L
e développement économique mondial actuel a créé un environnement très
dynamique, où les technologies dans tous les domaines sont devenues de plus
en plus avancées. Cet environnement impose, donc, à toutes les industries,
toutes activités confondues, d'être toujours au diapason de ce développement, et d'avoir des
yeux vigilants sur la rude concurrence entre les industriels du même secteur. Devant ce fait, et,
ayant à faire face aussi à un client qui devient de plus en plus exigent, les industriels ne cessent
de veiller à pousser leur productivité tout en gardant un haut niveau de qualité.
Le secteur de la mécanique est l’un des secteurs les plus sollicités par les contraintes de la
concurrence. L’un des facteurs déterminant de l’intérêt économique et technique d’une
entreprise est l’évolution perpétuelle des moyens de traitement de l’information.
Par conséquent, toute entreprise est prête à investir des sommes considérables dans
l'implantation d’un système d’information étant donné que les stratégies diffèrent de plus en
plus. En effet, si auparavant les stratégies des entreprises étaient plutôt orientées vers leurs
relations avec leurs clients et leurs fournisseurs, elles tendent aujourd’hui à s’axer
profondément sur leur Système d’Information. Ce dernier devient indispensable et sa présence
est de plus en plus répandue grâce à son efficacité ainsi que son utilité. D’ailleurs, vu la
croissance des activités au sein des entreprises, le fait de gérer d’une manière efficace toutes
ses fonctions s'avère une tâche difficile voire très complexe. Par conséquent une entreprise doit
utiliser des outils optimisés et adaptés pour pallier ses difficultés.
Parmi ces systèmes d’informations on cite « MICROSOFT DYNAMICS AX » qui est un ERP
de gestion et d'analyse permettant d'optimiser la diffusion des informations en interne de
l’entreprise, d’améliorer les fonctions de chaque service et d'automatiser les tâches ce qui
conduit l’entreprise à être plus compétente face à ses concurrents .
La gestion de stock est parmi les domaines qui ont été révolutionnés par l’utilisation de ces
systèmes d’informations. C'est dans ce cadre qui s’inscrit notre Projet de Fin d’Etudes intitulé
«Intégration de système d’information au magasin des pièces de rechange et consommables
maintenance » réalisé au sein de l’entreprise MAKLADA INDUSTRIES.
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Au terme de cette introduction, nous présenterons les principales étapes de notre projet :
o Le premier chapitre sera réservé à la présentation de l'organisme d’accueil et un état de
l’art sur les ERP, la GMAO et la gestion du stock.
o Le deuxième chapitre abordera une étude diagnostic de l’existant qui vise à identifier
les principaux objectifs de ce projet.
o Le troisième chapitre sera consacré par la partie la plus déterminante de notre projet,
qui consiste à mettre en place une base de données contenant tous les articles utilisés
par les opérateurs de la maintenance.
o Le quatrième chapitre abordera un diagnostic dans le magasin des pièces de rechange et
consommables maintenance (PDRC) afin d’identifier les principaux risques et dégager
les solutions qui doivent être mises en place.
o Un plan de découpage permettant d’améliorer la situation actuelle du magasin fera
l’objectif du dernier chapitre.
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CHAPITRE1
CONTEXTE INDUSTRIEL ET
ÉTAT DE L’ART
Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
I. Introduction
Avant de cerner un problème et surtout pour avoir une approche systémique dans sa résolution,
une connaissance de son environnement est une étape inéluctable.
Etant donné que l’entreprise MAKLADA INDISTRIES est le cadre du projet, sa présentation
fait l’objet de la première partie du présent chapitre. La deuxième partie sera consacrée pour
définir les notions d’ERP, de la GMAO et la gestion du stock.
MAKLADA INDISTRIES fait partie du groupe STUNAS, qui est un leader dans les industries
de l'acier dans la région méditerranéenne. Elle a été créé en 1984, avec la coopération et
l’assistance de Suzuki Metal Industry Japan. Actuellement, elle produit plus de 100.000 Mt de
fils en acier étiré et possède un portefeuille de clients dans le monde entier. Sa philosophie est
de développer des produits en fonction des attentes et des installations de ses clients, et à
s'occuper de l'excellence dans la performance du produit en faisant des collaborations avec les
universités et les organisations de qualité.
