Conscience phonologique se détacher du sens

Capacité à identifier, à découper et à manipuler les Progression activité métalinguistique

unités sonores du langage telles que la syllabe, la rime,
le phonème.
mots > syllabes orales > phonèmes
Principe alphabétique : l’écriture du français est un code au moyen
duquel on transcrit des sons / Connaitre l'existence et la nature des syllabes orales : émission en une unité de voix
relations entre les lettres et sons. phonèmes : unités sonores distinctives minimales
Essentiel à l'acquisition de l'écriture et de la graphème : Lettre/grpe de lettres transcrivant un
lecture. phonème.
2 acquisitions : conscience phono+ principe alphab.
1. La position de l’unité (début, fin, milieu pour
AFC :
⭐️Distinguer et manipuler des syllabes : scander les syllabes
les syllabes; rime, attaque, milieu du mot pour
constitutives d'un mot, comprendre qu’on peut en supprimer, en les phonèmes)
ajouter, en inverser.
⭐️Repérer et produire des rimes, des assonances. 1. Le degré de conscience de l’analyse : d’une
⭐️ Discriminer des sons (syllabes, sons-voyelles ; quelques sons- sensibilité à… (manipulation sans intention
consonnes hors des particulière) vers une conscience de… (
consonnes occlusives).) dans des mots ou dans des syllabes. manipulation intentionnelle)

Obstacles : 1. Les opérations réalisées, certaines sont plus

- place de l'unité phonologiques à analyser complexes que d’autres : comptage,
- se décentrer de la signification du mot manipulation (suppression, ajout, substitution,
- l'écoute active durant la séance complète inversion…)
Jeux phoniques : Ecoute, manipulation, comptage, segmentation, isolement, suppression/ajout
d’unités, fusion, substitution, inversion, détection d’intrus, catégorisation, recherche d’invariant, etc.
Comptines, formulettes, phrases courtes, poèmes, ...

Ecriture - introduction Contraintes :

C’est reconfigurer de la parole et de la pensée à - 3 grandes formes d'opérations : processus

l’aide des unités linguistiques et des signes rédactionnel
graphiques conventionnels. Opérations de planification : analyser la tache
Maitrise de l’écrit = maitrise de la lecture et de (cycle 2 : à l’oral)
Opérations de mise en texte : textualiser,
l’écriture.
☞ Activité linguistique, cognitive et graphomotrice. graphier
Opérations de révision ou de relecture : retours
en arrière réflexifs
Socle commun : Ecrire et maitriser la langue française
conditionnent l’accès à tous les domaines du savoir et - Linguistiques (syntaxe, sémantique, morphologique,
l’acquisition de toutes les compétences scolaires. orthographique)
POURQUOI ?
- Cognitive (attention, mémorisation, anticipation)
- place prépondérante dans la société
- moyen de communication avec autrui
- Situation d’écriture (longueur, durée, consigne,
- conservation mémorielle
complexité)
- besoins d'organisation administrative
- levier pour l'accès aux savoirs, à la culture
- Outils / supports utilisés (écran, crayon, cahier…)
- expression de soi, des gouts, des sentiments, des
opinions, des croyances
- Affectives (gout ou dégout pour certains types d’écrit)
- vecteur de développement cognitif (développer des
capacités réflexives) par la mise à distance du réel et de
l’action, et oriente, par les genres ou types d’écrits, la
façon de percevoir, de penser et de structurer le monde
environnant ainsi que l’humain.
 Ecriture - école élémentaire
Socle commun : l’écriture est un outil essentiel pour
communiquer, penser, s’exprimer et apprendre dans les
différentes disciplines
Ecrire au cycle 2 : copier un texte (vitesse et sureté
du geste) ; dicter à l’adulte ; mettre en place une
démarche de production ; rechercher
caractéristiques du texte ; relire sa production et la
corriger.
Ecrire au cycle 3 : tâches de copie et de mise en
page de textes sur ordinateur ; recours régulier à
l’écriture pour formuler une hypothèse ; tâches de
relecture et réécriture pour améliorer, épaissir ou
normer son écrit.
étences :
Comp
- fonctionnement du code phonographique et de l'écrit
- vigilance orthographique
- repérer les dysfonctionnements dans les écrits
produits
- mobiliser des outils aidants à écrire ou réécrire
- connaissance de la langue
- processus de démarche de production de texte
- identifier des caractéristiques propres à différents
types de texte
- construire l'enjeu du texte, des fonctions de l'écrit

En lien avec :
➟ l'étude de la langue : apprendre à prendre en compte les normes de l’écrit, mobiliser leurs connaissances
linguistiques pour formuler, transcrire et réviser.
➟ le langage oral : relecture à haute voix de phrases ou de textes produits, échanges oraux préparatoires,
dictée à l’adulte…
➟ la lecture : « Lecture et écriture sont deux activités intimement liées dont une pratique bien articulée consolide
l’efficacité » BO 2016

Ecriture - 6 orientations
Faire place aux différentes fonctions
de l’écriture et à ses différentes
formes
Situation de communication et ses
incidences sur la manière d’écrire
soient explicitées.
Enseigner la diversité des fonctions
de l’écriture (décrire, correspondre,
raconter, prescrire, retenir..) et ses
différentes formes.
Place à coté de l’écriture du
construit un rapport singulier à l’écrit
littéraire, aux écrits sociaux ou
fonctionnels.
Pratiquer régulièrement l’écriture
pour développer et conserver des
compétences scripturales
Ecrire souvent pour apprendre à
écrire et garder ses acquis, il faut
donc multiplier les écrits courts.
Pour pouvoir s’approprier les
différentes facettes de la pratique
scripturale, les apprentis scripteurs
ont besoin de temps, de répétions,
de stabilité.
Intérêt des taches ritualisées «
phrase du jour », « jeux d’écriture ».
Multiplier et diversifier les Intérêt de ne pas prendre en compte
interactions entre le lire et l’écrire ou valoriser seulement le produit fini
Varier les interactions entre le lire et S’intéresser au processus qui
l’écrire. permet la production des écrits.
Travail par projet où l’écriture est Montrer aux élèves qu’écrire ce
une action à réaliser pour répondre n’est pas transcrire d’un seul jet ses
à un besoin et où elle fait l’objet idées mais réfléchir à ce que l’on
d’un tâtonnement exploratoire. souhaite ou doit écrire, tâtonner et
modifier d’ou l’intérêt du brouillon.
Considérer l’élève comme un sujet
écrivant construisant et ayant déjà
Echelonner l’enseignement d’écriture
Entrer progressivement.
L’écriture comme un lieu de
Découverte, observation et
construction du sujet par l’écriture et
familiarisation avec l’écrit (dictée à
comme l’occasion d’une appropriation
l’adulte, essais d’écriture autonome,
personnelle et positive de cet outil.
code, geste graphique, culture de
Permettre à l’élève de se dire et de se
l’écrit..).
sentir auteur-créateur de son texte (dire
ses désirs, des émotions et son
imaginaire).
Favoriser un rapport positif à l’écriture,
un plaisir d’écrire par la mise en place
d’un cadre rassurant et d’un espace de
tolérance. Sont préconisés, les ateliers
d’écriture, les carnets d’écriture
personnelle, les pratiques d’écriture
tournée vers l’affectif et l’identitaire.
 Ecriture - capacités des scripteurs notices
Capacités grapho-motrices
☞ geste grapho-moteur (la maitrise progressive de la cursive) = cout important.
réduit et ralentit considérablement la production écrite comme la copie

