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POLITIQUES ET PROGRAMMES
DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE
EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE
Publication : Octobre 2019
© photo de couverture : Tremeau/Fonds Français Muskoka
RAPPORT D’ANALYSE
POLITIQUES ET PROGRAMMES
DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE
EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE
ACRONYMES
Ce travail a été initié et coordonné par Magali Romedenne (Spécialiste en Santé communautaire,
UNICEF Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre), sous la supervision de René Ekpini
(Conseiller Régional en Santé, UNICEF WCARO). La revue documentaire, la collecte de données,
l’analyse et la rédaction du rapport ont été menées par Leslie Dubent (Consultante en Santé publique,
UNICEF WCARO).
Les équipes-pays étaient constituées de cadres des Ministères de la Santé (MS) et des personnels
de l’UNICEF issus des 20 pays où fut réalisée l’étude. Furent impliqués dans l’étude : au Bénin :
Denis Sossa (MS) et Gilbert Vissoh, Soliou Badarou, Adama Ouedraogo (UNICEF); au Burkina Faso :
Neya Christelle Ouédraogo, Valérie Zombré Sanon, Daouda Akabi, Kafando Awa Ouédraogo, Yaméogo
Issaka (MS) et Denis Bakunzi Muhoza, Yemdame Bangagne (UNICEF); au Cameroun : Manjo Mathilda
(MS) et Grégoire Kananda, Augustin Rashidi Maulidi Amboko (UNICEF); en République de Centre
Afrique : Oscar Bekaka Youle Dobinet, Aimé Théodore Dodane (MS) et Emmanuel Wansi, Faton
Mehoundo (UNICEF); au Tchad : Mahamat Tidjani Ali, (MS) et Célestin Traoré, Thomas Morban, Marie
Claire Mutanda, Morgaye Gueim, Mamadou N’Diaye (UNICEF); en Côte d’Ivoire : Simplice Dagnan,
Mamadou Samba, Adama Sanogo Pongathie (MOH) and Bechir Aounen, Bruno Aholoukpe, Alimata
Diakite Sow (UNICEF); en République du Congo : Ludovic Gnekoumou Libaba, Gabrielle Ossenza,
Daniel Mfoutou, Josh Mberi, Paul Nzaba (MS) et Hermann Boris Didi Ngossaki, Mayeul Patrick
Moukoulou Lwamba, Belem Elisabeth Kiendrebeo (UNICEF); en Gambie : Musa. M. Loum, Ebrima
Bah, Modou Njai, Haddy Badjie, Kausu Bojang, Fatou O Sowe, Ousman Ceesay, Lamin B. Jawara,
Modou Njie, Alhagie Sangareh, Ngally Abubacarr Sambou, Baba Galleh Jallow, Lamin Ceesay, Modou
Njie (MS) et Mariama Janneh (UNICEF); au Ghana : Charles Adjei Acquah, Koku Awoonor (MOH) et
Daniel Yayemain (UNICEF); en Guinée : Facinet Yattara, Emmanuel Roland Malano (MS); en Guinée
Bissau : Pedro Vaz (MOH), and Jean-Claude Mubalama, Umaro Ba, Sofia De Oliviera, Zaira Rodriguez
(UNICEF); au Libéria : Tamba Boima (MS) et Anthony Yeakpalah, Anju Puri (UNICEF); au Mali : Maiga
Oumou Maiga, Plea Boureima (MS) et Samba Diarra, Sekou Oumar Diarra (UNICEF); en Mauritanie : Aly
Cheibany Cheikh Ahmed (MS) et Kalidou Samba Ba (UNICEF); au Niger : Soughia Mariama, Hamidou
Atta (MS) et Mariam Sylla Diène, Awa Seck, Fatima Hachimou (UNICEF); au Nigéria : E. Meribole,
Anthony Adoghe (MS) et Fatima Cheshi (UNICEF); en République démocratique du Congo : Moise
Kakule Kanyere, John Tony Bakukulu (MS) et Tony Byamungu, Rie Takesue (UNICEF); au Sénégal :
Khady Seck, Fatou Berete Ndiaye Niang, Amy Mbacké, Alioune Tall, Anta Diaw, Sadiya Aidara (MS),
Hassane Yaradou (USAID), Judith Tsague (MEASURE) et Aida Gadiaga (UNICEF); en Sierra Leone :
Alpha Bangura, Joseph Bangura (MS) et Hailemariam Legesse (UNICEF); au Togo : Abdoukarim Naba
Mouchedou (MS) et Marie Therese Guigui, Akouété Afanou (UNICEF).
Résumé executif 10
Contexte 11
Objectifs 12
Méthodologie 13
Résultats 14
1. COORDINATION ET DÉFINITION DES POLITIQUES 14
1.1. Documents de politique et stratégiques 14
1.2. Principes clés 15
1.3. Analyse de la situation 15
1.4. Mécanismes de coordination 16
1.5. Couverture de la population par le programme 16
1.6. Communication et mobilisation sociale 17
2. COÛTS ET FINANCEMENT 18
2.1. Coûts 18
2.2. Budget national 18
2.3. Coût des services de santé 18
2.4. Financement des bailleurs 18
3. RESSOURCES HUMAINES 19
3.1. Statuts décrits dans les documents de politique 19
3.2. Multiplicité des types d’ASC 21
3.3. Statuts et moyens de reconnaissance des ASCs 24
3.4. Rémunération 26
3.5. Stratégie de maintien 27
3.6. Niveau d’étude et formation 28
3.7. Densité 30
7. ORIENTATION ET CONTRE-RÉFÉRENCE 46
7.1. Définition des mécanismes d’orientation et de contre-référence dans
les documents de politique 46
7.2. Existence de mécanismes clairement définis 46
7.3. Contre-référence 46
Discussion 54
Conclusion 56
Références 58
Tableau 1- Dénomination des agents de santé communautaires principaux dans les pays
de la région WCA 23
Tableau 2- Temps alloué aux activités des ASCs dans la région WCAs 26
Tableau 3- Identité des superviseurs d’ASCs dans les pays de la région WCA 50
Encadré 1- Cadre politique concernant l’autorisation de dispenser des traitements aux ASCs 17
Encadré 2- Réforme des statuts des ASCs - Cas de la Côte d’Ivoire 23
Encadré 3- Exemple de la Mauritanie, exception régionale en matière de ratio homme/femme 33
Encadré 4- Modèles innovants de supervision 48
Afin de relever le défi de la couverture de santé les avancées sont inégales d’un pays à l’autre,
primaire pour l’ensemble de la population, des avec des différences marquées en matière
programmes et interventions se sont développés, de politique, de structures de coordination,
privilégiant des services de santé essentiels de d’ensemble de services médicaux proposés, de
proximité. Les soins de santé communautaire couverture géographique et de statut des ASCs
ainsi que les Agents de santé communautaire [6].
(ASCs) sont aujourd’hui reconnus pour être
C’est dans ce contexte que le Bureau régional
partie intégrante d’une stratégie prometteuse
pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WCARO)
dans la recherche d’un accès accru aux soins et
encourage et soutien l’orientation de la
traitements réservés aux enfants, contribuant
programmation de la santé communautaire
ainsi à améliorer l’équité et à la réduction
aux niveaux régionial et national, afin d’assurer
de la mortalité infantile [1, 2, 3]. La santé
l’accès à des services de qualité aux enfants
communautaire prend une place prépondérante
et familles les plus défavorisés. En appui à ce
dans les priorités nationales avec 20 pays de la
travail, un examen minutieux des politiques de
région1 sur 24 qui disposent d’un programme
santé communautaire, de leurs mécanismes de
dédié. De plus, la tendance à l’institutionnalisation
mise en œuvre et de leur portée est mené.
de la santé communautaire a été confirmée par
la Conférence sur l’institutionnalisation de la La première étape de cet exercice a consisté
santé communautaire (ICHC) qui s’est tenue en une revue documentaire et l’examen de
à Johannesbourg, Afrique du Sud, en mars l’ensemble des documents de politiques -
2017. Dix principes y ont été érigés concernant, politique, plans stratégiques, plans de mise en
entre autres, l’engagement communautaire, œuvre et autres guides - disponibles dans 20 pays
les ressources humaines et particulièrement la de la région qui ont développé un programme de
reconnaissance d’une main-d’œuvre compétente santé communautaire. Cette revue, qui analyse
pour la santé communautaire, le financement, les les politiques selon les huit références pour
politiques et, l’intégration des données de santé la prise en charge intégrée des maladies de
communautaire dans le système d’information l’enfance dans la communauté (PCIME-C) [2],
de la santé [4]. La prise en compte des systèmes a mis en exergue des disparités entre les pays
de santé communautaire dans les systèmes tant au niveau du contenu que de la solidité des
de santé nationaux demeure toutefois un sujet politiques. Elle a également permis de relever
parfois controversé. Il s’avère donc nécessaire d’une part certaines stratégies encourageantes,
de clarifier le rôle de la prise en charge des d’autre part des limitations dans les politiques de
maladies de l’enfance dans la communauté santé communautaires engagées. En outre, les
(PCME-C) : elle peut tout aussi bien servir documents analysés tiennent rarement compte
de système compensatoire le temps que les des aspects essentiels des politiques en vigueur,
structures de santé soient renforcées et assurent tant dans leur unicité que dans leur ensemble.
une couverture efficace, que représenter une C’est à ce niveau que vient se greffer la présente
solution permanente où les ASCs fournissent étude sur les politiques de santé communautaire,
des services de santé, ce qui aura un impact sur afin de mieux explorer les aspects de politiques
les financements et leur pérennité [5]. Ainsi, et abordés dans les documents disponibles, et de
malgré les nombreux défis que cela représente, vérifier la cohérence entre ces politiques et leur
la plupart des pays ont développé un document application effective. L’étude s’arrime également
officiel de PCME-C mais peu se basent sur des à une précédente évaluation mené par l’UNICEF
principes politiques reconnus [6, 7]. De plus,
1. Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafriciane, Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Gambie, Ghana, Guinée,
Guinée Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
en 2013 dans 45 pays d’Afrique subsaharienne, L’objectif de cette étude est de fournir une vision
qui s’était intéressée aux maladies chroniques globale des politiques de santé communautaire
affectant les enfants, et qui traitait entre autre et de leur mise en œuvre effective dans les 20
des questions de statut, activités des ASCs, de pays qui ont développé un programme dédié.
politique et de financement de la PCIME-C [6]. Les objectifs spécifiques sont les suivants :
Ce rapport présente et met en perspective les - Approfondir l’analyse du contenu des politiques
résultats de la revue documentaire et de l’étude conformément aux 8 références de PCIME-C
de 2018. (à l’aide de l’analyse des documents de
politiques);
- Comparer le contenu des politiques entre les
pays;
- Classer les pays par catégories, selon leur
niveau d’institutionnalisation;
- Développer des fiches pays;
- Identifier les tendances en matière
d’institutionnalisation de la santé
communautaire dans les pays et établir un
référentiel afin de faciliter le suivi ultérieure
des progrès accomplis dans la voie de cette
institutionnalisation.
