La gestion de la santé et de la sécurité au travail

a fortement évolué ces dernières années.

Vous sentez qu'il est nécessaire

Direction de faire un point dans votre entreprise.
Risques Professionnels Quels sont vos points faibles et vos points forts ?
Comment votre organisation est-elle perçue par le personnel ?

www.inrs.fr

Grille de Positionnement de la Santé et de la Sécurité au Travail dans l’entreprise

Dix thèmes pour évaluer le niveau d’organisation et l’implication du personnel

Cette grille d'évaluation peut vous y aider.

Elle porte sur 10 thèmes, avec une cotation à faire par rapport à quatre situations types
par thème.

Centré sur les pratiques, cet outil est destiné à évaluer la situation actuelle de
l’entreprise et à lui fournir des indications pour progresser dans sa gestion de la santé et
sécurité au travail.

Elaboré par le Réseau Prévention (INRS, CNAMTS, CRAM, CARSAT, CGSS), il a été
dénommé grille GPS&ST (ou Grille de Positionnement de la Santé et Sécurité au Travail
dans l’entreprise).
 Gestion de Positionnement de la Santé et de la Sécurité au Travail dans l’entreprise
Dix thèmes pour évaluer le niveau d’organisation et l’implication du personnel

Direction
Risques Professionnels Objectif et limites de la grille Usage de la grille

Cette grille permet d'évaluer la démarche de prévention des risques professionnels de Cette grille peut être utilisée par l'entreprise comme un outil d'auto-évaluation ou par une
l'entreprise en la confrontant à la description de situations types pour 10 thèmes prioritaires. personne ou une organisation extérieure comme un outil d'accompagnement.

Il s'agit d'un outil de dialogue permettant de confronter les regards des différents acteurs de
l’entreprise avec pour seul objectif de faire progresser la gestion de la santé et de la sécurité
au travail. Il permet de mesurer le différentiel entre les situations observées et celles souhaitées
dans le respect des valeurs essentielles en santé et sécurité au travail : l'homme, la transparence
et le dialogue social. Sont ainsi identifiées les voies de progrès possibles.
Au-delà de la notation proprement dite, ce sont bien les interactions entre les acteurs qui font
l’intérêt de cette évaluation. Sur le plus long terme, les résultats pourront être utilisés pour comparer
l’évolution des pratiques de l’entreprise dans le temps.
Dans tous les cas, son utilisation doit se faire dans la plus grande transparence, et il convient
de favoriser l’expression des différents points de vue des acteurs : représentants de la
direction (dirigeant, responsables de production, responsable des ressources humaines,
responsable Qualité, Sécurité, animateur santé et sécurité au travail), représentants des
salariés (notamment des membres du CHSCT), médecin du travail… Cette expression peut être
organisée sous forme d’entretiens individuels suivis d’une réunion de synthèse avec les
participants, ou encore directement sous forme d’une réunion d’échanges et de partage au
cours de laquelle l’évaluation est réalisée collectivement.

Utilisation pratique

La grille est organisée en 12 feuillets : 1 page regroupant des informations signalétiques spécifiques à l’entreprise ou l’établissement, 1 page pour chacun des 10 thèmes étudiés et 1 page de synthèse.

Chaque thème permet de codifier les pratiques observées sur une échelle d’actions. Chaque thème fait l’objet d’une cotation sous forme d’un nombre compris entre 0 et 100.

Une échelle à 4 niveaux (0-25,25-50,50-75,75-100) est proposée. Chaque niveau correspond à une façon différente d’aborder les questions de S&ST. Cette modélisation, nécessairement simplifiée, permet
d’assurer la cohérence d’ensemble de la grille.

En fonction des actions préconisées pour chacun des 10 thèmes, et des éléments d'objectivations dont elle dispose, l'entreprise peut s'auto-évaluer et se positionner sur l'un des niveaux :

- Premier niveau (0-25) : l’entreprise réagit à l’événement souvent dans l’urgence ; les questions de S&ST sont considérées comme des contraintes.
- Deuxième niveau (25-50) : l’entreprise met en œuvre des solutions techniques et des outils ; la gestion de la S&ST est généralement assurée par une seule personne dédiée à cette mission.
- Troisième niveau (50-75) : l’entreprise met en place une véritable organisation de la S&ST ; les bonnes pratiques sont souvent capitalisées sous forme de procédures pour en faciliter la diffusion.
- Quatrième niveau (75-100) : l’entreprise a une vision stratégique de la prévention de la S&ST et l’intègre effectivement dans toutes les composantes de son organisation. L’entreprise
considère la dimension humaine comme une valeur essentielle et implique systématiquement ses salariés.

A noter que pour chaque thème, les niveaux supérieurs reprennent généralement les aspects positifs des niveaux inférieurs. Des éléments d’objectivation, non exhaustifs, sont proposés à l’utilisateur pour
l’aider, le cas échéant, dans sa cotation. Au delà de l'aspect formel des ces éléments c'est bien l'esprit de la mise en oeuvre qui est important.

Un espace est prévu pour noter les éléments d’informations recueillis lors des entretiens ou de la réunion d'échanges au cours de laquelle l'évaluation est réalisée collectivement par les différents acteurs de
l'entreprise. Des commentaires peuvent également être ajoutés.

Les propositions de progrès, que l'entreprise envisage de mettre en oeuvre dans les 6 mois à venir, sont également notées.

