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EXCEL INTERMEDIAIRE MME AZZOUG

SUPPORT DE COURS

EXCEL 2013

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TABLE DE MATIÈRES

I. LES REFERENCES DES CELLULES ................................................................................. 3


A. Quelques généralités .......................................................................................................................................................... 3
B. Règles de recopie par défaut d’une formule ...................................................................................................................... 3
Comment marche les références relatives ou absolues dans Excel ...... 5
1- Comment utiliser une référence relative Excel ? ........................................................................................................ 5
2- Comment utiliser une référence absolue Excel ?........................................................................................................ 7
3- Comment définir une ligne absolue dans Excel ? Dans ce cas, la référence est partiellement absolue,
seule la ligne est figée. La colonne reste relative au nouvel emplacement. Une référence avec ligne
absolue s’écrit de la façon suivante “A$1“ ....................................................................................................................... 8
4- Comment définir une colonne absolue dans Excel Dans ce cas la référence est partiellement absolue,
seule la colonne est figée. La ligne reste relative au nouvel emplacement. Une référence avec colonne
absolue s’écrit de la façon suivante “$A1“ ....................................................................................................................... 8
II. LE GROUPE DE TRAVAIL ........................................................................................... 9
A. Cas de feuilles contiguës ................................................................................................................................................... 9
B. Cas de feuilles éloignées les unes des autres ................................................................................................................... 10
III. LES FONCTIONS PRINCIPALES ................................................................................ 10
A. Les fonctions statistiques ................................................................................................................................................. 10
B. La fonction Si .................................................................................................................................................................. 10
E. Les fonctions de texte ...................................................................................................................................................... 14
F. La fonction de concaténation ........................................................................................................................................... 15
IV. LA GESTION DES NOMS ......................................................................................... 16
A. Nommer une cellule c’est lui conférer un pouvoir. ......................................................................................................... 16
B. Exemple ........................................................................................................................................................................... 17
V. LES FORMULES MATRICIELLES ................................................................................ 20
A. CREATION D’UNE FORMULE MATRICIELLE ........................................................................................................ 20
B. EXEMPLES..................................................................................................................................................................... 21
C. CONTRAINTES PARTICULIERES .............................................................................................................................. 21
D. SAISIE D’UNE PLAGE DE NOMBRES ....................................................................................................................... 22
VII. LES GRAPHIQUES ................................................................................................. 23
A. CREATION ET MODIFICATIONS D’UN GRAPHIQUE ............................................................................................ 23
Les fonctions ‘NB.SI’ , SOMME.SI’ et NBVAL ............................................................... 24
les fonctions ‘NB.SI.ENS’ ‘SOMME.SI.ENS’ ‘MOYENNE.SI.ENS’ .................................... 26

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I. LES REFERENCES DES CELLULES

A. Quelques généralités
Une feuille Excel présente un repère dont l’axe horizontal est représenté par des noms de lettres
pour les colonnes et dont l’axe vertical est constitué de numéros pour les lignes.

Ce repère permet d’assigner à un emplacement élémentaire de la feuille nommé cellule un nom,


une adresse que l’on appelle références de la cellule.

Exemple : A1, C2

B. Règles de recopie par défaut d’une formule


• Recopie verticale : ligne après ligne

Lors de la recopie d’une formule à l’aide de la poignée de recopie, bouton qui se situe en bas à
droite d’une sélection de cellules, et qui présente un pointeur en forme de croix noire, le logiciel
adapte la formule au mouvement de l’utilisateur, si on recopie ligne après ligne, donc
verticalement, la formule s’adapte en tout point aux données situées sur chaque nouvelle ligne
rencontrée.

• Recopie horizontale : colonne après colonne

De même, si on recopie une formule colonne après colonne, donc horizontalement, la formule
tient compte à nouveau du déplacement de l’utilisateur à l’écran et examine les données
rencontrées sur chaque nouvelle colonne.

