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LA PERSONNALITÉ CHEZ LES DOGONS

(SOUDAN FRANÇAIS)

Les éludes menées depuis de longues années au cours de plusieurs


missions chez les Dogons du Soudan français nous ont permis le recueil
d'un grand nombre de documents religieux dont le dépouillement et
l'élaboralion nous ont conduit progressivement à l'analyse de plus en
plus serrée de la nolion de personne chez ces populations, analyse qui
s'est avérée nécessaire pour aborder l'examen de problèmes comme celui
du Sacrifice ou des Sociétés de Masques. L'exposé qui suit est fondé
sur notre documentation ethnographique1.
Selon les conceptions des Dogons, l'homme possède, outre son
corps, deux éléments distincts qui sont le kikinu say et le nyama.
Le kikiny say (litt. : ombre intelligente) est la partie transcendante
de la personne qui sait, pense, veut et juge. Il est science et cons-
cience. De ce fait le Dogon ne le localise dans aucun organe. Il le
conçoit comme répandu dans le corps dont il est le double, bibile.
Ce mot a le sens de reproduction, image, ressemblance, apparence
de vie. Il signifie, dans le cas présent, que la forme du kikinu res-
semble à celle du corps2. Elle en est pourtant indépendante et jouit
de propriétés incomparables à celles du corps. Cette indépendance
se manifeste dans le fait qu'elle peut quitter son contenant (pen-
dant le sommeil) d'où son nom plus précis de yalabile, double mobile.
Le kikinu say est hors qualité et quantité. Il est immuable, égal
à lui-même, insensible aux contingences. Cette insensibilité se
manifeste par l'immunité dont il jouit en ce qui concerne l'impureté :
il n'est ni pur, ni impur.

1. Une analyse de la notion de personne chez les Dogons fait l'objet du chap. 2
du travail de Mme DIETERLEN, Les Ames des Dogons (Travaux et Mémoires de
l'Institut d'Ethnologie de l'Université de Paris, t. XL, 1941.)
2. On pourrait dire qu'il est le sosie du corps.
Toujours entier là où il est, intégral, il n'imprègne ni ne s'im-
prègne. Même dans ses rapports étroits avec son support (support
formé d'un corps et d'un nyama) il reste libre et détaché comme un
pilote peut l'être de sa machine.
En effet, le kikinu say est volonté et guide de l'action ; c'est
lui qui est responsable des actes et des états qu'il détermine.
Le kikinu say, principe d'action, gouverne une force, nyama,
principe mythique impersonnel que l'on pourrait appeler principe
vital.
Énergie en instance, inconsciente, le nyama tend à faire persé-
vérer dans son être le support auquel il est affecté. Il est susceptible
d'usure, de diminution, d'augmentation ; il peut être affecté de
qualités diverses ; il peut se transmettre par contact ou à distance1.
En ce qui concerne l'homme2, il est situé dans le sang pendant
la vie3.
Alors que le kikinu say est unique et personnel, le nyama dans
un être donné, est un composé'; il est une somme de nyama divers
s'amalgamant pour former la personnalité. L'origine de ces forces
multiples et la chronologie de leur apparition dans l'individu sont
examinées ci-après,
Une première manifestation de cette force est saisissable au
moment de la conception ; une parcelle du nyama du père se sépare
de lui pour constituer le noyau initial concourant à la formation du
fœtus. Une autre force vient, au cours de la grossesse, s'ajouter à la
première ; celle d'un ancêtre en ligne paternelle dont le kikinu say
délègue une partie du nyama qui l'accompagne à l enfant qui va
naître4.
Dès avant sa naissance donc, un être humain possède un nyama

1. Cette définition est valable pour le nyama conçu en tant que principe,
essence matière du « moi )J. C'est là son
aspect théorique. En réalité, il n 'appa-
raît que sous la forme du « moi » lui-même, c'est-à-dire plus exactement sous celle
d'une série de composantes provenant de sources et de supports divers dans
lesquels cette force est répartie.
2. Nous n'exposons pas ici le cas des animaux, des végétaux, des choses,
1

ni des êtres surnaturels.


