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REVUE DOCUMENTAIRE

Septembre 2008

PRDFP
Électricité
Électrotechnique - Électronique

Pour tout renseignement :


Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie

Centre de ressources de La Rochelle Centre de ressources de Poitiers


15 rue Alsace Lorraine - 17044 La Rochelle Cedex 1 22 bis rue Arsène Orillard - BP 396 - 86010 Poitiers Cedex
Anne Angot : 05 46 00 32 56 - Mail : a.angot@arftlv.org Sylvie Gay : 05 49 37 52 - Mail : s.gay@arftlv.org
Laëtitia Bodard-Valadeau : 05 46 00 32 48 - Mail : l.bodard@arftlv.org
Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

Cette revue documentaire a été réalisée par le centre de documentation de l’Agence


Régionale de la Formation tout au long de la vie. Elle regroupe des références
bibliographiques (ouvrages, études, articles), des actualités et une sélection de sites
Web. Toutes ces informations sont sélectionnées, validées et analysées par l’ équipe des
documentalistes de l’Agence.

Pour aller plus loin…

 Les centres de documentation de l’Agence Régionale de la Formation présentent un


fonds documentaire de plus de 3500 ouvrages, 120 dossiers documentaires et 60
abonnements à des revues spécialisés dans le domaine de l’emploi, de la formation et
de l’insertion professionnelle. A Poitiers et La Rochelle, ils proposent des services de
consultation, de prêt et de recherches documentaires à la demande.

 Le site de l’Agence propose les actualités régionales classées par GFE et par secteurs
d’activités, les revues documentaires en téléchargement, mais aussi toutes les actualités
de l’emploi et de la formation aux niveaux régional, national et européen, des fiches
techniques juridiques, un agenda, une sitothèque…
http://www.arftlv.org/

 Les publications de l’Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie :


- ARF Info, la revue bimestrielle d’actualités avec ses fiches techniques juridiques
- Le répertoire ARES des dispensateurs de formation en Poitou-charentes
- Le guide de l’apprentissage en Poitou-Charentes
- Les carnets métiers
- La collection Repères

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

Groupe Formation Emploi – GFE 7

Électricité - Électrotechnique - Électronique

1 – DONNÉES GÉNÉRALES, ÉVOLUTION DU GFE

Niveau national p. 3

Niveau régional p. 7

2 – L’EMPLOI – LES MÉTIERS

Données sur l’emploi p. 11

Données sur les métiers p. 16

3 – LA FORMATION

Niveau national p. 20

Niveau régional p. 23

4 – WEBOGRAPHIE p. 25

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1 – DONNÉES GÉNÉRALES, ÉVOLUTION DU GFE

Niveau national
Énergies renouvelables : 220 000 emplois.
En 2007 le marché français des économies d’énergies et des énergies renouvelables a été estimé à 33,4
milliards d’euros et 220 000 emplois directs dont 98 000 concernent le seul secteur résidentiel,
principalement dans l’isolation, 52 000 emplois étant dédiés aux équipements et à la vente d’énergie
renouvelable et 47 000 personnes travaillant aux infrastructures de transports collectifs.
Le marché de l’efficacité énergétique pris en compte par l’étude réalisée par l’Agence de l’Environnement
et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)couvre le résidentiel (isolation, chauffage, électricité spécifique) et
les transports (collectifs et équipements, véhicules classes A et B). Il s’est accru en un an de 16 % à 24
milliards d’euros tandis que celui des énergies renouvelables progressait de 21 % à 9,4 milliards d’euros
principalement répartis en trois filières : les équipements de chauffage au bois (2 milliards d’euros), les
éoliennes y compris la vente de composants (1,7 milliard) et les ventes de biocarburants (1,5 milliard).
L’Ademe estime que d’ici 2012 la marché devrait encore s’accroître sur un rythme de 21 % par an pour
atteindre 70 milliards d’euros et 440 000 emplois. (Sources : La Tribune du 9/07/08- Les Echos du
11/07/08)
INTERNET : http://www.metiers-electricite.com/ Septembre 2008

Chiffres de la branche des industries électriques et gazières (IEG)


Cette étude de l'Observatoire prospectif des métiers et des qualifications de la branche des industries
électriques et gazières est le premier grand chantier lancé par l’observatoire prospectif des métiers et des
qualifications de la branche professionnelle des IEG. Elle a pour vocation première de déterminer
l’ensemble des domaines d’activités présents dans les entreprises de la branche, de les définir et
d’identifier, de manière globale, les principaux métiers représentés dans chacun des domaines d’activités.
Cette première approche a été complétée par une collecte d’informations statistiques sur le profil des
salariés de chaque domaine d’activités. L’étude aborde ainsi, pour chaque domaine d’activités, les thèmes
suivants : • Définition du domaine ; Exemples de métiers ; Effectifs globaux, par sexe, par catégorie
socioprofessionnelle (CSP) ; Pyramide des âges ; Répartition des salariés par grande région.
http://www.agefos-pme.eu/fileadmin/fichiers_national/branches_pro/IEG/etudedetail_observ_ieg.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – 21/04/2008

L'environnement, opportunité et vecteur pour l'emploi


Le réseau Territoires environnement emploi (Tee) Poitou-Charentes a organisé le 25 octobre 2007 un
séminaire régional intitulé "L'environnement, opportunité et vecteur pour l'emploi" et en propose le bilan.
Ce séminaire avait pour objectif de créer une dynamique régionale autour de l’enjeu emploi-environnement
et d'engager, sur le long terme, des actions partenariales et territoriales en faveur de l’emploi et de la
qualification, à partir des expériences, besoins et compétences des participants du séminaire.[…] A travers
trois ateliers, des axes d'actions ont pu être déterminés pour communiquer autour des potentialités d'emploi
dans le secteur, de la valorisation des métiers et leur attractivité ainsi que sur les compétences, les
qualifications et les formations. Pour la filière bois-énergie, près de 400 à 900 ETP sont attendus à
l’horizon 2020 selon le scénario choisi. Mais le diaporama sur l'identification des besoins de formation
montre que paradoxalement, les besoins en formations pour le Bois énergie se réfèrent principalement à
des formations classiques (Soudure,Chaudronnerie, Tôlerie, Gestion/compta, etc. ) Le bois-énergie apparaît
davantage lié à une spécialisation potentielle pour les installateurs chauffagistes (formations continues,
chambre des métiers, AREF, CAPEB, ITEBE) qu’à une formation spécifique.
http://ifree.asso.fr/UserFiles/Etude%20ENR%20-%20Filiere%20bois%20energie.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – 29/2/2008

Le CNPA signe la charte nationale pour le soutien et l’accompagnement du secteur automobile


La charte nationale de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises du secteur
automobile et de leurs salariés a été signée le 3 juillet par Patrick Bailly, Président national du CNPA,

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conjointement avec l’UIMM et la FIEV, sous l’égide de Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de
l’Industrie et de l’Emploi, Laurent Wauquiez, secrétaire d’État chargé de l’Emploi, et Luc Chatel,
secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la Consommation. L’importance du secteur automobile dans
l’économie française impose une attention particulière pour maintenir et développer la compétitivité des
entreprises de ce secteur. Le texte définit des modalités de concertation, d’action et de financement pour
défendre les intérêts des salariés (un salarié sur dix travaille dans l’automobile) et les entreprises
concernées confrontées aux contraintes de la mondialisation.150 millions d’euros vont être investis sur
trois ans et associer l’état (un tiers de la somme engagée), les collectivités locales, des partenaires
économiques…Cette démarche prendra appui sur les pôles de compétitivité.
Actualités du site http://www.arftlv.org –8/7/2008

Marché du travail au premier trimestre 2008


La Darès et l'ANPE ont publié leur étude trimestrielle sur les tensions du marché du travail pour le premier
trimestre 2008. Dans presque tous les domaines industriels les tensions sur le marché du travail diminuent
ce trimestre (-4 % pour l’ensemble des domaines industriels), mais restent en hausse sur un an (+ 6,9 %).
Le ratio de tensions ne diminue sur un an que dans les domaines des industries de process, et pour les
ouvriers qualifiés du textile, du bois et des industries graphiques. Dans les métiers de la mécanique et du
travail des métaux, dans ceux de la maintenance, et dans ceux de l’électricité et de l’électronique, en
particulier pour les techniciens, les tensions sur le marché du travail augmentent nettement sur un an. Dans
le tertiaire les tensions baissent de manière particulièrement forte ce trimestre dans l’hôtellerie restauration,
où elles restent cependant traditionnellement élevées, et dans les banques et les assurances sans toutefois
effacer la hausse sur un an.
Actualités du site http://www.arftlv.org – 22/7/2008

La menace d'une France sans usines


Malgré les délocalisations en chaîne, l'industrie française ne résiste pas si mal. Jusqu'ici du moins, car sa
perte de compétitivité augure mal de l'avenir. A moins de mettre, et vite, le paquet sur la recherche et le
développement.
"d'après le résumé de la revue"
ARTICLE : LIAISONS SOCIALES MAGAZINE, 80, mars 2007, pp. 16-25
http://archives-module.prod.wkf.netplus.fr/HorsBase/LSM/2007/03/80/LM08016.pdf
Réf. : 6367

Un plan de soutien pour l’automobile


Selon l'Argus de l'automobile du 19 mars 2007, le ministre délégué à l’Emploi, au Travail et à l’insertion
professionnelle des jeunes a installé un groupe de travail qui devra construire, suivre et évaluer le volet
emploi du plan automobile annoncé le 29 novembre 2006.
Le plan automobile va permettre d’accompagner 20 000 salariés en évolution dans la filière sur trois ans,
en leur proposant des formations les préparant aux mutations économiques, industrielles et écologiques.
Le groupe de travail aura quatre tâches principales, la première étant de synthétiser toutes les études
prévisionnelles et avoir avant la fin de l'année une photographie sur ce que sera l'automobile en Europe en
2010.
Il devra définir rapidement les actions prioritaires, faciliter l’adaptation des compétences et encourager les
démarches de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour les PME/PMI.
Il aura aussi pour tâche d'évaluer les conséquences des changements du secteur sur l'effectif : est-on en
surcapacité ou sous-capacité ? Quels sont les grands métiers à développer ? Environ 300.000 personnes
travaillent dans la branche automobile, y compris la sous-traitance. La délocalisation vers de nouvelles
zones de consommation des pays émergents est "en marche", selon une étude de l'assureur crédit Euler
Hermès SFAC, qui envisage pour la France la disparition de 20.000 à 30.000 emplois dans les trois ans.
Actualités du site http://www.arftlv.org – 2/4/2007

Les tensions sur le marché du travail


La Darès et l'ANPE ont publié leur étude trimestrielle sur les tensions du marché du travail pour le premier
trimestre 2007.

