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TR: Vice Versa N°16 - Février 2019

Expéditeur : Pascal Melin (pascalmelin@hotmail.fr)

À: jjraabe@yahoo.fr

Date : mardi 26 février 2019 à 01:15 UTC+1

De : SOS Hépa(tes Champagne Ardenne <newsle7erviceversa@gmail.com>


Envoyé : jeudi 21 février 2019 21:46
À : pascalmelin@hotmail.fr
Objet : Vice Versa N°16 - Février 2019

FEVRIER 2019 - N°16

Ce mois-ci :
Interview du Pr Patrick Marcellin - Retour sur le PHC - Hepatud - Historique de la
méthadone - Le "seuil" en addicto et en hépato - Le Forum d'Addict Aide -
5 Guys Chillin'
EDITO
Pascal Mélin

Il est des éditos plus faciles que d’autres à écrire.

Pour celui-ci, il suffit de se plonger dans le dernier BEH (Bulletin Epidémiologique


Hebdomadaire) pour trouver la preuve de l’absolue nécessité de Vice Versa.

D'abord l'alcool et les jeunes, c'est une problématique explosive à laquelle on ne


sait pas bien répondre, et puis, depuis plus de 5 ans, on n’avait plus de nouvelles
données sur la mortalité liée à l’alcool.

Les chiffres sont tombés hier, effrayants : l’alcool est responsable de 41 000 décès
par an.

Les causes sont multiples, mais la Maladie Alcoolique du Foie (MAF) mérite tout
l’intérêt des hépatologues, c’est ce que nous rappelle le Pr Marcellin dans son
interview, en attendant les conclusions du groupe d’experts composé
d'addictologues et d'hépatologues qui travaillent sur des recommandations de prise
en charge de la MAF. Elles devraient être rendues publiques en mars prochain.

Le PHC (Paris Hepatitis Conference) a lancé quelques messages forts et Hepatud a


évoqué, entre autres, les rendez-vous ratés du dépistage de l’hépatite C en CSAPA
à travers une mise en scène très réussie réalisée par une troupe de comédiens.

L’actualité est riche en événements, comme, par exemple, les résultats dans la vraie
vie pour la grande enquête de cohorte Hepather, mais si vous êtes adepte d'infos
plus légères, franchissez le seuil de la rubrique « des maux et des mots » ou celle
de « le saviez vous » avec l’histoire de la méthadone.

Mais pour l’instant, continuons donc de faire du bruit contre l’hépatite C.

#DUBRUITCONTRELHEPATITEC

En janvier dernier a eu lieu un évènement désormais incontournable à Paris :


La Fashion Week? Non, le PHC ! Ce congrès annuel désormais incontournable sur
les maladies du foie et qui réunit chaque année plus de 1000 experts venus du
monde entier.
On pourrait décrire le PHC en disant que c’est une synthèse de tout ce qui a été
présenté l’année précédente lors de congrès hépatologiques tels que l’EASL ou
l’AASLD et qui affiche un panorama complet des «tendances» et de ce qu’il faut
retenir.
Vice Versa a donc souhaité interviewer le Pr Patrick Marcellin, Président de
l'APHC (association pour la promotion de la prise en charge des maladies du foie,
fondée il y a 20 ans) et également fondateur et organisateur de ce congrès.

Vice Versa : La Ministre de la Santé Agnès Buzyn souhaite qu’en 2025 il n’y ait plus
d’hépatites C en France, on s’avance donc doucement vers un dépistage
généralisé, comment y parvenir à votre avis? Est-ce que le dépistage généralisé
n'arrive pas trop tard (on me dit dans l’oreillette que vous l’aviez préconisé il y a 10
ans) ?

Patrick Marcellin : Effectivement, le dépistage généralisé arrive trop tard, il aurait du


être fait il y a 20 ans.
On a déjà beaucoup dépisté les patients dits «à risques» et ce sera désormais plus
difficile de débusquer les autres : un effort plus important pour un rendement plus
faible!
Il faut donc prendre le problème dans le sens inverse : informer le grand public afin
qu’il demande lui même son dépistage. Ainsi, la recherche de l’hépatite entrera dans
les habitudes, au même titre qu’une recherche de cholestérol ou un contrôle de
glycémie.
L’éradication sera impossible (éradication = zéro hépatite C), mais je pense qu’on
pourra parvenir à une élimination : c’est-à-dire qu’il restera quelques cas
sporadiques.

