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Cycle ingénieure S3
I / Notion de tensioactif :
Les tensioactifs ou agents de surface sont des molécules amphiphiles naturelles ou
synthétiques formées d’une partie apolaire hydrophobe et d’une partie polaire hydrophile, et
qui ont la propriété de s’adsorber aux interfaces, même à faible concentration.
Un tensioactif peut être représenter de la façon suivante (figure 1)
Partie Partie
Hydrophile hydrophobe
X+
+ ou
-
Tête T.A ionique X-
hydrophile
+ -
Chaîne T.A Zwitterionique
Hydrophobe
- monocaténaire (a)
- bi et tricaténaire (b,c)
Gémini
Bolaformes
TA asymétriques
III/ Classification :
Le classement des tensioactifs est fondé sur la nature de la tête polaire.
Les savons : Les sels d’acide gras sont plus couramment appelés savons, ils sont
constitués par la tête d’un carboxylate de formule générale :
R - CO2- M+
cation minéral ou organique
Exemple :
C16H33 COO-Na+
Le Stéarate de Sodium
Les alkyles sulfonates : Ils ont pour formule générale R-SO3- Na+
Exemple :
Les alkyles sulfates : Ils ont pour formule générale R – O – SO3- Na+
Exemple :
C12H25 – O – SO3- Na+
Le Dodécyl sulfate de Sodium ( SDS )
Employé pour ses propriétés détergentes, moussantes, émulsionnantes et
antimicrobiennes dans la formulation des bains moussants, les shampoings et les dentifrices.
Les polyoxyéthylènes :
Exemple :
CH3 - (CH2)17 - (O - CH2 - CH2)20 OH
le Brij 78
Exemple :
CH3
CH3
Le triton X-100
Exemple :
OH
OH
O
OH
O
OH
OH
CH2 - NH - CnH2n+1
OH
OH
OH
Le N-alkyl-amino-1-déoxy-1-Lactitol
Les Alkyls phénolpolyoxyéthylènes :
Exemple :
Ces tensioactifs à liaison éther ou moussant et détergents appliqués aussi dans l’industrie
textile et en inhibition de la corrosion, se sont obtenus selon la réaction suivante :
Concentration
A partir de la CMC, le TA ne joue plus son rôle de TA (la surface étant saturée, la tention
superficielle ne bouge pas).
La micellisation résulte d’un équilibre entre les forces de répulsion des têtes polaires, et
les forces d’attraction des parties hydrophobes. (Figure 4).
TS
(mN/m) on va saturer la surface Ts
CMC Log C
IV.1.2.2 – Conductivité :
C’est une méthode précise mais ne s’applique pas aux T.A non ionique.
1/R
(−) C
CMC C (mol/l)
Exemple :
L’utilisation de l’étude de la variation du déplacement chimique en RMN du 19F avec
les tensioactifs fluorés. On prend par exemple le composé : CF3 -(CH2)n-COO Na.
(ppm)
25
20
15
10 20 30 40 1/so (litres/mole)
Figure 7 : Variation du déplacement chimique en fonction de l’inverse de la
concentration en T.A.
IV.1.2.4 – Viscosité :
A l’aide d’un viscosimètre capilaire, la viscosité des solutions est donnée par :
= klt
: Viscosité en centipoise (cp)
k : Cte du viscosimètre
l : masse volumique en g/cm2
t : Temps d’écoulement en secondes.
[C] C
en amphiphile
I II
Tensioactif solution
Hydraté micellaire B
D
K
III solution de
A monomère
Point de Krafft T° C
b) Force ionique :
L’ajout d’un électrolyte abaisse la cmc des tensioactifs ioniques. Ceci met en évidence
le fait qu’une diminution de la répulsion électrostatique entre les têtes polaires permet la
formation de micelles à une concentration plus faible en tensioactif.
a) Structure du tensioactif :
La nature de la tête polaire n’a pas d’influence sur la CMC alors que l’allongement de
la chaîne carbonée la diminue fortement.