Une enquête descriptive transversale a été réalisée au niveau du bureau régional de l’UNICEF pour
l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Au vu du nombre important de documents reçus, Cette enquête explore les systèmes de santé
il a été convenu de se limiter aux documents de communautaire, y compris la prise en charge
politiques, aux plans stratégiques, aux plans de intégrée des maladies de l’enfance dans les
mise en œuvre/d’action, et aux guides ; et à tout communautés PCIME-C (i.e. le paludisme, la
autre document seulement dans le cas où ces pneumonie, et la diarrhée) ainsi que l’implication
premiers n’était pas disponibles pour un pays de la communauté.
précis. Le questionnaire a été envoyé par email au 20
Le contenu des documents de politiques a été Bureaux pays de la région (COs) - hormis le
analysé sur la base des 8 composantes de la Cabo Verde, la Guinée Equatoriale, le Gabon,
PCIME-C, à savoir : et Sao Tomé et Principe qui ne disposent pas
de programme de santé communautaire. Les
- Coordination et définition des politiques
Bureaux pays devaient s’assurer que l’enquête
- Coût et financement
soit menée de façon collaborative auprès du
- Ressources humaines comité national de santé communautaire2, ou
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement d’un groupe restreint équivalent, et qu’elle
- Offre de service et orientation soit impérativement validée par le Ministère
- Communication et mobilisation sociale de la Santé. L’ensemble des questionnaires
- Supervision et assurance-qualité des résultats remplis a été reçu en mars 2018. La saisie, la
- Suivi et évaluation et Système d’information de triangulation, le traitement et la vérification des
la Santé Communautaire données ont été effectués entre décembre 2017
et avril 2018. La triangulation a été effectuée par
Les données pertinentes (relativement à ces comparaison avec les documents de politiques
8 composantes) ont été extraites depuis les et les informations complémentaires réclamées
documents de politiques vers un tableau à postériori aux Bureaux pays de l’Unicef lorsque
d’analyse. Les résultats ont été analysés à l’aune cela a été nécessaire. La vérification a permis de
des 8 composantes pour chaque pays, puis traiter les valeurs manquantes et de s’assurer de
comparés entre les pays. la cohérence des réponses.
L’analyse à été menée à travers i) l’utilisation
2. Enquête des fonctions quantitatives de base du logiciel
La revue documentaire menée au préalable Microsoft Excel 2013; et ii) l’examen du contenu
a permis de relever les forces et faiblesses, des réponses qualitatives.
2. Le Comité national de santé communautaire est en général composé des principaux partenaires en santé communautaire au niveau national : les différentes
Directions/Divisions du Ministère de la Santé, d’autres ministères, les partenaires Techniques et Financiers, le secteur privé, les instituts de recherche, etc.
L’ensemble des 20 pays a renvoyé le questionnaire rempli par un comité national, parfois un groupe
restreint, et validé à chaque fois par le Ministère de la Santé. Ce sont les même pays qui avaient
répondu au questionnaire lors de l’enquête soumise en 2013, auxquels s’est jointe la Guinée Bissau
qui a désormais un programme de santé communautaire en cours de mise en œuvre.
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Parmi les 20 pays, 18 ont partagé au moins
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un document spécifique de politique de santé
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d’action ou guides. Au total, on été collectés : 10
la
de
documents de politiques, 13 plans stratégiques
et 9 plans de mise en œuvre/action ou guides.
Sur les 20 pays enquêtés, 12 ont déclaré disposer La première observation porte sur le renforcement
d’une politique officielle de santé communautaire, récent de l’engagement en faveur de la santé
17 d’un plan stratégique, 10 de plans d’action et communautaire avec la moitié (5 sur 10) des
14 de guides pour la mise œuvre. Il convient de politiques et près de 70% des plans stratégiques
noter que la politique de référence en République (9 sur 13) qui datent de 2016 et plus.
Démocratique du Congo (RDC) est relative aux Habituellement, une orientation politique est
soins de santé primaire, mais un plan stratégique associée à une approche à moyen et long terme :
de la santé communautaire est en cours de les politiques examinées ici ne couvrent pas de
développement. La Gambie ne dispose pas non périodes spécifiques, mais les plans stratégiques
plus de document officiel, mais les dimensions oui, à 84%, avec 60% d’entre eux déclinés sur 5
de santé communautaire sont prises en compte années.
dans la Politique Nationale de Santé (2014- L’établissement des politiques est souvent fondé
2020) et le développement d’une politique santé sur des données, et 80% des pays enquêtés (16
communautaire est prévu en 2019. sur 20) ont développé leur politique à partir d’une
analyse de la situation, parmi lesquelles trois
(Niger, Sénégal, and Sierra Leone) ont dressé
une cartographie des partenaires.
Enfin, 70% des pays répondants (14 sur 20)
déclarent avoir une structure de coordination au
sein du Ministère de la Santé, et 75% (15 sur
20) un comité national pluridisciplinaire, ce qui
indique un environnement politique visiblement
renforcé sur les aspects de coordination et de
pluridisciplinarité.
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Cameroun, ni la Gambie. La présente analyse acteurs, et dont les réunions sont organisées
se base sur une revue documentaire dans 16 régulièrement en fonction des besoins exprimés.
pays, une cartographie dans 11, une évaluation Au Tchad, deux comités semblent coexister :
de programme dans 5 et l’entretien avec des un comité de pilotage national de la santé
experts dans 13. L’ensemble de ces ressources communautaire et le comité pour le suivi de la
analytiques est disponible pour le Burkina Faso, mise en œuvre du plan stratégique de la santé.
le Niger et le Togo. D’autres méthodologies ont En ce qui concerne les rencontres, ce comité
été adoptées telles que des enquêtes de terrain se réunit mensuellement dans quatre pays,
en Mauritanie et au Niger, Un Forum National sur tous les trimestres dans quatre autres pays,
la santé communautaire au Bénin, ou encore le et deux fois par an dans les cinq derniers. En
Forum des ASCs au Togo. Mauritanie il est indiqué qu’un comité restreint
se rencontre une fois par mois, les réunions
1.4. Mécanismes de coordination plus élargies intervenant tous les six mois. Le
caractère opérationnel des réunions ne semble
Tous les pays indiquent bénéficier d’une structure ainsi réaliste que dans neuf pays.
de coordination de la santé communautaire
au niveau central au sein du Ministère de la
Santé. Une telle structure emprunte différentes 1.5. Couverture de la population par le
dénominations selon le pays, à savoir Direction programme
au Burkina Faso, au Tchad, en République L’étendue de la couverture d’un programme
Démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, et en de santé communautaire, ainsi que la vision
Guinée Bissau; Division au Bénin et au Tchad; politique pour la couverture envisagée varient
Service ou Section au Mali, en Mauritanie et considérablement d’un pays à l’autre. Certaines
au Niger; Hub, Cell, Cellule, Conseil ou Office politiques cherchent à couvrir l’ensemble
au Cameroun, en RDC, au Sénégal, ou en de la population par les services de santé
Sierra Leone; Steering committee, Division ou communautaires - Bénin, Burkina Faso,
Coordination en RCA, en Gambie, au Ghana, au République Centrafricaine (RCA), Congo (ciblant
Libéria, au Nigéria, ou au Togo. tous les enfants en dessous de 5 ans et les
Un comité multisectoriel existe dans 13 pays. femmes en âge de procréer), RDC (qui couvre
Il est quasiment partout composé de plusieurs l’ensemble du territoire avec 170 000 cellules
directions du Ministère de la Santé, d’autres d’animation communautaire3), Gambie, Guinée
ministères, de partenaires techniques et Bissau, Mauritanie et Sierra Leone, tandis que
financiers et, moins souvent, de représentants les autres pays ont des ambitions immédiates
du secteur privé et d’instituts de recherche. plus basses, comme par exemple le Mali qui
Ce comité multisectoriel est en charge de la cherchait dans un premier temps à couvrir
programmation et sert de plateforme pour faciliter 40% de la population d’ici 2017 pour arriver à
les échanges dans l’ensemble des 13 pays, 60% en 2020, et le Tchad qui ciblait 11 régions
cependant, il ne joue un rôle de décisionnaire parmi les 23 d’ici 2018 avec 2 000 ASCs qui se
que dans 10 pays. Un tel groupe n’existe pas concentreraient sur la tuberculose, le paludisme
encore au Bénin, malgré le fait qu’il soit décrit et le VIH (sur financement du Fonds mondial),
dans le document de politique. En Côte d’Ivoire, il en supplément des cinq régions pilote pour le
n’existe pas de comité non plus, mais les actions financement basé sur les résultats (financement
sont coordonnées par des Groupes Techniques de la Banque mondiale).
de Travail (GTTs) qui réunissent l’ensemble des
Encadré 1 : Cadre politique concernant l’autorisation de dispenser des traitements aux ASCs
4. Les DSDOM sont des dispensateurs de soins à domicile au Sénégal ; initialement prévus dans le cadre du programme national contre le paludisme, ils sont
désormais habilités pour dispenser des soins contre la diarrhée et les infections respiratoires aiguës.
3.
RESSOURCES HUMAINES
fonctionnaires
Critères de sélection
contractuels Les critères et processus de sélection sont
clairement définis dans 70% des documents
de politique des pays (14 sur 20). Quant au
niveau d’éducation requis, il est spécifié dans 15
documents de politique.
2 pays exigent un niveau d’éducation supérieure
: le BEPC et un Certificat de formation en
soins infirmiers et obstétricaux au Bénin, et le
DEF et un certificat d’infirmier auxiliaire ou de Graphique 5- Salaire et motivation des ASCs dans la
matrone au Mali (uniquement pour les ASCs, région WCA
les relais communautaires doivent seulement
être alphabétisés). 3 pays demandent un niveau
primaire - Certificat d’Etudes Primaire au Burkina
Faso, achèvement du primaire en Guinée
Bissau, et achèvement du dernier niveau du
primaire (6th grade) au Libéria. 10 pays réclament
les compétences de lecture et d’écriture (et
également de calcul pour l’un d’entre eux)
mais parmi ces pays, 2 acceptent du personnel
analphabète s’il s’agit de non-initiés dans un
domaine spécifique (Côte d’Ivoire) ou d’une
femme (Sierra Leone).
salaire
motivation
Formation
La formation reçue diffère d’un pays à l’autre :
la durée de la formation initiale offerte varie de Le Financement Basé sur les Résultats (FBR)
3 jours (CHWs au Ghana) à 25 jours (CHWs en semble implanté dans 3 pays (Bénin, Cameroun,
Sierra Leone). Selon les politiques énoncées, Côte d’Ivoire), et selon les politiques devrait
des formations de recyclage ont lieu dans 6 être exploré en phase pilote dans 2 autres
pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée pays (République Centrafricaine et Libéria); en
Bissau, Niger et Sierra Leone). Egalement, des pratique, le FBR est actuellement exploré/en
plans de formation (initiale et de mise à niveau) phase pilote dans de nombreux pays.
ne sont toujours pas développés dans 4 pays Plusieurs cas spéciaux peuvent être soulignés ici :
(Bénin, Guinée, Libéria et Sénégal).
- Au Burkina Faso, les ASCs sont autorisés à faire
du profit sur les produit vendus (en supplément
Motivation des motivations financières et des per diem)
Une motivation financière est établie dans 14 - En Guinée Bissau, la motivation financière/
pays et varie de 10 000 FCFA/mois (Relais rémunération des ASCs serait une combinaison
communautaires au Niger) à 70USD/mois (CHAs de trois sources de financement, comme suit :
au Libéria). La notion de salaire apparaît pour les i) l’Etat (Ministère de la Santé, Programmes),
ASCs qualifiés au Bénin, les CHOs au Ghana, et ii) les communautés, et iii) la rémunération à
les ASCs au Mali et au Niger. Au Mali, les ASCs l’acte.
sont également assurés de recevoir un salaire
minimum mensuel. La notion de motivation Stratégie de maintien
est prise en compte dans la plupart des pays,
Selon les documents de politique, une stratégie
et elle est généralement perçue sur une base
de maintien pour les ASCs est instaurée dans
trimestrielle ou bi-annuelle comme en Mauritanie,
40% des pays (8/20). Lorsque l’on étudie le
ou mensuelle ailleurs.
contenu de ces documents, il semble que la
stratégie devrait être consolidée ou totalement
développée dans 35 autres pourcents des pays
(7/20). Des exemples peuvent illustrer ce qui est 3.2. Multiplicité des types d’ASC
établi dans de telles stratégies: Des 20 pays enquêtés, 15 identifient différents
- Facilités d’accès aux soins, réduction des types d’ASCs dans leur document de politique
tarifs / consultations gratuites (Burkina Faso, nationale de santé communautaire.
Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali,
Au Burkina Faso, en Guinée Bissau, au Mali
Niger, Sénégal)
et en Sierra Leone seule une sorte d’ASC
- Priorités pour intégrer les campagnes nationales existe, dénommée Agent de santé à base
(Cameroun, Libéria, Niger) communautaire au Burkina Faso et Agent de
- Opportunité de développement de carrière santé communautaire dans les trois autres pays.
(Ghana, Libéria, Sierra Leone)
Lorsque deux types d’ASC existent, ce sont
- Soutien de la communauté (Burkina Faso, généralement des ASCs et des Relais, comme
Cameroun, RCA, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, c’est le cas en RCA, au Tchad, au Bénin, en Guinée,
Mali, Sierra Leone) en Mauritanie et au Togo. Le même genre de
- Soutien pour des activités génératrices de binôme existe également au Ghana et au Libéria
revenu (Niger, Togo) avec la combinaison d’Officiers/Assistants
- Distinctions honorifiques (Burkina Faso, de santé communautaire (CHOs/CHAs) et de
Cameroun, RCA, Ghana, Guinée Bissau, volontaires de santé communautaire (CHVs) ;
Sénégal, Sierra Leone, Togo) au Nigéria on parlera d’Agents de vulgarisation
- Primes sur la base de résultats atteints de la santé communautaire (CHEWs) d’une part,
(Cameroun, Ghana) et de Personnes ressources orientées vers la
communauté (CORPs) d’autre part.
Densité des ASCs Parfois les deux types d’ASCs se distinguent par
La densité des ASCs recommandée par la des niveaux de responsabilités différents. Ainsi
politique diffère d’un document à l’autre et varie il existe des Relais avec des services médicaux
entre 1 ASC pour 40 et 1 pour 70 ménages, et de standards et d’autres avec un ensemble de
1 pour 250 à 1 pour 500 habitants, en fonction services médicaux complet comme au Congo;
des structures sanitaires en place et du statut de ou des Relais qui proposent un programme de
l’ASC (ASC/relai). Au Tchad, il est recommandé promotion et de prévention d’une part, et avec un
2 ASCs par village, et au Bénin, un ASC dans ensemble de services complet de l’autre à l’image
chaque village ou quartier du pays. du Niger; ou encore, en RDC, des Relais avec
un programme de promotion en complément de
La densité recommandée peut varier d’un zone Relais communautaires qui dispensent des soins
géographique à l’autre (ex : régions du nord et du (qui s’ajoutent à une troisième catégorie de Relais
sud au Tchad et au Mali) ou selon les besoins au institutionnalisés, rattachés au Comité de Santé,
niveau local (Nigéria). qui interviennent dans les écoles, églises, etc.).
Le cas spécial du Niger valorise l’association Enfin, des configurations moins typiques existent
d’ASCs (responsables des soins curatifs) et comme les ASC classiques et les superviseurs
d’Agents pour la Promotion et la Prévention d’ASC en Côte d’Ivoire, ainsi que les Acteurs
(APP) (responsables des services promotionnels communautaires de Prévention et de Promotion
et préventifs), avec une densité d’ASC de 1/500 (ACPP) et les Agents communautaires (ACs) au
habitants et de 2/300 habitants pour les APP Sénégal.
5. Les ASCs qualifiés sont décrits dans le plan stratégique mais pas déployés pour l’instant
Encadré 2 : Réforme des statuts des ASCs - Cas de - Catégorie 1 : être l’ASC le plus qualifié ou
la Côte d’Ivoire celui qui dispense l’ensemble de services le
plus complet, et
Réforme des statuts des ASCs - Cas de - Catégorie 2 : être l’ASC qui propose
la Côte d’Ivoire l’ensemble de services le plus limité ou
Après avoir effectué une analyse des supervisé par le premier. .
statuts d’ASCs existants à travers le
monde, la Côte d’Ivoire a décidé en 2017 Tableau 1- Dénomination des agents de santé
de réformer celui de ces propres ASCs. communautaires principaux dans les pays de la
Jusque-là, plusieurs types d’agents région WCA
existaient : relais, agents mobilisateurs,
conseillers communautaires, agents PAYS Catégorie 1 Catégorie 2
de santé communautaires, agents de BÉNIN Agent de santé Relai
distribution de contraceptifs à base communautaire
communautaire, etc. Il a alors été qualifié5
décidé d’opter pour « Agent de Santé BURKINA Agent de -
Communautaire » comme terme FASO santé à base
unique à employer pour regrouper les communautaire
différentes types d’ASCs, et de définir CAMEROUN ASC qualifié Travailleur psycho-
trois nouvelles catégories : social
- ASC classique : ASC qui offre des services RCA Relai avec Relai
un ensemble
promotionnels (pratiques familiales
complet de
essentielles, Eau, Assainissement et
services
Hygiène (EAH/WASH), etc.)
TCHAD ASC Relai
- ASC Formateur par les pairs : ASC
CONGO Relai avec Relai qui propose
qui dispense un ensemble de services un ensemble un ensemble de
complet, y compris du conseil aux complet de services standard
pairs, grâce aux années d’expérience services
accumulées (VIH, tuberculose, santé CÔTE Superviseur ASC classique
reproductive, paludisme, etc.) D’IVOIRE d’ASC (y compris ASC
- Superviseur d’ASC : ASC expérimenté Formateur par les
et identifié pour accompagner pairs)
et superviser une dizaine d’ASC RDC Relai prestataire Relai qui propose
classiques dans le domaine de la santé. de services un programme
promotionnel
GAMBIE Infirmière Agent de santé
Pour une meilleure compréhension du milieu, les de santé villageois (Village
pays devaient sélectionner les deux catégories communautaire Health Worker
(Community - VHW) et
d’ASCs principales en activité, comme défini ci-
Health Nurse - Accompagnante
dessous, afin de les détailler, les comparer et CHN) à la naissance
les analyser selon les critères suivants : statuts, communautaire
moyens de reconnaissance, rémunération et (Community Birth
bénéfices, niveau d’étude requis, formation Companion - CBC)
proposée, densité et taux de déperdition des
agents.
6
traditionnelles de médecine
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1ère catégorie : Il sont soit des gents contractés Relais promotionnels en RDC et les Relais au
par des ONGs, soit des volontaires en ONG Tchad et en Mauritanie sont eux aussi des
comme au Cameroun, au Congo ou au Sénégal, volontaires de l’Etat et d’ONGs. Le Bénin, le
soit des volontaires de l’Etat comme au Burkina Ghana et le Togo les ont désignés comme
Faso, au Tchad, en Côte d’Ivoire, en RDC, au volontaires communautaires (nommé par la
Libéria, en Mauritanie et en Sierra Leone. Au communauté dans laquelle ils travaillent). Les
Niger, ce sont des volontaires de l’Etat ou en Relais au Bénin et au Congo signent un contrat
ONG. Au Bénin, les ASCs sont employés par basé sur les résultats.
la municipalité. En RCA, en Guinée Bissau
et au Togo les ASCs sont reconnus comme
Durée du contrat
volontaires de la communauté. Enfin, au Mali,
le ASCs sont contractées par des associations La durée du contrat est rarement stipulée. Un
de santé communautaire conventionnées contrat de travail d’une durée indéterminée est
(ASACO) ou par les autorités locales. Par signé par la 1ère catégorie d’ASCs dans 4/20 pays
ailleurs, des conditions de résultats sont (Gambie, Ghana, Mali et Nigéria) et 3 pays sur
adossées aux contrats signés au Bénin, au 20 proposent des contrats à durée déterminée
Congo et au Libéria. (Bénin, Cameroun et Libéria).
Seuls quelques pays ont indiqué le nom des Dans la 2ème catégorie, les CORPs du Nigéria
parties prenantes signataires du contrat, sont les seuls à bénéficier d’un contrat de travail
parmi lesquels : (i) un représentant du district à durée illimitée. Les travailleurs psycho-sociaux
de santé en Sierra Leone et au Libéria; (ii) le au Cameroun et les Relais en RCA signent quant
chef de village, le responsable administratif à eux un contrat à durée déterminée avec le
de l’arrondissement, et le maire de la Comité national de lutte contre le SIDA et les
municipalité au Bénin; (iii) l’association de santé ONG impliquées.
communautaire (ASACO), les municipalités et
le chef de district de santé au Mali; et enfin, (iv) Temps alloué à la fonction d’ASC
les ONGs et organisations de la Société civile L’allocation du temps à la fonction d’ASC
(OSCs) au Cameroun et au Congo. est catégorisée généralement comme suit
(i) indéterminé, (ii) selon les besoins de la
2ème catégorie : Les ASCs de 2ème catégorie communauté, (iii) temps partiel (moins de 25
ne signent un contrat que dans cinq pays. Les heures par semaine) et (iv) à plein temps (30
travailleurs psycho-sociaux au Cameroun et les heures par semaine ou plus, ou alors de 20 à 31
Relais en Guinée sont contractés par l’Etat. jours de travail par mois). Alors que l’information
Les personnes ressources orientées vers la sur le temps alloué à la fonction est disponible
communauté (CORPs) au Nigéria sont sous pour la 1ère catégorie d’ASC dans la plupart des
contrat avec des ONGs, tandis que les Relais pays (19/20), elle est beaucoup moins claire en
avec une offre de services standard au Congo, ce qui concerne la 2ème catégorie (5/20).
les Relais en RCA et les ACPPs au Sénégal
sont également sous contrat avec des ONGs
ou en volontariat. Tous les autres sont des
volontaires - ASC classiques en Côte d’Ivoire,
VHWs et CBCs en Gambie, CHVs au Libéria,
qui sont des volontaires de l’Etat. Les Relais
promotionnels et de Prévention au Niger, les
Tableau 2- Temps alloué aux activités des ASCs dans Signes de reconnaissance
la région WCAs 1ère catégorie d’ASCs : ils sont dotées de marques
Temps alloué 1ère catégorie 2ème catégorie d’identification telles qu’une veste, un tee-shirt,
d’ASCs d’ASCs ou une casquette (dans la moitié des pays), une
Indéterminé Burkina Faso, carte d’identité ou un badge (dans sept pays),
Côte d’Ivoire, et/ou une attestation (dans sept pays). En Côte
RDC d’Ivoire, au Libéria, au Sénégal (uniquement
Temps partiel RCA, Nigéria et Togo pour les DSDOM) et en Sierra Leone toutes ces
(moins de 25 Gambie, marques de reconnaissance sont distribuées aux
heures par Guinée ASCs.
semaine) Bissau, 2ème catégorie d’ASCs : les agents sont équipés
Libéria, Mali, d’une veste, d’un tee-shirt ou d’une casquette
Mauritanie, dans sept pays - dont le Cameroun (travailleurs
Sierra Leone,
psycho-sociaux), la RCA, le Tchad, le Congo, le
Sénégal et
Togo Togo (Relais), la Côte d’Ivoire (ASCs classiques
et le Libéria (CHVs); au Cameroun, au Tchad et en
À plein temps Congo, Cameroun et Côte d’Ivoire, ils sont dotés d’une carte d’identité
(30 heures par Ghana, Guinée
et d’un badge; et au Congo et en Côte d’Ivoire,
semaine ou plus, Guinée, Mali
ou bien de 20 à 31 et Nigéria
d’une attestation. Ainsi, seule la Côte d’Ivoire
jours par mois) fournit l’ensemble de ces signes de distinction
aux ASCs classiques.