La synthèse des résultats est réalisée automatiquement sur un graphique du type radar (voir dernier feuillet 'SYNTHESE' de ce fichier Excel).

La grille peut être imprimée au format A4 en mode paysage, soit feuille à feuille, soit en sélectionnant l'impression du classeur entier dans le menu d'impression.

Les voies de progrès apparaissent naturellement par différence entre la situation observée et la situation considérée comme optimale (cotation 100 sur l’échelle).

Se reporter à la synthèse des résultats (dernier feuillet) pour une lecture facilitée.

Diffusion et droits d’utilisation

Cette grille version V2011 a été élaborée par un groupe de travail comprenant des personnes de l’INRS et de plusieurs CRAM - CARSAT - CGSS. Cette version est téléchargeable sur le site de la
CGSS de la MArtinique .

Gestion des retours d'expérience sur l'usage de la grille

Pour toute remarque, commentaire ou suggestion sur cette grille, vous pouvez envoyer un e-mail à : prevention972@cgss-martinique.fr
 Gestion de Positionnement de la Santé et de la Sécurité au Travail dans l’entreprise
Dix thèmes pour évaluer le niveau d’organisation et l’implication du personnel

Nom de l’établissement Date de mise à jour 

Personne ou département
Date de création
à contacter sur cette fiche

Adresse Effectif :
N° SIRET :
Forme juridique et implantation N° de risque  :

Si certification en Sécurité ou Qualité, laquelle ?

Entretiens  Résultats statistiques de l’année

Personnes rencontrées Fonctions Dates Indicateurs Etablissement Régional National
- - -
Indice de fréquence If
- - -
- - -
Taux de gravité : Tg
- - -
- - -
Taux de cotisation
- - -

Activité

Motivation du diagnostic

Commentaires
 Thème
S’assurer que les accidents du travail (AT) et les maladies professionnelles (MP) sont analysés et que des mesures de prévention adaptées sont prises pour éviter qu’ils ne se
1 reproduisent.
0 25
Les AT sont déclarés.
Ils ne sont pas analysés.
Liste récapitulative des AT survenus dans
cours des années N-2, N-1 et N.
Analyse des AT-MP
50
Description des situations
Les AT sont enregistrés. Ils sont présentés en CHSCT. Les MP et les incidents sont également pris en compte.
Les enquêtes se limitent généralement à la recherche de Les AT/MP concernant les CDD et intérimaires sont aussi
causes immédiates (comportement des salariés, port des enregistrés.
EPI). Les AT/MP sont analysés selon une méthode définie.
Il n’y a pas de suivi de la réalisation des actions. Celle-ci permet de mettre à jour toutes les causes, y
Des indicateurs de sinistralité sont affichés (Nombre compris organisationnelles.
d’accidents, Taux de fréquence -Tf, Taux de gravité-Tg). Le CHSCT/DP participe aux analyses.
Les mesures retenues sont intégrées dans un plan
d’action suivi.
Le Document Unique est mis à jour à partir des analyses
réalisées.
Les analyses et le plan d’action sont diffusés et
commentés.
Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"
l’entreprise au PV réunions CHSCT ou DP traitant des AT Fiches d'analyse des AT (analyse selon la méthode de
l'arbre des causes et menée avec les IRP), accessibles à
l'ensemble du personnel.
et de la présentation de la fiche sinistralité.
Tableau de suivi des actions suite aux analyses des
AT et MP (intégrant l'indicateur "Mesures
Fiche sinistralité mentionnant les principaux réalisées/Mesures décidées suite à analyse des AT/MP").
indicateurs (TF, IF, TG, IG).
DU mis à jour suite à l’analyse des AT survenus dans
l'entreprise.
Attestation de formation d’une personne-ressource
à la méthode de l’arbre des causes (attestation MET 02 ou
équivalent)
Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires
Propositions de progrès
Cotation
75 100
Un groupe ad hoc (victime, CHSCT ou DP, hiérarchie,
médecin du travail, …) est chargé de faire des
propositions.
Les grandes tendances AT/MP/ Incidents sont exploitées
périodiquement et alimentent la stratégie de l’entreprise.
Les salariés sont encouragés à la détection des situations
à risques et au signalement des incidents.
Une veille permet d’exploiter les enseignements des
AT/MP graves survenus dans des activités similaires.
Fiches de signalement de situations à risques ou
d’incidents (avec des exemples remplis par les opérateurs
ou l'encadrement), et ayant donné lieu à des propositions
d’actions
Tableau de suivi des signalements de situations à
risques
PV des réunions de Direction intégrant le suivi des
propositions suite à l’analyse des Incidents et AT/MP
survenus dans l’entreprise ou dans la profession, et
impactant la stratégie de l’entreprise/ tendance de
sinistralité
 Thème Vérifications périodiques et maintenance des équipements Cotation
2 S'assurer du maintien en bon état des équipements de travail et moyens de protection soumis ou non à vérification réglementaire.