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Dans l'industrie, les tensions augmentent dans les métiers des industries de process (en particulier pour les
ouvriers non qualifiés), dans la mécanique et le travail des métaux (en particulier pour les ouvriers qualifiés
travaillant par formage du métal et les ouvriers qualifiés et non qualifiés de la mécanique) et dans
l'électricité. Dans les métiers de la maintenance, la forte hausse des tensions constatée aux trimestres
précédents marque le pas. […]
http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/2007.08-31.1.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – 26/07/2007

Enquête annuelle d'entreprise (EAE) dans l'Industrie (SESSI)


L'objectif de l'enquête annuelle d'entreprise (EAE) est d'établir des statistiques sur la structure des
entreprises, la diversité et l'évolution des activités, les facteurs de production mis en œuvre, leurs
performances économiques et leur compétitivité au niveau de l'investissement et de l'emploi. Classée par
activité principale, l'entreprise y est traitée dans son ensemble, à la différence des " enquêtes de branche "
où, fragmentée par activité, l'observation s'attache aux produits d'une activité.
Les principaux thèmes du questionnaire au niveau de l'entreprise sont les conditions d'exercice de l'activité,
les résultats économiques, les investissements matériels et immatériels, la sous-traitance, la répartition du
chiffre d'affaires et des effectifs par activité, et au niveau des établissements, le type d'activité, les effectifs,
les rémunérations et les investissements. Au total, l'enquête est réalisée auprès de 24 000 entreprises
industrielles.
L’enquête annuelle d'entreprise 2005 - Eau, gaz et électricité :
http://www.industrie.gouv.fr/observat/chiffres/enquete/eae/g2.htm
INTERNET : mars 2007

Mutation en vue pour le secteur des télécoms


L'OCDE souligne la bonne santé de l'économie télécoms, mais adresse une mise en garde sur les
conséquences d'une réorganisation du secteur.
http://www.journaldunet.com/0508/050830ocde.shtml
INTERNET : mars 2007.

Filière électronique : François Loos veut restaurer l’attractivité de la France


A l’occasion des troisièmes Assises de la filière électronique et numérique qui se sont tenues le 8 juin
2005, le ministre délégué à l’Industrie a répondu aux représentant des industriels du secteur qui ont
exprimé leur inquiétude face au risque d’accélération des délocalisations et des destructions d’emplois. Les
quatre propositions contenues dans le Livre blanc lui ont été rappelées : relancer les marchés pour sortir de
la crise « par le haut », grâce à de grands programmes et à une politique industrielle de soutien aux
technologies de l’information et de la communication et aux nouvelles applications de l’électronique ;
redorer l’attractivité du site « France » par des aménagements des réglementations sociales et fiscales pour
les industries de haute technologie ; donner priorité à l’innovation, moteur de la croissance de l’industrie et
des a compétitivité sur le marché mondial. Le ministre a souligné que les pôles de compétitivité
constitueraient la prochaine étape. Elle sera toutefois complétée par la création de l’Agence nationale de la
recherche et l’Agence de l’innovation industrielle, qui répondent de plus près à une partie des doléances
des industriels de la filière.
Consulter le livre blanc (publié en 2003) : http://www.gfie.fr/fr/images_db/livreblancpdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – Juin 2005

Électricité verte : les projets de la France


Menace d'une crise énergétique majeure et spectre d'un dérèglement climatique sans précédent : plus de
trente ans après le fameux choc pétrolier de 1973 et au moment où le protocole de Kyoto entre
effectivement en vigueur, les énergies renouvelables reviennent une nouvelle fois à l'ordre du jour. Aussi,
afin de réduire encore notre dépendance à l'égard du pétrole et de lutter efficacement contre les émissions
de gaz à effet de serre, le gouvernement français vient d'engager un important programme
d'investissements dans les diverses formes d'énergies dites alternatives. Il concerne aussi bien les éoliennes
que le solaire photovoltaïque, la biomasse, la géothermie ou les petits cours d'eau. Industries dresse ici
l'inventaire des nombreux projets qui devraient permettre à la France de produire d'ici à l'horizon 2010 plus
de 20 % de son électricité (moins de 15 % actuellement) à partir de sources d'énergie renouvelables.

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DOCUMENT NUMERIQUE : Cahier Industries. Février-mars 2005, 11 p.


http://www.industrie.gouv.fr/biblioth/docu/kiosque/cahiers/pdf/c102.pdf

Le repositionnement de l'industrie électronique et du multimédia comme support de services,


nouvelles sources de création de valeur
Le rapport est le fruit d'un travail de recherche conduit en 2002 et 2003 par des chercheurs et des praticiens
de l'analyse stratégique, industrielle et financière portant sur l'étude du repositionnement de l'industrie
électronique et du multimédia comme support de services, nouvelles sources de création de valeur. Il
propose une meilleure connaissance des stratégies industrielles des firmes au coeur de la convergence
numérique et présente des opportunités de coopération entre les réseaux informatiques de
télécommunications et de télédiffusion et l'audiovisuel. Il analyse les nouveaux modèles de développement
des entreprises afin de caractériser et de mesurer le processus de migration de la valeur dans l'industrie
électronique et des médias et d'en évaluer les gisements de revenus.
DOCUMENT NUMERIQUE : Observatoire des stratégies industrielles. HOARAU Christian, Ministère
de l'économie, des finances et de l'industrie; 2004; 204 p.
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/cgi-
bin/brp/telestats.cgi?brp_ref=044000091&brp_file=0000.pdf

Jeunes et métiers de l'industrie : livre blanc réalisé par Jeunesse et Entreprises


L'Association Jeunesse et Entreprises mène des enquêtes régulières auprès des entreprises et des lycéens.
Ce livre blanc répond à la question : les jeunes sont-ils intéressés par les activités industrielles et quelle
représentation des métiers et des études ont-ils ? Cinq domaines de l'industrie attirent nettement plus les
lycéens que les autres branches et ont été analysés en détail en tant que locomotives de l'industrie :
l'aéronautique, l'automobile, l'industrie mécanique, l'agroalimentaire, l'électricité/électronique/télécom.
Pour chacun de ces secteurs, les résultats détaillés de l'enquête sont suivis d'une analyse d'un grand
dirigeant ou d'un directeur de fédération.
Le domaine de l’électricité/électronique/télécoms est apprécié très différemment par les filles et les
garçons. Les filles ne le considèrent pas du tout comme un secteur d’avenir pour elles, alors que les
garçons le classent, tout comme l’informatique ou le multimédia, parmi leurs dix secteurs favoris.
Le niveau de connaissance des métiers du domaine est relativement élevé : entre les deux tiers et les trois
quarts des garçons déclarent les métiers proposés connus. Toujours chez les garçons, dont il faut interpréter
les réponses séparément de celles des filles, le niveau d’intérêt est à peine moins élevé. A noter le bon
score (57 % de réponses positives) du conducteur de ligne de fabrication, un métier qui semble « parler »
aux jeunes particulièrement dans ce secteur de l’électricité/électronique/télécoms. Les notes d’intérêt
accordées aux métiers du secteur sont plus homogènes chez les élèves de section technologique que de
section générale. Ces derniers privilégient plus nettement le métier de bureau d’étude/recherche.
En ce qui concerne la formation requise, les rares filles qui s’intéressent a priori au domaine ignorent
presque totalement les filières qui mènent aux métiers proposés. Les garçons en revanche paraissent
relativement bien informés surtout s’ils évoluent en section technologique.
OUVRAGE : JEUNESSE ET ENTREPRISES, 1/1/2003, 59 p.
Réf.: £3120

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

Niveau régional
Cahier du GFE 7 – Poitou-Charentes
En Poitou-Charentes, l’emploi s’est maintenu dans l’industrie électrique durant la dernière décennie, alors
qu’au niveau national, la tendance est à la baisse. En région, la fabrication de machines et appareils
électriques apparaît en effet comme un des secteurs clé.
ftp://ftp.arftlv.org/portail/GFE/cahier/Cahier_GFE07.pdf
INTERNET : Agence régionale de la formation, 2008, 44 p.

Rapprochement entre Heuliez et Argentum Motors


Selon les Échos du 10 juillet 2008, le tribunal de commerce de Bressuire a accordé, une prolongation
jusqu'au 30 juillet 2008 de la procédure de sauvegarde dont bénéficie le groupe Heuliez depuis octobre
dernier. L'accord prévoit que le groupe indien apportera 10 millions d'euros dans les caisses du français
dont il prendra 60 % du capital. Dans une industrie automobile où Heuliez souffre de coûts élevés, les
spécialistes du secteur estiment qu'un rapprochement avec un groupe indien fait sens. A terme, on peut
imaginer qu'Argentum Motors sous-traite une partie de ses prestation en Inde, ce qui ferait baisser les prix
du groupe Heuliez. L'entrée d'un industriel dans le capital peut aussi redonner confiance aux clients
constructeurs qui s'en étaient détournés en raison de sa fragilité financière. L'entreprise des Deux-Sèvres
travaille aujourd'hui essentiellement pour Opel et sa Tigra Twin Top, mais cette activité va s'arrêter début
2009 et il n'y a aucun véhicule en prévision pour la remplacer.
Actualités du site http://www.arftlv.org – 15/07/2008

Emplois et qualifications dans les énergies renouvelables en Poitou-Charentes


Une étude réalisée à la demande du réseau TEE a été publiée sur les perspectives de développement des
emplois et l'évolution des qualifications dans la filière "énergies renouvelables" en région Poitou-
Charentes. Selon les projections de l'étude, les deux filières solaire et bois-énergie pourraient représenter
plus de 5000 emplois dans la région en 2020. Ces emplois seront des créations nettes pour une grande part,
mais d'autres emplois seront des emplois existants modifiés par les technologies solaires et bois-énergie
(par exemple dans le bâtiment). Le développement des emplois s'appuie également sur des formations non
spécifiques (soudure, chaudronnerie, tôlerie, gestion, comptabilité).
http://ifree.asso.fr/UserFiles/TEE%20Synthese%20ENR%202007.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – 27/03/2008

Tendances régionales Poitou-Charentes


La Banque de France a publié en mars 2008 les résultats de son enquête sur l’industrie et les services
marchands en Poitou-Charentes. Cette enquête de conjoncture a été effectuée par les succursales de la
Banque de France de la région Poitou-Charentes auprès d’entreprises réalisant plus de 750 000 euros de
chiffre d’affaires, dont le siège est installé dans la région, ainsi que de grands établissements, appartenant à
tous les secteurs de l’économie régionale.
Dans l’industrie, les effectifs varient peu, l’emploi suivant d’assez près les évolutions des fabrications
grâce à l’ajustage par l’intérim ou les emplois précaires. Les équipes qui ont été renforcées sont surtout
situées dans les biens d’équipement et de consommation. Tous les secteurs anticipent une hausse
significative de leur production sur les prochaines semaines, les craintes réelles étant limitées à quelques
activités très délimitées. Les progressions les plus fortes sont attendues dans l’agro-alimentaire, les biens
de consommation et l’industrie automobile, secteurs qui ont les taux d’utilisation des capacités les moins
élevés.
Dans les industries de biens intermédiaires, la production s’est un peu tassée en dépit d’une légère
croissance de la demande.
Dans l'industrie automobile, la production a marqué le pas malgré des commandes consistantes grâce à une
demande étrangère plus ferme que celle provenant des clients nationaux. Les prévisions de fabrication sont
donc orientées à la hausse.
Dans les industries des biens d'équipement, la croissance de l’activité s’est poursuivie à rythme modéré
grâce à une demande étrangère toujours ferme. Elle a nécessité quelques renforts d’effectifs. Les carnets