Selon les besoins Bénin, Bénin
de la communauté Cameroun
3.4. Rémunération
Registre national Le graphique 7 indique, selon le type de
Les deux catégories d’ASCs sont enregistrées au rémunération des ASCs en vigueur, le nombre
registre national par le biais d’un recensement/ de pays de la région WCA.
cartographie dans 18/20 pays pour la 1ère
catégorie (sauf au Bénin et au Tchad) et dans Graphique 7- Nombre de pays de la région WCA
16//20 pays pour la 2ème catégorie (excepté au selon le mode de rémunération des ASCs
Bénin, au Cameroun, au Tchad et au Ghana). 14
La 1ère catégorie d’ASCs bénéficie d’un
enregistrement au niveau:
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- national dans huit pays, 7 7 7
5
- régional dans six, et 3
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- local dans 14 (à savoir les aires sanitaires et les 1
zones communautaires).
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Tous les pays offrent une formation initiale aux Graphique 9- Répartition du nombre de pays de la
ASCs de 1ère catégorie, dont la durée varie de région WCA selon la durée de formation pour la
6 à 7 jours (RCA, Congo et RDC), jusqu’à deux catégorie 1 d’ASC
ans au Ghana et en Guinée (inclue le niveau 7
d’étude requis pour être en mesure de postuler
au métier d’ASC). La durée de formation est de
5
6 à 15 jours au Burkina Faso, au Cameroun, en
RCA, au Congo, en Côte d’Ivoire (6 jours pour la
théorie, 6 pour la pratique), en RDC et au Togo, 3
et entre 21 et 26 jours en Guinée Bissau, au Mali, 2 2
en Mauritanie et au Niger. La formation dure plus 1
d’un mois au Libéria, au Sénégal et en Sierra
Leone, (respectivement 48 jours - 38 de théorie,
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10 de pratique - de 40 à 55 jours et 3 mois). Au
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complémentaire de deux semaines d’intégration
et de mobilisation de la communauté, tandis
Tous les agents de catégorie 2, exceptés les
que les Agents de vulgarisation de la santé
Volontaires en santé communautaire (CHVs) au
communautaire (CHEWs) suivent une formation
Libéria, suivent une formation initiale d’une durée
de 24 semaines (dont 6 semaines en classe,
de trois jours au Ghana, et comprise entre 40 et
18 pour les pratiques sur le terrain). Au Bénin,
55 jours au Sénégal. Dans la plupart des pays (8
les ASCs qui doivent nécessairement obtenir
d’entre eux), la durée de formation est comprise
un diplôme de formation en soins infirmiers et
entre 5 à 11 jours. Concrètement, au Togo, au
obstétricaux, suivent une formation initiale de 12
Sénégal, en RDC, en Côte d’Ivoire et en RCA, les
semaines qui comprend 4 semaines de théorie
deux types d’agents reçoivent le même nombre
et 4 de pratique. Le Tchad a indiqué que la durée
de jours de formation mais des différences sont
de formation varie selon la thématique abordée.
observées au niveau du contenu. De ce fait, un
agent de santé communautaire au Sénégal est
donc très souvent à la fois un ACPP et un AC.
Formation continue
Les ASC de 1ère catégorie suivent une formation
continue/de mise à niveau dans plus de la moitié
des pays, et cela intervient une fois par mois
en Guinée Bissau (en plus de la supervision
formative tout au long du mois) et en RCA (qui
a lieu tous les trimestres après 5 à 6 mois). La
formation de mise à niveau se tient deux fois par
an au Ghana, une fois par an au Cameroun, en
Côte d’Ivoire, en Guinée et au Sénégal, et tous
les deux ans au Burkina Faso, en Sierra Leone, au
Togo et au Niger (spécifiquement en cas de mise
à jour des modules de formation). En Gambie, la
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Taux de déperdition
Le taux de déperdition des ASCs de 1ère catégorie
est connu pour seulement cinq pays et va de 1
à 5% au Togo, en Sierra Leone et au Mali pour
atteindre 15% en Guinée Bissau et au Cameroun.
Seuls deux pays connaissent le taux de
déperdition des agents de 2ème catégorie, qui est
de 1% in Togo (le même que pour les ASCs de
1ère catégorie) et qui va de 13 à 15% au Bénin
(inconnu pour les ASCs de 1ère catégorie).
6. Les mêmes justifications qui reviennent pour presque tous les pays
Les avantages de recruter des femmes ASCs, Encadré 3 : Exemple de la Mauritanie, exception
mentionnés par les personnes enquêtées, sont régionale en matière de ratio homme/femme
le plus souvent liés au fait que :
- les femmes sont plus à l’aise avec les principaux Mauritanie : l’exception régionale en
thèmes de la santé communautaire (grossesse, matière de sexe-ratio
accouchement, allaitement, maladies de Les ASCs sont majoritairement des
l’enfance, planification familiale, etc.), femmes de part le monde. Pourtant,
- elles sont plus stables dans la communauté que la Mauritanie est le seul pays de la
leurs homologues masculins, qui tendent plus région Afrique de l’Ouest et du Centre
souvent à migrer vers des villes à la recherche (WCAR) où la répartition des ASCs est
d’emplois lucratifs, ce qui, de fait, a un impact à prédominance féminine - bien que
sur le taux de déperdition des ASCs dans les le sex-ratio exact des ASC ne soit pas
programmes. connu. Selon les répondants nationaux à
Cependant, le Nigéria, bien que déclarant que l’enquête, ce phénomène s’expliquerait
les femmes ASCs soient plus aptes à traiter les d’une part par la stabilité plus attendue
maladies des femmes et des enfants, précise des femmes dans les villages, et d’autre
que les hommes ASCs sont préférés en milieu part sur la préférence des utilisatrices
urbain. En outre, de nombreux pays soulignent potentielles, les femmes trouvant plus
qu’au sein des communautés musulmanes, il facile de s’adresser à d’autres femmes
est préférable que des agents de santé de sexe pour parler de la santé maternelle et
masculin assistent les patients masculins et des infantile, et plus particulièrement des
agents de sexe féminin, les femmes. questions relatives à la grossesse et à
l’accouchement.
4.4. Respect des sexospécificités dans Toutefois, la prédominance des femmes
les documents de politique ASCs peut refléter à la fois l’émancipation
des femmes et leur contribution à la
13 pays sur 20 déclarent que la politique de
résolution des problèmes de santé
santé communautaire prend en compte le genre;
dans la communauté, et à la fois le
la plupart d’entre eux le justifient par le fait
renforcement des inégalités entre
que les candidatures féminines sont fortement
les sexes, étant donné que les ASCs
encouragées. La RDC précise également que,
sont souvent non rémunérés ou sous-
à Kinshasa, les épouses des volontaires de la
payés cela peut mettre en évidence la
communauté (RECOs) ne sont pas impliquées
prédominance des femmes dans des
dans les activités de soins. Le Bénin, le Cameroun,
positions de niveau inférieur au sein
la Gambie, le Ghana, la Mauritanie et le Sénégal
de la société. Une recherche multi-
reconnaissent que la politique actuelle ne tient
pays menée par l’UNICEF WCARO et
pas compte des sexospécificités, et la question
un partenaire permettrai d’explorer cet
ne s’applique pas au Nigéria étant donné qu’il
aspect dans la région, et la cas de la
n’existe pas de politique de santé communautaire
Mauritanie.
en vigueur.
Il est à noter que les enquêtes approfondies
ont révélé que seuls trois pays (Bénin, Ghana et
Guinée) ont effectué une analyse sexospécifique,
confirmant le fait que les documents de politique
ne tiennent pas compte du genre.
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Utilisation de moustiquaires 15
imprégnées (MID)
Graphique 14- Couverture géographique (% de Prévention/élimination de la transmission 18
districts) de l’ensemble de services des soins mère-enfant du VIH (P/eTME)
Contact peau- à-peau 14
anténatals et du nouveau-né mis en œuvre
partiellement dans la région WCA Méthode de portage Kangourou 17
Allaitement maternel exclusif 20
100 100
et précoce
Contraception post-partum 18
Vaccination 18
41
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Développement de la petite enfance 6
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Graphique 18- Couverture géographique (% de districts) Le Mali a également indiqué que la promotion
de l’ensemble de services liés aux maladies de l’enfance de l’inscription des filles et des garçons à l’école
mis en œuvre partiellement dans la région WCA faisait partie de ses activités de promotion.
100 100
Prévention
Des activités préventives contre les maladies
41
31 26 infantiles sont mises en œuvre dans presque
6
12 tous les pays (95%), notamment la fourniture
de vitamine A et le traitement vermifuge
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Données manquantes pour le Tchad et la RDC vers des services de soin. Bien que les ASCs
fournissent un traitement à la vitamine A et le
Promotion déparasitage dans 19 pays sur 20, il se produisent
principalement lors des campagnes dans 18 pays,
Dans tous les pays, les ASCs organisent des et par le biais d’activités systématiques dans
activités promotionnelles concernant l’utilisation seulement sept d’entre eux. D’autres activités
des moustiquaires imprégnées de façon durable sont mises en œuvre dans une moindre mesure :
(MID) et l’éducation nutritionnelle, notamment sur contrôle de la croissance (65%), distribution de
la question de l’allaitement maternel exclusif jusqu’à poudre de micronutriments (PNM) (45%), DPE
six mois et l’allaitement maternel jusqu’à deux (participation active des ASCs, par le biais de
ans. D’autres activités promotionnelles concernant jeux, de chansons, de massages, etc.) (25%) et
la vaccination des enfants, le contrôle du carnet de protection de l’enfance (50%).
vaccination et l’éducation nutritionnelle axée sur
l’alimentation des jeunes enfants sont mises en
œuvre dans 90 à 95% des pays. De nouveau, la Graphique 20- Différents services de prévention des
promotion de la petite enfance (DPE) est effective maladies de l’enfance proposés par les ASCs dans
les pays de la région WCA
dans une moindre proportion de pays (60%).
