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Etude pratique sur le principe de la présomption d'innocence face aux
médias en droit positif congolais ( Télécharger le fichier original ) précédent
par Pierre DIOWO


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Université de Kinshasa - Licence en droit pénal et criminologie 2012

  

§2. Traitement des informations

Toute information après avoir reçue, elle doit


être traitée pour permettre aux téléspectateurs
à
bien suivre les nouvelles de son entité. Et cela peut
être de plusieurs modèles (le desk, le
reportage, la
correspondance), sur plateau, mais ce qui nous concerne est celui du
reportage
(qui est une séquence filmée, montrée et
signée par une équipe et il fait relater un
événement.

En effet, cette deuxième mission est importante dans


le chef du journaliste, elle est souvent
déterminée par la
nature des médias, qu'est l'objectif du papier, la compétence
du journaliste.

Le traitement d'une bonne information donne le gout aux


téléspectateurs à bien suivre
l'information
télévisée, car pour le journaliste, il ne peut jamais
accepter une nouvelle issue
d'une source comme sûre et certaine,
d'où il faut toujours confronter les éléments issus
d'une
source avec ceux d'autres sources.

Sur la même idée, comme l'a dit le prof


Aimé KAYEMBE MALU,«  le reporter doit savoir
qu'aucune
autre observation ne peut être plus précise que la
science ; c'est-à-dire la meilleure
source pour un reporter,
c'est lui même »16(*). Ici nous comprenons que tout journaliste
après
avoir collecter les informations doit les traiter en
étant sûr de lui-même que ce je vais diffuser, je
le tire
d'une source meilleure et traitée d'une manière
prévue par leur profession.

Les médias (journalistes) dans leur mission


de traiter les informations doivent avant la diffusion
passer à se
poser certaines questions qui leur permettront à bien fixer
l'attention des
téléspectateurs que le prof FULGENCE MUNGENGA
parle de six questions de référence.17(*)
Pour lui la meilleure
compréhension d'une information veut qu'on réponde aux six
questions
clées  : Qui  ? Quoi  ?
Où  ? Quand  ? Comment ? Pourquoi  ? Partant de ces
questions, les
journalistes (médias) choisissent l'information qu'ils
jugent la plus actuelle, la plus importante,
la plus intéressante, la
plus significative. Une fois choisie, il faut aussi choisir une façon
de la
traiter qui conduira le téléspectateur à bien
suivre le journal.

§3. DEFFUSION DES INFORMATIONS

Cette étape est étroitement fonction du


média et de l'objectif de l'informateur la nature de
média
qui joue un rôle important au delà du fait que l'information
demeure une danrée
périssable. Malgré la mission de
traitement des informations est tribitaire du média, c'est - à
-
dire la plus importante pour tous les journalistes(média), car toute
information n'est pas bon à
dire.

Tout journaliste (média) doit diffuser une


information qui ne parte pas atteinte aux bonnes
moeurs. Ici il y a ce
qu'on appelle le quadrillage qui est le contrôle de l'information
pour qu'elle
soit bien diffusée. Ou celle que l'on peut appeler la
désinformation qui est une information
diffusée dans le but de
jeter le trouble dans l'opinion publique.

Sur la même idée, nous disons qu'au cas


où certaines normes ne sont pas respectées, nous
faisons
constat sur le fait de faire passé l'image d'une personne
à la télévision par médias
atteinte à la
présomption d' par rapport à la personne qu'en profite oui
bénéfice ce principe. En
sachant que le fait lui
qualifié ne sont pas encore fait un juge définitifs
à sa charge.

Selon Prof NYABIRUNGU dit que «  quelque soit


l'importance reconnu à la présomption
d'incidence, d'une part
et au droit d'informer (journaliste et d'être informé (public)
d'autre part, il
s'agit des droits qui à leur rencontre s'imposent
mutuellement des limites  ». c'est - à-dire les
médias doivent avoir ses limites face à la présomption
d' par exemple dans le cas du MOLIERE
TV dans les affaires de la perte de
l'organe masculin «  Bord Elmimwe » et celle de
«  MUKUZI
OZA MOTEMA MABE  » ou les médias vont
faire passé et ces personnes suspectées ont été
traitées comme un vrai auteur de l'acte alors que c'était
une information non confirmée c'est-à-
dire celle qui n'a pas
respectée toute ces trois missions (fonctions du médias entre
autre, la
collecte, traitement et diffusion) et surtout celles de traitement
et diffusion.

Dans un tel cas nous constatons encore que les


médias congolais souffrent d'une série et
handicap qui sont
similaires à ceux que connait les médias dans les autres
du monde et surtout
aggravés la situation de guerre ainsi que dans des
compagnes politique. Car lorsque ces
fonctions ne sont pas respectées
la population le considérer à un instrument de haine, ou
semer de trouble et division.

Par exemple en 1991 les médias congolais


particulièrement celui du Katanga dans le cas du
massacre des
étudiants sur le campus de Lubumbashi en mai 1991 et celui de
l'expulsion
violente et matérielle des populations kasaïennes
du Katanga. Ici l'antenne katangaise de la télé
nationale et
des journaux acquis à la cause du pouvoir ont
véhiculé des appels à la révolte,
division et
haine des discours xénophobes poussant les populations de la
province à se
débarrasser des citoyens originaires de la
province voisine. Ainsi ces journaux ont eu comme
titres : « Les kassaiens doivent
partir » ; « les chiens sans
colliers ».18(*)

En effet, les médias congolais ont toujours


été considérés comme un organe des conflits,
dit
qu'il diffuse des informations mal traitées qui pousse le peuple
à la révolte et devisions par
exemple dans le cas du
début de la guerre dans la province du sud et Nord Kivu en 1996
où les
médias congolais ont d'abord perçu le conflits
armés comme étant un problème « ethniques
« 
puis comme étant une manipulation extérieure
émanant du Rwanda ou Ouganda et pourtant
c'était une guerre
des congolais eux même (LDK et MOBUTU) c'est - à - dire AFDL et
MPR nous,
toujours avec idée de faire voir l'importance de la
présomption d'innocence et celle du média,de
sa mission de la
diffusion des informations non confirmées, nous disons que les
médias
congolais ont eu déjà à porter atteinte
à la République Rwandaise dans le fait de diffuser une
information non précisée contre l'Etat Rwandais en
débordant ses limites ou ses droits
reconnus par les textes
congolais qui feront même l'objet de la deuxième section du
deuxième
chapitre de notre travail.

* 16 Aimé KAYEMBE T.
MALU, Méthodologie de l'information 5e éd.,
kinshasa, kratos, 2009, p24

* 17 Fulgence MUNGENGA,
Méthodologie de l'information.Notes polycopiées,
G2sci-unikin/2009-2010

* 18 UJAMBU journal
écrit de Lubumbashi

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