Capacités cognitives
☞ retrouver et garder en mémoire un grand nombre d’informations ou des unités
plus ou moins grandes.
Le jeune scripteur n’est pas en mesure de gérer de façon simultanée et coordonnée
les différentes opérations.

Capacités linguistiques
☞ CP : écriture autonome
capacités : ☞ fin CP : capables d’écrire phonétiquement quelques phrases, mais l’acquisition de
la composante orthographique n’en est qu’a son démarrage.
☞ Difficulté pour les élèves de passer de l’oral très présent précédemment à
l’écrit (ponctuation, connecteurs..).

Décentration du scripteur : son texte sera lu en différé et le lecteur ne dispose pas

des mêmes informations.

Capacités affectives/motivationnelles
Certains ont du mal à développer l’envie d’écrire ou un gout pour l’écriture :
- raisons scolaires ou extrascolaires
- perçoivent pas suffisamment l’utilité de l’écriture
- pratique pas valorisée chez eux
- impression d’etre continuellement en situation d’échec

Ecriture - 4 grandes phases dans la génèse de l'écriture

1 - Ecriture prélinguistique ou graphoperceptive / pré-syllabique (vers 4 ans environ)
Niveau 1 : Les traces d’écrits, les mots sont conçus comme des sortes de logos, d’images en rapport avec l’objet. Ces
enfants ignorent toute mise en relation entre la forme écrite d’un message et sa forme orale. La trace produite par
l’enfant n’est différente du dessin que par quelques éléments proches de l’écriture (les pseudo-lettres).
Niveau 2 : L’enfant utilise des lettres différentes pour chaque mot, change l’ordre de celles qu’il connaît. La lecture de ce
type d’écriture est aussi globale, sans correspondance entre parties sonores et parties graphiques.

2 - Ecriture segmentée / syllabique (vers 5 ans environ)

L’enfant produit un écrit qui tient compte de la durée de l’émission sonore. La différence de longueur est très nette entre
la graphie d’un mot et celle d’une phrase. L’enfant commence à noter des mots séparés par un blanc et à reproduire les
petits mots un, le, la. Quand il relit son écrit, il essaie de le segmenter en mots ou groupes de mots, parfois en
syllabes.La première valeur qu’ils attribuent alors aux lettres n’est pas phonétique, mais syllabique : chaque syllabe
étant représentée par une graphie.

3 - Ecriture phonique/syllabico alphabétique (entre 5 et 6 ans environ)

L’écrit correspond à une analyse phonique de l’énoncé. L’enfant commence par écouter ce qui est à écrire. Il réussit
à isoler un ou plusieurs phonèmes, souvent en se disant à mi-voix une partie du mot.
Il commence à employer des phonogrammes (les lettres sons). Ce travail d’analyse phonique est encore partiel : il ne
s’effectue que sur l’initiale des mots ou sur les voyelles. Attention plus ou moins efficace accordée au codage des
unités sonores. Ils utilisent les lettres avec leur valeur sonore conventionnelle.

4 - Ecriture alphabétique (vers 6 ans environ)

L’enfant procède à la transcription des sons de la langue orale. L’enfant reproduit des groupes de phonèmes en se
servant de plus en plus de phonogrammes. Il utilise une écriture phonétique qui se rapproche progressivement de
l’écriture alphabétique correcte. Le stade ultime est dit « orthographique », avec le passage d’une transcription «
phonétique » à une écriture alphabétique correcte, l’enfant prend conscience de la dimension orthographique propre au
français.
 Ecriture - Acculturation
- Phrase du jour :
Entrée dans l'écrit Construire d’abord oralement et collectivement la phrase
- la pratique de la lecture compréhension Après débat, les élèves l’écrivent tous individuellement
- des essais d’écriture (dictée à l'adulte, autonomie, ...)

- Jogging d'écriture : entraînement de l’utilisation de

Par le biais d’activités variées
- Lecture quotidienne (albums,
documentaires, affichages, consignes..)
- Lecture par l’élève (prénoms, jour de la
semaine, mots de la classe)
- Découverte des composantes du langage
oral et écrit (syllabes, sons, mots, lettres..)
- Observation et reproduction de formes
graphiques
- Production d’écrit
certaines structures et permettre une aisance lors de la
production d’écrit
- Questions/réponses : Écrire la question correspondant à
une réponse proposée/Écrire la réponse correspondant à une
question proposée.
- Jeu d'enrichissement de phrases
- Autres : Le titre, l'affiche, l'annonce, carte de
voeux/remerciement, invitation, bulletin météo, la liste, Écrire
une phrase à partir d’une image, le marabout, le
tautogramme, écriture abécédaire, cadavre exquis, le
photorécit, acrostiche, imiter une structure syntaxique, donner
sa définition de...,

- en lien avec d'autres disciplines

Ecriture - En maternelle MOBILISER LE LANGAGE DANS TOUTES SES

Les activités d’écriture sont premières : « les enfants ont besoin
de comprendre comment se fait la transformation d’une
parole en écrit ».
« L’une des conditions pour apprendre à lire et à écrire est
d’avoir découvert le principe alphabétique selon lequel l’écrit
code en grande partie, non pas directement le sens, mais
l’oral (la sonorité) de ce qu’on dit ».
DIMENSIONS (AFC):
⭐️Écrire son prénom en écriture cursive, sans modèle.
⭐️ Copier en cursive un mot ou une très courte phrase
dont le sens est connu.
⭐️Connaître les correspondances entre les trois manières
de les écrire d’écrire les lettres :
cursive, script, capitales d’imprimerie
⭐️Manifester de la curiosité par rapport à la production de
l’écrit.