Vit. A et traitement vermifuge 19
(albendazole / mébendazole)
Graphique 19- Différents services de promotion liés
Campagnes Vitamine A/
aux maladies de l’enfance proposés par les ASCs déparasitage 18
dans les pays de la région WCA
Systématisation Vitamine A/ 7
20 20 20 déparasitage
19 19
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Contrôle de la croissance 13
Mesure et référencement
12 19
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Services en matière de lutte contre pleinement mis en œuvre dans tous les districts
la tuberculose sanitaires du Burkina Faso, de la Gambie, du
Sur les 16 pays mettant en œuvre un ensemble de Ghana, de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la
services de lutte contre la tuberculose au niveau Mauritanie et de la Sierra Leone, et partiellement
communautaire, 14 (88%) incluent l’éducation mis en œuvre dans tous les districts du Bénin
de la communauté. Les ASCs procèdent au et de la Côte d’Ivoire et dans certains districts
dépistage et à l’orientation des cas suspects vers au Congo, au Niger, au Nigéria et au Sénégal.
des services adaptés dans 15 pays (94%), alors Quant au Libéria, comme toutes les autres
que la recherche et l’orientation des contacts de composantes des services pris en charge par les
cas positifs ne se produisent que dans 12 pays ASCs, la plupart des districts (79/90) font l’objet
(75%). Respectivement 10 et 11 pays sur 16, ont d’une mise en œuvre intégrale et certains autres
des ASCs qui effectuent des visites à domicile et (11/90) d’une mise en œuvre partielle.
assurent le suivi et les visites de contrôle. Enfin,
le traitement sous observation directe (TOD) au Graphique 34- Couverture géographique (% de
niveau communautaire est pris en charge dans districts) de l’ensemble des services proposés
neuf pays (Tchad, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, de surveillance communautaire mis en œuvre
Guinée Bissau, Libéria, Nigéria, Sénégal et Togo). totalement dans les pays de la région WCA
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5.8. Interventions de surveillance à base 26 22
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Interventions de surveillance à base Au Mali, bien que les ASC signalent chaque
communautaire semaine des «cas suspects de maladie» à
Plus de 75% des pays ont mis en place une déclaration obligatoire, seule la surveillance des
surveillance communautaire du choléra, de la décès maternels, néonatals et groupés, des cas
rougeole, de la poliomyélite, de la mortalité suspects, événements inhabituels ou rumeurs
maternelle et néonatale, de la mesure du circulant dans la communauté a été indiquée.
périmètre brachial (PB) incluant le signalement Au Burkina Faso, la surveillance de presque toutes
de tout cas suspect, d’événements inhabituels les maladies est pleinement effectuée dans tous
ou rumeurs circulant dans la communauté. Entre les districts de santé, mais les décès en grappes
50 et 75% des pays ont inclus la surveillance et tout cas suspect, événement inhabituel ou
communautaire de la méningite, des fièvres rumeur circulant dans la communauté ne sont
hémorragiques (y compris la maladie à virus signalés que dans 3 régions sur 70.
Ebola), de la fièvre jaune, du tétanos néonatal En outre, l’anthrax a été mentionné comme sujet
et des décès en grappes. 35% des pays ont de surveillance au niveau communautaire en
également mis en place une surveillance de la Guinée Bissau.
grippe et de la lèpre.
Mesure et signalement
du périmètre brachial (PB) 7
Choléra 16
Grippe 12
Méningite 19
Fièvres hémorragiques dont Ebola 13
Rougeole 15
Poliomyélite 16
Fièvre jaune 11
Tétanos néonatal 11
Vers de Guinée 14
Lèpre 7
Décès maternel 18
Décès néonatal 17
Décès en grappes 12
Suspicions de cas/d’événements/ 16
rumeurs
Nombre de pays
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7.3. Contre-référence
Seize pays ont mis en place un mécanisme
7. de contre-référence, mis à part le Tchad, la
ORIENTATION ET Mauritanie, le Nigéria et le Sénégal. Le processus,
CONTRE-RÉFÉRENCE lorsqu’il est en place, consiste principalement en
des formulaires de contre-référence. De plus,
parfois, des informations sur la justification et la
7.1. Définition des mécanismes nécessité des cas référencés sont fournies lors
d’orientation et de contre-référence de réunions de supervision mensuelles, comme
dans les documents de politique au Bénin et au Mali. Par ailleurs, le Ghana et la
Guinée Bissau soulignent que, dans les faits,
En ce qui concerne les directives appropriées à
le mécanisme de contre-référence n’est pas
l’évaluation clinique, au diagnostic, à la prise en
toujours efficace.
charge et à l’orientation, il n’est pratiquement
jamais mentionné dans les documents de
politique l’existence et l’utilisation d’aide à la
pratique et autres supports.
Le système d’orientation et de contre-référence est
toutefois brièvement décrit dans les documents
de politique de quatre pays (RCA, Mali, Mauritanie
et Nigéria), et, est très détaillé au Ghana dans des
guides de mise en œuvre.
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l’engagement de la communauté est très détaillé
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dans les guides de mise en œuvre au Ghana.
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documents de politique l’utilisation de supports
pa
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de communication pour les ASCs (outils Fa
pratiques, encadrés sous format graphique,
dépliants, etc.) ou les ont partagés avec l’équipe
de recherche au cours de la première étape de la 8.3. Cadre de reddition des comptes
présente étude. Un cadre et des structures de responsabilisation
à tous les niveaux existent dans 12 pays, mais
le Cameroun attire l’attention sur le fait qu’il est
8.2. Engagement de la communauté
non fonctionnel.
Une stratégie nationale d’engagement
communautaire existe dans 16 pays. Elle fait
partie de la politique de santé communautaire de 8.4. Capacités de la communauté
12 pays, de la politique de santé de sept pays Sur la base des réponses des pays, les
(six d’entre eux l’ont également intégrée dans communautés peuvent prendre le leadership
la politique de santé communautaire, la Gambie en matière de santé dans 16 pays, en partie
n’ayant qu’une politique de santé comprenant en Mauritanie, et pas du tout au Cameroun, en
des orientations pour la santé communautaire), Guinée Bissau et au Nigéria. Les communautés
et est inclue dans la politique d’interventions à sont en mesure de participer à la planification, au
base communautaire dans six pays. Le Ghana, la suivi et à l’évaluation des interventions dans 18
Guinée et le Niger ont inclus cette stratégie dans pays (tous sauf la Guinée Bissau et le Nigéria).
tous ces documents. Au contraire, le Cameroun, Les communautés ont les compétences pour
la Guinée Bissau, le Nigéria et le Togo n’ont résoudre les problèmes au niveau local dans
aucune stratégie d’engagement communautaire. tous les pays, à l’exception de la Guinée Bissau.
Il arrive également que la stratégie d’engagement Enfin, les communautés sont capables de
9 Traduit du titre initial “Maternal and Child Nutrition and Health Result Project Community Mobilization Strategy”
mobiliser des ressources dans 15 pays (sauf au Encadré 4 : Modèles innovants de supervision
Congo, en Guinée Bissau, au Nigéria, en Sierra
Leone et au Togo). En résumé, les communautés Modèles innovants de supervision
ont un degré intéressant d’implication sur les
questions de santé dans 14 pays. En Guinée La supervision est un aspect important
Bissau par contre, il est indiqué que «bien que qui influe sur la motivation et le
leur leadership soit promu par les partenaires développement des compétences des
et le Ministère, elles [les communautés] sont ASCs. Dans la plupart des pays, la
complètement inactives». supervision est assurée par l’infirmier,
le responsable de l’établissement ou
le chef du secteur de la santé. Afin de
Graphique 39- Nombre de pays de la région WCA où combler les lacunes en matière de
les communautés présentent les quatre capacités
supervision certains exemples peuvent
spécifiées
être cités :
18 19
16 - Les volontaires recrutés par les agences
15
nationales de service volontaire et
déployés dans la communauté, comme
Nombre de pays
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Ces résultats, et à travers eux le contenu des que le nombre d’ASCs ou le taux d’abandon, car
politiques, marquent certaines tendances le recrutement des cadres décrits n’a pas encore
importantes pour la santé communautaire. commencé [5,6]. De même, nous pouvons
Premièrement, cette enquête confirme parfois comprendre que la rémunération des
les résultats antérieurs concernant le ASCs, fournie par les documents de politique,
développement et l’expansion des politiques soit toujours inexistante, en partie à cause des
de santé communautaires [6]. Presque tous partenaires couvrant toujours ces aspects et ne
les pays possèdent désormais au moins un s’alignant pas forcément sur les montants définis
document officiel de santé communautaire (et le au niveau national. En outre, le financement
plus souvent plusieurs documents) comprenant global reste un problème pour la durabilité des
une politique, un plan stratégique, un plan programmes [5]. Même si la plupart des pays
d’action ou des guides. En outre, une structure ont chiffré le programme, seuls quelques-uns
de coordination pour la santé communautaire ont un plan de financement le sécurisant. En
au niveau central est devenue très commune, outre, seule une minorité de pays engagent des
ainsi que des comités multisectoriels nationaux, ressources nationales au travers d’une ligne
bien que les réunions ne soient pas toujours budgétaire dédiée à la santé communautaire.
opérationnelles. Deuxièmement, il convient de S’ils le font, on ne note généralement aucune
souligner la tendance à une implication croissante évolution budgétaire entre 2016 et 2017 et
des communautés dans la gestion de la santé aucun plan d’amélioration et le montant de la
au niveau local, qui pourrait être soutenue par ligne budgétaire ou sa proportion dans le budget
la mobilisation sociale et la participation de la national de la santé, ne peut pas être spécifié. Un
communauté [9]. Troisièmement, nous pouvons autre sujet d’inquiétude concernant les aspects
noter une réelle tendance à l’harmonisation et financiers réside dans les frais d’utilisation, qui
à la simplification du cadre de référence des interviennent dans quelques pays uniquement,
ASCs au niveau national, tout en tenant compte pour ce qui est des consultations des ASCs. Pour
des approches contextuelles et de l’histoire de davantage de cas, cela est plus problématique
la nature du cadre de référence des ASCs dans lorsqu’il s’agit des médicaments, des fournitures
chaque pays. Quatrièmement, l’ensemble des et matériels utilisés lors des services prestés
services proposés fournis par les agents de par les ASCs. Cette question, qui concerne
santé ne concerne plus simplement la PCIME-C principalement les pays d’Afrique de l’Ouest,
mais plus largement la prise en charge de la pourrait encore entraver l’accès à la santé pour
pneumonie, de la diarrhée et du paludisme, tous, y compris la couverture sanitaire universelle
et tend à inclure d’autres services - tels que la et les objectifs de développement durable (ODD)
planification familiale, le VIH, la surveillance à [6, 8].
base communautaire, etc. - et de nouvelles cibles En ce qui concerne l’ensemble de services
tels que les nouveau-nés et les adolescents. proposé, à mesure qu’il se développe, il existe
Cependant, certaines questions en suspens encore des possibilités de renforcement et
peuvent également être soulevées. Même si les d’extension, mais il sera essentiel, d’une part, de
pierres angulaires de la santé communautaire prendre en compte la charge de travail croissante
sont de mieux en mieux décrites (types et des ASCs, ainsi que la dimension du genre,
statuts des ASC, plans de supervision, cadres de et d’autre part, de soutenir l’ajout d’activités
suivi, etc.), sa mise en œuvre effective n’a pas provenant de recherches axées sur l’efficacité,
toujours progressé dans les pays. Par exemple, l’impact et la non-nocivité - par exemple. Le
comme c’était le cas dans l’enquête de 2013, débat sur l’implication des ASCs auprès de
plusieurs pays ne sont toujours pas en mesure personnes vivant avec le VIH n’a pas été réglé, et
de donner des chiffres de mise en œuvre tels une discussion plus approfondie est nécessaire
car les ASCs ne sont pas soumis au secret et que le système d’information de la santé
professionnel. communautaire doit être renforcé et, d’autre
Le statut et la rémunération des ASCs restent part, que le leadership des gouvernements vis-
des questions d’une grande importance à traiter. à-vis des partenaires dans la mise en œuvre de
À l’exception de quelques pays, les ASCs sont certains services peut être questionné.
encore appelés volontaires communautaires et Cette enquête présente certaines limites.