VV: Quel est pour vous la décision politique la plus urgente à prendre pour lutter
contre l'hépatite C ?
PM : Il n’y a pas de décision politique à prendre! Tout est fait! Les tests sont gratuits
ou remboursés, le réseau est très bon, et les traitements sont efficaces!
Une fois encore, je dirais qu’il faut de l’information au public.

VV: Que pensez-vous de l'extension de prescription des traitements de l'hépatite C


en médecine générale?
PM : Je suis pour cette extension, c’est une bonne idée en théorie : le traitement est
standardisé, pas d’effets secondaires ...
Mais je reste sceptique je crois que les médecins généralistes ne le souhaitent pas
vraiment.
Pour la plupart ils ont peu de malades avec une hépatite C et jusqu’alors, ils les
envoyaient à un spécialiste, et il y a fort à parier qu’ils vont continuer ainsi.
Pour quelques malades, ils ne vont pas se plonger dans une étude approfondie et
préfèreront laisser le soin au spécialiste de répondre aux questions sur la
contagiosité et autres....

VV: Que pensez vous de la campagne bruyante co-signée AFEF et SOS Hépatites?
PM : C’est une campagne qui va dans le bon sens, car c’est la sensibilisation qui est
la clef.
Il faut faire du bruit, et ça va finir par porter ses fruits!
Dans l’idéal il faudrait prolonger plusieurs mois pour finir par obtenir une réaction,
des demandes de dépistage.

VV: Que pensez-vous des TROD, du FibroScan®, comme outils de dépistage?


PM : Les TROD sont importants, c’est un bon outil.
Quant au FibroScan®, il est utile pour les bilans pré-traitements et aussi pour repérer
les fibroses importantes les F3/F4.
Et aujourd’hui, l’accès est facile, il est possible de faire un FibroScan® quasiment
partout.

VV: Pour l’hépatite C on a des outils pour soigner et guérir les gens, mais pour
l’alcool? Comment sensibiliser davantage la population à risques? Comment dépister
une maladie du foie chez monsieur tout le monde?
PM: Le challenge «hépatite C» est réussi, mais pour la maladie alcoolique du foie
c’est plus complexe. On n’a malheureusement pas fait de progrès : pas de
traitement, beaucoup d’échecs et un découragement des médecins et des patients.
L’alcool est la 1ère cause de maladie du foie! Il faut un suivi, de la motivation,
déstigmatiser l’image de la maladie alcoolique du foie. Il faut l’aborder comme une
addiction. Il faut travailler, être plus vigilant, des études montrent qu’avec de la
persévérance on obtient des succès.
Il y a un moyen très simple de dépister une maladie alcoolique du foie: un simple test
des transaminases . Elles sont généralement élevées en cas de MAF et si c’est le
cas, poursuivre par un bilan hépatique.
Ces tests sont également valables pour détecter une hépatite ou une NASH.

VV: Comment à votre avis vont évoluer les maladies du foie dans les années à
venir? Les prises en charge seront-elles différentes, moins de virus et plus de
NASH?
PM: D’après les études de modélisation, la maladie alcoolique va rester stable,
l’hépatite C va diminuer et la NASH augmenter.
La NASH existe depuis longtemps mais était sous estimée, on suppose qu’elle va
être la deuxième maladie du foie juste derrière l’alcool.

VV: Parmi toutes ces personnes guéries de leur hépatite C, 1/3 environ a une fibrose
importante, comment faire en sorte qu’elles respectent les échographies régulières
pour dépister un cancer? Est-ce le rôle du médecin généraliste?
PM : Le rôle du médecin généraliste est indispensable, il faut lui redonner un rôle,
c’est à lui de surveiller son malade. Aujourd’hui les échographies sont bien faites
partout.
La relation entre le médecin généraliste et le patient est le socle.
1 Français sur 5 souffre d’une maladie du foie et les maladies du foie sont mal
connues des médecins généralistes, il faut leur redonner un rôle, qu’ils se sentent
concernés.

VV: Quelle place prend le PHC dans l'objectif de l'éradication mondiale pour 2030?
Le PHC est un rendez-vous d’experts qui viennent du monde entier pour échanger,
donner l’état des connaissances. Le PHC a un objectif d’éducation, présente le
travail en amont et bien sûr est tout à fait complémentaire de SOS Hépatites.

PM : Pensez-vous que des associations comme «SOS Hépatites» (devenue : «SOS


Hépatites et maladie du foie») ont encore un rôle à jouer?
SOS Hépatites existe depuis longtemps (NDLR: 20 ans), elle est reconnue, elle est
essentielle, et a fait un travail de communication important pour l’hépatite C qui était
«l’ennemi public n°1».
Grâce à son expérience importante, ce travail peut être appliqué sur toutes les
autres maladies du foie, pour une prise de conscience du grand public mais
également du monde médical.