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

sont encore jugés bien chargés, les stocks sont à peine suffisants et les capacités de production proches de
la saturation. […]
http://www.banque-france.fr/fr/stat_conjoncture/conjonc/p-charen.htm
Actualités du site http://www.arftlv.org – 8/04/2008

Trois projets de voiture électrique


Ségolène Royal a présenté les trois projets de voiture électrique que le Conseil régional a décidé
d'accompagner jusqu'à leur présentation lors du prochain Mondial de l'automobile. L'aide de la Région se
traduira par un apport financier de 1,5 million d'euros pour les trois projets et par une assistance à la mise
sur le marché. La Région s'est elle-même engagée à changer progressivement sa flotte de véhicules dès que
ces voitures électriques seront disponibles. Les trois projets retenus Heuliez : la société, implantée à
Cerizay (Deux-Sèvres), propose une gamme de voitures électriques afin de satisfaire des demandes
différentes. Les modèles sont prévus à l'exportation pour des volumes importants ; Eco&Mobilité : projet
novateur en matière de matériaux recyclables issus de l'agro-industrie et du développement durable. Il
répond à des besoins locaux pour parcourir des petites distances avec des budgets restreints ; Diedre et
Endeavour : bureau de design industriel dont le projet, un nouveau concept d'automobile différent des
voiturettes, présente une architecture originale avec une carrosserie ultra légère.
Actualités du site http://www.arftlv.org – 17/07/2008

Bilan économique et social 2007 du Poitou-Charentes


Comme chaque année, l’Insee publie le bilan économique et social de l'année écoulée en collaboration
avec de nombreux partenaires. Ce bilan propose une synthèse de la situation économique et sociale de
l'année 2007, puis une approche plus détaillée des différents secteurs économiques (agriculture, industrie,
construction, transports, tourisme), de l'activité résultante (commerce extérieur, entreprises, emploi) et de
l'incidence sociale (chômage, politiques du développement local et de l'emploi, bilan social). Quatre fiches
départementales complètent l'ensemble.
http://www.insee.fr/fr/regions/poitou-charentes/default.asp?page=publications/cahiers/cahiers.htm
INSEE Poitou-Charentes, juin 2008.

Reflux de l'emploi industriel mais des résultats économiques satisfaisants


L'industrie régionale emploie 18 % des salariés de la région et sa contribution à la valeur ajoutée régionale
est de 15 % en 2005. La baisse de l'emploi a été moins forte qu'en moyenne nationale sur dix ans. Les
industries des biens d'équipement affichent une bonne santé. D'autres comme l'industrie automobile sont en
repli comme au niveau national. Les zones d'emploi de Châtellerault et d'Angoulême sont fragilisées.
(d'après le résumé de la revue)
ARTICLE/DOCUMENT NUMERIQUE : DECIMAL, 276, décembre 2007, 4 p.
http://www.insee.fr/fr/insee_regions/poitou-charentes/publi/dec2007276.htm
Réf. : 6466

Besoins de main d'oeuvre 2008


L'Unédic a présenté sa septième enquête sur les besoins en main-d'oeuvre (BMO). D'après les intentions
d'embauche exprimées par les chefs d'entreprise, l'année 2008 s'annonce bonne. Mais il existe un
différentiel important entre intentions d'embauche et créations d'emploi qui s'explique notamment par la
démographie (800 000 départs à la retraite) et donc un grand nombre de remplacements.
En Poitou-Charentes, parmi les professions les plus recherchées, figurent plusieurs métiers du tertiaire
(employés de l'hôtellerie-restauration, agents d'entretien, caissiers, employés de libre-service, animateurs
socioculturels, cuisiniers…) pour lesquels les postes à vocation saisonnière représentent une part
significative des projets. Les professionnels de l'action sanitaire et sociale (employés de maison, assistantes
maternelles, aides à domicile, aides-soignants…) rassemblent un nombre élevé d'intentions d'embauche.
Les difficultés de recrutement demeurent élevées pour la plupart de ces profils. C'est également le cas en ce
qui concerne plusieurs métiers de la construction (maçons qualifiés...) et des transports (conducteurs
routiers...). Pour ces derniers, on estime à 1 026 le nombre de recrutements dans l’année 2008 dont 70,9 %
sont estimés difficiles. Enfin, les besoins en main-d'oeuvre portent sur les professionnels des services aux
entreprises (agents d'entretien, agents et hôtesses d'accueil, secrétaires, assistantes…) et de la vente
(employés de libre-service, représentants, vendeurs en équipement du foyer…). Consulter l'enquête BMO

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

en Poitou-Charentes. Il y est également possible de faire des recherches par métier et/ou par bassin
d'emploi : http://unistatis.orsid.com/bmo/
Actualités du site http://www.arftlv. org – 10/04/2008

L'industrie automobile en Poitou-Charentes : la Drire met en avant les enjeux face aux mutations
économiques
Le secteur automobile connaît dans la région Poitou-Charentes une situation particulière. Tous les
industriels présents sur ce marché sont en position de sous-traitance, les PMI comme les grands groupes.
Cependant la situation est bien différente selon la taille des entreprises. Ainsi certains groupes ont des
filiales présentes en région qui ont un véritable savoir-faire et innovent fortement sur ce secteur (phares,
volants, injecteurs, toits rétractables…). Elles semblent, pour certaines d'entre elles, avoir une position
durable sur ce marché. Quelques PMI réussissent à se maintenir sur des niches. Néanmoins pour la
majorité des PMI, les investissements commerciaux nécessaires pour capter un marché d'un constructeur
automobile sont jugés trop importants et ces entreprises cherchent à se développer sur d'autres marchés.
L'étude de la DRIRE s’est déroulée dans le cadre du pôle GPDE, pôle régional de l’Etat pour la gestion
publique et le développement économique. Elle a été pilotée par la DRIRE, avec le concours de l’INSEE,
de la DRDDI, de la DRCE et du CRICOM. Elle a été enrichie par une enquête et des visites aux industriels
de la part de la DRIRE.
http://www.poitou-charentes.drire.gouv.fr/di/plaquette_automobile.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – novembre 2007

Un tissu productif régional diversifié et peu concentré


En Poitou-Charentes, les activités sont diversifiées et l’emploi est peu concentré. À l’échelle d’une zone
d’emploi, la concentration et la spécialisation sont davantage marquées et fragilisent alors l’équilibre
économique. Ainsi Châtellerault, qui accueille des établissements de grande taille, est dépendante de
centres de décision extérieurs. La spécialisation rend, quant à elle, la zone sensible à d’autres facteurs, par
exemple la conjoncture internationale dans le cas de Cognac.
En Haute Charente, zone très rurale, onze des vingt premiers secteurs appartiennent à l’industrie. Si
l’emploi est dispersé dans l’industrie du bois et la fabrication de meubles, il est concentré pour les
fabrications de tuiles, de cartons et surtout de matériel électrique. […]
Téléchargez l’étude sur le site de l’Insee : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/poitou-
charentes/rfc/docs/dec2006263.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – Mars 2006

En Poitou-Charentes, une industrie diversifiée qui résiste bien


L'Insee publie un numéro de Décimal sur le tissu productif de la région. C'est à l'échelle des zones d'emploi
que les activités sont le plus spécialisées, rendant fragile l'équilibre économique par exemple face à la
conjoncture internationale.
Dans la zone d’emploi d’Angoulême les activités industrielles sont nombreuses, localisées dans des
établissements de grande taille comme la fabrication de matériel et de moteurs électriques ou dans des
secteurs en difficulté tels que le textile ou la chaussure. De plus, ces emplois industriels dépendent en
grande partie de sièges situés en dehors de la région.
Dans la zone de Montmorillon, après le bâtiment, 1er secteur, on trouve quatre activités industrielles
surreprésentées : la production d’électricité avec la centrale nucléaire de Civaux qui est plutôt un
facteur de stabilité. En Haute Charente, zone très rurale, onze des vingt premiers secteurs appartiennent à
l’industrie. Si l’emploi est dispersé dans l’industrie du bois et la fabrication de meubles, il est concentré
pour les fabrications de tuiles, de cartons et surtout de matériel électrique.
Consulter Décimal, n° 251 sur le site de l'Insee Poitou-Charentes :
http://www.insee.fr/fr/insee_regions/poitou-charentes/rfc/docs/dec2004251.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – Mars 2006

Sagem construit une nouvelle unité de production à Poitiers


Sagem va construire une extension de son site de production de Saint-Benoît, dans la banlieue de Poitiers,
dont l’usine, implantée en 1974 sous la raison sociale SAT (Société Anonyme de Télécommunications) est
spécialisée dans la fabrication d’équipements opto-électroniques destinés aux industries aéronautiques et

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de défense. Elle fabrique des boîtiers électroniques pour l’aviation et des systèmes optiques qui sont
utilisés pour l’équipement des missiles. Le nouveau site de production constitué de 4000 mètres carrés
d’ateliers et de 1000 mètres carrés de bureaux devrait rentrer en production au début de l’année 2007. Les
créations d’emploi pourraient atteindre de 150 à 200 personnes.
Actualités du site http://www.arftlv.org – Décembre 2005

Le fabricant chinois de mobiles ZTE s’implante sur le Futuroscope


Le Conseil général de la Vienne a annoncé l’implantation au printemps prochain d’une unité de ZTE
Corporation. ZTE est aujourd'hui le premier fabricant et installateur de téléphonie mobile en Chine (350
millions d'abonnés). Cette société cotée en bourse emploie 21000 personnes dans le monde et ses projets de
développement sont considérables.
ZTE travaille avec Alcatel et France Telecom (pour laquelle ZTE fabrique notamment les boîtiers ADSL).
L'implantation de ZTE sur le sol poitevin se fera en 3 étapes :
- une plateforme d'intégration des matériels produits par la recherche et les PME françaises afin de leur
ouvrir le marché chinois ( à ce sujet, le rapprochement entre l'Université de Poitiers et la société chinoise
est un atout indéniable )
- un centre de formation qui couvrira les continents européen et africain ( 300 ingénieurs viendront se
former tous les 2 mois sur le site du Futuroscope et seront logés dans les hôtels de la Technopole)
- un service après-vente et de maintenance du matériel produit par ZTE en Europe.
Dès le premier semestre 2006, le site accueillera 50 stagiaires par mois dans des locaux mis à disposition
par l'Université de Poitiers en attendant que les 15 hectares réservés par ZTE sur le site de la Technopole
du Futuroscope en face de l'Hôtel Plaza soient construits.
Actualités du site http://www.arftlv.org – Novembre 2005

Saft investit à Poitiers pour exécuter un contrat avec BAE Systems


Saft vient de mettre en service, sur son site de Poitiers, une nouvelle unité de production entièrement
dédiée à la fabrication de piles destinées à assurer la propulsion des torpilles produites par BAE Systems
pour le compte de l’armée britannique. « Ce projet permet d’augmenter de 8 % le chiffre d’affaires de
l’usine de Poitiers et a entraîné la création d’une vingtaine d’emplois ». Le marché est garanti jusqu’à
2010. Saft emploie 620 salariés à Poitiers, où sont fabriquées piles et batteries rechargeables pour des
applications spécifiques civiles et militaires.
Actualités du site http://www.arftlv.org – Octobre 2004

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2 – L’EMPLOI – LES MÉTIERS

Données sur l’emploi


Le GFE 7 – Électricité, électronique
Cette étude a été réalisée par le Pôle Observation Anticipation du CREFOR (Carif Haute-Normandie). Des
experts et décideurs régionaux des métiers de l’électricité et de l’électronique, acteurs de l’emploi et de la
formation, réunis en groupe témoin, ont permis par leurs avis, leurs remarques et leur connaissance du
thème étudié, d’enrichir l’analyse et de lui donner une dimension prospective.
http://www.crefor.asso.fr/crefor/5/etudeCompleteGfe07.pdf
INTERNET : 2007

Contribution au diagnostic du PRDF par GFE (Midi-Pyrénées)


Les spécialités professionnelles du GFE Électricité – Electrotechnique – Électronique recouvrent une
diversité de fonctions liées à la conception et aux études, à la production et à la fabrication, à l’installation,
à la maintenance-réparation et au contrôle. Les avancées technologiques constantes, l’internationalisation
croissante des marchés, la complexité des produits ainsi que les nouvelles organisations du travail des
entreprises utilisatrices des spécialités de ce GFE ont entraîné une exigence accrue de qualification.
http://www.cariforef-mp.asso.fr/files/orefm/prdf_gfe/gfe07.pdf
INTERNET : 2006

Pistes de réflexion GFE 07 - Électricité - Electrotechnique – Électronique (Midi-Pyrénées)


La collection « Pistes de réflexion » propose une synthèse par GFE des orientations générales en matière
de formation, à partir des travaux réalisés dans la démarche Argos.
http://www.cariforef-mp.asso.fr/files/orefm/gfe/gfe07_piste_reflex.pdf
INTERNET : Carif-Oref Midi-Pyrénées, 2006, 11 p.