0 25 50 75 100
Description des situations

Les équipements sont réparés en cas de défaillance ou panne.
L’entreprise ne connaît pas la liste des équipements soumis à
vérification.
Certains équipements sont vérifiés, mais les remarques sont
rarement prises en compte.
Les équipements soumis à vérification périodique
réglementaire sont identifiés. Les vérifications sont
effectuées. Les travaux sont réalisés au coup par coup et
leur suivi est peu formalisé.
La maintenance est principalement curative.
Les responsables chargés du suivi sont identifiés.
Dans le cas de travaux réalisés sur un site extérieur, un
responsable est désigné pour suivre le matériel de
chantier.
Les vérifications couvrent l’ensemble des matériels mis à
disposition des salariés (adéquation, dates limites
d’utilisation,…). Elles sont réalisées selon un planning. La
prise en compte des anomalies est formalisée.
La maintenance préventive des équipements est planifiée et
les plannings sont respectés.
L'activité de maintenance est pilotée à partir d'indicateurs.
La coordination entre services est recherchée.
Les besoins des utilisateurs (opérateurs, CHSCT/DP,
méthodes, qualité...) sont pris en compte dans le
programme de maintenance.
La recherche de nouvelles technologies diminuant les
risques et les interventions est permanente (veille
technologique).
La liste des équipements soumis aux vérifications
périodiques est mise à jour à partir de la veille
réglementaire et de l'analyse des événements non désirés.
L’analyse des résultats des vérifications permet de faire
évoluer les cahiers des charges.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Fiches de signalement des dysfonctionnements et/ou
pannes sur les équipements de travail (avec des exemplaires
remplis par les opérateurs ou par l'encadrement)
Liste de tous les équipements de travail soumis à
vérification périodique, intégrant la périodicité des
vérifications et la personne ou l’organisme désigné
Planning annuel des vérifications réglementaires
Tableaux de suivi des vérifications périodiques
obligatoires intégrant les 3 indicateurs :
F Vérifications réalisées / vérifications planifiées
F Non-conformités observées/Equipements vérifiés,
F Actions correctives réalisées/Non-conformités
observées,
Plan d’actions correctives suite aux vérifications
périodiques
Fiches de besoins des utilisateurs ayant donné lieu à
des actions correctives ou pris en compte dans les cahiers
des charges (avec des exemplaires remplis par les
opérateurs ou par l'encadrement)
Compte rendu des réunions faisant apparaître la mise
en œuvre de moyens de veille technologie.

Planning d’entretien préventif

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Attitude de l’entreprise vis-à-vis des sous-traitants Cotation
S’assurer que toutes les opérations réalisées par des entreprises sous-traitantes sont réalisées en sécurité pour les salariés de l’entreprise utilisatrice et des entreprises
3 extérieures.
0 25 50 75 100
Description des situations

Quand l’entreprise recourt à des entreprises extérieures, elle
ne réalise pas d’évaluation des risques a priori.
Les situations dangereuses sont gérées au coup par coup sur
le terrain.
L’évaluation des risques liés à la coactivité est rédigée
dans un plan de prévention. Celui-ci prend la forme d’une
check-list. Il a pour objectif principal de répondre à une
obligation réglementaire.
Il n’est généralement pas connu des salariés intervenants.
Une personne est désignée pour la signature des
documents.
Le CHSCT est informé des plans de prévention.
Une évaluation des risques est réalisée avant le début des
travaux par les deux entreprises.
L’entreprise utilisatrice s’assure que le plan de prévention
est commenté aux salariés des deux entreprises. Les
entreprises veillent à son respect.
Les modifications sont systématiquement prises en
compte dans le plan de prévention.
Le CHSCT participe aux visites sécurité.
Un débriefing est organisé en fin de travaux afin de
permettre la prise en compte des mesures correctives lors
de futures interventions.
Le choix des entreprises extérieures prend en compte
leurs performances santé-sécurité au travail (S&ST).
L’entreprise accompagne ses sous-traitants dans la mise
en place de leur propre système de gestion S&ST.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Tableau des opérations effectuées par des entreprises
intervenantes (EI) ou par des sous-traitants : chargement
déchargement – interventions – travaux d'entretien –
nettoyage – autres prestataires…
Personne(s) ressource(s) formée à la gestion de la co-
activité (attestation de formation MRS03 ou équivalent)
Plan de prévention pour chaque type de sous-
traitants (+1 exemplaire dûment rempli, signé avec avis
des IRP et date d’inspection préalable)
Protocole de sécurité (1 exemplaire dûment rempli et
signé avec avis des IRP et date d’inspection préalable)
Procédure de consignation des installations
(électriques, vapeurs,…)
Programme, planning et feuilles d'émargement des
inspections préalables au début des travaux réalisés par
les EI
Programme, planning et feuilles émargement des
accueils sécurité des salariés des EI (sessions
d'informations réalisées par l’entreprise utilisatrice EU
pour les salariés des EI)
Compte-rendu de fin de travaux ou d’interventions,
intégrant l'appréciation du respect des règles de sécurité
et des plans de prévention.
Fiche de sélection des sous-traitants intégrant les
moyens et les résultats en sécurité
Cahier des charges des sous-traitants intégrant des
critères de sécurité

Permis de travail (1 exemplaire dûment rempli, signé

pour permis de feu, ou travaux en espace confiné,
consignation, ou fouille, ou travaux en hauteur, ou
utilisation ACD,…)

PGC (1 exemplaire dûment rempli, signé si MOA)

PPSPS pour les entreprises du BTP ou pour les

sous-traitants des entreprises du BTP

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Attitude de l’entreprise vis-à-vis des intérimaires Cotation
4 S'assurer que le personnel intérimaire est en mesure de réaliser les travaux qui lui sont confiés sans incidence sur sa santé et sa sécurité.

