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Delegation departementale
Table of Contents
Thème 4 : délégation départementale.................................................................................................1
Introduction............................................................................................................................................3
I. Généralités sur la délégation départementale..................................................................................4
A. Notion de délégation...................................................................................................................4
B. Délégation départementale : l’intermédiaire entre le siège et le local.........................................5
Fonctionnement de la délégation............................................................................................6
C. Structuration de la délégation départementale au Cameroun......................................................7
Historique des départements...................................................................................................7
Quelques modifications..........................................................................................................7
Les départements du Cameroun par région.............................................................................9
II. Problème impactant la mal gouvernance du territoire camerounais : la corruption.......................13
L’éducation primaire publique coincée entre la mal gouvernance et un accès illusoire....................13
III. Création d’une brigade financière dans chaque département comme solution a la corruption des
fonctionnaires.......................................................................................................................................14
A. Contexte...................................................................................................................................14
B. Solution....................................................................................................................................15
Conclusion............................................................................................................................................15
Introduction
A. Notion de délégation
Est-il nécessaire que le délégué soit débiteur du délégant avant que la délégation soit
contractée ?
Chapitre 3 :
La délégation
Section 1 : La
notion de délégation
C’est un acte juridique par
lequel une personne qu’on
appelle le délégant obtient
d’une autre personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
payer une 3 personne appelée
e
le délégataire. Ce dernier
accepte d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut
servir a faire plein
de choses différentes et donc
les effets vont varier.
Est-il nécessaire que le
délégué soit débiteur du
délégant avant que la
délégation soit contractée ?
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui
(acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il
s’engage envers le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est
pas engagé auprès du délégant,
il n’y a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut
pas pouvoir confondre ces
opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur
consentement a la délégation,
ce qui compte c’est leur
consentement. La raison peut
être
une intention libérale ou
volonté d’accorder du crédit
au délégant, donc on peut
imaginer qu’a l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce
qui compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt
du 21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué
soit initialement
débiteur du délégant, la
relation préexistante entre
délégué et délégant est
indifférente. Ça ne veut pas
dire que
ça n’arrive jamais, mais ce
n’est pas nécessaire.
Est-il nécessaire qu’avant la
délégation le délégant soit
débiteur du délégataire ?
L’arrêt du 21/06/1994 ne dit
rien sur ça, mais les auteurs
sont tous d’accord pour dire
qu’un tel rapport n’est pas
nécessaire, ce n’est pas une
condition de la délégation.
C’est donc une relation
indépendante de rapports
préexistants. Les art 1336 et
suivants cciv envisagent ces
rapports préexistants entre les
3 protagonistes mais ne
les envisage que comme des
éventualités, la délégation est
donc bien autonome. La
délégation répond donc a
des fonctions très variées qui
dépendent de ces rapports
préexistants. Ça ressemble a la
cession de créance, mais
il y a 3 consentements alors
que dans la cession il n’y en a
que 2, et ça n’a pas l’effet
translatif qu’a la cession. La
délégation créé une nouvelle
obligation. On utilisait
beaucoup la délégation quand
la cession de dette n’était pas
reconnue.
On peut aussi imaginer que la
délégation serve a garantir une
dette. Le délégant est débiteur
du délégataire, la
délégation peut ne pas éteindre
la dette initiale, si le délégué
paye le délégataire, le délégant
n’est plus tenu, sa
sert a garantir le fait que le
délégataire sera payé.
Chapitre 3 :
La délégation
Section 1 : La
notion de délégation
C’est un acte juridique par
lequel une personne qu’on
appelle le délégant obtient
d’une autre personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
payer une 3 personne appelée
e
le délégataire. Ce dernier
accepte d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut
servir a faire plein
de choses différentes et donc
les effets vont varier.
Est-il nécessaire que le
délégué soit débiteur du
délégant avant que la
délégation soit contractée ?
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui
(acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il
s’engage envers le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est
pas engagé auprès du délégant,
il n’y a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut
pas pouvoir confondre ces
opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur
consentement a la délégation,
ce qui compte c’est leur
consentement. La raison peut
être
une intention libérale ou
volonté d’accorder du crédit
au délégant, donc on peut
imaginer qu’a l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce
qui compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt
du 21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué
soit initialement
débiteur du délégant, la
relation préexistante entre
délégué et délégant est
indifférente. Ça ne veut pas
dire que
ça n’arrive jamais, mais ce
n’est pas nécessaire.