3. Au moment de la mort, il s'exhale par le nez avec le dernier souffle et se
fixe temporairement dans les cheveux.
4. Exceptionnellement,on observe encore, dans la même période, l'intervention
d'un, génie,.ancêtre des hommes qui, dans des circonstances particulières (nais-
sances de jumeaux par ex.) octroie une parcelle de sa force.
composite. Après la naissance, ce premier noyau est l'objet de nou-
veaux apports dont les plus importants lui sont octroyés dans le
même temps que l'enfant nouveau-né reçoit deux noms. L'un donné
par le patriarche de sa famille, lui confère une part du nyama de ses
ancêtres paternels contenu dans l'autel de famille. L'autre, donné par
un prêtre, lui assigne une part de celui d'un ancêtre immortel
bénéfique, protecteur d'un clan où il est ainsi introduit. Plus tard
encore, il reçoit au cours d'une cérémonie renouvelée seulement
tous les soixante ans, une part de celui de l'ancêtre du peuple dogon
qui le premier subit la mort. Ces dernières adjonctions marquent
son appartenance au groupe familial, au clan, au peuple dogon
alors que les deux premières le rattachaient à sa famille stricto
sensu.
Ces éléments intégrants de nyama n'ont de divers que l'origine.
Ils sont de même nature et de ce fait, s'amalgament pour former le
nyama de l'individu.
Ce nyama augmente régulièrement avec les années ; il s'accroît
tout naturellement de celui des aliments qu'absorbe l'intéressé. De
plus, certaines institutions individuelles ou collectives (sacrifices,
déclamations de devises, cérémonies diverses) contribuent à ce
développement.
Mais ces augmentations, qui se traduisent par une taille crois-
sante, une force en proportion, une plus grande sagesse aussi à
mesure que l'individu avance en âge, sont contrebalancées par des
déperditions : fatigue, maladies, malchance, dont il est également
conscient et contre lesquelles il lutte. C'est ainsi qu'il a été amené à
constituer des autels personnels contenant une part de son nyama
et sur lesquels il offre des sacrifices destinés à lui rendre sa force et
à l'augmenter. Susceptible de variations quantitatives, le nyama
subit également des variations qualitatives (il est sensible à toute
contagion d'impureté puru) qui échappent encore à l'analyse, mais
qui apparaissent dans le classement social des individus. Depuis les
origines du monde les humains sont, pour des raisons mythiques,
répartis en catégories affectées de nyama incompatibles les uns
pour les autres (femmes, gens de caste, etc.). Dans la société dogon
proprement dite les hommes sont divisés en deux groupes selon
la qualité de leur nyama : les uns sont habilités à remplir les fonc-
tions sociales et religieuses particulières, dont par essence les
autres ne sauraient être chargés.
A l'intérieur de ces catégories, les individus ne réagissent pas
les uns sur les autres, le nyama qu'ils possèdent étant de même
qualité. Mais les différences entre les nyama affectés à ces catégories
les rend incompatibles les unes pour les autres. Un certain nombre
d'interdits, dama, marquent les limites qu'il faut ne pas franchir
pour que cette incompatibilité soit respectée. Si l'interdit n'est pas
observé, il en résulte un état de déséquilibre déterminant normale-
ment la mort si une purification ne vient pas débarrasser le
contrevenant de son impureté (impureté qui dans la suite se serait
transmise par contagion au groupe).

