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Bio Filtration
Bio Filtration
Chaîne trophique
Biofiltration
Présenté par :
TEKIL Djamel Eddine
AITSIDHOUM Yousra
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Année Universitaire 2021/2022
Sous la direction de :
Mr. RAHILA
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Table des matières
I. Introduction.................................................................................................................................2
La neutralisation.......................................................................................................................6
La réduction..............................................................................................................................6
I. Introduction
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La lutte contre la pollution atmosphérique due aux émissions polluantes
passe par la mise en œuvre de techniques et de moyens de réduction
des émissions polluantes. Il est bien évident qu'une action préventive sur
le système polluant est certainement la meilleure démarche se situant
dans l'approche générale des technologies propres ou des concepts de
zéro déchet.
Cependant, l'action curative ne peut être écartée du fait de rejets sur des
installations existantes en fonctionnement et doit parfois même être
favorisée du fait de verrous technologique sur certains procédés de
fabrication.
II. Les polluants atmosphériques
Dans les ambiances de vie, c'est la qualité de l'air et le bruit qui ont le
plus fort impact sur l'homme. En effet, les rejetés sont très mal
appréciées et considérées comme de réelles nuisances qu'il convient de
combattre. En outre, les média se font l'écho de réchauffement de la
planète ou de changements climatiques du fait de quantités importantes
de gaz carbonique ou de gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère. Le
trou d'ozone du aux rejets de composés organiques volatils a été
largement commenté par la presse, la radio et la télévision. Les alertes
sur les concentrations d'ozone en ville en période estivale, ont sensibilisé
les populations à cette notion de pollution atmosphérique engendrée, la
plupart du temps, par des activités industrielles, agricoles ou
domestiques.
Parmi l'ensemble des composés rejetés, on peut citer :
Les poussières :
Les sources peuvent être naturelles (volcan, érosion des sols, micro-
organismes…) ou anthropiques parmi lesquelles on peut citer :
la sidérurgie;
l'industrie des métaux non ferreux;
les cokeries;
l'industrie chimique et pétrochimique;
la fabrication et l'utilisation d'engrais;
les activités liées aux bâtiments et au génie civil;
l'incinération d'ordures ménagères;
la combustion dans des sources fixes;
les sources mobiles (suies de diesel, particules de freins…).
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Les métaux lourds sous la forme particulaire ou à l'état gazeux :
Les sources sont :
Total des émissions naturelles
Total des émissions anthropogéniques
Combustion de charbon
Combustion de pétrole
Métallurgie (non ferreux)
Production secondaire de non ferreux
Sidérurgie Incinération de déchets
Engrais phosphatés
Industrie du ciment
Combustion du bois
Sources mobiles
Les gaz acides dont le SO2 :
Les sources sont :
La combustion :
Les oxydes de soufre émis dans l’atmosphère proviennent
principalement de la combustion des combustibles fossiles dont la
teneur massique en soufre varie de 0,5 à 5 % pour le charbon et de 0,5
à 3 % pour le fuel. Les rejets de soufre sont principalement sous la
forme de SO2 (95%) et de SO3 (1 à 2 %), environ 2 % sont piégés
dans les cendres volantes et 1 % se retrouve dans les scories.
Du fait de l'utilisation de combustible pour leur production, diverses
activités industrielles rejettent du SO2. Ainsi une usine de production
d’acide sulfurique de 100 t/j émet 4,4 t/j de
SO2. Une fonderie de cuivre traitant quotidiennement 2 200 t/j de
minerai concentré à 30 % de soufre peut rejeter jusqu'à 1 350 t/j de
SO2. Parmi les combustibles :
- Combustible gazeux en général
- Gaz liquéfié Gaz à faible valeur calorifique
- (Haut fourneaux, gaz de four à coke, résidus de raffineries…)
- Gaz de gazéification de charbon
Les raffineries :
Les raffineries relarguent à diverses étapes industrielles des composés
soufrés oxydés avec d'autres composés odorants. Sources d'odeur :
- Gaz et systèmes de récupération de
- Crackage catalytique
- Catalyse
- Chaudières
- Entrepôts et stockage
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Les oxydes d'azote (NOx);
Les sources des NOx sont :
- les processus biologiques;
- l'oxydation du diazote lors de combustion (gaz, charbon, fuel –
diesel);
- l'oxydation du NO en NO2 dans les cheminées ou les pots
d'échappement;
- les réactions photochimiques dans l'atmosphère;
- la formation directe lors de la combustion de combustible comme
le charbon ou les pétroles lourds où l'azote est sous la forme de
pyridines, de pyrroles ou encore de porphyrines.
Les oxydes de carbones (CO et CO2);
Sources de CO
Le monoxyde de carbone (CO) provient de sources naturelles parmi
lesquelles on peut citer :
- les éruptions volcaniques,
- le phytoplancton.
Les sources anthropiques sont essentiellement les combustions de
produits organiques en quantité insuffisante d’oxygène.