Est-il nécessaire qu’avant la
délégation le délégant soit
débiteur du délégataire ?
L’arrêt du 21/06/1994 ne dit
rien sur ça, mais les auteurs
sont tous d’accord pour dire
qu’un tel rapport n’est pas
nécessaire, ce n’est pas une
condition de la délégation.
C’est donc une relation
indépendante de rapports
préexistants. Les art 1336 et
suivants cciv envisagent ces
rapports préexistants entre les
3 protagonistes mais ne
les envisage que comme des
éventualités, la délégation est
donc bien autonome. La
délégation répond donc a
des fonctions très variées qui
dépendent de ces rapports
préexistants. Ça ressemble a la
cession de créance, mais
il y a 3 consentements alors
que dans la cession il n’y en a
que 2, et ça n’a pas l’effet
translatif qu’a la cession. La
délégation créé une nouvelle
obligation. On utilisait
beaucoup la délégation quand
la cession de dette n’était pas
reconnue.
On peut aussi imaginer que la
délégation serve a garantir une
dette. Le délégant est débiteur
du délégataire, la
délégation peut ne pas éteindre
la dette initiale, si le délégué
paye le délégataire, le délégant
n’est plus tenu, sa
sert a garantir le fait que le
délégataire sera payé.
Si le délégué a une dette envers le délégant qui lui-même a une dette envers le délégataire, la
délégation peut être regardée comme une simplification des paiements.
Pour donner de la cohérence aux décisions, la direction s’est appuyée sur une structuration
géographique qui allaient de pair avec ce réseau départemental officiel. Chaque département
doit disposer d’une délégation départementale. S’il n’y a pas d’unité locale dans le
département, la délégation est appelée délégation territoriale. Dans le classement hiérarchique,
la délégation départementale se place logiquement après la délégation régionale, mais avant la
délégation locale. Cet échelon est important car il aide à l’application des directives nationale
en les adaptant aux réalités du terrain, propre à chaque département.
Pour donner un exemple, si une inondation survient dans un département voisin pendant
qu’une mission d’aide à des populations en période de froid est en cours, la plupart des
équipements d’une délégation peuvent être envoyés à la zone plongée sous les eaux.
Cette entité dispose de rôles et de missions définis par les statuts de l’association. Elle doit en
outre suivre les directives prescrites par le conseil d’administration qui est ici situé à l’échelle
nationale. La délégation départementale doit donc appliquer une politique décidée par les
instances nationales et s’adapter à celles-ci.
Les délégations régionales sont aussi chargées de contrôler ce que font les délégations
départementales. Ce fonctionnement permet donc d’harmoniser la politique générale sur le
territoire et de veiller à une efficacité globale de l’ensemble du dispositif.
Concrètement, la délégation départementale doit faire appliquer les directives, coordonner
l’action des unités locales et les contrôler. Si besoin, elle peut mutualiser les moyens
nécessaires aux actions communes des unités locales. Elle élabore également un projet de
budget avec ses unités locales. La délégation départementale veille donc au bon
fonctionnement des unités locales et, est là pour les suppléer en cas de difficultés de gestion
(économique, administrative ou lié au bénévolat).
Fonctionnement de la délégation
Le mode de fonctionnement des délégations départementales n’est pas fixe. Il évolue au fil du
temps. En 2012 les statuts de la Croix-Rouge ont ainsi été révisés. Il a notamment été décidé
de faciliter l’action locale (qu’il y ait moins d’administration, donc qu’il y ait plus de
souplesse). Les différentes instances ont alors eu alors la possibilité de choisir si elles
changeaient de mode de gouvernance ou non pour une meilleure amélioration de la circulation
des informations. Le but était d’améliorer cette dynamique de réseau qui est une forme
d’organisation qui a toujours tendu à s’affirmer au cours des dernières décennies. L’objectif
est d’avoir une meilleure présence sur le territoire, et qu’il y ait plus de coopération au sein
des délégations et entre les délégations.
Les délégations départementales font donc le lien entre la réalité concrète du terrain au niveau
local, et entre les échelons supérieurs qui décident et coordonnent l’application des directives.
Elles aident les unités locales à s’adapter, et à remplir leurs missions au cœur de la population.