ne jouissent pas d’un statut solide, et même Premièrement, le questionnaire a été rempli par
lorsqu’ils ont été identifiés comme ayant un statut des spécialistes nationaux (la plupart du temps
spécifique (par exemple, des contractuels), ils des fonctionnaires du ministère de la Santé et
sont rarement protégés par un contrat de travail. uniquement du personnel de l’UNICEF); ainsi, les
En même temps, dans certains pays, soit pour réponses reflètent leur opinion, mais la mesure
maintenir les ASCs à un statut de volontaires par dans laquelle les réponses ont été étayées par
principe, soit par manque de ressources, les ASCs des données spécifiques est assez méconnue, et
sont encore des travailleurs non rémunérés qui, dépend aussi fortement de la disponibilité de ces
bien que bénéficiant de certains avantages en données au niveau national. Deuxièmement, faute
nature, gagnent au mieux un incitatif mensuel, de temps, la phase de pré-test du questionnaire
alors qu’ils ont souvent à consacrer la majeure n’a pas pu être effectué. Par conséquent,
partie de la journée, tout au long du mois, à leurs certaines questions ont pu été mal comprises
activités d’ASC. En outre, un débat houleux et n’ont pu être reformulées ou spécifiées -
continue sur les avantages et les inconvénients telles que celles liées aux questions de genre,
du volontariat [6]. De plus, les dimensions de le cadre de reddition des comptes, la relation
genre ne sont presque jamais prises en compte. entre le ministère de la Santé et la gouvernance
Dans la région Afrique de l’Ouest et du Centre, locale, ou les centres de santé communautaire
les agents de santé communautaires sont et les installations communautaires. En outre,
principalement des hommes : non seulement les certaines réponses peuvent soulever des
politiques sont toujours peu sensibles au respect préoccupations quant à l’exhaustivité ou à la
du genre, mais les questions concernant ces qualité des données. Cependant, une vérification
ratios déséquilibrés ne sont pas suffisamment en examinant les réponses et en demandant des
soulevées. éclaircissements aux répondants de l’UNICEF a
Ce type d’enquête est assez important pour été effectuée dans la mesure du possible.
collecter des données et dresser un tableau
des systèmes de santé communautaire, mais
il reste essentiel de renforcer les systèmes
d’information et d’y intégrer les données de
santé communautaires afin d’institutionnaliser la
collecte et l’utilisation des données et de pouvoir
mesurer la qualité des services, ainsi que l’impact
des stratégies sur une base continue. Les lacunes
dans les informations disponibles qui ont été
relevées ici, concernant des aspects importants
tels que le nombre d’ASCs, le sex-ratio, et
l’ampleur de la mise en œuvre des différentes
composantes de l’ensemble de services des
ASCs, laissent à penser, d’une part, que la
disponibilité des données n’est pas optimale
1. The State of the World’s Children 2016 : A fair chance for every child. New York : UNICEF, 2016.
2. Young M, Wolfheim C, Marsh DR, Hammamy D. World Health Organization/United Nations Children’s Fund
joint statement on integrated community case management : an equity-focused strategy to improve access to
essential treatment services for children. Am J Trop Med Hyg. 2012; 87:6-10.
3. Seters D. Background paper for Regional workshop on integrated community-based maternal, newborn et
child health et nutrition interventions. Dakar : Harmonization for Health in Africa, 2011.
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Singh S, Young M, Peterson S. Community health systems : allowing community health workers to emerge
from the shadows. Lancet Glob Health. 2017 Sept; 5(9) : e866-e867.
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financement of integrated community case management of childhood illness (PCIME-C ) in sub-Saharan Africa.
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Africa : findings from a cross-sectional survey on policy et implementation. Journal of Global Health. 2014; 4 :
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community case management in Sub-Saharan Africa. Trop Med Int Health. 2014; 19:872-82.
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managed implementation. Health Policy Plan. 2011;26 Suppl 2:ii1-4.
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et child health : Lessons learned from successful programmes in Niger et Mozambique. J Glob Health. 2014;
4:020410.
POPULATION
RESSOURCES Total Plus de 2 types Répartition par sexe Politique
Enfants de moins de de santé
5 ans Adolescents 15-19 ans
HUMAINES d’agents identifiés
en Nonmbre d’individus - 2016
(femmes/hommes) communautaire
en Nonmbre d’individus - 2016 en Nonmbre d’individus - 2016
dans les documents sensible au genre
de politique 10 872 000 1 775 000 2 503 000
NATALITÉ Total de naissances Oui Taux de natalité des adolescentes
40/60 Non Déclaration des naissances
2016 pour 1 000 filles - 2009 2014
ENSEMBLE Soins prénatals Maladies
403 000de l’enfance/ Adolescents familial
Planning98 VIH Tuberculose
85% Surveillance
DE SERVICES et du nouveau-né PCIME-C communautaire
MORTALITÉ moins de 5 ans
Décès d’enfants dePartiellement Taux de
Partiellement dans mortalité néonatale - Décès maternels
Partiellement Partiellement Partiellement Partiellement
en Nonmbre d’enfants- 2016 pour 1 000 naissances - 2015 en Nonmbre de femmes - 2015
dans tous les tous les districts dans 5/34 dans tous les dans tous les dans tous les
districts 38 000 30districts districts 1 600 000
districts districts
GESTION
ACCÈS AUX Plan d’acquisition
SOINS DE Taux de couverture Acquisitions
sanitaire universelle Système
Professionnels en place
de la santé qualifiés Dépenses en santé par habitant
L’APPROVISIONNEMENT de médicamentspour considéré
et 000 habitants - 2013
comme total en $US - 2011
d’équipements pour10les effectif
52%
communautés planifiées 8.3 34
dans le système
d’approvisionnement
PERSONNES DANS LE BESOIN BÉNÉFICIANT D’UNE COUVERTURE nationalPOUR LES INTERVENTIONS CLÉS DU CONTINUUM DES SOINS - en %
Oui Non Non
100% ENGAGEMENT >95%
Stratégie Cadre de réédition Capacité
96% à prendre Capacité à prendre95%
Capacité à résoudre Capacité
DE LA COMMUNAUTÉ l’engagement
pour85% des comptes des initiatives
82%
part à la planification les problèmes au à mobiliser
77%
de la communauté 78% 80% raisonnées sur les et le S&E des niveau local les ressources
74%
questions de santé interventions 67%
59%
50% Oui 47% Oui Oui Oui Oui Oui
41%
25%
SUPERVISION ET Plan de supervision Ratio superviseurs/ Temps consacré à Ressources Fréquence
23% 25%
supervisés la formation adéquates de rapportage 14%
ASSURANCE-QUALITÉ
des superviseurs -
disponibles pour
0% DES RÉSULTATS
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santé u s k i r l g l n
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Oui Oui Non
Pre-Pregnancy Pregnancy Birth Postnatal Infancy Childhood Environmental
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
La santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre - État des lieux Burkina Faso
POPULATION
RESSOURCES Total Plus de 2 types Répartition par sexe Politique
Enfants de moins de de santé
5 ans Adolescents 15-19 ans
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
61
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
62
CAMEROUN
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
La santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre - État des lieux République Centrafricaine
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
63
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
64
TTCHAD
ACCÈS AUX SOINS Taux de couverture sanitaire universelle Professionnels de la santé qualifiés Dépenses en santé par habitant
GESTION DE Plan d’acquisition Acquisitions pour 10 000 habitants
Système - 2013
en place total en $US - 2011
L’APPROVISIONNEMENT 19%
de médicaments et considéré comme 6.1 25
d’équipements pour les effectif
communautés planifiées
PERSONNES DANS LE BESOIN BÉNÉFICIANT D’UNE COUVERTURE dans le POUR LES INTERVENTIONS CLÉS DU CONTINUUM DES SOINS - en %
système
d’approvisionnement
national
100% Oui Oui Non
88% 85%
ENGAGEMENT 80%
Stratégie Cadre de réédition Capacité à prendre Capacité à prendre Capacité à résoudre Capacité
DE LA COMMUNAUTÉ 63% pour l’engagement des comptes des initiatives part à la planification les problèmes au à mobiliser
de la communauté raisonnées sur les 58%
et le S&E des niveau local les ressources
50% questions de46%santé interventions 43%
31%
23% Non Oui Oui 26% Oui Oui
18% 20% Oui16% 20%
5% 10%
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SUPERVISION ET Plan de supervision Ratio superviseurs/ >1% Temps consacré à Ressources - Fréquence
ASSURANCE-QUALITÉ supervisés n
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de santé national
Pre-Pregnancy Pregnancy Birth Non Postnatal Non Infancy
Non Childhood Environmental
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
POPULATION
RESSOURCES Total Plus de 2 types Répartition par sexe Politique
Enfants de moins de de santé
5 ans Adolescents 15-19 ans
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
65
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
66
CÔTE D’IVOIRE
La santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre - État des lieux Côte d’Ivoire
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
La santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre - État des lieux République Démocratique du Congo
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
67
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
68
GAMBIE
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
Niveau Nom Statut Contrat Rémunération Niveau d’éducation Durée de la formation initiale
prequis
Premier Community Health Fonctionnaire CDI Salaire Secondaire CHO : 2 années et 2 semaines
Officer (CHO) CHEW : 24 semaines
Second Community Health Volontaire Incitation Lecture et calcul / 1 à 3 jours
Volunteer (CHV) communautaire pécuniaire Primaire / Secondaire
Profils pays
69
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
70
GUINÉE
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
La santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre - État des lieux Guinée Bissau
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
71
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
72
LIBÉRIA
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
73
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
74
MAURITANIE
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
POPULATION
RESSOURCES Total Plus de 2 types Répartition par sexe Politique
Enfants de moins de de santé
5 ans Adolescents 15-19 ans
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
75
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
76
NIGÉRIA
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
77
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
78
SIERRA LÉONE
La santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre - État des lieux Sierra Leone
POPULATION
RESSOURCES Total Plus de 2 types Répartition par sexe Politique
Enfants de moins de de santé
5 ans Adolescents 15-19 ans
HUMAINES d’agents identifiés
en Nonmbre d’individus - 2016
(femmes/hommes) communautaire
en Nonmbre d’individus - 2016 en Nonmbre d’individus - 2016
dans les documents sensible au genre
de politique 7 396 000 1 141 000 1 747 000
NATALITÉ Total de naissances Non Taux de natalité des adolescentes
35/65 Oui Déclaration des naissances
2016 pour 1 000 filles - 2011 2013
ENSEMBLE Soins prénatals Maladies
259 000de l’enfance/ Adolescents Planning
131familial VIH Tuberculose
77% Surveillance
DE SERVICES et du nouveau-né PCIME-C communautaire
MORTALITÉ Décès d’enfantsTotalement
de moins dedans Taux
5 ans Totalement dans de
tous mortalité néonatale
Totalement dans Décès maternels
Totalement dans Totalement dans Totalement Totalement
en Nonmbre d’enfants- 2016 pour 1 000 naissances - 2015 en Nonmbre de femmes - 2015
tous les districts les districts tous les districts tous les districts tous les districts dans tous les dans tous les
29 000 24 3 100 000
districts districts
GESTION
ACCÈS AUX Plan d’acquisition