0 25 50 75 100
Description des situations

L’entreprise fait appel à des intérimaires dans l’urgence sans
organiser leur accueil.
Le contenu des missions n’est pas défini.
L'entreprise analyse son besoin (compétences requises,
habilitations nécessaires) et identifie les risques en
collaboration avec l’Entreprise de Travail Temporaire (ETT).
La fourniture des EPI adaptés aux risques identifiés est
définie.
Un accueil minimal est assuré (exemple: remise d’un livret).
L'entreprise connaît les travaux interdits aux intérimaires.
Elle a établi la liste des postes à risques particuliers et la
communique à l'agence d'intérim.
L'échange préalable avec l'ETT est formalisé et L’entreprise a établi un partenariat effectif avec des agences
systématique. L’ETT connaît les postes de travail. d’intérim pour mieux définir les besoins et modes de
L’entreprise anticipe ses besoins en personnel intérimaire. fonctionnement mutuel (visite périodique des sites, bilan des
Elle établit une liste des postes accessibles aux intérimaires. missions).
L'accueil de l'intérimaire est adapté à chaque poste Les salariés intérimaires sont associés aux échanges sur la
répertorié et formalisé (exemple : parcours d'intégration). Il santé et la sécurité au travail dans l’entreprise.
comporte des aspects santé-sécurité.
Lorsque l'intérimaire change de poste en cours de mission,
une nouvelle analyse du poste et des compétences est
réalisée. L'agence d'intérim est prévenue.
Un bilan est réalisé à chaque fin de mission.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Liste des postes donnant lieu à une mission d’Intérim
(occupés et ayant été occupés par les intérimaires, ou
susceptibles d'être occupés par des intérimaires)
Liste des postes à risques particuliers ou interdits à des
intérimaires, soumise à l’avis des IRP
Fiches des postes concernés par l'intérim intégrant la
sécurité et définissant les compétences et habilitations
requises
Fiche de liaison Navette EU – ETT (dûment remplie)
intégrant le nom du tuteur d’accueil désigné par l’entreprise
utilisatrice EU
Attestation de formation des intérimaires intégrant le
programme de formation sur la sécurité au poste de travail
Compte-rendu des réunions périodiques au cours
desquelles sont analysés les bilans de fin de mission avec les
ETT.
Compte-rendu des visites annuelles organisées avec les
ETT

Livret d’accueil sécurité des intérimaires Personne(s) ressource(s) désignée(s) par l’entreprise Charte de partenariat EU-ETT
utilisatrice EU pour assurer l'intégration de l'intérimaire et la
fonction de tuteur d'accueil

Attestation de l’accueil sécurité signée par l’intérimaire

et le tuteur

Bilan de fin de mission pour chaque intérimaire

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Préparation et organisation du travail Cotation
5 S’assurer que les risques liés aux nouvelles situations de travail sont maîtrisés en atelier et sur les chantiers.

0 25 50 75 100
Description des situations

La santé et la sécurité ne sont pas prises en compte lors de
l’achat d’équipements, produits ou services et biens se limitent
à une phrase générale de conformité au mieux à la
réglementation.
Les postes de travail et les allées de circulation sont
généralement encombrés.
Le personnel utilise du matériel et des outils qui ne sont pas
toujours adaptés aux travaux à réaliser.
Des critères précis de sécurité sont intégrés lors de la
commande de produits et services.
La conception des postes et situations de travail s’appuie
sur la réglementation et sur certaines règles élémentaires
d’ergonomie (ex. hauteur des plans de travail).
Des protections collectives sont installées pour prévenir
les risques identifiées lors de l’EvRP. En complément les
EPI appropriés sont fournis.
Pour les activités à l’extérieur de l’entreprise, un
responsable de travaux ou chargé d’affaires est désigné et
formé pour signer les plans de prévention ou PPSPS.
Des cahiers des charges sont établis pour l’achat Les salariés sont associés tout au long du processus
d’équipements, produits ou services. Ils contiennent d’achat (définition du besoin, mise au point, réception).
systématiquement une rubrique concernant la sécurité et L’environnement des postes de travail est régulièrement
la santé. La conception s'appuie sur une analyse des analysé avec le personnel concerné et les résultats sont
situations de travail prenant en compte les intégrés dans l’évaluation des risques.
fonctionnements en mode dégradé et les opérations de Cette analyse est également réalisée avant d’intégrer des
maintenance. modifications.
La réception des équipements est assurée par le service
compétent interne ou par un organisme de contrôle. Un
équipement n’est mis en exploitation qu’après vérification
de la conformité au cahier des charges, quelle que soit
l’urgence de la mise en service.
Le CHSCT/DP est consulté en amont et à la réception.
Pour les chantiers, il existe une méthode d’analyse
préalable des affaires ou des commandes. La gestion des
matériels, des outillages et équipements est organisée.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Découpage des principales activités de l'entreprise par
processus
Cartographie des activités intégrant les postes de travail, les
processus mis en oeuvre, les équipements de travail utilisés,
les zones de stockage de matières, de produits, les flux de
circulations, …
Fiches de postes intégrant tous les critères de sécurité,
ainsi que les mesures de prévention collective et
individuelle
Liste des exigences de sécurité (protections collectives
ou individuelles) intégrés dans le choix des biens,
équipements, matières, produits et méthodes de travail.
Personne formée ou un référent à l’analyse
ergonomique des situations de travail.
Cahiers des charges intégrant des critères en SS-T, Procédure d'achat intégrant l'analyse des besoins
établis pour l'achat des équipements, produits ou services, des salariés
et portant l'avis des IRP concernant les nouvelles
situations de travail
Procédure achat intégrant le contrôle de la conformité
au cahier des charges, ou fiches d’autodiagnostic
spécifiques permettant d’évaluer la conformité des
équipements, matériels et produits utilisés, ainsi que la
qualification de nos prestataires

