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« Parce que ça en vaut la peine… »

Coucou les bacheliers…


Je me présente, je suis ….
No no no Bullshit XD Hey guys hope u r doing well :D
Well, fist let me introduce myself
It’s just Hager a 24 years old girl who had decided to help others even by some words, or better
say “many words” whatever XD
Behi, tnajmou tehesbouni okhetkom lekbira, omkom, khaletkom ametkom, sahbetkom,
whetever u like, elmouhem make urselves home nd feel free to consult me if u need any help :D
Great! now let’s nodekhlou fi soleb lmawdhou3, e soit disant « kteb» hedha huwa, en fait, soit
diasant « résumé » taa programme bac concernant lfr w plus précisement ‘’l’essai’’ (laadouw
ladoud taa chaab kol XD)
Vous y trouverez barcha des arguments, des exemples, des info ect ect, elli nchallah tnajem
taawenkom ema zeda soyez vigilants dealing with it hedheka 3lah bch naatikom qq conseils kifeh
tetaamlou maa document hedha w kifeh todhemnou note mohtarma voire behya fel essai :

1) Awel w aham haja évitez le max bech testaamlou siyeset copier coller : yaani surtt pas
tohefdhou les paragraphes w tsobouhom, dima 3awdou rwehkom khoudhou les infos, qq
soit mi document hedha wala mi net wala min ay source ekher, dima aawdou rwehkom
aa reformulation yaani aawdou 3abrou 3la nafes l’info btari9etkom w bil façon d’écriture
teekom, akeka ashel likom w tnajem toussel ahsen ;) déjà méthode taa reformulation
taawenkom barcha fil comprehension khater les profs min akther lhajet eli yhebouhech
copier coller mi texte fi les réponses!

2) Lkhedma hedhi kenet mélange mabin des paragraphes ktebthom wahdi w des
paragraphes khdhithom mi net w badalet fihom, lkhedma hedhi khdemtha wena presk
kifkom wa9etha bch naadi concours réo, 3malet des recherches sur net 7awelet nejmaa
le max taa infos w hawelet le max dima naamel reformulation khater leklem eli neketba
wahdi manensech w hata ken nsita rani nhar l’examen il suffi andi l’info(nom, wala date
ect) rani je suis certaine najem naawed nekteb paragraphe mm khir meloula. Bref, eli
habit nwaslou eli hiya khedma mch taa professeur wala qq de professionnel yaani najem
noghlet w nchallah rabi waffa9ni w nkoun aawentkom bekteb fih a9al mayomken fautes
w akther mayomken ifada :D Anyways, plzz guys soyez vigilants et indulgents dealing with
it ;*

3) Hawlou lfichier hedha khallouh andkom fi tl/ tablette ect w dima aamlou 3lih talla fil kar
wala fi station ect (ema rodou belkom mi natra ;p ) bel wa9et wentom dima ta9rou fih
tnajou inconsciemment tekhdhou les structures wl vocab eli fih

HAGER ZAIDI
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4) Surtout pas t7elouh lilet salallah w tebdou akeka tohefdhou min guir selection w min guir
la tefehmou. khater surtout les arguments taa lguerre wala liberté lezem minimum taa
culture générale w taarfou de quoi il s’agit bch ken nsitou taamlou réformulation
wahadkom fil examen.

5) Mech lezem testaamel vocab wala les exemples eli taarafhom kol ! « le plus simple le plus
beau » Behi kif yebda andek barcha vocab w m3ebi bil arguments ema zeda rod belek
tkather mil 3sal akeka awel haja bch tokther les fautes w tnajem tohsel fi déséquilibre
entre les parties w de+ andek time yohekm fik donc dima taalem e « dosage » (mch ken fi
chimie fama dosage raw :p)

6) Ena hawelet le maximum possible bech n7ot tout ce qui est en relation maa l’essai wel
compréhension zeda (vocab/ arguments/ champ lexical …) ema raw dima le secret d’une
bonne note huwa comment faire bon usage lil maaloumet eli andek. yaani dima teltazem
b sujet taa l’essai et surtout pas yebda andek arguments wala exemple m7adherhom taa
sujet quelcoque w theb bessif dakhalhom fil examen. Dima enta w sujet teek ! Dima
n7awlou nrivzou le max w n7awlou n7adhrou le max « sle7 » ema kif yji sujet
mariveznech, on panique pas w n7awlou on gère et on fait avec be les moyens elli 3anna.
A ce propos, raw les exemples tnajem tjibhom min film maarouf tfarajet fih (lebnet surtt
7awlou t7otouch laflem lhendeya aad XD), tnajem tjibhom min roman 9ritouh although
naaref tawa la nouvelle génération maach s7ab maa lektob XD
Tnajmou surtout lorsqu’il s’agit du 1er et du 2ème module (souvenirs wel amour) tekhdhou
des exemples mil vie quotidienne. Concernant les 3 modules lokhrin hedhuka hawlou
trivzou bel behi les exemples khater lezemhom chwaya (barcha XD) culture générale

7) Ekhedmou* ekhedmou* ekhedmou jusqu’à l’infini !! naaref 3am s3ib w les conditions et
tt déjà min ghuir chay stress lbac yta3eb aalekher w maaha lcovid ema matkhalou chay
ye9ef godem les ambitions teekom … sad9ouni nhar eli nchallah bch tchoufou weldikom
farhanin w fakhourin bikom wentom zeda fakhourin berwehkom ettaab kol bch yemchi w
sad9ouni ennajah wlh ahsen ihses fedenya rodou belkom tehermou rwehkom wala
aayletkom kil farha ekhdem w asher w et3eb w dima tkhayel lahdha eli bch yjik feha lmsj
w bch tzaghret feha nabe3 lhanen ( wala bch tfarah beha lahnina eli tahet trab w
tkhalaha mertaha fil 9aber w nchallah rabi yarhem kol om )

8) Plzz plzz plzzz guys hawlou tpartajou document hedha maa shabkom, maa classmates
teekom, maa ay candidat taarfouh bch yaadi lbac belek yestafid w yaawna … edenya feha
lmout w nhawlou naawnou baadhna w sad9ouni 3la gued ma taawnou nhar ekher yji
chkun yaawenkom

9) Guys sorry tawalet 3likom … nchallah document lmetwadhe3 hedha ynajem yaawenkom
hata chway w nchallah kolkom nhar résultat farhanin w nejhin w ray mahich haja s3iba
wala mostahila lbac w btw bellehi ki ness eli tebda tfachel fikom w tayahalkom fil moral
bloughet lbac haja s3iba barcha stay awaaaaaaaaaay from them !! l w lbac elli mrivez w à
jour haja faisable aalekher wl mention fil bac mehich haja mostahila weli amloha wlh mch
khir menek !! dima o9no3 ruhek eli YOU WILL DO IT nchallah ;)
HAGER ZAIDI
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Brief, ena nkun farhaaaana aalekher ken khedemty lmetwadh3a hedhi tnajem torsem
lbasma 3la wjouh ness matalba hata chay ken daawet khir mil 9aleb w daawa lil welda
rabi khaliheli.
Shih momken naaarefkomch ema i can feel all of u guys, netamanelkom kol lfarha
Nhebkom <3

HAGER ZAIDI
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Module n° 1 :
Souvenirs et
nostalgie

HAGER ZAIDI
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1) Vocabulaire :

• Souvenir (n.m) : une réminiscence/ une commémoration/ un rappel/ une mémoire/ une
pensée/ une évocation/ une relique/ une cicatrice/ une souvenance

• se souvenir (v) : avoir en tête/ garder à l'esprit/ se rappeler/ ressouvenir/ se ressouvenir/


se remémorer/ mémoriser/ revoir/ évoquer.

• Nostalgie (n.f) : une tristesse/ une amertume/ un regret/ un remord/ une douleur/ un
malaise/ une peine

• La nostalgie : désigne souvent, une mélancolie mêlée d’un envoûtement par rapport à
des souvenirs liés aux lieux de la vie passée de la personne qui l’éprouve et notamment
aux lieux de son enfance, évoqués à travers une jouissance qui est douloureuse.

• Etre déçu par rapport au passé : éprouver une déception

• Amnésique : quelqu’un qui a perdu la mémoire

2) Les dangers du souvenir :


Du moment où on focalise sur le passé, les dangers du souvenir apparaissent :

• Le souvenir est inexact et incomplet : il est trompeur et nous guide vers un monde
illusoire du moment où il nous présente la beauté, la perfection et non pas la
réalité telle qu’elle est.
En effet, l’évocation d’un passé (d’une réminiscence) embelli par l’allégresse et la
jouissance nous emprisonne dans une dimension féerique et irréel pour devenir
ainsi des prisonniers coincés dans le labyrinthe du passé.
« La nostalgie est un poison » Jules Renard

• Rester cloitré (enfermé, séquestré, emprisonné) dans un passé révolu (ancien) ne


peut en aucun cas aider les peuples qui veulent progresser. En vérité, on ne peut
pas avoir des perspectives pour l’avenir tout en étant enchainé au passé.

• On s’évade du présent, surtout, lorsqu’il est cruel : On se réfugie dans l’inaction.


On refuse d’affronter les contraintes du présent alors, on construit notre vie sur
un passé qui s’est déjà passé. Cela conduirait, ainsi, à la passivité et fait reculer
(renoncer) la volonté de l’être humain.
« Il vaut mieux garder la nostalgie d’un paradis en le quittant que de le
transformer en enfer en y restant » Ferron (une fois hanté/ obsédé par un
passé heureux, on devient coincé dans un bonheur illusoire à jamais).

• Il est parfois, dérisoire (inutile) d’évoquer des souvenirs malheureux qui ne font
que perpétuer (éterniser) la souffrance (la douleur, l’amertume) de certains. En

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effet, se rappeler d’un échec, d’une déception (d’une frustration), ou de la mort
d’un être cher ne fait qu’accentuer la peine et la souffrance. (qu’ajouter à la
souffrance une autre souffrance).

• Donc, il vaut mieux vivre le présent avec toutes ses imperfections, ses cruautés,
ses maux, ses douleurs, ses souffrances et ses tourments que de plonger dans les
réminiscences et de complaire dans le passé.

3) Les avantages du souvenir :


• Le souvenir conserve auprès de nous les êtres chers. Autrement dit, qu’importe la
distance et les raisons qui te séparent d’un être cher, il suffit d’évoquer (de revivre, de
ranimer) les souvenirs et les réminiscences partagés avec lui qu’on se trouve capable de
satisfaire l’envie de le rencontrer et d’éteindre, ainsi, la flamme d’une manque.

• Le passé commande le présent : le présent est basé sur le passé. Donc, le passé nous
permet d’apprécier le présent ou de le fuir.

• Se souvenir d’une réminiscence douloureuse est un soulagement.

• Notre passé est notre expérience : il existe en nous et nous vivons avec. Il fait partie de
notre personnalité, de notre égo et de nous-même.

• Le souvenir peut nous procurer le sentiment d’exister intellectuellement : Ton passé est
la preuve de ton existence.

• Ranimer une souvenance heureuse, c’est, en fait, se plonger dans une autre dimension,
celle de l’euphorie, de l’extase et de l’enthousiasme. Etre submergé voire naufragé par
un océan de bons souvenirs permet l’évasion et la fugue d’un quotidien infernal et triste
(se fouir d’un présent douloureux et s’abriter dans le passé).
« La nostalgie, ça vient quand le présent n’est pas à la hauteur des promesses du
passé » Bissondath

• Le passé comporte des expériences de vie inoubliables qui servent, parfois, de leçon pour
le présent pour ne pas commettre les mêmes erreurs. D’ailleurs, ceux qui gagnent des
expériences désagréables ou douloureuses dans leur vie sont les plus mâtures et les
moins vulnérables (fragiles).

• Le passé fait partie de notre patrimoine historique ainsi que culturel. C’est la raison pour
laquelle, on procède à organiser les commémorations grâce auxquelles, on parvient à
conserver en conscience nationale les évènements marqués de l’histoire collective et à
garder nos traditions et nos coutumes héritées par les ancêtres vu leur valeur
inestimable.
C’est le cas du peuple tunisien qui organise annuellement des cérémonies à la mémoire

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des martyrs. C’est une occasion pour prier Dieu accueillir les âmes de ces défunts et
pardonner leurs pêchés. C’est, également, une opportunité pour faire hommage aux
héros de la Tunisie et pour leurs témoigner toute la gratitude et la reconnaissance, étant
donné que leur sang versé était le prix de notre liberté et de notre indépendance.
Les tunisiens demeurent fidèles à leur histoire et à leurs ancêtres. En effet, afin de
préserver l’habit traditionnel ainsi que le patrimoine culturel, les descendants des
carthaginois ont proclamé le 16 Mars une journée nationale de l’artisanat et de l’habit.
4) Les souvenirs et la mémoire :
• La mémoire serait incapable d’oublier le passé puisque les éléments déclencheurs
existent encore : les objets, les lieux, les mélodies et même les personnes.

• Subir une violence pendant l’enfance, être témoin d’un crime, ou avoir vécu les
atrocités de la guerre sont tous des cauchemars qui hantent l’esprit et que
personne ne peut s’en débarrasser qu’au moyen d’une thérapie psychique.

• Il se peut que des gens désirent oublier le passé parce qu’ils ont connu une
déception amoureuse quittant les lieux pour des pays lointains.

• Il est aussi possible que la mémoire soit défectueuse involontairement, par l’effet
d’une amnésie ou d’un trou de mémoire, c’est ainsi que la personne oublie
quelques évènements du passé.

5) Dépassement :
• Notre rapport avec les souvenirs douloureux doit être positif.
• Les côtés agréables du passé nous aident à nous concilier avec le présent.
• Il faut repenser, positivement, le passé pour mieux investir l’avenir
• On doit, à tout prix, empêcher les cauchemars du passé de venir empoisonner le bonheur
du présent
• Il vaut mieux étendre un pont pacifique entre le passé et l’avenir en pensant que vivre
signifie prendre des risques.
• Les méfaits de la guerre, la perte d’un être cher, la déception sentimentale et les
privations dues à la misère ont souvent été les causes majeures de l’échec dans la vie.
Or, ce résultat tient moins à ces souvenirs malheureux qu’à la personnalité de l’individu.
En d’autres termes, grâce aux souffrances infligées par les mauvaises expériences, on
peut réaliser un exploit contraire, c’est-à-dire une réussite prodigieuse :
Par exemple, les malheurs endurés à cause de la guerre doivent faire en moi un partisan
de la paix en expliquant aux gens les conséquences néfastes de cette malédiction.
De même, le souvenir d’un proche décédé ne doit pas m’anéantir mais plutôt m’aider à
être le rassembleur des membres de la famille.
Quant à l’échec passionnel, si mon partenaire m’a trompé ou m’a abandonné, j’aurai
gagné à ne pas endurer son infidélité. Ainsi, j’envisagerai de chercher l’amour avec une
personne sincère.

HAGER ZAIDI
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Il en est de même pour l’échec scolaire qui doit m’apprendre à bien m’occuper de la
scolarité de mes enfants.
Enfin mais pas des moindres, la pauvreté dans laquelle j’ai vécu mon enfance et dont les
souvenirs me font encore beaucoup de peine doit être un stimulus (doit me stimuler)
pour avoir une situation matérielle satisfaisante tout en travaillant et faisant de mon
mieux.

• Bref, les souvenirs désagréables n’ont pas à empester (puer, ruiner) ma vie. Au contraire,
il faut me réconcilier avec moi-même et avec mon passé pour mieux investir l’avenir.

6) Quelques structures pour les essais :

• Pour la problématique :
➢ A quelle limite est-ce vrai ?
➢ A quelle mesure peut-on accréditer une pareille (telle) réflexion ?
➢ A quelle mesure peut-on adopter une telle opinion (un tel avis, une telle pensée
…) ?
• Pour la conclusion :
➢ Il ressort de ce qui précède que …..
➢ A la lumière de ce qui précède, on peut conclure (déduire) ……..
➢ En guise de conclusion
➢ Pour conclure
➢ En guise de clôture …….

HAGER ZAIDI
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Module n° 2 :
L’Amour

HAGER ZAIDI
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1) Vocabulaire et définition :
*Amour : Il désigne un sentiment d’affection et d’attachement envers un être, un animal ou une
chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou
même imaginaire avec l’objet de cet amour à adopter un comportement particulier.
En tant que concept général, l’amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de
tendresse, d’affection, d’attachement envers une personne.
Toutefois (Pourtant, Cependant), même cette conception spécifique de l’amour comprend un
large éventail de sentiments différents, allant du désir passionné et de l’amour romantique à la
tendre proximité sans sexualité de l’amour familial ou de l’amour platonique et à la dévotion
spirituelle de l’amour religieux.
L’amour, sous ses diverses formes, agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et
occupe une place primordiale dans la psychologie humaine, ce qui est, en fait également, l’un
des thèmes les plus courants dans l’art.
L’amour, est un ensemble de sensations, de sentiments profonds, qui ne nous quitte plus le
temps que dure notre relation. Ce sentiment de mal être, d’attente interminable, d’un manque
quand l’autre n’est pas là. Cette impression de bonheur, d’extase et de bien-être lorsque l’autre
est à nos côtés. Etre dépendant de la personne que l’on aime, ne vivre que pour lui et ne plus
rien avoir à en faire du reste. L’amour est double : il est à la fois une souffrance et un plaisir tel
« un poison délicieux ».
2) Synonymes et champs lexical :

• Amour : affection/ tendresse/ passion/ penchement/ attachement/ attraction/


penchant/ adoration/ idolâtrie/ admiration/ vénération/ union/ une flamme/ émotion/
sentiment/ obsession/ sensation/ dévotion/ dévouement/ enthousiasme/ fusion/
allégresse/ jouissance/ extase/ un désir/ ardeur/ une ivresse/ un libido/ une copulation/
un accouplement/ une euphorie/ mariage/ relation conjugale/ liaison ou relation
amoureuse/ adultère/ libertinage/ noblesse/ fraicheur/ prostitution/ un instinct/ une
impulsion.

• Amour passager : un coup de foudre/ un béguin/ un caprice/ une amourette/ une


passionnette/ une idylle.

• Aimer : chérir/ adorer/ admirer/ idolâtrer/ affectionner/ vénérer/ déifier (vouer la


divinité à qqn)/ être amoureux de qqn/ être épris de qqn/ être fou de qqn/ tomber
éperdument (follement/ passionnément) amoureux de qqn/ avoir l’impression de
recevoir une décharge électrique/ tombé sous le charme de qqn/ avoir l’impression
d’être frappé par la foudre/ être foudroyé/ avoir un faible pour qqn.

• Aimant : bien-aimé/ chéri/ copain/ partenaire/ petit ami/ adorateur/ amoureux/


compagnon/ conjoint.
HAGER ZAIDI
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• Amoureux : épris/ aimant/ sentimental/ passionné/ ardent/ adorateur/ soupirant/
émotif/ énamouré/ entiché/ séduit/ ensorcelé/ envoûté/ tombé sous le charme de qqn/
fasciné/ captivé/ obsédé/ attiré/ hypnotisé / hanté/ possédé par une ardeur.

• Séduire : charmer/ flirter/ conquérir/ foudroyer/ ensorceler/ émerveiller/ subjuguer/


aguicher/ attirer/ flatter/ captiver/ hypnotiser/ éblouir/ envoûter/ enjôler/ aveugler.

• Séduction : Envoûtement/ fascination/ sortilège/ enchantement/ émerveillement/


attraction/ attirance/ influence/ érotisme.

• Séduisant : Captivant/ excitant/ ensorcelant/ sexy/ fascinant/ attirant/ charmant/


ravissant/ désirable/ irrésistible/ attrayant/ attractif/ attirant/ plaisant/ enchanteur/
époustouflant =/= dégoutant/ répugnant/ déplaisant/ désagréable/ laid/ repoussant.

• Rendez-vous = rencard = datte.

• Amour impossible/ coup de foudre/ coup de cœur/ faire l’amour/ déclaration d’amour/
amour propre/ une folie/ sexualité/ envie amoureuse/ tabou

• Avouer son amour (sa flamme) : déclarer/ admettre confesser =/= nier/ dissimuler.
• Vénus : Déesse de l’amour, mère de Cupidon
• Cupidon : Dieu des amours profanes, enfant capricieux, espiègle, ailé et portant un arc
avec lequel il tire des flèches d’or dans les cœurs humains.

3) Antonymes :
• Haïr : mépriser/ détester/ abhorrer
• La haine : le mépris/ la rancœur/ la rancune/ l’hostilité.