Expl :

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Ces règles de recopie d’une formule se font toujours par défaut, cependant il faudra parfois les
rendre inactives dans une formule dès lors que celle‐ci analysera des cellules permanentes. Ce
peut être le cas d’une formule qui tient compte d’une taux à appliquer à un montant.

• L’utilisation du symbole dollar Expl :

Si on examine le tableau ci‐dessous (faire Ctrl et touche guillemets ou dans l’onglet Formules, un
clic sur Afficher les formules), on voit que lors de la recopie de la formule du calcul du montant de
TVA, le logiciel applique les règles par défaut de recopie de formule donnant les résultats
présentés dans le tableau précédent.

On voudrait que notre formule applique toujours le taux de la cellule G2 aux différents montants
HT.

Hors du fait de la recopie par défaut, chaque nouvelle formule issue de la recopie se décale d’une
ligne pour lire le taux.

Il n’y a pas de taux en G3, et le résultat est donc 0, il y a du texte en G4 et le résultat rendu est
#VALEUR.

Pour que la formule examine toujours le taux en G2, on tient compte du sens de la recopie pour
transformer la première formule et la rendre correcte.

Ainsi, puique l’on recopie la formule verticalement, il y lieu d’empêcher le logiciel d’écrire 3 pour
G3, puis 4 pour G4 à la place de 2 pour G2.

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Pour ce faire, il suffit de se positionner dans la première formule, ici celle de la cellule G5 et
d’insérer un symbole $ à gauche de l’élément qui ne doit pas être incrémenté.

Le dollar bloque l’élément qui le suit, oblige la recopie exacte de cet élément.

On peut maintenant recopier la formule. On constate qu’à chaque fois on pointe vers le taux de la
cellule G2.

Comment marche les références relatives ou absolues dans Excel


Comment sont référencées les cellules Excel. Comprendre les références relatives et absolues. Utiliser le
caractère $. Qu’est-ce-qu’une ligne relative ou une ligne absolue.

Rappel : une cellule est désignée par son numéro de colonne et de ligne, appellée aussi la référence ;
ainsi, A1 est la référence de la cellule A1 !

Pour utiliser efficacement les formules de calcul, il est important de bien comprendre comment
sont référencées les cellules.
Il existe 4 types de références :

• Référence relative (ex : A1)


• Référence absolue (ex : $A$1)
• Ligne absolue (ex : A$1)
• Colonne absolue (ex : $A1)

Nous allons détaillé chacun de ces types de référence. Je vais volontairement expliquer dans le détail le
fonctionnement du référencement des cellules car cette base est indispensable pour utiliser efficacement
excel.

1- Comment utiliser une référence relative Excel ?

La référence de la cellule est relative. Si l’on fait un copier/coller d’une formule contenant cette référence (
Par exemple A1 ) alors la référence de la formule s’ajustera en fonction du nouvel emplacement.

EXEMPLE

1. Entrer dans la cellule A1 le texte « les chanteurs » comme indiquer ci-dessous :

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2. Utiliser dans la cellule A2 la formule MAJUSCULE qui permet de


transformer un texte minuscule (ici le contenu de la cellule A1 : les
chanteurs) en texte en majuscule.

La référence (relative) utilisée dans la formule majuscule doit être “A1“

Ensuite appuyez sur entrée. Le résultat obtenu doit être le suivant :

LES CHANTEURS est affiché en majuscule dans la cellule A2.

3. Inscrivez dans la cellule A2 le texte suivant ‘les danseurs‘ :

4.Sélectionner et copier la cellule B1

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4.Coller la formule dans la cellule B2

Le résultat affiché dans la cellule B2 est le suivant : ‘LES DANSEURS” et non pas ‘LES CHANTEURS‘

Quelle remarques pouvons nous faire ?

