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Cour PGP
Semestre : « S3 »
Module : Planification et Gestion des Projets

Cour n° : 01 Date : 02.10.2018

Programme :

 Chapitre I : Organisation interne du chantier ;

 Chapitre II : Installation de chantier ;
 Chapitre III : Instrument de planification des travaux ;
 Chapitres IV : Le suivie dans le chantier ;

Cour n° : 02 Date : 09.10.2018

Chapitre I : Organisation interne du chantier ;

I.1) Introduction :
Le but c’est d’informer sur la nécessite d’accorder une grande attention à
l’organisation interne de chantier, c’est-à-dire au travail de préparation et de
planification dans le processus de construction.

*Offrir à celui qui est en situation d’avoir à conduire un chantier de construction les
clés qui lui permettent non seulement de mesurer à bien cette entreprise, mais surtout
de pouvoir entier des profits réels « financiers, humains et technologiques ».

Ce module vous permettra à mieux d’évaluer l’importance de chaque phase d’une

gestion de chantier : depuis la préparation d’un ouvrage jusqu’à sa livraison.

*Comment dégager un budget de chantier, comment organiser le travail en équipe,

comment suivre la progression des travaux, et comment vérifier le travail.

I.2) Définition de l’organisation :

Préparer, régler les détails, ordonner, mettre de l’ordre.

I.3) Les objectifs généraux d’une organisation de chantier :

Une organisation de chantier doit permettre :

- La mise en évidence des problèmes de réalisation et leur solution «techniques»

- L’obtention d’un prix de revient optimal « main d’œuvre, matériaux et
matériels »
- La livraison de l’ouvrage dans les meilleurs conditions « qualité, délai »

Le développement de l’importance des chantiers de construction ainsi en évidence la

nécessite de la coordination entre les entreprises des corps d’états « étanchéité,
plomberie, électricité, peinture », participant à la réalisation d’un même ensemble.

I.3.1) Les objectifs recherchés :

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Les résultats de la bonne ou la mauvaise organisation peuvent porter sur la qualité

des ouvrages, leurs économies et la rapidité d’exécution. Le chantier sera donc
conduit et organisé en fonction de ces trois objectifs, l’un ou l’autre entre eux peuvent
avoir un caractère dominant dans certain cas particuliers :

a) La qualité : Le bon achèvement des ouvrages sert obtenu non seulement par une
étude approfondie des meilleures dispositions et des matériaux mis en mains par
le choix de bon exécutant « mains d’œuvre qualifiée » mais aussi dans une large
mesure, par une succession rationnelle des divers opérations évitant les
détériorations des parties d’ouvrage.
b) L’économie : Elle sera pour une part importante fonction d’une organisation
facilitant le plein emploi du personnel et des matériels mis à la disposition du
chantier. Il y aura lieu d’éviter les temps morts grâce à une synchronisation des
travaux adaptés aux disponibilités des entreprises d’éliminer les travaux parasité
« démolition » de simplifier les manutentions par une disposition des installations,
des réduire le développement de circulation.
c) La rapidité : La rapidité d’exécution est souvent un facteur d’économie en raison
des charges importantes supportées par les entreprises ou le monteur de chantier
en état actif la prolongation du délai se traduit pareur préjudice pour le
propriétaire « souvent compensé d’après les chantiers de charge par une pénalité
de retard combiné ou non avec les primes aux travaux terminé d’avance ». Il est
donc nécessaire de veiller à l’achèvement des travaux dans les délais prévus qui
seront réduits que possible.

I.4) Particularité de l’organisation de chantier de construction :

Plusieurs circonstances rendre difficile l’application au chantier de construction les
méthodes classiques de l’organisation des entreprises :

- La diversité de type de chantier exemple : chaque chantier a ses particularités

« zone de Sahara est différente des zones de nord » ; Il y a déférence de chantier
« bâtiments, barrages,… ».
- La variété des travaux à exécuter par les entreprises des différents corps d’état,
chacune d’elle à optique propre, son organisation individuelle, ses habitudes …
- Le déplacement de centre d’activité exemple : il faut organiser les travaux au fur
et à mesure aux déplacements des activités « minimiser la circulation du
matériel ».

Il en résulte de ces variétés des conditions que chaque chantier étant un cas
particulier.