Aussi, leurs gammes de torons (7fils) pour le béton précontraint sont certifiés conforme aux
normes BS 5896 et ASTM A416 selon l’organisme externe Dubai Central Laboratory (DCL).
De même les armatures de Torons d'acier sont conformes aux spécifications techniques ASQPE
selon l'ensemble du référentiel CPS AP Rc1.
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
Directeur
général
Service
informatique
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
Le tréfilage est la diminution de la section d'un fil métallique par traction mécanique sur une
machine à tréfiler. Les industries spécialisées dans le domaine de tréfilage sont appelées des
tréfileries. La description fonctionnelle du ce processus est illustrée par la figure 3.
Tréfilerie
Le fil machine (fil métallique) est posé sur un dévidoir. Il est enroulé sur un ou plusieurs
cabestans (une espèce de tourniquet qui sert à rouler et à dérouler un câble, figure 4) qui, par
frottement, appliquent sur lui une traction mécanique. Ce dernier passe dans une filière, en
amont du cabestan, qui lui impose une déformation plastique en réduction de diamètre (Figure
5). Durant l’opération de tréfilage, la filière est abondamment lubrifiée afin de maintenir un bon
état de la surface du fil machine, diminuer l'échauffement provoqué par l'écrouissage du métal
et assurer le refroidissement.
Figure 4 : Une photo d’un cabestan [2] Figure 5: Avant et après tréfilage [2]
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
L’objectif de toute entreprise est d’accroître son potentiel économique et atteindre des résultats
qui assurent son évolution et sa pérennité. C’est ainsi qu’une bonne organisation du travail
accompagnée d’une bonne gestion des ressources matérielles et immatérielles s’avère
indispensable.
Dans ce contexte s’intègre la Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur qui est l’une des
principaux outils garantissant la survie et la rentabilité des équipements.
Des définitions des concepts clés de la GMAO, la notion d’ERP et la gestion du stock font
l’objet de cette partie.
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
Identifier les équipements, ce qui permet une répartition adéquate et uniforme des
équipements dans les différents services de l’entreprise ;
Suivre toutes les informations concernant un équipement : le coût, l'amortissement, le coût
de réparation, les délais, le nombre d’interventions et la disponibilité des pièces de rechange.
Surveiller la nature des pannes, leurs fréquences et leurs causes (mauvaise réparation ou
utilisation) et mieux assurer la maintenance et la gestion des pièces de rechange ;
Suivre les contrats de maintenance, leurs échéances, leurs coûts et leurs facturations ;
Prévenir les pannes : une GMAO offre des outils d’aide à la décision aux responsables de
maintenance pour planifier les opérations préventives. Avec cette information, la GMAO
génère automatiquement les ordres de travail de maintenance préventive. Ceci permet de
minimiser le temps d'immobilisation et d’augmenter la durée de vie de l'équipement ;
Réduire la charge des travaux administratifs et d'améliorer la communication entre les
services ;
Disposer en permanence d'un outil complet de synthèse sur l'ensemble des données
financières et techniques des différents services utilisateurs sous forme de tableaux de bord.
Parmi les opérations qui doivent être bien couverte par le logiciel de GMAO on trouve la gestion
des articles et des stocks qui doit gérer :
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
L’ERP permet aux entreprises une uniformisation des services et une centralisation de
l’information au sein d’une base de données unique (figure 6). Toute information est saisie une
fois et partagée par tous les départements concernés par cette opération.
Les décisions de
Un seul ensemble de Les données client, L’information n’est gestion sont fondées Visibilité à travers
données de base produit, fournisseur capturée qu’une sur des informations tous les processus
sont uniques seule fois fiables
Dans un tel système, la redondance des données entre départements n’existe plus, l’information
étant disponible pour tous en temps réel. Une meilleure coordination interservices devient
possible et prend moins de temps ce qui améliore la productivité. Tous ces avantages expliquent
le nombre croissant d’entreprises qui décident utiliser l’ERP. Dans le marché actuellement,
MICROSOFT DYNAMICS AX est l’un des progiciels le plus utilisé.
Cette modularité permet une grande flexibilité dans le choix des modules à installer dans une
entreprise (figure7) et permet ainsi de répondre aux besoins spécifiques de n’importe quelle
organisation sujette à n’importe quel besoin. De ce fait les ERP se sont rapidement imposés
dans l’industrie pour remplacer les applications patrimoniales.