En faisant un copier/coller nous n’obtenons pas dans la cellule B2 le même contenu que celui de la
cellule B1.
Pourquoi ? –> Car seule la formule (=MAJUSCULE) a été copié telle quelle. La référence dans la formule,
elle , a changé. On peut le constater en double cliquant dans la cellule B2, alors on s’apercevra que la
référence (relative) n’est plus A1 mais A2.

2- Comment utiliser une référence absolue Excel ?

Si l’on fait un copier/coller d’une formule contenant une référence absolue ( Par exemple $A$1 ) alors
la référence de la formule ne changera pas. Le symbole dollars « $ » permet de transformer une référence
relative en référence absolue.

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Ainsi si on effectue un copier/coller dans la cellule B2 de la formule =MAJUSCULE($A1$) contenue


en B1 comme dans l’exemple ci-dessus alors le résultat sera le suivant :

On remarque que la référence $A$1 est la même dans la cellule B2 et B1. Dans les deux cas la formule
« =MAJUSCULE($A$1) » utilise la référence “$A$1“

Astuce : Lorsque vous avez saisi le code suivant : « =MAJUSCULE(A1), en appuyant sur la touche
F4 vous obtiendrez automatiquement le résultat suivant “=MAJUSCULE($A$1)“

3- Comment définir une ligne absolue dans Excel ?


Dans ce cas, la référence est partiellement absolue, seule la ligne est figée. La colonne reste relative
au nouvel emplacement. Une référence avec ligne absolue s’écrit de la façon suivante “A$1“

4- Comment définir une colonne absolue dans Excel


Dans ce cas la référence est partiellement absolue, seule la colonne est figée. La ligne reste relative au
nouvel emplacement. Une référence avec colonne absolue s’écrit de la façon suivante “$A1“

Note : Vous remarquerez que le signe dollars $ se place juste en avant ce qui doit resté figé. Avant le ‘1’ si
l’on veut que la référence reste figé sur la ligne ‘1‘. Juste avant le ‘A‘ si l’on veut que la référence reste
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figée sur la colonne ‘A‘. Et devant la référence de ligne et de colonne si l’on veut qu’il y est une
référence absolue sur une cellule.

Astuce :
– En appuyant 1 fois sur la touche F4 vous obtiendrez une référence absolue
– En appuyant 2 fois sur la touche F4 vous obtiendrez une ligne absolue
– En appuyant 3 fois sur la touche F4 vous obtiendrez une colonne absolue

II. LE GROUPE DE TRAVAIL

Le groupe de travail permet de travailler simultanément sur plusieurs feuilles d’un classeur.
On peut par exemple créer une matrice de tableaux, c’est‐à‐dire des étiquettes (noms des lignes
et des colonnes du tableau), des formules et choisir des mises en forme ( bordures, couleurs,
soulignement…), qui seront réalisés une fois à l’écran et qui grâce au groupe de travail seront
répercutés sur toutes les feuilles sélectionnées dans le groupe.

Créer un groupe de travail

Il faut sélectionner des feuilles d’un classeur.


Celles‐ci peuvent contiguës ou éloignées les unes des autres.

A. Cas de feuilles contiguës


Cliquer sur le premier onglet de feuille, maintenir la touche Shift enfoncée et cliquer sur le dernier
onglet de feuille.

On peut lire en haut de l’écran Groupe de travail.

Créons le tableau ci‐dessous.

Pour désactiver le groupe de travail, on peut cliquer sur l’onglet d’une feuille n’appartenant pas
au groupe ou si toutes les feuilles du classeur font partie du groupe de travail, on peut cliquer sur
l’onglet d’une feuille appartenant au groupe.

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On peut constater que le tableau réalisé est visible sur chaque feuille du classeur concernée par le
groupe tout juste désactivé.