Cour n° : 03 Date : 16.10.2018

I.5) Eléments de définition d’un chantier :

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o Lieu de construction, d’exploitation ou de démolition ;

o C’est un endroit où sont entreposés des matériaux divers ;
o C’est à la fois de lieu ou on construit et la réalisation même de la construction
projeter dans un délai donner ;
o Le chantier c’est le lieu de déroulement d’une activité intense qui mobilise en
un endroit précis :
- Personnel pour l’exécution de tâches prédéfinies.
- Le matériel pour la mise en œuvre des travaux.
o Le terme chantier peut désigner plusieurs types de travaux : bâtiments,
routes, barrages, reboisement, etc….
o Chantier = personnels + matériels, matériaux + l’ouvrage.
o Un chantier est limité dans le temps, donc il sera toujours différent des
chantiers président, il faut donc poser le problème de son organisation.

I.6) Les caractéristiques d’un chantier «les principales caractéristique» :

Chantier est caractérisé par l’ensemble des éléments qui participent à la mise en
œuvre des travaux :

o Un terrain d’implantation avec des limites précisé : c’est le site du chantier.

o Des panneaux de signalisation, ils servent à indiquer aux riverains et aux
usagers de la route que des travaux sont en cours dans les environs immédiats
o Des matériels « grues, brouettes, pelles, camions, etc… », matériaux « ciment,
sable, gravier, fera béton, etc… » divers qui entrent dans l’exécution des travaux
o Plusieurs acteurs « maitre de l’ouvrage, maitre de l’œuvre, entreprise,
personnels, charges de suivi, ingénieurs, les techniciens, conducteurs de travaux,
les chefs d’équipes, maçons, les manœuvres, etc… »
o Des documents de références pour la réalisation « plans d’exécutions, schémas,
graphiques, pièces écrits, etc… »

I.7) Ce qu’il faut démarrer un chantier :

Pour que le chantier démarrer il faut :

- Les plans des ouvrages à réaliser ;

- les entreprises soient consultées pour l’exécution des travaux pour une
procédure « d’appel d’offre » aux entreprises, ou bien pour consultation
« procédure adapté »

I.7.1) Les documents nécessaires pour l’exécution du chantier :Se compose :

o D’un contrat : « devis descriptif, devis quantitatif et estimatif »
o D’un dossier technique « les plans d’exécution et d’architecture »
o D’un ordre de service « ODS »

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I.7.2) Les préoccupation du maître de l’œuvre : ce seront :

Les éléments définis comme suit :

La précision, l’organisation, le commandement, la coordination et le contrôle.

o la précision : la précision d’un programme à réaliser comprendra d’une part

l’étude technique et architecturale ainsi que l’étude financière et d’autre part
le programme d’avancement des travaux.
o L’organisation : le matériel du chantier devra permettre à chacun des
entrepreneurs de travailler dans les meilleures conditions sans entrave pour
les autres.
o Le commandement et la coordination : en cours des travaux correspondant à
la phase d’exécution proprement dite :
o Le contrôle : il aura but de vérification que les ouvrages exécutés sont
conformes aux spécifications du marché et aux règles de l’art, mais aussi que
ces ouvrages ont été réalisées en temps voulu ne risquant pas de compromettre
l’avancement de l’ensemble de construction.

Figure I.1 : Schémas général des étapes d’élaboration d’exécution d’un projet.

Cour n° : 04 Date : 23.10.2018

Choix du projet

Phase I : Maitre de l’ouvrage

Appel d’offre Choi du site

Maitre d’œuvre Etude technique de prix

Entreprise Préparation de la soumission

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Phase II :

Choix de l’entreprise Etude des prix

Phase III : Organisation

Entreprise

Exécution Surveillance

Maitre d’œuvre : BFT

Vérification

Client Réception

I.8) Organisation scientifique du chantier :

L’organisation scientifique du travail « OST », base de la deuxième révolution
industrielle à la fin de XIX2Siècle, est une méthode de gestion et d’organisation des
ateliers de production dont les principes ont été développés et mis en application
industrielle par FREDERIEK WINSSTOW TAYLOR (1856-1915) liée à l’essor des
sciences de gestion et du management, elle est aussi communément appelée
« taylorisme »

L’OST, conduit à une division extrême du travail, la parcellisation des tâches, En

farçant les ouvriers et les employés à ne devenir que de simples exécutants dans
l’immenses entreprises mécanisées. Taylor a ainsi introduit dans le monde de travail
une séparation radicale entre ceux qui conçoivent et ceux qui produisent pour
Taylor l’ouvrier n’est pas là pour penser ; mais pour exécuter. Il est encouragé à être
performant par un système de prime. Tout travail intellectuel doit être enlevé de
l’atelier pour être on centré dans les bureaux de planification et d’organisation de
l’entreprise.