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
GRH
Gestion
de la GMAO
qualité
Gestion
de projet ERP GPAO
Gestion Gestion
de stocks de coût
Gestion
de la
relation
client
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
Malgré tous les aspects bénéfiques, les ERP ne sont pas exempts d'inconvénients :
Le coût élevé.
La mise en œuvre lourde et rigide.
Les difficultés d'appropriation par le personnel de l'entreprise.
La nécessité d'une bonne connaissance des processus de l'entreprise (il est important de
savoir décrire les différences entre les processus de façon à bien les paramétrer et à adapter
le fonctionnement standard de l'ERP aux besoins de l'entreprise).
La nécessité, parfois, d'adapter certains processus de l'entreprise au progiciel.
La nécessité d'une maintenance continue.
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
Cette gestion a pour objectif de satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une
manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable de satisfaire un besoin
à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock.
Tout ce que nous utilisons pour fabriquer des produits (matières premières), fournir des services
et exploiter l’entreprise fait partie du stock. Il existe quatre principaux types de stocks :
Les matières premières et les composantes : prêtes à utiliser dans le cadre de la production ;
Le travail en cours : stocks de biens non finis en production ;
Les biens finis prêts pour la vente ;
Les consommables hors production : ceux qui n’entrent pas dans la transformation, mais
accompagnent la production. Ils sont aussi dénommés stocks ERO (Entretien, Réparation,
Opération). Durant notre projet, on se limitera à ce dernier type de stock.
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Chapitre 1 : Contexte industriel et état de l’art AU : 2013-2014
Il est extrêmement important de suivre rigoureusement les mouvements d’un stock afin
d’éviter :
D’avoir trop de stock car il s’agit de l’argent immobilisé et un risque d’obsolescence des
articles ce qui entraine une perte d’argent.
Les ruptures de stocks engendrent une perte de chiffre d’affaire et de l’image de marque de
l’entreprise.
Les stocks constituent à la fois une nécessité et une lourde contrainte financière. Il vaut donc
la peine de gérer les stocks avec soins en vue d’obtenir l’optimum économique et la meilleure
sécurité pour les approvisionnements, les livraisons à la clientèle et la marche des machines.
En un mot, une saine gestion des stocks doit être profitable à l'entreprise afin d’accroitre son
efficacité et sa rentabilité car le stock est une valeur non négligeable qui présente le nerf de
guerre qui assure la compétitivité de l’entreprise [7].
IV. Conclusion
Page 12
CHAPITRE 2
ETUDE DIAGNOSTIC DE
L’EXISTANT
F.BLONDEL[8]
Chapitre 2 : Etude diagnostic de l’existant AU : 2013-2014
I. Introduction
Lorsque les informations ne sont pas bien saisies ou quand en n’est plus capable de bien gérer
son entreprise (multitude des sites, de domaines de gestion, multitude de produits) comme dans
le cas de l’entreprise MAKLADA INDUSTRIES, il sera utile de synchroniser entre ses
différentes activités d’une manière simple efficace et très fiable. La mise en place d’un système
ERP apparait comme une solution inévitable permettant la synchronisation entre les différentes
activités de l’entreprise.
Autour de ce contexte tourne l’objectif principal de notre projet qui consiste à détecter les
dysfonctionnements du service maintenance et plus précisément la gestion du stock du magasin
PDRC. Etant donné que la disponibilité des pièces de rechange est le facteur le plus influant sur
la durée des interventions des maintenanciers donc il est indispensable de mettre en place un
système de veille des états de stock pour éviter les ruptures de stock.
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Chapitre 2 : Etude diagnostic de l’existant AU : 2013-2014
l’absence des articles sur la base de données qui ralentit le lancement d’une Demande
d’Achat (DA). Ceci provoque un conflit entre les différents membres de l’entreprise ;
la saisie erronée de quelques articles sur la base de données : une fois que l’article a eu
une transaction sur le système informatique, il est donc impossible de faire une
modification ;
la gestion manuelle des besoins de magasin PDRC : ceci constitue une tâche lourde et
complexe pour le magasinier et une perte du temps ;
l’absence d’organisation et de sécurité du magasin PDRC.