B. Cas de feuilles éloignées les unes des autres


On ouvre un autre classeur.
Cliquer sur le premier onglet de feuille, maintenir la touche Ctrl enfoncée et cliquer sur chaque
onglet de feuille utile.
De nouveau Groupe de travail s’affiche au sommet de l’écran, dans la barre de titre du logiciel.
Créer un tableau comme celui de l’exemple précédent.
Pour désactiver le groupe, il faut cliquer sur un onglet d’une feuille extérieure au groupe.

On constate alors que le tableau est présent sur chaque feuille anciennement intégrée au groupe

III. LES FONCTIONS PRINCIPALES

A. Les fonctions statistiques


Les plus utilisées sont en accès semi‐directe, cela signifie qu’elles sont accessibles via l’onglet
principal Accueil ou l’onglet Formules, dans le menu déroulant du bouton Somme automatique

La fonction moyenne peut proposer une plage de cellules d’analyse lorsqu’on clique dessus ou
récupérer les sélections de cellules de l’utilisateur. Il en va de même avec les fonctions NB qui
comptent des cellules dont les valeurs sont des nombres, Max qui déterminent dans une plage de
cellules quelle est la valeur la plus élevée, ou encore qui au contraire récupère la valeur la plus
petite dans une plage qui lui sert d’analyse.

B. La fonction Si
Les fonctions logiques permettent de faire afficher des résultats qui peuvent être une expression,
un calcul à partir de tests, c’est‐à‐dire de comparaisons qui vont porter sur des valeurs.

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La fonction Si seule permet d’obtenir deux résultats, l’un répondant à la validation d’un test,
l’autre répondant à l’invalidation du même test.

Par exemple, si on tient le raisonnement suivant :

Si le chiffre d’affaire de l’année N‐1 est plus petit que le chiffre d’affaires de l’année N, alors on
veut indiquer dans une cellule de résultat Positif sinon on souhaite voir apparaître Négatif.

Pour illustrer la façon dont il faut utiliser la fonction Si, voici l’exemple suivant.

Expl :

Créer le tableau suivant :

Cliquer dans la cellule D2, et sélectionner la fonction Si en cliquant sur le bouton fx à gauche de la
barre de formule, et en choisissant la catégorie Logique dans la boîte qui s’ouvre, puis cliquer sur
Si et OK.

La fonction Si s’articule en trois arguments, en trois zones de saisie ou de sélection de données


d’analyse.

Dans la zone blanche de l’argument Test‐logique cliquer sur la cellule B2, écrire <, puis cliquer sur
la cellule C2. Le test vient d’être renseigné.

Il s’agit maintenant d’indiquer dans les deux autres arguments les résultats à obtenir si le test est
réalisé, donc vrai, ou s’il ne l’est pas, et est faux, dans la ligne sur laquelle le test se fait.

Compléter la boîte de cette façon, on ne saisit que le texte, on n’a pas recourt aux guillemets qui
sont insérés automatiquement par le logiciel.

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Valider en cliquant sur OK.

Et recopier la formule vers le bas du tableau.

On peut imbriquer des fonctions Si les unes dans les autres.

Si on tient le raisonnement suivant :

Si le chiffre d’affaraires de l’année N‐1 est plus que le chiffre d’affaires de l’année N, alors on veut
voir apparaître Positif, sinon si le chiffre d’affaires de l’année N‐1 est égale à celui de l’année N, on
veut récupérer le mot Stable, sinon on veut Négatif.

Dans ce raisonnement il y a trois résultats possibles, hors on a vu que la boîte de la fonction Si ne


débouchait que sur deux résultats au plus.

Il faut donc insérer une nouvelle fonction Si, et si on relit le raisonnement, on se rend compte qu’il
faut l’utiliser au niveau du sinon qui est nommé Valeur‐si‐faux dans une boîte de fonction Si .

On complète le tableau précédent et on efface les formules de fonctions Si ; on clique sur la


cellule D2:

Ouvrir une fonction SI et la renseigner comme suit :

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Le curseur clignote dans la zone de saisie Valeur‐si‐faux ; cliquer sur le bouton Si qui se trouve en
haut à gauche de l’écran, dans la zone de nom, à gauche de la barre de formule.