Vous pouvez retrouver ICI toutes les présentations des intervenants en anglais, et
également le dossier de presse mais en français cette fois, ICI
Les temps forts du PHC

Le Pr Pol nous a rappelé que si l’on pouvait confondre accès aux soins et guérison
dans les pays riches où les traitements guérissent à 99%, il y a encore de nombreux
pays où à peine 1% des malades ont accès aux soins. Plus que jamais les
traitements génériques sont nécessaires…

Le Pr Shiffman devait répondre à la question : tous les patients porteurs d’une


cirrhose virale C décompensée peuvent-ils être traités ? En 2019, la réponse
semble évidente, c’est OUI ! Mais il a fait exploser nos représentations en
expliquant qu’il fallait d’abord inscrire les patients sur liste de transplantation et
traiter secondairement l’hépatite C après la greffe ! Pourquoi? Parce que si l’on
commence par le traitement anti-viral, la santé du patient s’améliorerait
suffisamment pour sortir de la liste d’attente de greffe et ne serait probablement
jamais greffé se trouvant alors piégé par sa cirrhose! Sa conclusion était qu’il fallait
revoir les conditions d’accès aux soins et surtout accompagner les patients !

Le Pr Manns devait traiter la question des challenges face aux hépatites auto
immunes. On peut proposer aujourd’hui jusqu’à 4 lignes de traitements ce qui
permet au Pr Manns de déclarer que si l’on diagnostique bien une hépatite auto
immune et qu’elle est prise en charge correctement, aucune hépatite ne devrait
nécessiter de greffe !

Quoi de neuf dans l’hépatite Delta? C’était le sujet du Pr Rizzetto qui avait comme
simple réponse : des traitements arrivent le Myrcludex® sera dans quelques mois
en ATU et le REP 2139 est en développement également . Le temps de la
contemplation de l’hépatite Delta s’efface pour faire place au temps des traitements
…. Alors plus que jamais, il faut dépister !

Et puis il y avait le Pr Mathurin a qui l’on avait confié son sujet fétiche, la greffe du
malade alcoolique ! La règle des 6 mois d’abstinence avant d’accéder à la greffe
doit être abandonnée car elle symbolise là encore la stigmatisation des soins face à
l’addiction et là c’est très vice-versien !

HEPATUD

Hépatud c’est en quelque sorte un INHSU "à la française". Le thème de ces


rencontres est l’hépatite C et les maladies du foie chez les usagers de drogues !
Mais il y a tout de même des différences : l’INHSU est initié par une Société
Savante et sa notoriété est internationale. Hépatud est une réunion française
coordonnée par le laboratoire Gilead !
Cette 2ème édition 2019 a réuni en janvier à Paris plus de 200 personnes du monde
de l'addictologie et de l'hépatologie pour réfléchir au freins persistants en 2019 qui
limitent l’accès aux soins des usagers de drogues porteurs d’hépatite C .
La journée était animée par des professionnels de santé addictos, hépatos ,
médecins généralistes, infirmières , éducateurs, tous avaient ce point commun d'être
des catalyseurs.
Catalyseur : Substance qui augmente la vitesse d'une réaction chimique sans
paraître participer à cette réaction

Ils travaillent depuis 20 ans à lever les freins de l’accès aux soins comme remplacer
la biopsie par des tests non invasifs, traiter indépendamment des stades de fibrose ,
traiter des malades psychiatriques .
On attend prochainement le décret qui va permettre aux addictologues et aux
médecins généralistes la prescription des traitements contre le VHC, traitements
courts et bien supportés. L’ensemble des échanges conclut que les freins restants
aujourd’hui étaient davantage du côté des professionnels que des patients.
Point fort de la journée : une troupe de théatre «La Compagnie de la Cigale» a
imaginé en collaboration avec des professionnels du monde de l’addictologie une
courte représentation qui montre les différentes occasions manquées de dépister
lorsqu’un usager se présente dans un CSAPA.
Alors, oui, on peut trouver que c’est un peu carricatural et on ose espérer que ce
genre de situations est anecdotique : l’usager à qui on demande de revenir, qu’on
envoie d’abord rencontrer un psy, qu’on accueille très gentiment mais qui n’aura pas
sa proposition de dépistage avant plusieurs rendez-vous.
Excellent numéro de duettistes entre le foie et le virus, représentés chacun par un
comédien! Les deux protagonistes, le virus qui est moqueur chaque fois qu’une
occasion de dépistage est manquée, et le foie qui finit par jubiler d’être enfin
considéré et soigné.
LE SAVIEZ-VOUS?