I. Aspects du nyama.
a) Aspect biologique. — Il est la force qui fait persévérer l'indi-
vidu dans son être physique. Cette force, sans cesse active subit des
transformations constantes parallèles à celles de la cellule. Elle
reçoit, depuis la conception jusqu'à la mort des apports de même
nature qu'elle, par des voies biologiques entre autres (aliments).
La croissance réelle et apparente d'un être humain (comme d'un
animal ou d'un végétal) a pour cause ces additions successives et
ininterrompues de force. La santé s'explique par le plus ou moins
bon fonctionnement de cette économie. Alors qu'à l'accroissement
du nyama correspond l'équilibre physique, à toute déperdition
quantitative ou qualitative (pour cause d'impureté), correspond
un inconvénient physique (maladie, blessure, maladresse).
Alors que le kikinu say, malgré son caractère de double du corps,
est de nature intellectuelle, le nyama, bien qu'informe, est de nature
essentiellement matérielle.
b) Aspect religieux — Il apparaît dans la propriété que possède
le nyama de revêtir les qualités de pureté ou d'impureté. Commettre
une faute religieuse affecte d'impureté le nyama dont l'individu est
pourvu et le met, en principe, en danger de mort. Pratiquement, le
coupable subit un inconvénient moral et matériel grave qui pro-
voque la désagrégation de son moi. Rompre un interdit, c'est par
définition contrevenir à l'ordre établi dans le monde par les puis
sances surnaturelles, donc commettre une faute religieuse. C'est le
nyama qui, dans l'acte religieux de la rupture d'interdit reçoit le
contre-coup de cet acte1 et en supporte la conséquence religieuse qui
est l'impureté. Bien que volonté de l'action et maîtresse du nyama
l'âme n'est atteinte en aucune façon dans sa nature (elle peut l'être
dans ses relations)2. Ceci tient sans doute à ce qu'étant l'action, le
nyama est seul à pénétrer dans celle-ci.
c) Aspect social.
— La composition même du nyama affecté à
chacun le fait apparaître clairement : l'individu appartient à la
société actuelle par son père, récente par son nani (ancêtre), histo-
rique par ses ancêtres, et mythique par les puissances surnaturelles
(qui sont des ancêtres mythiques).
Les parcelles provenant de ces divers éléments sociaux forment
bien finalement un amalgame homogène ; mais l'origine de chacune
d'elle se retrouve cependant au cours de la vie du support. En effet
chaque partie de nyama, pendant toute la vie, constitue comme le
témoin de chaque individu ou groupe qui l'a octroyé. Il est comme
le garant qui obligera son support à respecter vis-à-vis de l'individu
ou du groupe donateur toutes les règles religieuses imposées par
la coutume.
De plus, bien loin d'agir d'une manière autonome, cette parcelle
de nyama, ce témoin, ce garant apparaît comme constamment lié
à celui ou ceux qui l'ont octroyé : en cas de transgression par le
nouveau support des règles relatives à l'ancien, la parcelle de
nyama, sur l'ordre de ce dernier, devient exécutrice des châtiments
attachés à la faute.
Le nyama d'un individu est donc soumis à la fois à la volonté
(kikinu say) de son support et à celle de tous les individus ou
groupes dont les nyama ont contribué à sa formation.

1. Nous entendons par acte religieux tout acte établissant un rapport entre
une puissance surnaturelle (dieu, génie, ancêtre, etc.) et les hommes. Mais il est
possible que la question se pose tout autrement : étant donné l'aspect action du
nyama on peut se demander ou bien si tout acte n'est pas religieux par essence
ou bien si tous les actes religieux ne rentrent pas dans une catégorie générale
de phénomènes techniques dont l'effet commun serait de déterminer un mouve-
ment de nyama. Cf. à ce sujet M. GRIAULE, Remarques sur le mécanisme du sacrifice
dogon (Journal de la Société des Africanistes, Paris, t. X, 1940). Une étude sur
le Sacrifice chez les Dogons du même auteur est actuellement en préparation.
2. Elle peut l'être dans son action en ce sens que la conduite de cette dernière
dépend dans une grande mesure de la qualité du nyama qu'elle dirige.
d) Aspect psychologique. — On arrive à se faire une idée du sen-
timent du moi chez les Dogons au travers de certaines institutions :
ordre de préséances dans la consommation des denrées sacrificielles,
déclamation des devises par exemple. Ces institutions sont à la fois
des manifestations des divers éléments de lq personnalité et un
moyen d'agir sur elles. Crier une devise (tige) revient à exprimer la
personnalité du bénéficiaire comme à augmenter son nyama selon
un processus que nous n'avons pas à analyser ici1. Cette aug-
mentation est sentie par l'individu comme une exaltation. Du fait
que la formule est employée par les autres et reconnue, admise,
assimilée par l'intéressé, il s'établit une identité entre l'image que
se fait l'intéressé de lui-même et celle que les autres se font de lui.

II. Aspect du kikinu say.


a) Il est le principe de l'unité de la vie de l'individu, une sorte
de contenant de l'amalgame de forces, nyama, qui compose la per-
sonnalité. Il n'est pas une synthèse mais synthétise les différents
éléments de l'amalgame en question2.
Si l'on appelle N cet ensemble de forces et n1, n2, n3, les parcelles
qui le composent, on peut écrire l'équation suivante :
N = ni + n2 + n3 + n.... etc.
Le second membre de cette équation représente une somme de
nyamà d'origines diverses (cf. plus haut) qui, chacune en ce qui les
concerne, bien que liant l'intéressé à ses sources, se fondent cepen-
dant les unes dans les autres, se confondent. Tout en restant chacune
représentée par une quantité n, elles concourent à la formation du
total N.
Ce concours, cette formation, cette sommation, cette opéra-
tion qui n'est représentée dans notre système d'expression que par
le signe + pourrait précisément être l'un des aspects du kikinu say,
aspect qui expliquerait son intangibilité. Les variations quantita-
tives et qualitatives sont supportées par les termes de l'opération
(nyama), mais quelles qu'elles soient, les quantités et qualités

