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A.F. Méthode Des Ratios II
A.F. Méthode Des Ratios II
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Sommaire
Introduction ………………………………………………………………………3
1- Définition ………………………………………………………………………….4
2- Objectifs…………………………………………………………………………...5
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III- Les intérêts et les limites de la méthode des ratios…………26
Conclusion………………………………………………………………..… ;;…30
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Introduction
Le résultat des interactions entre des divers facteurs est synthétisé par les données
chiffrées des états de synthèse de l’entreprise. Cependant, si l’analyse des données
brutes en valeurs absolues, extraites des états de synthèse, peut être intéressante,
elle n’en demeure pas moins insuffisante. C’est pourquoi elle doit obligatoirement
s’accompagner d’une analyse de valeurs relatives où il s’agit de procéder à des
rapprochements de grandeurs comptables pour en dégager des relations
caractéristiques à travers les ratios. La méthode des ratios, étant basée sur des
données des états de synthèse établis à un instant t est réputée statique par
opposition à l’analyse des flux financiers qui repose sur l’analyse dynamique des
données comptables.
Dans ce présent rapport, on situera en premier lieu les ratios dans leur cadre
général. En deuxième lieu, on dénombrera sans pour autant prétendre l’exhaustivité
les différents types de ratios. On s’intéressera enfin aux intérêts et limites de la
méthode des ratios.
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I- Les ratios : cadre général
1-Définition
Un ratio financier peut se définir comme un rapport arithmétique, une fraction qui met
en rapport deux ou plusieurs masses financières provenant du bilan, du compte de
résultat ou même des annexes. Les masses financières issues du bilan constituent
des stocks alors que celles provenant du compte de résultats constituent des flux.
Ce rapport exprimé très souvent en pourcentages, vont permettre de réaliser des
analyses des comptes afin de dégager des informations destinées à gérer
l’entreprise, suivre son évolution et informer les différents acteurs économiques
autour de l’entreprise.
La méthode des ratios n’a pas véritablement de fondements théoriques, elle a été
développée par des praticiens, des banquiers essentiellement, qui avaient besoin
d’un instrument simple pour les aider à prendre des décisions d’octroi de crédit.
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2-Objectifs
La méthode des ratios permet de déterminer, des seuils, des standards auxquels
l’entreprise va devoir se confronter afin de se positionner financièrement et
économiquement parlant grâce à la comparaison de la valeur des ratios dégagés au
sein de l’entreprise aux valeurs de référence qui peuvent être soit :
Du secteur d’activité ;
Des concurrents ;
D’une firme jugée exemplaire par rapport à laquelle l’entreprise tient à se situer ;
Des objectifs que la direction de l’entreprise souhaite atteindre ;
3- Conditions d’utilisation
A-L’homogénéité
Un ratio est donc un rapport entre deux quantités variables entre lesquelles existe
une relation logique de nature économique ou financière.
Sans ce lien logique, un ratio est un simple chiffre inexploitable dans le diagnostic
financier. La nature du lien est très large. Ca peut être :
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Une relation de simple comparaison relative d’éléments appartenant à un
même ensemble.
Tel est le cas des ratios de structure qui comparent en pourcentage la valeur d’un
poste du bilan financier au total de l’actif ou du passif. Il s’agit ici d’identifier le poids
relatif d’un élément de stock sous forme d’un rapport stock/stock.
Une relation de cause à effet : on cherchera, par exemple dans les ratios de
rentabilité, à mettre en rapport le résultat obtenu avec les moyens mis en œuvre
dans ce but. C’est le cas aussi des ratios de productivité détaillés dans les points à
venir. Les ratios de gestion relèvent aussi de ce cas. Ils établissent un lien entre un
lux d’activité et un stock dans l’entreprise.
Flux ou Solde
Flux Flux
Stock
Flux d’entrée ou de sortie
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L’existence d’une relation logique entre le numérateur et le dénominateur d’un ratio
signifie que les deux variables considérées sont homogènes. Cela veut dire que les
unités dont on fait le rapport sont cohérentes avec ce que l’on cherche à mesurer.
L’homogénéité consiste par exemple à diviser les dirhams par les dirhams et non les
euros par les dirhams.
Les ratios sont calculés annuellement ou plus fréquemment. Dans le cas d’une
analyse chronologique, il s’agira de saisir l’évolution d’une situation ou d’un
comportement en essayant d’identifier une amélioration ou une dégradation. Cette
évolution permet de situer l’entreprise dans la dynamique générale d’une conjoncture
économique et/ou sectorielle. Il faut pour cela disposer d’au moins trois à quatre
observations.
Le second cas conduit à comparer les ratios de l’entreprise aux ratios analogues
d’autres entreprises (concurrents) ou aux moyennes du secteur. L’entreprise
appréciera ainsi sa position concurrentielle en termes de performances et de
contreperformances. Il est aussi possible de créer des valeurs de références fictives
sous forme de moyennes constatées par rapport aux entreprises du secteur ou de la
branche d’activité.