Exercices graphiques : Ecriture autonome = 2 entrées :

- processus perceptifs visuels (discrimination des
formes, l’observation de leurs organisations, l’intelligibilité
du modèle, et, en liaison avec la motricité fine, le pilotage
de la main) ;
- actions de motricité fine, notamment pour
l’autonomisation et les coordinations des articulations
sollicitées (épaule, coude, poignet, doigts) pour les tracés
méticuleux, pour la préhension
des outils ;
- représentation mentale et la reproduction des
organisations spatiales, des alignements, des trajectoires,
des positions relatives des tracés ;
- processus cognitifs d’anticipation, de régulation, de
mémorisation, de transfert, nécessaires à tout
apprentissage.
- Les essais d’écriture de mots : MS, demander aux élèves
d’écrire des mots simples (lama; salami). Les tracés des
élèves permettent à l’enseignant d’avoir accès à ce que les
enfants ont compris de l’écriture.
- Les premières productions autonomes d’écrits : elles sont
proposées lorsque les enfants ont compris que « l’écrit est
un code qui permet de délivrer des messages ». Rôle de
l’enseignant = inciter les élèves à écrire en utilisant tout ce
qui est à leur portée (recherche dans des textes connus,
utilisation du principe alphabétique).
Exercices graphiques, des tâches de copie et des
essais d’écriture de mots, et de production
autonome.
Dictée à l'adulte : Phase d’élaboration orale (prendre
conscience des transformations indispensables du
langage oral) pour qu’il puisse devenir du langage écrit.
 Conscience phonologique se détacher du sens
Capacité à identifier, à découper et à manipuler les Progression activité métalinguistique
unités sonores du langage telles que la syllabe, la rime,
le phonème.
mots > syllabes orales > phonèmes
Principe alphabétique : l’écriture du français est un code au moyen
duquel on transcrit des sons / Connaitre l'existence et la nature des syllabes orales : émission en une unité de voix
relations entre les lettres et sons. phonèmes : unités sonores distinctives minimales
Essentiel à l'acquisition de l'écriture et de la graphème : Lettre/grpe de lettres transcrivant un
lecture. phonème.
2 acquisitions : conscience phono+ principe alphab.
1. La position de l’unité (début, fin, milieu pour
AFC :
⭐️Distinguer et manipuler des syllabes : scander les syllabes
les syllabes; rime, attaque, milieu du mot pour
constitutives d'un mot, comprendre qu’on peut en supprimer, en les phonèmes)
ajouter, en inverser. 2. Le degré de conscience de l’analyse : d’une
⭐️Repérer et produire des rimes, des assonances. sensibilité à… (manipulation sans intention
⭐️ Discriminer des sons (syllabes, sons-voyelles ; quelques sons- particulière) vers une conscience de… (
consonnes hors des manipulation intentionnelle)
consonnes occlusives).) dans des mots ou dans des syllabes. 3. Les opérations réalisées, certaines sont plus
complexes que d’autres : comptage,
Obstacles : manipulation (suppression, ajout, substitution,
- place de l'unité phonologiques à analyser inversion…)
- se décentrer de la signification du mot
- l'écoute active durant la séance complète
Jeux phoniques : Ecoute, manipulation, comptage, segmentation, isolement, suppression/ajout
d’unités, fusion, substitution, inversion, détection d’intrus, catégorisation, recherche d’invariant, etc.
Comptines, formulettes, phrases courtes, poèmes, ...

Ecriture - L'essentielle
Cycle 2
- Accent mis sur la relation phonie / graphie et sur
la maitrise des gestes d’écriture,
- sur la mémorisation de mots et le découpage en
mots et en phrases,
- reproduction et construction de phrases
- production de textes courts
- dimension phonologique et orthographique de
l’écriture
- identification des caractéristiques propres aux
genres textuels
- rôle et fonctionnement de l’écriture
Activités
➼ Copie : reproduit après lecture, avec / sans modèle (copie
différée, copie flash, copie retournée, la copie au verso, la
copie découpée, la copie caviardée, ...)
➼ production : combiner des syllabes pré-imprimées pour
produire des mots ou des phrases en s’aidant des outils
présents dans la classe, répond par écrit à un questionnaire,
suite d’histoire…
➼ dictée : syllabes contenant la graphie du son travaillé, des
mots invariables et fréquents, des phrases ou un court texte

Cycle 3 ➼ calligraphie : apprend et s’exerce à bien former et lier les

lettres en cursive, à tracer et à retenir les formes des
- écrits plus longs
majuscules, à rendre son écriture régulière, soignée et fluide.
- écrire plus rapidement
- respecter les caractéristiques des différents
genres ➼ révision : apprend et s’exerce à bien former et lier les lettres
- renforcent vigilance orthographique et en cursive, à tracer et à retenir les formes des majuscules, à
syntaxique rendre son écriture régulière, soignée et fluide.
- systématisent le recours à l’écriture
- pratique l’écriture électronique
- apprendre à gérer davantage de contraintes
liées à l’activité scripturale.
Oral - Conduites discursives

Décrire
Produire un discours dont les éléments ne sont pas
arrangés selon un ordre causal mais cependant
hiérarchisé. Lexique joue un rôle important.
Justifier
Répondre à la question « pourquoi affirmer cela ?
». On justifie donc des propos tandis qu’on explique
des faits.
Expliquer
Faire comprendre quelque chose à quelqu’un,
montrer des liens de cause à effet qui relient les faits
entre eux. Expliquer, c’est répondre aux questions
pourquoi ou comment.
Proscrire
Faire exécuter une tâche. L’organisation du propos
est dictée par la logique de la succession des actions
à accomplir.

Raconter
Produire un discours centré sur un déroulement Argumenter
chronologique finalisé. Remplacer chez son interlocuteur une croyance par
Structure narrative mise en évidence depuis une autre croyance.
longtemps. Type narratif le plus étudié.

Oral

Compétences

Métalinguistique
Apprendre aux élèves à contrôler leurs discours et à Discursif
agir sur leur production. Raconter, décrire, nommer, expliquer, exposer,
- Reformuler informer, convaincre, réfuter, justifier, demander,
- Mieux exprimer sa pensée interroger, prescrire…
- Changer de type de discours en fonction de la visée
de la prise de parole et du destinataire.
Métacognitif
Le langage permet de construire du savoir et de dire le
savoir qui se construit.
Communicationnel
Exprimer son désir de communiquer (prendre la
Linguistique parole, écouter)
- Adapter sa voix (timbre, rythme, puissance)
Connaissance de la langue
- Articuler
Apprendre à dénommer dans différents niveaux de langue
- Tenir compte de l’enjeu de la communication et de
- Connaitre un lexique
ses modalités
- Construire un énoncé
- Connaitre les conventions culturelles
- Organiser et situer son propos
extralinguistiques (respecter les tours de parole,
- Adapter le discours à la situation
savoir se taire..)
Oral - Conduites discursives

Décrire
Produire un discours dont les éléments ne sont pas
arrangés selon un ordre causal mais cependant
hiérarchisé. Lexique joue un rôle important.
Justifier
Répondre à la question « pourquoi affirmer cela ?
». On justifie donc des propos tandis qu’on explique
des faits.
Expliquer
Faire comprendre quelque chose à quelqu’un,
montrer des liens de cause à effet qui relient les faits
entre eux. Expliquer, c’est répondre aux questions
pourquoi ou comment.
Proscrire
Faire exécuter une tâche. L’organisation du propos
est dictée par la logique de la succession des actions
à accomplir.