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Chapitre 2 : Etude diagnostic de l’existant AU : 2013-2014
4 Etude des consommations et Affecter un stock min pour chaque article. Deux
semaines
définition des stocks minimum Affecter le nom de fournisseur.
pour chaque article. Affecter le délai d’achat pour chaque article.
5 Etude de sécurité pour le Suivre une démarche d’une maîtrise de risque Deux
semaines
magasin de stockage Analyse des risques possibles.
des pièces de rechanges et Appréciation des risques.
consommables maintenance. "Suppression "/diminution des risques
6 Dimensionnement des magasins Classifier les articles selon une classification Deux
semaines
(analyse des besoins et étude ABC.
des capacités de Découper le magasin.
dimensionnement).
7 Affectation d’un code Affecter un code d’emplacement qui doit contenir Une
semaine
d’emplacement pour chaque les informations concernant le niveau d’étagère,
article crée. le numéro de casier, etc.
8 Conception du magasin sur Deux
semaines
SolidWorks.
9 Proposer des procédures Créer une carte KANBAN. Une
semaine
d’organisation pour une Créer des étiquettes d’emplacement.
meilleure visibilité des Créer une fiche d’article.
informations dans le magasin
PDRC.
Bien gérer son projet, c’est juste une question d’organisation. La planification des tâches et des
activités, le suivi des échéances est une étape primordiale pour un bon déroulement du projet.
Les figures 8 et 9 présentent le diagramme Gantt de notre projet respectivement pour la
planification prévue et réelle.
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Chapitre 2 : Etude diagnostic de l’existant AU : 2013-2014
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CHAPITRE 3
GESTION INFORMATIQUE DU
STOCK
Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
I. Introduction
La grande quantité des informations relatives à la maintenance, rendent impossible leur
traitement manuel. D’où la nécessité d’intégrer l’outil informatique, non seulement pour
optimiser les traitements des flux d’informations, mais aussi pour avoir une base de données
complète et accessible à tout moment. Dans ce contexte, s’inscrit la première phase du projet
qui consiste à créer une base de données sur MICROSOFT DYNAMICS AX qui englobe tous
les articles qui peuvent être utilisés lors d’une intervention de maintenance. La création de la
base de données nécessite le passage par les points suivants :
Afin de s’appuyer sur des informations fiables, nous sommes appelés à relever la quantité des
éléments constitutifs du stock faisant partie du magasin des pièces de rechange et
consommables maintenance. Cet inventaire va permettre de contrôler la véracité des
informations sur lesquelles on s’est basé pour piloter la gestion du stock et dans le but de créer
une base qui englobe tous les articles nécessaires pour la maintenance. Aussi on a eu recourt à
utiliser tous les factures des années 2012 -2013 et 2014 pour se renseigner des articles qui ne
sont pas stockés dans le magasin durant la période de stage mais qui peuvent être approvisionné
(Voir la liste d’inventaire en Annexe).
Etant donné que nous avons commencé la première partie de la saisie de la base de données
durant le stage d’ingénieur (Juin-Juillet 2013), nous avons essayé en premier lieu de compléter
la création des articles manquants. Mais, vu le que la saisie était accessible pour tous les
membres de la société, il y a avait pas une seule façon de saisir les articles, alors que pour une
base de donnée centralisé il fallait bien une façon standard que tous le personnel peut la
comprendre et la suivre. En effet, nous avons corrigé les erreurs déjà crées avant de rajouter des
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Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
nouveaux articles. Pour la création de ces derniers, il est important de suivre certaines étapes
expliquées par la suite.
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Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
Dans de nombreuses organisations, les articles consommés diffèrent largement par leur nature
et en fonction des activités de l’entreprise. Le regroupement des articles est le plus souvent
effectué en rapprochement avec les divisions existantes dans l’entreprise.
1 2 3 4
La première partie du code représente la famille de l’article (Tableau 2). On a classifié tous
les articles utilisés en quatre grandes familles :
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Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
La troisième partie du code s’agit d’un code alphabétique composé des trois premières lettres
de la description du produit (Tableau 4).
La quatrième partie du code s’agit d’un numéro d’ordre de l’article, il s’agit d’une suite
numérique(Tableau5). On a recourt à changer la séquence d'un article si on trouve deux articles
qui ont le même code alphabétique tel que l'exemple suivant (Tableau 5).