I.8.1) Précurseurs de l’organisation scientifique du travail :

*Au XIVe Siècle, L’arsenal de Venise, probablement à l’époque la plus grande usine
pratique dans le domaine de la construction naval des techniques d’organisation très
évaluées : spécialisation et organisation du travail à la chaine, ce qui lui permet

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Module : Planification et Gestion des Projets

d’armer très rapidement toutes sortes de navires en cas de besoin « Expédition

militaires du commerciales ».

* Au XVIIe Siècle, Sur le chantier de canal du Midi-pierre Paul Riquet met en œuvre
une organisation du chantier par atelier supervisés par des intendants.

* Dès la fin du XVIIIe siècle, Frédéric Japy, un industriel français, mettait au point
un système de fabrication mécanisé développé sur l'idée d'une division des tâches.

Cour n° : 05 Date : 30.10.2018

I.8.2) Principe de l’organisation scientifique du travail :

Pour Taylor, l’amélioration de la productivité se fait en travaillant dans les
directions suivantes :

- Décomposer les phases successives d’un travail ;

- Cherche les gestes les plus efficaces ;
- Adapter les outils.

I.8.2.1) Les quatre grandes principes :

Frederick Winslow Taylor à se résumer en 04 grandes principes les fondements de
l’organisation scientifique des entreprises :

1. La direction doit développer scientifiquement une nouvelle technique pour

chaque aspect de la tâche d’un travailleur, pour remplacer la méthode
empirique utilisée traditionnellement.
2. Le processus de division doit permettre à la direction de choisir, entrainer,
instruire et développer chaque travailleur, lequel par le fusé déterminait par
lui-même la façon d’exécution sa tâche et se formait de sn mieux par ses
propres moyens.
3. La direction doit être coopérer avec admiration avec les travailleur pour
s’assurer que chaque tâche sort exécutée suivant les principes et les
techniques qu’ont été développés.
4. Une répartition équitable du travail et des responsabilités doit être établie
entre la direction et les travailleurs. la direction doit prendre en charge les
tâches pour lesquelles elle est mieux pour vue que les travailleurs. tandis
qu’au paravent presque tout, l’ouvrager est la plus grande par des
responsabilités étaient assumées par les travailleurs.

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Module : Planification et Gestion des Projets

I.8.2.2) Les mesures :

- L’étude du facteur temps, de même que les outils et les méthodes nécessaires.
- La suppression conditionnelle et répartie et ses avantages sur le système
traditionnel
- La standardisation des outils et leur contexte d’utilisation pour chaque corps
de métier, ainsi que les gestes et mouvement des travailleurs de chaque métier ;
- Création d’un déplacement ou une salle de planification ;
- L’utilisation des règles mathématiques, et autre outils permettant d’économiser
du temps ;
- La préparation des excipions de tâches, accompagnées pour un large bonus la
réussite de cette tâche ;

Chapitre II : Installation de chantier ;

II.1) Généralité :
Un plan d’installation du chantier « PIC » est généralement établie à partir d’un
plan de masse et définit les matériels, « fixes » nécessaires à la réalisation des
ouvrages et les cantonnements pour accueillir personnel du chantier. Il sert aussi à
obtenir :
- Les autorisations d’installation de grue du survol des grues sur les terrains ou les
bâtiments voisins, de travaux sur voie publique, de déviation de voie, etc. …
émanant des services technique, des mairies ou des préfectures de polices.
- Les autorisations d’installation le chantier suivant les règles d’hygiènes et de
sécurité des services de l’importions du travail.
II.2) Les rôles d’installation du chantier :
II.2.1) Organiser le découlement du chantier :
o à étudier l’ors de la préparation au bureau des méthodes ;
o Prévoir les différents faces de réalisation en déplaçant le moins possible les
hommes, les matériels, les matériaux « y compris relus du repliement du
chantier » ;
o faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états, utiliser
au mieux possible l’espace disponible notamment en chantier urbain
II.2.2) Ordonner le chantier :
o Gain de temps, diminuer les temps unitaires «T.U » ;
o Eviter la perte « matériaux » et double emploi « matériels » ;
o Améliorer la sécurité : humains, matériel « clôture + gardiennage +alarme » ;
o Améliorer la qualité « réussir du premier coup au moindre coût ».