La méthadone

La méthadone est née des insuffisances de la morphine. Lors de la deuxième


guerre mondiale, la morphine était utilisée de part et d’autre pour soulager les
soldats blessés ! Mais la morphine bien que puissante pour soulager la douleur,
n’avait pas une durée d’action suffisante.

C’est dans ce contexte que dans les années 1943-1944 l’état-major militaire
allemand demande à ses médecins chercheurs et aux pharmacologues de mettre
au point un médicament aussi efficace que la morphine mais avec une durée
d’efficacité plus longue, tel est le cahier des charges.

Après plusieurs mois de recherche une molécule est mise au point : la péthidine,
nom original de la méthadone.

Mais le temps de mettre cette molécule au point la guerre touche à sa fin et elle
n’est jamais utilisée comme antalgique par l’armée, le dossier est rangé au placard !

Des années plus tard, des médecins travaillant sur la prise en charge des
toxicomanes étaient à la recherche d’une autre voie que celle du sevrage. Le
concept de substitution naît, il faut trouver une molécule de la même famille que
l’héroïne agissant plus longtemps en soulageant correctement sans avoir les effets
de « défonce » si possible.

C’est à ce moment-là que la méthadone est sortie des placards et a connu sa


deuxième vie. Le développement montre alors que l’on peut stabiliser des
toxicomanes en leur donnant de la méthadone à la place de l’héroïne ce qui permet
de les réinsérer et les soigner . Car c’est malheureusement l’épidémie de SIDA chez
les usagers de drogues qui permettra l’essor des programmes méthadone .

Le pied de nez des mois ou des années à venir est que la méthadone est en cours
d’évaluation pour devenir un traitement de la douleur , ce qui était son but premier
mais il aura fallu attendre 70 ans.
ACTUALITES HEPATO ET ADDICTO

Hepather

Des nouvelles de la fameuse cohorte Hepather.


Petit rappel : cette cohorte énorme ANRS CO22 Hepather (plus de 21 000 patients
à ce jour, 14 600 infectés par le VHC, 6 500 par le VHB et 95 co-infectés par ces
deux virus) a été créée en 2012 en collaboration avec l’AFEF, juste avant l’arrivée
des AAD (Antiviraux à Action Directe).
Le but : suivre des patients infectés par des hépatites B ou C en phase chronique de
la maladie pendant 8 ans, en traitement et après leur traitement.
Aujourd’hui, les résultats d’un travail de recherche interdisciplinaire sur 9 895
patients de cette cohorte (les patients VHC) font l’objet d’une publication dans The
Lancet.
Cette étude coordonnée par le Pr Fabrice Carrat, le Pr Stanislas Pol et le Pr Hélène
Fontaine et soutenue par l’ANRS, montre les bénéfices cliniques à court terme des
antiviraux à action directe dans le traitement de l’infection par le virus de l’hépatite C
avec une diminution de la mortalité et de la survenue de carcinomes
hépatocellulaires.
"Nos résultats montrent que ces bénéfices sont obtenus rapidement après la
guérison virologique et il ne s’agit plus de patients très sélectionnés comme dans les
premiers essais. Notre analyse reflète l’efficacité sur le terrain pour tous les patients"
explique le Pr Carrat.

Le recueil prolongé des données de ces patients guéris d’une infection par le VHC
permettra de préciser le bénéfice du traitement par AAD sur le long terme et
d’affiner les modalités à mettre en place pour leur suivi médical ( surveillance des
fibroses sévères, fréquence, examens, durée).

Formation Nalscue® en ligne

Les overdoses sont fatales dans 67-77% des cas, et dans 80% des cas elles ont
lieu au domicile. Ces décès pourraient être évités par:
- des gestes simples de 1er secours,
- l’administration d’un antagoniste opioïde tel que la Naloxone.

L’association SAFE a eu la bonne idée de mettre en ligne une vidéo de formation


Nalscue® pour les CAARUD : «Une heure pour sauver une vie».
C’est une façon de se former sans se déplacer et de permettre de délivrer le
Nalscue®.
Un quizz à la fin de cette vidéo permet de valider les connaissances acquises.
Pour voir cette vidéo c’est ICI
DES MOTS ET DES MAUX

Seuil :

En hépatologie:
Ce mot évoquera sans doute à l' hépatologue la fameuse « charge virale » . A partir
de combien de particules virales est-on techniquement capable de les compter ?
Pendant longtemps on a parlé de seuil qualitatif et de seuil quantitatif .