4) Phrases pour enrichissement :


• Son parfum m’avait enivré.
• Amour : miel et poison : c’est le philtre du feu qui fait du souffle mêlé de l’homme et de
la femme des frissons de la chair et des rêves de l’âme.
• Philtre d’amour : philtre magique/ imaginaire/ aphrodisiaque pour faire tomber amoureux
deux personnes qui le boive.
• Ces murs de que l’on construit pour se protéger peuvent nous empêcher de souffrir, mais
ils peuvent aussi nous empêcher de faire face à la réalité.
HAGER ZAIDI
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• Il y a des fois où l’amour ne suffit pas.
• Parfois, tu rencontres une personne avec qui tu connectes facilement. Tu es confortable
avec elle et tu n’as pas à prétendre être quelqu’un d’autre.
• Parfois, l’attirance physique peut se muter en des sentiments forts
• L’instinct : une émotion qui ne se vit mais ne se réfléchit pas. Un acte authentique entre
destinée et liberté.
• On dit :
➢ C’était la goutte qui a fait déborder la vase
➢ La vie s’acharne sur quelqu’un
➢ Il n’arrive pas à la cheville de quelqu’un
➢ Se répandre comme une trainée de poudre
➢ Fouiller quelque chose de fond en comble
➢ La vengeance est un plat qui se déguste extrêmement froide
➢ Tous ses efforts sont condamnés (voués) à l’échec = tous ses efforts sont réduits à néant

5) Types d’amour :
• Amour absolu = le grand amour
• Amour adultère = amour illégitime, illégal, hors la loi
• Amour éphémère : passion passagère, amourette, caprice, béguin
• Amour vénal : Relation sexuelle contre paiement
• Amour non partagé : non mutuel, non réciproque : il est plus difficile à gérer et il
vous fera sans doute souffrir : Avoir des sentiments forts pour une personne et en
contrepartie, elle n’en a rien à faire.
• Amour tumultueux : Qui est marqué par l'impétuosité, le bouillonnement, les orages
• Amour platonique : il peut se produire entre amis : amour pur, innocent, privé de
tout contact physique ainsi que sexuel.
• Amour propre : C’est l’amour de soi dans le regard des autres.
• Amour fusionnel : Les deux font un. Ils peuvent y perdre l’identité.
• Amour respectueux : Les deux font deux. On s’aime sans se sacrifier.
• Amour universel : C’est quand j’aime celui qui est détestable que je suis dans l’amour
universel.
• Coup de foudre : C’est un amour imprévu, soudain, inenvisageable, un phénomène
qu’ une personne peut ressentir lors d’une rencontre subite avec une personne inconnue, amour
dès le premier regard.
Le coup de foudre parait être quelque chose d’unique et de formidable, c’est du moins ce que
ressentent les personnes qui se disent avoir été frappées par la fameuse « décharge électrique »
de l’amour.
C’est une rencontre soudaine et violente qui projette les amoureux sur une autre planète où
émotions, sensations et désir sont à leur paroxysme. Peut-il déboucher sur une relation
durable ?
Le coup de foudre est un amour d’emblée qui remet en cause l’existence même des êtres qu’il
frappe. Comme envoûtés, ils ne suivent plus les étapes normales du processus d’intimidation et
de la connaissance de l’autre, propres à la relation classique d’une relation.
L’effet de de surprise court-circuite la réflexion et sidère la pensée : c’est comme un choc
physique.
Un coup sur la tête qui change les couleurs et les formes. On ne contrôle plus rien, on est
propulsé sur orbite sans cesser de tourner.
En instant, les amoureux se sentent seuls au monde, sans repères.
HAGER ZAIDI
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Une brulure intense, une merveilleuse douleur les consume.
L’amour au premier regard : c’est le bonheur à l’état pur.
Ils en sont si surpris qu’ils subissent de plein fouet ce qu’ils croient être le « grand amour ».
Pris dans une déferlante amoureuse, certains sont prêts à tout lâcher sur un coup de tête,
quitter mari ou femme, enfants ou travail.
S’y attendre incite à plus de prudence à mieux comprendre qu’il peut s’agir d’une crise, sans
prendre immédiatement des décisions radicales.
Il n’existe pas de prédispositions au coup de foudre. Toutefois, il est vrai que certaines personnes
s’engouffrent volontiers, dans des conduites adolescentes. Elles croient que le véritable amour
doit fatalement, commencer par cet envoûtement immédiat, puis croître dans une parfaite
harmonie sexuelle et mentale, pour disparaître à la première déception. Certains disent que
n’est rien qu’une « illusion ».
Le danger de la réciprocité imaginaire : Ce miracle de l’amour, ce rêve d’accord parfait, n’est pas
seulement la naissance d’un lien, c’est également celle d’une aliénation.
La confrontation de la réciprocité imaginaire : Ce rêve d’accord parfait, n’est pas seulement la
naissance d’un lien, c’est aussi celle d’une aliénation. La confrontation irrémédiable avec la
réalité n’en sera que plus brutale. Car toute rencontre amoureuse connait l’étape nécessaire et
douloureuse de la fin de la « lune de miel ». Mais, dans le coup de foudre, la prise de conscience
est particulièrement difficile. Le piège de l’illusion peut conduire dans un autre piège, celui de la
réciprocité imaginaire.
En effet, dans bien des cas, cet attachement vertigineux n’est pas partagé : Le feu ardent du
désir est brusquement et violemment éteint par la bourrasque de la réalité.
S’accrocher désespérément à un être qui n’éprouve pas les mêmes sentiments peut conduire à
l’érotomanie (un trouble psychologique délirant qui se caractérise par la conviction chez un
individu qu’il est aimé par un autre) qui est une forme de psychose passionnelle fondée sur
l’illusion délirante d’être aimé.
Plus fulgurante, la passion n’a pas avancé dans la maturité de l’amour, le partage du quotidien
avec un projet de vie commun, ne résistant pas à la vie ordinaire de « gens ordinaires », le feu
s’éteint aussi vite qu’il s’est allumé.
Le coup de foudre est un choc violent qui provoque un mélange de bonheur et de souffrance.
D’un côté, on nage en pleine euphorie, et de l’autre, on est troublé, voire angoissé par sa
violence.
Et si nous étions prédestinés à nous rencontrer ? Le recours au destin et à la magie est une façon
de donner un sens à ce phénomène intense et troublant.
Il ne faut pas croire en l’amour, au premier regard, car cela signifie être tombé amoureux d’une
apparence pas d’une personnalité.
A ce propos, la mythologie grecque a lié le coup de foudre à la manifestation subite de l’amour
dès le premier rencontre : Cupidon, dieu de l’amour, cible les deux cœurs d’un couple pour les
rendre éperdument amoureux. Cette fabuleuse légende trouve-t-elle à l’écho dans les cœurs des
jeunes ?
Un nombre de jeunes attendent le grand amour, un amour qui naît, grandit et s’épanouit.
D’autres ont perdu espoir puisque Cupidon ne les a pas ciblés et ont fini par lâcher prise et
oublier une fois pour toute, tout ce qui a un rapport avec le grand amour.
C’est le cas de tant de jeunes qui ont fini par ne plus croire au coup de foudre.
Selon eux, il ne s’agit qu’une chimère (illusion, rêve irréalisable). Ce genre d’histoire n’existe pas.
Autrement dit, on peut rencontrer une très belle fille et elle peut nous plaire vraiment.
Cependant, l’amour n’a rien à voir avec cela : c’est purement physique.

HAGER ZAIDI
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Il suffit d’une petite réflexion pour bien comprendre que l’ère où nous vivons est centrée sur le
matériel. Il n’y a d’amour que lorsqu’il s’agit de relation parents-enfants. Toute autre relation, en
dehors de ce cadre, est basée sur l’intérêt et l’hypocrisie. Certes, on peut être attiré par
l’apparence physique de quelqu’un, mais cela n’a pas de rapports avec les sentiments, les vrais.
« Tout ce qui brille n’est pas or ! »
« Ne sois pas amoureux de la plus belle femme mais sois amoureux de la femme qui rend ton
monde plus beau »
« L’amour ne voit pas avec les yeux mais avec l’âme » (Victor Hugo)
Pour certains d’autres, le coup de foudre existe mais il faut qu’il soit réciproque. Tout sentiment
sincère et mutuel a toutes les chances de s’épanouir. Ils sont littéralement convaincus que le
coup de foudre est la meilleure des relations et celle qui naît suite à ce genre d’électrochoc »
doit cibler l’homme et la femme au même moment. C’est le plus beau cadeau que Dieu puisse
offrir à l’être humain.
Toutefois, il faut être vraiment chanceux pour que l’amour soit semé dans les deux cœurs et au
même instant.

• Mariage : Lien conjugale : union conjugale solennelle rituelle sacrée et contractuelle, à


durée illimitée ou indéterminée, reconnue et encadrée par une institution juridique ou religieuse
qui en détermine les modalités.
Le terme désigne, à la fois, la cérémonie rituelle, l’union qui en est issue et l’institution en
définissant les règles. C’est l’un des cadres établissant les structures familiales d’une société.
Les formes varient d’une société à une autre et parfois au sein de la même société.
Les mariages diffèrent dans les conséquences matérielles de l’engagement matrimonial (droits
et obligations des époux), par les conditions à remplir par les époux pour être mariables
(possibilité ou non du mariage homosexuel, de mariage mixte, de polygamie…), par le
découlement du rite célébrant le mariage, par la symbolique associée à son engagement
(religieux ou civil, mariage d’amour ou arrangé), par les conséquences sociales de l’union des
époux (alliance entre familles).
Le mariage est défini usuellement, comme étant l’union légitime d’un homme et d’une femme.
Le mariage s’étend, également, comme l’acte par lequel le couple se place dans une situation
juridique durable afin d’organiser la vie commune et de préparer la création d’une famille.
Le mariage est, ainsi, un acte officiel et solennel qui institue entre deux époux une communauté
de patrimoine et de renommée appelée « famille » (ou foyer) dont le but est de constituer de
façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants pour leur éducation.
Le mariage est une institution qui a pris de multiples formes selon les peuples au cours de
l’histoire.
Visant universellement à sanctionner un cadre voué au développement de la famille, le mariage
donne un statut particulier aux époux : il émancipe le personnage qui devient majeur et lui
donne des obligations envers son conjoint (partenaire), sa future progéniture et la famille de son
conjoint.
Pour quelques-uns, le mariage scelle l’amour. D’ailleurs, selon l’Islam l’amour est concrétisé dans
le cadre du mariage.
Pour d’autres, le mariage tue l’amour. En effet, le contact physique détruit l’amour puisque
l’objectif est atteint, donc la flamme de l’amour s’éteint.
« La nuit, tu es dans mes rêves, le jour, tu hantes mes pensées mais la seule place où je ne te
vois pas, c’est dans mes bras »

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• Concubinage : C’est un mode de conjugalité défini comme l’union de fait entre deux
personnes qui vivent en couple sans être mariés ni pacsés.
Le concubinage ne résulte d’aucun contrat et d’aucun acte administratif.

• L’union libre : Une union amoureuse librement engagée entre deux personnes, en
l’absence de régulation par la loi et sans aucune reconnaissance civile ou religieuse. L’union libre
n’est que le rejet du mariage. Selon ce concept, l’union libre d’adultes est une relation légitime
qui devait être respectée.
Une grande partie de la tradition de l’union libre est un produit de l’anarchisme civique qui
recherche la non-ingérence de l’Etat ou de l’église dans les relations humaines.
Toute personne majeure non engagée par le mariage ou par un contrat est, donc, libre de vivre
avec toute autre personne majeure, ou même avec plusieurs personnes engagées ou non, et
d’entretenir avec elles toutes formes de relations, y compris sexuelles dès que celles-ci font
l’objet d’un consentement mutuel.

6) Amour étant une bénédiction :


• L’amour partagé : les deux amoureux partagent le même sentiment d’amour qui est
fondé sur la fidélité, la confiance et le respect. L’amour devient une source de bien-être. Il assure
l’équilibre psychique puisque la présence du partenaire accorde à son élu la béatitude et donne
sens à sa vie. Ce plaisir a été éprouvé par « Louis Aragon » dont la passion fervente pour « Elsa
Triolet » est devenue une source d’inspiration.
L’amour qui mène au mariage est aussi un amour heureux car les deux amoureux réussissent à
s’unir pour un lien conjugal témoignant de leur passion. Le conjoint partage avec son partenaire
ses soucis, ses peines ainsi que ses joies.
Le bonheur de l’amour dépasse bien tous les petits dérangements : c’est un rayon de soleil, une
source de gaieté et d’enivrement. Tout va bien, on se sent protégé et en sécurité, comme sur un
nuage. L’autre, il est tellement tout ! C’est notre moitié, il fait partie de nous et on ne peut pas
s’en séparer : c’est notre âme-sœur. La simple présence d’une personne à nos côtés peut
changer toute notre vie et lui donner un sens.
Le coup de foudre crée, également un bonheur indescriptible. Les deux amoureux se sentent en
harmonie parfaite. Leurs yeux se répondent et par la suite leurs cœurs se font écho.
• Le besoin du bonheur sentimental :
Aimer, c’est mettre fin à la solitude et à l’isolement du cœur, c’est pourquoi, on ressent le besoin
d’une âme-sœur et d’une présence humaine intime.
En cas de manque sentimental, la vie perd son sens : Mme Bovary compare son existence à un
grenier vide et à un sentier poussiéreux
Les histoires légendaires d’amour aiguisent perpétuellement notre curiosité. Ces héros sont les
martyrs du bonheur (Paul et Virginie, Roméo et Juliette).
La passion est un besoin car elle se laisse définir comme une reconnaissance, une affirmation de
soi et une raison d’être.
• Le besoin d’une satisfaction sexuelle : le sexe est un besoin vital à combler afin de
maintenir l’équilibre physique, mental et psychique de tout être humain. D’ailleurs, les
spécialistes en psychologie, Freud en tête, ont démontré son rôle décisif dans les différentes
étapes de la vie humaine.
La sexualité est une façon de communiquer l’amour qui va au-delà des mots. C’est le langage de
corps par excellence.
Une vie sexuelle épanouie et stable n’est pas un bienfait secondaire du mariage, mais cela en est
le point central.
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La sexualité joue un rôle majeur pour :
*Maintenir la qualité et la stabilité de la relation
*Renouveler les réserves émotionnelles
*Fortifier le lien du mariage
La sexualité a un rôle important dans l’épanouissement de l’amour tout au long de la vie de
couple. La relation sexuelle est une manière d’exprimer son amour à son conjoint. Elle unit deux
personnes pas seulement physiquement mais également émotionnellement, psychologiquement
et spirituellement.
Chaque fois qu’un couple fait l’amour, leur lien se renforce. C’est pourquoi la sexualité est un
ingrédient vital et essentiel de la vie conjugal.
A mesure que notre amour, notre confiance et notre compréhension de l’autre grandissent, le
plaisir et la joie que nous éprouvons dans notre intimité sexuelle seront de plus en plus intenses.
La sexualité a une place centrale dans la vie du couple.
« Ceci n’est pas la cerise sur le gâteau, c’est plutôt l’élément essentiel du gâteau. »
• Besoin psycho-social : Dans ce cas, l’amour devient parfois signe de réussite sociale. Il
permet à l’Homme de s’affirmer grâce à la stabilité qu’il lui procure.

• L’amour étant un signe de tolérance : La plus belle qualité de l’amour, c’est qu’il est
universel. Dans notre société où le racisme se fait fortement ressentir à travers des actes
barbares et révoltants, l’amour est la plus belle preuve de tolérance, il prouve à tous que tous les
hommes sont égaux car l’amour n’a pas ni de frontières, ni de lois ni de religion et ni de couleur.
« Là où on s’aime, il ne fait jamais nuit »

• L’amour est le thème favori des artistes : peintres, poètes, romanciers…


C’est une source d’inspiration par excellence.
C’est un sentiment noble et sacré qui nait brusquement pour unir les âmes et embellir la vie.
Cette décharge électrique n’a pas cessé d’inspirer écrivains, poètes et philosophes qui sont loin
de formuler une opinion unique vu la diversité des arguments sur lesquels ils appuient leur
raisonnement.

7) L’amour étant une malédiction :

• L’amour possède un aspect narcissique et possessif qui nous prive de notre liberté :
l’amoureux cherche à posséder l’être aimé étant accablé par la jalousie et l’obsession.
« Quand on aime, on doute de tout » Colette

• L’amour peut être une source de souffrance, de tourment et de mélancolie : lorsque


l’amant apprend que l’être aimé l’a trahi, sa vie s’obscurcit.
C’était le cas de « Jeanne », l’héroïne d’ « Une vie », qui, à la découverte de la trahison de son
bien aimé et son mari « Julien », a perdu le gout de vivre.
« L’amour, c’est comme une élastique, si l’un des deux lâche, l’autre a mal »

• L’amour non partagé (non réciproque) cause la souffrance de la personne aimée qui se
sent négligée et perd sa confiance en soi. Elle vit ainsi des troubles psychologiques qui peuvent la
conduire au suicide.
« Le sentiment de ne pas être aimé est la plus grande des pauvretés et la plus cruelle des
douleurs » Mère Teresa
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• L’amour peut être source de malheur quand il est basé sur l’intérêt personnel car le côté
matériel l’emporte sur les sentiments sincères et surtout sur l’amour.
On prend à titre d’exemple le cas des immigrés qui cherchent souvent à conclure un mariage
d’intérêt avec les européennes pour régulariser leur situation d’immigré clandestin. Une fois son
but est atteint, l’homme demande à sa femme de se divorcer ce qui fait plonger cette dernière
dans un océan de malheur et d’amertume.

• L’échec passionnel provoque aussi une grande tristesse. Les victimes des séparations
dues à la mort, à un malentendu, à une trahison ressentent une souffrance irréversible. Quand
l’amour de ta vie t’échappe tu te sens comme anéanti.
C’était le cas de Paul qui, après la mort de sa bien-aimée Virginie, a perdu le sens de la vie, d’où
sa décision de se suicider, tout en espérant rejoindre son élue dans l’au-delà.
Juliette, à son tour, a décidé de mettre fin à sa vie en se poignardant à la découverte du corps de
Roméo mort prés d’elle.

• « Les liaisons dangereuses » de Laclos mène ses personnages Cécile et Dacenty, Mme de
Merteuil et le vicompte de Valmont d’un autre côté à une fin encore tragique car l’amour est
corrompu par le vice, l’infidélité, la trahison et la vengeance.
• Parfois, on devient des esclaves de notre amour puisqu’il peut se transformer en une
obsession qui hante nos esprits et accable nos âmes. C’est notre cœur, en fait, qui contrarie
notre raison et tombe éperdument amoureux, parfois, de la personne fausse.
« On ne peut pas empêcher un cœur d’aimer »
« L’amour rend aveugle »

• L’amour se transforme de rêve en cauchemar quand il est basé sur un caprice ou un


béguin éphémère. Dans ce cas, la passion s’éteint avec le caprice qui l’a éveillé.
D’ailleurs, pour Mme Bovary, le « bonheur » procuré par ses relations amoureuses avec
Radolphe et Léon était si éphémère que cet amour cauchemardesque et toxique l’avait menée
au suicide.

• Un autre danger à signaler : c’est la théorie selon laquelle chacun devrait s’efforcer de
trouver « l’âme-sœur », son être complémentaire. On croit, volontiers, qu’il n’y a qu’une
personne et une seule qui convienne exactement à une autre. Or, comme il est très rare que
deux âmes-sœurs de rencontrent, on se contente d’un à peu près, bien décidé à supporter avec
courage les conflits probables.

8) Amour et modernité :
De nos jours où la société moderne est victime d’une mentalité matérialiste qui
détermine les relations humaines y compris la relation amoureuse, certains pensent que l’amour
est une affaire qui concerne les anciennes générations. Ils sont, littéralement, convaincus que
l’amour n’est qu’une histoire de cinéma et de romans. Ce n’est qu’une confusion.
Nous pouvons avoir l’impression d’aimer quelqu’un tellement, on s’entend avec lui ou par
habitude de le côtoyer.
De même, les attractions physiques qui sont devenues assez fréquentes n’ont rien à voir avec
l’amour, le vrai. En effet, les jeunes d’aujourd’hui, se confondent entre l’amour et l’attirance
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physique qui fait tourner leur tête qu’ils finissent par perdre toute lucidité. En d’autres termes,
les jeunes messieurs, en particulier, semblent avoir un faible pour l’esthétique, de sorte qu’ils
deviennent hypnotisés voire ensorcelés à chaque fois qu’ils font face à la beauté féminine. C’est
la raison pour laquelle, la majorité écrasante des jeunes filles tiennent à se faire belles.
D’ailleurs, plusieurs parmi la gent féminine dépensent tout un budget pour garder la ligne et
pour parfaire leur apparence.
Elles le font pour mettre en valeur leurs atouts afin de charmer la gent masculine.
En effet, une belle fille a beaucoup plus de chances de séduire qu’une autre ayant un physique
modeste ou ingrat. Les garçons flashent généralement, pour une fille dotée d’une grande
beauté. De ce fait, la majorité des filles mettent le paquet pour soigner leur apparence. D’autres
jugent leur physique insatisfaisant et jettent, donc, leur dévolu sur la chirurgie esthétique à
dessin de corriger certains défauts, retracer un nez renflé ou courbé, gonfler des lèvres étroites,
remodeler une partie de leur corps qui leur semble disproportionnée. Elles veulent ressembler
aux stars qui figurent sur les couvertures des magazines.
Or, le résultat de ces interventions chirurgicales donne généralement naissance à une beauté
quasi stéréotypée : les mêmes pommettes, le même menton et les mêmes lèvres. Ces stars
symbolisent aujourd’hui la beauté au féminin. Elles donnent à certaines filles des complexes et
les poussent à se regarder de manière dévalorisante. Les hommes qui regardent une fille ayant
une physique modeste de travers, mettant davantage l’accent sur ce complexe.
Dès lors, une majorité féminine consacre un budget assez important pour mettre e valeur leurs
atouts physiques et cacher alors leurs imperfections.
Quelles soient naturellement belles ou « refaites », ce sont les belles femmes qui appâtent le
plus.
La plupart de la gent masculine confirme ayant déjà craqué devant la beauté.
En effet, tout être humain est en admiration devant une belle créature. La beauté physique
satisfait leurs pulsions. Aucun homme ne peut rester de marbre devant une femme charmante
surtout si elle se met en valeur et qu’elle porte une tenue qui laisse transparaitre ses formes et
sa sublime beauté.
La majorité des hommes déclarent que, certes, lorsqu’ils sont en état de totale sobriété, ils
diraient qu’ils préfèrent partager leur vie avec une fille belle de l’intérieur, bienveillante et fidèle.
Toutefois, tout être humain perd sa lucidité devant la beauté et se retrouve contraint de suivre
cet ensorcellement qui l’aveugle et l’emprisonne de la tête aux pieds. Cependant, cet état
d’envoûtement est le plus souvent éphémère et non durable pour maintes raisons.
En effet, si cette personne est belle de l’extérieur et laide de l’intérieur, on finira par prendre la
fuite. Seule la beauté de l’âme perdure. Or, un jour ou l’autre, la vieillesse mettra fin à la beauté
physique.
En outre, celui qui a un beau partenaire risque le plus d’affronter tant de problèmes entre autres
la jalousie et la peur qu’on l’aguiche.
Tout attachement basé sur les apparences ne prend pas en considération le côté moral ainsi
qu’intellectuel de l’être-aimé. Ainsi, hypnotisé par la beauté, on se fiche pas mal de sa
personnalité ou de son caractère et on se plonge, donc, dans une relation tout en croyant avoir
savouré le goût sucré de l’amour qui est condamné souvent à l’échec. En effet, frappé par une
réalité amère « Ce qui brille n’est pas toujours or », on aurait l’impression de descendre d’un
nuage ! Maints sont les jeunes qui étaient les cibles de frustration et de la déception suite à un
coup de foudre après avoir pris conscience la malveillance du bien-aimé ou la non réciprocité de
cette flamme. Cet échec sentimental peut aboutir à une série d’échecs et au pire des cas au
suicide.