Ainsi, les véhicules produisent la majorité (70%) des émissions de CO
Sources de CO2
La production naturelle de CO2 provient :
- des volcans,
- de l’oxydation chimique ou biologique de matières organiques
(feu de forêts, biodégradation, fermentation…).
La combustion de combustibles fossiles donne comme produit final du
CO2. A l’élimination de sources fixes (centrales thermiques) on mesure
ainsi 21 % de CO2 dans les gaz issus de la combustion de charbon et
15 % pour les fuels.
Les dioxines et les furanes;
Ils sont susceptibles de se former à des températures de l’ordre de 300
°C lors des émissions gazeuses des incinérations de composés tels que
les chlorophénols, les polychlorodiphénols (PCB), les hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP)…
Ainsi, les unités d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) produisent
ce type de produits avec une répartition de :
- 85 % dans les cendres volantes;
- 10 % dans les fumées;
- 5 % dans les mâchefers.
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Les composés organiques volatils (COV);
Les sources sont des activités de :
- Energie
- Procédés de fabrication
- Extraction et distribution de combustibles
- fossiles
- Utilisations de solvants
- Transports routiers
- Sources mobiles et machineries
- Traitement et élimination des déchets
- Agriculture
- Nature
Les molécules odorantes.
Quelques sources :
Naturelles : Volcans, décomposition biologique
Anthropogéniques : pétrochimie, gaz, chimie, déchets, Volcans,
décomposition biologique, engrais, eau.
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A partir du tableau, quelques commentaires généraux peuvent être
proposés sur les familles de procédés de traitement des émissions
gazeuses.
La neutralisation
Surtout utilisée pour traiter des émissions chargées en oxyde de soufre
dues à la combustion de produits fossiles (charbon, fuel), la
neutralisation est aussi adaptée, du fait de l'utilisation de chaux, aux
traitements des gaz contenant des composés acides (acides minéraux,
CO2) mais aussi des molécules odorantes acides comme H2S ou les
mercaptans ainsi que les acides gras volatils. Les métaux lourds sont
aussi bien retenus par des mécanismes d'adsorption et/ou de
précipitation lors de l'utilisation d'une suspension de Ca(OH)2. De plus,
la mise en œuvre de ce traitement par pulvérisation de fleur de chaux
vive ou de lait de chaux permet l'élimination des poussières avec tout ce
qu'elles peuvent avoir adsorbé en surface.
La réduction
Ce type de procédés est appliqué aux oxydes d'azote. La réduction
catalytique est une voie intéressante et certainement très prometteuse
pour les composés oxydés (mais aussi pour les dioxines et furanes). Une
approche a ainsi été très récemment proposée pour éliminer le CO2 par
sa transformation catalytique en carbone en utilisant un catalyseur à
base de nickel – cobalt en présence de méthane. (Kagoshima, 1999).
Les bioprocédés :
Le traitement biologique est basé sur une réaction d'oxydation
exothermique des composés en présence d'oxygène et des micro-
organismes, celle-ci conduisant à la formation de biomasse, d’eau et de
produits minéraux.
Les biolaveurs :
Ou ce qu’on appelle « Biofiltres à biomasse mobile ». Cette appellation
est employée pour désigner les microorganismes qui se trouvent en
phase liquide. Le biolaveur est composé de deux compartiments : une
colonne (ou tour) d’absorption qui transforme le polluant gazeux en
liquide, et d’un bioréacteur contenant les boues activées où les
microorganismes sont en suspension ce qui nécessite un brassage et
une oxygénation permanents pour maintenir les microorganismes dans
cet état.
Les Biofiltres :
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Le biofiltre est un système composé d’un matériau de garnissage qui
peut être organique (comme le sol par exemple) ou inorganique,
sur lequel se déposent des microorganismes formant un biofilm. La
phase aqueuse de ce système est donc immobile.
Le gaz pollué est injecté dans le matériau où il sera transformé par les
microorganismes qui y adhèrent. Pour maintenir les microorganismes en
activité, un apport en humidité et en matière nutritive est constamment
injecté.
Cette technique est l’une des plus anciennes (depuis 1923) et elle est
très efficace dans le cas de traitement de gros volumes d’air mais avec
une faible quantité de polluants (Mudilar et al. 2010). Elle est également
très prisée en industrie en raison du faible coût d’installation
Cependant, cette technique demeure limitée par la lenteur du procédé de
dégradation biologique ainsi que l’incapacité à dégrader certains
polluants récalcifiants.
- Les paramètres influençant l’efficacité du Biofiltres : S
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Il est très important de noter que les matériaux de garnissages sont
souvent injectés de microorganismes (origine externe). Ces
microorganismes peuvent provenir de différentes sources, en
l’occurrence :
- Les boues activées provenant de STEP.
- De consortia bactériens enrichis au laboratoire.
- D’échantillons prélevés sur des Biofiltres traitant des composés
similaires.
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