Le point de trouble diminue avec l’augmentation de la partie hydrophobe.
b) Force ionique :
Des variations de forces ionique de solution de tensioactifs n’entraînent pas de
perturbation de la CMC, ceci étant dû au caractère moins polaire de leur tête hydrophile.
c) Température :
Généralement la CMC des tensioactifs non ioniques diminue avec l’augmentation de la
température. Contrairement aux tensioactifs ioniques qui sont insensibles aux variation de la
température.
b) Température :
L’effet de la température sur la cmc pour les tensioactifs zwitterioniques, dépend
nécessairement de la structure des tensioactifs. En effet, des mesures de cmc de N-alkylbétaïnes
à pH = 7 en fonction de la température, montrent un comportement particulier pour ce type de
tensioctif zwitterionique (Figure 10).
0,9 C11
0,5
C12
3
2,9 3,0 1/T (K-1.10 )
3,2 3,5
[CnH2n+1N+(CH2)CO2COO-]
avec n=10,11 et 12
IV-1.5.2.3 – La force ionique :
L’ajout d’un électrolyte à une solution de tensioactif zwitterionique diminue
légèrement la cmc et ce phénomène est accentué lors d’une variation de pH.
Ces modèles ont été souvent critiqués car ils supposent une importante pénétration de
l’eau au coeur de la micelle, c’est à dire au niveau des chaînes hydrocarbonés.
Quant à Zemb, dans son modèle proposé, il considère la micelle comme une goutte
d’huile confinée, fluctuante et désordonnée (Figure 13)
Les micelles sphériques une fois formées se rassemblent pour constituer un fuseau
cylindrique. La transition sphère-cylindre dépend de la nature du TA, du contre ion, de la
température et de la force ionique de la solution.
Par ailleurs à partir de concentration très variables dépendant entre autre de la nature du
TA et de la température, les interactions intermicellaire ne peuvent être négligées. Elles
conduisent à un ordre translationnel et orientationnel local pouvant conduire à des systèmes
viscoélastiques et ce pour des concentrations bien inférieures à celle des phases liquides
cristallines. Ces derniers apparaissent dans un domaine de concentrations relativement élevées
(~ 1 mol dm-3). (Formation d ‘un empilement hexagonal des micelles cylindriques, puis des
micelles formant une structure lamellaire et finalement une inversion des micelles pour former
un empilement de cylindres d’eau).
Exemple : Diagramme de phases du SDS ( Figure 15)
Selon la structure des tensioactifs et les conditions, des vésicules peuvent aussi se
former.
Pour les tensioactifs bicaténaires ou bolaformes, l’apparition de vésicules nécessite un
apport d’énergie ( Ultra-sons ). Par contre, pour les tensioactifs biologiques ( phospholipides )
la formation de vésicules se fait spontanément pour conduire à des vésicules unilaméllaires
ou pluri-lamellaires.
Ces vésicules sont de petites sphères creuses dont la membrane est constitué d’une
mono ou bicouche de tensioactifs classiques renferment un petit volume de solvant. Les
vésicules peuvent être pluri ou unilamellaires. ( Figure 16).
Figure 16 : Représentation schématique de vésicule
Remarque :
Dans le domaine cosmetique et en particulier celui des savons, ce sont les micelles
directes qui se sont utilisées, car les corps gras à éliminer doivent être entraînés dans l’eau.
K= [micele]
[monomère]n
A l’équilibre, la concentration en monomère est égale à la concentration micellaire
critique et l’expression de l’enthalpie libre standard s’écrit :
n T+ + m C- M (n-m)
T+ : tensioactif cationique
C- : l’anion associé
M : micelles
K = [ M (n-m)]
[T+] n. [C-] m
Ceci peut être attribué à une stabilisation dans la micelle de l’état de transition A # par
rapport à l’état initial A. En effet, la délocalisation de la charge négative dans l’état de transition
augmente les interactions électrostatiques avec les têtes positives du TA. De plus, dans la
micelle, la réaction se produit dans la couche de Stern qui correspond à une
microenvironnement moins polaire que l’eau ( la diminution de polarité favorise les réactions
s’accompagnant d’une délocalisation de la charge dans l’état de transition.