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Cour n° : 06 Date : 06.11.2018

II.2.3) Positionner les éléments :

 humains : rendez-vous, accident,
 matériels : livraison, déplacements,
 réseaux : fuites, pannes, raccordements
Utilisation de grillages avertisseurs et tubes de couleurs normalisées

II.3) Localisation et fonction des différents postes :

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Un plan d’installation de chantier doit faire apparaître en plus des postes principaux
définis ci -dessus, la position :
o Des obstacles naturels (végétation, roche) et industriels (poteaux, regards),
o Du panneau de chantier (N° permis de construire, noms du maître d’œuvre et
d’ouvrage, noms et qualités des entreprises, délais, coûts…),
o Des accès et des voies de circulation,
o De la benne à gravas
o Du poste de lavage éventuel des camions...
Nota : le Plan d’Installation de Chantier doit être complet mais doit surtout rester

lisible (penser aux tirages de plans en noir et blanc)

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Cour n° : 07 Date : 13.11.2018

II.4) Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier :

II.4.1) Préliminaires :

II.4.2) Elaboration du plan d’installation de chantier « PIC » :

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Remarque : Le plan doit être souvent complété par une coupe verticale sur les
bâtiments en faisant apparaître les interférences des grues et les différentes cotes de
niveaux (bâtiments réalisés et survolés.

II.4.3) La détermination des matériels, et cantonnements à installer :

Elingues et ancrages : Déterminer successivement :

- le poids de la pièce : schéma mécanique + centre de gravité ;

- le nombre d’ancrages : 2 pour levage pièce verticale (voile préfabriqué), 4 pour

levage pièce horizontale (prédalles) ;

- la position des ancrages (symétrie par rapport au centre de gravité)

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Semestre : « S3 »
Module : Planification et Gestion des Projets

Cour n° : 08 Date : 27.11.2018

II.5) Conclusions :

 Pour installer un chantier il faut :

- Réaliser les réseaux : eau, électricité, eaux usées, … ;
- Réaliser les zones de travail ;
- Réaliser les cantonnements (bureaux, baraquement)
- Installer le matériel ;
- Tracer l’ouvrage à réaliser ;
- Terrasser ;
 Pour circulation il faut :
- Créer un circuit pour les engins à partir d’un plan de circulation, établissant le
respect des priorités, les vitesses autorisées et les prescriptions particulières en
cas de travail de nuit.
- Interdire l’accès du chantier au public, ce plan de circulation sera expliqué aux
conducteurs des travaux, aux conducteurs d’engins au cours de séance
d’information régulière.
- Eviter d’approcher les engins à moins de 5m de la ligne aérienne, il faut
d’éliminé matériellement la zone de sécurité par une signalisation ou
l’installation de gabarits de protection.
- il faut que les réseaux enterrés doivent être signalés par des grillages en
plastique aux couleurs conventionnelles.
 La planification de l’installation c’est :
- Délai des tâches :
* il faut situer les coins du bâtiment ;
* vérifier la forme du bâtiment ;
* placer les piquets d’implantation ;
* positionner les chaises ;
* placer les repères sur les chaises ;
* placer un repère générale de niveau ;
* implanter les surfaces nécessaires pour :
1. voies d’accès ;
2. dépôts des matériels ;
3. les aires de travail »béton, acier, coffrage » ;
4. cantonnement « bureaux, réfectoires, vestiaires ».

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Figure II.1 : triangle projet

Lexique des termes utilisés dans le domaine de développement :

 Programme de développement :
 Programme sectoriel centralisé « PSC » :
Programme à gestion ministère, il concerne les grandes projets d’importance
nationale « à partir de 2003, seuls 3 types de projets seront éligibles au financement
dans ce cadre : des barrages, les voies ferrés et les autoroutes ».