Diagnostic du GFE 7 – Pays de la Loire


En Pays de la Loire, le GFE est composé d’un tiers de techniciens et agents de maîtrise de l’industrie
(36 %), d’un tiers d’ouvriers de production de l’industrie (32 %), et d’un tiers d’installateurs et agents de
maintenance de bâtiment et des équipements (32 %).
http://www.cariforef-pdl.org/telechargement/ficTelecharge_1/DocDivers/TOEFElectricite-2007.pdf
INTERNET : 2007

Tension sur le marché du travail


La Darès et l'ANPE ont publié leur étude trimestrielle sur les tensions du marché du travail pour
le troisième trimestre 2007. L’indicateur de tensions sur le marché du travail est en léger repli (-0,8 %)
bien que les offres d’emploi enregistrées à l’ANPE continuent de s’accroître : +1,9 %. L’indicateur de
tensions sur le marché du travail diminue ce trimestre dans les domaines industriels. Il se stabilise en
revanche dans le domaine du BTP, après avoir diminué depuis le 4ème trimestre 2005, et poursuit sa
hausse dans le tertiaire. Dans les domaines industriels, l’indicateur de tensions diminue dans les "Industries
de process" et les "Matériaux souples, bois, industries graphiques" et la "Mécanique et travail des métaux".
En revanche, il progresse dans l’"Électricité électronique", où le ratio était déjà élevé, et pour les
"Ingénieurs et cadres de l’industrie", où le niveau de tensions reste cependant encore assez faible. Dans le
secteur tertiaire, l’indicateur de tensions progresse principalement dans les domaines professionnels où le
ratio était plutôt faible : les métiers de la "Communication, de l’information, art et spectacle", des "Études
et recherche" et du "Commerce". Il progresse également dans l’ "Informatique", domaine professionnel où
les tensions étaient déjà importantes. Ainsi, ce trimestre, les tensions ont tendance à s’homogénéiser entre
les différents domaines professionnels.
Actualités du site http://www.arftlv.org – 24/04/2008

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Soutien de l'État à l'automobile


Selon un communiqué, la charte nationale de coopération pour le soutien et l'accompagnement des
entreprises du secteur de l'automobile et de leurs salariés a été signée par Christine Lagarde avec l'UIMM,
le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA), les syndicats de salariés et les représentants
des équipementiers automobiles (FIEV). Le texte prévoit notamment un programme d'actions à mener
collectivement sur les thèmes suivants : veille, alerte et anticipation économique et sociale ; meilleure
appréciation des besoins en termes d’emplois et de compétences ; attractivité, recrutement et intégration
durable de salariés dans le secteur ; maintien, évolution et reconversion de salariés tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur du secteur automobile. 150 millions d'euros vont être consacrés à cette démarche qui va associer
les collectivités territoriales et prendre appui sur les pôles de compétitivité.
Actualités du site http://www.arftlv.org – 10/07/2008

Pénibilité des métiers de la maintenance


L'AFIM (Association Française des Ingénieurs et responsables de Maintenance)a publié en 2007 les
résultats d'une enquête, conduite auprès de 2521 personnes, portant sur les facteurs de pénibilité et les
conditions d'exercice des métiers de la maintenance. Réalisée avec le soutien du FACT (Fonds
d'Amélioration des Conditions de Travail) de la direction des relations du travail, l’étude révèle la nécessité
de développer une approche métier de la pénibilité. 450 000 personnes travaillent dans les métiers de la
maintenance que l’on retrouve dans toutes les branches d’activité et qui se révèlent au moins aussi pénibles
et accidentogènes que ceux du bâtiment. Par exemple, l'enquête révèle que les deux tiers des répondants
(66 %) ont été électrisés dans l'exercice de leur métier et les accidents par brûlure concernent en moyenne
29 % des personnes interrogées.[...]. Plus de huit salariés sur dix estiment que l'aménagement des horaires
et la formation des jeunes constituent deux pistes d'amélioration prioritaires. Les enquêteurs ont établi une
hiérarchie des métiers basée sur quatre critères : la pénibilité, la dangerosité, la salissure et la pénibilité
mentale. De cette façon, les métiers de la maintenance se répartissent en 4 groupes, d'une criticité très
élevée avec pénibilité mentale très faible (chaudronnier, monteur, tuyauteur, chauffagiste) à une criticité
faible avec pénibilité mentale forte (responsable d'affaires, électricien, automaticien, agent de maintenance
des bâtiments.)
Actualités du site http://www.arftlv.org – 15/07/2008

Reconversion des militaires


La reconversion des militaires est un axe majeur de la politique des ressources humaines du ministère de la
Défense. Chaque année, 30 000 militaires quittent le service actif avec des compétences leur permettant
d'évoluer dans d'autres secteurs. Pour leur part, les entreprises font face au besoin de recruter de jeunes
collaborateurs formés. En 2007, des conventions ont été signées par le ministre de la Défense avec les
groupes Areva et Suez. Le 5 mars 2008, Hervé Morin a signé un accord-cadre avec la fédération des
entreprises du transport et de la logistique de France (TLF) qui doit notamment recruter dans les métiers de
"cariste et conducteur", "cadre pour l'encadrement intermédiaire", "fonctions supports" (administratif,
informatique, juriste), "métier des douanes".Les secteurs d’activité les plus recherchés par les militaires en
reconversion (après celui des transports et de la logistique) sont les suivants : Services aux collectivités et à
la personne (18 %), Électricité –production, distribution- et mécanique (9 %), Services administratifs et
commerciaux (8 %), Bâtiment, travaux publics et extraction (7 %), Autres métiers de l’industrie (10 %).
Actualités du site http://www.arftlv.org – 18/3/2008

Développement durable : des perspectives d'emploi difficiles à cerner


Si les récents engagements des pouvoirs publics et des entreprises en matière de développement durable
laissent espérer une croissance des emplois dans ces activité, celle-ci reste complexe à chiffrer. Les métiers
du développement durable vont émerger en transformant les emplois de secteurs aussi différentes que le
bâtiment, l’énergie, l’agroalimentaire, la santé, les transports ou le tourisme. Renforcées par les
engagements du Grenelle de l’environnement, les énergies renouvelables misent notamment sur une
croissance forte en emplois. Par exemple, selon le syndicat des entreprises de l’éolien, si le secteur ne
représente aujourd’hui que 5 000 emplois sur le territoire, il devrait en compter quelque 60 000 d’ici 2020
si l’on veut répondre aux exigences du Grenelle. Mais le secteur est confronté à une pénurie de
compétences techniques.
http://www.lesechos.fr/management/actu/4706516.htm

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INTERNET : Les Échos, 1/4/2008

EDF ne remplacera qu'un départ en retraite sur deux d'ici à 2010


Au cours des trois prochaines années, EDF verra partir près de 11 000 de ses agents à la retraite. Il en
profitera pour réduire un peu plus ses charges de personnel et réorienter ses effectifs vers les "métiers
d'appel", comme la conduite et la maintenance nucléaire, l'exploitation du réseau ou les nouvelles formes
de relations clientèle. D'ici 2010, il a prévu de remplacer un retraité sur deux. Ce qui devrait lui permettre
de supprimer entre 5 000 à 6 000 postes.
ARTICLE : LES ECHOS, 1er octobre 2007 (p. 21)
Réf. j3974 (Prisme Limousin)

La filière électronique ambitionne de créer 100 000 emplois d'ici à 2012


A l'occasion des 5èmes Assises de la filière des industries électroniques et numériques (FIEN), les
principaux dirigeants du secteur ont affirmé leur intention de créer 100 000 emplois nouveaux dans les
cinq années à venir. Ce secteur, qui employait encore un demi-million de personnes au début des années
2000, ne compte plus que 220 000 collaborateurs répartis dans 1 100 entreprises, selon les données de la
fédération regroupant les principaux syndicats professionnels de la filière. Les industriels militent pour une
implication plus forte de l'Etat dans l'initiation de grands projets, un renforcement de l'attractivité des
formations d'ingénieurs en direction de jeunes et enfin une aide accrue aux PME innovantes.
ARTICLE : LES ECHOS, 27 septembre 2007 (p. 29)
Réf. j3955 (Prisme Limousin)

Les tensions sur le marché du travail au 2ème trimestre 2006


Par famille professionnelle, la mesure des tensions a fluctué sur la période récente ; sur plus longue
période, on peut cependant distinguer différents types d'évolution :
Dans les domaines professionnels de l'hôtellerie-restauration-alimentation et de la santé, le niveau des
tensions est traditionnellement élevé, mais il apparaît en baisse toutefois depuis 2003. Dans d'autres
domaines, les tensions atteignent un niveau élevé suite à une forte progression depuis 2003 : l'électricité-
électronique, la maintenance, la mécanique, et surtout, l'informatique, la banque et les assurances. Pour les
métiers du BTP, les tensions ont également progressé et demeurent élevées, malgré un certain repli depuis
début 2006. Dans les domaines professionnels du commerce et de la gestion-administration des entreprises,
l'indicateur est nettement moins élevé mais s'accroît depuis 2003. C'est aussi le cas des ingénieurs et cadres
de l'industrie.
Dans les métiers des transports, et des industries de process, le profil d'évolution des tensions est depuis fin
2002, légèrement en deçà de la moyenne d'ensemble. Dans des domaines professionnels comme les
services aux particuliers et aux collectivités, les études et la recherche, les évolutions recouvrent des
réalités diverses et sont moins significatives car les offres et les demandes d'emploi passent plus rarement
par l'ANPE.
DOCUMENT NUMERIQUE : Premières Informations, Premières synthèses. n°46.1, novembre 2006.
http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/2006.11-46.1.pdf

Pôle de compétitivité Mobilité et transports avancés


Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire, a signé le 28 avril 2006 le contrat cadre du
premier pôle de compétitivité de Poitou-Charentes. Labellisé le 12 juillet 2005, le pôle MTA, Mobilité et
Transports Avancés, vise à fédérer, sur le site du Futuroscope, les projets de recherche, de développements
et d'expérimentation dans les domaines des véhicules électriques et hybrides et des biocarburants. Le pôle
qui associe chercheurs, universitaires et industriels va créer un certain nombre d'emplois.
Actualités du site http://www.arftlv.org – – Mai 2006

Partenariat pour l'emploi


L'académie de Poitiers et la Fédération Française des Entreprises Gestionnaires de Services aux
Équipements, à l'Énergie et à l'Environnement, (FG3E) ont signé une convention de partenariat. il s'agit de
la déclinaison académique d'un accord signé en septembre 2001 entre le Ministère de l'Éducation Nationale
et la FG3E.
Cet engagement régional concerne plusieurs grands axes :

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- Évolution des emplois, des métiers, des formations et des diplômes du secteur ;
- Évolution de l'offre de formation initiale ;
- Informations sur les métiers et les orientations des jeunes ;
- Formation professionnelle des jeunes ;
- Formation continue des salariés des entreprises et des personnels de l'Éducation Nationale.