C’est l’utilité des informations proposées par les centrales du bilan qui assurent une
centralisation et un suivi des données financières et comptables d’un échantillon
d’entreprise parfaitement représentatif de l’ensemble.
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Ce suivi leur permet de dégager des tendances qui dépassent la simple évolution
industrielle. Les sources d’information sont en général constituées des liasses
fiscales des entreprises qui présentent l’avantage d’une information standardisée.
Cependant, le recours à une batterie de ratios trop lourde entraine des redondances
et risque de rendre peu opératoire l’outil d’analyse en l’alourdissement.
C’est pourquoi, la sélection des ratios doit être faite essentiellement sur des critères
de simplicité et de pertinence.
En effet, le choix des ratios à utiliser dépend étroitement des problèmes que l’on
cherche à résoudre :
Quelle que soit l’analyse, les grandeurs à rapprocher dans un ratio doivent satisfaire
à un certain nombre de conditions, si celles-ci ne sont pas remplies, la fiabilité et la
valeur significative du résultat du ratio seraient mises en cause. Ces conditions sont
les suivantes :
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Chacune des grandeurs rapprochées doit être suffisamment bien définie, et couvrir
sur plusieurs exercices le domaine étudié afin d’observer une évolution,
Les ratios retenus bien qu’en nombre limité, doivent être capables de délivrer une
information utile sur les différents aspects de la gestion de l’entreprise
C’est pour cette raison que la présentation qui suit sera limitée aux ratios qui nous
paraissent être les plus significatifs et les plus représentatifs de la situation de
l’entreprise.
Calculés à partir du bilan, ils ont pour objet de définir les caractéristiques de
l’établissement dans la composition de l’actif et du passif et de tester sa solidité et
son indépendance.
A-L’autonomie financière :
Capitaux propres
Passif total
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On peut aussi calculer le ratio suivant :
Capitaux propres
Capitaux permanents
Ce ratio indique si l’entreprise dispose d’une capacité d’emprunt. Selon les normes
bancaires traditionnelles, on estime que la capacité d’emprunt de l’entreprise est
saturée lorsque le ratio est inférieur à 0,5%, c'est-à-dire lorsque les capitaux propres
deviennent inférieurs aux dettes à plus d’un an.
Pour reconstituer sa capacité d’emprunt et améliorer sa structure financière, il est
alors conseillé à l’entreprise de réaliser une augmentation du capital.
B-L’endettement :
L’endettement à terme :
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Ce ratio traduit soit une capacité d’endettement potentielle, signe de flexibilité
financière, soit la saturation de cette capacité et la nécessité de recourir à des fonds
propres.
Capacité de remboursement :
L’équilibre financier à long terme peut s’exprimer en valeur relative par le ratio de
fonds de roulement :
Capitaux permanents
Actif immobilisé
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Le ratio doit normalement être supérieur à 1, ce qui signifie que le fonds de
roulement est positif, cela veut dire que l’entreprise dispose d’une marge de sécurité,
c’est-à-dire de capitaux permanents pour financer les besoins nés du cycle
d’exploitation.
Un ratio inférieur à 1 signifie que le fonds de roulement est négatif.
Capitaux permanents
Actif immobilisé+BFRE
Fonds de roulement
Stocks et en cours
C’est le ratio de couverture des stocks par le fonds de roulement, il indique dans
quelle proportion les stocks sont financés par des capitaux permanents.
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D-Le ratio de composition des actifs :
Immobilisations corporelles
Actif immobilisé
Titres de participation
Actif immobilisé
Ces deux ratios nous permettent de savoir si l’entreprise poursuit une stratégie de
développement interne ou externe.
Si le premier ratio est prépondérant par rapport au second, cela signifie que
l’entreprise investit en priorité dans les machines pour gagner des parts de marché
en augmentant l’offre des produits à vendre.
Dans le cas inverse, l’entreprise mise sur un développement externe.
Il est important de suivre ce ratio dans le temps.
Les ratios de liquidité comparent des éléments relatifs à l’actif circulant (c’est-à-dire
des avoirs susceptibles d’être transformés en monnaie à moins d’un an) et des
éléments relatifs aux dettes à court terme (c’est-à-dire des dettes venant à échéance
à moins d’un an). En rapprochant ainsi liquidités potentielles et exigibilités
potentielles ces ratios éclairent bien les conditions d’équilibre financier à court terme.
Les trois ratios suivant sont calculés dans une optique liquidative permettant ainsi
aux tiers de mesurer le risque de non paiement encourus dans leur rapport avec les
sociétés :
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Ratio de liquidité générale :
Le ratio de liquidité générale est le rapport des actifs circulants (stocks, créances et
comptes rattachés, disponibilités) sur les passifs circulants (dettes exigibles à moins
d’un an).