Personne ressource désignée par l’entreprise pour Fiche de réception des biens, équipements, matières,
l’élaboration des plans de prévention, des protocoles de produits et services, signée par le service compétent, et
sécurité et/ou des PPSPS intégrant l'évaluation faite par les salariés.

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Santé au travail Cotation
6 Prendre en compte et prévenir tous les risques d’atteinte à la santé au travail.

0 25 50 75 100
Description des situations

Seuls les aspects concernant la sécurité sont abordés dans
l’entreprise.
Les visites médicales réglementaires sont réalisées (aptitude,
reprises, …).
L’évaluation des risques pour la santé se limite au risque
chimique et aux nuisances physiques. Celle-ci est
retranscrite dans le document unique. Le CHSCT en est
informé.
L’entreprise sollicite le médecin du travail, dans le cadre
de son tiers-temps, notamment pour effectuer des
analyses de postes et de fiches de données de sécurité
(FDS) des produits chimiques utilisés, ainsi que des
mesures de nuisances physiques.
Les FDS sont disponibles et régulièrement actualisées.
Il existe des fiches d’exposition aux produits
Cancérogènes, Mutagènes, Reprotoxiques (CMR).
Des réflexions et réalisations sont engagées pour réduire
les risques à la source
Le risque « santé » intègre l’ensemble des nuisances
physiques et chimiques, ainsi que les troubles musculo-
squelettiques (TMS).
Des actions sont menées en amont en impliquant le
CHSCT/DP pour :
- aménager les postes de travail en prenant en compte
l’impact sur la santé de l’activité physique et des produits
et procédés mis en œuvre (émissions de fumées,
poussières, bruit,…),
- travailler avec les fournisseurs afin de réduire la
dangerosité des produits et services achetés.
Des modalités sont définies pour l’achat de produits et
services.
Le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés est
recherché.
L'entreprise se préoccupe des risques émergents pour la
santé, notamment :
- des risques psychosociaux,
- des pratiques addictives
- du vieillissement des salariés.
Les questions de santé, sans oublier les risques à effet
différé, sont prises en compte dès la conception des
nouveaux produits ou services.
Le CHSCT/DP est associé à cette démarche pour évaluer
les impacts potentiels sur la santé.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Attestation d’affiliation à un service santé au travail
Bilan annuel des visites médicales réalisées (précisant le
nombre et le type de visites : SMS-SMR - Préreprises - Reprises
- Embauche)
Fiche d’entreprise établie par le Médecin du Travail
Liste des Produits Chimiques dangereux utilisés dans
l'entreprise, accompagnée de leurs FDS
Résultats de l’évaluation des expositions aux
nuisances chimiques (produits chimiques, poussières,
vapeurs, fumées,…) et physiques (vibrations, bruit,
éclairage, etc.) inscrits dans le D.U
Résultats de l’évaluation des risques TMS
Plan d’actions pour réduire les nuisances physiques Programme d’actions de prévention des RPS
(bruit, vibrations...) et chimiques (fumées, (Primaire – Secondaire – Tertiaire) intégré dans le DU.
poussières...), ainsi que les risques de TMS, et mise à
jour du DU. Programme d’actions de prévention dans le cadre
du "Bien vieillir au travail" (plan seniors ou GPEC)
Fiches diagnostic pénibilité par poste de travail
Actions collectives de prévention menées dans le
Accompagnement des salariés en situation de cadre de la Prévention Santé (hygiène alimentaire,
désinsertion professionnelle (handicapés, arrêts de conduites addictives, lutte contre la sédentarité,...), et
travail prolongés,…) associant les IRP (CHSCT ou DP)

Liste des fiches individuelles d’exposition établies

suite aux résultats de l'évaluation des expositions aux
nuisances chimiques et physiques, ainsi qu'aux risques de
TMS

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Réalisation et mise à jour de l’évaluation des risques et du plan d’actions Cotation
S’assurer que l’évaluation des risques professionnels (EvRP) est structurée et mise à jour régulièrement. Celle-ci devrait alimenter un plan d’action permettant un pilotage des actions
7 d’amélioration.
0 25 50 75 100
Description des situations