Ainsi dès cette année, le partenariat prévoit la désignation dans chaque lycée, d'un professionnel
correspondant qui puisse aider les élèves dans leur projet professionnel. Des stages en immersion dans les
entreprises seront également proposés aux enseignants.
Actualités du site http://www.arftlv.org – – Avril 2006

Perspectives de l'emploi cadre 2006


Le Panel Apec France est une enquête annuelle de conjoncture sur l'emploi des cadres dans les entreprises
du secteur privé qui permet de mettre à la disposition de tous les agents économiques - entreprises, cadres,
institutionnels et journalistes - un outil de prévision et de gestion.
Cette enquête est réalisée auprès d'un échantillon permanent de 11 000 entreprises, représentatif de la
répartition par région, par taille et secteur d'activité des entreprises du secteur privé et représentant 2
millions de salariés dont 340 000 cadres.

Pour la fabrication de machines et appareils électriques industriels, (fabrication de moteurs,


génératrices et transformateurs électriques, de matériel de distribution et de commande électrique, de fils
de câbles, d’accumulateurs et de piles électriques, de lampes et appareils d’éclairages) la demande
d’équipements basse tension serait affectée par la moindre croissance de logement neuf. Les besoins en
matériels de production, transport et distribution d’électricité resteraient faibles en France. En revanche, la
conjoncture pourrait s’avérer plus porteuse notamment sur les marchés internationaux concernant les
commandes d’automatismes et d’équipements électriques industriels.
Pour la fabrication d’équipements de radio, TV et communication (fabrication de composants
électroniques, d’appareils d’émission et de réception, d’enregistrement du son et de l’image), les
perspectives 2006 sont nettement meilleures que pour 2005 : les intentions de compression des effectifs
salarié ou cadre se réduisent et les intentions de stabilité augmentent.
http://cadres.apec.fr/resource/mediatec/domain1/media25/12579-ta77w5xn4s1.pdf
DOCUMENT NUMERIQUE : APEC, 1/3/2006, 76 p.
Réf. : 6202

20 métiers correspondant aux besoins de l'économie française


Un rapport intitulé "Immigration sélective et besoins de l’économie française" réalisé par le ministère de
l’Économie, des Finances et de l’industrie (Minefi) a été récemment remis au gouvernement. Les auteurs
identifient notamment les secteurs pour lesquels la main-d’œuvre immigrée pourrait venir compléter
l’apport des travailleurs locaux chez lesquels les problèmes de recrutement se font sentir
20 métiers sont retenus dont le métier de « techniciens et agents de maîtrise de l’électronique ». A
moyen terme (environ 10 ans), les créations toucheraient aussi bien des métiers peu qualifiés que des
métiers très qualifiés (- BTP 116 000 emplois). A l'inverse, d’autres secteurs seraient des destructeurs nets
d’emplois :
- l’agriculture (-116 000 emplois sur 10 ans),
- les industries légères (- 42 000 emplois),
- les industries mécaniques (- 35 000 emplois)
- le secteur de l’électricité et de l’électronique (-31 000 emplois).
Télécharger le rapport sur le site du Minefi http://www.finances.gouv.fr
Actualités du site http://www.arftlv.org – Mars 2006

Quelle prospective pour les métiers de demain ? : l'apport des observatoires de branche
Cet ouvrage est le résultat des travaux menés par le Groupe de travail Prométhée du Commissariat général
du plan auprès d'une douzaine d'observatoires prospectifs des métiers et des qualifications mis en place par
les branches professionnelles. La première partie examine d'une part, le rôle de l'État dans la connaissance
prospective de l'évolution des métiers et des qualifications et d'autre part les objectifs de la politique

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

contractuelle en matière de formation professionnelle. La deuxième partie présente les missions, les
travaux réalisés par les observatoires de branche et la place de la démarche prospective. La troisième partie
propose la démarche méthodologique mise au point par le groupe Prométhée. La dernière partie propose
une typologie des évolutions des métiers et des compétences : métiers dont les effectifs sont à renouveler et
pour lesquels des tensions sont prévisibles (matériaux construction, réparation automobile, éducateurs-
animateurs), métiers en transformation nécessitant le développement de compétences nouvelles
(télécommunications, production de médicaments, assurances, plasturgie), métiers en voie de disparition
et susceptibles d'externalisation.
OUVRAGE /DOCUMENT NUMERIQUE / AFRIAT Christine, GAY Catherine, MAILLARD Fabienne,
AGUETTANT Nathalie COMMISSARIAT GENERALE DU PLAN, 2005 - 228 p.
http://www.plan.gouv.fr/intranet/upload/actualite/RapportPrometheeV2.pdf
Réf.: L3267 - EES 0

Une concurrence accrue entre les métiers


Avec l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom, le nombre de postes de travail libérés
devrait sensiblement progresser. Les métiers très qualifiés, de cadres et de dirigeants d’entreprises, dont les
personnels sont les plus âgés, seraient les premiers concernés. Par ailleurs, les départs pourraient accroître
la concurrence exercée sur le marché du travail et les tensions pour le recrutement d’employés et
d’ouvriers, bien représentés en Poitou-Charentes.
Décimal n° 261 : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/poitou-charentes/rfc/docs/dec2005261.pdf
Actualités du site http://www.arftlv.org – Octobre 2005

Les métiers qui bougent


Cette étude annuelle permet de suivre les principales évolutions du marché du travail entre octobre 2001 et
septembre 2002 par métier.
Dans une période marquée par un retournement rapide de conjoncture, cette approche par métier permet le
repérage de transformations très différenciées. Ainsi, l’un des faits marquants de cette dernière période est
la très forte dégradation du marché du travail pour les métiers de cadres.
DOCUMENT NUMERIQUE : Les Cahiers - Thème Métiers. Christel POUJOULY et Nicolas
PROKOVAS. Octobre 2003, 52 p.
http://www.anpe.fr/observatoire/IMG/pdf/metiers02-2.pdf

Les besoins en personnel qualifié pour la maintenance des produits électroniques grand public
Cet article revient sur les techniciens de maintenance pour les produits domestiques grand public
(audiovisuel, informatique, télécommunication) et notamment sur les nouveaux besoins en qualification
des techniciens et l'évolution du métier en fonction des technologies nouvelles ; deux critères pris en
compte pour l'organisation et la mise en place du baccalauréat professionnel.
ARTICLE : CPC INFO, 35, Second semestre 2002, pp. 65-68
Réf.: n2126

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Données sur les métiers

Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (ROME)


Cette fiche métier renseigne sur la définition de l’emploi/métier, sur les conditions générales d’exercice, la
formation et l’expérience et les compétences requises pour le métier de technicien/technicienne d'études-
recherche-développement en électricité et électronique.
INTERNET : http://rome.anpe.net/employeur/index.php?url=fiche_rome.php&rome=52131 – janvier 2007

Les métiers en 2015


Le rapport examine en détail une vingtaine de domaines professionnels sous l'angle de la demande de travail
(combien de personnes vont partir en retraite dans ces métiers ? Comment va évoluer l'emploi dans les
secteurs concernés ?), mais aussi de l'offre de travail (quel est le profil des personnes qui sont actuellement
dans ces métiers ?). Il fait en particulier un zoom sur les métiers de l'aide et des soins aux personnes fragiles,
et explicite les enjeux économiques et sociaux du développement et de la professionnalisation de ces
emplois.
Le rapport s'efforce de faire la synthèse de toutes ces réflexions catégorielles pour en tirer des
enseignements sur la configuration du marché du travail en 2015 :
- Quels emplois vont se développer le plus ?
- Quels métiers vont recruter le plus (certains métiers tels que les enseignants du secondaire vont recruter
beaucoup, sans voir leurs effectifs augmenter) ?
- Dans quels métiers des tensions risquent-elles d'apparaître ?
- Et comment peut-on parvenir à réduire ces tensions ?
- Quels peuvent être les rôles respectifs des pouvoirs publics, des branches et les acteurs territoriaux pour y
parvenir et quels outils les uns et les autres peuvent-ils mettre en oeuvre ?
DOCUMENT NUMERIQUE : CHARDON Olivier, ESTRADE Marc-Antoine, DARES, CENTRE
ANALYSE STRATEGIQUE, DARES, 1/1/2007, 179 p.
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_metiers_2015.pdf

[pp. 106-107 : Électricité et électronique : Le document indique que l’automatisation, la concurrence des
pays à bas salaires et les délocalisations limitent les besoins en ouvriers et techniciens de production de
circuits et de composants électriques ou électroniques. Les risques de tensions sont liés à la difficulté
d’attirer les jeunes diplômés vers des métiers en repli mais qui toutefois embauchent pour remplacer une
partie des départs en fin de carrière, alors que par ailleurs, les compétences en électronique sont très
recherchées dans l’ensemble de l’industrie, adossées à d’autres métiers.]
Réf . : L3495

Télécoms et réseaux
Cet ouvrage fait un zoom sur l’emploi de ce secteur : situation conjoncturelle, perspectives de recrutement...
Il passe vingt métiers à la loupe puis précise les diplômes et les formations.
OUVRAGE : ONISEP, Collection Parcours, octobre 2006, 123 p.
Réf.: L3514

Prospective emploi-formation 2015 : une nouvelle approche


Cet exercice de prospective, comme les précédents, a été réalisé en étroite collaboration avec le Bureau
d'Informations et de Prévisions Economiques (BIPE). Il s'inscrit dans le prolongement de l'étude
prospective précédente, réalisée en 2004 (les dossiers n° 155), mais il repose sur un seul scénario macro-
économique et une approche différente pour la nomenclature des professions.
Les hypothèses économiques sont sensiblement les mêmes que celles du scénario tendanciel de l'étude faite
en 2004 (notamment un taux de croissance moyen annuel du P.I.B. de 2 %), à l'exception de celle portant
sur l'âge moyen de sortie de l'emploi qui, à l'instar d'autres travaux prospectifs, a été augmenté d'un an (à
l'horizon 2015, il serait de 59 ans). L'innovation méthodologique a consisté à effectuer ce travail prospectif
de l'emploi par domaine professionnel (D.P.) alors qu'auparavant il était uniquement réalisé par catégorie
sociale (P.C.S.) et grands secteurs d'activité. Cette approche, centrée sur la profession, ignore les frontières
des secteurs d'activité économiques.