Egal au rapport de l'actif circulant hors stocks à l'exigible à court terme, il exprime la
liquidité de l'entreprise en excluant les stocks. Il suppose d'une part qu'une partie de
ceux-ci, correspondant à la valeur minimale indispensable à l'activité, représente une
véritable immobilisation, d'autre part que le volant de stocks conservé par l'entreprise
peut s'avérer insuffisamment liquide.
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Ratio de liquidité réduite = Actif circulant - stocks
Passif circulant
Le ratio de liquidité réduite doit être proche de 100 %. En effet pour éviter des
problèmes de trésorerie, il est préférable que ce ratio avoisine les 100 % afin de
pouvoir faire toujours faire face aux échéances des fournisseurs.
Mesure la part des dettes à court terme qui pourrait être remboursé par prélèvement
sur l’encaissement déjà disponible.
Les ratios de gestion sont construits en utilisant des données du compte de résultat
(chiffre d’affaires, achats, ….) et des éléments du bilan.
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A- Les ratios d’activité :
Dans la mesure où ils sont définis sur des encours de bilan arrêtés à une date
donnée, les ratios de structure présentent un caractère statique.
R= Approvisionnement
Stocks
A l’inverse de la vitesse de rotation qui mesure le nombre de fois où les stocks
tournent, le délai moyen d’écoulement exprime le nombre de jours d’achat ou de
consommation représenté par le stock.
R= Stock *360
Approvisionnement
Ce ratio mesure la durée de détention en stock des matières premières (en nombre
de jours) depuis l’achat jusqu’à leur consommation dans le processus de fabrication.
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Ce ratio doit être comparé dans le temps et par rapport aux entreprises de même
activité.
Temps d’écoulement des produits finis = Stock moyen des produits finis
Production vendue
Ce ratio mesure la durée de détention en stock, des produits finis (en nombre de
jours) depuis le jour de mise en stock (fin de fabrication) jusqu’à leur vente.
Une augmentation très nette de la durée de stockage peut être le signe d’une
difficulté de l’entreprise à écouler ses stocks, il faut alors chercher l’origine de cette
crise que rencontre l’entreprise : provient-elle de la perte d’un marché ou d’une
agressivité soudaine de la concurrence ? Les clients sont-ils mécontents ? S’agit-il
d’une crise du secteur d’activité … ?
Mesure le nombre de jours que mettent les clients pour régler l’entreprise à compter
de la vente.
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Crédit moyen accordé aux clients = Clients et comptes rattachés *360
Chiffre d’affaire TTC
L’entreprise s’efforce en général d’obtenir des crédits de plus en plus longs, afin de
voir diminuer d’autant les besoins en fonds de roulement.
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B- Les ratios de productivité :
Ce ratio mesure la valeur ajoutée générée par personne employée et donne une
première idée de la productivité. Ce ratio peut être décomposé comme suit :
Productivité du travail
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Une nouvelle machine par exemple va permettre de fabriquer plus vite que la
précédente, il faudra donc moins de travail, et moins de capital pour fabriquer un
produit. On remarque que l’objectif ici n’est pas de produire plus mais de produire
mieux c'est-à-dire baisser les coûts de production.
Un ratio de rentabilité établit une relation entre le résultat d’une action ou d’une
activité et les moyens mis en œuvre dans ce but. Ces moyens font référence à un
capital économique ou à un capital financier. Le souci d’homogénéité doit viser à
comparer un résultat économique avec une définition « économique » du capital
utilisé, de même si l’on adopte une vision plus financière.
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A- Les ratios de marge :
Les ratios de marge ont pour objectifs d’évaluer l’efficacité de l’activité d’exploitation
courante de l’entreprise. Ils mettent en regard une mesure du résultat d’exploitation
avec le niveau des ventes hors TVA, réalisé par l’organisation.
Un premier ratio, appelé ratio de marge brute sur ventes, mesure la rentabilité
des ventes avant charges décaissées. Il se calcule de la façon suivante :
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B- Les ratios de rentabilité :
Elle rapporte le capital économique aux flux de résultat générés par l’exploitation.
Deux mesures de soldes sont concevables, l’excédent brut d’exploitation ou le
résultat d’exploitation :
Ces deux ratios mesurent la performance des différentes divisions qui sont
responsables de l’exploitation généré par l’ensemble des capitaux investis par les
investisseurs (actionnaires et prêteurs) et qui ne gèrent ni la politique de financement
ni la politique fiscale de l’entreprise.