SOINS DE Taux de couverture Acquisitions
sanitaire universelle Système
Professionnels en place
de la santé qualifiés Dépenses en santé par habitant
L’APPROVISIONNEMENT de médicamentspour considéré
et 000 habitants - 2013
comme total en $US - 2011
d’équipements pour10les effectif
67%
communautés planifiées 1.9 82
dans le système
d’approvisionnement
PERSONNES DANS LE BESOIN BÉNÉFICIANT D’UNE COUVERTURE nationalPOUR LES INTERVENTIONS CLÉS DU CONTINUUM DES SOINS - en %
Oui Oui Non
100% ENGAGEMENT Stratégie Cadre de réédition Capacité à prendre Capacité95%
à prendre
97% Capacité à résoudre Capacité
90%l’engagement des comptes initiatives
des86% part à la planification les problèmes à mobiliser
DE LA COMMUNAUTÉ 87% pour 84% 83% 85% au
76% de la communauté 73% raisonnées sur les et le S&E des niveau
72% local les ressources
60% questions de santé interventions 58%
54%
50% Oui Non Oui Oui Oui Non
38% 39%
32%
SUPERVISION ET Plan de supervision Ratio superviseurs/ Temps consacré à Ressources Fréquence
supervisés la formation adéquates de rapportage 15%
ASSURANCE-QUALITÉ
0% des superviseurs disponibles pour
DES RÉSULTATS une supervision
ily ts g n nt rs es n 3 s s n, s t: c c
si in T io io g ng ng ) TP le ru si s si s
m ith vi liv R ct da Ouiothe bi at in 1/10 di di 1 D mois eas vi tio age om ia en RS ba ce ba ce
r fa w ds + te ten ba iti ed f ee f ee ear n :3 ta n ta Oui
e r pt on a tm Mensuel
O
d o , 4 e n gA o t m r n t t M o e v m m e n
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SUIVI in pr
Cadre a r Prise
fo en compte i fe
t as s (y io n: R m o y u tr
d isfi eET ÉVALUATION, re om iv etthsystème fo re rly as re eaNumérisation at io n: r s ne us r s us s
t m ca w ce us r e ades données br iz io le ll c fo p ea n te n ion
anET n
sa SYSTÈMES al an de surveillance bi ar Ea bre dee bsanté d des données un at at pp fu ho
t a nt re t d c a lc f i v e n iz i z u n g of r a tio -wa a tio itat
em g, der a n IV e complets e a l t communautaireo dans le u de m
santé u s k i r l g l n
o
D in D’INFORMATION
en lt ill na us in Im m un A ia pu in pu sa
n m nt eg H ta Sk at st système d’information cl nt communautaire m in ee D
an A Pr ith na tn Ex Im m es Po rink Po
pl w os Po de santé national Co Im ar d
eo P i ta C
N V
Oui Oui Oui
Pre-Pregnancy Pregnancy Birth Postnatal Infancy Childhood Environmental
DE L’AGENT
PROFILSources : Unicef, 2017 SANTÉ
DE Etude COMMUNAUTAIRE
sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
DE L’AGENT
PROFILSources : OMS DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE
79
Sources : Données - 2017 Countdown Report - OMS, Statistiques sanitaires mondiales 2014 et 2016 /
Profil ASC - Unicef, 2017 Etude sur les politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
ANNEXE B
Profil régional
AAA
BURKINA FASO 17 708 322 / 3 ans Oui Oui Oui Uniquement certains services
CAMEROUN 174 733 / 3 ans Non Oui Oui Uniquement certains services
RCA Non Non Oui Oui Oui
TCHAD 1 488 798 678 / 4 ans Non Non Oui Oui
CONGO 2 192 904 / 5 ans Non Non Oui Oui
11. Concerne certains services uniquement - enregistrement des naissances et service aux plus démunis
dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Tableaux des critères principaux de santé communautaire
12. Concerne uniquement les services fournis par DSDOM aux enfants de moins de 5 ans
83
84
ANNEXE C.3 - RESSOURCES HUMAINES 3.1 Questions d’ordre général
Plus de 2 types d’agents sont identifiés Répartition par sexe (femmes/hommes) Politique de santé communautaire
PAYS dans les documents de politique sensible au genre
BÉNIN Oui 40/60 Non
ANNEXE C
Communautaire pécuniaire
Qualifié
BURKINA FASO Agent de santé à base Volontaire de l’Etat - Incitation Primaire 15 jours
communautaire pécuniaire / per
diem
CAMEROUN Agents de Santé Agent contractuel en CDD FBR/ Incitation Lecture et 10 jours
Communautaire ONG / Volontaire en pécuniaire / per calcul
85
86
ANNEXE C.3 - RESSOURCES HUMAINES 3.2 Premier niveau d’ASC
Dénomination Statut Contrat Rémunération Niveau Durée de la
d’éducation formation
PAYS requis initiale
GUINÉE ASC Fonctionnaire - Salaire Secondaire 2 années
ANNEXE C
87
88
ANNEXE C.3 - RESSOURCES HUMAINES 3.2 Second niveau d’ASC
Dénomination Statut Contrat Rémunération Niveau Durée de la
d’éducation formation
PAYS requis initiale
LIBÉRIA
ANNEXE C
Community Health State volunteer FBR/ Incitation Aucun
Volunteer (CHV) pécuniaire prérequis
MALI - - - - - -
MAURITANIE Relai communautaire Volontaire de l’Etat/ Per diem Primaire 5 jours
Volontaire en ONG
NIGER Relai communautaire Volontaire de l’Etat/ Per diem Aucun 7 jours
avec un programme Volontaire en ONG prérequis
de promotion et de
prévention
NIGÉRIA Community Oriented Agent contractuel CDI Salaire Primaire
Resource Person d’ONG
(CORP)
SÉNÉGAL ACPP (y compris Agent contractuel FBR/ per diem Lecture et 40 à 55 jours
relai, « bajenu gox d’ONG / Volontaire calcul
» (marraine en en ONG / Volontaire
charge de veiller communautaire
au programme
communautaire), et
praticien de médecine
traditionnelle)
SIERRA LEONE - - - - - -
TOGO Relai communautaire Volontaire Incitation Lecture et 10 jours
communautaire pécuniaire / per calcul
diem
dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Tableaux des critères principaux de santé communautaire
BURKINA FASO Totalement dans tous les Totalement dans tous les - Totalement dans tous les
districts districts districts
CAMEROUN Totalement dans 80/189 Totalement dans 80/189 Totalement dans 80/189 Totalement dans 80/189
districts districts districts districts
RCA Partiellement dans 9/35 Partiellement dans 11/35 - N/A
districts districts
89
90
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.1 Couverture géographique / Partie 1
Soins prénatals et du Maladies de l’enfance/ Adolescents Planification familiale
PAYS nouveau-né PCIME-C
MAURITANIE Totalement dans tous les Totalement dans tous les - Totalement dans tous les
départements (moughataas) départements (moughataas) départements (moughataas)
ANNEXE C
BURKINA FASO Totalement dans tous les Totalement dans tous les Totalement dans tous les Totalement dans tous les
districts districts districts districts
CAMEROUN Partiellement dans 80/189 Partiellement dans 80/189 Partiellement dans 80/189 Totalement dans 80/189
districts districts districts districts
RCA N/A - N/A N/A
TCHAD N/A N/A N/A N/A
91
92
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.1 Couverture géographique / Partie 2
PAYS VIH Tuberculose Surveillance communautaire Planification familiale
NIGÉRIA Totalement dans tous les Totalement dans certains Totalement dans certains -
LGAs LGAs (nombre non LGAs (nombre non
disponible) disponible)
ANNEXE C
SÉNÉGAL Partiellement dans tous les Totalement dans tous les Partiellement dans 17/76 Totalement dans tous les
districts districts districts LGAs
SIERRA LEONE Totalement dans tous les Totalement dans tous les Totalement dans tous les Totalement dans tous les
districts districts districts districts
TOGO - N/A N/A Totalement dans tous les
districts
TOGO N/A Totalement dans 22/41 - Partiellement dans 5/41
districts districts
dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Tableaux des critères principaux de santé communautaire
Promotion et guide de Fer/Acide Utilisation de PTME/ eTME Accouchement par Contact peau-à-
ANNEXE C
93
94
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.2 Composition des offres de services proposés par les
ASCs pour chaque catégorie de services
Soins prénatals et du nouveau-né (jusqu’à 28 jours) - Activités promotionnelles (2)
14. Par le Développement de la Petite Enfance (DPE) on entend ici une participation active des ASCs par le biais de jeux, de chansons, de massages, etc.
95
96
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.2 Composition des offres de services proposés par les ASCs
pour chaque catégorie de services
Soins prénatals et du nouveau-né (jusqu’à 28 jours) - Activités de prévention (2)
15. L’éducation nutritionnelle comprend l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et l’allaitement jusqu’à deux ans, pour tous les pays. La promotion de l’allaitement des jeunes enfants est inclue, sauf
au Nigéria.
dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Tableaux des critères principaux de santé communautaire
16. Dans le Développement de la Petite Enfance (DPE), on comprend ici l’intégration uniquement des activités qui concernent la promotion de la DPE.
97
98
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.2 Composition des offres de services proposés par les ASCs
pour chaque catégorie de services
Maladies de l’enfance (avant 5 ans) / PCIME-C - Activités de prévention
17. Dans 11 pays l’administration de vitamine A et d’albendazole/mebendazole est effectuée lors de campagnes de vaccination, et dans 7 autres pays lors de campagnes mais aussi par une
vaccination systématique. Le Sierra Leone n’a pas indiqué les modes d’administration.
dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Tableaux des critères principaux de santé communautaire
Fièvre (paracétamol) Diarrhée (SRO et Zn) Pneumonie Paludisme (TDR et Malnutrition aiguë
(amoxicilline) TCA) sévère (amoxicilline et
ANNEXE C
PAYS ATPE)
BÉNIN X X X X
BURKINA FASO X X X X
CAMEROUN X X X X
RCA X X X X
TCHAD X X X X X
99
100
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.2 Composition des offres de services proposés par les ASCs
pour chaque catégorie de services
Adolescents
101
102
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.2 Composition des offres de services proposés par les ASCs
pour chaque catégorie de services
VIH
BÉNIN X
BURKINA FASO X X
CAMEROUN X X X
RCA X
TCHAD X X X
CONGO X
CÔTE D’IVOIRE X X X
RDC X X X
GAMBIE X X X
GHANA X
GUINÉE X X X
GUINÉE BISSAU X X X
LIBÉRIA X X
MALI X X X
MAURITANIE X
NIGER - - -
NIGERIA X X X
SÉNÉGAL X X X
SIERRA LEONE X
TOGO - - -
dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Tableaux des critères principaux de santé communautaire
Education de la Visites à domicile Détection et Recherche et Traitement sous Suivi des rendez-
communauté orientation des cas orientation des Observation vous de contrôle
ANNEXE C
103
104
ANNEXE C.4 - ENSEMBLE DES SERVICES PROPOSÉS 4.2 Composition des offres de services proposés par les ASCs
pour chaque catégorie de services
Surveillance communautaire / Partie 1
BÉNIN X
BURKINA FASO X X X X (3/70 X (3/70
districts) districts)
CAMEROUN X X X
RCA X X
TCHAD
105
106
ANNEXE C.5 - GESTION DE L’APPROVISIONNEMENT
Plan d’acquisition Les acquisitions de médicaments et Le système en place est considéré
d’équipements pour les communautés comme efficace
sont planifiées dans le système
PAYS d’approvisionnement national
ANNEXE C
107
108
ANNEXE C.7 - ENGAGEMENT DE LA COMMUNAUTÉ
Stratégie pour Cadre de reddition Capacité à prendre Capacité à Capacité à Capacité à
l’engagement de des comptes des initiatives prendre part à résoudre les mobiliser les
la communauté raisonnées sur les la planification problèmes au ressources
questions de santé et le S&E des niveau local
ANNEXE C
PAYS interventions
BÉNIN Oui Oui Oui Oui Oui Oui
BURKINA FASO Oui Oui Oui Oui Oui Oui
CAMEROUN 20
Non Oui Non Oui Oui Oui
RCA Oui Non Oui Oui Oui Oui
TCHAD Oui Non Oui Oui Oui Oui
CONGO Oui Non Oui Oui Oui Non
CÔTE D’IVOIRE Oui Oui Oui Oui Oui Oui
RDC Oui Oui Oui Oui Oui Oui
GAMBIE Oui Oui Oui Oui Oui Oui
GHANA Oui Oui Oui Oui Oui Oui
GUINÉE Oui Oui Oui Oui Oui Oui
GUINÉE BISSAU Non Non Non Non Non Non
LIBÉRIA Oui Oui Oui Oui Oui Oui
MALI Oui Non Oui Oui Oui Oui
MAURITANIE Oui Oui Oui Oui Oui Oui
NIGER Oui Oui Oui Oui Oui Oui
NIGERIA Non Non Non Non Oui Non
SÉNÉGAL Oui Oui Oui Oui Oui Oui
SIERRA LEONE Oui Non Oui Oui Oui Non
TOGO Non Non Oui Oui Oui Non
dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Tableaux des critères principaux de santé communautaire
109
110
ANNEXE C.9 - SUIVI ET EVALUATION, ET SYSTÈMES D’INFORMATION EN SANTÉ COMMUNAUTAIRE
Cadre et système de surveillance Prise en compte des données de santé Numérisation des données de santé
complets communautaire dans le système communautaire
PAYS d’information de santé national
BÉNIN Oui Oui Non
ANNEXE C
□ Des guidelines
□ Autre - Préciser :
Le cas échéant, veuillez
préciser le titre et la date
du document concerné.