Dans les miceles nonioniques, la variation plus lente de Kobs correspond à une valeur
de la constante d’association (ou de partage) Ks ( à ne pas confondre Ks avec constante de
sortie) plus faible que celle observée dans les micelles cationiques.
Dans les premiers, seules les interactions hydrophobes interviennent alors que, pour les
derniers, les interactions électrostatiques s’ajoutent aux interactions hydrophobes.
Les micelles anioniques sont sans influence car, par suite des interactions
électrostatiques défavorables (répulsifs) le substrat est localisé uniquement dans l’eau.
Généralement, les effets dus à la variation des concentrations locales sont nettement plus
importants que ceux résultant de la modification de la constante de vitesse dans la pseudophase
micellaire. Ceci est illustré dans l’exemple précédent par le faible effet catalytique obtenu dans
les micelles non ioniques (où seuls les effets de milieux interviennent) comparé à la forte
accélération en présence de micelles cationiques (bien que pour ces dernières, la valeur de G#
et donc de Km, soit peu différente de celle obtenue avec le Brij 35). De plus dans de nombreux
exemples de « catalyse micellaire », la constante de vitesse bimoléculaire Km a une valeur à
celle de l’eau, l’accélération observée n’étant due qu’au seuls effet de concentration.
Les inhibiteurs de corrosion sont des substances, qui par leur action sur l’interface
métal-solution, retardent un ou plusieurs processus électrochimiques de la corrosion et
diminuent ainsi l’agressivité du milieu.
Griffin a choisi arbitrairement comme corps gras de référence l’acide oleïque, auquel il
a attribué le chiffre 1, et le laurylsulphate de sodium comme référence hydrophile, auquel il a
donné le chiffre 40. D’après Griffin, l’équilibre se situe vers un HLB de 10, ce qui veut dire
qu’un surfactif ayant un HLB de 10 sera à la fois oléosoluble et hydrosoluble. De 1 à 10, nous
avons des produits lipophiles, et de 11 à 40 des produits hydrophiles.
Cette échelle a été établie pour les TA polyoxyéthylés dérivés d’alcools lipophiles, dont
on sait faire varier la surface de la tête polaire hydrophile (nombre d’unité oxyéthylène pour
une même longueur de la chaîne lipophile). Selon cette échelle, les TA les mois hydrophiles
sont les moins solubles. Ils ont le nombre d’unités oxyéthylénique le plus faibles, tandisque
l’augmentation de ce nombre accroît l’hydrophilicité de produit et sa solubilité.
Antimoussant 1,5<HLB<3
Moussant 7<HLB<9
Détergent 13<HLB<15
Solubilisant 15<HLB<20
Donc une émulsion peut être définie comme étant la dispersion de deux liquides non
miscible, le premier forme de petites gouttelettes dispersantes dans l’autre liquide , l’ensemble
constitue un système hétérogène, comportant la phase dispersée non miscible ou la phase
interne. L’autre liquide est appelé milieu de dispersion ou la phase continue, ce système possède
une stabilité minimale qui peut être accrue par l’addition d’agents appropriés tels que des
surfactifs ou des produits finement divisés.
Exemple d’une émulsion huile/eau ou H/E (Figure 25)
Huile Eau
- Les émulsions huile dans l’eau, notées H/E constituées de gouttelettes d’huile
dispersées dans l’eau (c’est à dire que la phase externe est l’eau et la phase interne
est un liquide organique ex : huile).
-
- Les émulsions eau dans l’huile E/H constitués au contraire de gouttelettes d’eau
dispersées dans l’huile c’est à dire que la phase interne est l’eau et l’autre phase est
un liquide organique.(Figure 26).
L’inversion de phase qui représente un phénomène par lequel les émulsions contenant
des fractions volumiques élevées de la phase dispersée, peuvent s’inverser en passant par
exemple de H/E à E/H et qui apparaît après addition de certains agents ou par changement de
température, ce qui change la balance hydrophile – lipophile.