Raconter
Produire un discours centré sur un déroulement Argumenter
chronologique finalisé. Remplacer chez son interlocuteur une croyance par
Structure narrative mise en évidence depuis une autre croyance.
longtemps. Type narratif le plus étudié.

Oral

Compétences

Métalinguistique
Apprendre aux élèves à contrôler leurs discours et à Discursif
agir sur leur production. Raconter, décrire, nommer, expliquer, exposer,
- Reformuler informer, convaincre, réfuter, justifier, demander,
- Mieux exprimer sa pensée interroger, prescrire…
- Changer de type de discours en fonction de la visée
de la prise de parole et du destinataire.
Métacognitif
Le langage permet de construire du savoir et de dire le
savoir qui se construit.
Communicationnel
Exprimer son désir de communiquer (prendre la
Linguistique parole, écouter)
- Adapter sa voix (timbre, rythme, puissance)
Connaissance de la langue
- Articuler
Apprendre à dénommer dans différents niveaux de langue
- Tenir compte de l’enjeu de la communication et de
- Connaitre un lexique
ses modalités
- Construire un énoncé
- Connaitre les conventions culturelles
- Organiser et situer son propos
extralinguistiques (respecter les tours de parole,
- Adapter le discours à la situation
savoir se taire..)
Oral - Etayage Accompagnement de l’enseignant pour aider l’enfant à apprendre. (Bruner)

Fonctions Formes
☞ L’enrôlement ✱ L’étayage affectif
Fait de mettre les enfants en projet, leur Faire en sorte que l’enfant ose s’exprimer (communication non verbale)
annoncer ce qu’ils vont faire. Encourager les timides,
☞ Réduction des degrés de liberté Solliciter du regard ceux qui parlent le moins,
Laisser à chacun le temps de s’exprimer,
Simplifier la tâche en réduisant la difficulté
Créer des centres d’intérêts qui suscitent des échanges.
du processus de résolution.
☞ Maintien de l’orientation
✱ L’étayage Langagier
Faire en sorte que l’enfant ne change pas
• Prise en charge partie du discours
d’objectif durant la résolution de la tâche et • Interactions :
qu’il conserve le but initialement fixé. - Reformulation : rendre message plus clair, plus satisfaisant. Volet
☞ Signalisation des caractéristiques modélisateur (feed-back)
déterminantes Substitution : remplacement élément énoncé par un autre. Ajout :
Faire prendre conscience à l’enfant des enrichissement phrase par ajouts
écarts qui existent entre ce que l’élève Réduction : simplification énoncé peur clair, trop long Transformation :
réalise et ce qu’il voudrait réaliser. modification structure énoncé
☞ Controle de la frustration - Relance : aide à poursuivre discours et à l’enrichir. Volet conversationnel.
Essayer de maintenir l’intérêt et la
✱ L’étayage cognitif
motivation de l’élève en utilisant divers Adulte fait réfléchir enfant sur situations de langage, langue = objet
moyens et en se prémunissant d’une trop d’étude.
grande dépendance. - Communication : parler assez fort ; tenir compte destinataire
☞ Démonstration - Outils linguistiques ; comprendre différentes significations même mot
Présentation de modèles, de solutions pour - Langage en situation d’évocation : annoncer conduite discursive
une tâche. attendue

Oral
Comment aider l’enfant à apprendre à parler et / ou à progresser dans son acquisition du langage ?

❀ Encourager la prise de parole

Les intéresser donc choisir des sujets qui intéressent les élèves (albums, vécu personnel, intérêt partagé)

❀ Créer un climat favorable

bienveillance (encourageant, ne jamais dire non), souriant, communication non verbale (regards, gestes, sourires..)

❀ Réguler les prises de paroles, solliciter sans forcer

Posture de bienveillance pour faciliter l’entrée dans l’interaction ou pour oser communiquer. Se mettre à la hauteur des
enfants quand on leur parle.

❀ Situation ou les enfants vont être amenés à produire

Passer du langage en réception au langage en production. Ex : Prêter sa voix à une marionnette, Les dialogues en
face à face et ou sous forme de questions réponses sont a éviter quand on veut qu’un enfant ose entrer en
communication.

❀ Porter vraiment de l’intérêt à ce que l’enfant dit

En réagissant à ses propos et en étayant ses propos par toutes les reformulations et les relances.

❀ Gestion de l’espace
En cercle quand on se connait bien, On parle plus quand il y a une bonne connaissance entre les élèves.

❀ S’adapter aux états émotionnels et physiologiques

Oral - Maternelle « Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions » réaffirme la place primordiale du
langage à l’école maternelle comme condition essentielle de la réussite de toutes et de tous.
La stimulation et la structuration du langage oral d’une part, l’entrée progressive dans la
culture de l’écrit d’autre part, constituent des priorités de l’école maternelle et concernent
l’ensemble des domaines. »

Echange en classe Les rituels

Le dialogue entre (processus pédagogique) : Etablir de véritables situations de communication
- adulte et enfant Chacun prend son rôle au sein de la classe
- enfants

Favoriser l’acquisition du langage : se retrouver au milieu - moments de services

d’un grand nombre de pairs = on développe ses - échanges sur les présents / absents
compétences langagières avec de meilleurs parleurs que - ceux qui mangent à la cantine
soi.
Plus la situation d’échange est véridique, mieux l’élève
A cet âge = langage en situation : langage en prise entre dans l’échange.
immédiate avec l’action que l’enfant réalise. Situation de communication efficace instaurée :
- Situations didactiques simples - Enfants bien installés
- Consigne redondante - A bonne hauteur de regard
Marionnette, poupée = bons objets transitionnels facilitateurs
➟ Le langage vient accompagner son action, et le maitre d’échanges.
assure cet accompagnement.
A partir de 3 ans, sans quitter le langage de situation,
Constituer des groupes changeants. Un enfant de 4 ans est l’enfant devient capable d’entrer dans le langage
capable de modifier sa manière de parler s’il est amené à d’évocation (acquiert le pouvoir de se décentrer = parler du
s’adresser à un enfant plus jeune. passé / futur, imaginaire).