Une nouvelle boîte de fonction Si s’ouvre, et dans la barre de formule, la syntaxe de la formule
nous offre à voir l’imbrication des fonctions Si.

Renseigner la deuxième boîte comme indiqué ci‐dessous.

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Et OK.

Si nous avions un raisonnement prenant en compte de nombreuses conditions, la première chose


qui devrait retenir notre attention c’est le nombre de résultats à obtenir.

On voit bien qu’une boîte de fonction Si aboutit à deux résultats, deux boîtes de fonctions Si
aboutissent à trois résultats, autrement dit il y a toujours un résultat de plus que le nombre de
fonctions Si à utiliser.

E. Les fonctions de texte


Elles permettent de retoucher le contenu de cellules comportant du texte.

Elles ont des fonctions variées.

La fonction GAUCHE par exemple isole un certain nombre de caractères à gauche d’une
expression.

Créer le tableau suivant qui est le début d’une base de données :

On aimerait isoler dans une colonne la référence du produit plutôt que de la voir collée à l’intitulé
du produit comme c’est le cas dans la colonne A du tableau.

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On ajoute une colonne à gauche de A. En A1, on saisit Références.

En A2 on appelle la fonction GAUCHE qui appartient à la catégorie de fonctions Texte.

Renseigner la boîte comme dans le modèle suivant :

Et OK.

Recopier la formule, on obtient bien les références uniquement dans cette colonne.

La fonction DROITE s’emploie de la même façon.

F. La fonction de concaténation
La concaténation soude des données de type différents ; on peut ainsi créer une chaîne de
caractères composée d’éléments initialement numériques et d’autres éléments de type texte par
exemple.

Créer le tableau suivant :

Cette fois, on veut une colonne qui récupère les références et les noms des produits

Insérer une colonne à gauche de la colonne C.

Saisie Réf prod en C1.

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Appeler la fonction CONCATENER, elle se trouve dans la catégorie de fonctions Texte.

Remplir la boîte :

En Texte 2 il y juste eu un espace de fait.

Ici on demande à concaténer le contenu d’A2 auquel on ajoute un espace puis le contenu de B2.

Et OK.

Recopier la formule.

IV. LA GESTION DES NOMS

A. Nommer une cellule c’est lui conférer un pouvoir.


Ce pouvoir peut être de plusieurs natures. La première confère à la cellule une fixité dans la
recopie des formules. En effet, dans une formule on voit le nom d’une cellule nommée, on ne voit
pas ses références, de sorte qu’une cellule nommée est l’équivalent de références absolues, c’est‐
à‐dire de références pourvues d’un symbole dollar à gauche de la lettre de colonne et à gauche du
nombre indiquant le nom d’une ligne.

La deuxième nature de ce pouvoir réside dans la possibilité de mettre à disposition du classeur


entier ou de certaines feuilles du classeur les données contenues dans cette cellule nommée ou
encore cette plage de cellules nommée, dans le cas où le nom aurait été attribué à un ensemble
de cellules.

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La troisième nature liée au nommage de cellules provient de la souplesse de lecture d’une


formule où sont présents des mots ou expressions qui transforment en quelque sorte la formule
en phrase.

B. Exemple
Créer le tableau suivant :

On a calculé le total par la multiplication des quantités de produits par le prix unitaire.

On a fait la somme en E15 de tous les tableaux calculés par la formule précédente.

Ensuite on a déterminé la TVA, pour cela on a multiplié la cellule D15 par la cellule E15.

Puis une somme à nouveau récupère le TTC pour cette facture.

Cliquer en D16, puis dans la zone de nom :

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Saisir TVA et valider par la touche Entrée.

Si on clique dans une autre cellule puis qu’on se repositionne en D16, la zone de nom affiche
dorénavant le mot TVA.