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9) Les contraintes de l’amour :
• La pudeur : les valeurs sociales et morales imposent, s’agissant des rapports entre les
deux sexes, une certaine conduite qu’il ne faut point violer.

• L’honneur : Cette valeur concerne les femmes plus que les hommes dans les sociétés
conformistes. La femme doit s’abstenir de toute relation avec un homme en dehors du
mariage : la seule forme d’union qu’approuve la société.

• L’infidélité est l’un des facteurs cruciaux qui sont responsables de la détérioration d’une
relation amoureuse vu que la méfiance et le mensonge deviennent la devise de la vie du
couple.

• La jalousie excessive est une prison qui asphyxie (étouffe) l’un des partenaires. Par
conséquent, ils luttent par tous les moyens pour se délivrer d’un amour possessif. On
peut même voir des cas de crimes passionnels.

• Quoique la loi ‘interdise pas les rapports entre couleurs et races différentes, les couples
mixtes se sentent poursuivis par le regard oblique des gens. Tenons à titre d’exemple, le
mariage d’un noir ou d’un arabe avec une française qui demeure mal vu de certains
parents. Autant dire pour un membre pauvre et un membre riche.
Les préjugés de la société représentent un poison qui envenime la vie des amoureux. En
effet, lorsqu’ils sont l’objet de critique parce qu’ils ne se conforment pas aux traditions et
aux coutumes, ils deviennent marginalisés (exclus, rejetés, discriminés) de la société.

• L’éloignement entraine le refroidissement des émotions et des sentiments les plus


intenses. Ainsi au fil du temps, les effusions sentimentales s’estompent et conduisent
inévitablement à la séparation du couple.

Dans des cas pareils, les concernés sacrifient leur bonheur ou décident de lutter contre
la volonté des coutumes familiales et les normes sociales. Mais, il est rare de les prendre pour
des gens normaux.

10) Les facteurs de réussite d’une histoire d’amour :

• Par l’intensité et la sincérité de leur amour, un couple arrive à surmonter (surpasser,


affronter) tous les obstacles, même les plus difficiles : ils peuvent convaincre leurs
familles respectives du bien fondé de leur relation, ils sont capables de négliger les
préjugés sociaux et de ne leur accorder aucune attention pour préserver leur amour des
troubles qui peuvent survenir en cours de chemin.

• Le dévouement et les sacrifices sont des facteurs essentiels qui protègent la relation
d’amour des malheurs qui peuvent l’affecter. En effet, se consacrer entièrement à son
bien-aimé, en cas de besoin, est une preuve d’un sentiment fort et solide.

• La fidélité installe au sein d’un couple la confiance et la sincérité et rien ne peut ébranler
(ruiner) cette relation puisque la franchise existe.

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• La nouvelle technologie a fourni à l’Homme les moyens qui facilitent l’établissement des
relations amoureuses tels que le téléphone mobile et l’Internet. Ces moyens ont permis
surtout aux jeunes qui sont de caractère réservé ou timide de surmonter cet handicap et
d’être capable de s’exprimer sans aucun embarras et de nouer ainsi des relations
sentimentales.

• La mixité dans les établissements scolaires et dans les lieux du travail a favorisé le contact
entre les jeunes de sexes différentes et de développer, pour certains, ses relations en
histoire d’amour.

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Module n° 3 :
La liberté

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1) Définition :
Liberté : Etat d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de
servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance
étrangère. C’est aussi, l’état d’une personne qui n’est pas prisonnière ni sous la dépendance de
quelqu’un.
La liberté peut être définie de manière positive comme l’autonomie et la spontanéité d’une
personne douée de raison. La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté,
dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux
droits des autres et à la sécurité publique.
De façon générale, la liberté est un concept qui désigne la possibilité d’action ou de
mouvement. Pour le sens commun, la liberté s’oppose à la notion d’enfermement ou de
séquestration. Une personne qui vient de sortir de prison est dite libre.
L’homme libre est celui qui n’appartient pas à autrui et qui n’a pas le statut d’esclave.
En philosophie, en sociologie, en droit et en politique, la liberté est une notion majeure : Elle
marque l’aptitude des individus à exercer leur volonté, selon l’orientation politique des discours
tenus, avec la mise en avant de nuances dont aucune n’épuise le sens intégral :

• Formulation négative : où l’on pointe l’absence de servitude, de soumission et de


contrainte, qu’elles soient exercées par d’autres individus (comme pour l’esclavage) ou
par la société (c’est-à-dire par la loi).
• Formulation positive : où l’on affirme l’autonomie et la spontanéité du sujet rationnel ;
les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de
« libres ».

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. C’est de dire ou de faire ce qui
n’est pas contraire à l’ordre public ou à la morale publique.
La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
Dans une telle formulation, la liberté est étroitement liée au concept de droits allant jusqu’à
confondre les deux notions.
*Liberté :
• Etat de non contrainte, pouvoir agir sans contraintes
• Condition de l’homme qui n’est pas esclave
• Condition d’un pays indépendant des autres
• Peuple, pays ou nation qui a adopté la démocratie libérale.

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2) Vocabulaire :

➢ Liberté (n.f): un affranchissement/ une émancipation/ une libération/ la délivrance/ une


autonomie (droit de se gouverner par ses propres lois : Julie fait preuve d’autonomie, elle se
débrouille bien toute seule)/ une franchise/ l’indépendance/ un dérèglement/ le choix/
l’autorisation/ l’aisance/ la facilité/ agir de son plein gré/ la volonté/ l’immunité/ la
permission/ la témérité/ un droit/ le pouvoir/ l’évasion/ la relaxation/ l’élargissement/ le
détachement/ la disponibilité/ l’irrévérence/ l’audace/ la démocratie/ le pouvoir du peuple/
la dignité.

➢ Démocratie (n.f) : Régime politique dans lequel le peuple exerce la souveraineté. C’est une
forme d’organisation politique traditionnellement définie selon cette formule : « Le
gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple »
Comme dans tout système politique « le peuple », c’est-à-dire, la population des citoyens
regroupés dans le cadre d’un territoire, y est gouverné. La spécificité d’un système
démocratique est que les gouvernés sont censés être en même temps des gouvernants
associés aux principales décisions engageant la vie de la cité.

➢ Régime dictateur : oppresseur/ despotique/ absolu/ tyrannique/ fasciste/ corruptif

➢ Esclavage (n.m) : un asservissement/ la servitude/ un sevrage/ une soumission/ une


humiliation/ la dépendance/ une prostration ( abattement causé par la douleur, la faiblesse
extrême)/ une obéissance totale/ un esclavagisme (système politique et économique fondé
sur la pratique de l’esclavage/ esclavagiste) / la vassalité (vassal, adj) / la sujétion/ une
domination/ une séquestration/ un enfermement/ une capture/ une privation de liberté/
une captivité/ un emprisonnement/ un internement/ un enlèvement/ une arrestation/ une
incarcération (il a été condamné à l’incarcération pendant vingt ans)/ un commandement/
une manipulation.

➢ Libre : libéré/ délivré/ indépendant/ affranchi/ autonome/ émancipé/ détaché/ souverain/


évadé/ dégagé/ maître de ses actes.

➢ Libérer : délivrer/ affranchir/ dispenser de quelque chose de pénible/ émanciper

➢ Esclave : soumis/ humilié/ dépendant/ obéissant/ servant/ manipulé/ privé de liberté/ ôté de
liberté/ emprisonné/ enfermé/ prisonnier/ vassal/ un pantin/ un serviteur/ un valet/ asservi/
captif/ corvéable (assujetti à la corvée)/ opprimé/ être sous l’emprise de …/ être sous la
domination de …/ être sous le joug de…

➢ Maitre : dictateur/ tyran/ un autocrate (personne qui gouverne un pays sans contrôle
démocratique)/ despote (chef d’Etat qui s’arroge un pouvoir absolu, personne qui exerce
une autorité tyrannique)/ corrupteur/ oppressant/ monarque (souverain)/ fasciste/
monarchiste (Qui appelle à la monarchie).

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➢ Démocrate : égalitaire/ républicain/ socialiste.

➢ Dictature (n.f) : Une tyrannie/ un absolutisme/ une autocratie/ une monocratie (gouverner
seul)/ un gouvernement avec un coup de fer/ une monarchie/ un despotisme/ une
oppression/ une corruption/ une injustice/ le vice/ le fascisme (un régime établi en Italie de
1922 à 1945 fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le
corporatisme)/ une dominance/ le nazisme/ une autorité contraignante et abusive.
➢ Conformiste : Personne qui se conforme (est soumis) aux traditions, aux coutumes et à la loi
imposée par la société.

➢ Pensée (n.f) : une idéologie/ une convection/ une croyance/ une philosophie/ une thèse/
une idée/ un avis/ une opinion/ une mentalité/ une vision/ une perception.

➢ Dogmatisme (n,m) : un penchant à croire, à affirmer quelque chose de façon catégorique,


sans admettre la critique (dogmatique : adj).

➢ Les limites : les frontières

➢ Limité : borné/ restreint/ étroit/ resserré

➢ Respecter : tenir en estime.

➢ Se soumettre à : se résigner à / se plier à

➢ Une contrainte : une forme de violence physique ou morale, qui ôte la liberté d’agir/ Règle à
laquelle il faut se plier.

➢ Une hiérarchie : Organisation sociale des différents niveaux de pouvoir.

➢ Opprimer : Imposer une domination violente/ mettre sous le joug


Se rebeller : s’opposer à une autorité que l’on refuse/ se révolter

➢ Le libre arbitre : La faculté qui aurait l’être humain de se déterminer librement et par lui
seul, à agir et à penser par opposition au déterminisme, ou au fatalisme.

➢ La liberté d’opinion : Elle a été affirmée solennellement dès la Déclaration des droits de
l’Homme et du citoyen. Elle signifie que toute personne est libre de penser comme elle
l’entend, d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité et de les exprimer.
Cette liberté s’étend même à la liberté religieuse : chacun étant libre d’adopter la religion de
son choix ou de n’en adopter aucune.

➢ La liberté d’expression : Elle permet à chacun d’exprimer librement ses idées par tous les
moyens qu’il juge appropriés. Elle implique, donc, la liberté de la presse, la liberté de la
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communication audiovisuelle et la liberté d’expression sur les réseaux sociaux. Cependant,
cette liberté implique également le respect d’autrui. Ainsi, les propos diffamatoires, racistes,
incitant à la haine raciale ou au meurtre sont punis par la loi. Elle comporte des limites pour
protéger les droits des tiers (respect de la vie privée, du droit à l’image, des droits d’auteur).

➢ La liberté d’association : Affirmée solennellement en France. Elle permet aux personnes


partageant les mêmes opinions de s’associer au sein d’une même organisation (un parti
politique par exemple).

➢ La liberté de réunion : permet à plusieurs personnes de se réunir pour partager des idées ou
soutenir une cause.

➢ La liberté de manifestation : autorise des personnes soutenant une cause ou une opinion à
l’exprimer dans la rue. Cette liberté s’accompagne nécessairement de limites afin de
protéger l’ordre public.

• Une personne détenue, prisonnière, incarcérée, dépendante, captive, en liberté


provisoire, en semi-liberté, en liberté surveillée ou en liberté partielle, n’est pas
physiquement libre.
• Une personne contrainte engagée, très gênée, tracassée, obsédée, obligée, conformiste,
tenante à ses principes, n’est pas moralement libre.
• Une personne n’ayant pas son libre arbitre, sans volonté, incapable de raisonner et de
choisir par elle-même, n’est pas philosophiquement libre.
• Une personne privée de ses droits, non autorisée au vote, victime de la ségrégation
raciale (discrimination, racisme), du favoritisme, n’est ni socialement ni politiquement
libre.

 Quelques antonymes :
*Asservir =/= libérer *Colonisé =/= décolonisé
*Emprisonner =/= relâcher * Permission =/= interdiction, défense

 Termes :
*Prendre la liberté de = s’autoriser, se permettre
*Prendre les libertés = se familiariser avec quelqu’un
*Prendre des libertés avec une femme = avoir une intimité avec elle, une familiarité.
*Accéder à la liberté
*Se battre pour la liberté
*Lutter pour la liberté
*Aspirer à la liberté
*Jouir de la liberté
*Renoncer à la liberté
*Militer pour la liberté
*Priver quelqu’un de sa liberté
*Etre en quête de la liberté
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* Revendiquer des droits / Remplir des devoirs
*Conquérir la liberté

 Enrichissement :
*En luttant pour leur droit à l’instruction, les femmes veulent s’émanciper (se libérer) du joug
(esclavage) des coutumes et des traditions ancestrales et jouir de ses droits dans l’intention
d’être un membre efficace dans sa société.
* Martin Luther King incite les noirs américains à manifester pacifiquement pour revendiquer
leurs droits à être des citoyens comme les blancs.
* Dans les pays démocratiques, les hommes peuvent jouir de leurs droits et se doivent de
remplir leurs devoirs.
* Les palestiniens luttent contre l’occupation israélienne afin de se délivrer de l’oppression
sioniste.
* Si les hommes jouissent de tous leurs droits, ils doivent également remplir leurs devoirs.
* Je ne peux pas diner avec vous ce soir. Je suis engagé.
* La société antique se composait d’hommes libres et esclaves.
* La Tunisie a été libérée le 20 Mars 1956 après avoir été colonisée.
* Dans l’autobus, une dame cherche une place libre mais elles sont toutes occupées.
Ce matin, à la prison, Jean a été remis en liberté tandis que Robert a été séquestré.
*Les enfants sont soumis à leurs parents : ils ne font que leurs obéir.
* Les esclaves vivent sous la domination de leurs maitres, ils doivent se soumettre à leurs ordres.
* Les dictateurs ne peuvent avoir un pouvoir absolu que lorsque les peuples se plient à leur
despotisme.
* Autrefois, les femmes se sont toujours, assujetties aux lois d’une société sexiste.
* Il peut dire et écrire ce qu’il veut : C’est la liberté de l’expression.
* Il peut aller où il veut : C’est la liberté de déplacement.
* Il peut être musulman, juif, chrétien, bouddhiste, athée… : C’est la liberté de religion.
* Il doit être au courant de ce qui se passe autour de lui : C’est la liberté d’information.
* Il peut pratiquer le culte de sa religion sans aucune interdiction : C’est la liberté de religion.
* Il peut s’associer avec qu’il veut : C’est la liberté de l’association.
* Il peut choisir la profession qu’il veut : C’est la liberté du travail.
* Il peut adopter la pensée qu’il veut sur son monde : C’est la liberté de pensée.
* Il peut se syndiquer : C’est la liberté syndicale.
* Toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, y compris
le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de
ses intérêts.
* Elire : procéder à l’élection : voter
* Ils ont élu un nouveau président
* Conformisme =/= Marginalité
* Injustice =/= équité
* Labeur =/= oisiveté
* Égoïsme =/= altruisme
* Anarchie =/= ordre
* La monarchie : Un régime politique où le pouvoir est détenu par un seul chef : le monarque ou
le souverain. A l’origine, ce pouvoir était légitime par une relation spirituelle que le monarque
entretenait avec une divinité.

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* Une dynastie : une descendance ou une succession de souverains (rois), provenant d’une
même famille qui ont régné sur un pays.
* Le despotisme : le pouvoir arbitraire absolu et oppressif.
* L’anarchie : le désordre résultant d’une absence d’autorité.
* Parlement (n.m) : la chambre des députés.
* Révolution (n.f) : un changement, un bouleversement important et brusque dans la vie d’une
nation.
* Se révolter : se rebeller/ se mutiner.
* Un révolutionnaire : un partisan de la révolution.
* Révolutionner les méthodes traditionnelles : bouleverser.
* Une rébellion : un coup d’Etat/ une mutinerie/ une désobéissance.
*Un libérateur : un défenseur/ un sauveur/ un émancipateur
* Libertaire : anarchiste/ rebelle
* Le libertinage : l’érotisme
*Libéral : généreux, prodige
*Libéralement : beaucoup, avec générosité, avec tolérance
*Le libéralisme : Le capitalisme/ l’individualisme/ Attitude, doctrine des libéraux, partisans des
libertés individuelles/ Doctrine selon laquelle la liberté économique ne doit pas être entravée.
*Affranchir la femme de l’autorité masculine s’avère un vœu pieux
*Les Talibans assujettissent les femmes afghanes.
*Dans son sketch « Ma femme », l’humoriste « Raymond Devos » a critiqué les épouses qui font
preuve de docilité et de soumission totale.
*Dans cette société où l’on persiste à nourrir des idées rétrogrades, la femme ne continue-t-elle
pas de sentir à son cou cette corde de la servitude ?
*Depuis quelques années, les femmes s’émancipent et se libèrent progressivement des
contraintes qui pèsent sur elles.
*La vraie liberté de la femme ne sera réalité que dans une société qui octroie (accorder) aux
femmes une indépendance économique.
*Les corvées au foyer constituent une véritable entrave devant la participation de la femme à la
vie communautaire.
*Réduire les femmes à la servitude est une pratique cruelle et inhumaine.

• Ce qui favorise la liberté :


➢ L’instruction
➢ La tolérance
➢ L’altruisme
➢ La démocratie
➢ Le régime républicain

• Ce qui entrave la liberté :


➢ L’ignorance
➢ L’égoïsme
➢ Le fanatisme
➢ Le dogmatisme
➢ La dictature

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1) Les obstacles à la liberté :

 L’esclavage :
L’Homme s’est donné le droit de mettre en esclavage ses semblables selon des prétextes
contestables qui légitiment leurs actes : il a fallu maltraiter et profiter de la vulnérabilité des
hommes qui avaient une couleur différente ou une culture qu’on considérait inférieure pour
qu’ils en fassent un commerce.
Par conséquent, des hommes et des pays se sont faits des fortunes grâce à la traite des esclaves.
L’esclavage est un système socio-économique reposant sur l’exploitation d’êtres humains qui ne
fonctionne que sous la contrainte et par la violence.
L’esclave est une personne qui n’est pas de condition libre : il appartient à un maître exerçant
sur lui un pouvoir absolu. Considéré comme un bien mobilier, comme une marchandise, l’esclave
peut être vendu, séparé de sa famille, il est contraint d’effectuer tous les travaux que son maître
exige de lui.
La Traite (exploitation) des esclaves : c’est l’acte qui consiste à réduire des êtres humains en
esclavage, à les vendre et à les transporter contre leur gré.
Aujourd’hui, dans la plupart des pays où l’esclavage est encore pratiqué, il est évidemment
officiellement illégal, cela ne l’empêche pas d’exister. Dans le monde, des millions de femmes,
d’enfants, d’hommes sont exploités dans des conditions qui s’apparentent à l’esclavage, même
si on n’utilise plus ce terme.
En effet, ils sont soient vendus comme des objets, soit forcés à travailler pour peu d’argent, voire
pour rien du tout, et se trouvent à la merci de leur employeur. La traite des êtres humains
constitue le 3ème trafic criminel le plus lucratif dans le monde après celui de la drogue et des
armes. Au moins, 200 millions de personnes sont victimes d’asservissement à divers degrés et
pour diverses raisons.

 Les nouvelles formes d’esclavage :


La servitude pour dettes toucherait au moins 20 millions de personnes dans le monde. Par
exemple, pour soigner un enfant malade, une mère emprunte de l’argent. Une dette à un taux
d’usure sera remboursée en travaillant tous les jours de l’année sept jours sur sept jours dans
des conditions abominables. Le déplacement ou le commerce d’êtres humains est une autre
facette de l’esclavage moderne : généralement, des femmes à des fins commerciales.
Forcées à travailler comme employées de maison ou comme prostituées. Il y a, également, les
mariages précoces ou forcés : des femmes ou des jeunes filles sont mariées sans leur
consentement et forcées à vivre en état de servitude. Et elles font, souvent, l’objet de violence
et de services corporels.
Enfin, l’esclavage traditionnel existe encore. Des personnes sont achetées et vendues comme
des objets. Elles sont souvent, enlevées de leur foyer et peuvent être héritées ou données en
cadeaux.