On peut caractériser une émulsion par différentes méthodes. La plus simple consiste à
utiliser un colorant soluble dans l’une des phases. Le dépôt sur feuille absorbante donne après
séchage un cœur ou une couronne caractéristique de la forme W/O (water/oil, eau dans huile)
ou O/W (oil/water, huile dans eau).
Les propriétés électriques sont aussi très différentes, une émulsion W/O est beaucoup
mois conductrice qu’une émulsion O/W du fait que la couche protectrice constituée par l’huile
n’est pas conductrice.
Exemple de microémulsion :
L’huile et l’acide acétique forment une émulsion instable qu’on appelle « vinaigrette »,
l’ajout de moutarde (extrait de graines d’une plante de la famille des cruciféracées qui contient
des éléments tensioactifs et co-tensioactifs, permet de former une émulsion consistante et
stable.
Exemple :
Le cheveu, par sa teneur en kératine, est nettement hydrophobe bien que gonflant à l’eau.
Il est donc lus aisément mouillé par l’huile que par l’eau, et les TA se révèlent nécessaire pour
renverser cette tendance. (Figure 28).
Dans cette opération, une partie de la surface de la goutte vient au contact d’une partie
du solide. Cette opération se traduit par une modification de l’énergie libre du système. Dans
une analyse plus approfondie, cette énergie a été évaluée par le rapport de deux termes, l’un
correspondant à l’énergie de démouillage Wd, et l’autre à l’énergie libre () correspond à l’eau.
On observe qu’il suffit de diminuer la valeur de pour faire augmenter la valeur de θ , ce qui
s’obtient à l’aide d’un tensioactif.
XIII.2- Détergent :
Les tensioactifs entre dans la formulation de tous les détergents, ils représentent en
moyenne 20% de leur composition (Parant, 1999). Le tensioactif est adapté à l’usage et à
l’aspect souhaités pour le détergent, il peut se présenter sous forme de poudre ou de liquide.
Il faut distinguer la détergence ménagère et la détergence professionnelle. Cette dernière
concerne spécifiquement les industries et les institutions (écoles, hôpitaux, etc.). L’industrie
agroalimentaire très préoccupée par les problèmes d’hygiène et de désinfection, représente le
lus gros marché.
La détergence ménagère, quand à elle, regroupe plusieurs grandes classes de produits :
les lessives, les adoucissants, les produits vaisselle et les produits d’entretien. Les secteurs des
lessives est le plus gros consommateurs de tensioactifs, il représente plus de 50% du marché.
Les plus utilisés sont les anioniques, les non ioniques et les cationiques.
Exemple :
• TA anioniques :
- Les alkyl benzènes sulfonates
SO3-Na+
R R généralement C12H25
• TA non ioniques :
- Polyoxyéthylène d’alkylphénol
(OCH2 - CH2)n - OH
R 8<n<18
XIII.3- Cosmétique :
Il faut distinguer deux grands domaines d’application :
La cosmétique rincée et la cosmétique blanche. La cosmétique rincée englobe les produits
d’hygiènes lavant tels que les shampooings, gels douche et dentifrices. Dans ce domaine la
propriété détergente du tensioactif est recherchée. La cosmétique blanche concerne les produits
de beauté en général, c’est à dire, les crèmes, les laits, les maquillages et autres produits de
soins. Les tensioactifs sont principalement utilisés pour générer des émulsions, leur pouvoir
adoucissant est également fortement sollicité.
XIII.4- Cuir :
Les diverses opérations effectuées au cours du traitement du cuir nécessitent l’utilisation
des différentes propriétés des tensioactifs (mouillage, détergente), notamment lors de la
préparation des peaux au tannage pour mouiller le cuir.
XIII.5- Métallurgie :
Les tensioactifs sont utilisés pour le nettoyage et le dégraissage de matériaux mais
également dans les formulations mises en œuvre pour les opérations de formage,
d’emboutissage et de découpage fin.
XIII.6- Pétrolière :
La plupart des opérations de l’industrie pétrolière, du forage au raffinage nécessite
l’utilisation d’agents de surface de toute nature (anionique, non ionique, cationiques).
