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RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA BOUMERDES
FACULTE DE THECHNOLOGIE
DEPARTEMENT GENIE DES PROCEDES
Thèmes :
Réalisé par :
KACI feriel
NECHEM selma
Introduction :
Un peu d’histoire :
Le plat de nouilles le plus ancien, découvert en 2002, est chinois : il a 4000 ans. Des recettes
de pâtes ont été déchiffrées dans un traité culinaire babylonien datant de 1700 avant J-C. Les
Grecs, les Romains, les Arabes consomment des pâtes bien avant Marco Polo et son voyage
en Chine, à la fin du XIIIe siècle. Dans son livre Le dévissement du Monde, paru en 1298,
celui-ci déclare que les lasagnes chinoises sont « bonnes autant que celles qu’il a mangées tant
de fois en Italie » …
Il existe de nombreuses formes de pâtes, notamment en Italie. Elles peuvent prendre une
forme :
Tubulaire : penne, macaroni, coquillette…
Non tubulaire : papillon, coquille, torsade…
De bâton/ ficelle droite : spaghetti, vermicelle, …
Ruban : tagliatelle, lasagne, linguine (spaghetti plat), …
Petite pâtes : crozet (pates savoyarde à base de sarrazin), alphabet, langue d’oiseau…
Pâte farcie : raviole, ravioli, demi-lune…
2. Classification :
Les pâtes alimentaires sont classées en deux groupes selon les machines utilisées pour
fabrication.
2.1. Pâtes pressées ou tréfilées ou extrudées :
C’est une pate comprimée par une presse à travers une filière qui sert de moule dont on
obtient les formes classiques telles que le spaghetti, macaroni, coquillettes ou coupées à
volonté de manière à obtenir des pates longues ou courtes. Ces presses encore appelées
extrudeuses se retrouvent essentiellement en industrie voire dans l’artisanat.
2.2. Pâtes laminées :
Le mélange pâteux est abaissé par laminage entre deux cylindres et est réduit en feuilles
larges et minces (de l’ordre du mm et moins). Celles-ci sont soit divisées en rubans, soit
amenées sur des machines munies d’emporte-pièces ce qui donne la forme désirée. Des
laminoirs de taille variée jusqu’au laminoir manuel permettent de fabriquer des pâtes fraiches
en cuisine.
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3.1. la semoule :
Il est possible de fabriquer des pâtes à partir des deux espèces commerciales de blé (dur,
tendre). Il est cependant reconnu que la semoule de blé dur constitue la matière première de
choix pour préparer les pâtes alimentaires, en raison de sa teneur en gluten ce qui donne une
pâte plus résistante à la cuisson, plus ferme, peu collante, de couleur caractéristique.
Dans les pays où l’on n’est pas tenu d’utiliser la semoule de blé dur pour préparer des pâtes
alimentaires, la matière première servant à la fabrication peut être de blé tendre.
Dans le commerce, on trouve 3 types de semoule :
Semoule SE : appelée aussi semoule extra, ses particules sont fines. Elle est orientée
vers la fabrication des pâtes alimentaires industrielles.
Semoule SM : appelée semoule moyenne. Elle est généralement vendue en l’état pour
l’utilisation ménagère (couscous, galette, biscuits, crêpes, etc.) et pour la fabrication
du couscous industriel de type moyen.
Semoule SG : la semoule grosse est destinée essentiellement à la fabrication du
couscous de type gros.
3.1.1. Le rôle des constituants de la semoule en plastification :
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Les étapes préalables à la fabrication des pâtes incluent la réception de la semoule à l’usine, le
stockage en silos où la température extérieure et celle du produit sont rigoureusement
surveillées afin d’éviter la condensation de l’eau à l’intérieur du silo, le dosage de la semoule
selon le volume ou la masse, le mélange (dans le cas de semoule et de farine) et le transport
jusqu’à l’emplacement de fabrication.
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Les granules de semoule s’agglomèrent en boulettes friables, le malaxage étant assuré par des
pales sur un axe horizontal tournant à une vitesse de 120 tpm.
Contrairement au pétrissage, le malaxage ne développe pas la pâte.
D’une durée de 15 minutes, cette étape permet une hydratation progressive et constante de la
semoule afin d’obtenir des boulettes ou agglomérats de dimensions variables pouvant
atteindre de 1 à 1.5 cm de diamètre ; on parle de pâte granulaire sableuse ou agglomérats.
Dans les presses les plus récentes, l’eau et la semoule sont mélangées à l’aide d’un malaxeur à
grande vitesse (quelques minutes seulement).
A la sortie du malaxeur, le mix est envoyé dans la presse à vis pour être extrudé à travers une
filière.
4.3. Le pétrissage
Cette étape qui va former une pâte homogène n’existe que dans le formage par laminage (pas
dans le procédé d’extrusion).
4.4. Le formage
Le façonnage de la pâte est assuré soit par le laminage, soit par l’extrusion qui est le procédé
le plus couramment utilisé.
4.4.1. Le procédé d’extrusion ou tréfilage
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Dans le processus de laminage, la pâte est pétrie et laminée en feuille entre deux cylindres
rotatifs jusqu’à ce que la feuille atteigne l’épaisseur désirée. La feuille est ensuite coupée
en brins de largeur et de longueur souhaitée.