*Esclavage pour dettes : Quand la misère est trop grande, une personne contracte une dette que
leur prêteur leur demande de rembourser en travaillant pour lui. Toute la famille se retrouve
ainsi, aliénée jusqu’au remboursement. Les esclaves travaillent tous les jours de l’année contre
un peu de nourriture et un abri. Le plus souvent, leur travail n’arrive jamais au bout de la dette
qui peut même se transmettre à leurs enfants.

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* Travail forcé : Main d’œuvre sous la menace. Il concerne les personnes contraintes sous la
menace d’effectuer des travaux difficiles dans des conditions parfois dangereuses. Leur
rétribution est inexistante, et ils sont souvent, enfermés, privés d’identité, soumis à des
violences physiques et psychologiques. Les enfants en sont les principales victimes, mais les
adultes, hommes et femmes sont aussi concernés.
A ce propos, on évoque l’exemple du travail à la chaîne qui ôte l’être humain de son humanité,
de sa dignité et de sa liberté pour être esclave d’une machine.

*Esclavage sexuel : Les femmes et les enfants en sont les victimes potentielles. L’exploitation
sexuelle des femmes et des enfants constitue une des formes les plus répugnantes de
l’esclavage.
Souvent, piégées par des trafiquants, les jeunes femmes sont victimes d’une extrême violence.
Ces pratiques criminelles concernent, particulièrement, les enfants dans certains pays d’Asie du
Sud-Est et les jeunes filles dans l’Est de l’Europe, victimes de réseaux criminels qui pratiquent la
traite des êtres humains. Quant au mariage forcé, qui entraine des relations sexuelles forcées, il
peut, aussi, signifier pour la fillette ou la jeune fille une vie de servitude domestique, de travail
esclave ou prostitution.

*Esclavage traditionnel : Dans quelques rares pays (Niger, Soudan…), subsiste un esclavage par
ascendance, un groupe de population ou des individus sont considérés comme asservis de par
leur naissance.
Plus de 8 millions d’enfants sont esclaves, soit en servitude pour dettes, contraints à un travail
forcé infernal, recrutés dans des conflits armés ou encore impliqués dans la prostitution.
L’esclavage n’est pas mort. La société répugne à reconnaitre qu’il existe encore. Cependant,
nombreux sont les enfants réduits à l’esclavage dans bien des régions du monde. De tous les
enfants qui travaillent, il ne fait pas de doute qu’ils sont les plus menacés.
Certaines pratiques en matière de servitude sont pratiquement identiques à la conception de
« l’esclavage objet ».
Les enfants sont encore tout simplement vendus comme espèces. Les propriétaires achètent les
enfants au travail dans des secteurs comme l’agriculture, le service domestique, la prostitution,
l’industrie du tapis et la fabrication des briques.
On signale, également, que ce type d’esclavage des enfants existe, depuis longtemps, dans
certains régions d’Asie et d’Afrique. Une des formes les plus courantes de servitudes est
l’asservissement familial, dans lequel les enfants travaillent pour rembourser un emprunt (une
dette) ou d’autres obligations contractés par la famille. Les prêteurs, qui sont souvent les
propriétaires, exploitent généralement la situation de manière à ce qu’il soit difficile, voire
impossible pour la famille de rembourser sa dette et s’assurent, ainsi, une main d’œuvre
pratiquement, gratuite sans limites dans le temps.
Il arrive qu’une famille demeure en situation de servitude pendant plusieurs générations, les
enfants prenant la relève de leurs parents âgés ou infirmes dans le cadre d’un système de
servitude qui franchit les générations.
Le mécanisme de servitude le plus répandu est, sans doute, celui des accords de servitude
informels en vertu desquels les parents estimant que leurs enfants seront mieux lotis comme
domestiques non rémunérés dans un ménage prospère qu’ils ne pourraient jamais l’être dans
leur propre famille, les cèdent à des tiers simplement pour que ceux-ci assurent leur subsistance
en échange de leur travail.

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*La séquestration : une des nouvelles formes de l’esclavage moderne :
« Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L’esclavage et la traite des esclaves sont
interdits sous leurs formes »
Pourtant stricte, cette interdiction universelle n’est pas respectée. Les adultes comme les
mineurs peuvent être victimes de l’esclavage moderne, peu importe leur région du monde, leur
religion, leur appartenance sociale ou encore leur couleur.
Nous avons tous en tête l’histoire de « Natascha Kampousch », cette jeune fille qui avait été
enlevée et séquestrée, obligée de réaliser des tâches diverses pour son ravisseur pendant 8 ans.
Mondialement connue, cette histoire n’est en fait qu’un exemple parmi tant d’autres.
L’esclavage moderne est une situation où les gens sont sous l’emprise de la violence. Ils sont
contraints de prendre des emplois ou d’accepter des situations où ils sont économiquement
exploités. Ils ne sont pas payés ou alors reçoivent le minimum pour survivre et ne sont pas libres
de partir.
Les personnes victimes de trafic d’êtres humains, celles contraintes de se marier, les enfants
exploités dans les conflits, les guerres : les enfants armés entrent aussi dans la définition.
La Tunisie : premier pays à abolir l’esclavage. Le 23 Janvier est un jour important pour la Tunisie
et le monde. Il marque la commémoration de l’abolition de l’esclavage puisque notre Tunisie
était le premier pays arabe et musulman à l’abolir.

*L’emprisonnement : le prisonnier est, souvent, ôté (privé) de sa liberté.

* La colonisation

* La dictature : Dans un pays gouverné par une dictature, la liberté d’expression est strictement
interdite puisqu’elle peut ébranler l’ordre ou le régime établi. Ainsi, les opposants sont
persécutés, emprisonnés et même torturés dans des prisons ou bien exilés dans des pays
étrangers sans aucune possibilité de retour. C’était, en fait, le cas du peuple tunisien avant la
révolution.
Pour la première fois depuis 1987, les tunisiens peuvent clamer haut et fort ce qu’ils disent tout
bas depuis des années : Ben Ali, l’homme qui les a dirigés pendant presque un quart de siècle,
était un dictateur. Il était l’un des dirigeants les plus exécrés par leur peuple. Même ceux qui
profiteraient du « système » le honnissaient. Mais, tous se taisaient, écrasés par la peur : Peur de
perdre des privilèges et un confort certain, pour les uns peur d’être tabassés, emprisonnés,
torturés pour les autres.
Seule une poignée de défenseurs des droits de l’Homme s’est exprimée, durant ces vingt-trois
ans à tenter de faire connaître au monde le vrai visage de la Tunisie de Ben Ali : libertés
confisquées, corruption, inégalités et justice instrumentalisée.
Le système de Ben Ali est né en 1987 et il ne fera que se renforcer au fil du temps, jusqu’à
rendre l’atmosphère irrespirable. Après son accession au palais de Carthage, le nouveau
président applique à la lettre sa stratégie définie précédemment. Il fait la chasse aux islamistes.
Puis, il s’en prend à la gauche et enfin, à tous les démocrates tunisiens.
La presse est muselée (on l’a fait boucler), le multipartisme est interdit, la liberté d’association
est confisquée et la justice est instrumentalisée.
Chacun vit sous le règne de l’arbitraire. Quiconque se rebiffe s’expose à des représailles de tous
ordres, des plus violentes aux plus mesquines : tabassages en règle, passeports confisqués,
lignes téléphoniques coupées, courrier Internet détourné, locaux professionnels cambriolés ou
encore campagnes d’insultes ordurières.

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La colère et la frustration grandissent au sein de la population à qui l’on a promis la prospérité
en échange d’une confiscation des libertés. Alors que le clan Trabelsi s’accapare les richesses du
pays, la population demeure enragée d’être exclue du système. Au fil des ans, tout lui parait de
plus en plus insupportable : le chômage, les bas salaires, l’obligation d’adhérer au parti du
pouvoir (le RCD)…
Le ressentiment (ou la rage) s’accentue mais il met du temps avant de l’emporter sur la peur.
La dictature de Ben Ali est surtout synonyme de drames, de tragédies humaines, de torture et
d’emprisonnement à vie pour avoir critiqué le régime. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui ont
souffert de la main de fer de Ben Ali et de son époux.

 La société conservatrice :
Dans des sociétés conservatrices, les coutumes et les traditions sont parfois des contraintes qui
limitent les libertés surtout des jeunes qui veulent s’émanciper et réformer la société pour
qu’elle progresse. D’ailleurs, les femmes sont les premières à souffrir à cause de ce conformisme
vu qu’elles sont réduites à des êtres inférieurs qui ne font qu’obéir aux caprices des hommes.
Aujourd’hui, comme hier la femme tunisienne reste pour les unes conservatrices, pour d’autres
c’est la modernité qui les attire.
• Femme conservatrice : femme traditionnelle, conformiste et conservatrice des traditions.
• Femme moderne : femme avant-gardiste, contemporaine, correspondante aux goûts ou
aux progrès techniques actuels.

De nos jours, la femme conformiste s’éclipse petit à petit, pour faire place à la femme moderne
qui s’impose de par son quotidien dans les divers domaines de la société, une société qui, quoi
que patriarcale, s’incline à cette volonté.
La femme moderne vit de nos jours, un réel épanouissement sociopolitique, culturel…
Elle participe activement, à l’évolution et à la construction d’une nouvelle ère.
La femme conformiste aussi, n’est pas loin de contribuer à cette vie qui se veut évolutive et
rapide dans les changements, des changements qui s’imposent à elle et qui la mène à adapter
son traditionalisme au monde de la modernité.
La liberté de la femme est très limitée et ne dépasse pas le cadre de sa propre vie très
personnelle, sa liberté de circuler de divorcer, d’élever et garder ses enfants en cas de
séparation avec le mari, de travailler et de gagner un salaire à son collègue…
On peut affirmer qu’une minorité de femmes en Tunisie a su et a pu bien exploiter les acquis et
les droits dont elles se bénéficient, la majorité des femmes tunisiennes ne connaissent pas leurs
droits ou confondent liberté et irresponsabilité.
On constate que la Tunisie est un pays de toutes les contradictions, puisqu’ il n’y a plus cette
société homogène et harmonieuse où l’on peut définir et déterminer les choses. C’est un peu
comme un chaos dû à la mauvaise adaptation de la société, en général, avec le modernisme.
D’ailleurs, une majorité a perdu les repères de certaines valeurs en les remplaçant par des
notions variables et aléatoires en prétendant le modernisme.
En fait, la liberté n’est pas un objet ni un bien qu’on achète mais une éducation, une mentalité et
un état d’esprit. Tant que l’individu s’auto censure en Tunisie, il n’y aurait jamais de liberté ni
pour la femme ni pour l’homme.
*Il ne faut jamais oublier de signaler la souffrance et l’amertume endurées par les femmes qui
sont forcées à se marier ou à travailler dans la prostitution, en particulier en Afrique et en Asie
Sud-Est…

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2) La lutte pour la liberté :
Une prise de conscience permet à l’homme de voir clairement ses droits, de les revendiquer et
de lutter par tous les moyens pour les obtenir.
Les moyens de lutte pour la liberté est multiples : ils varient entre la non-violence et la lutte
armée : les moyens pacifiques peuvent commencer par l’expression à travers la littérature ou les
arts, par les actions telles que : la grève, la marche pacifique, le boycott ou les manifestations et
par l’action armée contre l’oppression due à une colonisation, une occupation ou encore une
dictature despotique.

 La lutte pacifique :
Esclavage :
• Nelson Mandela : un lauréat du prix Nobel pour sa lutte contre l’Apartheid (Racisme)
après 27 années d’emprisonnement. Il s’était battu jusqu’au bout contre le racisme et les
inégalités.
Portrait d’un résilient, devenu le symbole du pardon et une figure mythique de la défense
des droits de l’Homme.
Toute sa vie, il avait lutté pour la cause du peuple africain. Il avait combattu la
domination blanche ainsi que la domination noire. IL a adopté pour idéal une société
démocratique et libre où tout le monde vivrait ensemble dans la paix et avec des chances
égales.
• Martin King Luther : Après la marche contre les discriminations raciales, le pasteur noir
américain prononce son discours tant connu « J’ai fait un rêve ». Son rêve est celui d’une
Américaine fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres.
« Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront
pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère ». (MKL)

Régime dictateur et despotique :


• La lutte des démocrates tunisiens contre la monarchie de Ben Ali : Mohamed Abbou
qui avait été arrêté arbitrairement puis emprisonné injustement par le régime oppresseur pour
avoir osé exprimer son mécontentement vis-à-vis le système régnant.
Derrière les barreaux, Maître Abbou continue à défier l’arsenal policier et judiciaire mis en place
pour le faire taire et lui faire payer pour son audace et pour son amour de la liberté.
En effet, l’avocat de la liberté s’est cousu la bouche avec quatre points de suture, ce qui a
provoqué son évanouissement pendant l’accomplissement de ce geste hautement symbolique
ainsi que dangereuse.
Les artistes, de leur côté, ont participé à cette lutte pacifique afin de libérer leur liberté. Ainsi,
armés de l’art, ils ont pu déclencher la guerre contre la dictature et même la vaincre. Autrement
dit, les messages nobles que peuvent transmettre le cinéma, le théâtre, la littérature, la danse
ainsi que la musique sont capables de foudroyer tout un système. On parle, ainsi, d’une arme
aussi bien pacifique que redoutable qui a dit « non » à la violence et « non » à la guerre mais
« oui » à la liberté.
A ce propos, on se souvient, tous, du genre musical du Rap qui a joué un rôle très important
dans « la révolution du Jasmin ».
En effet, il a été l’un des éléments déclencheurs d’un élan d’émancipation qui a conduit à la
chute d’un régime. Le Rap a, depuis sa création, été un moyen d’expression inégalable pour une
certaine jeunesse cloisonnée.
Aux Etats-Unis, il a par exemple, permis à la communauté afro-américaine de faire entendre sa
voix, durant les années 80.
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Les titres et les groupes du Rap s’inspirent, directement, du mouvement civil de Martin Luther
King ou bien encore Malcom X.
Les rappeurs français issus de l’immigration dénoncent dans leurs chansons le racisme ambiant,
la ségrégation ethnique (raciale) et ce qui en découle comme inégalités.
En Tunisie, parmi les nombreuses formes de résistance ayant conduit à la chute du régime de
Ben Ali, on peut citer le Rap.
En effet, dans la mesure où la musique commerciale traditionnelle était dans l’incapacité de faire
bouger des masses et de véhiculer les messages, le Rap qui est énergie, fougue et mouvement
était une forme d’expression directe, contestataire et influente.
D’ailleurs, on souvient, tous, d’« El Général » qui est devenu avec son titre « Rais Lebled » plus
qu’un rappeur. Il est devenu un porte-flambeau grâce à son courage, à son audace et à la
puissance de ses chansons qui ont bouleversé une dictature âgée de plus d’une vingtaine
d’années.

 La lutte armée :
La colonisation par la France était intervenue sous forme de soi-disant protectorat, en vertu du
fameux traité du Bardo, sous prétexte de redresser la situation et de mettre fin aux différents
abus.
Le peuple tunisien ne s’était jamais résigné à l’occupant, et dès les premiers jours de l’invasion
des colonisateurs, les différentes tribus s’étaient défendues avec courage et détermination.
Plusieurs militants en ont payé de leur vie, dont notamment, le syndicaliste « Farhat Hached »,
qui était lâchement abattu par des membres de « la main rouge » : une organisation pro
coloniale.
Maints sont les militants tunisiens qui ont dit « Non » à la colonisation et ont lutté contre
l’oppression et la tyrannie de l’occupant. D’ailleurs, on peut citer l’exemple de «Habib
Bourguiba » et de « Salah Ben Youssef » qui figurent en tête de la liste.
Les sacrifices de ces légendes étaient le prix que coûtent l’indépendance et l’émancipation du
peuple tunisien.

3) La liberté source de prospérité et d’épanouissement :

• La liberté face à l’autorité : Pour être heureux, il semble qu’il faille être libre face à
l’autorité. En effet, la réalisation de soi, par laquelle on peut trouver une grande satisfaction
exige le respect des droits fondamentaux. Comment imaginer un vrai bonheur sans liberté, c’est-
à-dire sans éducation, sans égalité, sans possibilité de circuler ou de s’exprimer ?

• La liberté est une organisation de la vie : Choisir son travail et aimer son métier permet
d’améliorer le rendement. C’est une source de créativité et d’épanouissement par excellence.

• Avoir la propre volonté de dessiner les grands traits de son avenir est une source de
bonheur et de prospérité : Choisir ses propres ambitions, son partenaire avec qui il va passer le
reste de sa vie, son travail, son mode de vie…

• S’émanciper (se libérer) de ses désirs, de ses instincts et de ses pulsions est une source de
soulagement, de bonheur et de bien-être.

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Prenons à titre d’exemple, le cas du tueur en série qui- esclave de ses instincts démoniaques et
de ses pulsions meurtrières- gâchait sa vie pour les satisfaire.
On se réfère, également, au conjoint qui trompe mari ou femme étant manipulé par ses caprices.

• Avoir la possibilité de s’exprimer, librement, au sein d’un régime démocrate est une
source du bien-être : « Je m’exprime, donc j’exige ». Ça permet, également, de renforcer la
confiance de l’individu en soi et de créer une personnalité stable et raisonnable.

• La liberté a inspiré tant d’artistes qui ont tombé éperdument amoureux de ce trésor.
En d’autres termes, inspirés par la liberté, les artistes et les littéraires ont pu débrider leur
créativité et concrétiser leurs talons.
C’était, en fait, le cas de la chanteuse « Tal » qui a été tellement passionnée par cette valeur
humaine qu’elle a fini par lui consacrer toute une chanson intitulée « La liberté ».
Le sortilège de la liberté a, également, touché le fameux « Florent Pagny », ce qui a abouti, ainsi,
à la création d’un vrai chef d’œuvre « Ma liberté de pensée ».
De son côté la révolution de « Trois Glorieuses », qui a fait appel à la liberté, a tant ensorcelé le
grand « Delacroix » qu’on a vécu la naissance d’un œuvre d’art unique et incomparable « La
liberté guidant le peuple ». Ce tableau était tellement inspirant qu’il a fini par être élu étant le
symbole historique de la démocratie, particulièrement en France.

• Il faut se libérer de l’emprise du temps pour être heureux. En effet, le bonheur nécessite
de vivre, uniquement, dans le présent, plutôt que dans les souvenirs inaccessibles ou dans le
futur incertain.

• Le bonheur nécessite d’être libre de ses représentations. En effet, le bonheur ne


dépendrait pas de circonstances extérieures, mais uniquement de notre manière de considérer
le monde. La liberté d’esprit serait, donc, la condition nécessaire et suffisante du bonheur. « On
pense, souvent, que nous serions heureux si seulement tel ou tel évènement survenait ou si tel
ou tel évènement n’était pas survenu. Il faut cesser de penser, ainsi, et comprendre que le
bonheur est un choix que nous pouvons faire nous-mêmes.
Quand on parvient à empêcher les circonstances de nous dicter ce qu’on doit ressentir, on
s’engage dans une véritable responsabilisation et on devient autant que possible maîtres de nos
destins ».
« L’Homme qui réclame la liberté, c’est au bonheur qu’il pense » (Aveline)

• Se libérer du regard d’autrui garantit une vie heureuse et harmonieuse. Accepter nos
imperfections nous rend la vie parfaite. Prenons à titre d’exemple les femmes qui, à cause de
leur obsession de se montrer toujours belles et parfaites, risquent de perdre le sens de la vie.
En effet, prisonnières de leur complexe, elles passent tout le temps à s’occuper de leur beauté
pour faire impressionner leurs entourages et négligent, ainsi, leurs familles qui risquent de se
désassocier.
« Etre libre, c’est aussi ne pas agir en fonction du regard d’autrui » (Lenoir)

Nous verrons, d’abord, que la liberté semble être une condition nécessaire au bonheur ?
Toutefois, ce lien est-il évident ? Ne peut-on pas imaginer un bonheur sans liberté ?
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En fait, la liberté ne mène-t-elle pas plutôt à la souffrance, en raison de la responsabilité qu’elle
impose à l’Homme ?

4) La liberté étant une source de malheur et d’anarchie :


*Sur le niveau individuel :

• Une grande dose de liberté peut conduire le jeune à s’adonner à la drogue, au tabagisme,
à la prostitution …
La liberté débridée conduirait inévitablement à la négligence des devoirs sociaux, scolaires…

• Il n y a pas de liberté absolue :


« Ta liberté s’arrête là où commence celle des autres »
Il ne faut surtout toucher à la liberté des autres : Cela concerne leurs pensées, leurs religions,
leurs apparences…
Dans ce contexte, on souvient tous de ce qu’avait publié le journal satirique français « Charlie
Hebdo » pour se moquer de la religion musulmane ainsi que catholique. C’est absolument
inacceptable puisqu’il touche et blesse les convictions de l’autrui.
Cela ne peut que faire répandre la haine et la rancœur au sein de la société.