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Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
Après avoir affecté un code précis pour chaque article et avant de faire la saisie, il faut passer
par une étape très importante qui permet de définir les caractéristiques de chaque article
(matériau, dimension, couleur, forme, référence, etc.). Ces caractéristiques sont choisies
précisément selon le besoin du service maintenance et service achat.
Le tableau 7 présente les caractéristiques de trois articles (Pour consulter les caractéristiques
des articles restants voir l’annexe).
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Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
Après avoir précisé tous les dimensions nécessaires pour chaque pièce de travail que ce soit
consommable pour la maintenance, pièces de rechange, outillages ou tenue de travail. On passe
alors à l’étape suivante qui est la saisie sur l’ERP MICROSOFT DYNAMICS AX.
Durant l’étape de saisie, on doit être très attentif car chaque erreur de création peut engendrer
une perte non négligeable au niveau du temps ou bien au niveau du blocage du système
informatique.
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Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
Vu que la donnée est entrée une seule fois, la même donnée est disponible pour tous , la même
donnée est utilisable par des acteurs très éloigné que l’on ne connait pas (d’autres usines du
groupe) alors il faut comprendre que la moindre d’actions (le moindre battement de l’aile de
papillon) a des conséquences dans toutes les autres parties de l’organisation (déclenche une
tempête de l’autre cote de globe) [10]. Dans l’annexe, on trouvera les différentes étapes de la
création d’article sur le logiciel MICROSOFT DYNAMICS AX.
A ce propos, on doit saisir le stock min, le nom du fournisseur et le délai de livraison pour
chaque variante d’article sur le logiciel MICROSOFT DYNAMICS AX (Voir Annexe). Ces
informations varient d’un article à un autre selon le besoin. On prend l’article d’huile comme
exemple : On doit préciser un niveau minimal de stock c’est-à-dire dès que on atteigne ce niveau
le système lance systématiquement une DA : Cela est connu sous le nom de niveau de
réapprovisionnement.
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Chapitre 3 : Gestion informatique du stock AU : 2013-2014
Pour saisir ces différentes données pour chaque article on doit passer par certaines étapes de
saisie sur Microsoft Dynamics AX qui seront mentionnées en annexe.
V. Conclusion
Au niveau de ce chapitre, nous avons créé une base de données contenant tous les articles
nécessaires pour mettre en œuvre une bonne gestion de stock, nous avons saisi leurs valeurs du
stock min, leurs noms de fournisseur et leurs délais d’achat.
Après la création de cette base de données, une étude de sécurité de magasin est très importante
pour assurer la protection de magasin PDRC.
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CHAPITRE 4
ÉTUDE DE SÉCURITÉ DU
MAGASIN D’ENTROPOSAGE
I. Introduction
Le magasin est un environnement de travail qui présente divers risques et dangers. Ces derniers
sont étroitement liés aux infrastructures de stockage, aux produits stockés et aux matériels
utilisés pour les opérations de manutention. Afin d’éviter tous les risques probables dans le
magasin, il faut d’abord prévoir tous les risques possibles ainsi identifier leur tolérance pour
mettre en œuvre tous les moyens de sécurité. C’est pourquoi l’élaboration d’une démarche de
maîtrise de risque est nécessaire dans notre travail.
La maîtrise des risques mène à une meilleure organisation : en effet, des salariés en bonne santé
et qui travaillent dans des bonnes conditions sont plus productifs et efficaces. Ils peuvent ainsi
mieux contribuer à la compétitivité des entreprises. Au sein du magasin PDRC à MAKLADA
INDUSTRIES, plusieurs produits utilisés peuvent causer des problèmes si on ne prend pas en
considération les préventions nécessaires. La mise en place d’une démarche maîtrise de risque
nécessite les étapes suivantes :
Il s’agit d’observer la situation du travail puis d’identifier tous les risques possibles. Un risque
est la combinaison de la probabilité de survenue d’un dommage et de sa gravité (figure 12).
