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Oscar Temaru : Non, non, c’est eux qui décideront bien sûr, Moetai
est un grand garçon et puis ils sont assez intelligents et pour pouvoir
être beaucoup plus efficaces que par le passé, il était tout seul et je
pense comme vous l’avez dit, ils sont très sollicités, je comprends.
Charlie R. : D’accord, ils auront le choix de leur groupe. Par contre
vous avez forcément discuté avec eux de leur action politique là-bas,
là-bas à Paris. Qu’est-ce que vous attendez d’eux, quelles sont les
priorités des trois polynésiens ?
Oscar T. : Je pense que dans les débats qu’il y a eu, ils ont annoncé la
couleur, on a beaucoup parlé de la TVA sociale, de la CPS, des dettes,
c’est un très vieux dossier, je suis déjà allé à Paris avec les membres
du Conseil d’Administration de la CPS. Je crois que c’était en 2009 et
nous avions rencontré à l’époque Jacques VERGES qui a pris
connaissance de ce dossier-là. Il avait simplement demandé au Conseil
d’Administration d’ester en Justice et il était sûr de lui, il m’a dit
Oscar j’en fais mon affaire que le Conseil d’Administration de la CPS,
este en justice, ce n’est pas normal que vous courriez après les
différents partis politiques. La France est un Etat de droit et la France
a une dette vis-à-vis de la Polynésie, ça s’est pas fait, ça s’est pas fait,
et puis aujourd’hui c’est encore à l’ordre du jour.
Charlie R. : On parle bien là donc du remboursement de la dette de la
France à l’égard de la CPS pour les maladies radio-réduites
100 000 000 milliards, d’après certains, d’après le Tavini, notamment
mais on n’a pas vraiment d’estimation exacte de la part de la CPS,
c’est vraiment un pari que ça peut se débloquer, je trouve que ça
bloque aussi ici à Tahiti, notamment sur l’estimation exacte de ce
montant.