• Tout abus ou usage irréfléchi et immature de la liberté conduirait inévitablement à une


privation de cette valeur. En effet, insulter quelqu’un ou l’abuser moralement ainsi que
physiquement, est interdit par la loi.
Par conséquent, toute personne tente d’enfreindre les règles risque de perdre sa liberté et
d’être arrêté au nom de la loi.
« Ta liberté est de faire tous que les lois permettent » (Montesquieu)

• La liberté induit la responsabilité. En fait, la liberté serait, donc, à l’origine du devoir qui
peut être vu comme une contrainte qui entrave le bonheur.
« Etre libre, c’est être responsable » (Sartre)

• La liberté induit une angoisse car elle impose à l’Homme à faire des choix. Or, la
possibilité de faire un choix n’est pas, forcément, synonyme du bonheur.
On peut évoquer ici l’histoire de l’âne « Buridan » qui meurt de faim et de soif car il est incapable
de choisir entre le sceau d’eau et le sac d’avoine.
Dans ce cas, la liberté serait un fardeau plutôt qu’une chance.
La liberté peut parfois être une condamnation ou une souffrance. Il est donc, parfois souhaitable
pour notre bonheur de rejeter la liberté.
La liberté, tout comme l’argent et la beauté, n’est pas une finalité en soi, mais un moyen de vivre
heureux.
A quoi bon être beau si l’on n’a jamais goûté au bonheur ?
De même, à quoi bon être libre si ce n’est pour être heureux ?
Vivre la liberté en profondeur, c’est le meilleur cadeau qu’on peut offrir à soi-même.
On ne sera jamais aussi libre et surtout heureux que le jour où l’on se libèrera de notre obsession
de nous prouver aux autres qu’on l’est.
La liberté, c’est de la vivre dans sa profondeur et depuis ses racines et non dans ses
manifestations ou ses symptômes.
Vivre la liberté à partir de ses symptômes, c’est vivre prisonnier d’une illusion de liberté.

HAGER ZAIDI
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Prouver aux autres qu’on est libre tout en souffrant, c’est tout comme le top model qui fait
croire aux autres qu’il est heureux, alors qu’il est prisonnier de son tour de taille !
C’est comme l’adolescent qui, pour prouver sa liberté, se met à fumer et reste prisonnier de
cette cigarette et surtout ne connait qu’un bonheur illusoire.
C’est tout comme l’Homme qui croit être libre, alors qu’il esclave de sa propre obsession d’être
libre !
Le jour où l’on ne sentira plus le besoin de prouver aux autres qu’on est libre, le jour où notre
liberté ne sera plus basée sur « ressembler à tel autre qui dégage une image de liberté, ce jour-
là, on peut être sûr qu’on est libre et heureux.

*Sur la vie collective :


La démocratie peut se définir comme un système politique dans lequel la souveraineté
émane du peuple.
Parfois, le mauvais usage de la démocratie conduirait à une anarchie et un désordre suivis par
une décroissance économique.
D’ailleurs, plusieurs pays ont su maintenir un rythme de croissance économique élevé sans pour
autant être considérés comme des démocraties.
Le cas de la Chine est, particulièrement, intéressant et régulièrement cité en exemple.
Le gouvernement chinois a réussi à maintenir un parti unique non seulement par les limitations
qu’il exerce sur les libertés mais, également par une croissance économique soutenue depuis
plusieurs années.

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Module n° 4 :
Guerre et Paix

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1) La guerre :
 Définition :

• Guerre (n.f) :
➢ Une lutte armée entre Etats. La guerre entraîne l’application de règles
particulières dans l’ensemble des rapports mutuels entre Etats : elle commence
par une déclaration de guerre et se termine par un armistice, et en principe par
un traité de paix qui met en fin l’état de guerre.
➢ Une lutte des groupes entre des pays qui ne va pas jusqu’au conflit sanglant : une
guerre économique de propagande (Campagne)
➢ Un conflit sans affrontement armé. (Exemple : la guerre des nerfs)
➢ Une lutte entre des personnes : une hostilité entre deux personnes.

• La guerre se définit étant un état de conflit armé entre plusieurs groupes politiques
constitués, comme des Etats, désignés alors comme ennemis interagissant à la société.
Une guerre peut, aussi, être un conflit armé entre deux populations opposées à
l’intérieur d’un même Etat : on parle alors, de guerre civile, de guerre inter-ethnique, de
guerre de sécession par opposition aux guerres étrangères ou internationales.
Les Etats font la guerre aux autres Etats, pas aux individus ni aux familles qui les
composent.
Les guerres ainsi que leurs moyens sont soumises à des règles d’honneur anciennes et
tacitement admises.
Les guerres définissent les conditions de légitimité, le déroulement et les moyens licites
des guerres. Une guerre est précédée d’une revendication, d’un ultimatum puis d’une
déclaration de guerre. Elle peut être suspendue par des trêves, un armistice. Elle se
termine par la reddition d’une armée, la capitulation d’un gouvernement puis la
signature d’un traité accordant ou refusant les revendications initiales, le paiement de
compensations et le retour à l’état de paix.
La science de la conduite d’une guerre s’appelle la stratégie, celle de gagner les batailles,
la tactique, celle des causes et des conséquences des conflits : la polémologie.

• Les symboles de la guerre :


➢ La faucheuse
➢ Les crânes
➢ Les armes
➢ Le sang

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 Vocabulaire :

• Guerre : une bataille/ un conflit/ un combat/ une lutte armée/ une attaque/ une
boucherie / un désaccord/ une dissension/ une invasion/ une bagarre/ une
querelle/ une dispute/ une altercation/ une émeute/ une offensive (passer à
l’offensive)/ une campagne (une campagne publicitaire, une campagne électorale
ou encore une opération militaire)/ une croisade/ une expédition (une opération
militaire en dehors du territoire national)/ un affrontement/ une guérilla ( guerre
d’embuscades)/ une agression.

• Faire la guerre : combattre/ lutter/ se battre/ faire parler la poudre/ guerroyer/ se


défendre/ se batailler/ se bagarrer/ se chamailler/ se livrer à un combat/ livrer
bataille/ être en état de guerre/ livrer combat/ attaquer/ s’engager à une bataille/
entamer une guerre/ déclencher la guerre/ déclarer la guerre/ s’impliquer dans
un conflit/ allumer la guerre/ déclencher les hostilités/ aller au front/ partir pour
le champ de bataille.

• Envahir un pays : coloniser (les français ont colonisé les tunisiens)/ conquérir/
occuper/ infester.

• Un combattant : Personne qui prend part à un combat/ un guerrier/ un lutteur/


un batailleur/ un champion/ un héros/ un militaire/ un belligérant (qui participe
à une guerre des / un soldat.

• Un belliqueux : qui aime la guerre et la violence, qui dénote un amour pour la


guerre.

• Un belliciste : un partisan de la guerre, qui privilégie la réaction violente et


guerrière.

• Une armée : un ensemble de soldats d’un Etat, un ensemble de troupes régulières


chargées d’assurer les opérations défensives ou offensives d’un Etat.

• Les armes de destruction massive : sont des armes conçues pour tuer une grande
quantité de personnes, en visant aussi bien les civils que les militaires. Ces armes
ne sont en général pas utilisées pour un objectif très précis, mais plutôt sur une

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zone étendue d’un rayon dépassant le kilomètre avec des effets dévastateurs sur
les personnes, l’infrastructure et l’environnement.
De par leur action non sélective « massive » et leurs effets de longue durée, ces
armes constituent un risque d’extermination des populations, y compris chez
l’attaquant en cas de représailles par armes de destruction massive si le pays cible
en dispose également. Elles sont, donc, très liée au concept de dissuasion et
constitue le degré ultime de l’armement avec des implications lourdes en
politique étrangère : Les armes nucléaires, les armes chimiques, les armes
biologiques.

• ADM : utilisée notamment, en communication politique pour désigner les armes


non conventionnelles les plus terrifiantes que l’on accuse l’adversaire de
posséder. Le terme a été popularisé après l’invasion de l’Irak en 2003 cautionnée
en particulier par la recherche d’armes de destruction massive qu’aurait détenu le
régime « Saddam Hussein ».

• La course aux armements : a lieu lorsque plusieurs Etats rivalisent entre eux pour
créer les forces armées les plus puissantes et les armements les plus performants.
Par extension, le terme « course aux armements » désigne toute circonstance où
deux groupes opposés se dotent successivement de mesures et de contre-
mesures, l’un ripostant à l’autre.
Durant la guerre froide, la course aux armements était une caractéristique
récurrente des tensions entre les Etats-Unis et URSS (Union Soviétique), chacun
cherchant à posséder la supériorité technologique sur son rival. Il est
communément admis que cette compétition est un facteur majeur de
l’épuisement économique du régime communiste conduisant à son délitement.

• Ennemi : un adversaire/ un concurrent/ un rival/ un antagoniste/ un compétiteur/


un opposé.

• De bonne guerre : qualifie un acte, un procédé utilisé par un adversaire et que


l’on reconnait comme légitime.

• Un foudre de guerre : un grand homme de guerre.

• Etre sur le pied de guerre : être prêt à accomplir une tâche difficile.

• Le nerf de la guerre : l’argent

• Plonger dans la guerre : basculer dans le conflit armé

• Raviver la guerre : ranimer le combat

• Une blessure de guerre : une plaie ou une injure faite durant un combat

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• Un crime de guerre : une violation des lois et des coutumes de guerre

• Une machine de guerre : un engin employé comme arme pour faire la guerre.

• Guerre == » la violence/ l’atrocité/ la cruauté/ la brutalité/ la férocité/ la


sauvagerie/ la monstruosité/ l’inhumanité/ la barbarie/ la dureté/ le cannibalisme
(le fait de manger ses semblables)/ le sadisme (le plaisir à faire souffrir les autres)/
le terrorisme/ une terreur inconcevable.

• La guerre étant un acte : horrible/ terrible/ effrayant/ abominable/ hideux/


affreux/ infernal/ dramatique/ épouvantable/ lamentable/ néfaste/ affreux/
critique/ étouffant/ effroyable/ sinistre/ intolérable/ sanglant/ impardonnable/
ignoble/ inhumain/ odieux/ cruel/ atroce/ féroce/ douloureux/
cauchemardesque/ répugnant/ satanique/ démoniaque/ diabolique/ maléfique/
apocalyptique/ monstrueux/ barbare/ sauvage/ terrifiant/ désolant/ alarmant/
tragique/ macabre/ sordide/ qui donne la chair de poule.

• La guerre = un désastre/ un poison virulent/ une catastrophe/ un virus/ un


cauchemar/ une épidémie/ un monstre/ un fléau/ une grande peste noire/ un
ouragan destructeur/ une malédiction/ un enfer/ une faucheuse maléfique/ une
tornade dévastatrice/ une fatalité.

• Pour décrire quelqu’un qui fait appel à la guerre : maudit/ sauvage/ barbare/
atroce/ violent/ sans-cœur/ l’incarnation du mal ou de diable/ un démon/ un
monstre/ antipathique/ affreux/ fanatique/ dogmatique/ agressif/ brutal/ cruel/
rude/ malfaisant/ méchant/ un criminel/ un assassin/ vilain/ ignoble/ sadique/
minable/ inhumain/ malveillant/ malhonnête/ un tueur/ un meurtrier/ coupable/
turbulent/ détestable/ méprisable.

• La haine : le mépris/ la rancune/ la rancœur/ la détestation/ l’hostilité/ le


fanatisme/ le dogmatisme/ l’intolérance.

• La guerre fait répandre : la terreur/ l’angoisse/ l’inquiétude/ l’effroi/


l’abomination/ la peur/ la crainte/ le trouble / la frayeur/ la panique/
l’horripilation/ la douleur/ le malheur/ la peine/ la souffrance/ le tourment/
l’amertume/ les blessures des cœurs/ les plaies/ les injures/ le déchirement/ le
deuil/ la mort/ les décès/ la misère/ le désespoir/ la déception/ le brisement du
cœur/ la mendicité/ la pauvreté/ la terreur/ le désordre/ l’anarchie/ la loi de la
jungle/ l’anxiété/ l’affolement/ les épouvantes/ les tragédies/ l’horreur/ les
traumatismes/ les désastres/ les apocalypses.

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• La misanthropie : l’égoïsme/ le narcissisme/ la cruauté/ l’indifférence/
l’inhumanité.

• Tuer : éliminer/ supprimer/ assassiner/ meurtrir/ poignarder/ massacrer/


exterminer/ éradiquer/ anéantir/ écraser/ foudroyer/ étrangler/ trucider/
guillotiner (décapiter par les guillotines : les révolutionnaires ont guillotiné de
nombreux nobles)/ décapiter (couper la tête de quelqu’un : on décapitera la tête
de la reine Marie Antoinette en 1793)/ fusiller (passer un condamné par les
armes)/ régler le compte de quelqu’un/ étouffer/ asphyxier.

• Crime (n.m) : un assassinat/ un meurtre/ un homicide/ une massacre/ un


égorgement/ une suppression/ une extermination/ une éradication/ une
élimination/ un guillotinage

• Ensemble de crimes massives : un carnage/ une boucherie/ un génocide/ une


hécatombe.

• Bombarder/ le bombardement : lancer des bombes atomiques.

• Les Faucons : une allégorie des bellicistes/ Partisans de solution de force.

• Les colombes : une allégorie des pacifistes.

• La Faucheuse : une allégorie de la mort.

• Faire front : faire face

• Courber le front : éprouver un sentiment de honte

• Partir pour le front : partir pour le champ de bataille

• Avoir le front de : avoir l’audace de

• Attaquer le front : tenir tête à une attaque

• Mener de front plusieurs affaires : simultanément

• Une troupe armée : un groupe de militaires (ou de soldats).

• La belligérance : Etat de belligérant.

• Un affrontement : l’opposition violente par les armes

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• Une Guérilla : une guerre de harcèlement et d’embuscades qui consiste à
éparpiller les forces ennemies par des attaques multiples, rarement en terrain
découvert.

• Les Hostilités : les actions de guerre

• La conflagration : l’embrasement général

• L’antagonisme : la résistance que s’opposent deux forces, deux puissances


contraires.

• La rivalité : une vive opposition qui peut entraîner une guerre.

• L’assaut : une attaque violente, de vivre force

• Un bataillon : une unité militaire qui réunit plusieurs compagnies.

• La résistance : une défense, une riposte par la force à un adversaire, à un ennemi


qui a déclenché les hostilités.

• Une attaque : une action militaire offensive

• Une invasion : une entrée par la force de troupes armées sur le territoire d’un
pays.

• Une incursion : une invasion armée de courte durée.

• Une agression : une attaque soudaine d’une force armée contre un pays.

• Les arts-martiaux : un style ou une école dont l’enseignement porte


principalement sur des techniques de combat à mains nues ou avec une arme.

• Une embuscade : un piège : une manœuvre qui consiste à se cacher pour attaquer
par surprise.

• Escorter : guider ou faire honneur, accompagner pour protéger, exemple : Les


militaires escortent les souverains.

 Différents types de guerre :

• La guerre qui a été menée par les algériens contre le colonialisme français était une
guerre de libération. C’était une guerre légitime et juste.

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• Bush a déclaré la guerre préventive contre l’Irak. C’était une guerre illégitime et injuste.

• Une guerre civile entre les chrétiens et les musulmans au Liban a déchiré le pays pendant
des décennies. C’était une guerre fratricide.

• Après la fin de la deuxième guerre mondiale, le monde a vécu une guerre froide entre le
bloc Est et le bloc Ouest, entre les USA et l’URSS, qui ne prit fin qu’en 1989 avec la chute
du mur de Berlin.

• Avec les progrès scientifiques, de nouvelles armes sont apparues, en plus des armes
traditionnelles. C’est ainsi que de nos jours, le monde redoute d’autres formes de guerres
telles qu’une guerre bactériologique ou une guerre cybernétique que l’on évoque
souvent dans les films de guerre surtout ou de science-fiction.

• La menace d’une guerre nucléaire pèse toujours sur le monde surtout que de nombreux
pays comme l’Israël, l’Inde ou la Corée du nord ont déjà procédé à l’acquisition de cette
arme redoutable.

• Une guerre civile : un affrontement armé entre les habitants d’un même pays.

• Une guerre sainte : une guerre menée au nom de la religion (Djihad, croisade)

• Une guerre froide : Tensions entre différents pays. Pas de combats armés.

• La guerre des nerfs : un combat psychologique

• Une guerre bactériologique ou biologique : une guerre qui se mène par l’emploi de
certaines toxines (microbes pathogènes) comme armes. Les armes biologiques
impliquées sont des armes redoutables.

• Une guerre chimique : elle est menée au moyen d’une arme chimique, c’est-à-dire d’une
arme qui utilise des produits chimiques, toxiques pour l’Homme.

• Une guerre psychologique : une guerre où pour combattre l’adversaire, l’on amène à
penser qu’il est en position de faiblesse et que le mieux pour lui serait de rendre les
armes et de se rendre.

• Une guerre de libération ou d’indépendance : prenons le cas la guerre qui s’est déroulée
entre la Tunisie et la France.

• Une guerre mondiale : la 1ère s’est déroulée entre 1914 et 1918 alors que la 2ème, elle
s’est déclenchée en 1939 et s’est terminée en 1945.

• La guerre des pierres : la guérilla

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• Une guerre d’agression : entre autres la guerre menée par l’Amérique contre l’Irak.

• Guerre juste et légitime :

➢ Guerre de libération
➢ Guerre préventive
➢ Guerre de résistance
➢ Guerre de pacification

• Guerre injuste et illégitime :


➢ Guerre sainte (croisade, Djihad)
➢ Guerre d’extermination
➢ Guerre coloniale
➢ Guerre d’épuration ethnique

2) La paix :

 Définition :

• Paix (n.f) : c’est un concept qui désigne un état de calme, de tranquillité ainsi que
l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond
aussi à un idéal social et politique.
• Les symboles de la paix :
➢ Les colombes tenant une branche d’olivier
➢ Les fleurs
➢ Les enfants
➢ Le drapeau blanc

• Sociologiquement, la paix désigne l’entente amicale de tous les individus qui


composent une société. Elle n’implique pas l’absence de conflit, mais une
résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente
à la vie en communauté, principalement par le dialogue.
• Psychologiquement, la paix désigne l’état d’un esprit placide et serein et plus
généralement de sentiments enthousiastes et positifs. Elle est, donc, souhaitée
pour soi-même et éventuellement pour les autres, au point de devenir une
salutation (la paix soit sur toi).

 Vocabulaire :
• La paix : un accord/ une harmonie/ une entente/ une trêve/ une tranquillité/ un
calme/ un armistice/ un cessez-le feu/ un pacte/ une réconciliation/ une sérénité/
un traité/ une concorde/ une douceur/ un compromis.

• Une négociation : un dialogue/ une discussion.

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• Un apaisement : un adoucissement/ un soulagement

• Apaiser : adoucir/ soulager

• Une pacification : une conciliation/ une réconciliation/ une action d’établir la


paix/ un rapprochement des personnes qui étaient en désaccord.

• Se réconcilier : se mettre d’accord/ se pardonner.

• Pacifiste (adj) : Partisan de la paix, un mouvement pacifiste

• Pacifique (adj) : qui aime la paix et la recherche, un peuple pacifique ou un lieu


calme et tranquille

• Paisible (adj) : un lieu paisible, un homme paisible, une vie paisible.

• Conclure un armistice/ une trêve.

• Pactiser : signer un pacte

• Signer un cessez-le feu

• Antimilitaire : qui s’oppose à l’esprit militaire

• Une démilitarisation : une action de démilitariser une arme, souvent c’est le


résultat d’un traité de paix finalisant une guerre ou un conflit : un désarmement.

• Désarmer : enlever les armes à quelqu’un

• Désarmé (adj) : être sans armes.

• La paix = une bénédiction/ la grâce/ l’incarnation du bonheur, de la prospérité et


de l’humanitarisme/ le paradis/ la philanthropie/ la pitié/ l’humanitarisme/ la
charité/ la bonté/ la bienfaisance/ l’altruisme/ l’indulgence/ la générosité/ la
sympathie/ l’amour/ la solidarité/ la fraternité.

3) Phrases pour enrichissement :

• La guerre des américains sur l’Iran sera prochainement déclarée.

• Le Liban est entré, inutilement, en guerre contre Israël

• Quand on engagera les hostilités contre l’Irak, le monde somnolait.

• Je souhaite que Palestiniens et Israéliens signent un traité de paix.


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• Les pourparlers de paix n’ont pas apporté le moindre profit.

• La paix a été rétablie, suite à la seconde guerre mondiale, grâce aux forces de
l’ONU.

• Pour forger (réduire) le puissant Empire allemand, le prince Otto Von Bismarck
n’hésita pas à faire (recourir à) la guerre.

• En septembre 1939, la conquête (l’invasion) de la Pologne par l’Allemagne nazie


donne naissance à (déclenche) la Seconde Guerre Mondiale, une guerre totale
qui, à partir de 1941, s’est étendue à tous les continents et océans et a mobilisé
toutes les ressources humaines et matérielles des forces militaires (belligérants).

• Devant les effets néfastes (dégâts) terrifiants des bombes atomiques lâchées sur
Hiroshima et Nagasaki, l’empereur Hirohito devait imposer à ses soldats
(militaires) la fin des batailles (combats).

• Depuis la naissance de l’Etat d’Israël en 1948, l’histoire du Moyen-Orient se


confond avec une série de guerres, déclarées (ouvertes) ou non déclarées
(larvées) dont personne n’aurait su prédire la fin.