Oral Activités en maternelle

✧ Acceuil
Saluer, être salué, reconnaître, être reconnu, rencontrer,
partager, échanger, confronter, demander, faire comme, imiter,
jouer à pouvoir dire, nommer, désigner, partager, montrer, faire
avec, ...
✧ Passage aux toilettes
Solliciter de l'aide, exprimer ses besoins, parler de son corps, ...
✧ Regroupements
Evoquer le projet en cours, le rappeler, le mettre en lien avec
les activités de la classe, s'interroger, confronter des avis, se
mettre d'accord, débattre, clarifier, justifier, préciser, comparer,
répéter, partager, montrer, apprendre à prendre la parole,
écouter, formuler et reformuler des consignes, ...
✧ Rituels
Se saluer, rencontrer, partager, échanger, confronter,
demander, nommer, désigner, comparer, dénombrer, partager,
montrer, faire avec, jouer à pouvoir dire, dire, redire, répéter,
connaître, apprendre à prendre la parole, écouter, comprendre
des règles, donner des consignes, ...
✧ Récréation
Nommer les différents endroits de la cour et les règles, parler
des interdits, connaître des mots pour se protéger, se défendre
et se réconcilier, demander de l'aide, nommer les personnes de
surveillance, raconter un incident, dire ses craintes ses peurs,
se confier, expliquer un jeu, inviter à jouer, ...
✧ Activité en petits groupes « ateliers »
La parole du maître accompagne l'action des élèves. Pour les élèves,
la parole et son action ne sont pas forcément simultanées, l'étayage
du maître peut suffire. Le sens de l'activité se définit en premier par
l'action réelle, puis par le langage. Le recours aux mots est
nécessaire dans les moments de structuration et en cas de besoin
pour expliquer, nommer, désigner, comparer, élucider un problème.
Expliquer, reformuler, justifier, évaluer, échanger, confronter,
demander, nommer, désigner, comparer, dire, redire, répéter,
connaître, prendre la parole, écouter, solliciter une aide et y
répondre, énoncer des règles, évoquer une chronologie d'actions,
redire une consigne,...
✧ Sieste
Chuchoter, parler doucement, nommer les personnes qui s’occupent
de la sieste, expliquer les actions, exprimer ses besoins, ses
craintes, reconnaître les autres, respecter des règles, renseigner un
adulte sur son identité et sa classe d'origine, rappeler les consignes
avant d'entrer en salle de sieste, expliquer les procédures aux
parents, ...
✧ Habillage
Nommer et désigner ses affaires et celles des autres, proposer de
l’aide aux autres, exprimer des demandes et y répondre, verbaliser
les actions en utilisant un vocabulaire spécifique, évoquer tenue en
fonction de la météo, utiliser le lexique relatif au schéma corporel, ...
✧ Gouter
Echanger dans un cadre convivial, évoquer l'hygiène, les règles et
les responsabilités, solliciter de l’aide, écouter, nommer, désigner,
utiliser les formules de politesse, ...
Grammaire
Grammaire de phrase
« etude de la langue française » appartiennent à la
grammaire de phrase dont l’objet est de décrire la phrase
et ses constituants (catégories et fonctions grammaticales,
phrase simple et complexe…)
Grammaire de texte
On sort du cadre étroit de la phrase prise isolément, d’autres
phénomènes linguistiques entrent en jeu pour assurer la
cohérence de ce qui devient un texte (emploi et
concordance des temps, reprises pronominales,
connecteurs..).
+ : Utiles pour produire et comprendre des textes.
Grammaire du discours
La compréhension du message (oral ou écrit) passe par
celle de ses conditions d’utilisation dans une situation de
communication singulière. La grammaire du discours
s’intéresse aux conditions d’énonciation dont elle relève
les indices dans les énoncés (analyse des déictiques et
des modalités).
+ : Utiles pour produire et comprendre des textes.
Démarche inductive
Elles visent la construction par l’élève d’un savoir
grammatical. Elles se fondent sur une conception
plus interactive de l’apprentissage en accordant une
place importante à l’activité des élèves et aux
échanges oraux dans la classe.
Avant d’arriver à l’institutionnalisation des savoirs, les
élèves sont placés en situation de recherche et de
découverte s’appuyant sur des situations
problèmes, et sont amenés à expliciter l’état de leur
réflexion.
Les représentations des élèves et la connaissance
intuitive qu’ils ont sont prises en compte, l’erreur fait
donc partie intégrante (savoir en cours de
construction).
Dimension orale fondamentale car le croisement
des points de vue permet le développement de la
réflexion et la mise à distance de logiques
inappropriées ou de représentations en partie
erronées.

Grammaire
CYCLE 2 ➡︎ Approche intuitive Savoirs visés

CE1 : les élèves découvrent le métalangage

grammatical, il convient de ne pas en abuser et
d’utiliser des termes simples et accessibles à leurs
capacités cognitives. Il faut limiter son volume et
commencer les études de la langue par des
manipulations, des classements et des activités
de compréhension.
Observation réfléchie de la langue : classer et
manipuler les unités linguistiques (régularités / règles).
Limitation de la terminologie grammaticale : Nom ;
verbe ; déterminant ; adjectif ; pronom ; GN ; fonctions
générales (COD, circonstanciels, compléments du nom,
sujet).

BO 2015 insiste sur les régularités du système de la

OBSTACLES langue à mettre en évidence.

Mettre en relation l’analyse syntaxique de la phrase

A mettre à distance leur
langue, à observer = passer
d’un usage spontané intuitif
de la langue à un traitement
de celle-ci en tant qu’objet
d’étude.
A passer d’une avec sa « cohérence sémantique »
appréhension logique (en
lien avec le sens des mots) Les phénomènes irréguliers ou exceptionnels
à une appréhension relèvent, s’ils sont fréquents dans l’usage, d’un effort de
linguistique du code mémorisation.