 Programme sectoriel déconcentré « PSD » :

Programme d’équipement d’importance wilaya, il touche l’ensemble des secteurs
«bâtiment, travaux public et hydraulique ». Le wali est l’ordonnateur principale et
délégué ses pouvoirs ou responsable du secteur concerné pour gérer les opérations.
Les opérations inscrites dans ce cadre sont d’importance moyenne dépassant souvent
le cadre territorial d’une commune tel que : les RN « routes nationales », les CW
« chemine de wilaya », les lycées, les CEM, les centres de formation, les hôpitaux les
sièges de direction…

Les objectifs de ce programme ainsi que l’identification des actions sont déterminés
au niveau du ministère des finances DGB (direction général du budget). Sur
proposition de la wilaya et après arbitrage. L’ensemble des secteurs est éligible au
financement sur PSD.

 Les programmes communaux de développement « PCD » :

Introduits en 1974 pour améliorer l’efficacité des actions de développement au niveau
local et consacrer par la même l’option de décentralisation en donnant aux élus
locaux la possibilité d’arrêter les priorités de leur commune, et d’assurer leur gestion.
Les programmes des PCD pour certains secteur compétence communale tel : l’AEP,
l’assainissement, les salles des soins, les aires de jeux, les chemins communaux….

Quelques secteurs sont éligibles aux financements sur PCD : l’hydraulique, les routes,
les infrastructures administratives, la jeunesse…, par contre, d’autre ne rentrent
nullement dans le cadre des PCD, La formation, la protection sociales, l’enseignement
supérieur.

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Cour n° : 09 Date : 04.12.2018

 Fiches techniques :
 La fiche technique d’inscription :
C’est un document « canevas » qui fait ressortir les éléments d’information
concernant le projet proposé d’inscription, il détaille principalement les
renseignements suivante :

- L’intitulé exacte du projet, le coût (st éventuellement sa répartition par

rubrique pour les PSD), la consistance physique, l’échéancier de réalisation, les
emplois à créer….

Pour les PSD, les fiches techniques sont établies par les secteurs concernés. Pour les
PCD, l’établissement des fiches est du ressort des services techniques locaux, et visés
ensuite par le P/APC ( président/ assemblée populaire communale)

 Fiche de réévaluation ou de modification :

C’est le même document que celui cité précédemment, Sauf que dans ce cas, il doit
comporter des éléments nouveaux pour justifier et apprécier la réévaluation ou la
modification d’un projet inscrit à la nomenclature encore vivant les modalités
d’établissement sont les mêmes que précédemment.

 Fiche de clôture :
Document établi par le secteur ou la commune, relatif à un projet achevé
physiquement et financièrement. Il doit comporter les éléments suivantes : AP initial,
AP actuelle, AP finale, la date de début des travaux, date d’achèvement des travaux,
les emplois crées, la localisation exacte du projet….

Pour les PSD, les fiches de clôture sont établies par les secteurs et pour les PCD sont
«établie par les services de l’APC et visées par les services techniques et le receveur.

 Autorisation de programme « AP » :
 Décision programme :
Décision d’investissement notifiée chaque début d’exercice « année » par le ministère
de finances au wali. Elle comporte les actions d’équipement retenue, les coûts
correspondants et la consistance physique, ventilées par secteurs et sous-secteurs et
d’une AP globale pour les PCD. Les PCD sont considéré comme un seul secteur
« secteur I1 » la répartition par commune et par chapitre de cette AP globale est du
ressort des wali.

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Cour n° : 10 Date : 11.12.2018

 Décision de réévaluation :
C’est un acte pris par le wali pour augmenter l’autorisation de programme d’une
opération à la lumière d’un dossier de réévaluation justifiant cette réévaluation

 Décision de modification :
C’est un acte pris par le wali pour modifier les caractéristiques initiales d’une
opération sur la base d’une fiche de modification (chargement d’intitulé, chargement
de localisation, chargement de la consistance physique…).

 Décision de clôture :
C’est un acte pris par le wali pour déclarer l’achèvement physique et financier d’un
projet donné, à la lumière d’une fiche de clôture.

 Monoculture des chapitres :

Documents établi par les services du ministère des finances dans lequel est défini le
champ d’intervention de l’état en matière d’équipement. Ces actions sont classées par
secteurs ; sous-secteurs, chapitres et articles. Ne sont éligibles au financement sur
budget d’équipement de l’état que les projets dont les intitulées sont répertoires dans
cette monoculture des opérations inscrites vivantes à une date donnée, Il est
régulièrement mis à jour, à la lumière des nouvelles inscriptions, des réévaluations….

