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RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE

PHARMACIE GALENIQUE
Thème : MOUILLAGE D’ALCOOL

Présenté par :
ATOKOU Matala Tokoré
AWIDEYA Briand
BOUKARI Marrdiyatou

Supervisé par
Dr KOWOUVI Koffi M.
Remerciements :
Nos remerciements les plus sincères à Dieu le Père Tout-Puissant, qui nous fait
don de la vie et qui nous a conduit jusqu’à ce niveau du parcours des études
pharmaceutiques.

Nos remerciements vont également à l’endroit du décanat de la FSS qui ne cesse


de faire des efforts pour l’instauration et la tenue effective des travaux pratiques.

Au docteur KOWOUVI particulièrement, nous adressons nos salutations et nos


remerciements les plus sincères pour les efforts qu’il ne cesse de ménager pour
se rendre disponible pour nos travaux pratiques à Lomé.

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PLAN
Introduction

I. Matériel et méthode
II. Résultats
III. Contrôle

Conclusion

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INTRODUCTION
Le 27 Juillet 2021 s’est tenu au laboratoire de Pharmacie galénique de
l’université de Lomé, sis à la faculté des sciences de la santé FSS, une séance de
travaux pratiques de galénique avec les étudiants en master 2 de Pharmacie,
portant sur le mouillage d’alcool.
La pharmacie galénique étant une discipline dont la maitrise nécessite requiert
beaucoup plus de pratique que de théorie, cette séance de TP avait pour but de
compléter les cours théoriques reçus en parcours Licence afin d’améliorer nos
connaissances et nous familiariser avec les matériels utilisés et les travaux
effectués par un pharmacien dans une structure de production de produits
galéniques.

I. MATERIEL ET METHODE
1. Conditions d’environnement :
Le TP s’est déroulé au laboratoire de Pharmacie galénique, dans des conditions
de température de 27°3C avec un taux d’humidité à 58%.

2. Matériel :
 Alcool fort
 Alcoomètre centésimal de Gay-Lussac
 Multi-thermomètre
 Eau distillée
 Agitateur magnétique
 Table de la pharmacopée française XIème édition

3. Description du processus :
Dans une éprouvette graduée en verre, nous avons puisé de l’alcool fort :
éthanol. Nous y avons plongé un alcoomètre centésimal et un thermomètre qui
nous ont permis respectivement de recueillir le degré alcoolique apparent et la
température de l’éthanol. Nous avons mesuré 98 degré comme degré alcoolique
apparent et 27ºC comme température de l’alcool. A l’aide de la table de la

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pharmacopée française nous avons déterminé le degré alcoolique réel à partir du
degré apparent et de la température et nous avons obtenu 96°6.
A partir de la table de la pharmacopée française, nous avons déterminé :
− le titre pondéral de l’alcool fort qui valait, a = 93,859
− le titre pondéral de l’alcool faible, b = 62,455
− la masse volumique de l’alcool faible à obtenir qui nous a permis de
calculer la masse d’alcool faible à obtenir : φ = 885,56g/l
Connaissant le volume d’alcool faible à obtenir V = 200ml, nous avons pu
déterminé la masse en multipliant le volume à la masse volumique.

Ainsi la masse p = V x φ

p = 0,2L x 885,56g/L
p = 177,112g

Ensuite, nous avons déduit de ces valeurs le poids X d’alcool fort contenant la
quantité d’alcool absolu nécessaire pour réaliser le poids p d’alcool faible.
X = p x b/a
= 177,112g x 62,455 / 93,859

X = 117,85g

De la différence entre p et X, nous avons obtenu la masse m d’eau distillée à


ajouter à l’alcool fort pour obtenir les 200ml d’alcool faible :
m=p–X
m = 177,112g – 117,85g

m = 59,262g

Pour le mouillage, nous avons mis l’alcool fort dans un bécher que nous avons
placé sur un agitateur à baguette magnétique. Nous y avons plongé le multi-
thermomètre et avons ajouté progressivement l’eau distillée et nous avons
constaté une élévation de la température, de 25°C à 29°C.

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II. RESULTATS
Nous avons obtenu un liquide clair, dense, de plus grand volume que le liquide de
départ ayant une température de 29°C.

III. CONTROLE
Après refroidissement, nous avons reversé l’alcool faible obtenu dans une
éprouvette graduée en verre et nous y avons plongé l’alcoomètre pour déterminer
son degré alcoolique apparent. Nous avons obtenu 72°. Nous avons également
recueilli la température de cet alcool et à l’aide de la table de la pharmacopée
française 11è édition nous avons déterminé son degré alcoolique réel qui valait
69°1.

Conclusion :
Cette séance de travaux pratiques nous a permis d’apprendre, dans un premier
temps, à mesurer le degré centésimal réel d’un alcool et dans un second moment,
à faire la dilution d’un alcool.

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