L’EvRP est peu ou pas réalisée. Elle est transcrite dans un
document unique (DU) succinct ayant pour seul objectif de
répondre à une obligation réglementaire.
Il n’y a pas de plan d’action pour prévenir les risques identifiés.
L’EvRP est réalisée et mise à jour chaque année. Les travaux
réalisés sur site extérieur sont pris en compte.
L’EvRP est basée sur la description des activités sans
impliquer les salariés dans l’analyse des situations réelles de
travail. La connaissance des dangers est essentiellement
basée sur les accidents survenus.
Un ou des plans d’action existent mais ne font pas apparaître
les priorités et les pilotes. La mise à jour est effectuée par la
direction, sans concertation.
Il existe une méthodologie basée sur l’observation des
situations réelles de travail (en atelier et sur site extérieur)
et qui permet d’identifier les risques prioritaires. L’EvRP est
réalisée de façon collective en impliquant les managers et
leurs équipes. Un pilote est désigné pour l'animation et le
suivi.
Un plan d’action général regroupe l’ensemble des actions
(DU, analyse AT/MP, formations, …). Des pilotes, moyens et
délais réalistes sont précisés pour chaque action. Les délais
de réalisation sont globalement tenus.
Le CHSCT/DP est associé à la mise jour de l’EvRP et du plan
d’action.
L’EvRP et le plan d’actions général constituent le moteur du
système de gestion santé-sécurité au travail. L’EvRP intègre
des données issues des veilles technologiques et
réglementaires et prend en compte l’ensemble des risques
d’atteinte à la santé.
La Direction évalue les outils et moyens mis en œuvre.
Les salariés sont largement et systématiquement associés à
ce processus.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Document unique réalisé (mais sans méthode structurée ni plan Document unique actualisé depuis moins d’un an
d'action)
Document unique tenant compte des
survenus dans l'entreprise.
Un plan d'action est associé à ce Document Unique
Méthodologie de l’évaluation des risques (document de Modalités d’accès et d’information du personnel sur le
présentation) intégrant l'observation des situations réelles de DU (document de présentation, compte-rendu, note de
travail, en concertation avec le personnel service, intranet, etc.)
accidents
Plan d’action intégrant le tableau de suivi des mesures de Evaluation de l’efficacité des mesures de prévention
prévention dans le D.U (réalisées N-1, et prévues N et N+1) mises en œuvre (critères règlementaires, appréciation des
opérateurs, risques résiduels ou déportés,...)
PV de réunions périodiques organisées par un pilote
désigné dans l'entreprise, et avec les IRP (CHSCT ou DP), Intégration des veilles réglementaires et
afin de mettre à jour le DU et analyser le suivi des technologiques dans le plan d'actions associé au DU
actions.

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Programme de formation et compétences S&ST Cotation
8 S'assurer que le personnel possède les connaissances et les compétences nécessaires pour réaliser les tâches qui lui sont confiées en sécurité.

0 25 50 75 100
Description des situations

Les compétences de l'entreprise dans le domaine S&ST sont
faibles. Chacun se fie à son expérience ; il n'y a pas de modes
opératoires spécifiques sur le sujet.
La formation est ignorée ou limitée au coup par coup à des points
réglementaires (travaux sur installations électriques, conduite des
engins de levage, …)
Des Sauveteurs Secouristes du Travail (SST) sont identifiés et/ou
formés.
L'entreprise a identifié l'ensemble des formations
réglementaires qui lui sont applicables et les réalise.
La formation est essentiellement technique, limitée aux
postes et équipements de travail.
L'acquisition de compétences se fait à partir d'outils et
formations standards (catalogue).
Les équipiers de première intervention sont identifiés et
formés à l'utilisation des extincteurs.
La formation au poste de travail prend en compte la sécurité
et la santé.
Les membres du CHSCT sont formés.
Un accueil minimal des nouveaux est assuré (exemple :
remise d’un livret).
Les besoins en formation S&ST sont recensés par la direction
et actualisés avec l'évolution de l'organisation. Ils tiennent
compte des dates de validité des habilitations. Les
formations sont planifiées.
Le CHSCT est consulté sur le plan de formation. La formation
de ses membres est actualisée.
Chaque nouvel arrivant est évalué en fonction du niveau de
compétence requis. Un tutorat est organisé. Le livret
d’accueil et les fiches de poste sont formalisés.
Lorsqu'il manque des compétences spécifiques, l'entreprise
les recherche à l'extérieur sous forme de prestation de
service, conseil ou d'étude.
La formation et l'accueil sont suivis par des indicateurs (taux
de réalisation des accueils, taux de formation réalisées dans
les délais, nombre d'heures consacrées à la formation,...).
Les salariés ayant une délégation de pouvoir bénéficient
d'une formation adaptée.
Le programme de formation de l'entreprise intègre les
besoins détectés à l'occasion des entretiens d'évaluations
entre les responsables et leurs équipes. Il tient compte des
objectifs définis en matière de S&ST des évolutions
réglementaires.
Les risques transversaux (ex : risque routier, risques
psychosociaux …) sont couverts. Tous les niveaux
hiérarchiques sont concernés.
Une évaluation de la qualité des formations est réalisée
(qualité de la formation, acquisition de connaissances).
Lorsqu'elle sous-traite des compétences externes,
l'entreprise s'assure de l'appropriation des démarches et
connaissances pour enrichir ses compétences en interne.
Elle s'appuie sur des outils et moyens de communication
permettant de capitaliser et diffuser les méthodologies,
savoirs faire et bonnes pratiques.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Liste des Sauveteurs Secouristes du Travail formés et
actifs (avec certificats SST), et en nombre suffisant
Liste des personnes habilitées et Titres d’Habilitations
Liste des équipiers de première intervention (risque
incendie) formés à l'utilisation des extincteurs
Elaboration et affichage du plan d'évacuation incendie
précisant le rôle joué par les différents acteurs internes.
Fiches de postes intégrant les formations
réglementaires générales et spécifiques par métier
Recensement des besoins en formation S-ST des
Salariés (exigences par poste de travail) et en tenant
compte des délégations de pouvoir ou de fonction
Attestations de formation des membres du CHSCT ou DP
Attestation de formations à la sécurité aux postes de
travail (ou feuilles d’émargement)
Livret d'accueil des nouveaux embauchés
Programme annuel de formation S-ST validé par les
IRP, et tenant compte des exigences métiers et S-ST aux
postes de travail.
Tableau de suivi des formations métiers et S-ST
programmés, intégrant le taux de réalisation
Compte-rendu des exercices d'évacuation organisés
régulièrement (et auxquels participent activement les
secouristes et les équipiers de première intervention)
Formulaires d'Entretien d'Evaluation annuelle du
personnel intègrant l’expression des besoins en formation
métier et S-ST
Evaluations à chaud et froid des formations réalisées,
et exploitation de ces évaluations.
Intégration des besoins en formation détectés
(formation aux risques transversaux, des évaluations des
formations réalisées, et des besoins en formation exprimés
par le personnel lors des entretiens annuels) dans le
Programme annuel de formation