Les opérations y sont classés par secteur, sous-secteur et chapitre ou commune pour
les PCD pour chaque opération, il est y précisé : son intitulé, son numéro, sa date
d’inscription (et réévaluation éventuellement), son AP les paiements cumulés ainsi
que son taux physique à une date donnée.

 Programme en cours de réalisation « PCR » :

C’est le reliquat des AP vivantes à une date donnée (AP-paiements cumulés).

 Opération vivante :
C’est une opération non clôturée en figurant toujours dans le non en clôture des
investissements.

 Chapitre :
A l’intérieur d’un sous-secteur, il définit les actions qui ont le même caractère,
exemple : Assainissement, AEP, Routes Nationales, Enseignement fondamental…

 Article :

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Il définit les actions du même type à entreprendre à l’intérieur d’un chapitre,

exemple :

Chapitre : Enseignement secondaire ;

Article : Réalisation d’un lycée aménagement, équipement.

 Autorisation de programme « AP » :
Acte d’engagement pris l’état pour le financement d’un projet, par le biais d’une
décision définie par la réglementation en vigueur déterminant le coût profond du
projet et sa consistance physique. Cette autorisation de programme peut être libérée
en totalité ou par tranche, Elle peut être réévalué ou dévaluer, cette enveloppe
financière mise à la disposition du maître de l’ouvrage lui permet de lancer sur le
terrain, les travaux et l’honorer ses engagements financier sont jamais dépasser le
montant arrêté.

 Les crédits de paiements « CP » :

Moyens de financement dégagé par l’état annuellement pour régler les dépenses
progressives, au fur et à mesure de l’avancement des travaux, à l’intérieur de
l’autorisation de programme (AP).

En d’autres termes, les CP constituent « l’argent cash » mobilisé par l’état pour payer
les situations des travaux réalisés, figurant dans le cadre d’une opération l’également
inscrite et toujours en cours de réalisation le CP non consommés tombe en exercice
clos à choque fin d’exercice. Les CP sont mis à la disposition du maître de l’ouvrage
par décision du wali (par secteur et par chapitre) et celui-ci (le wali) peut effectuer
des Transfer à l’intérieur du secteur.

 Maître de l’ouvrage :
Le MO principal demeure le wali, le Maître de l’ouvrage secondaire est le
gestionnaire direct de l’opération :

- Le directeur du secteur pour les opérations PSD.

- Le P/APC pour les opérations PCD.
 Maître d’œuvre :
C’est le bureau d’étude qui réalise l’étude d’un projet, Il peut en assurer le suivi.

 Les services techniques :

- Pour les PSD : Il s’agit des directions sectorielles concentrées ;
- Pour les PCD : Il s’agit des subdivisions territorialement compètes (la
subdivision de l’urbanisme, de la construction et de l’habit, la subdivision des
travaux public, la subdivision de l’hydraulique).

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Cour n° : 11 Date : 18.12.2018

Chapitre III : Instrument de planification des travaux ;

III.1) Problématique de l’exécution d’un projet :
III.1.1) Elément de complexité d’un projet :
Un projet est une réponse à un constat de déficit traduisant un manque peuvent
induire des problèmes (cas des projets de développement) ou des opportunistes (de
gains tel que les cas des projets industriels) a un projet est assignée une finalité
traduisant la solution apportée au problème posé. La finalité est la solution ‘qui peut
être totale ou partielle) que se propose d’apporter le maître de l’ouvrage au déficit
constaté selon des objectifs qui lui sont propres, tel que le gain pour l’industriel, la
réélection pour l’élu ou la carrière pour un fonctionnaire (les objectifs peuvent être
nobles aussi). Cette finalité sera associé un objectif qui est la qualification et
quantification du projet en termes de caractéristiques techniques, d’étendue
géographique, de quantité physique, de délai, de moyens et de coûts.
En effet un projet doit être clairement explicité en définissant :
- Les objectifs à atteindre en conformité avec intérêt généraux de la collectivité
et les préoccupations des bénéficiers ;
- Les moyens humains, matériels et financiers à mobiliser ;
- La nature, la coordination et la programmation dans le temps et l’espace des
actions à entreprendre ;
- la durée des interventions ;
- Les conditions institutionnelles, législatives et de mise en œuvre ;
- les risques et incertitudes ;
- Les impacts sur l’environnement ;
III.1.2) La gestion opérationnelles des projets :
Ces éléments cités ci-dessus se traduisent par le triplet :
* Cahier des charges technique ;
* Budget du projet ;
* Délai du projet ;
En d’autres termes, le projet peut être défini du point de vue opérationnel comme
une organisation temporaire et spécifique avec des objectifs, de coûts, de
performances, et de délai, Ainsi du point de vue opérationnel, Gérer un projet
consiste à :
- Prévoir ;
- Coordonner ;
Toutes les tâches d’accompagnement à réaliser depuis la préparation du lancement
jusqu’à la fin du projet.
Il s’agit d’une fonction de direction dont l’objet est maîtriser l’ensemble des moyens
nécessaires, qu’ils soient humains, financiers ou techniques.

