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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI Travail * Progrès * Humanité

FLASH Année académique 2021-2022

Parcours types : LVE

Département des licences

Dr PHILHEN OBASSELIKI

THEME : LES COURANTS


MAJEURS DES THEORIES DE
LA TRADUCTION

Membres du groupe :

 KOUANDZI-BALENDE Brave Syveldran


 LOUENIDIO MATONDO Brave Bénie
 ITSOUKOU NGOT Enderson Naser
 GOMA MANANGA Michel Clauyanne Dieuveil
 MBOUNGOU Grâce Ketty
 MAKIADI BANATIA Vianhor Belvene
 LOUDOUMA NGOUNGA Brelle Marinna
 NSIMOU Armélia Dieuveille Yosline
 POATHY Stany Presney
 MOUILA NKAYA Chinelvie Dorliche

Sous la direction de  :

Dr. OBASSELIKI MBANGOI Vérité

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PLAN

I. INTRODUCTION

II. DEVELOPMENT

1. LES COURANTS SOCIOLOGIQUES

 L’approche sociolinguistique

2. LES COURANTS COMMUNICATIONNELS


 L’approche communicationnelle

3. LES COURANTS HERMENEUTIQUES


 L’approche herméneutique

4. LES COURANTS LINGUISTIQUES


 L’approche linguistique

5. LES COURANTS LITTERAIRES


 L’approche littéraire

6. LES COURANTS SEMIOTIQUES


 L’approche sémiotique

III. CONCLUSION

 BILAN DU TRAVAIL

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INTRODUCTION

Le mot traduction provient du verbe « traduire » dont l’origine est du


verbe latin « traducere » qui signifie « faire passer ».Le sens le plus courant est
« faire un texte d’une langue à une autre ». Cette activité a été révolutionnée
par Saint Jérôme qui est reconnue comme le père de la traduction grâce à sa
traduction de la Bible grecque en latin à la fin du IV siècle Celle-ci, est perçu
comme entité qui regorge plusieurs courants théoriques.

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DEVELOPPEMENT

1. LES COURANTS SOCIOLOGIQUES

Derrière cette conception sont l’interactionnisme symbolique,


l’ethnométhodologie, la théorie de l’acteur-réseau, la sociologie pragmatique
et la sociologie relationnelle dont les figures sont, entre autres, Ewing Goffman,
Bruno Latour, Harold Garfinkel ou encore Harrison White.

 L’approche sociolinguistique

Le courant sociolinguistique explique que c’est le cadre social qui définit ce


qui est traduisible et ce qui ne l’est pas, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est
pas ( par des mécanismes de sélection de filtration ou encore de censure ).
Selon cette perspective, le traducteur est irrémédiablement le produit d’une
société : on traduit toujours à partir d’un bagage socio-culturel qui nous est
propre. Ce courant est à relier à ce qu’on appelle l’école de Tel-Aviv (voir Annie
Brisset, Even Zohar, Guideon Toury).

2. LES COURANTS COMMUNICATIONNELLES

Les grands courants de la communication visent à permettre aux


étudiants de développer un regard critique sur les relations et les situations de
communication. Les trois (03) grands courants de la communication, nous
avons : « le modèle cybernétique », «  l’approche empirico-fonctionnaliste des
médias de masse », «  la méthode structurale et ses applications
linguistiques ».

 L’approche communicationnelle

C’est le courant dit interprétatif. Des chercheurs, tels que D. Seleskovitch et M.


Lederer, ont constitué la «  la théorie du sens », élaborée principalement sur la
base des expériences d’interprétation de conférences .Cette perspective

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affirme que le sens qui doit être traduit, et non la langue. La langue n’est en
effet qu’un véhicule pour le message, et elle peut même être un obstacle à la
compréhension. Ce qui explique pourquoi il convient toujours de verbaliser (au
lieu de transcoder) lorsqu’on traduit.

3. LES COURANTS HERMENEUTIQUES

Premièrement, l’herméneutique philosophique contemporaine se conçoit


comme une théorie d’interprétation, et de la réception de l’œuvre (littéraire ou
artistique). Elle question la textualité en elle-même, et rapport à l’auteur
(processus d’explication) et au lecteur (processus de compréhension). Les deux
courants herméneutiques sont : l’interprétation et le langage.

 L’approche herméneutique

L’approche herméneutique est fondamentalement basée sur les travaux de


George Steiner, qui pensait que toute communication humaine est une
traduction. Dans son livre After Babel, il explique que la traduction n’est pas
une science mais un « art exact » : le traducteur authentique doit être à même
de se faire écrivain pour saisir le «  vouloir dire » de l’auteur du texte original.

4. LES COURANTS LINGUISTIQUES


On y trouve les linguistiques structurales proprement dites (fonctionnalisme,
générativisme, distributionnalisme, psychosystématique réliés structuralisme à
des degrés divers) et les linguistiques énonciatives qui en découlent.

 L’approche linguistique
Des linguistes tels que Viney, Darbelnet Austin, Vegliante et Mounin, liés aux
courants de la linguistique du texte, du structuralisme et du pragmatisme, ont
travaillée sur le processus de traduction. Toute traduction qu’il s’agisse d’une
traduction Marketing, d’une traduction Médicale, d’une traduction Juridique
ou autre doit, selon perspective, être considérée à partir des unités
fondamentale que sont les mots, le syntagme et la phrase.

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5. LES COURANTS LITTERAIRES

Les principaux courants littéraires sont : l’humanisme ( 1530-1570 ) ;


la pléiade ( 1549-1570 ) ; le baroque ( 1570-1650 ) ; le classicisme
( 1650-1700) ; les lumières ( 1720-17770) ; le romantisme ( 1820-
1850 ) ; le réalisme ( 1830-1890 ) ; le naturalisme ( 1830-1890).

 L’approche littéraire
Selon l’approche littéraire, la traduction ne doit pas être considérée comme
une opération linguistique, mais bien comme une opération littéraire. Il y a
dans la langue une «  énergie » : celle-ci est véhiculée par les mots, ces mots
qui sont le produit du vécu d’une culture. Cette charge est précisément ce qui
leur donne leur force et en dernier lieu, leur sens : c’est bien cela que le
traducteur écrivain doit traduire.

6. LES COURANTS SEMIOTIQUES

Aujourd’hui le terme sémiotique désigne les différents


courants. Trois grands courants ; une conception binaire
faiblement formalisée qui se présente comme une science du
dévoilement, voire iconoclaste René Barthes. Une conception
binaire plus formalisée : A J Grimas et l’école de Paris.

 L’approche sémiotique

La sémiotique est la science traitant des signes et des systèmes de


signification. Selon cette discipline, pour qu’il y ait signification, il faut
qu’il y ait une collaboration entre trois insistances : un signe, un objet
et un interprétant.

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CONCLUSION

En définitive, nous constatons que les courants majeurs des théories


de la traduction ont fait ressortir plusieurs approches dont nous
avons : l’approche sociolinguistique, l’approche communicationnelle,
l’approche herméneutique, l’approche linguistique, l’approche
littéraire et l’approche sémiotique.

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