• L’histoire des rapports hostiles (conflictuels) entre les deux superpuissances (les
Etats-Unis et l’Union Soviétique) et leurs amis (alliés) respectifs, faite de tension
et d’hostilités plutôt que de guerres déclarées a été baptisée « Guerre froide ».

• La signature du compromis (de l’accord) israélo-palestinien en 1993 a permis


d’entrebâiller la porte de la paix.

• En 1990, les armées (les troupes) irakiennes font la conquête de (envahissent)


l’Etat du Koweït.

• Les Hommes s’entretuent (s’affrontent) pour des raisons territoriales


idéologiques ou religieuses.

• Martin Luther King est persuadé que les peuples opprimés peuvent acquérir leur
liberté en dialoguant (négociant) avec leurs ennemis (rivaux).

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• C’est la culture du dialogue qui sert, désormais à résoudre les problèmes (régler
les différends).

• Si l’on compte le nombre de guerres (conflits) qui ont déchiré le monde au 20ème
siècle et qui continuent à le faire, on peut penser que les appels des partisans de
la paix (les pacifistes) ont été sans écho.

4) Les causes principales de la guerre :

 La nature de l’Homme :

• L’Homme de tout temps, a fait la guerre. C’est un moyen pour lui de revoir à ses
racines à l’âge de pierre. Il adore et apprécie de retrouver son instinct de
chasseur et de tueur.
Il se sent fort et la perspective d’en découdre avec ses ennemis le fait passer dans
une autre dimension. L’Homme est prêt à tuer quiconque se mettant en travers
de sa route.

• La guerre sera, toujours, présente tant que l’Homme est incapable de se mettre
d’accord sur un point épineux. Au lieu de chercher à comprendre, il utilise la
force, seul moyen selon lui de régler le problème.
Ceci démontre encore une fois, cet instinct de domination avec une attitude
bornée qui consiste en la certitude de son combat, sans prendre en compte les
éléments extérieurs.
Il a comme des sortes « d’œillères ». Cette attitude qu’il possède le conduira à
d’énormes catastrophes : le nazisme et le fascisme sont les exemples les plus
frappants parmi les innombrables qui existent.
Tout cela est le résultat en définitif de la connerie et de l’imbécilité humaine.

• Tenus par une tendance empirique et par la folie des grandeurs, certains chefs de
gouvernement ou rois déclarent des guerres aux pays voisins afin d’étendre leur
territoire. Ces guerres peuvent durer des décennies au prix des pertes
économiques et humaines de part et d’autre.
C’était le cas de « Alexandre le Grand » et du dictateur « Adolphe Hitler » qui
souhaite reconquérir ses territoires et construire la « Grande Allemagne ».
Ces Hommes sont poussés par un dogmatisme et un fanatisme qui leur donnent
le droit d’anéantir ses semblables au nom d’une idéologie ou d’une religion.
D’ailleurs, c’est ce que fait « Daesh » qui est une organisation terroriste militaire
et politique d’idéologie salafiste djihadiste afin de s’étendre en Irak et en Syrie
tout en imposant son pouvoir, son injustice et ses pensées basées sur la violence,
la suppression et l’abomination.

 L’exploitation des richesses de l’autre :

HAGER ZAIDI
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• Peu importe les dégâts que la guerre peut engendrer, le plus important c’est
d’arriver à réaliser l’objectif que ces belliqueux se sont fixés : c’est
essentiellement exploiter les richesses de l’autre pays.
A ce propos, évoquons l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis en 2003, dont le
pétrole était le moteur. C’était l’un des cas les plus évidents d’une préoccupation
pétrolière.

 Instaurer une culture différente de celle des peuples envahis :


Le mouvement terroriste de « Buko Haram » a commis tant de massacres, des
attentats-suicides et toute sorte de crimes massives afin d’instaurer un califat (une
certaine idéologie ou culture) et d’appliquer la Charia en Afrique de l’ouest.

 Le racisme :
L’un des facteurs fondamentaux qui a fait naissance de la Seconde Guerre Mondiale,
celle la plus effrayante dans l’histoire humaine, est le racisme.
En effet, le régime nazisme a tenté de créer un Etat Allemand à race pure où il n’y a
de place que pour les aryens. Ceci implique d’éradiquer (exterminer) toute race
différente : les noirs, les asiatiques, les arabes et les juifs dont les deux tiers étaient
exterminés systématiquement par ce régime sauvage et inhumain.
Cette barbarie était connue sous le nom de la « Shoah ». Ainsi, les juifs étaient
victimes d’un génocide.

 La guerre de libération :

• Par la force des choses, des Hommes optent pour une lutte armée contre leur
opprimant dans l’intention de sauvegarder leur dignité d’arracher leur liberté.
En d’autres termes, défendre sa patrie et tenter d’émanciper (délivrer) son
propre territoire est légitime et certainement juste même si cette résistance
implique d’entamer une guerre.
En effet, la lutte armée des tunisiens contre la colonisation française, qui a leurs
ôtés l’indépendance, la liberté et la dignité et qui a arrachés les ressources et les
richesses de leur pays, est loin d’être inutile et injuste. Au contraire, cette guerre
gagne une légitimité infinie au point d’être un devoir sacré. Autrement dit,
chaque tunisien, étant nourri par l’amour de la patrie, est demandé de partir
pour le champ de bataille même si cela va en coûter la vie.
La lutte armée de « Hamas » contre l’occupation israélienne qui a arraché des
palestiniens toute une patrie est sans doute légale et justifiée.
Nul ne peut nier la barbarie des sionistes envers le peuple palestinien qui souffre
dès le 1948.

 Des causes religieuses :

L’histoire peut nous affirmer que les combats sont dus aux divergences religieuses
entre les nations.

HAGER ZAIDI
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D’ailleurs, les célèbres croisades et les guerres menées par le prophète Mohamed
(que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui), afin de faire propager l’Islam, le
prouvent.

 Les ressources naturelles :

Certaines guerres s’allument dans le monde vu que les richesses sont mal partagées
dans l’univers. En fait, plusieurs pays se noient dans les puits de pétrole, d’autres
marchent sur des terres qui fourmillent d’or et de diamants.
C’est ce qu’explique la guerre du Gold, notamment en Irak et celle de l’Afrique du
sud.
 Les raisons militaires :

Certains pays déclarent la guerre contre leurs ennemis pour des raisons militaires. En
fait, c’est une occasion propice (idéale) pour faire preuve de suprématie militaire et
tester l’efficacité nucléaire et la force des armes de destructions massives.
L’exemple le plus significatif est le bombardement d’Hiroshima et de Nagasaki lors de
la Seconde Guerre Mondiale. En fait, même si les Etats-Unis avaient confirmé avoir
bombardé le Japon sous-prétexte qu’elle ne se rendait pas après la guerre, tout le
monde doit bien déduire que les Etats-Unis voulaient faire une démonstration de leur
puissance militaire unique et phénoménale avec la possession de la bombe atomique
afin d’obtenir quelques avantages politiques et diplomatiques aux dépens de son
antagoniste l’Union Soviétique.

 Les raisons géopolitiques :


Plusieurs guerres ont commencé pour des raisons géopolitiques. En d’autres termes,
ce sont des stratégies dictées par les grandes puissances qui cherchent à subdiviser le
monde selon leurs intérêts économiques consistant à contrôler les richesses
mondiales.
La guerre des américains sur Afghanistan, qui vise à contrecarrer le Japon, la Chine et
la Russe, pour les espionner et celle faite sur l’Irak afin de l’empêcher de posséder la
bombe atomique, pourrait être des exemples justificatifs des raisons géopolitiques.

L’Homme cherche toujours, à s’accaparer du bien des autres.


Il en résulte de ce qui se précède que la cause des guerres n’est pas en rapport avec
une surpopulation mais plutôt avec des intérêts impérialistes, géopolitiques et
commerciaux.

5) Les conséquences de la guerre :

Il est vrai que les raisons développées expliquent le pourquoi de la guerre mais les
conséquences de tels conflits sont énormes sur le plan architectural, humain, culturel,
social et psychologique.

• Répercussion : dégât/ conséquence/ dommage/ fléau.

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• Détruire : ravager/ ruiner/ abîmer/ anéantir/ écraser/ bombarder/ broyer/
démolir/ briser/ réduire en cendres/ dévaster/ dilapider/ réduire à néant

• S’effondrer : crouler/ se ruiner/ s’écraser

• Une destruction : un écroulement/ une ruine/ un ravage/ un anéantissement/


une démolition/ une dévastation/ un brisement

 Sur le plan architectural :

Les guerres ravagent des pays, détruisent des villes de fond en comble, réduisent des
villages en cendres, démolissent des usines, des sociétés, des ateliers, des écoles, des
immeubles…
L’exemple récent de ce qui s’est passé en Palestine le montre. Par ailleurs, la
destruction des richesses privées et nationales entre autres : les banques, les
monuments, les centres de recherche, tue toute une nation.
= » La destruction de l’infrastructure des pays.
Lors de la deuxième guerre mondiale, la puissance de feu des belligérants, l’ampleur
des bombardements et la durée de la guerre ont entraîné des dégâts matériels
incommensurables (inestimables ou irréversibles).
En Europe, à titre d’exemple, environ la moitié des territoires était considérée comme
sinistrée.
L’URSS a subi à elle seule près de la moitié des destructions.

 Sur le plan humain : Une HECATOMBE !

• La plupart des victimes de la guerre sont des enfants, des vieux et des femmes
faibles et innocents.
D’ailleurs, le nombre de telles victimes à Gaza est presque 80% des morts. C’est
ce qui affirme que les belliqueux sont barbares et sans-cœur.
• Lors de la seconde guerre mondiale, de 40 à 60 millions de personnes ont été
décédées.
On ne peut pas oublier, non plus, le nombre de blessés que les hôpitaux ne
peuvent plus hospitaliser et soigner et celui des handicapés (mutilés) qui
manquent d’un membre et plus.
• On se souvient, tous, également de la boucherie abominable de « Sabra et
Chatila » commise par l’armée israélienne qui a massacré, sans pitié, les réfugiés
palestiniens en Beyrouth.
• Les populations civiles, durant la guerre, souffrent infiniment en raison des
bombardements aériens, mais aussi à cause de l’occupation brutale de l’ennemi
et des massacres de tous ordres.
D’ailleurs, on a, tous, assisté, durant la SGM, à l’emploi généralisé de la torture et
à des bombardements sur des civils.

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La science et la technologie étaient mises au service de l’extermination comme
en témoignant le génocide contre les juifs et les dévastations provoquées par la
bombe atomique.

• La guerre, cette faucheuse maudite entraîne le décès de tant de personnes dont


la majorité est des civils innocents.
Cela est suivi par des déséquilibres démographiques graves : une forte baisse de
la population active (la main-d’œuvre), une baisse du taux de natalité, un
déséquilibrage entre les deux sexes et un fort vieillissement de la population.

 Sur le plan économique : crise économique !

• Non seulement, les guerres ont causé d’innombrables dommages humains et


matériels mais elles ont provoqué, également, des crises économiques
irréversibles.
• La Syrie, à titre d’exemple, était tellement déchirée par les conflits intestinaux
qu’elle a fini par connaitre des dégâts économiques inimaginables dans la mesure
où la monnaie continue à se dévaluer.
On note également, que le secteur du tourisme n’est plus qu’un souvenir puisque
le gouvernement a perdu contrôle et la loi devient rien que des mots sur papier.
Le pays entre dans une anarchie et un désordre où la seule loi qui règne est celle
de la jungle et la sécurité est totalement absente.
De son côté, le secteur de l’industrie est également foudroyé par la guerre qui
anéantit toute sorte d’établissements industriels.
Cette dégradation économique inconcevable conduirait inévitablement à la
propagation du chômage et de la mendicité (pauvreté) au sein de la population.
D’ailleurs, la moitié des Syriens vivent aujourd’hui, sous le seuil de la pauvreté.
Pour les réfugiés au Liban et en Turquie, la majorité écrasante de ces victimes
pitoyables sont embauchées pour des salaires minimes. Elles sont alors
susceptibles, à tout moment, d’être agressées par leurs maîtres physiquement,
moralement et même sexuellement.
Cela est valable même pour les enfants dont un grand nombre souffre de la
pédophilie.

 Sur le plan social :

• L’augmentation des taux de chômage ainsi que la baisse continuelle des


postes de travail constituent conduiraient, inévitablement, à la pauvreté, à la
famine, et par la suite à la propagation des épidémies et des maladies.
Prenons à titre d’exemple l’Afrique, qui a été, depuis des décennies, une proie
des guerres civiles de sorte que la famine, la mendicité et les maladies y se
répandent comme une trainée de poudre. En effet, le nombre des africains
touchés par l’épidémie d’Ebola et par la famine ne cesse d’augmenter.
En outre, le niveau de l’analphabétisme, dans les pays africains subsahariens,
est très élevé en particulier chez les adultes.

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• Tandis que les enfants du monde prennent le chemin de l’école, la majorité
écrasante de ceux qui sont syriens ne font pas leurs études et risquent
d’abandonner une fois pour toute leur scolarité en raison de combats et de la
violence. Une partie d’entre eux sont partis, même, rejoindre le champ de
bataille pour faire la guerre.

• Alors que la guerre en Syrie dévore le pays, la crise continue d’effacer les
années de progrès accomplis dans le secteur de l’éducation. En effet, la
plupart des établissements scolaires ne peuvent plus servir étant donné qu’ils
ont été ruinés (démolis), convertis en abris pour les familles ou transformés
en casernes.
En jours guerre, les parents semblent, également, inquiets à l’idée de laisser
leurs enfants allés à l’école car le trajet pour s’y rendre est périlleux et risqué.

• Tous ces indicateurs montrent à quel point la guerre peut être dévastatrice et
maléfique. En fait, même si les dégâts matériels peuvent être réparables, ceux
qui sont scolaires, sociaux et psychologiques sont certainement irréversibles,
incurables et irrémédiables.

• La plupart des gens qui ont été touchés par la malédiction de la guerre
risquent de perdre des êtres chers et des proches. C’est la raison pour
laquelle, le nombre d’orphelinage, de veuvage et de dissociation familiale ne
cesse d’augmenter. Cela est sûrement, suivi par la propagation de la
perversion ainsi que de la criminalité.

 Sur le plan psychologique :

En conditions de conflits, de nombreux auteurs de l’Antiquité ont rapporté des


constats d’augmentation de la cruauté, de l’instabilité, voire du sadisme ou de la
folie.
En effet, une victime ayant vécu un évènement traumatisant en jours guerres entre
autres : viol, torture ou encore l’assassinat d’un être cher, est susceptible avoir des
troubles psychiques irrémédiables dont les plus fréquents seraient : l’insomnie,
l’amnésie, les cauchemars, les hallucinations, les phobies, la paranoïa et la
dissociation de la personnalité.
Autrement dit, les proies de la guerre, traumatisées, effrayées, terrorisées ainsi que
foudroyées par cette peste noire, sombrent dans les ténèbres, la haine et la hostilité
de sorte qu’elles perdent leur humanité et se convertissent ainsi en des machines à
tuer afin de survivre dans des conditions aussi inhumaines.

 Sur le plan culturel :

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Les affrontements et les batailles sont souvent, les pires ennemis de la culture.
D’ailleurs, la guerre se définit, avant tout étant l’élimination et l’éradication de
l’autre.
Autrement dit, elle tente d’anéantir l’existence même de l’Etat ou de la nation en
procédant à détruire sa culture, son patrimoine historique et ses empreintes.
C’est le cas pour l’Egypte dont la colonisation britannique lui a ôtée tant de trésors
hérités par les ancêtres « les pharaons ».

 Les répercussions néfastes de la guerre (quelques phrases pour enrichissement) :


• La guerre maintient les populations dans l’ignorance et l’analphabétisme.
• Les guerres amoindrissent les réserves de nourriture
• Elle permet de faire passer des lois extrêmement répressives
• Santé : blessures, plaies, cicatrices, handicap, déformation du corps, mutilation,
parfois des problèmes respiratoires à cause de la pollution (contamination) de
l’air.
• L’environnement : désastres écologiques, catastrophes humanitaires, pollution,
mort des animaux
• Destruction de l’infrastructure, pauvreté, mort des innocents, handicap, corps
mutilés, l’effondrement économique, le terrorisme, la torture, les crimes

• Depuis un temps immémorial, les Hommes se sont entretués sans cesse, cela a
eu, bien entendu dans l’histoire humaine, des répercussions affreuses sur tous les
plans : humain, matériel, naturel…

• La guerre tue : c’est un vrai crime contre l’humanité. Elle n’épargne personne ; ni
enfants, ni femmes, ni vieux, au contraire, ils sont tous des cibles potentielles.

• La guerre entraîne le désordre économique et la destruction de l’infrastructure.


Cela freine toute possibilité de développement.

• Les cultures, les sciences et les arts sont menacés : il est très difficile en période
de guerre d’assurer l’épanouissement de ces domaines.

• La guerre bloque aussi toute forme d’échanges nationaux ou internationaux. En


effet, la peur des citoyens et la destruction de l’infrastructure font que les gens ne
peuvent plus faire des échanges en toute sécurité.

• La guerre, c’est aussi l’apologie de la haine et de la vengeance. En fait, les citoyens


en jours guerre ou les pays qui s’entretuent ne peuvent pas être solidaires les uns
aux autres.

• La guerre, c’est l’enfer puisqu’on vit dans la terreur. Personne ne souhaiterait


vraiment un jour de guerre.

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 Les avantages de la guerre :

• Quoique la guerre soit toujours, le symbole de la barbarie et de la sauvagerie, nul ne


peut nier ses bienfaits.

• En période de guerre, c’est évident que l’industrie ainsi que le commerce de


l’armement s’épanouissent. A ce propos, on évoque le conflit armé en Syrie qui est
si bénéfique pour les marchands d’armes.
En effet, grâce à la guerre, ces derniers ont été capables de faire des fortunes par le
provisionnement en armes « l’opposition syrienne » ainsi que les terroristes de
l’Etat islamique. Cette bataille était, également, avantageuse (bienfaitrice) à
l’échelle mondiale. C’est grâce à cette dernière que l’industrie de l’armement en
Russie s’est épanouie davantage.
D’ailleurs, ce pays continue d’exporter 10% de ses ventes en armes à destination
de la Syrie.

• En cas d’une bataille ou d’un conflit, ce sont les blessures, les mutilations et les
épidémies qui vont s’y installer. C’est la raison pour laquelle, l’industrie
pharmaceutique connait une prospérité considérable en jours guerre.
En Syrie, à titre d’exemple, la plupart des usines qui produisent les médicaments
ont été soit fermées soit réduites à néant à cause de la guerre intestinale qui
déchire le pays.
Dans ces conditions, la Syrie se trouve obligée d’importer les médicaments et les
antidotes de la part d’autres pays.
C’est ainsi que non seulement le secteur pharmaceutique prospère mais aussi le
domaine commercial.

• En outre, la guerre peut être un pont vers le progrès scientifique et technologique.


En effet, poussé par une envie ardente de battre l’ennemi et d’emporter, ainsi, la
victoire et la gloire, l’Homme avait recours à la science ainsi qu’à la technologie.
D’ailleurs, les prodiges scientifiques exploités pendant les jours guerre le
prouvent.
Autrement dit, l’Homme s’est servi des armes biologiques telles que : les bactéries
et les virus, pour vaincre l’adversaire.
C’était le cas des Japonais qui ont mis au point ce type d’armes pour s’en servir
contre la Chine lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Quant aux Etats-Unis, elles ont fait une première par la fabrication et le
développement de la bombe atomique, dont elles se sont servies pour bombarder
le Japon lors de la SGM.

• La guerre est bénéfique, également, sur le plan social. En effet, elle peut freiner la
surcroissance de la population.
En effet, la SGM, en dépit de tous ses dégâts, elle a pu contenir la surpopulation
ainsi que l’hyperélévation de la natalité.
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• Ce démon vilain peut être avantageux tout en fournissant une main-d’œuvre à
salaire minime.
C’est le cas pour les patrons turcs qui ont profité de l’indigence des réfugiés syriens
en Turquie pour les obliger à travailler dans des conditions aussi infernales tout en
améliorant le rendement.

• Hormis la haine, la rancœur et le mépris, la guerre peut, également, déclencher un


élan de sentiments nobles et sincères suivis par des gestes humains et
philanthropiques.
En effet, prise par la pitié et la miséricorde, la communauté internationale a fait
preuve de la bienfaisance, de la générosité et d’une solidarité indéniable envers les
réfugiés syriens en Turquie ainsi que ceux à Gaza.
L’UNICEF, de son côté, afin de protéger le droit à l’éducation de chaque enfant, a
installé des écoles provisoires pour que les enfants puissent poursuivre leur
scolarité et conserver ainsi un semblant de vie courante.

• La solidarité, l’altruisme, la philanthropie, la charité et la bienveillance, toutes ces


valeurs humaines ont été concrétisées lors de la guerre intestinale en Syrie.
En d’autres termes, la générosité et la bienfaisance dont le peuple turc a fait
preuve pour apaiser et désinfecter les plaies des syriens, ont semé l’amour, la
fraternité et la sympathie entre les deux populations.

