Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net/publication/255621521
CITATIONS READS
0 179
2 authors:
Some of the authors of this publication are also working on these related projects:
Special Issue "Beyond Digital Transformation: Digital Divides and Digital Dividends" View project
All content following this page was uploaded by Daniel De Wolf on 29 January 2018.
L’objet de cet article est une étude quantitative du risque, en ce qui concerne la prise de
décision dans l’amont pétrolier. L’objectif principal de ce travail est de fournir un outil
d’aide à la décision qui va permettre aux compagnies pétrolière de choisir prudemment leurs
stratégies d’investissement et de réduire les risques d échec. En effet, d’une part, le forage
d’exploration coûte très cher, et d’autre part, le processus de prise de décision
d’investissement pétrolier est tributaire de grands risques principalement d’ordre
géologiques, économiques et politiques.
Au cours de ces dernières années, le processus décisionnel des compagnies pétrolières s’est
fortement complexifié. En effet, les compagnies pétrolières sont amenées à sélectionner un
ensemble de projets sur la base de variables incertaines, notamment le prix du brut, et
l’étendue des ressources disponibles. Les indicateurs classiques utilisés dans le processus
décisionnel, notamment la VAN, le taux de rendement interne et l’indice de profitabilité, se
révèlent insuffisants, à cause d’une faible prise en compte de la notion du risque qui est un
élément essentiel de l’industrie pétrolière. D’autre part, ces indicateurs ne permettent pas de
tenir compte des interactions entre les différents projets.
Dès lors, afin de tenter de pallier aux insuffisances de l’approche traditionnelle, s’est posée la
question de l’opportunité de recours à une variante de la méthode de Markowitz, méthode
jusqu’à présent peu utilisée par les pétroliers. Plus précisément, il s’agit de savoir si la
détermination du portefeuille optimal de projets d’exploration-production améliore le
processus décisionnel en assurant le meilleur compromis «risque minimum-valeur maximale»
en tenant compte des diverses contraintes auxquelles l’entreprise est confrontée.
Modèle 2 : nous imaginons un prix moyen à 100 $/baril, ce scénario table sur une continuité
des approvisionnements de brut, avec une demande qui reste soutenue mais qui commence à
ralentir
Modèle 3 : imaginons un prix élevé à 200 $/baril, ce scénario de crise prévoit que l’offre sera
perturbée par des attentats ou des troubles politiques
Conclusions
Les résultats de cette application permettent de tirer les conclusions suivantes :
- La méthode de sélection traditionnelle ignore les interactions et corrélations qui existent
entre les projets. Elle constitue une partie de l’optimisation moderne du portefeuille. Elle
représente la valeur la plus importante et le risque le plus élevé du portefeuille efficient de
la méthode du Markowitz.
- La méthode de Markowitz contrairement à la méthode traditionnelle permet, d’analyser
les projets en prenant en considération les différentes facettes du risque et les différentes
corrélations qui existent entre les différents projets ;
- Le recours à la semi-variance est plus opportun que le recours à la variance, car elle ne se
concentre que sur le risque au-dessous de la moyenne.