Evènement déclencheur
Phénomène Dangereux
Personne
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Chapitre 4 : Etude de sécurité de magasin AU : 2013-2014
Les différentes situations dangereuses (figure13) qu’on peut affronter dans le magasin de
stockage sont :
L’explosion à cause de la présence d’une cigarette avec des produits inflammables tels
que l’huile ;
La présence du comburant (oxygène de l’air) et les combustibles (Huile, peinture,
diluant) provoque un risque d’incendie qui se manifeste dès qu’il y a présence de sources
d’énergie ;
L’intoxication du magasinier à cause du produit chimique existant dans le magasin tel
que les produits annexes comme les solvants, les diluants, les colles, les additifs, les
fluides d’usinage et les produits d’emballage ;
Les dangers liés aux sols (glissades, trébuchements et chutes, etc.) ;
Les risques liés aux chutes ou aux jets d’objets (blessures, fractures, etc.) ;
Les risques liés à la manipulation des produits stockés (coupures ou lacérations, etc.) ;
Les risques liés à l’utilisation d’un matériel hors usage ou non adapté (chute due à
l’emploi d’une échelle brisée ou non adaptée à la tâche) ;
Dans cette partie chaque situation dangereuse déjà motionnée dans le paragraphe précèdent sera
évaluée (elle pourra causer un risque « tolérable » ou non). Cette phase doit être menée pour
déterminer si une réduction du risque est nécessaire ou si le niveau de sécurité est atteint.
Les risques liés au magasin peuvent causer des incendies, des maladies professionnelles et des
accidents de travails (figure 14).
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Chapitre 4 : Etude de sécurité de magasin AU : 2013-2014
Risque d’incendie
Accident de travail
Le risque d’incendie est un risque non tolérable. D’ailleurs le nombre de victime directe
(brulés, intoxiqué par la fumées, décès) peut être peu important mais les couts engendré
s’avèrent très élevés. D’où la prévention de ce risque est fondamentale car la destruction
par le feu entraine très souvent la fermeture temporaire ou définitive de l’entreprise.
Le risque d’accident de travail est un risque grave (provoque un arrêt du travail) et très
probable (une longue durée d’exposition à ce phénomène dangereux). Il s’agit d’un risque
non tolérable.
Le risque de maladies professionnelles est lié à la santé du magasinier à cause de la présence
de certains produits chimiques. C’est un risque ayant une faible gravité (sans arrêt de travail)
et improbable (une courte durée d’exposition envers ce phénomène). Il s’agit donc d’un
risque tolérable.
II.3. "Suppression "des risques [11]
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Chapitre 4 : Etude de sécurité de magasin AU : 2013-2014
Mesures de protection
Il est interdit de fumer dans un rayon autour du magasin. Des panneaux indiquant
INTERDICTION DE FUMER / PAS DE FLAMMES NUES doivent être placés en
évidence tout autour du magasin.
Les équipements produisant des flammes ou des étincelles ne doivent pas être utilisés
dans un rayon autour du dépôt. Dans le cas où de tels équipements sont nécessaires pour
effectuer des réparations dans le dépôt, tous les explosifs doivent être retirés.
Un panneau d’affichage indiquant d’une façon claire la liste des objets interdits dans le
magasin doit être placée à l’entrée du magasin. Il doit indiquer les objets interdits
suivants : Les allumettes, briquets le tabac sous toutes ses formes, es solvants, les
liquides inflammables, la nourriture, les boissons.
Un pictogramme représentant une flamme doit être placé à l’entrée de magasin afin
d’avertir les opérateurs des dangers liés aux munitions en cas d’incendie.
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Chapitre 4 : Etude de sécurité de magasin AU : 2013-2014
Il s’agit essentiellement des divers risques liés aux caractéristiques chimiques des produits
entreposés. C’est pourquoi il faut que :
Le local de stockage des produits chimiques doit être facilement accessible par les
véhicules.
L’aire de stockage doit être organisée en classes de produits distinctes (produits
inflammables, corrosifs...).
Les produits de même nature doivent être regroupés à l’aide de leurs étiquetages ;
Les produits combustibles et les produits oxydants doivent être séparés. De plus, il faut
séparer les produits appartenant à certaines classes de danger. Enfin, on séparera tous
les produits comburants et les produits toxiques, nocifs ou irritants tel que l’exemple
des articles (huile, diluant, Graisse, etc.).
Une ventilation et un conditionnement d’air adéquat doivent être assurés.
Les appareils respiratoires doivent être disponibles pour éviter l’inhalation de produits.
Les salariés doivent être informés sur les risques chimiques et les moyens de s’en
prémunir.
Les gants, les lunettes, les bottes, les vêtements protecteurs pour éviter les contacts
cutanés.
III. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons analysé les divers dangers qui peuvent exister dans le magasin
PDRC, nous avons estimé leurs gravités ainsi que leurs probabilités et enfin nous avons proposé
les différentes mesures de protection. A ce stade, toutes les données et les conditions sont
disponibles et favorables à faire un découpage du magasin ce que fait l’objet du chapitre suivant.
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CHAPITRE 5
GESTION PHYSIQUE DU
STOCK
I. Introduction
Après l’achat des différents articles, le stockage est l’activité la plus génératrice des charges sur
la chaîne logistique. Les entrepôts de stockage sont des outils stratégiques au sein de
l’organisation logistique. Quand l’entreprise évolue dans un environnement propre et bien
rangé et quand son entrepôt fonctionne correctement, elle devient de plus en plus efficace. Ce
sujet, fait l’objet de ce chapitre dans lequel, on va élaborer des procédures d’organisation afin
d’assurer un bon rangement et optimiser la surface du magasin.
Dans le but d’avoir une bonne organisation « Une place pour chaque chose et chaque chose à
sa place » [12]. On doit :
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
La méthode Pareto, est ici d'un précieux secours. Pour une optimisation fonctionnelle du
magasin, il faudra stocker les articles de la classe A le plus près possible du lieu de la réception.
Cette organisation permet des gains de déplacements et une efficacité accrue (voir Annexe).
100
90
80 A
TAUX DE DEMANDE
70
60
50 B
40
30 C
20
10
0
4
8
12
16
20
24
28
32
36
40
44
48
52
56
60
64
68
72
76
80
84
88
92
96
100
104
108
112
116
120
124
128
132
N°
N° ARTICLE
COURROI VIS
E 73,41% 92,25 %
RONDELLE MECHE
76,96% 86,54 %
ECROU
81,16%
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
Tout article dans le magasin doit être visible et facilement accessible. Si on a une mauvaise
disposition des articles dans le magasin cela peut provoquer la naissance de stocks dormants.
D’où la nécessité de faire un découpage qui élimine toute perte de temps et toute mauvaise
disposition des articles. La figure 18 présente une schématisation du magasin PDRC.
Rayon 3 Etagère 3
Casier
Bureau
magasinier L’entrée du magasin
Le magasin PDRC est composé des plusieurs étagères. Selon la classification déjà établie
dans la partie précédente, chaque classe comporte trois rayons et chaque rayon comporte
plusieurs casiers.
le Magasin : Code du magasin dans lequel on veut définir l’emplacement : PDRC représente
le code du magasin de pièces de rechange et de consommables maintenances.
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
L’emploi des systèmes de rayonnage à casiers est bien adapté pour cette catégorie d’articles de
petites pièces. En effet, grâce à leur petite taille et un encombrement peu contraignant, il faut
peu d’espace pour un grand nombre de pièces stockées. Par défaut, chaque casier d’un
rayonnage a une adresse fixe, unique et invariable.
Pour avoir un rangement clair, il faut donc organiser le volume disponible dans le magasin en
fonction de la nature des produits stockés, leur conditionnement et leur mouvement. Pour
obtenir une vue clair de découpage, on a réalisé une conception sur SolidWorks.
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
Figure 24: Emplacement des roulements, des clés à pipe et des clés mixtes
Figure 25: Emplacement des disjoncteurs, des boutons arrêt d’urgence et des boutons poussoir
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
Figure 26 : Emplacement des vis fileté, vis demi fileté, des mèches et des écrous
La méthode du Kanban est très économe. D’une part, ne nécessite pas d’investissement lourd
et mobilise peu de moyens matériels, d’autre part, elle améliore le temps de réactivité dans toute
la procédure de stockage. C’est un outil important pour la traçabilité car grâce aux informations
marquées sur l’étiquette on garde toujours une trace sur l’origine de l’article. On a proposé
alors une carte KANBAN qui contient les données suivante : Le libellé de l’article, son code
article, son code d’emplacement, le nom du magasin où se trouve, la valeur min et max du
stock. Cette carte KANBAN sera mise dans le casier afin d’avoir un contrôle permanent de la
taille des stocks et afin de faciliter le travail du magasinier.
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
Sur chaque étagère et devant chaque article, une petite étiquette sera accrochée désignant le
code article et le code d’emplacement pour une meilleure visibilité des données.