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

En aval du scénario macro-économique, différentes hypothèses, ayant une incidence sur le niveau de
formation et le volume des jeunes à recruter, ont été envisagées. Celles-ci concernent l'arbitrage « jeunes-
chômeurs-personnes reprenant une activité » opéré par les entreprises pour de nouveaux recrutements
(effet volume) et les niveaux de diplômes requis par les employeurs selon les qualifications (effet niveau).
Compte tenu des hypothèses relatives à l'évolution de la croissance économique et de la productivité des
salariés, l'emploi progresse faiblement avec un taux moyen de croissance de 0,5 % sur la période 2002-
2015 (99 000 créations par an).
Dans ce contexte, les sorties définitives de l'emploi des constituent le premier facteur explicatif des besoins
de recrutements, en moyenne, 511 000 actifs devraient quitter définitivement l'emploi chaque année, au
cours de la période 2002-2015.
Les recrutements de jeunes sortant du système éducatif pourraient représenter un flux annuel moyen
d'entrées dans l'emploi se situant légèrement au-dessous de 600 000. Ces besoins seraient
vraisemblablement inférieurs aux flux de sortie du système éducatif qui pourraient être, si l'on fait
l'hypothèse d'un taux d'activité moyen des jeunes sortants de 92 %, d'environ 680 000.

Les domaines professionnels qui offriraient les débouchés les plus importants pour les jeunes, avec des
niveaux de recrutement très diversifiés, seraient le commerce ; le domaine « santé-action sociale, culturelle
et sportive » ; le B.T.P. ; les services aux particuliers ; l'enseignement ; l'hôtellerie-restauration, la gestion ;
la fonction publique et banque-assurance. À l'horizon 2015, malgré des évolutions démographiques
favorables à l'emploi, le risque majeur demeure celui d'une persistance de l'insuffisance globale dunombre
d'emplois offerts aux jeunes et d'une vulnérabilité au chômage plusgrande pour les moins formés. À ce
déséquilibre quantitatif, pourraient s'ajouter des difficultés d'ajustements qualitatifs liées à des pénuries de
qualification.
DOCUMENT NUMERIQUE : Les dossiers évaluations et statistiques. - n°175, juillet 2006, 113 p.
http://media.education.gouv.fr/file/44/9/2449.pdf

Les emplois difficiles à pourvoir : cinq métiers en exemples


Premières infos, premières synthèses, n° 50.2 de décembre 2004 s'intéresse aux emplois difficiles à
pourvoir.
De 1998 à 2001, la croissance forte de l'emploi avait mis au premier plan de l'actualité le thème des
difficultés de recrutement. Fin 2003, le gouvernement a initié le plan "objectif 100 000 emplois" pour
réduire le nombre d'offres d'emplois durablement non satisfaites.
Au delà du poids de la conjoncture en général, la main-d'oeuvre se renouvelle avec sa propre dynamique, au
sein de chacun des métiers.
Le service public de l'emploi apporte des réponses spécifiques, en lien avec les branches professionnelles.
Cinq métiers ont été retenus comme cibles en 2004 : électriciens du bâtiment, maçons, cuisiniers, serveurs
en restauration, conducteurs routiers. Ces métiers se trouvent au coeur de l'emploi de trois secteurs d'activité
où les difficultés structurelles de recrutement sont importantes : la construction, l'hôtellerie restauration et
les transports.
Consulter l'étude.
Actualités du site http://www.arftlv.org – Décembre 2004

Familles professionnelles - Vingt ans de métiers -Portraits statistiques 1982-2002


Ce dossier présente des données de synthèse sur la situation de l'emploi et du marché du travail au cours
des vingt dernières années. Il propose un portrait des métiers regroupés en 83 familles professionnelles à
travers des synthèses, des fiches et des tableaux. Pour le GFE 7, quatre portraits sont dressés : Ouvriers non
qualifiés de l’électricité et de l’électronique et Ouvriers qualifiés de l’électricité et de l’électronique,
Techniciens, agents de maîtrise de l’électricité, de l’électronique et de la maintenance, Ouvriers non
qualifiés du bâtiment, second œuvre (dont électricien du bâtiment).

[pp. 100-103 : Ouvriers non qualifiés de l’électricité et de l’électronique : La moitié de ces ouvriers peu
qualifiés sont employés dans l’industrie des composants électriques et électroniques ; on les trouve aussi
dans d’autres secteurs comme celui des biens d’équipement électriques et électroniques.
Après une baisse très importante entre 1989 et 1991, les effectifs se sont stabilisés. Malgré l’automatisation
des procédés et la délocalisation des tâches d’assemblage, le développement des nouvelles technologies de

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

l’information et la communication a entraîné ces dernières années une croissance de l’emploi dans les
industries des composants électriques et électroniques.
Les femmes sont majoritaires (60 % en 2002), les jeunes représentent une part importante (41 %).
Les personnes n’ayant aucun diplôme restent nombreuses (37 %), même si la proportion de bacheliers a
augmenté.
La précarité de l’emploi est très élevée, entraînant un turn-over important. De nombreux recrutements
concernent des débutants sortant de formation (6 % du stock des emplois) ou d’anciens chômeurs ou
inactifs (12 % du stock des emplois).
Des tensions sur le marché du travail s’étaient manifestés en 1999 et 2000, depuis lors elles sont
retombées.]

[pp. 104-107 : Ouvriers qualifiés de l’électricité et de l’électronique : Les câbleurs, bobiniers et


contrôleurs de fabrication sont les trois principaux métiers des ouvriers qualifiés de l’électricité et
électronique.
Sur la période récente l’emploi est globalement en baisse, sauf dans l’industrie des composants électriques
et électroniques où travaillent la moitié de ces personnes.
Cette catégorie d’ouvrier vieillit : les plus de 50 ans ont vu leur part augmenter de 17 à 25 % entre 1999 et
2002. Les femmes représentent toujours un tiers des effectifs.
Beaucoup de ces ouvriers n’ont pas de diplôme (33 % en 2002) ou sont titulaires d’un CAP ou d’un BEP
(38 %) ; cependant la proportion des moins diplômés a diminué entre 1990 et 2002 au profit d’une
progression des titulaires du Bac ou de diplômes « Bac +2 ».
Les postes de travail sont surtout dans les grandes entreprises où la mobilité interne est privilégiée. Ainsi
les entrées et sorties d’entreprises sont assez faibles, en revanche les flux en provenance ou à destination
d’autres métiers sont nombreux.
Les sorties du chômage sont difficiles, 19 % des demandeurs d’emploi ont plus de 50 ans.]

[pp. 108-111 : Techniciens, agents de maîtrise de l’électricité, de l’électronique et de la maintenance :


Cette famille professionnelle comprend les techniciens en télécommunication, les techniciens d’essai,
contrôle, les dessinateurs et les agents de maîtrise en électricité-électronique.
Après une hausse entre 1994 et 1999, la tendance des effectifs est à la baisse depuis 2000. La diminiution
est particulièrement forte dans les postes et télécommunications et dans les biens d’équipement électriques
et électroniques.
L’emploi se concentre sur les tranches d’âge entre 35 et 49 ans. Ces métiers techniques et d’encadrement
sont plus masculins que ceux d’ouvriers du même domaine professionnel (9 % des femmes en 2002).
Les titulaires d’un CAP ou d’un BEP restent nombreux mais le « bac+2 », de plus en plus fréquent, est
devenu la norme des diplômes parmi les jeunes (70 %). Le recours à la formation continue est très
important.
La majorité des effectifs est employé dans les grandes entreprises. L’emploi est assez stable : le contrat à
durée indéterminée est dominant, les entrées et sorties d’entreprises sont plutôt faibles.
En deux ans, le nombre de chômeurs a beaucoup augmenté, cependant il reste faible par rapport à la
population active et la sortie du chômage est plus aisée que pour la moyenne des métiers.]
OUVRAGE : LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 1/10/2004, 439 p.
Réf.: L3236

Fiches métiers 2004 - Volume 1


Cet ouvrage rassemble des fiches sur les métiers du secteur de l’électricité, électrotechnique, électronique :
agent d’exploitation du réseau gaz, ascensoriste, chef de chantier en installation électriques, dépanneur en
électroménager, électricien installateur, électromécanicien, électricien automobile, ingénieur électricien,
ingénieur électronicien, ingénieur frigoriste, ingénieur télécoms et réseaux, installateur en télécoms,
monteur-câbleur, monteur en réseaux de distribution électrique, technicien en lignes haute tension,
technicien électronicien, technicien en électronique grand public, technicien électronicien, technicien
frigoriste et technicien télécoms et réseaux.
Chaque fiche est présentée sous les rubriques suivantes : les activités, les conditions de travail, le profil
recherché, les débouchés et le parcours d'études.

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

OUVRAGE : ONISEP, 1/2/2004, 215 p.


Réf : L3276a

Les métiers de demain


84 fiches pour tout savoir sur les métiers porteurs, les secteurs qui embauchent et la transformation des
métiers.
[ pp.44-45 : Opérateurs en construction électrique et électronique et ouvriers qualifiés de l’électricité
et de l’électronique]
OUVRAGE : ALTERNATIVES ECONOMIQUES, Hors-série pratique n°13, janvier 2004, 144 p.
Réf : £3106

Les métiers de l'énergie


Des témoignages, des infos pratiques pour connaître la situation de l'emploi, les conditions d'exercice et les
stratégies à mener pour trouver sa voie, aussi bien en terme de métiers qu'en terme d'études.
Au sommaire : comment débuter, des reportages, un dico des métiers...Un cédérom gratuit avec toutes les
adresses des formations.
OUVRAGE : ONISEP, Collection Parcours, janvier 2004, 108 p.
Réf: L3513

Electronique, électrotechnique, informatique industrielle. De la spécialité de formation au métier


Si le titre joue un rôle fort dans l'accès à l'emploi, qu'en est-il de la spécialité du diplôme ? Une étude
approfondie des formations dites du "génie électrique" - qui recouvre l'électrotechnique, l'électronique et
l'informatique industrielle - montre qu'elle peut avoir un rôle important lors des recrutements. La spécialité
de diplôme renvoie à la notion de métier, prédominante au sein des entreprises du secteur du génie
électrique. Le domaine technique assure le lien entre ces deux notions. Mais la spécialité n'a pas le même
poids dans toutes les fonctions de l'entreprise. Son importance varie selon l'organisation du travail en place
et la nécessité ou non d'établir des complémentarités de métiers au sein des équipes de travail.
DOCUMENT NUMERIQUE : CEREQ-BREF, ECKERT Henri, avril 1999, n° 152, pp. 1-4
http://www.cereq.fr/cereq/b152.pdf