CYCLE 3 ➡︎ Approche explicite, réflexive

Grammaire explicite peut être l’objet d’un travail

systémique au cours moyen.
Orthographe
Cycle 2
1ère structuration des connaissance sur la langue.
En lien avec la lecture : correspondances entre
phonèmes / graphèmes ; discernent la valeur sonore de
certaines lettres ou la modification de certains
graphèmes suivant l’environnement.
L’accent est mis sur :
- Les régularités du système de la langue (orthographe
grammaticale, lexicale).
- Les activités d’observation et de réflexion organisée
sur le fonctionnement de la langue.
- La mémorisation : mémoriser et se remémorer
l’orthographe des mots fréquents et de mots irréguliers
dont le sens est connu.
Au CE1 : étude systématique des CGP en débutant par
les graphèmes les plus courants jusqu’aux plus rares.
Pour un apprentissage progressif et rationnel de
l’orthographe lexicale, on peut s’appuyer sur les tables
de fréquence et d’acquisition qui permettent de
respecter les exigences de chaque niveau de classe.
Progression s’appuie sur des activités fréquentes et
régulières et même ritualisées. (manière spiralaire)
Orthographe
Conceptualisation
OBSTACLES
La complexité de son apprentissage et de sa mise en
oeuvre
Orthographe se mobilise aussi dans la production d’écrit qui
mobilise d’autres compétences. L’élève accaparé par
d’autres taches n’est plus à même de gérer l’aspect
orthographique (surchrage empêche de récupérer en
mémoire formes connues).
La complexité de la langue
Orthographe française = opaque au niveau phonologique.
Dans le domaine phonographique (graphèmes transcrivant
les phonèmes), il n’y a pas de stricte correspondance entre
les uns et les autres. Un son peu s’écrire de plusieurs
façons.
L’orthographe n’est pas exclusivement phonographique
puisque les morphogrammes apportent d’autres
informations (ordre grammatical ou lexical : mais sont
muets).
ON N’ECRIT PAS SEULEMENT CE QUE L’ON ENTEND.
Les mots sont variables et co-varient suivant le système de
relations dans lequel ils sont placés. Nombreux
homophones grammaticaux et lexicaux.
Cycle 3
Etude de la langue explicite, reflexive
Les élèves consolident ces acquis et doivent connaitre «
l’ensemble des phonèmes du français et des graphèmes
associés » et maitriser aussi les variations des
marques morphologiques à l’oral comme à l’écrit.
Donner la priorité à des notions-clés (accord genre-
nombre,...)
Articuler l’orthographe avec les autres domaines du
français
Orthographe grammaticale et lexicale : nécessaire
circulation des savoirs entre toutes les activités
linguistiques, aussi bien avec la grammaire que le
vocabulaire.
BO 2015 relie explicitement l’étude de la langue à la
lecture et spécifiquement aux problèmes liés à la
compréhension.
Lien avec l’écriture : avoir la capacité de retrouver en
mémoire les formes conformes à la norme. Les activités
d’orthographe trouvent leur justification et leur finalité
dans les activités d’écriture.
Phase logographique : reconnait globalement un mot,
d’après la position saillante d’une lettre ou de sa silhouette,
sans aucun recours à la phonologie et à l’ordre des lettres.
Phase alphabétique : mise en place des règles concernant
les CGP, assembler, combiner des lettres et des syllabes,
ce qui permet de déchiffrer en lecture et d’écrire des mots
inconnus et réguliers (salade).
Phase orthographique : recours à la médiation
phonologique n’est plus exclusive, l’élève stocke
directement en mémoire des mots, avec leur forme
orthographique spécifique, sans passer par le décodage
(automatisme).
Lettre : unité graphique concrète
Graphème : la plus petite unité distinctive d’un
système graphique donné (écrit), qui correspond à
un phonème ou fait référence au sens grammatical
ou lexical. (ex : o,au - digramme ,eau - trigramme)
Phonème : la plus petite unité distinctive de la
chaîne parlée
Phonogrammes : transcrire des phonèmes.
Morphogrammes lexicaux / grammaticaux :
apporte une information autre que phonique
Logogrammes lexicaux / grammaticaux : images
visuelles qui permettent de différencier des mots à
l’écrit.
 Vocabulaire en lien avec :
L'oral
Aisance tient à :
- quantité de mots acquis et mobilisés spontanément lors
des échanges (vocabulaire actif = mots connus et utilisés
effectivement par un locuteur)
- précision et adéquation à la situation de communication
(choix du bon registre de langue).
La lecture
Avoir du vocabulaire pour bien lire et lire permet d’accroitre le
vocabulaire (rapport récursif). Plus le niveau lexical est
important, plus l’élève profite de ses lectures.
Niveau en vocabulaire trop faible : degré de lisibilité d’un texte
dépasse ses capacités. BO 2015 : nécessaire articulation
entre la lecture et l’étude du vocabulaire.
L'écriture
Suppose une certaine aisance dans le maniement des mots. spécifiques. Ce repérage débute au cycle 2, se poursuit et
BO 2015 préconisent pour la production d’écrit, « la recherche s’intensifie dans les cycles suivants ».
préalable de mots ou de locutions » et la « constitution de
réseaux de mots ou de locutions à partir des textes et
documents lus et des situations de classe pour la production
d’écrit ».
Vocabulaire
Le lexique est surtout un système. Les mots sont
reliés les uns aux autres par de vastes réseaux.
Ce sont ces connexions que l’on explore à l’école
primaire, via les notions lexicales que l’on peut
regrouper en 3 grands domaines, articulés entre
eux.
Domaine sémantique
Qui permet de travailler les différentes
acceptations d’un mot (polysémie) mais aussi les
relations de sens entre les termes (synonymie,
antonymie, homonymie) et les rapports de
hiérarchie (catégorisation ou hyperonymie).
Domaine morphologique
Essentiellement autour de la dérivation et de la
composition.
Domaine historique
Explorer l’étymologie et les emprunts aux
autres langues.
Cycle 3 : 1ère découverte des bases latines et
grecques, ce qui permet une meilleure
compréhension des mots formés par composition
savante.
L'orthographe
Domaine de l’orthographe lexicale travaillé spécifiquement,
surtout à travers la dérivation qui éclaire la présence de
certaines lettres muettes en fin de mot, ou les séries
affixales (poirier, pommier, prunier..). L’identification des
mots en lecture et la compréhension de leur sens est
facilitée par la familiarité de son orthographe.
Autres disciplines
Elles utilisent des termes qui leur sont propres. Les
termes sont souvent abstraits, conceptuels, avec une
connaissance qui se construit au fur et à mesure (notion
de démocratie).
Dès le cycle 2, est affirmée la transversalité de la langue :
« La langue est aussi un outil au service de tous les
apprentissages du cycle dans des champs qui ont chacun
leur langage. S’approprier un champ d’apprentissage, c’est
pouvoir repérer puis utiliser peu à peu des vocabulaires
Liée avec la phonologie pour la prononciation.
Liée avec la morphologie qui renvoie à l’aspect formel,
notamment à la formation des mots par dérivation : terre,
terrestre, terrien…
Liée avec la sémantique pour la signification des mots, la plupart
des activités de vocabulaire portent sur le sens des mots
rencontrés.
Liée avec la syntaxe pour les propriétés combinatoires. Elle
joue un rôle essentiel dans l’acquisition précoce du langage et sur
le sens des mots qui peut changer suivant l’environnement
syntaxique.
Langage : vecteur et objet des apprentissages
Vocabulaire : Constitué par les mots effectivement acquis et
utilisés par un locuteur (élément déterminant de la réussite scolaire
et de sa future intégration sociale et professionnelle.)
Lexique : ensemble théorique de l’ensemble des mots d’une
langue donnée
OUTILS
(Importants pour asseoir et structurer les apprentissages, ils permettent
de garder des traces des mots appris, en les stockant de manière
structurée. + C3 : décloisonnement entre lecture, écriture, langue )
Dictionnaire : Maitriser le dictionnaire suppose une
connaissance parfaite de l’ordre alphabétique, la
compréhension de ses codes et l’organisation des articles.
Listes (mots ayant même préfixe/suffixe)
Arborescence (hyperonymie)
Fleurs (structurer champ lexical)
 Vocabulaire : principes et activités
Favoriser la mémorisation
Prévoir la répétition du mot, sa mise en relation avec
d’autres mots déjà connus pour avoir une base d’accrochage.
Il faut aussi qu’ils soient réinvestis.
Partir du mot et non pas de la chose ou du
thème
Leçons centrés sur quelques mots seulement, très
fréquents permettant d’explorer des aspects d’un même
processus (commencer / continuer / finir).