On sélectionne les cellules de E12 jusqu’à E14, on clique dans la zone de nom et on saisit

TOTAL. On valide par entrée.

Supprimer le contenu de la cellule E15.

Et refaire la formule de somme.

Maintenant la formule s’affiche sous cette forme.

Supprimer le contenu de la cellule E16.

Refaire la formule de multiplication de la tva par le montant

HT. On obtient la formule suivant :

Sélectionner la plage de cellules qui s’étend de A11 jusqu’à E17.

La renommer Tableau_de_facture ou TableauFacture.

Puis valider.

Un nom composé doit utiliser des underscores (touche 8 du clavier alphabétique) ou des mots
collés les uns aux autres commençant par une majuscule.

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Si on veut supprimer ce dernier nom, il faut aller dans l’onglet Formules cliquer sur Gestionnaire
de noms, sélectionner le nom Tableau_de_facture puis cliquer sur Supprimer :

On aurait pu nommer une cellule ou une plage de cellules en se rendant sur l’onglet Formules,
Définir un nom :

Il aurait suffi d’écrire un nom dans la première zone de saisie, de choisir l’étendue de validité de
cette plage nommée, d’indiquer éventuellement des commentaires et puis finalement
sélectionner la cellule ou la plage de cellules concercées.

Si un nom est autorisé sur l’ensemble du classeur, on peut l’appeler dans la construction d’une
formule ou dans des différentes commandes en écrivant le texte du nom ou en cliquant sur le

bouton :

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Si on clique sur une cellule d’une feuille du classeur on peut à tout moment savoir s’il existe
dedans des plages de cellules nommées.

Il suffit de cliquer sur la flèche de menu déroulant qui se trouve à droite de la zone de nom.

V. LES FORMULES MATRICIELLES

Une formule matricielle est une formule contenant une matrice, c’est-à-dire une plage de
cellules, utilisée dans un calcul.

L’utilisation d’une formule matricielle :

- Permet d’éviter la copie de formule Ceci est particulièrement intéressant quand le nombre
de cellules à traiter est important.

- Préserve la plage de cellules contenant les résultats ;

A. CREATION D’UNE FORMULE MATRICIELLE


La procédure comprend trois étapes :

• Sélectionnez la plage de cellules résultats, c’est-à-dire la plage des cellules qui


contiendront chacune la formule matricielle.
• Cliquez dans la barre de formule et saisissez la formule matricielle.
• Validez par Ctrl + Maj + Entrée. Cette validation permet d’indiquer qu’il s’agit d’une
formule matricielle.

La formule apparaît alors entre accolades dans la barre de formule, montrant ainsi qu’il s’agit
d’une formule matricielle.

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B. EXEMPLES
Exemple simple

• Sélectionnez la plage des cellules qui contiendront les résultats, soit H1:H3.
• Dans la barre de formule, saisissez : =f1:f3+g1:g3

Excel a entouré la formule d’accolades, et il affiche les résultats dans les cellules de la plage
préalablement sélectionnée H1:H3.

• En affichant toutes les formules (tapez Ctrl + guillemets), la formule s’affiche dans
chaque cellule de la plage H1:H3.
• Tapez de nouveau les touches Ctrl + guillemets pour masquer les formules.

Table de multiplications

Dans les cellules de la plage B1:I1 ainsi que dans les cellules de la plage A2:A9, saisissez les
chiffres de 2 à 9.

• Sélectionnez la plage de cellules résultats B2:I9.


• Cliquez dans la barre de formule et saisissez la formule matricielle =B1:I1*A2:A9.
• Validez par Ctrl + Maj + Entrée. Les 81 cellules affichent les résultats.

L’utilisation d’une formule matricielle est d’autant plus intéressante que le nombre de
cellules résultats est important.

C. CONTRAINTES PARTICULIERES
Insertion, suppression ou déplacement

Il n’est pas possible d’insérer, de supprimer ou de déplacer une cellule appartenant à une
plage contenant une formule matricielle. Cela permet de préserver la plage contenant cette
formule.