1. Cette institution a été décrite et commentée par S. de GANAY, Les Devises


des Dogons ( Travaux et Mémoires de l'Institut, d'Ethnologie, Paris, t. XLI).
2. Il fait se synthétiser (sens causauf). De même le récipient oblige divers
liquides de même nature à s'amalgamer.
de ces matières n'affectent en rien l'effectuation de l'équation
elle-même.
Le nyama est une matière brute, informe, diffuse. Le kikinu say
est la forme qui moule cette matière, qui l'enrobe dans son indi-
vidualité, qui la groupe dans un ensemble original. Ce qui fait le
kikinu say unique, non reproductible, non répétable, c'est qu'il est
la forme d'un des amalgames de nyama dont le nombre est infini.
Il fixe l'une de ces combinaisons. C'est elle qui reste dans la mémoire
des hommes et non pas chaque partie de nyama. Le kikinu say est
un principe synthétisant unique et toujours identique à lui-même.
b) D'autre part le kikinu say apparait comme une fonction
mettant en mouvement des quantités de nyama. En une autre
manière il est la cause même du fonctionnement de ces énergies,
cause qui, dans l'idée des Indigènes, n'est pas autre chose que l'in-
telligence puissante et motrice.
En conclusion à cet exposé on peut dire que le kikinu say est le
creuset dans lequel se forme le nyama, ce dernier étant fait d'apports
divers. N'est-il pas remarquable à ce propos que ce soit précisément
ui qui, dans les représentations des Dogons ait une forme parfois
visible, identique à celle du corps supportant la personnalité, alors
que le nyama est informe ?
Le kikinu say a pour fonction de rassembler toutes les forces
reçues par le support. Cet amalgame, cette synthèse de l'ensemble
forme finalement la personnalité. Chacune des parties de nyama qui
ont contribué à cette continuité reste et à la fois ne reste pas elle-
même. Elle reste elle-même en ce sens qu'elle relie l'individu à
l'être ou au groupe d'êtres qui la lui ont octroyée ; mais elle ne
reste pas elle-même en ce sens que lorsqu'à son tour le support
essaime des portions de forces, il s'agit de portions puisées dans
l'amalgame formant sa personnalité.

Telles qu'elles sont exposées ici, et sans préjudice des enquêtes


ultérieures, les notions de kikinu say et de nyama rappellent, dans
une certaine mesure, celles qu'ont tenté d'élaborer certains psycho-
logues qui décomposent la personnalité en deux éléments consti-
tutifs : le « je » et le « moi ».
Dans la mesure où ces derniers assignent au « je » unité, identité,
activité, il n'est pas impossible de le comparer au kikinu say. Dans
la mesure où ils confèrent au « moi » diversité, appartenances sociales,
caractère, la parenté de cette notion avec celle de nyama est évidente.
On ne saurait cependant pas reconnaître entre ces deux notions
l'identité de fond admise par W. James ; on peut en revanche parler
d'appropriation du nyama (moi) par le kikinu say (je) puisque l'un
est volonté et l'autre son instrument propre1.
L'analogie va plus loin : comme celles du « je », les représen-
tations du kikinu say sont pauvres ; il n'y a presque rien à en dire,
puisqu'il se réduit à des fonctions fondamentales d'unification
et de direction du nyama. Le kikinu say est dépouillé, abstrait,
ineffable.
En contre-partie apparaît la richesse toute concrète du nyama,
très divers en quantité et supportant une gamme infinie de qualités
essentielles ou temporaires.
En résumé nous pensons qu'il est plus approché d'utiliser les
mots « je » et « moi » pour désigner respectivement le kikinu say et
le nyama plutôt que les mots âme et force vitale2.
MARCEL GRIAULE.

1. Il y aurait lieu de souligner encore cette différence que les psychologues se


bornent à découvrir des éléments abstraits tandis que les Dogons réalisent leurs
représentations et les projettent dans leurs institutions. On trouvera l'exposé
de ces dernières dans M. GRIAULE, Masques Dogons (Travaux et Mémoires de
l'Institut d'Ethnologie, Paris, t. XXXIII, 1938, 896 p., in-8°).
2. Il est entendu que nous envisageons le nyama en tant que force affectée à
un support et non en tant que principe mythique impersonnel.
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