Option Phonétique C1/C2

SYLLABE, ACCENTUATION ET GROUPE RYTHMIQUE

1) Ecoutez les mots et les phrases qui suivent, répétez-les et dites combien de syllabes ils
contiennent.
Bonjour.
C’est vraiment joli.
Tout va bien.
J’ai réfléchi.
Il ne dort pas bien.
C’est très simple.
Ils sont malheureux.
Pourquoi pas moi ?
J’aime le café fort.
Attention.
Le film commence.
Volontiers.
Excusez-moi ?

2) Ecoutez les deux manières de prononcer les phrases suivantes selon que le « e » chute
ou non. Barrez le « e » non prononcé et répétez.
A demain A demain
Je crois que oui Je crois que oui
Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui se passe ?
Ce n’est pas cher Ce n’est pas cher
Je t’en prie Je t’en prie
Tu le feras quand ? Tu le feras quand ?
3) Soulignez la syllabe accentuée et répétez.

Taxi Taxiphone
Café Caféine
Football Footballeur
Police Policier
Théâtre Théâtral
Industrie Industriel
Téléphone Téléphonique
Politique Politiquement

Je comprends. Je comprends bien.

Il dort. Il dort bien.
Un café. Un café au lait.
Venez. Venez voir.

4) Groupe rythmique et syllabation.

Répétez les phrases en marquant une légère pause entre les groupes rythmiques.
- (2 syllabes) J’ai peur / du noir.
Je passe / demain / chez toi.
Il pleut / beaucoup / à Brest
- (3 syllabes) Je l’ai mis / dans la poche / de ma veste.
Le théâtre / est ouvert / à 8h.
J’ai trouvé / ce stylo / dans la rue.

- (4 syllabes) J’ai oublié / de lui dire.

L’été prochain / je vais en Chine / pour mes vacances..
Hier à midi / j’ai déjeuné / dans un café / très agréable.
- (5 syllabes) C’est une bonne idée.
Fais un bon voyage.
On verra demain.
Je vais réfléchir.

Marquez nettement les pauses entre les groupes syllabiques.

- (1, 2, 3, 4, 5 syllabes) Oui / c’est lui / c’est bien lui.

Bien / très bien / très très bien.
D’accord / je veux bien / c’est près de chez moi.
Demain / pas maintenant / il est trop tard.
Tu as raison / c’est difficile / c’est trop difficile.
On t’attend / dépêche-toi donc / le bus va partir.

5) Lisez le texte suivant en appliquant les règles que nous venons d’apprendre
Avant, les relations humaines traditionnelles consistaient en la capacité des individus à
s’entretenir entre eux sur des sujets plus ou moins sérieux, au quotidien et en toutes
circonstances : échanger sur les conditions de travail avec les collègues de bureau, sur la météo
avec un voisin de palier ou sur le dernier épisode de sa série préférée avec un membre de sa
famille... Difficile de le contredire, mais difficile aussi de l’accepter : nous sommes devenus
techno-dépendants. Qui se souvient de la dernière fois qu’il a rejoint une destination sans GPS ?
Peut-on encore se passer de son téléphone ? Une étude a montré que les générations actuelles
ont plus de mal à se passer de Facebook et de Twitter que d’être privées de manger, de fumer ou
de faire l’amour. Il existe même des cliniques spécialisées dans la prise en charge des personnes
ayant une addiction aux technologies et on ne compte plus les articles qui évoquent les nouvelles
méthodes de « déconnexion ».

La technologie aide, rend service, appuie les actes humains et permet les relations. Non, la
technologie ne crée pas les échanges, elle les transforme. Jusqu’ici, pour écouler les vêtements de
ses enfants devenus trop petits, on devait attendre la brocante annuelle de la ville ou du village.
Aujourd’hui ? On peut déposer une annonce sur des sites de revente en quelques clics. Facile,
pratique, utile. Ce qui n’empêche pas les brocantes de continuer à prospérer en parallèle. Il y a à
présent une application pour tout. Il existe des réseaux sociaux pour ne plus aller faire son
jogging tout seul, des communautés en ligne pour aller chasser des Pokémon en groupe, on peut
choisir ses « coworkers » et son lieu de travail, même pour quelques heures... Ce que les
internautes recherchent désormais, ce sont d’autres personnes qui partagent les mêmes centres
d’intérêt autour d’événements qui leur ressemblent. Et cela est devenu accessible à tous.

LesEchos.fr, Dimitri Antoniades, 30/09/2016