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La rentabilité économique d’une entreprise s’explique comme la combinaison d’une
marge et d’un taux de rotation. D’où la décomposition du ratio précédent en un
produit de deux facteurs :
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La rentabilité économique peut procéder d’une politique de marges faibles associée
à une forte rotation de l’actif économique comme c’est le cas pour la grande
distribution, ou de marges fortes accompagnées d’un faible taux de rotation des
capitaux engagés c’est le cas pour certains producteurs de liquide confrontés à la
nécessité du vieillissement de leurs stocks.
La rentabilité économique n’est toutefois pas significative pour les apporteurs des
capitaux, ce qui est pertinent pour eux est la rentabilité non pas de l’ensemble des
capitaux mais seuls des capitaux propres ce qui exprime la rentabilité financière.
Il compare le résultat net aux capitaux propres et se situe bien dans l’optique de
l’actionnaire qui met a disposition de l’entreprise des fonds et reçoit en retour le
résultat net.
Résultat net
Capitaux propres
Ce ratio exprime la capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés à
dégager un certain niveau de profit.
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-Le premier ratio représente classiquement la marge nette de l’entreprise. Il exprime
la politique commerciale, par exemple, en termes de prix. La marge prend en compte
aussi la situation concurrentielle sur le marché des biens et des services produits par
l’entreprise.
-Le second ratio (CA / Capitaux investis) est un ratio de rotation qui informe sur
l’efficacité productive de l’entreprise.
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En effet, si le recours à l'endettement peut permettre d'obtenir une rentabilité des
capitaux propres nettement supérieure à la rentabilité économique, il fait aussi peser
un risque financier plus lourd sur les actionnaires, dont l'exigence de rentabilité croît
d'autant.
Sur le long terme, seule une rentabilité économique élevée peut donc permettre de
créer de la valeur pour les actionnaires.
La méthode des ratios bénéficie d’un certain nombre d’avantages. Ces derniers
peuvent être illustrés par sa facilité de mise en œuvre et la simplicité des calculs
qu’elle demande.
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En raison de son champ d’investigation (bilan fonctionnel, bilan financier, compte de
résultat, solde intermédiaire de gestion), la méthode des ratios constitue un
instrument du diagnostic financier.
Le calcul des rations est établi à partir de l’information contenue dans les états de
synthèses de l’entreprise.
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Soit une entreprise dont les capitaux engagés s’élèvent à 3000 (valeur comptable)
alors que la valeur réévaluée ressort à 6000. le bénéfice net de 450 permettra de
dégager un ratio de rentabilité apparent de 15%, contre 7,5% en terme réels.
L’analyse d’un ratio brut ou sa comparaison avec celui d’une entreprise concurrente
n’éclaire pas toujours sur les conditions et les circonstances qui ont amené
l’entreprise à la situation exprimée par les ratios.
Autrement dit, il s’agit de l’absence d’identification des causalités ; elle permet
seulement d’observer des tendances mais n’autorise pas la mise en évidence des
causes qui expliquent les faits observés.
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Prenons l’exemple du bilan d’une société dont le compte « clients et comptes
rattachés » s’élève à 1000 au 31-12-N alors que les soldes des trois premiers
trimestres sont respectivement de 180, 150, et 170. Cette entreprise dont l’activité
est saisonnière concentre son activité au quatrième trimestre. Son chiffre d’affaires
annuel TTC est égal à 10500.
Il est clair que les ratios calculés avant cette échéance ne sauront renseigner
l’analyste financier, ni sur la position stratégique de l’entreprise, ni sur les profits à
venir.
Bien des entreprises ne doivent leurs succès ou leur situation florissante qu’à un seul
dirigeant ou à une petite équipe en place. Ceci est particulièrement vrai pour les
petites et moyennes entreprises. En l’absence d’une structure de relève crédible et
compétente, il suffit que l’animateur principal décède pour que les tiers s’inquiètent et
que la situation de l’entreprise se détériore. Ce type de situation échappe
complètement aux ratios élaborés à partir de données chiffrées.
Les ratios sont calculés pour une entreprise considérée isolément et éventuellement
comparés à ceux d’une entreprise concurrente peuvent paraître bons ou mauvais.
Mais si l’entreprise fait partie d’un groupe, leur signification sera assez relative car ils
n’expriment plus le résultat d’une stratégie propre à l’entreprise, mais celui d’une
stratégie de groupe qui peut en être éloignée.
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Ainsi, une entreprise multinationale adoptera des prix de transferts à sa filiale pour
faire remonter au niveau du groupe les bénéfices réalisés par sa filiale. L’étude de la
rentabilité et de la situation financière de la filiale n’aurait guère de signification dans
ce cas et il serait plus judicieux d’analyser les ratios à travers les comptes
consolidés du groupe.
D’une manière bien succincte, on cite d’autres limites de cette méthode étant :
l’absence de fondements théoriques de la méthode des ratios ;
la difficulté d’interprétation des ratios ;
le danger d’interprétation erronée.
Conclusion
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