Le magasinier doit connaître tous les renseignements sur chaque article existant dans son
magasin. On a proposé de mettre à sa disposition une fiche d’article qui englobe tous les
informations nécessaires pour son transport, son stockage, sa commande et sa gestion physique.
La création des fiches d’articles est effectuée dans le but de limiter les erreurs et conserver à
jour les renseignements sur ces articles. Un exemple de cette fiche est présenté dans la figure29.
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Chapitre 5 : Gestion physique du stock AU : 2013-2014
FICHE D'ARTICLE
Numéro : ………………………………………………… Emetteur :……………………………………..
Date de création : …………………………………………..
DONNEES DE BASE
Code Article : …………………………………………… Poids : ...............................................................
Désignation : ……………………………………………… Volume : ...........................................................
Fournisseur : ......................................................................... Conditionnement : ............................................
Code Fournisseur : ................................................................ Unité: .................................................................
DONNEES DE CLASSIFICATION
Nature Article : …………………………………………… Famille Article : ……………………………
Groupe d’article : ………………………………………… Article critique :……………………………….
DONNEES DE PLANIFICATION
Stock Minimum: ................................................................... Modèle approv. : ..............................................
Stock Maximum:.................................................................... Code ABC : .......................................................
Stock de Sécurité : ............................................................... Délais Approv. : ................................................
Taille du lot : ...................................................................... Blocage Approv. : .............................................
DONNEES DE STOCKAGE
Magasin : …………………………………………… Classe Mat. Dangereuse : …………………
Emplacement : …………………………………………… Durée de conservation : ………………………
DONNEES COMPTABLES
VII. Conclusion
Au cours de ce chapitre nous avons fait une segmentation du magasin PDRC en utilisant une
analyse ABC. A l’aide du logiciel SolidWorks, nous avons dessiné le magasin en 3D pour
repérer visuellement les différentes zones ainsi que les différents codes de chaque article. Aussi,
quelques outils ont été proposés pour faciliter le travail du magasinier.
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Conclusion et perspectives
L
’exploitation des données de la maintenance par un système automatisé et
formalisé offre à différentes entreprises la possibilité d'exploiter les données de
GMAO de façon objective et homogène. Elle permet également de fixer les
mesures d'améliorations et de fonder les décisions.
Ainsi, le présent projet, qui a eu lieu au sein de MAKLADA INDUSTRIES, vise à intégrer un
système d’information au magasin des pièces de rechanges et consommables maintenance.
Dans un premier temps, nous avons introduit une synthèse bibliographique dont on a cité
quelques notions de base. Dans un deuxième temps, nous avons consacré une partie pour la
gestion informatique du stock qui est suivi par une étude de sécurité du magasin. Dans un
troisième temps, nous avons proposé une segmentation de l’entrepôt du stockage. En effet par
le biais du classement en catégories ABC, nous avons distingué les articles à forte rotation. De
plus, nous avons affecté un code d’emplacement à chaque article. Enfin, nous avons fait une
conception du magasin en 3D à l’aide du logiciel SolidWorks.
Etant donné qu’une gestion efficace des stocks est facilitée par une bonne organisation des
entrepôts, plusieurs moyens d’amélioration de la performance du magasin peuvent être mises
en œuvre. En effet, pour améliorer la rapidité et le rangement des articles il est possible de
mettre en place un système RFID (i.e. : La radio-identification est un moyen qui permet
d’identifier les articles via une liaison radio sans fil) ou utiliser le code à barre. Ces deux
procédés sont largement utilisés car ils permettent une identification automatique et intelligente.
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Bibliographiques
[1] Maklada Steel wire drawing ''votre partenaire de confiance '' (Document interne de
l’entreprise).
[3] K.Bejaoui M.M.Dieng, La GMAO appliquée au biomédical, projet SPIBH, UTC, pp 20,
1999-2000.
[6] Gaston Roland Ngooh (Logisticien), Guide pratique de la gestion des stocks et des articles.
[7] Les enjeux de la gestion des stocks, Fiche pratique publiée le Mardi 12 mars 2013.
[9] Alain Courtois, Maurisse Pillet, Chantal Martin, Livre Gestion de production.
[10] Marc Frédéric, Livre Mettre en œuvre une GMAO, Maintenance industrielle, service après-
vente, maintenance immobilière, P111.
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