Travailler sur les mots les plus fréquents
Mots très utilisés, ce sont souvent de vieux mots de la langue
française (forte polysémie). Les mots les plus anciens ont
également généré de multiples expressions qui constituent
des obstacles à la compréhension.
Lecture des listes de fréquence
On voit que des mots plus abstraits devancent, en fréquence
d’emploi, des termes qui peuvent paraitre plus simples.
Créer des liens entre les mots
BO insiste au C3 sur les réseaux à instaurer, les séries à
constituer. Les notions lexicales instaurent ces liens sur la
base du sens (synonymie, champ lexical..), ou de la forme
(dérivation) ou de la logique (catégorie).
Travailler les mots en contexte
Plusieurs avantages :
- Lier le vocabulaire et la syntaxe car les mots acquièrent
des sens différents selon leur environnement syntaxique.
- Varier les environnements lexicaux fait apparaitre la
polysémie (pièce de monnaie, de puzzle, de théâtre..).
Activités d’observation, processus
(commencer / continuer / finir). de
manipulation
Tris, classements, constituer des corpus et les
organiser, explorer les différents sens d’un mot,
regrouper des phrases en fonction des sens,
différencier des familles, trouver les critères ayant
permis les classements, observés les mots et
expressions utilisés par un auteur...
Apprentissage incident / explicite
INCIDENT : les mots sont expliqués en contexte,
dans un objectif de compréhension et non
d’acquisition. Ces rencontres sont porteuses de sens
mais si les mots ne sont pas notés dans un outil,
réactivés, réutilisés, ils ne feront pas partie du
vocabulaire actif.
EXPLICITE : réflexion sur le fonctionnement et la
structuration de la langue. Travailler les emplois, la
famille, l’organisation et la mise en réseau.

Littérature : résistance étences :

Deux modalités d’accès au texte : Comp
- Compréhension : accès au sens littéral
- Interprétation : lecture active, profonde (+) Des savoirs encyclopédiques sur le monde

La réticence Sur le système éditorial et sur tous les éléments d’informations

Le texte retient des informations : narrateur
rendu énigmatique ou ambivalent, ellipses sur
certains évènements à reconstituer, symboles
à déchiffrer, plusieurs points de vue qui
réorganisent l’ensemble, chronologie
perturbée, enchâssement de récits, monde
fictif dont les frontières sont mal établies,
ironie, contradiction du texte et de l’image
(L’Afrique de Zigomar)…
apportés par le titre, les illustrations, le résumé de la 4ème de
couverture…
Sur les stéréotypes culturels : ensemble de motifs et de structures
fonctionnent dans la mémoire culturelle, qui par leur reconnaissance
ou leur ignorance peuvent infléchir la réception du texte.
Sur les genres, chacun développant un horizon d’attente. Il produit
des effets de cadrage, de mise en familiarité avec certains codes qui
peuvent faciliter la lecture.

La prolifération Sur les techniques narratives (effet de point de vue, polyphonie,

Le texte en dit trop ; il est volontairement
polysémique avec des interprétations
multiples sur les personnages, une situation,
une fin dite « ouverte », comme dans certains
albums de RASCAL (Ami-Ami, Petit lapin
rouge, poussin noir..).
asynchronie, ellipses…)
Le rapport à la culture, très marqué par les appartenances aux
milieux socio-culturels : éloignement de certains élèves par rapport
aux mondes représentés, rejet de certains thèmes, refus de
l’étrangeté, difficultés linguistiques...

