un même client peut être :
- donneur d’ordre d’un virement.
Par exemple ; il peut régler son loyer par virement.
Dans ce cas, bien sûr, le montant du virement sera
porté au débit de son compte ;
- bénéficiaire d’un virement.
Il peut, par exemple, recevoir son salaire de cette
manière. Le montant de ce virement est porté au
crédit de son compte.
CHAPITRE VIII: LES PRELEVEMENTS
AUTOMATIQUES
LES PRELEVEMENTS AUTOMATIQUES
Tout particulier, devant effectuer, certains règlements
qui reviennent périodiquement : quittances de gaz et
d’électricité, d’eau, de téléphone… peut, pour cela, soit
régler en espèces ou par chèque au guichet de
l’organisme intéressé, soit envoyer un chèque par la
poste.
Mais il peut aussi, s’il le désire, s’éviter tout
dérangement pour ces paiements ; il peut demander
que le montant des quittances soit prélevé
automatiquement sur son compte. Il lui suffit
d’adresser à sa banque, une fois pour toutes, sur une
formule spéciale, l’ordre de payer les quittances que lui
présentera un tel organisme : celui-ci est avisé par la
banque de la décision de son client.
LES PRELEVEMENTS AUTOMATIQUES
Le client peut révoquer quand il le désire l’ordre
qu’il a donné.
Lors de chaque échéance, l’organisme intéressé :
- envoie au client un avis de mise en paiement,
précisant la somme due et la date à laquelle elle
sera prélevée au compte :
- quelques jours plus tard (pour laisser au client le
temps de faire éventuelles réclamations) adresse
un avis de prélèvement à la banque ; celle-ci débite
le compte de son client du montant dû et règle
l’émetteur de l’avis par virement.
CHAPITRE IX: OPERATIONS &
INFORMATION DU CLIENT
Les titres relatifs à
ce chapitre sont: L’enregistrement des
opérations
L’information du client
L’ENREGISTREMENT DES OPERATIONS
Toutes les opérations qui ont pour effet
d’augmenter ou de diminuer l’avoir du client chez
la banque sont enregistrées sur son compte.
Sont enregistrés au crédit du compte : les
versements d’espèces, les remises de chèques et
les virements en faveur du titulaire du compte.
Sont enregistrés au débit du compte : le montant
des chèques émis par le titulaire du compte
(chèques de paiement ou chèques de retrait), les
virements, envois de fonds et mises à disposition
qu’il ordonne.
L’ENREGISTREMENT DES OPERATIONS
Le document qui permet d’identifier l’opération et
de l’enregistrer convenablement au compte
s’appelle une pièce comptable. C’est selon les cas :
un bordereau de versement, un chèque ou
l’imprimé rempli par la banque du donneur
d’ordre.
Après chaque opération, la banque calcule le
nouveau solde du compte.
L’INFORMATION DU CLIENT
Le client est informé, par la banque de toutes les
opérations qui n’ont pas été faites à son initiative:
par exemple, un versement d’espèces effectué par
un tiers.
Pour cela, la banque lui adresse un avis de crédit
ou un avis de débit selon que l’opération a été
enregistrée au crédit ou au débit du compte du
client.
La banque informe aussi son client de l’exécution
des virements qu’elle a effectués sur son ordre
(envoi d’un avis de débit).
L’INFORMATION DU CLIENT
En plus, périodiquement, la banque adresse à son
client, un relevé de toutes les opérations
enregistrées à son compte pendant une période
donnée.
Ce relevé (ou extrait) de compte permet au client
de vérifier sa comptabilité et de connaître
exactement le solde de son compte à une date
déterminée.
CHAPITRE X: LES PLACEMENTS
GENERALITES SUR L’EPARGNE
Les titres relatifs à ce chapitre sont:
Origine de l’épargne
But de l’épargne
Rendement de l’épargne
QU’EST-CE QUE L’EPARGNE
Lorsque le particulier ne dépense pas la
totalité de ses recettes, cet excédent des
recettes sur les dépenses constitue son
épargne.
Cette épargne, le particulier peut la dépenser
au cours d’une période suivante. Mais il peut
aussi la conserver intacte pendant un certain
temps. Son épargne est donc plus ou moins
stable.
ORIGINE DE L’EPARGNE
Le particulier peut créer volontairement
l’épargne en diminuant ses dépenses pendant
quelque temps ou bien, si ses ressources
augmentent, en s’abstenant d’accroître ses
dépenses dans la même proportion.
Mais l’épargne peut aussi provenir d’une
rentrée exceptionnelle comme un héritage ou
un gain à la loterie.