XIV.3- Fabrication :
Il faut maintenir les piments et les charges en suspension dans le milieu filmogène au
cours du stockage qui peut être plus au mois long, d’où l’intérêt d’utiliser un tensioactif
mouillant dispersant et anti-sédiment.
- Tensioactifs anioniques
- Tensioactifs cationiques
- Tensioactifs non ioniques
- Tensioactifs ampholytes
Exemple :
Ces trois groupes sont importants pour l’industrie des peintures et vernis. (Figure 29)
a) b)
Il se peut cependant qu’avec certains pigments très dense une bonne dispersion ne soit
pas suffisante et, dans ce cas, l’utilisateur peut faire appel à des produits spécifiquement
stabilisants, qui sont généralement des électrolytes.
Exemple :
Avec :
η : viscosité du liant
R : rayon des particules
XIV.4- Agents de conservation au stockage :
Les colles et revêtements en milieu aqueux ne sont pas stables. Les épaississants,
émulsifiants peuvent être attaqués par les bactéries. Il s’ensuit alors une chute de viscosité, une
modification de pH, une odeur particulière due à la formation de gaz, une décoloration,… La
présence d’agents de conservation devient indispensable pour supprimer à de faibles
concentration les microorganismes ou empêcher leur apparition tout en étant compatible avec
le produit à protéger.
Le développement se fait sur ou dans le film, une mauvaise adhérence peut faciliter le
développement entre le support et le film.
Exemple :
Composés organo-mercuriels :
H
g
-
O
O
C
H
1
73
5
H
g
-O
OC
-C
H-
C1H
22
3
H
g
-O
OC
-C
H2
- Nature du support
- Méthode d’application
- Moyen de séchage
- Epaisseur de la couche appliquée
- Température de l’application
- Taux d’humidité
- Tension interfaciale support/peinture
Des détergents à base de polysiloxanes et surtout à base de fluor ainsi que des agents
mouillants spécifiques empêchent et enlèvent des différences locaux de tension interfaciale ou
mouillent en général la surface du support par lesquels l’adhérence est amélioré.
XIV.7- Adhérence :
Pour les peinture protection, on utilise les tensioactifs cationiques qui ont la propriété
d’assurer une bonne adhérence de la peinture sur le support par adsorption. Les produits les
plus employés pour cette application sont : les Oléates de diamines grasses et les acétate
d’amine grasses.
Les doses des produits à mettre en œuvre sont relativement faibles (0.15%) de la
peinture. Pour des applications sur surfaces métalliques rouillées, la dose ci-dessus doit être
portée jusqu’à 0.5% de la peinture.
Au phénomène d’adhérence, on peut lier le pouvoir anti-corrosion. En effet, si une
peinture est capable de déplacer de l’eau de la surface du métal pour faciliter l’accrochage du
film, la même peinture, une fois sèche, représentera une excellente barrière contre les agents
corrosifs venant de l’extérieur.
Ces produits sont ajoutés à raison de 0.25 à 1% du poids total d la peinture, en solution dans
un solvant aromatique jusqu’à obtention la résistivité voulue.
XVI- Conclusion :
L’emploi des tensioactifs se justifie chaque fois que l’on doit simplifier les phénomènes
de mouillage, dispersion, émulsion, adhérence, etc. Leur considérable évolution, liée aux
résultats spectaculaires obtenus dans certaines industries notamment les textiles, les lessives et
les émulsions, les a fait considérer par certains comme une sorte de panacée capable d’apporter
la solution des difficultés journellement rencontrées. A titre d’exemple et d’après ce qui
précède, nous avons vu que le technicien qui met au point une formule de peinture recherche
souvent des propriétés particulières et là également, les tensioactifs peuvent être pour lui d’une
certaine utilité. Il faudra par exemple : assurer une conservation de la peinture, particulièrement
avec les émulions, rechercher une meilleure adhérence du film pour les peinture anti-rouille,
obtenir une peinture fongicide, réaliser une peinture électrostatique par formulation spéciale.
Ces tensioactifs peuvent être ntroduite sot au début de la fabrication afin d’agir sur le
comportement des pigments et charges soit incorporé en fin de fabrication afin de modifier les
caractères de la peinture ou d’un film.