Modification d’une formule matricielle

• Sélectionnez la plage de cellules résultats, c’est-à-dire qui contiennent chacune la


formule matricielle. On dispose de plusieurs méthodes de sélection :
• - Sélectionnez par cliqué-glissé.
• - Ou bien : sélectionnez une cellule de la plage, puis appuyez sur Ctrl + /
• - Ou encore : sélectionnez une cellule de la plage, puis affichez la fenêtre «
Sélectionner les cellules » : sous l’onglet Accueil, dans le groupe Edition, activez le
bouton « Rechercher et sélectionner » > Sélectionner les cellules. Cochez la case «
Matrice en cours », et validez.
• Cliquez dans la barre de formule et effectuez les modifications nécessaires.
Validez par Ctrl + Maj + Entrée (même si on a tout effacé).

Essai de modification d’une cellule faisant partie d’une matrice

Si par erreur, on a voulu modifier la valeur d’une cellule faisant partie d’une matrice, le
message « Impossible de modifier une partie de matrice » apparaît.

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Appuyez sur le bouton Annuler situé dans la barre de formule.

Effacement d’une formule matricielle

• Sélectionnez la plage de cellules résultats, comme précédemment.


• Puis appuyez sur la touche Suppr.

D. SAISIE D’UNE PLAGE DE NOMBRES


Une formule matricielle permet également de créer une plage de nombres.
Exemple

• Sélectionnez la plage de cellules résultats. Exemple : sélectionnez E1:G2.


• Cliquez dans la barre de formule et saisissez la formule cette fois-ci avec accolades.
Exemple ={2.7.13;6.4.1}.

Les valeurs de chaque ligne sont séparées par des points. Le passage à la ligne suivante est
signalé par un point-virgule.

• Validez par Ctrl + Maj + Entrée.

Excel ajoute deux autres accolades à la formule, et il affiche les résultats dans la plage
préalablement sélectionnée.

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VII. LES GRAPHIQUES

A. CREATION ET MODIFICATIONS D’UN GRAPHIQUE


Un graphique est efficace pour représenter, « faire parler » des données chiffrées.

Pour créer un graphique, procédez ainsi :

• Sélectionnez la plage de cellules contenant les données à représenter, y compris les


intitulés (ou « étiquettes ») des lignes et des colonnes.

Par exemple si des étiquettes ne jouxtent pas la plage de cellules à sélectionner.

• Choisissez la catégorie de graphique : sous l’onglet Insertion, dans le groupe


Graphiques, cliquez sur la catégorie souhaitée. Sont souvent utilisés les types :
Colonne , Ligne et Secteurs.

En cliquant sur le lanceur du groupe, on accède à la galerie des graphiques, classés par
catégorie.

• Au sein de la catégorie précédemment choisie, cliquez sur le graphique souhaité.

On peut créer ainsi, sur la même feuille, d’autres graphiques relatives aux mêmes données.
Quand la zone de graphique est sélectionnée, des commandes « Outils de graphique » sont
disponibles sur les onglets aux noms explicites : Création, Disposition et Mise en forme. Par
ailleurs, en faisant un clic droit sur un élément de la zone de graphique, on affiche le menu
propre à cet élément. Une zone de graphique sélectionnée est entourée d’un cadre bleuté
plus épais.

Exemple

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On a sélectionné la plage de cellules C1:I5. Dans la catégorie « Ligne », on a choisi le premier


type de courbe. La zone de graphique apparaît sélectionnée (cadre plus épais). On appelle
communément « graphique » ce qui est en fait la « zone de graphique ». La zone de
graphique comprend tous les éléments relatifs au graphique : le graphique luimême, les axes,
les étiquettes, etc.

On peut la déplacer par cliqué-glissé (pointeur en croix fléchée), également modifier sa


dimension en cliquant-glissant sur son contour, aux endroits affichant des points.