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La réalisation ou l’exécution d’un projet est un processus en trois phases :

 La mise en œuvre ;
 Suivi et évaluation ;
 Achèvement et clôture ;
1. La mise en œuvre est le processus de préparation de la réalisation du projet, Il
s’agit de procédés à :
* La planification qui consiste à décomposer le projet en tâches, activités et
opérations ;
* La mise en place d’une cellule de gestion de projet ;
* Direction du projet par l’affectation des tâches et activités à divers responsables
et le procurèrent et l’allocation des ressources ;
* La coordination, le monitoring et le contrôle des responsables et de l’utilisation de
ressources pour assurer le respect du calendrier et des coûts.
2. Le suivi et l’évaluation est le processus qui consiste à mettre en place le système
qui permet de vérifier à tout moment que le projet est sur « la bonne voie » et
qu’il est toujours apport un de poursuivre la réalisation du projet. Ce processus
consiste à :
* Vérifier que les décisions sont proprement exécutées ;
* S’assurer que les actions se passer en conformité avec les plans arrêtés, les
instructions émises et les principes établis ;
* Faire en sort que les écarts et déviations soient affectés, identifiés, et corrigés
rapidement et ne se reproduise plus. Notons en ce qui concerne ce dernier point
qu’un écart entre résultat et plan peut être dû à des plans inappropriés.
3. L’achèvement et la clôture est le processus qui consiste à terminer le projet afin
qu’il puisse passer à une phase d’exploitation. Cette phase peut être progressive
ou direct. Elle consiste à :
* « Le phasing out » ou la préparation de la passation à une nouvelle
administration ;
* La passation ou le transfert des activités et les ressources du projet à une
nouvelle équipe de management.
III.1.3) La gestion opérationnelles des projets :
Les projets de développement sont caractérisés par le fait que les intervenants ainsi
que les concernés de près ou loin de loin sont souvent nombreux par rapport aux
projets industriels. Ainsi on peut recenser dans un seul projet les intervenants :

- Les bénéficiaires ;
- Les autorités : régionales et nationales ;
- La population ;
- les promoteurs ;
- les banques ;
- les fournisseurs ;

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 T.Amina
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Cour PGP
Semestre : « S3 »
Module : Planification et Gestion des Projets

- Les institutions internationales ;

Ceci fait que la réalisation d’un projet de développement rencontre un certain

nombre de problèmes qui peuvent conduire à l’échec de ce projet. Les problèmes
souvent être classés en deux catégorie à savoir :

 Les problèmes internes ;

 Les problèmes externes ;

Les problèmes internes sont principalement des problèmes de management, dont on

peut citer :

- Qualité défaillante des réalisations ;

- Organisation et management inadaptés au projet ;
- Personnel du projet ;
- Financement ;
- Respect des délais et des coûts ;
- Acquisition des ressources et des aspects contractuels ;
- Complicité technologique « nouveau projet »système d’information et qualité
des rapports de suivi.

Les problèmes externes sont principalement des problèmes induits par

l’environnement externe du projet principalement de fait de la diversité des
intervenants. On peut citer comme problèmes externes :

- Variation prix et taux de change ;

- Facteurs physiques ;
- Délai de blocage des fonds ;
- Entrave des perdants ;
- Changement de politique ;
- Des contraintes politiques et administratives ;
- les habitudes, croyances et traditions des bénéficiers ;

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