• La guerre, cet ouragan dévastateur, peut, parfois, jouer le rôle d’un pont qui mène à
reprendre sa liberté et sa dignité kidnappées par les oppressants.
C’était le cas du peuple tunisien qui avait pu se délivrer d’une colonisation
oppressante tout en sacrifiant les âmes et le sang.
« Si tu veux la paix, prépare la guerre » François-Régis Legrier

 Les solutions :

• Des institutions et des organisations s’acharnent pour dénoncer les guerres et


mettre à nu les atrocités qu’elles entrainent. De même, elles essayent à travers des
lois de sauvegarder les droits de l’Homme un peu partout dans le monde :

➢ L’ONU : L’Organisation des Nations Unies : organisation internationale qui a


pour but la paix internationale. Grâce à cette organisation pacifiste, le monde a
pu, enfin, connaitre la paix en 1945 après une guerre mondiale qui a déchiré la
planète.
➢ L’UNICEF : une agence de l’ONU consacrée à l’amélioration et à la promotion
de la condition des enfants. Cette organisation a fait de son mieux pour
supporter et conforter les anges de la Syrie tourmentés par une guerre civile

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impitoyable. Elle a, meme, demandé de toute urgence un soutien financier afin
de pouvoir procurer l’indispensable aux enfants.
L’UNICEF aménage, en outre, des installations sanitaires et distribue des
produits d’hygiène entre autres : les savons et les couches culottes.
L’organisation délivre, également, des aliments thérapeutiques aux enfants
atteints de malnutrition ainsi qu’aux femmes enceintes ou en cours
d’allaitement et fournit des médicaments et du matériel aux centres de santé
régionaux.
Partout où c’est possible, l’UNICEF installe des écoles provisoires pour que les
enfants puissent poursuivre leur scolarité ainsi qu’un semblant de vie courante.

• Il est primordial, de nos jours, que l’Homme soit conscient des menaces imposées
par cet ouragan.
Donc, ce dernier est censé déclencher la guerre contre la guerre elle-même au lieu
de cibler ses semblables.
Il est demandé, alors, de faire preuve de sagesse tout en ayant recours aux moyens
pacifiques entre autres : les négociations et le dialogue pour résoudre les
désaccords.

• Il y a ceux qui pensent qu’il est vital d’installer des réformes sociales et culturelles qui
permettent le changement des mentalités vers une ouverture de l’esprit humain
qui sera en faveur de la tolérance et de l’acceptation de la différence.
En fait, semer une culture basée sur l’humanitarisme, la fraternité, la tolérance et
l’altruisme est souvent envisagé comme l’antidote de la violence, de la guerre et du
terrorisme.

• Maints sont les partisans de la paix qui estiment que ces guerres n’ont aucune utilité
vu les dégâts qu’elles provoquent. Ils s’acharnent, alors, à dissuader les belliqueux
de faire la guerre tout en ayant recours au média, aux discours et aux expéditions.
En tête de cette liste figurait le célèbre « Gandhi » dont la date d’anniversaire a
été déclarée « Journée internationale de la non-violence » par « l’Assemblée
générale des Nations Unies »
Nul ne peut oublier sa fameuse citation :
« La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite car elle est
momentanée »
On se rappelle, tous, également, du fameux Nobel qui a consacré un pris pour ceux
qui se sont dévoués afin de faire répandre la paix au monde.

• Les nations doivent oublier la notion de la guerre et œuvrent pour changer l’état de
leurs pays en donnant une valeur primordiale au travail.
Ainsi, ils participent à l’essor (prospérité, croissance) de leurs patries sans avoir un
œil sur les richesses des autres.

HAGER ZAIDI
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Module n° 5 :
l’Homme
et la science

HAGER ZAIDI
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1) Définition :

• La science est l’ensemble des connaissances, des études d’une valeur universelle,
caractérisée par un objet et une méthode déterminés et fondés sur des relations
objectives qui nous permet de progresser notre vie et de réaliser le bienêtre de l’être
humain.
La volonté de la communication scientifique garante de l’actualisation du contenu des
sciences est de produire des « connaissances scientifiques » à partir de méthodes
d’investigation rigoureuses, véritables et reproductibles.
Quant aux « méthodes scientifiques » et aux « valeurs scientifiques », elles sont à la fois
le produit et l’outil de production de ces connaissances et se caractérisent par leur but
qui consiste à permettre de comprendre et d’expliquer le monde et ses phénomènes de
la manière la plus élémentaire possible, c’est-à-dire de produire des connaissances se
rapprochant le plus possible des faits observables.
Non dogmatique, la science est ouverte à la critique et les connaissances scientifiques,
ainsi que les méthodes, sont, toujours, ouvertes à la révision. De plus, les sciences ont
pour but de comprendre les phénomènes, et d’en tirer des prévisions justes et des
applications fonctionnelles. Leurs résultats sont, sans cesse, confrontés à la réalité.
Ces connaissances sont, à la base, de nombreux développements techniques ayant de
forts impacts sur la société.

• La démarche scientifique n’utilise pas le verbe « croire », la science se contente de


proposer des modèles explicatifs provisoires de la réalité, et elle est prête à les modifier
dès qu’une information nouvelle apporte une contradiction.

• La science (d’un individu) : est l’ensemble des connaissances qu’il possède, acquise par
l’étude, la réflexion ou l’expérience.

• Une science particulière est l’ensemble structurée des connaissances approfondies,


théoriques et pratiques sur un domaine donné, sur une catégorie de phénomènes ou
d’objets. Ces connaissances sont bâties soit sur des principes démontrables, soit sur des
raisonnements vérifiés par l’expérimentation. Elles sont hiérarchisées, organisées et
synthétisées au moyen de principes généraux présentés sous forme de théories, de lois…
Il y a presque autant de sciences ou de spécialités scientifiques que de domaines étudiés,
mais les méthodes générales d’acquisition de ces connaissances sont les mêmes
Exemples : Mécanique, astronomie, biologie, médecine…

• Une connaissance est dite scientifique s’il est possible de la contrôler par des faits par
l’expérience. Elle est véritable et objective.
La science s’oppose à l’opinion qui est une affirmation arbitraire et subjective par
définition.
L’opinion se fonde sur un sentiment vague de la réalité, sans connaissance scientifique
de celle-ci.

HAGER ZAIDI
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• On peut distinguer :

➢ Les sciences formelles : c’est le cas des mathématiques et de la logique qui


s’appuient sur des déductions. Il n’y a pas de vérification par l’expérience.

➢ Les sciences expérimentales ou empiriques : sciences physiques, chimie, sciences


de la nature, biologie, la médecine…
Elles cherchent à établir à l’aide des mathématiques, des « lois » ou des rapports
constants, pour décrire les relations entre différents phénomènes. Les travaux
sont validés par contrôles expérimentaux.

➢ Les sciences humaines : la psychologie, la sociologie, l’histoire linguistique, les


sciences politiques…
Lorsqu’on leur applique les méthodes et les langages des sciences
expérimentales. Elles deviennent, alors, un cas particulier des sciences
naturelles. La nature même de leur objet.

• Le progrès scientifique : est le nom donné au développement des connaissances


scientifiques. Le progrès technique est, dans une large mesure, dépendant des avancées
scientifiques.

• On peut situer l’origine du progrès scientifique au début de l’Histoire, à partir du moment


où l’Homme a pu formaliser les connaissances sur des supports écrits.
Dans les grandes civilisations, que ce soit celles issues du christianisme, de l’Islam ou
d’autres religions, le progrès scientifique était intimement lié à la religion.
Il a pris une tournure nouvelle à partir du 21ème siècle, lorsque le savant Galilée a été jugé
pour hérésie en raison de ses positions sur l’héliocentrisme. A partir de ce moment, la
relation entre la science et la religion a été remise en cause.

Nous vivons au début du 21ème siècle et les progrès de la science et de la technologie


s’accomplissent si rapidement que nous ne sommes pas capables de les suivre dans tous
les domaines.
Aujourd’hui, nous sommes entourés de découvertes de la science et de la technologie à
chaque pas, nous nous en servons tous les jours.
Par exemple, l’utilisation de nouvelles technologies a fait augmenter la productivité. Les
moyens de transport modernes nous permettent de nous déplacer plus rapidement. Les
moyens de communication permettent d’être en contact avec nos proches à n’importe
quel endroit de la planète dans un instant. Le téléphone portable, le fax, le courrier
électronique ont transformé le monde en un grand village. De ce point de vue, on peut
dire que ces nouveautés technologiques sont nécessaires et bénéfiques pour nous. Mais,
elles entraînent aussi la pollution, les catastrophes écologiques, la disparition de
certaines espèces animales et végétales. Cela montre que notre planète est malade et
maltraitée par les Hommes.

HAGER ZAIDI
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2) Vocabulaire :

• Science (n.f) : ensemble des connaissances acquises/ une instruction/ un savoir/


des acquis/ une érudition (la possession d’un savoir approfondi dans un
domaine)/ une compétence/ une capacité/ une technique/ une sagesse/ une
culture/ une habilité/ une omniscience/ un savoir-faire (expérience)/ une
théologie/ une connaissance exacte, universelle et vérifiable exprimée par des lois

• Technologie (n.f) : une technique/ un procédé/ une méthode.

• Progrès (n.m) : une prospérité/ un épanouissement/ une progression/ une


croissance/ une évolution/ un développement/ une efflorescence/ une
amélioration.

 Progrès scientifique et vocabulaire mélioratif :


➢ une bénédiction
➢ Un fruit
➢ Un soleil qui illumine le chemin et brise les ténèbres
➢ un don
➢ un privilège
➢ une perle rare
➢ un or
➢ un trésor
➢ une lumière qui écrase les ombres
➢ une victoire
➢ un triomphe
➢ un prodige
➢ un miracle prodigieux
➢ le symbole de la gloire de l’Homme
➢ l’allié de l’Homme

 Progrès scientifique et vocabulaire mélioratif :


➢ une malédiction
➢ un poison virulent
➢ un fléau
➢ une fatalité
➢ un monstre
➢ un désastre
➢ l’ennemi de l’Homme
➢ une peste noire
➢ apocalyptique/ démoniaque/ satanique/ diabolique/ maléfique/ maudit
➢ un cataclysme
➢ une catastrophe
➢ une apocalypse
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 Termes et emploi :

➢ Faire des recherches scientifiques


➢ Faire des découvertes scientifiques
➢ Inventer une nouvelle technologie
➢ Evoluer une technologie ou une technique

 Synonymes et antonymes :
➢ Des prouesses scientifiques : des exploits scientifiques / des progrès scientifiques
et technologiques/ des œuvres scientifiques/ des prodiges scientifiques/ des
miracles scientifiques.
➢ Inventer : élaborer/ créer
➢ Avoir des acquis : acquérir
➢ Un Homme de science : un savant/ un scientifique/ un chercheur/ un sage
➢ L’ignorance : l’analphabétisme/ la maladresse/ l’inculture/ la méconnaissance/
l’incompétence/ l’inexpérience.
➢ La scientificité : le caractère scientifique
➢ Le scientisme : c’est une attitude intellectuelle, une tendance de ceux qui
pensent trouver dans la science la solution des problèmes philosophiques. En
d’autres termes, c’est une confiance dans l’application et dans les principes et les
méthodes de la science moderne dans tous les domaines.

 « Savoir » et « Connaître » :
➢ Il sait lire et écrire
➢ Je connais ce lieu et ses habitants.
➢ Je ne sais pas votre nom donc, je ne vous connais pas.
➢ Il sait que cela provoque des irritations.
➢ Ce scientifique essaie de se faire connaître.
➢ Il connait bien son métier
➢ Le champion que l’on sait, que tout le monde connait.
➢ Il en sait quelque chose
➢ Je voudrais en savoir davantage
➢ La terre a connu plusieurs ères géologiques.
➢ Il y a des sujets que je savais l’intéresser
➢ Je sais pourquoi il est scientiste

 Chercheurs et innovateurs :
Scientifique : chercheur/ innovateur/ savant/ inventeur.

• Les œuvres de « Graham Bell » : L’invention du téléphone


• Les œuvres de « Louis Pasteur » (chimiste français) : La création du vaccin
antirabique (contre la rage)

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• Les œuvres « Albert Einstein » :
➢ Il a contribué au développement quantique et à la cosmologie (les deux
théories de la relativité)
➢ Prix Nobel

• Les œuvres de « Alexandre Fleming » : La découverte d’une substance


antibiotique « la pénicilline » qui a pu éradiquer certaines maladies entre autres la
tuberculose.
• Les œuvres de « Thomas Edison » : L’invention de l’ampoule électrique
• Les œuvres de « Galilée » : Sa théorie et ses observations ont bouleversé les
fondements de l’astronomie. Ce savant est condamné à la réclusion à perpétuité
pour avoir accepté le système héliocentrique de Copernic. Après avoir renié ses
convections scientifiques et en particulier le fait que la terre tourne sur elle-
même, Galilée aurait murmuré « Et pourtant, elle tourne ».
• Les œuvres de « Copernic » : Il est célèbre pour avoir développé et défendu la
théorie de l’héliocentrisme selon laquelle le soleil se trouve au centre de l’univers
et la terre autour de lui contre la croyance répandue que cette dernière était
centrale et immobile.
• « Lenoir » : L’invention du moteur en explosion
• « Issac Newton » : Il est surtout reconnu pour avoir fondé la mécanique classique,
pour sa théorie de la gravitation universelle. En optique, il a développé une
théorie de la couleur selon laquelle un prisme décompose la lumière blanche en
spectre visible.

3) Les avantages (mérites, bénéfices) de progrès scientifiques et technologiques :

 Le domaine de la médecine :
➢ Allonger l’espérance de vie :
L’avancée des chercheurs a pu allonger l’espérance de la vie humaine.

• Le greffe des organes : Grâce à la transplantation des organes, on peut sauver tant de
vies. En effet, le greffe rénal, à titre d’exemple, peut secourir des milliers de personnes,
annuellement. En outre, grâce à ce processus, les mutilés deviennent capables de mener
une vie normale suite à la transplantation d’un organe sain.
• A notre époque, on avait acquis la capacité de réaliser des opérations chirurgicales sur les
organes vulnérables entre autres : le cœur et les yeux.
Chaque jour, les médecins offrent une nouvelle vie aux patients grâce à la chirurgie.

• Les chercheurs et les scientifiques se sont acharnés afin d’immuniser l’humanité contre
les maladies infectieuses. D’ailleurs, leurs efforts étaient couronnés, à la fin, par le succès
et la réussite puisqu’ils étaient parvenus à créer un moyen préventif efficace dit « la

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63
vaccination ». En tête de ces savants, figure le scientifique « Louis Pasteur » qui doit à
l’humanité le vaccin contre la rage.
Grâce à leurs découvertes, on a pu éradiquer tant de maladies et préserver, ainsi, la vie
de millions de personnes.

• Maints sont les scientifiques qui se sont dévoués afin de lutter contre les maladies, les
épidémies et les tumeurs par la création et la fabrication de médicaments et d’antidotes.
C’était le cas de « Alexandre Fleming » qui a découvert « la pénicilline » en 1928. Cette
substance antibiotique permet d’exterminer certaines bactéries qui s’attaquent à
l’organisme. D’ailleurs, c’est grâce à cette découverte que certaines maladies telles que la
tuberculose, deviennent curables.

• La cryogénisation : Grâce à cette tendance, l’Homme serait capable de battre la mort


elle-même et devenir ainsi, invincible et immortel.

• La médecine fait des progrès impressionnants tout au long du 20 ème siècle, que ce soit
dans le domaine de l’exploration et des diagnostics avec les échographies, les scanners et
les IRM ou encore dans le domaine de la chirurgie : on est, aujourd’hui, capable de
refaire entièrement un cœur et d’opérer le cerveau.

• L’allongement de la durée de la vie et, notamment, de la vie en bonne santé est


la conséquence directe des progrès médicaux. Il s’explique par la conjonction de
deux facteurs :
❖ La baisse de la natalité infantile, notamment, à la naissance
❖ L’éradication des principales maladies dont souffraient les Hommes (la
tuberculose, la rage, la peste…)
Cela a entrainé une très brutale augmentation de la population à l’échelle de la
planète.
Les progrès de la médecine ont, également, permis de mettre au point des moyens
contraceptifs (la pilule par exemple) qui au contraire permettent de réguler cette
croissance, particulièrement dans les pays développés où leur accès est aisé.

• L’Homme, peut se servir du clonage, ce miracle scientifique redoutable, afin


d’éradiquer les maladies les plus maléfiques et les plus meurtrières de la planète.
En effet, grâce à la manipulation des gènes, il serait possible de cloner les organes
du corps à partir d’un tissu cellulaire et de les transplanter en cas d’une maladie ou
d’une tumeur au lieu de recevoir à un greffon d’une autre personne, ce qui finit,
souvent, par le déclenchement d’une réponse immunitaire et par la suite le rejet
de l’organe.

➢ Il serait possible de cloner des individus possédants des « talents particuliers », tel
était le cas avec certains savants ou certains sportifs.
Par ailleurs, l’humanité aurait l’opportunité de profiter de leur génie davantage.
HAGER ZAIDI
64
Par exemple, procéder à produire des clones de « Albert Einstein » serait, sans
doute, très bénéfique pour l’humanité.
En effet, cet homme, doté d’une cervelle hors du commun, s’est servi de ses 76 ans
pour publier ses deux théories de la relativité qui ont illuminé l’horizon aux
chercheurs et étaient le pont qui mène à la prospérité technologique et à
l’épanouissement scientifique.
Il a, également, contribué au développement quantique et à la cosmologie.
Donc, personne n’ose prévoir ce que peuvent œuvrer un ensemble d’individus de
« Albert Einstein » génétiquement identiques.

➢ On trouverait au clonage la possibilité de faire revivre des espèces disparues : si


l’Homme parvenait à récupérer l’ADN de certaines espèces, ce serait possible de
les recréer.
De plus, on serait, également, capable de cloner des espèces en voie de disparition
afin d’empêcher leur extinction.

➢ Grâce à l’épanouissement qu’avait connue le domaine scientifique ainsi que


technologique, on devient apte à détecter les malformations génitales et les
anomalies, dès les premiers mois de la grossesse. C’est ainsi qu’on peut se
débarrasser du fœtus anormal.
Parmi ces anomalies, on cite « la trisomie 21 » (le mongolisme) qui risque d’être
incurable.

➢ De nos jours, hormis son rôle de secourir et protéger la vie de l’Homme, on fait
appel à la médecine pour mener les enquêtes. En effet, les flics se servent de
l’autopsie pour se renseigner davantage sur les circonstances du décès de la
victime afin de démasquer le tueur. On peut profiter, également, de la médecine
légale en cas du viol et d’une agression sexuelle.
➢ Les faveurs des prodiges scientifiques ne cessent d’augmenter. En effet, les
chercheurs, grâce à leurs efforts, ont pu battre certains types de stérilités.
En fait, ils ont offert à l’humanité l’un des miracles scientifiques les plus
inconcevables : la FIVETE avec laquelle, on peut lutter contre la stérilité et
répondre ainsi à la prière de plusieurs couples stériles.

➢ Plusieurs sont ceux qui avaient recours au progrès scientifique afin de corriger leurs
apparences physiques ou de leurs améliorer. En effet, la médecine esthétique
devient, à notre époque, un pont vers la beauté, la grâce et le charme surtout pour
la gente féminine qui tente toujours de plaire au sexe opposé.
Autrement dit, être séduisante et désirable est une source d’allégresse de bien-
être surtout pour les femmes.
On se réfère, à ce propos, à la femme, dont la relation avec son mari est de plus en
plus sèche.
C’est la raison pour laquelle, elle trouve dans la chirurgie esthétique la solution
optimale pour résoudre ses problèmes. En effet, grâce aux innovations offertes par
HAGER ZAIDI
65
la médecine, elle peut non seulement améliorer son apparence physique mais
surtout sauver sa relation conjugale.

➢ Les rayons X possèdent un vaste champ d’application en médecine. En effet, ils


permettent d’obtenir des images de l’intérieur du corps humain et donc, de
diagnostiquer certaines maladies du cœur, du cerveau, mais aussi d’observer les
fractures.
De plus, la nocivité des rayons X est même utilisée avec succès dans le cadre du
traitement de tumeurs grâce à la radiothérapie.

 Le domaine technologique :
Les dispositifs technologiques ont facilité la vie de l’Homme et l’ont rendue plus
confortable et plus aisée de telle façon qu’on aurait l’impression vivre en paradis.

➢ La distraction :
• Allié à l’ordinateur ou à un téléphone portable, l’Internet constitue un support
nouveau et performant pour la distraction. C’est un moyen de loisirs par
excellence. En effet, par un simple bouton, tu peux accéder à n’importe quel jeu, tu
peux voir n’importe quel film ou série et tu peux écouter n’importe quelle chanson
quand tu veux et où tu veux. Cet œuvre scientifique est tellement flexible et
antistress que tout le monde veuille l’avoir.

• La télé est, également, considérée comme une source d’évasion et de distraction.


Seulement, c’est plus ou moins flexible. En d’autres termes, regarder la télé est
accessible seulement chez toi et encore, ce n’est pas à toi de décider la nature des
programmes et les horaires de leur diffusion.

➢ Une bonne instruction :


• L’internet ainsi que la télé représentent des ponts vers une bonne instruction
sur tous les niveaux.
En effet, l’Internet est, en fait, un stock d’encyclopédies, d’articles et de vidéos
qui sont accessibles à tout moment.
Ce sont des sources de savoir, d’éducation et de culture grâce auxquelles, on
peut créer des générations meilleures bien cultivées, bien instruites et bien
éduquées.
C’est le cas, également, pour la télé, dont les chaines documentaires sont
diverses.
Prenons à titre d’exemple, la chaine « National Geographic », qui diffuse,
essentiellement, des documentaires, non pas seulement, sur la nature et sur
la science mais, également, sur la culture et l’histoire. Le rôle de cette chaine,
dans l’instruction de la nouvelle génération, est sans aucun doute indéniable.