Sur les mythes et les symboles qui font partie des références
communes qui s’accroissent avec la culture.
Vocabulaire : progression
PROGRESSION DES APPRENTISSAGES
CYCLE 2
• Acquisition des mots en contexte dans des « activités
spécifiques sur le lexique et la morphologie »
• Travaille autour des relations entre les mots et les
notions :
« réseaux ; champ lexical ; synonymie ; polysémie ;
catégorisation ; antonymie »
• Réutilisation, brassage, activation de mots déjà connus
pour favoriser la mémorisation
• Apprentissage de l’utilisation du dictionnaire
CYCLE 3
• Acquisition des mots hors contexte
• Apprentissage de l’utilisation du dictionnaire numérique
• Développement d’outils de classement et d’organisation
des savoirs lexicaux
• Travaille autour des relations entre les mots et les notions :
« homophonie ; composition ». Découverte des bases
latines et grecques.
Poésie
❃ Curiosité envers le monde
❃ Connaissance de soi (expression de nos
interrogations et de nos affects fondamentaux,
sensations, impressions)
❃ Création d’objets langagiers devenant objets
d’art et de plaisir
La richesse du poème nécessite des lectures
plurielles, ouvertes, aventureuses, qui
s’affranchissent de la compréhension logique et
rationnelle, et acceptent l’incertitude.
- Les comptines : culture populaire (transmises de
génération en génération par une tradition orale),
rythme explicite, structure répétitive, priorité à la
forme, rimes++, contenu fantaisiste (qui ne prétend
transmettre aucun message)
- Les chansons : mise en mélodie d’un texte qui
présente souvent des caractéristiques formelles
proches de la poésie.
- Les poèmes : création d'un univers poétiques avec
organisation spatiale (l’architecture du texte dans
l’espace de la page), organisation rythmique et
prosodique, choix énonciatifs, jeux rhétoriques (jouer
avec les mots et figures de style)
• Activités sur mots fréquents
• Travailler en contexte : le sens du mot
dépend de son contexte et permet de
travailler la notion de polysémie.
• Il faut partir d’un mot et non d’une
thématique.
• Activités d’observation et de manipulation
en avant, activités de tri ++.
• Processus de mémorisation à long terme
par la construction d’outils.
• Créer des liens entre les mots
Cahier de vocabulaire / Classeur
Listes des mots ayant le même préfixe /
suffixe ; constituer des familles affixales ;
arborescences pour monter l’hyperonymie,
fleurs pour monter le champ lexical …
▷ utilisé pour la production d’écrit
Cycle 1
➥ répertoire spécifique : comptines, formulettes, bouts rimés,
berceuses, textes jouant essentiellement avec les sonorités)
⇒
➥ lien avec 1 ère culture littéraire (avec les contes et albums).
jouer avec la langue, développer une sensibilité à son égard, en
enrichissant l’imaginaire musical, personnel et collectif des
enfants,
➥ activités d’écoute et de production.
☆ AFC : « avoir mémorisé un répertoire varié de comptines et de
chansons et les interpréter de manière expressive ».
Cycle 2 & 3
➥ mémorisation : des poèmes appris régulièrement : favoriser
la compréhension + formes linguistiques à réutiliser
➥ L’écoute et la lecture en autonomie des textes littéraires, dont
la poésie (C3),
➥ L’écriture de textes et à leur mise en page,
➥ La littérature avec la construction des caractéristiques et
spécificités de ce genre et avec la constitution d’une culture
littéraire.
L’objectif est de faire comprendre aux élèves que la poésie est
une autre façon de dire le monde ; de dégager quelques-uns
des traits récurrents et fondamentaux du langage poétique.
☆ AFC C2 : « Mémoriser des textes en situation de récitation et
d’interprétation »
☆ AFC C3 : « dire de mémoire un texte à haute voix »
Les recueils de poésie entrent dans le volume d’œuvres à
travailler en cycles 2 et 3, aussi bien dans la rubrique des
ouvrages de littérature de jeunesse / classiques.
 Poésie : 7 principes
Démarche de lecture d’une œuvre
poétique
- Elle doit conduire les enfants à problématiser la
notion même de poésie et son statut : que fait la
poésie ?
- Elle ne peut faire l’économie d’un regard attentif sur
les caractéristiques formelles, ce qui ne signifie pas
une description théorique et brutale.
- Elle considère que ces caractéristiques formelles
s’inscrivent dans une vision du monde propre à
l’auteur : choix formels donnent à l’œuvre son identité
et son originalité.
- L’occasion d’une compréhension dialectique et
dynamique du réel.
- Il ne faut pas toujours chercher un sens dans les
poèmes : polysémie du poème.
- Elle considère que l’anthologie (regroupements de
textes autour d’un auteur ou d’un réseau thématique)
permet d’approcher la diversité de la poésie, mais
seule la lecture de livres entiers permet d’entrer dans
la cohérence d’une œuvre poétique.
Littérature : activités & dispositifs
Un outil : le carnet de lecture
relation libre et plus intime avec les livres avec un aspect
privé et social (non évalué)
Débat délibératif
(pour résoudre un désaccord de compréhension auquel le
texte permet de répondre sans ambiguïté)
Débat interprétatif
(lorsque le texte laisse ouverts les possibles).
- Prendre en compte la dimension sociale et culturelle
de la lecture littéraire.
- Confronter les appréhensions subjectives et de lever
les résistances du texte. L’enseignant doit centrer les
échanges sur les propositions des élèves.
- Acquérir des comportements de discussion et de
débat : écouter les autres, intégrer leur propos à son
propre discours, argumenter. I
- Acquérir les exigences de lecteur : hypothèses
interprétatives justifiées avec des retours au texte, prises
d’indices précises etc.
Le débat se prépare grâce au recours à l’écriture : avec
l’écrit on garde des traces des lectures effectuées
(réaction, impressions, questionnements). L’écrit peut
aussi permettre d’afficher les avis divergents, d’en prendre
connaissance et de mesurer l’avancer des points de vue.
Ecouter-dire
Lecture à haute voix (maitre, élève, groupe) : mesurer les effets
de la diction (pauses, rythme, intonation, intensité etc.)
« savoir un texte par cœur » libère celui qui le dit de la lecture et
des contraintes qu’elle impose
production d’un spectacle
La mémorisation des poèmes peut se faire en classe : exploration
collective, lus et relus plusieurs fois avec de multiples
propositions pour l’interprétation
Lire / relire-écrire
Aménager un espace réservé en classe (avec ouvrages)
Inscrire dans l’emploi du temps des moments réguliers de
poésie
Aider les élèves au choix des textes (avec consignes)
Privilégier la variété des modes de lecture
Les élèves « comprennent » le texte poétique : multiplicité des
interprétations, comparer les textes, recherche de points
communs
Ecrire
jeux poétiques (ex : écritures à contraintes comme lipogramme)
ateliers d'écriture poétique : démarche d’écriture de poèmes
avec inducteur
carnet de lecteur : prod person
Regarder-produire
Afficher des poèmes dans la classe
Utiliser l’illustration plastique, sonore
Copier et constituer des florilèges : la copie pour mieux
s’approprier le texte.
Les entrées : la lecture en réseau.
(entrées thématiques)
- Construire une culture commune.
- Mettre en relation les textes : mise en réseau des textes.
- Notion d’intertextualité : un texte littéraire a des référents
dans la littéraire.
- Faire lire aux élèves plusieurs ouvrages qui répondent à
une même problématique littéraire : toute œuvre en
évoque une autre (via des références, des citations etc).
Il faut donc faire lire des textes qui se font écho. Les élèves
doivent faire le rapprochement entre ces textes, afin de
pouvoir se construire un véritable « parcours de lecture ».
Activités d'écriture
Ecrits d’invention : à partir d’un texte, le prolonger, le
compléter ou le transformer.
Ecrits de travail : pour mieux construire la compréhension et
l’interprétation des textes. Ils servent à étayer la pensée, à
soutenir et fixer la réflexion. Leurs fonctions sont multiples :
- Accueillir ou faire s’exprimer les impressions de lecture,
- Faire repérer une mauvaise posture de lecture,
- Rendre les élèves témoins de leur propre lecture,
- Aider les élèves à problématiser eux-mêmes leur lecture.
Les écrits réactifs : avant toute explication ou discussion et
juste après la 1ère lecture du texte, les élèves rédigent une
réponse à des questions très ouvertes comme « Quelles
questions te poses-tu sur ce texte ? ». Cela permet un premier
rapport au texte.