BUT DE L’EPARGNE
Le particulier peut constituer et garder une
épargne par prudence, pour se prémunir contre
tout risque de dépenses imprévues (accident,
maladie).
Il peut aussi essayer d’accumuler progressivement
une épargne en vue de faire, dans un délai plus
ou moins long, une dépense trop importante
pour être faisable immédiatement.
En attendant l’emploi de cette épargne, il peut la
conserver chez lui, mais avec tous les risques que
cela comporte (vol, incendie, etc. …)
BUT DE L’EPARGNE
Il peut aussi la déposer à son compte de
chèques ; cela supprime les risques mais son
épargne ne lui rapporte rien.
Il peut enfin la placer, c'est-à-dire la confier à
quelqu’un qui fera « travailler » cette somme
et en échange lui versera un certain revenu.
RENDEMENT DE L’EPARGNE
L’épargnant qui place son épargne peut souhaiter
conserver la possibilité de la retirer à tout
moment. Il fait, dans ce cas, un placement à vue,
c'est-à-dire que son épargne pourra lui être
restituée au moment même où il le demandera.
Mais s’il est bien sûr de ne pas avoir besoin de la
somme épargnée avant une certaine date, il peut
fixer le délai pendant lequel cette épargne sera
immobilisée ; c'est-à-dire le délai pendant lequel
il ne pourra pas la retirer. Il fait, dans ce
deuxième cas, un placement à terme.
RENDEMENT DE L’EPARGNE
Celui à qui l’épargne est confiée préfère les
placements à terme au placement à vue car il
préfère savoir jusqu’à quelle date il a la
disposition de la somme pour l’employer lui-
même.
On comprend donc que le revenu qu’il versera à
l’épargnant sera plus important pour les
placements à terme que pour les placements à
vue.
Pour l’épargnant le rendement de l’épargne
placée à terme est donc plus intéressant que celui
de l’épargne placée à vue.
CHAPITRE XI: FORMULES DE
PLACEMENT PROPOSEES PAR LA
BANQUE
Les titres relatifs à
ce chapitre sont: Epargne placée à
vue: le compte sur
livret
Epargne placée à
terme
EPARGNE PLACEE A VUE : LE COMPTE SUR LIVRET
1. Généralités
L’épargnant qui désire placer son épargne à vue peut se
faire ouvrir, auprès de la banque, un compte sur livret.
La banque remet au titulaire d’un tel compte, un livret
qui lui permet de suivre, au fur et à mesure, les
opérations effectuées et de connaître à tout moment,
le solde du compte.
Ce compte permet de faire fructifier les économies. Il
est possible, à tout moment, de déposer les nouvelles
économies et, de même, de retirer, à tout moment, les
sommes déposées précédemment sans qu’il soit
nécessaire de prévenir la banque à l’avance.
EPARGNE PLACEE A VUE : LE COMPTE SUR LIVRET
2. L’ouverture du compte sur livret
Tout particulier peut se faire ouvrir un compte sur livret,
même un mineur à condition qu’il ait l’autorisation de son
représentant légal (père, mère ou tuteur).
La banque lui demande les mêmes renseignements que pour
l’ouverture d’un compte de dépôt. S’il est déjà titulaire d’un
compte de dépôt, les formalités sont simplifiées puisque la
banque possède les renseignements utiles sur son identité et
sa capacité.
Comme pour le compte de dépôt et dans le même but, un
numéro est attribué au compte sur livret.
Le titulaire d’un compte sur livret peut, comme le titulaire
d’un compte de dépôt, donner procuration, c'est-à-dire
désigner un (ou plusieurs) mandataire.
EPARGNE PLACEE A VUE : LE COMPTE SUR LIVRET
3. Rendement
Les sommes en dépôt ou compte sur livret rapportent au
titulaire du compte un revenu appelé intérêt.
Les sommes versées ne commencent à porter intérêt qu’à
partir du premier jour de la quinzaine qui suit (ce jour inclus),
les sommes retirées ne portent intérêt que jusqu’au dernier
jour de la quinzaine précédente (ce jour inclus) ;
Exemple : une somme versée le 15 Janvier ne porte intérêt
qu’à partir du 1èr février inclus.
4. Durée
L’épargnant peut, à son gré, laisser des sommes en dépôt à
son compte sur livret quelques jours seulement, ou pendant
des années. La durée est libre et illimitée.
EPARGNE PLACEE A VUE : LE COMPTE SUR LIVRET
5. Montant
Toute opération, de dépôt ou de retrait, sur ce compte doit porter
sur un minimum de 10.000 FCFA ;
De plus, le solde du compte ne doit jamais devenir inférieur à
10.000 FCFA.
Par contre, aucun maximum n’est fixé.