Par exemple, de 0 à 50 on pouvait déterminer la présence du virus, c'était la charge


virale qualitative, mais on était incapable de les compter et, dans ce cas, si on
demandait une charge virale quantitative elle revenait négative car il n’y avait pas
suffisamment de virus.

Actuellement, les progrès techniques pour l’hépatite B ou C font que les seuils
qualitatifs ou quantitatifs sont identiques. On ne précise plus «quali» ou «quanti», on
prescrit simplement une charge virale !

En addictologie :
Ce mot évoqué devant un addictologue lui éveillera instantanément les seuils des
structures en addictologie. Ce vocabulaire est apparu avec les centres méthadone.
On opposait à l’époque des centres à haut seuil contre des centres à bas seuil, et le
débat est d'ailleurs toujours d'actualité.

Les structures écrivent leur projet thérapeutique et c'est ce qui permet de définir le
seuil. Plus la structure sera exigeante envers l’usager plus on parlera de haut seuil
(engagement, test urinaire, présence, régularité) alors que, par exemple, les bus
méthadone acceptent sans beaucoup de contraintes de délivrer de petites doses de
méthadone, de façon ponctuelle. Haut seuil, bas seuil, aujourd'hui ce sont deux
alternatives complémentaires.

Mais le seuil c’est aussi la limite entre l’intérieur et l’extérieur et que l’on soit en
addicto ou en hépato vous conviendrez que l’important est de permettre à tous de
franchir ce seuil et d’accéder au soins . Car même si des seuils doivent être fixés,
leur devenir est d’être dépassés!

A lire, à voir, à faire

A VOIR

5 Guys Chillin'

Julien et Mark se retrouvent pour une soirée chemsex et sont rejoints par un couple
déniché sur une appli de rencontres, Benoit et Ralph, puis un cinquième
protagoniste bisexuel, Mehdi se joint au groupe.
Prises de drogues, sexe, cette pièce montre bien la recherche toujours plus intense
de sensations et de plaisirs lors des soirées chemsex.

Créée par Peter Darney au départ, cette pièce a été jouée ensuite à Dublin, New
York, Toronto, Sydney.
L’auteur a réalisé des entretiens pour s’approcher au mieux de la réalité.
Un sujet pas facile à aborder sans tomber dans la carricature ou la vulgarité et
là, les acteurs sont justes, le spectacle vraiment réaliste, la mise en scène moderne,
un sans faute!
5 Guys Chillin', une pièce de Peter Darney, mise en scène de Christophe Garro
avec Jonathan Louis, Charlie Dumortier, Lionel Rousselot, Vincent Vilain, François
Guliana-Graffe. Du 22 janvier au 27 février 2019, les mardis et mercredis au Théâtre
Clavel (3 rue Clavel - 75019 Paris. M° Pyrénées).

extrait ICI

Addict Aide, le village des addictions a ouvert un forum de discussion sur son site.
Il s’agit d’une plateforme où l’on retrouve plusieurs espaces de discussion : alcool,
cannabis, médicaments, autres drogues, etc ... chaque addiction possède sa
rubrique il est donc facile d’aller y pêcher des infos ou d'y poser des questions sur
un thème précis.
C’est un bon moyen d’y discuter en tout anonymat en intervenant sous un pseudo si
on le souhaite, contrairement aux réseaux sociaux où l’on peut se sentir sous les
feux de la rampe.
Chaque espace est modéré par un patient expert et le Pr Michel Reynaud répondra
également régulièrement, donc ce forum a toute sa place dans le paysage de
l'addicto.

SAVE THE DATE

Dernière minute:
La Journée Nationale de lutte contre les Hépatites (JNH) qui a traditionnellement lieu
autour du 15 mai est reportée au 25 septembre. La proximité des élections
européennes qui demandent un devoir de réserve des politiques, explique ce report.

Colloque Européen sur les SCMR (Salle de Consommation à Moindre Risque) à


Strasbourg au Parlement Européen le 3 avril 2019. C'est un colloque organisé par
l'association Ithaque, la Ville de Strasbourg, EFUS et Solidify.
Bulletin d'inscription ICI
Pour voir le pré programme c'est ICI

L'ATHS du 1er au 4 octobre 2019 à Biarritz


Vous pouvez soumettre vos abstracts dès maintenant .....
Lien sur le site de l'évènement ICI

L'INHSU (8th International Conference on Hepatitis Care in Substance Users) également


ouvert aux soumissions d'abstracts dès à présent!
L'INHSU aura lieu du 11 au 13 septembre 2019 à Montréal au Canada.
Lien sur le site ICI

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