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Retranscription d’Oscar le 21 juin 2022 sur Radio 1

Charlie RENE : C’est Tematai Legayic, élu, de façon un peu plus


serré à 50,9%, mais élu tout de même face à Nicole Bouteau et qui
devient donc le plus jeune élu de la Vème République, très sollicité
par les médias nationaux depuis son arrivée à Paris, mais pas le seul.
- Alors Oscar Temaru, qu’est-ce que vous leur avez dit à ces trois
députés avant de partir à Paris, dimanche ?
Oscar Temaru : Ah, avant qu’ils partent pour Paris, et ben c’est
d’abord, je suis descendu à l’aéroport discrètement, je m’attendais pas
à voir autant de monde à l’aéroport et puis voilà, tout à été fichu, il y
avait les représentants, les supporters qui étaient là, on ne pouvait pas
éviter, c’est pour leur dire, un bon voyage et puis comme nous l’avons
fait depuis le début de la campagne avant même la campagne, j’ai
parlé d’équipe et que je voulais voir cette équipe gagnante. C’est pas
un combat individuel qu’ils ont mené, c’est vraiment un combat
d’équipe. Et peut-être à ce moment-là personne n’y croyait mais et
puis ensuite ils choisiront en France, Moetai avec son expérience, sera
le guide des deux jeunes qui sont là et puis leur dire également partout
où on pourra servir notre pays, l’intérêt général de notre pays doit
passer avant tout.
Charlie : Et puis le premier choix qu’ils vont devoir à faire, ils sont en
train de le faire en ce moment le choix du groupe à l’Assemblée, c’est
à l’air plutôt tendu du côté de la NUPES, mais ça discute un petit peu,
Moetai Brotherson évoquait un groupe ultra-marin, le Parti
Communiste voulait aussi rester dans le même format que la
précédente mandature, la France insoumise préférait voir le Tavini à
ses côtés, est-ce que les choses sont décidées de ce côté-là Oscar
Temaru ?

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Oscar Temaru : Non, non, c’est eux qui décideront bien sûr, Moetai
est un grand garçon et puis ils sont assez intelligents et pour pouvoir
être beaucoup plus efficaces que par le passé, il était tout seul et je
pense comme vous l’avez dit, ils sont très sollicités, je comprends.
Charlie R. : D’accord, ils auront le choix de leur groupe. Par contre
vous avez forcément discuté avec eux de leur action politique là-bas,
là-bas à Paris. Qu’est-ce que vous attendez d’eux, quelles sont les
priorités des trois polynésiens ?
Oscar T. : Je pense que dans les débats qu’il y a eu, ils ont annoncé la
couleur, on a beaucoup parlé de la TVA sociale, de la CPS, des dettes,
c’est un très vieux dossier, je suis déjà allé à Paris avec les membres
du Conseil d’Administration de la CPS. Je crois que c’était en 2009 et
nous avions rencontré à l’époque Jacques VERGES qui a pris
connaissance de ce dossier-là. Il avait simplement demandé au Conseil
d’Administration d’ester en Justice et il était sûr de lui, il m’a dit
Oscar j’en fais mon affaire que le Conseil d’Administration de la CPS,
este en justice, ce n’est pas normal que vous courriez après les
différents partis politiques. La France est un Etat de droit et la France
a une dette vis-à-vis de la Polynésie, ça s’est pas fait, ça s’est pas fait,
et puis aujourd’hui c’est encore à l’ordre du jour.
Charlie R. : On parle bien là donc du remboursement de la dette de la
France à l’égard de la CPS pour les maladies radio-réduites
100 000 000 milliards, d’après certains, d’après le Tavini, notamment
mais on n’a pas vraiment d’estimation exacte de la part de la CPS,
c’est vraiment un pari que ça peut se débloquer, je trouve que ça
bloque aussi ici à Tahiti, notamment sur l’estimation exacte de ce
montant.

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