Emplacement de la zone de graphique

Par défaut, la zone de graphique est placée sur la feuille où sont situées les données.

Elle peut être déplacée sur une autre feuille du classeur. Il s’agit d’un déplacement, non
d’une copie.

• Cliquez sur la zone de graphique afin de la sélectionner.


• Puis affichez la fenêtre « Déplacer le graphique » : sous l’onglet Création, dans le
groupe « Emplacement », activez le bouton « Déplacer le graphique ». Indiquez la
feuille souhaitée.

Quel que soit son emplacement, le graphique reste lié aux données sources. Il est mis à jour
lors de la modification de ces données.

Les fonctions ‘NB.SI’ , SOMME.SI’ et NBVAL

1- La fonction NB.SI

Elle permet de compter le nombre de cellules qui répondent à un critère ; par exemple, pour compter le
nombre de fois où une valeur apparaît dans une série de données.

Syntaxe : NB.SI(plage; critères)

saisir dans la
cellule B6 : =NB.SI(A2:A5; “pommes”)

ici on compte le nombre de cellules contenant « pommes » dans les cellules A2 à A5. Le résultat est 2.

saisir dans la cellule B7 : =NB.SI(A2:A5;A4)

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Compte le nombre de cellules contenant « pêches » (à l’aide du critère dans A4) dans les cellules A2 à A5.
Le résultat est 1.

saisir dans la cellule B8 : =NB.SI(B2:B5; “>55”)

Compte le nombre de cellules dont la valeur est supérieure à 55 dans les cellules B2 à B5. Le résultat est 2.

2- La fonction SOMME.SI

Elle permet de calculer la somme des valeurs d’une plage qui répond au critère spécifié.

Syntaxe : SOMME.SI(plage;critère;[somme_plage]) avec :

• la plage c’est la plage de cellules sur laquelle le critère sera calculé.


• le critère est calculé sur la plage
• La somme_plage est facultative. Cellules réelles à ajouter, si la somme porte sur d’autres cellules
que celles qui sont spécifiées dans l’argument plage.

saisir dans la cellule D11 : =SOMME.SI(D2:D10;“>2000”;F2:F10)


ici on compte le nombre de bouteilles dont l’année est supérieure à l’an 2000. Le résultat est 18.
saisir dans la cellule D12 : =SOMME.SI(F2:F10;“>6”)
on fait la somme des bouteilles de quantité >6, le résultat est 12.
saisir dans la cellule D13 : =SOMME.SI(E2:E10;“>15”;F2:F10)
ici on compte le nombre de bouteilles dont l’age est > 15 ans.
saisir dans la cellule D14 : =SOMME.SI(A2:A10;“Blanc”;F2:F10)
ici on compte le nombre de bouteilles de Blanc.

3- la fonction ‘NBVAL’

La fonction NBVAL compte le nombre de valeurs (cellules non vides) dans une plage.

syntaxe : NBVAL(plagedevaleurs)

saisir dans la cellule A1 : =NBVAL(A3:A6)

ici on compte le nombre d’élèves de la classe. Le résultat est 4.


Cette fonction est très utile lorsque on veut compter de longues listes de valeurs.
Nota : La fonction NBVAL ne compte pas les cellules vides.

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EXCEL INTERMEDIAIRE MME AZZOUG

les fonctions ‘NB.SI.ENS’ ‘SOMME.SI.ENS’ ‘MOYENNE.SI.ENS’

4- la fonction ‘NB.SI.ENS’

NB.SI.ENS( Plage1_cellules ; Condition1 ; Plage2_cellules ; Condition2; …) On peut saisir jusqu’à 30


couples plage_cellules / conditions !

5- la fonction ‘SOMME.SI.ENS’ et la fonction ‘ MOYENNE.SI.ENS’

Somme, moyenne avec conditions multiples simultanées ou non

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