• A notre époque, tout en consultant l’Internet, on peut même continuer ses


études. D’ailleurs, le nombre des écoles virtuelles ne cessent d’augmenter vu
leurs faveurs innombrables (incalculables).
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En fait, l’éducation devient trop agréable quand on ne serait pas obligé à aller
chaque matin à l’école, et à se soumettre aux règles.
De plus, grâce à la flexibilité de l’éducation électronique, on se libère de la
contrainte de temps et de lieu. En effet, on peut étudier n’importe quand et
n’importe où.

➢ Une bonne communication :


• L’Internet ainsi que le portable ont rendu cette gigantesque planète un petit
village dont les habitants sont connectés les uns des autres. Ces deux moyens
de communication prennent, aujourd’hui, une place prépondérante. En fait,
grâce au téléphone portable qu’on peut entrer en contact, à tout moment,
avec les proches, les amis et les êtres chers. C’est le cas, également, pour les
réseaux sociaux qui regroupent tous les humains, sans mettre en
considération ni leur race, ni leur langue, ni leur religion, ni leur statut social.
Par ailleurs, cela avait donné naissance à une globalisation suite à l’ouverture
des nations et des pays les uns aux autres. En effet, quand un pays est
foudroyé par un fléau ou par une apocalypse, les autres nations ne se tardent
pas de lui donner un coup de main.

• Vu que dans ce monde unifié, l’information est véhiculée par les médias de
masse avec une vitesse suprême. Le soutien des autres nations peut être
même moral ou spirituel par les prières.
Les chaines « YouTube », à titre d’exemple, qui diffusent les abominations
répandues en Syrie, font, implicitement, appel au monde pour soutenir ce
peuple misérable. (Etre au courant de tout nouveau, être à la page, suivre les
actualités…).

➢ Le confort :
• Les machines ne cessent de faciliter la vie de l’Homme et de la rendre
confortable et luxueuse.
En effet, l’invention du robot a supprimé le travail à la chaine et a libéré
(délivrer) l’Homme d’un calvaire et d’un esclavage impitoyable.
Même au foyer, la femme se réjouit d’une vie meilleure grâce à la prospérité de
la technologie.
Alliée à la machine à linge, à la machine à vaisselle et à l’aspirateur, la femme
au foyer se trouve affranchie de faire le ménage.
Par ailleurs, elle pourrait gagner un temps libre davantage pour exercer
d’autres activités, s’épanouir et se délivrer des chaines qui la rattachent encore
aux tâches ménagères.

• Depuis l’innovation de l’Internet, faire les boutiques devient facile, divertissant


et très agréable.
En fait, on n’est plus obligé de supporter ni la fatigue ni l’attente à la caisse,
pour faire un shopping puisqu’on peut tout acheter par Internet de chez soi.
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En effet, grâce au shopping électronique, tu cliques à un bouton et le produit
serait le tien. On signale, également, que la vente se fait même si la boutique
est fermé, ce qui garantit la flexibilité du processus et la liberté du client.

• L’évolution qui a touché les domaines scientifiques ainsi que technique a,


radicalement, changé le destin de plusieurs personnes.
Prenons à titre d’exemple le cas des handicapés ou ceux aux besoins spéciaux.
Les progrès technologiques leurs ont offerts la chance de mener une vie
presque normale.
Autrement dit, ils ne sont plus obligés de rester le restant de leur vie au lit
puisqu’ils peuvent aller n’importe où en utilisant la chaise roulante.
Donc, ils auront l’opportunité d’étudier, de se distraire et de préserver une vie
normale. Même aux universités, surtout dans le monde occidental, on procède
à installer des ascenseurs pour que cette catégorie ait les mêmes chances
d’éducation que les personnes normales.

• L’amélioration des moyens de transport n’a cessé d’embellir la vie de l’Homme.


En effet, les automobiles dont la vitesse et la performance deviennent
inconcevables ont comblé l’humanité du bonheur.
En d’autres termes, les véhicules de notre époque sont aptes à parcourir les
longues distances, rapidement, ce qui permet le gain du temps, sans compter le
confort dans lequel baigne le conducteur : en fait, il se réjouit de voyager en
écoutant la musique ou la radio tout en profitant du réchauffement, du
chauffage ou de la fraicheur du climatiseur.
• La vitesse hors norme du TGV (Train à Grande Vitesse), à titre d’exemple, a
changé la vie de tant de personnes. En effet, dans un monde caractérisé par la
vitesse, il est vital de sélectionner un moyen de transport rapide afin de
survivre dans un quotidien assimilé à un Marathon où chaque fraction de
seconde compte.
• Parmi les dispositifs technologiques qui ont touché, profondément, la vie
quotidienne figurait l’avion. En effet, cette invention permet de voyager aux
quatre points de la planète avec une vitesse phénoménale.
De surcroît, c’est un moyen de transport confortable et sécurisé, contrairement
au bateau qui est, d’une part, lent et, d’autre part, menacé souvent par les
orages et les ouragans.
On note, également, que l’avion permet d’épargner aux voyageurs la fatigue et
le mal de la mer.

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 Percer les secrets de la nature :
• En ayant recours à la science et à la technologie, l’Homme, d’aujourd’hui, a pu
enfin, se libérer de la soumission imposée par la nature pour être ainsi le
souverain de cette planète.
D’ailleurs, il a profité de puits pétroliers pour alimenter les machines et,
essentiellement, les moyens de transport.
Il s’est servi de la foudre pour fournir de l’électricité.
• Grâce aux œuvres technologiques, l’Homme devient de taille pour tenir tête à
la colère de la nature. En d’autres termes, il se trouve capable de prévoir les
catastrophes naturelles et contenir ainsi leurs dégâts dévastateurs.
A notre époque, le génie de l’Homme lui sert pour prévoir les éruptions
volcaniques, les tornades, les Tsunami et les ouragans.
Par ailleurs, les dommages seraient réduits et les pertes humaines seraient
épargnées.
• La météorologie ne cesse de combler l’Homme de bénéfices. En effet, grâce à
cette discipline, l’humanité devient apte à anticiper les dérèglements
climatiques pour prendre, ainsi, les mesures nécessaires.
Par exemple, en cas d’une pluie torrentielle, les citoyens et surtout les
pêcheurs seraient prévenus afin d’éviter toute sorte de perte.

 La conquête de l’espace :
Les chercheurs ont inventé les premiers moyens techniques pour aller dans l’espace :
en 1957, le satellite soviétique « Spoutnik » est mis en orbite.
En 1969, les cosmonautes américains « Armstrong » et « Aldrin » marchent sur la
lune lors de la mission « Apollo11 ».
En 2004, les Etats-Unis qui gardent dans ce domaine une avance considérable,
envoient des robots sur la planète Mars.

 L’agriculture :
Le sortilège (la magie de la science) a touché, également, le domaine de
l’agriculture. En effet, l’utilisation des machines agricoles telles que : la faucheuse de
l’agriculture, la mise au point des pesticides et la sélection des espèces végétales
grâce au génie génétique permettent d’améliorer le domaine de l’agriculture, ce qui
conduirait à l’épanouissement de ce secteur.
La technique du clonage, à titre d’exemple, pourrait présenter des avantages
économiques dans le monde de l’agriculture : les vaches laitières ne produisent
qu’un veau par an, mais grâce au clonage, on pourrait, donc, en obtenir un par
semaine.
A ce propos, on peut évoquer la fameuse « Dolly », cette brebis qui était le tout
premier mammifère cloné dans l’histoire à partir d’un noyau de cellule somatique
adulte.
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4) Les inconvénients (les méfaits) des progrès scientifiques et technologiques :

• Le clonage :
Si l’on arrivait à s’affranchir des barrières scientifiques au clonage humain et,
donc, à donner naissance à des clones humains variables, il se poserait de toute
façon de nombreux problèmes d’ordre éthique, social, économique, religieux…
➢ Le clonage reproductif humain remet en cause les notions même de famille,
d’hérédité, de paternité, de maternité et de reproduction sexuée.
En effet, un clone ne pourrait être considéré ni comme le fils, ni comme le frère de
ce donneur, ni comme le donneur lui-même. Cela mènerait à un véritable
bouleversement de la hiérarchie familiale.

➢ Le clonage pourrait être utilisé de façon abusive à des fins immorales. En effet, il
pourrait servir à mettre en œuvre une volonté d’améliorer l’espèce humaine :
l’eugénisme.
On pourrait cloner des personnes particulièrement intelligentes ou ayant des
grandes capacités physiques, dans le but de créer une certaine élite ou bien faire
revivre des « prix Nobel ».

➢ La plupart des religions condamnent le clonage humain et seuls le bouddhisme et


le judaïsme paraissent l’accepter. Pour les autres, le fait de de donner naissance à
un être humain sur mesure, en sachant à quoi il va ressembler est perçu par
beaucoup de croyants comme une tentative de se substituer à Dieu. De plus,
chaque homme, créé à l’image de Dieu, doit rester unique.

➢ Dans le cadre d’une application thérapeutique du clonage dit « reproductif »,


l’enfant né pour sauver son donneur malade serait vu comme un « réservoir
d’organes ». Il se pose alors, le problème de la finalité de la personne créée en en
laboratoire.
Dans ce cas, l’enfant n’est pas forcément, désiré en tant que tel, il peut être utilisé
comme « solution de dernier recours ».
Le même problème se poserait si des clones devaient servir pour la recherche
scientifique. Ils seraient, alors, prédestinés à être des cobayes, nés dans le seul but
de servir la science. Ces utilisations, malgré les avantages qu’elles procurent,
peuvent être vues comme une instrumentalisation de l’Homme et même une
atteinte à la dignité humaine.

➢ Tout comme le clonage animal, le clonage humain nécessitera, sans doute, de très
nombreuses tentatives afin d’obtenir des résultats, d’où le coût des expériences
qui entraînerait un prix élevé.

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Le clonage et ses applications ne seraient, donc, qu’à la portée des plus riches, et
on peut redouter que cette « ségrégation par la génétique » puisse entrainer la
division de la société en deux catégories.
➢ Sur le peu de clones « réussis », peu ont survécu : la plupart sont décédés de
maladies ou de vieillissement prématuré, car la taille des chromosomes diminue
avec l’âge, or les clones naissent avec l’âge du model dont on a utilisé les cellules,
donc leurs chromosomes sont, déjà, rétrécies.

➢ Le clone serait, également, soumis à des problèmes d’infériorité par rapport à son
model. Et personne ne pourrait anticiper sa réaction : certes, le clone est identique
à son model car ils ont le même patrimoine génétique, mais il possèdera son
propre caractère.

• La chirurgie esthétique :
Hormis le rôle que joue la chirurgie esthétique pour affronter la laideur et la
vieillesse, cette discipline demeure à double tranchants vu les néfastes qu’elle
peut engendrer.
En effet, les tentatives de modifier son apparence physique, notamment pour
la gente féminine afin de se montrer belle, désirable et charmante, risque de
devenir une obsession qui nous suce les finances, la liberté et même la santé.
En fait, la toxine botulique connue sous le nom de « Botox », aux États-Unis
seuls, lors d’un usage médical à forte dose, aurait provoqué plus de 15 morts,
sans compter les effets indésirables provoqués par cette injection maudite.

• La création des armes biologiques :


➢ Maints sont les scientifiques qui ont profité de leur génie pour des
intérêts purement matériels.
Cela est surtout, prouvé à travers les diverses tentatives d’élaborer les
virus et les agents pathogènes afin de faire diffuser les maladies et les
épidémies et par la suite, faire des fortunes par la vente des antidotes
et des vaccins.
C’était le cas du virologue japonais « Kawaoka » qui a créé de façon
mutante le virus de la grippe « H1N1 » capable d’échapper aux
anticorps qui devraient, normalement, le neutraliser.
En cause, le virus maléfique s’est répandu, en 2009, comme une
trainée de poudre et avait fait tant de victimes.
Cette tentative était, donc, inhumaine, barbare, immorale, débauchée
et non éthique.

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➢ En jours guerre, l’Homme avait, souvent, recours aux armes
biologiques ainsi que nucléaires.
Ce sont des armes redoutables considérées, comme des armes à
destruction massive.
En effet, l’infiltration ainsi que la diffusion d’une épidémie ou d’une
maladie virulente et contagieuse au sein d’une population ne peut que
l’anéantir (l’exterminer, l’éradiquer) et la réduire en poussière.
A ce propos, on évoque les recherches menées par l’unité 731 de
l’armée impériale japonaise, lors de la seconde guerre mondiale, qui a
mis au point des armes biologiques pour s’en servir contre les chinois.
Cette technique d’extermination n’a pas pu, seulement, semer la mort
et les ténèbres au sein de la population chinoise, mais elle a,
également, transformé les laboratoires japonaises en abattoirs.
D’ailleurs, les expériences atroces et inhumaines qui ont été effectuées
sur les prisonniers chinois et russes le prouvent.
Ces victimes étaient, cruellement, utilisées comme des cobayes
humains.
Après la capitulation du Japon en 1945, les responsables de ces crimes
de guerre ont bénéficié de la protection américaine en échange des
informations résultant de leurs expériences.
Au cours de la guerre de Corée, l’armée des Etats-Unis conseillée par
les criminels de guerre japonais qu’elle avait protégés, a lancé des
attaques biologiques contre les régions occupées par les troupes
communistes.

• La création des armes nucléaires : Bombe atomique ou bombe nucléaire :


L’Homme continue de profiter du saut de la science pour anéantir son
semblable et imposer ainsi sa souveraineté. Evoquons, à ce propos, les
bombardements de Hiroshima et Nagasaki qui ont témoigné de l’atrocité, de
la férocité et de l’inhumanité de l’être humain.
Les explosions apocalyptiques effectuées par les américains, à la fin de la
Seconde Guerre Mondiale, ont transformé les deux villes japonaises en un
enfer où la chair se brûle, les âmes souffrent et la « Faucheuse » se réjouit de
les kidnapper.
Cette tragédie sordide (macabre, sinistre, répugnante, ignoble) n’a pas
seulement visé les êtres humains, mais elle a, également, réduit en cendres
les animaux, les végétaux et même les établissements.
Les radiations des bombes n’ont pas épargné, même, l’air dont la
contamination a provoqué l’asphyxie de plusieurs civils ainsi que des
problèmes écologiques aussi graves.

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• Les accidents nucléaires :
En dépit de son rôle prépondérant dans la production de l’énergie électrique,
le nucléaire demeure un poison qui menace l’Homme ainsi que
l’environnement.
L’exemple le plus significatif nous est fourni par l’accident nucléaire de
« Fukushima » qui aurait pu entraîner des impacts sanitaires graves au sein
des populations qui ont reçu des doses d’irradiation.

• L’abus (mal usage) de la science :


Etant manipulé par la folie, la barbarie et la paranoïa, l’Homme a abusé de la
science pour satisfaire ses pulsions et ses caprices.

➢ On évoque, à ce propos, la tentative du biologiste « Ivanov » de créer


un hybride Homme-singe.
Soutenu par le régime soviétique qui souhaitait, d’une part,
promouvoir le Darwinisme et, d’autre part, créer une armée invincible
d’hybrides, « Ivanov » a fécondé des femelles Chimpanzé avec du
sperme humain.
Heureusement que ses tentatives étaient condamnées à l’échec.
En revanche, la déception n’a fait qu’accentuer la folie (la paranoïa) et
exciter les pulsions de cet homme maudit.
En fait, il a repris ses projets d’hybridation en fécondant des femmes
avec la semence d’un singe.

➢ Cet usage maléfique de la science était prouvé, également, à travers


l’initiative de contrôler le cerveau : Cette opération est capable de
provoquer des effets impressionnants, comme des mouvements
involontaires, des émotions violentes ou même des hallucinations.
La grande innovation de « Delgado » était un système de contrôle à
distance sous le nom de « Stimoceiver ».
Avec ce dispositif, il pouvait, littéralement, télécommander les
réactions de ses sujets.
Grâce au « Stimoceiver «, Delgado était, notamment, capable de
manipuler les gens comme des marionnettes tout en appuyant sur des
boutons.
Cette manipulation maléfique du cerveau ôte la liberté et la volonté de
l’Homme et le transforme ainsi en esclave dont le seul but d’exister est
d’exécuter les ordres du manipulateur et de satisfaire ses caprices.

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➢ Le trafic d’organes :
Dans une ère où la science a pu affranchir un gigantesque pas vers
l’avant, l’Homme en a profité pour satisfaire à sa cupidité.
En effet, la transplantation des organes, qui aurait dû être une
bénédiction pour l’humanité, devient, de nos jours, une malédiction à
cause du commerce illégal d’organes.
Autrement dit, le trafic d’organes excite, souvent, l’avidité des réseaux
mafieux qui visent de faire des fortunes par tous les moyens.
Pour ce faire, les gangs ont, souvent, recours à l’enlèvement des
enfants et chargent, ainsi, un chirurgien pour ôter les organes de ces
anges.
Le greffe d’organes, donc, au lieu de sauver la vie de l’Homme, la
transforme en une cible potentielle.

• La pollution :
Hormis (à part) le fait qu’ils causent des millions d’accidents mortels chaque
année, les moyens de transport ainsi que les industries demeurent un fléau
qui endommage l’air et l’atmosphère.
En effet, la contamination de l’air, non seulement, a causé, annuellement, la
mort prématuré de millions de personnes, mais elle a, également, provoqué
un trou dans la couche d’ozone qui absorbe le rayonnement solaire ultra-
violet et joue, ainsi, un rôle protecteur pour les êtres vivants.

• L’Internet, entre dépendance et perte du temps :


Comme toute technologie, l’Internet est une arme à double tranchant. On
peut l’utiliser, à bon escient, mais on peut, également, la détourner et l’utiliser
à mauvais escient.
L’Internet aboutit, souvent, à une addiction et empêcher ainsi la personne
dépendante de nouer des relations réelles en l’emprisonnement dans des
relations virtuelles.
C’est ainsi que ce fléau peut approfondir le gouffre entre l’Homme et son vécu
et lui empêche ainsi de faire face à la réalité.
La victime se plonge, par la suite, dans une dimension virtuelle et idéale pour
s’abriter de son quotidien et de ses problèmes.
L’internet a dominé le monde pour transformer les êtres humains en esclaves
qui sont prêts à sacrifier travail, devoirs et temps pour se soumettre sous la
domination de cette technologie maudite (fatale).
L’internet peut devenir le siège pour faire répandre le vice, le terrorisme, les
virus informatiques et la criminalité.
On y trouve : les sites extrémistes, les pirates, les réseaux criminels…
Le net peut aussi rendre accessible des données dangereuses : des terroristes
apprennent sur le net comment mettre la main sur des informations à haute
sensibilité et surtout comment fabriquer les engins explosifs.

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• L’humanité entre l’essor technologique et le chômage :

Bien que les progrès (exploits, miracles) technologiques sont très


avantageuses pour certaines personnes ; ils demeurent une source de
malheur pour d’autres.
En effet, les machines, vu leur performance et leur efficacité, ont
remplacé la main d’œuvre humaine, ce qui conduirait inévitablement à
l’élévation des taux du chômage suivi par l’accumulation des
problèmes sociaux : pauvreté, mendicité, perversion, criminalité…

5) Paragraphes pour enrichissement :


• Au 19ème siècle, le domaine de la science et de la technologie a connu une
véritable métamorphose grâce aux diverses découvertes scientifiques et aux
innovations technologiques.
Mais, c’est au 20ème siècle que ces avancées se traduisent dans la vie
quotidienne et dessinent un monde absolument nouveau caractérisé par la
vitesse et le progrès mais, aussi par les problèmes écologiques.

• La science a ensorcelé la vie humaine.


• La science a enivré l’Homme.
• A l’aube de l’ère industrielle, l’Homme formait le grand espoir de devenir le
maître absolu de toute chose. En effet, grâce au progrès scientifique et
technique, l’humanité a réellement, franchi un pas gigantesque vers la
modernité et le bien-être.
Or, toute médaille a son revers, a-t-on dit, car le développement technique
permis par la raison et la science s’est muté en esclavage des humains.
De là, les deux questions d’une importance capitale s’imposent : Dans quelle
mesure l’Homme a-t-il, véritablement, profité du progrès scientifique et
technologique ?
Qu’est ce qui a poussé, cependant, certains à ne voir en ce développement
qu’un nouveau moyen d’asservissement et donc de malheur de l’Homme ?

• Quels sont donc, les moyens adéquats qui permettraient à l’humanité d’éviter
l’apocalypse et d’épargner à son espèce une extinction dramatique surtout
que les problèmes de toutes sortes s’accumulent encore : armes de
destruction massive, bombes atomiques…

HAGER ZAIDI
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• On peut résumer que depuis le siècle de la lumière, les grands inventeurs ont
créé de grandes innovations au service, mais aussi souvent à la perte de
l’humanité.

• Le triomphe de la science est, en fait, une médaille à revers. Toute usage avec
manque de sagesse (abus) peut aboutir (conduire) à des tragédies
épouvantables tel était le cas avec les ancêtres qui étaient guidés par leurs
pulsions.

• L’Homme a profité de son don et de sa raison pour achever des exploits


scientifiques et technologiques miraculeux. Mais a-t-il profité de son privilège
pour discerner le vrai du faux pour mieux investir cette bénédiction (cette
perle précieuse) ?

• « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais)

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