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

3 – LA FORMATION
Niveau national

Modification substantielle de quelques certifications


Des arrêtés des 14 et 15 septembre 2006 parus au JO du 27 septembre 2006 modifient des titres
professionnels dont celui de technicien(ne) supérieur(e) d'applications électroniques.
(Arrêtés des 27 septembre, 2 octobre 2006 et 5 octobre 2006 parus au JO du 14 octobre 2006)
Actualités du site http://www.arftlv.org – Octobre 2006

Formation et qualité des emplois occupés


Le dernier numéro de la revue de l'Insee Economie et Statistiques "Bilan Formation-Emploi (II) :
Formation et qualité des emplois occupés" est consacré à la relation formation-emploi. Au sommaire :
- Retour sur la relation formation-emploi
- Après le bac professionnel ou technologique : la poursuite d’études jusqu’à bac + 2 et sa rentabilité
salariale en début de vie active
- La spécialité de formation joue un rôle secondaire pour accéder à la plupart des métiers
- Parcours des jeunes à la sortie du système éducatif et déclassement salarial
- Peut-on encore occuper des emplois qualifiés après un CAP ou un BEP ?
- Trajectoires précaires d'emploi et formation continue
- Formes particulières d’emploi et insertion des jeunes
- De la spécialité de formation au métier : cas du bâtiment, de l’hôtellerie-restauration-alimentation et du
commerce
Chacun des articles peut être téléchargé séparément sur le site de l'Insee
http://www.insee.fr/fr/ppp/collections.htm à la rubrique Publications. La revue peut être empruntée à
l’Agence sous la référence L3398 - EES5
Actualités du site http://www.arftlv.org – Juin 2006

Un nouveau BTS
L’arrêté du 23 janvier 2006 fixe les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur
«Electrotechnique». La 1ère session d'examen aura lieu en 2008. JO du 2 février 2006
Actualités du site http://www.arftlv.org – Février 2006

Un nouveau référentiel pour le BTS Electrotechnique


Cet article détaille les fonctions assurées par un titulaire d'un BTS électrotechnique au sein d'une entreprise
et informe sur les stages réalisés en milieu professionnel.
ARTICLE : CPC INFO , 41 , janvier 2006 , pp. 81-82
Actualités du site http://www.arftlv.org – n2493

Bac Pro Systèmes électroniques numériques


Le Bac Pro Systèmes électroniques et numériques (1ere session d'examen : 2007) remplace le Bac Pro
Maintenance de l'audiovisuel électronique ("Mavélec", dernière session d'examen : 2006). Ce changement
d'intitulé prend acte, au niveau de la formation, d'une véritable révolution de tous les systèmes
électroniques sous l'égide du numérique, qui induit de profondes transformations des métiers d'installation
et de maintenance. L'article retranscrit un entretien avec deux enseignants qui précisent les tenants et les
aboutissants de cette métamorphose.
ARTICLE : OBJECTIFS, 3 , Mars 2006, pp. 21-26
Actualités du site http://www.arftlv.org – 6217

Priorités de la branche Aéraulique


Un accord général relatif à la mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle de la branche
Installation et réparation de matériel aéraulique, thermique frigorifique a été signé le 7 décembre 2004.
Les parties signataires ont défini les priorités de la politique formation suivantes :
- mieux identifier les qualifications et les compétences nécessaires à l'exercice des métiers de la branche ;

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

- développer les compétences des salariés de la branche, en vue de favoriser leur évolution professionnelle
et faire face au déficit démographique de la population professionnelle ;
- inscrire la gestion des compétences et leur élévation au coeur des politiques de ressources humaines, dans
le cadre des démarches stratégiques de l'entreprise ;
- faciliter l'accès des salariés à des actions de formation professionnelle, en mettant en oeuvre la formation
sur le poste de travail et le développement du tutorat ;
- professionnaliser les salariés à travers la construction de parcours de formation individualisés, prenant en
compte chaque fois que possible les acquis de l'expérience professionnelle ;
- promouvoir l'utilisation des outils de formation construits paritairement au sein de la commission
nationale paritaire de l'emploi et de la formation professionnelle (CNPEFP) favorisant la progression des
salariés.
Cet accord est téléchargeable dans notre tableau à la rubrique Services.
Actualités du site http://www.arftlv.org – Juin 2005

Les projets de rénovation des diplômes professionnels de niveau V et IV de la filière électronique


L'électronique est un domaine en pleine expansion à tel point que la situation nécessite une formation
continuée de la part des enseignants, une rénovation importante des diplômes, voire une création rapide
pour les activités professionnelles au niveau IV. En effet, liée à cette évolution rapide, la constatation peut
être faite qu'il n'y a plus de création d'emplois en électronique au niveau V et que la demande des branches
professionnelles se focalise sur le niveau IV.
ARTICLE : CPC INFO , 39 , Janvier 2005 , pp. 57-59
Réf: n2349

De l'école à l'emploi
Comment les jeunes s'insèrent-ils dans la vie active et à quelles conditions ? Quels types d'emplois sont-ils
susceptibles d'occuper une fois leur diplôme en poche ? Qu'en est-il des jeunes sans qualification ?
Pour répondre à ces questions, ce hors série, basé sur les résultats de l'enquête "Génération 98" du Céreq,
s'organise en deux parties principales :
- Les débouchés filière par filière
- Quels profils pour quels métiers ?
La part des jeunes débutants dans les emplois de plombiers, menuisiers, peintres, couvreurs est de 6 %.
Près de la moitié est titulaire d’un CAP-BEP (44 %) et un quart possède un bac professionnel ou
technologique. 53 % se sont formés par le biais de l’apprentissage. Les spécialités les plus répandues sont
l’électronique (27 % des jeunes débutants), puis le bâtiment, le travail du bois et l’ameublement, l’énergie
et le génie climatique.
La part des jeunes chez les techniciens de l’électricité et de l’électronique est de 9 %. 55 % de ces jeunes
ont un niveau bac+2. 77 % de ces jeunes ont un emploi stable en CDI et ont passé en moyenne moins de
trois mois au chômage depuis leur sortie d’école.
OUVRAGE : ALTERNATIVES ECONOMIQUES, Hors série pratique n°17, janv. 2005, 144 p.
Réf : L3248 – ORI 1

Métier, accès à la formation continue et mobilité professionnelle


La formation professionnelle bénéficie de façon très variable aux différents métiers. Elle concerne
davantage les cadres et professions intermédiaires et, plus précisément, par métier, les fonctionnaires, les
professions de la santé, de la banque et des assurances et celles les plus en prise avec l’informatique. En
revanche, la formation continue est beaucoup moins fréquente pour les ouvriers du bâtiment ou des
industries légères et pour les métiers des services aux particuliers.
Pour toutes les catégories de qualification, les changements dans l’organisation du travail ou la mise en
place de nouveaux équipements induisent un effort de formation plus soutenu.
L’accès à la formation professionnelle est limité pour les travailleurs âgés, le phénomène étant
particulièrement net pour les ingénieurs, les techniciens et les employés de commerce.
Formation et mobilité se combinent différemment selon les situations. À la suite d’une formation financée
par l’entreprise, la probabilité de changer d’entreprise est moindre. En revanche, les ouvriers et employés
ayant suivi une formation en dehors du cadre du plan de formation ont tendance à changer plus souvent

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

d’employeur. Les secteurs où l’on se forme le plus sont aussi ceux où la promotion au sein de l’entreprise
est la plus fréquente.
(…) La formation est aussi importante dans des métiers fortement en prise avec les nouvelles technologies
de l’information et de la communication, comme les techniciens en électricité-électronique et les
informaticiens, et plus généralement dans les métiers où l’utilisation de la bureautique est fréquente.(…)
Le document précise les taux d’accès à la formation continue par domaine professionnel et type de
formation pour les non-cadres et notamment dans le domaine de l’électricité et de l’électronique.
Il indique qu’environ 32 % des ouvriers qualifiés en électricité et électronique accèdent à la formation
continue alors que plus de 65 % des cadres et techniciens en électricité y ont recours.
DOCUMENT NUMERIQUE : Premières Informations, Premières synthèses, DARES, juin 2002, n° 24.1,
8 p.
http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200206_n-24-1_metier-acces-formation-continue-
mobilite-professionnelle.pdf

Licence professionnelle Technologies avancées appliquées aux véhicules


L'université de Poitiers a un axe de recherche sur le transport qui inclut la mise en place d'un "banc
hybride" (moteur thermique/moteur électrique). Le Cereveh (Centre d'études et de recherche sur les
véhicules électriques et hybrides) a été créé pour développer les marchés des véhicules électriques et
hybrides, valoriser les technologies innovantes qui y sont liées et assurer leur vulgarisation. La création de
la licence professionnelle s'inscrit tout naturellement dans ce contexte. Dans cet entretien, Francis
Marandet, responsable de formation à l'IUT de Poitiers explique que la mécanique n'est plus la technologie
dominante de l'automobile : l'électricité, l'électronique, la thermique, la chimie, les télécommunications
investissent le domaine. D'ailleur, l'électronique représente aujourd'hui 25 % des équipements d'un
véhicule. Une nouvelle technologie apparaît : la mécatronique, c'est à dire les pièces mécaniques qui
intègrent de l'électonique au niveau de leur conception.
L'article se termine sur une description précise du contenu de la formation de Licence professionnelle
"technologies avancées appliquées aux véhicules".
ARTICLE : PICTO DOC, Mars-avril 2002, pp. 59-63
Réf : 6216

Électronique, électrotechnique, informatique industrielle. De la spécialité de formation au métier


Si le titre joue un rôle fort dans l'accès à l'emploi, qu'en est-il de la spécialité du diplôme ? Une étude
approfondie des formations dites du "génie électrique" - qui recouvre l'électrotechnique, l'électronique et
l'informatique industrielle - montre qu'elle peut avoir un rôle important lors des recrutements. La spécialité
du diplôme renvoie à la notion de métier, prédominante au sein des entreprises du secteur du génie
électrique. Le domaine technique assure le lien entre ces deux notions. Mais la spécialité n'a pas le même
poids dans toutes les fonctions de l'entreprise. Son importance varie selon l'organisation du travail en place
et la nécessité ou non d'établir des complémentarités de métiers au sein des équipes de travail. (résumé de
la revue).
ARTICLE : BREF, 152, avril 1999 , pp. 1-4
Réf : d479

Les diplômes des filières du génie électrique : un problème de concurrence entre titres et non entre
spécialités
Le Céreq a réalisé un travail sur certains diplômes du "génie électrique". La question posée portait sur la
pertinence de conserver la filière électronique parallèlement à la filière électrotechnique. Il ressort que la
catégorisation garde toute sa pertinence pour les entreprises et que les difficultés que peuvent rencontrer
certains diplômés des spécialités visées dans le travail sont plutôt des problèmes de concurrence entre titres
d'une même spécialité.
ARTICLE : CPC INFO, 28 , Premier semestre 1999 , pp. 43-45
Réf. : n2105

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

Niveau régional
Programme régional de formation 2008/2009
La Région Poitou-Charentes lance un nouvel appel d’offre concernant l’animation et la mise en œuvre
d’actions de formation permettant à des demandeurs d’emploi de se professionnaliser dans les métiers
relevant de différents Groupe Formation Emploi. Il s’agit d’un marché à lots pour les GFE 07, 01, 05, 13,
14, 16, 18, 21 et 11.Ces appels d’offres sont en ligne sur la plateforme de dématérialisation des marchés
publics du site de la Région : http://www.poitou-charentes.fr/fr/exergue/services/appel_offre/demat.dml
Date et heure limites de réception des offres : le 2 septembre 2008 à 16 h 30.
[…]Pour le GFE 07 - Lot 1 : Certification de niveau IV dans les métiers de l’électronique – Département
de la Charente-Maritime.- Lot 2 : Certification de niveau IV dans les métiers de l’électronique –
Département de la Vienne. […]
Actualités du site http://www.arftlv.org – 1/8/2008