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Responsabilités, communication et implication des salariés Cotation
9 S’assurer que les responsabilités en santé-sécurité au travail (S&ST) sont identifiées, réparties, coordonnées et assumées par toutes les fonctions de l’entreprise.

0 25 50 75 100
Description des situations

La fonction sécurité n’est pas clairement identifiée dans
l’entreprise ou est assurée par une personne extérieure.
Des actions peuvent être engagées au coup par coup.
L’encadrement ne veille pas à l’application par le personnel des
instructions santé-sécurité au travail.
Les salariés ne sont pas impliqués dans une démarche.
Il n'existe pas ou peu de procédures S&ST.
Il n’y a pas de réunion de CHSCT ou de DP.
Une personne a en charge la S&ST dans l’entreprise. Elle
est considérée par ses collègues comme le seul
responsable en matière de S&ST et est en conséquence
souvent le seul acteur.
L’encadrement s’inquiète de la bonne application par le
personnel des instructions S&ST. Il existe toutefois un
écart entre les instructions données au x salariés et les
pratiques de l’encadrement.
Les salariés sont sensibilisés à la démarche. Ils ont
connaissance de consignes spécifiques et constatent
quelques améliorations techniques.
Le CHSCT/DP est informé des questions S&ST mais il est
peu sollicité.
La personne en charge de la S&ST est compétente et
perçue comme un conseiller. Elle anime la démarche de
prévention dans l’entreprise.
Les acteurs opérationnels sont associés à la réalisation
des actions S&ST.
L’encadrement, y compris de proximité, est exemplaire
dans l’application des instructions. Il est moteur en
matière de détection des situations à risques.
Le CHSCT/DP est associé dans la démarche de
prévention. Le président du CHSCT dispose des moyens
d’exécution.
Les responsabilités S&ST sont bien définies. Elles restent
néanmoins cloisonnées.
Les circuits de communication en matière de S&ST sont
organisés mais la direction ne s'assure pas
systématiquement de son efficacité auprès des publics
visés.
La S&ST est une composante de la mission de tous les
managers et de toutes les fonctions de l’entreprise, y
compris les fonctions transversales (achats, méthodes,
ventes,…) et direction. Les responsabilités sont réparties
et il existe une véritable coordination entre les services.
L’implication des salariés est facilitée par des échanges
réguliers et formels avec l’encadrement. Celui-ci procède
régulièrement à des audits S&ST sur le terrain et auprès
du personnel (dans leur périmètre ou croisés).
Les règles de sécurité sont valorisées par le personnel.
Le CHSCT/DP est pleinement impliqué dans l’organisation
S&ST. Il contribue effectivement aux mesures prises.
La communication avec la direction est réelle. Elle est
basée sur l'écoute des salariés et les différents avis sont
pris en compte.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Organigramme de l’entreprise faisant apparaître la fonction
en S-ST du personnel
PV des réunions (des années A-1 et A) des IRP (CHSCT ou
DP) sur les questions de S-ST
Planning des réunions et exemple de supports
utilisés dans le cadre de la sensibilisation en S-ST (quart-
d’heure sécurité organisé par l’encadrement,…) et feuilles
d’émargement.
Définition la fonction sécurité (fiche de poste et
formation de la (ou des) personne (s) désignée(s))
Attestations de formation en S&ST de l’encadrement
de proximité.
Délégation de pouvoir en S&ST formalisée
(délégation de pouvoir écrite ou fiche fonction intégrant
la responsabilité en SST).
Fiches de signalement de situations à risques,
renseignées par l’encadrement ou par les salariés
Fiches des propositions d'amélioration d'une
situation de travail, renseignées par l'encadrement ou
par les salariés
Formulaire d’audit de sécurité interne mené par
l’encadrement
Planning et compte-rendu des réunions S-ST, entre
Direction, IRP, encadrement et salariés
Bilan annuel des actions S-ST menées par les IRP
(CHSCT ou DP)

Procédures S-ST existant dans l'entreprise Tableau de suivi des propositions d'amélioration,
remontées par les salariés, par l'encadrement, et par les
IRP (CHSCT ou DP)

Tableau de suivi des actions S-ST décidées en

réunion des IRP (CHSCT ou DP)

Mode de communication en S&ST mis en place dans

l'entreprise, en associant le CHSCT(Intranet, revue
interne, affichage, mail,…)

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Thème Pratiques managériales de prévention Cotation
10 Ce thème peut être évalué de manière autonome, sans le reste de la grille, pour donner une indication générale.