Si une politique de santé communautaire n’existe pas, veuillez préciser quelle autre politique nationale fait
référence à la santé communautaire :
Egalité de genre
□ Le principe n’est pas mentionné dans le (s) document (s) de politique
□ Le principe est mentionné mais n’est pas clairement explicité
□ Le principe est mentionné et clairement explicité
□ La progression est suivie par des indicateurs
Questionnaire
111
112
COORDINATION ET ENVIRONNEMENT POLITIQUE
Engagement communautaire
□ Le principe n’est pas mentionné dans le (s) document (s) de politique
□ Le principe est mentionné mais n’est pas clairement explicité
□ Le principe est mentionné et clairement explicité
ANNEXE D
Gouvernance locale
□ Le principe n’est pas mentionné dans le (s) document (s) de politique
□ Le principe est mentionné mais n’est pas clairement explicité
□ Le principe est mentionné et clairement explicité
□ La progression est suivie par des indicateurs
Redevabilité
□ Le principe n’est pas mentionné dans le (s) document (s) de politique
□ Le principe est mentionné mais n’est pas clairement explicité
□ Le principe est mentionné et clairement explicité
□ La progression est suivie par des indicateurs
Durabilité
□ Le principe n’est pas mentionné dans le (s) document (s) de politique
□ Le principe est mentionné mais n’est pas clairement explicité
□ Le principe est mentionné et clairement explicité
□ La progression est suivie par des indicateurs
Multisectorialité
□ Le principe n’est pas mentionné dans le (s) document (s) de politique
□ Le principe est mentionné mais n’est pas clairement explicité
□ Le principe est mentionné et clairement explicité
□ La progression est suivie par des indicateurs
Commentaires :
Questionnaire
des besoins ?
- Autre –Préciser :
113
114
COORDINATION ET ENVIRONNEMENT POLITIQUE
b) Veuillez préciser à quel organe cette structure est directement rattachée (ex : Direction Générale de la
Santé, Direction de la Promotion de la Santé, etc.) : ANNEXE D
Commentaires :
Questionnaire
□ Autre – Préciser :
e) Quelle est la composition de ce comité (ou les instances impliquées dans la coordination de la santé
communautaire même si un tel comité n’existe pas au sein du pays) ?
---------------------------------
---------------------------------
--------------------------------
□ Autres ministères :
---------------------------------
---------------------------------
--------------------------------
Questionnaire
115
116
COORDINATION ET ENVIRONNEMENT POLITIQUE
---------------------------------
ANNEXE D
---------------------------------
□ Instituts de recherche
---------------------------------
---------------------------------
□ Autre – Préciser :
7. Quelle est la vision de la Couverture actuelle, en termes de population, du programme de santé communautaire :
politique concernant la
couverture du ---------------------------
programme de santé
communautaire ? Prévision de la couverture par le programme à l’échéance de la politique :
---------------------------
Questionnaire
la santé communautaire
(ou un plan de
communication pour la
Santé Maternelle,
Néonatale et
Infantile intégrant un
volet santé
communautaire)?
117
II. Coûts et financements
118
COÛTS ET FINANCEMENT
en 2017 ? -----------------
Commentaires :
119
III. Ressources humaines
120
RESSOURCES HUMAINES
politique?
c)
y a-t-il une intention de simplifier ce schéma organisationnel ?
□ Oui □ Non
Commentaires :
Questionnaire
Pour les questions 19 à 28, veuillez répondre en vous concentrant sur le(s) agent(s) de santé communautaire (ASC) reconnu(s) (dont le
statut est défini) dans les documents de politique, ou sur les deux types d’agents les plus proches d’une institutionnalisation future.
N.B. Dans les questions suivantes le terme ASC est employé de façon générique et englobe tous les types d’agents communautaires.
ANNEXE D
Veuillez préciser le nom (ASC, assistants, relais, volontaires, ...) des deux types d'agents pris en compte dans votre contexte.
121
122
RESSOURCES HUMAINES
Si un tel recensement est disponible, combien Si un tel recensement est disponible, combien
d’agents type 1 sont recensés à ce jour dans le d’agents type 2 sont recensés à ce jour dans le
pays ? pays ?
------------------------------ ------------------------------
□ Contrat □ Contrat
□ de travail à durée indéterminée □ de travail à durée indéterminée
□ de travail à durée déterminée □ de travail à durée déterminée
□ de performance □ de performance
Si un contrat est signé, veuillez préciser quelles sont Si un contrat est signé, veuillez préciser quelles sont
les différentes parties signataires du contrat : les différentes parties signataires du contrat :
-------------------------------------------------- --------------------------------------------------
-------------------------------------------------- --------------------------------------------------
Commentaires : Commentaires :
123
124
RESSOURCES HUMAINES
25. Quelle est la densité a) recommandée au niveau national ? a) recommandée au niveau national ?
d’ASC (nombre d'ASC
par habitant/ménage) : -------------------- --------------------
ANNEXE D
b) effective ? b) effective ?
-------------------- --------------------
Commentaires : Commentaires :
Commentaires : Commentaires :
Questionnaire
Si le ratio est déséquilibré (exclusivement ou majoritairement masculin/féminin), quelles sont, selon vous, les
Selon vous, quels sont, dans votre contexte, les avantages d’ASC masculins ou féminins ?
125
IV. Paquet de services
126
PAQUET DE SERVICES
géographique des
services,
N.B.
Mise en œuvre partielle : seulement quelques activités du paquet sont mises en œuvre ou toutes les activités
sont mises en œuvre mais seulement dans quelques communautés du district
Plusieurs réponses
possibles Mise en œuvre totale : toutes les activités du paquet de services sont mises en œuvre dans toutes les
communautés du district
Il est supposé que la promotion des pratiques familiales essentielles (PFE) est mise en œuvre dans toutes les
communautés. Les questions portent donc sur les autres interventions.
Les interventions proposées dans les différentes réponses tiennent compte des recommandations de
l’OMS/UNICEF et des interventions mises en œuvre dans certains pays. Si, dans votre contexte, d’autres
interventions sont mises en œuvre, veuillez le préciser (par exemple, si les recommandations nationales n’associent
pas SRO et Zinc pour le traitement de la diarrhée de l’enfant, veuillez le mentionner) ou ajouter tout autre
intervention.
□ Fer/Acide folique
□ Utilisation de MILDA
□ PTME/ETME • Mise en œuvre totale
□ Accouchement en présence de personnel qualifié
□ Contact peau à peau dans ------------ districts
□ Promotion de la méthode mère kangourou au niveau
communautaire
□ Allaitement maternel exclusif et précoce
□ Prévention
□ Assistance lors d’accouchement à domicile en présence de
personnel qualifié
□ Administration de misoprostol en prévention d’une hémorragie
post-partum
□ Visites à domicile après l’accouchement (24h-72h-7j)
□ Soins du cordon
□ par séchage naturel
□ avec utilisation de Chlorhexidine
□ Suivi du poids du nouveau-né
□ Suivi de la température du nouveau-né
□ Méthode mère kangourou au niveau communautaire
□ initiation
□ support
□ Recherche des signes de danger pour la mère et l’enfant et référence
□ Autre – Préciser :
Questionnaire
127
128
PAQUET DE SERVICES
□ Education nutritionnelle
□ Allaitement maternel exclusif jusqu`à 6
mois et allaitement maternel jusqu’à 2 ans • Mise en œuvre totale
□ Alimentation du jeune enfant
□ Utilisation de moustiquaire dans ------------ districts
□ Développement de la petite enfance (simple activité promotionnelle)
□ Autre – Préciser :
□ Prévention
□ Distribution de vitamine A - albendazole/mebendazole
□ lors des campagnes
□ en routine
□ Suivi de croissance
□ Dépistage de la malnutrition (MUAC) et référence
□ Distribution de micronutriments multiples en poudre (MNP)
□ Recherche des signes de danger et référence
□ Développement de la petite enfance (participation active
de l’ASC par des jeux, chansons, massages, etc.)
□ Services de protection de l’enfance
□ Autre – Préciser :
□ Activités curatives
□ Prise en charge de la fièvre (paracétamol)
□ Prise en charge de la diarrhée (SRO et Zn)
□ Prise en charge de la pneumonie (amoxicilline)
□ Prise en charge du paludisme (TDR et CTA)
□ Prise en charge de la malnutrition aigüe sévère
(amoxicilline et ATPE)
□ Autre – Préciser :
Questionnaire
Adolescent (e)
□ Prévention des grossesses précoces • Mise en œuvre partielle
□ Hygiène menstruelle
□ Prévention des mariages précoces dans ------------ districts
ANNEXE D
□ Vaccination HPV
□ Fer/Acide folique
□ Education nutritionnelle • Mise en œuvre totale
□ Prévention VIH
□ Autre – Préciser : dans ------------ districts
VIH
□ Education et prévention • Mise en œuvre partielle
□ Counseling pour l’adhérence au traitement
□ Sensibilisation sur la stigmatisation et les discriminations dans ------------ districts
□ Autre – Préciser :
129
130
PAQUET DE SERVICES
Tuberculose
□ Sensibilisation/éducation de la communauté • Mise en œuvre partielle
□ Visites à domicile
□ Détection et orientation des cas suspects dans ------------ districts
ANNEXE D
Autres activités – Veuillez préciser, ainsi que le groupe d’âge qui en bénéficie :
Questionnaire
□ Autre - Préciser :
131
VI. Gestion des approvisionnements
132
GESTION DE L’APPROVISIONNEMENT
b) L’approvisionnement communautaire des médicaments et des intrants est-il intégré au circuit national
d’approvisionnement ?
□ Oui □ Non
l'évaluation clinique, le
diagnostic, la gestion et
la référence des cas ?
133
VII. Supervision et assurance qualité des résultats
134
SUPERVISION ET ASSURANCE QUALITÉ DES RÉSULTATS
--------------------------------
---------------------------------------------------
---------------------------------------------------
---------------------------------------------------
---------------------------------------------------
□ Comité de santé
□ Superviseur communautaire
□ Autre – Préciser :
135
VIII. Suivi, évaluation et système d’information de santé communautaire
136
SUIVI, ÉVALUATION ET SYSTÈME D’INFORMATION DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE
Commentaires :
137
138 Politiques et programmes de santé communautaire en Afrique de l’Ouest et du Centre