Les deux techniques utilisées sont différentes au niveau de l’énergie mécanique
employée pour le formage. L’énergie transférée à la pâte est plus élevée avec le
procédé d’extrusion qu’à celui de laminage et une partie de celle-ci est dissipée sous
forme de chaleur. En outre, lors de l’extrusion, la pâte est soumise à un stress de
cisaillement alors que pendant le laminage, un stress élongationnel a été appliqué. Ces
différences de paramètres (le stress, la chaleur et la pression) peuvent entraîner la
formation des pâtes de structures différentes.
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4.5. Le séchage :
Les pâtes obtenues par extrusion ont un taux d’humidité de 29 à 31 %. Elles doivent
Le séchage des pâtes alimentaires se fait immédiatement après les opérations de malaxage et
d’extrusion. C’est l’opération la plus importante et certainement la plus délicate de la
fabrication, et comprend deux phases : le pré séchage et le séchage final. Le séchage
stabilise les qualités de la matière première et du traitement mécanique précédent. Il
ne doit altérer ni la forme, ni l’aspect de la pâte.
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La qualité de l’eau servant au malaxage est aussi importante ; des eaux de faible dureté sont
recommandées pour une meilleure couleur de pâte.
Mais la qualité est tributaire également des soins apportés dans la fabrication et, notamment,
au séchage et à la conservation ; les bonnes pâtes doivent être bien sèches, la teneur maximale
en humidité ne doit pas dépasser 12 ou 13%. Leurs caractéristiques culinaires, hygiéniques et
nutritionnelles doivent être considérées.
•D’autre part la présence de polyphénol oxydases exerce une influence très importante sur les
réactions de brunissement enzymatiques.
L’indice de brun augmente avec le pourcentage d’extraction des semoules (récupération des
parties externes du grain de blé). Des températures élevées en début de séchage réduisent cette
activité enzymatique et permettent de diminuer l’indice de brun.
5.1.2. Nombre et origine des piqûres :
•Les piqûres blanches proviennent d’un malaxage insuffisant des semoules, d’un mauvais
fonctionnement du système de désaération ou de la présence de blés mitadinés dans la cellule
de mélange à la semoulerie. (Le mitadinage est un accident physiologique de l’albumen du
grain de blé dur qui, de dur et vitreux, devient plus opaque et plus farineux. Le pourcentage de
grains mitadinés dans le blé dur est un facteur de qualité important pour l’industrie des pâtes
alimentaires. Les grains de blé dur devraient idéalement être vitreux et non farineux afin
d’obtenir un rendement élevé en semoule.)
•Les piqûres brunes témoignent d’une purification insuffisante des semoules au cours de la
mouture et de la présence de particules de son par des sasseurs mal réglés ou elles sont
causées par un mauvais conditionnement du blé.
Les piqûres noires proviennent de grains mouchetés ou de graines étrangères fortement
colorées.
5.1.3. Les gerçures :
Ce sont des fêlures qui apparaissent en surface et à l’intérieur de la pâte de façon instantanée
pendant le séchage ou différée pendant le stockage. Même si la qualité des blés peut intervenir
sur ce défaut, ces phénomènes sont le résultat principalement des effets des tensions trop
fortes provoquées par une mauvaise conduite du séchage, et ayant pour conséquences des
cassures à l’emballage et une moins bonne tenue à la cuisson.
5.1.4. Aspect de surface :
L’aspect lisse et brillant recherché est principalement lié à la nature des filières des moules de
la presse en téflon ou en bronze plus ou moins usagé.
•les filières en téflon confèrent aux pâtes un aspect lisse et brillant,
•les filières en bronze favorisent le développement d’une surface rugueuse et hétérogène qui
peut être intéressant pour mieux retenir la sauce !
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La cuisson des pâtes est un traitement thermique à 100°C en excès d’eau qui permet la gélatinisation
de l’amidon et la réticulation des protéines.
•La texture de produits cuits. Elle rend compte de la fermeté et de la masticabilité des pâtes
après cuisson, que l’on peut déterminer par des mesures à caractère rhéologique (fermeté,
viscoélasticité etc.).
•L’état de surface ou de désintégration des produits cuits. L’état de surface dépend du degré
d’adhésion des bris entre eux (notion de collant) et l’aspect plus ou moins lisse des produits
cuits (notion de délitescence).
• Les pertes à la cuisson. Elles sont déterminées par la quantité de matières organiques
entrainées dans l’eau de cuisson.
• L’arôme et le goût : la cuisson d’une pâte alimentaire à la maison vise à amener ses
constituants (amidon et gluten) à la température désirée, c’est-à-dire à gélatiniser l’amidon
pour le rendre digestible et à modifier la texture des pâtes de manière à leur donner les
caractéristiques souhaitées par le consommateur.
L’état de cuisson doit être al dente, c’est-à-dire que les pâtes doivent résister légèrement sous
la dent. La texture des produits cuits, qui rend compte de la fermeté et de la masticabilité des
pâtes après cuisson, dépend principalement de teneur en protéines et de la viscoélasticité du
gluten ; plus celles-ci sont élevées, plus les pâtes sont fermes pour un temps donné de cuisson.