6. Fonctionnement
Les versements au compte peuvent être faits :
- en espèces par le titulaire du compte ou toute autre personne
(comme pour un compte de dépôt))
- par versement de chèques dont le titulaire du compte est le
bénéficiaire (il les endosse et les remet à la banque, comme pour
un compte de dépôt) ;
- par virement de son compte de dépôt à son compte sur livret, si
le titulaire du compte possède aussi un compte de dépôt.
EPARGNE PLACEE A VUE : LE COMPTE SUR LIVRET
6. Fonctionnement
Les retraits peuvent se faire :
-en espèce ;
- où, si le titulaire du compte sur livret possède
aussi un compte de dépôt, par virement de son
compte sur livret à son compte de dépôt.
EPARGNE PLACEE A VUE : LE COMPTE SUR LIVRET
Généralités
Les garanties
GENERALITES
Le particulier qui veut réaliser un projet, (achat d’une
voiture, par exemple) que ses ressources actuelles ne
couvrent pas en totalité, cherche à emprunter.
Il peut s’adresser à la banque qui lui propose diverses
formules de crédits adaptés à ses besoins et à ses
possibilités de remboursement.
Emprunter, pour le particulier, c’est la possibilité de
disposer immédiatement d’une somme d’argent qui va
permettre de réaliser un projet.
Tout emprunt doit être remboursé : si, par exemple, le
remboursement est mensuel l’emprunteur doit,
chaque mois, prélever, sur ses ressources, la somme
nécessaire.
GENERALITES
En d’autres termes,
Emprunter, c’est dépenser d’abord, puis, ensuite,
épargner pour rembourser.
L’emprunteur doit donc prévoir, dans ses budgets
futurs, les sommes destinées au remboursement
de l’emprunt, sommes qui viendront s’ajouter à ses
dépenses.
Le prêteur, lui, doit s’assurer que l’emprunteur sera
en mesure de rembourser la somme prêtée dans
les délais prévus.
LES PRECAUTIONS PRISES PAR LA BANQUE
Quand la banque est le prêteur, sa prudence doit être
encore plus grande puisque c’est l’argent déposé par
ses clients qu’elle prête.
C’est pourquoi elle essaie d’obtenir le maximum de
renseignements sur le budget de l’emprunteur. Elle
cherche à connaître les ressources et les dépenses de
ce client, et particulièrement les dépenses impossibles
à réduire (nourriture, loyer). C’est en fonction de ces
indications qu’elle fixe la somme maximale qu’elle est
disposée à prêter et aussi dans une certaine mesure, le
délai de remboursement.
La banque tient compte également de la personnalité
et de moralité de l’emprunteur ; d’où la nécessité pour
elle de bien connaître ses clients.
LES GARANTIES
Si la banque accorde le crédit à son client, elle peut demander à
une autre personne (souvent le conjoint ou un parent de
l’emprunteur, mais aussi toute autre personne choisie par
l’emprunteur et acceptée par la banque) de s’engager à
rembourser les sommes restant dues à la place de l’emprunteur, si
celui-ci ne pouvait plus le faire.
Comme cette garantie est fournie par une personne, on l’appelle
garantie personnelle.
Parfois la banque peut prendre une garantie sur une chose, un
bien appartenant à l’emprunteur (ou parfois à une autre personne
qui accepte d’affecter un de ces biens en garantie pour permettre
à l’emprunteur d’obtenir le prêt qu’il demande). Cette garantie sur
une chose, appelée garantie réelle permettrait à la banque, si
l’emprunteur n’était plus en mesure de rembourser les sommes
dues, de faire vendre l’objet en question, et de se rembourser sur
le produit de la vente.
LES GARANTIES
Enfin, de plus en plus fréquemment, la banque fait souscrire à
l’emprunteur une assurance « décès » et une assurance
« incapacité de travail » : en cas de décès de l’emprunteur ou
d’événement (accident ou maladie) le mettant dans l’impossibilité
de travailler, donc dans l’impossibilité de poursuivre le
remboursement, c’est la compagnie d’assurances qui verserait à
sa place les sommes encore dues.
Selon le motif qui conduit le particulier à demander un crédit à sa
banque, celle-ci peut lui proposer :
comme solution à ses besoins personnels ou familiaux ;
- un prêt personnel,
- une avance en compte avec ou sans garantie,
comme solution à ses projets immobiliers ;
-un prêt immobilier :
L’ouverture d’un compte d’épargne logement lui permettra
d’obtenir un prêt au bout d’un certain délai.
MERCI
DE VOTRE ATTENTION