Protocoles de partenariat SERCE/Ecoles


Le 6 février 2008, à l`occasion du salon Elec Interclima 2008, le SERCE (Syndicat des entreprises
du génie électrique et climatique) et cinq écoles ont signé chacun un protocole de partenariat :
Lycée Costes de Bobigny (Seine-Saint-Denis)
Lycée Clément Ader de Samatan (Gers)
Lycée Maximilien Perret ( Val de Marne)
Lycée Raoul Mortier de Montmorillon (Vienne)
Plateforme technologique regroupant les lycées R. Descartes et G. de Maupassant de Fécamp
(Seine-Maritime)
Les signataires s`engagent à travers cette convention à développer en qualité comme en quantité la
formation initiale et le recrutement des compétences dans le domaine du génie électrique et
climatique. Source : http://www.metiers-electricite.com
INTERNET : Septembre 2008

15 apprentis en Bac pro énergétique (TMSEC)


Une promotion de 15 apprentis en Bac Pro Technicien en maintenance des systèmes énergétiques et
climatiques (TMSEC) sera ouverte au Lycée agricole Renaudin de Jonzac dans le cadre du CFA agricole
de Charente-Maritime à la rentrée 2007. En effet, le groupe industriel VEOLIA spécialisé notamment dans
le traitement et la valorisation des déchets, prévoit de se développer en Poitou-Charentes et de recruter
dans la région. Les 15 jeunes apprentis recevront l’engagement d’être recrutés par VEOLIA en CDI à
l’issue de leur formation.
Actualités du site http://www.arftlv.org – 7/6/2007

Conseil académique de l'Éducation nationale


Le Conseil académique de l'Éducation nationale a présenté la carte définitive des formations pour 2006.
La concertation menée depuis le mois de septembre entre Conseil académique de l'Éducation nationale et
les chefs d’établissements, les élus locaux, les représentants des entreprises, les collectivités territoriales et
notamment la Région, a permis de mieux prendre en compte les réalités locales et de faire évoluer
significativement les premières propositions.
Entre le Comité technique paritaire du 1er décembre 2005 et le Conseil académique de l'Éducation
nationale du 2 mars, ce sont près de 20 mesures qui ont été revues, modifiées, corrigées. Ainsi dans le
secteur du textile et de l’habillement, afin de tenir compte des remarques des professionnels du secteur, le
Recteur a décidé de surseoir à la fermeture de la 1e année du CAP « prêt-à-porter » au lycée Jean Moulin à
Thouars, de maintenir une demi-section de 12 places du BEP « métiers de la mode-industries connexes »
ainsi que la mention complémentaire «essayage-retouche-vente» au lycée professionnel du Dolmen à
Poitiers.
Télécharger la carte des formations
Actualités du site http://www.arftlv.org –Mars 2006

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

Diversité des lycées d’enseignement professionnel


Une étude de l’Éducation nationale publiée dans la revue Education et Formations n° 70 dresse le portrait
contrasté des lycées d’enseignement professionnel. Ils présentent une grande diversité dans l’offre de
formation et une relative homogénéité dans la composition sociale de leur public. Les domaines de
formation les plus développés sont la mécanique-électricité-électronique pour le domaine de la
production, et échanges et gestion, communication-information et services aux personnes pour le domaine
des services.
En Poitou-Charentes, les établissements dits « mixtes », proposant à la fois des spécialités de production et
des spécialités de services sont surreprésentés par rapport à la moyenne nationale. Dans ces établissements,
les taux de poursuite d’études sont inférieurs à la moyenne. C'est dans les lycées de type « services » que
les taux de poursuite d’études après une terminale sont plus élevés.
Télécharger l'étude dans la revue Éducation et Formations n°70.
Actualités du site http://www.arftlv.org - Avril 2005

Aider à l’insertion des électroniciens


Née en 1970 au lycée Paul Guérin de Niort, l’Atsen (Association des Techniciens supérieurs en
Electrotechnique de Niort) compte plus de 1000 membres répartis sur 38 promotions. L’Atsen joue un rôle
primordial dans l’intégration professionnelle des étudiants à travers diverses actions. Chaque année, quatre
ou cinq visites d’entreprises de secteurs variés sont organisées. L’association propose également des
conférences thématiques comme le rapport de stage en collaboration avec l’équipe enseignante ou le CV
ou la lettre de motivation en présence d’une directrice des ressources humaines.
Consulter le site de l’association : http://www3.keohosting.net/atsen/portaileentreprise.htm
Actualités du site http://www.arftlv.org – Mars 2005

L’évolution de la carte des formations dans l’académie de Poitiers


A l’occasion de l’élaboration de la carte des formations, l’académie de Poitiers dresse un panorama des
réalités à prendre en compte.
- Le nombre d’élèves diminue. En 10 ans, l’académie a perdu 10 900 élèves dans les établissements
publics, 6100 élèves en collèges et 4 800 en lycées. Les collèges sont pour l’heure les plus touchés avec, à
la rentrée 2004, une baisse de 1 166 élèves et une baisse encore plus importante de 1420 prévue pour 2005.
- Les élèves s’orientent moins vers les sciences et la technologie industrielle. En 1ère, la voie scientifique
est moins souvent choisie surtout par les filles, les effectifs des filières technologiques industrielles
diminuent y compris en BTS.
- Les filières technologiques et professionnelles ne sont pas toujours adaptées au marché de l’emploi :
l’offre est trop abondante dans le tertiaire, (niveau CAP et BEP), dans les métiers de la mode et dans
certains métiers de la filière bois alors que des secteurs en développement attirent peu les jeunes : bâtiment,
travaux publics, hygiène et sécurité, maintenance industrielle.

Consultez le dossier de presse « L’évolution de la carte des formations dans l’académie, comité technique
paritaire académique du 14 décembre 2004 » sur le site de l’académie de Poitiers.
Actualités du site http://www.arftlv.org – Janvier 2005

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

4 – WEBOGRAPHIE
Groupements professionnels – Syndicats

Fédération Française des installateurs électriciens


http://www.ffie.fr
La FFIE remplit une mission de représentation, de défense et de promotion de l'ensemble de la
profession. Le site Internet propose notamment un catalogue des
formations http://www.ffie.fr/public/catform/, les coordonnées des délégations régionales
http://www.ffie.fr/public/regions/default.php?function=voir&id_region=24, ainsi que des offres
d’emploi http://www.ffie.fr/emploi .

Fédération des Industries Électriques, Électroniques : FIEEC


www.fieec.fr
Portail d'information et de services dédiés aux décideurs du secteur de l'électronique et de
l'électricité. Des fiches métiers sur les industries électriques, électroniques et de la
communication sont disponibles.

Fédération électriciens électroniciens électricité électronique


www.fedelec.fr
Fédération des professionnels de l'Electricité et de l'Electronique est une organisation
professionnelle dédiée aux petites entreprises de l'Artisanat et du Commerce.
Des fiches métiers sur l’électricité et l’électronique : http://www.fedelec.fr/nos-
metiers/electricite.html

SERCE : syndicat des entreprises de génie électrique


www.metiers-electricite.com
Le site « métier électricité » s’adresse aux personnes qui souhaitent se renseigner sur des
professions offertes dans les domaines du génie électrique et du génie climatique. Il illustre les
réalisations des entreprises, décrit les principaux métiers et sert de support pédagogique et d’aide
à l’orientation.

Chambre Syndicale des entreprises d’Équipement Électrique


http://www.cseee.fr/
Ce site Internet propose un état des lieux du secteur de l’équipement électrique. Une rubrique
« Métiers » présente les principaux métiers et leur environnement et évoque quels seront les
métiers de demain.

GIMELEC
http://www.gimelec.fr/Content/Default.asp
Le Gimélec est le groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et
des services associés, affilié à la FIEEC. Il représente plus de 200 entreprises adhérentes.
Le site présente ce domaine d’activité ainsi que des chiffres clés comme les chiffre d’affaires.

Groupement des Industries de l'Interconnexion, des composants et des sous-ensembles


électroniques
http://www.gixel.fr/
Ce site propose une présentation de la filière électronique & numérique.

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Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie - Revue documentaire GFE 7 – août 2008

Syndicat des Industries de Tubes Électroniques et Semi-conducteurs (SITELESC)


http://www.sitelesc.fr/
Organisme fédérateur des industriels de la micro et nanoélectronique, le SITELESC représente
l’ensemble de la profession : laboratoires de recherche, centres de conception composants-
logiciels, équipementiers et fabricants.

Association des Opérateurs de Réseaux et Services de Télécommunications (AFORS)


http://www.aforstelecom.fr/
L’Association a pour mission d’assurer la promotion et la défense des intérêts moraux et
professionnels de ses membres ainsi que de développer une réflexion permanente sur la situation
et l’évolution du secteur des télécommunications. L’Association est ainsi l’interlocuteur privilégié
des pouvoirs publics français et des instances européennes ainsi que des autorités de régulation du
secteur.
L’AFORS Télécom est aussi une ressource pour les collectivités locales soucieuses de développer
des réseaux de télécommunications afin d’accroître l’attractivité économique des territoires.

Divers
ONISEP
http://www.onisep.fr
Les fiches métiers de l'Onisep informent sur les métiers (activités, conditions travail, qualités
requises, carrière-promotion, débouchés/salaires, se documenter, formations). ...

L'industrie en Poitou-Charentes
http://www.industrie-poitou-charentes.org
Ce site Internet, élaboré par la DRIRE, la DRAF et l’INSEE, repose sur l’analyse de données
quantitatives et le recueil d’informations qualitatives auprès des chefs d’entreprises. Il met en
perspective l’historique, la situation actuelle et propose une analyse des enjeux auxquels sont
confrontés les entreprises et les territoires.
Ce site s’inscrit dans les orientations du projet d’action stratégique de l’État en région concernant
l’environnement, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, l’innovation. Il
rappelle également les attentes plus générales des chefs d’entreprises envers l’État pour améliorer
l’environnement de leurs entreprises – infrastructures, accès aux marchés publics, délais des
procédures réglementaires.
L’industrie des équipements électriques et électroniques y est analysée en 7 points : chiffres-clés,
présentation, historique, enjeux, témoignage, emploi industriel, données économiques, entreprises
et établissements.

Nadoz
http://www.nadoz.org/1_Secteurs_Activites/GFE/GFE_07_Presentation.asp
Un site présentant, par GFE, des vidéos sur les métiers et des vidéos sur les diplômes. Il revient
sur les métiers de Dépanneur d’appareils électroménager, Eclairagiste, Electricien d’automobile,
Electricien d’équipement, Electromécanicien, Electronicien, Installateur en télécommunications,
Electrotechnicien, Monteur câbleur électronique, Monteur câbleur en construction électrique,
Monteur électricien d’équipements industriels.

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