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L'étude du caractère d'Etat de droit de la RDC: coquille vide ou réalité? (
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par Jean Pierre MPUTU
Université de Kinshasa - Licence 2011 suivant

  

CONCLUSION
Cette étude est partie de deux constatations majeures. La première, observant les violences qui accompagnent toujours les
périodes préélectorales, électorales et post-électorales en Afrique en général et en République Démocratique du Congo en
particulier, nous avons été amené à réfléchir sur la corrélation qui puisse exister entre l'Etat de droit et la démocratie ou
mieux que deviendrait la démocratie si on la détachait des élections. Et il a été clairement dit que la corrélation entre Etat de
droit et une démocratie est grande d'autant plus que toute démocratie est nécessairement un Etat de droit mais tout Etat de
droit n'est pas nécessairement un Etat démocratique. S'agissant des élections, il a été prouvé que celles-ci sont l'expression
la plus évidente et la plus achevée de la liberté. On est libre que quand on est à même de choisir.

La seconde, nous avons été poussé à nous demander si en RDC, contrairement au texte, le jeu démocratique se joue
comme il se doit et à ce titre vu les différentes pratiques qui rongent encore la scène politique congolaise nous avons
constaté que ce jeu semble ne pas bien se jouer en RDC.

De ces deux constatations nous avions abouti à une conclusion à savoir si on pouvait retenir le qualificatif d'Etat de droit
démocratique pour la RDC tel que voulu par l'article premier de la constitution du 18 février 2006 étant bien considéré que le
jeu démocratique ne se joue pas encore comme il se doit. Et dans ce contexte, s'agissant de la RDC, il a été souligné que
rien ne nous autorise à ce jour à ne pas retenir le qualificatif d'Etat de droit démocratique pour la RDC car, en soi, l'Etat de
droit démocratique reste de tout temps un idéal auquel tous les Etats aspirent et qu'à ce stade aucun pays du monde ne
peut prétendre avoir atteint la pure forme de démocratie et d'Etat de droit. En effet, en RDC, l'Etat de droit démocratique est
perceptible du point de vu des textes et des agencements institutionnels, mais quant à la pratique beaucoup reste encore à
faire.

Comme on le constate après lecture, on ne se contente ni de jeter un regard sans complaisance sur le passé, ni de trouver
plaisir dans une critique gratuite. On va loin dans notre démarche, en proposant des pistes de solutions pragmatiques et en
indiquant en même temps les acteurs privilégiés susceptibles de les appliquer.

Dans notre pays où l'accession au pouvoir est l'occasion pour les vainqueurs de s'emparer du « gâteau » national avec
gloutonnerie et d'en jouir seuls au détriment des intérêts vitaux de tous les citoyens. Ce travail est un défi lancé à la nouvelle
génération montante, qui doit sans tarder, s'engager résolument dans la recherche des solutions à la grande crise
congolaise sous peine de voir son avenir lui échapper et son pays, au mieux relégué au dernier rang, au pire disloqué.

En effet, compte tenu de la position stratégique de notre pays dans le monde, compte tenu d'immenses atouts humains
dont nous disposons et de ressources naturelles immenses qui font de notre pays une terre de grandes espérances, le rêve
que nous devons bâtir en RDC et l'ambition que nous devons tous porter sont ceux d'une nation appelée à construire la
politique d'humanité et de civilisation pour la proposer à toute l'Afrique et au monde d'aujourd'hui.

Nous devons pour ce faire devenir la plus belle, la plus forte et la plus rayonnante démocratie du continent africain. Si nous
voulons échapper au destin de guerre, de violence, de misère, d'inconscience et d'impuissance qui domine notre nation
actuellement, nous n'avons pas d'autre choix que celui de devenir une grande démocratie au coeur de l'Afrique : une vraie
démocratie où le pouvoir politique puisse garantir à chaque citoyen les possibilités les meilleures d'assumer sa liberté,
d'exercer ses responsabilités et de faire resplendir tous les pouvoirs et toutes les énergies de sa créativité pour une sociétés
du bonheur partagé.

Bien sûr, ce travail n'est pas exhaustif et doit, certainement soulever des questions nouvelles. Ce n'est qu'une brèche
ouverte, un chantier qui s'annonce indubitablement riche en débats et recherches.

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