0 25 50 75 100
Description des situations

Il n'y a pas de démarche structurée, ni de messages relatifs à la
prévention des risques professionnels.
L'absence d'accident justifie l'inutilité de mesures spécifiques. Les
accidents sont considérés comme une fatalité inhérente au travail
ou liée à des erreurs humaines.
Tout ou partie des actions S&ST est externalisée.
La direction ne définit pas d'objectifs dans le domaine S&ST.
Un budget significatif est alloué à la sécurité. Il concerne
essentiellement des mesures de prévention technique. La
mise en œuvre de ces moyens est considérée comme
suffisante pour réduire les risques.
Quand une démarche S&ST existe, elle est imposée par
l'extérieur (client, maison mère, pouvoirs publics).
L'entreprise n'éprouve pas le besoin de faire appel à des
ressources extérieures pour enrichir ses compétences. Elle
recourt seulement à des organismes de contrôle.
Il existe des objectifs en S&ST: il s'agit principalement
d'objectifs de résultats à court terme et imposés.
La direction prend en compte les risques professionnels au
niveau de l'organisation.
La démarche S&ST est volontaire. Sa mise en oeuvre est
plutôt directive. La mission de prévention est partagée. Elle
s'appuie sur un réseau interne de relais ou correspondants
déployés dans l'organisation.
L'efficacité des équipements de protection S&ST est évaluée.
L'entreprise fait appel à des ressources extérieures pour
élargir sa vision de la prévention (CRAM, CARSAT, CGSS)
services de santé au travail, organismes de conseil...).
Les objectifs S&ST sont variés (objectifs de moyens, de
maîtrise des risques, de résultats), mais sont parfois
abandonnés au profit d'autres exigences (productivité, délai,
qualité,etc.).
La S&ST fait l'objet d'un engagement particulier de la
direction. L'entreprise anticipe l'émergence de nouveaux
risques , non ou mal connus à ce jour.
La démarche S&ST est coordonnée avec les autres
démarches de l'entreprise notamment qualité et
environnement. Elle est mise en œuvre de façon
participative et basée sur des valeurs communes
direction/salariés. Les relations sont basées sur la confiance
et le personnel remonte, sans crainte, les informations.
Les objectifs S&ST sont déclinés dans les objectifs
stratégiques de l'entreprise de façon cohérente.
Les ressources humaines et techniques et financières
affectées la S&ST sont régulièrement évaluées.
L'entreprise développe le benchmarking avec ses partenaires
: acteurs de prévention, sous-traitants, clients, branches
professionnelles...
La démarche S&ST valorise l'image de l'entreprise.

Exemples d'éléments d'objectivation "Grille Spécifique DRP de la CGSS Martinique"

Consignes de sécurité diffusées dans l'entreprise.
L'évaluation de l'entreprise tiendra compte du niveau
des indicateurs suivants :
1. Mesures réalisées / mesures décidées suite aux analyses
des AT/MP
2. Non-conformité observées / Equipements vérifiés
3. Actions correctives réalisées / Non-conformité observées
4. Protocoles de sécurité ou Plans de prévention existants /
Sous traitant identifiés
5. Fiches de liaison transmises et bilans de fin de mission /
Missions Intérim
6. Taux de réalisation des actions prévues dans le DU
Rapports des ressources extérieures pour l'année N-1
et N (CGSS, SiST,..)
L'évaluation de l'entreprise tiendra compte du niveau
des indicateurs suivants :
1. Aménagements de postes réalisés/Situations de travail
présentant des risques de TMS
2. Cahier des charges réalisés intégrant l'analyse des besoins
des salariés / Nouvelles situations de travail
3. Expositions maîtrisées / Expositions identifiées lors des
évaluations aux nuisances physiques et chimiques
4. Formations métiers et S-ST réalisées / Formations
programmées
5. Taux de prise en compte des signalements remontés par
les salariés et par l'encadrement
Liste de toutes les procédures S-ST écrites mises en
place dans l'entreprise
Compte-rendu des Revues annuelles de Direction
dédiées aux objectifs stratégiques et aux différentes
démarches (Qualité, Sécurité...) mises en place dans
l'entreprise.
Participation à des clubs, colloques, … dans le
domaine de la S-ST
Communication de la démarche S-ST à l'extérieur
(presse, clients, collectivité, …)
Accompagnement, transfert de son savoir-faire et
expérience vers d'autres entreprises, partenaires ou sous-
traitants

Information recueillie (entretiens et réunions) / Commentaires

Propositions de progrès
 Perspectives N +
N° Thème Cotation N
6 mois

1 #NAME? 0 0
#NAME?
2 #NAME? 0 0 #NAME? 100 #NAME?

3 #NAME? 0 0
50
4 #NAME? 0 0 #NAME? #NAME?

5 #NAME? 0 0
0

6 #NAME? 0 0
#NAME? #NAME?
7 #NAME? 0 0

8 #NAME? 0 0
#NAME? #NAME?
9 #NAME? 0 0 #NAME?

10 #NAME? 0 0
Synthèse graphique des résultats
Commentaires

Proposition de progrès