Quelques modifications
Région de l’Adamaoua
Région du Centre
Région du Sud-Ouest
Région de l’Est
Région de l’Extrême-Nord
Région du Littoral
Région du Nord
Région du Sud
Région de l’Ouest
Région du Nord-Ouest
II. Problème impactant la mal gouvernance du territoire
camerounais : la corruption
Le Cameroun est l’un des pas les plus corrompus du monde, selon plusieurs classements
internationaux. Racket, pots-de-vin, détournements de fonds publics se retrouvent dans tous
les secteurs. Des raisons historiques, économiques et politiques sont à l’origine de ce
phénomène qui freine le développement du pays, mais bénéficie a quelques acteurs, dont des
entreprises étrangères. De nombreux anciens ministres croupissent en prison, accusés de
détournement de fonds.
Sachant que la présence de corruption déstabilise notre territoire national sur plusieurs points,
nous nous focaliserons sur son impact au niveau du MINEDUB (Ministère de l’éducation de
base).
Une école sur dix recoit son paquet minimum a temps, celui-ci est suffisant pour une
école sur quatre, de même il est de bonne qualité pour une école sur trois, il est adapté
aux besoins pour une école sur deux.
Seule une école sur cinq a des toilettes en état de fonctionnement, une école sur trois a
accès a l’eau de toute sorte, enfin seule une école sur trois dispose des tables bancs en
nombre suffisant pour les élèves.
Trois parents sur quatre pensent que les frais d’APEE sont obligatoires pour inscrire
son enfant dans une école primaire publique.
Face a tous ces problèmes, l’étude propose des recommandations portant sur la promptitude,
la complétude, la qualité, et l’adéquation du paquet minimum, la divulgation et le respect des
textes régissant le secteur, la révision des textes portant la modalité d’exécution du budget des
établissements relatifs aux dépenses sous-rubriques pour plus de lisibilité et la gestion
rigoureuse de ces budgets.
PS : cependant, ce problème soulevé ne donne pas de solution concrète à notre problème
à savoir : la délégation départementale. Nous nous pencherons sur une autre vision pour
avoir une solution adéquate à notre thème.
III. Création d’une brigade financière dans chaque département
comme solution a la corruption des fonctionnaires
A. Contexte
Pour beaucoup de camerounais, passer un concours de la fonction publique est devenu comme
gagner un ticket a la loterie, au point ou des gens sont capables de payer des dizaines de
millions de francs.
Pour payer un concours a un tel prix, c’est bien la preuve que ce n’est pas pour le patriotisme
ou l’envie de servir la Nation, mais d’utiliser les bureaux de nous tous comme cash-flow
personnel.
Il existe pourtant des solutions pour mettre fin à cette plaie.
La corruption des camerounais est essentiellement due au fait qu’ils ont un niveau de vie
incompatible avec leurs salaires.
En Suisse, il existe un numéro de téléphone pour informer le fisc si votre voisin a un niveau
de dépense supérieur a ce qu’il gagne.
En Italie, il existe une brigade financière, des gendarmes de la finance, capables de se mettre
sur une route et de contrôler l’identité de tous ceux qui sont au volant des voitures les plus
cherer et uniquement vérifier si leurs dernières déclarations de revenus au fisc sont
compatibles avec la valeur de leur voiture qu’ils conduisent. Et si la voiture n’est pas au
conducteur, c’est au tour du vrai propriétaire de passer sous le peigne fin de la brigade
financière.
Il est évident que si un camerounais qui touche 300.000 F/mois envoie un enfant étudier a
Paris ou a Berlin, il faudra qu’il explique a la brigade financière ou il prend l’argent pour une
telle dépense.
B. Solution
Traquer les dépenses de chaque citoyen, pour détecter ceux qui ont un niveau de vie
incompatible avec les montants déclarés au fisc comme revenus.
Pour cela, il faut l’instauration d’un nouveau système dans chaque département du territoire à
savoir : une brigade financière.
Par ailleurs, il faut noter que : les autres ne sont vertueux en matière de corruption, que parce
que la répression est à la hauteur du crime commis.
Conclusion
Il était question pour nous d’apporter un regard neuf sur la délégation départementale de la
fonction administrative du Cameroun, il en ressort que :
On n’entre pas seul dans un processus de changement. Même s’il s’opère à l’instigation d’un
seul président d’association, directeur général, …) ou d’un cercle restreint de responsables, le
changement passe par le travail de toute une équipe, dont les membres sont dument mandatés
pour impulser les évolutions voulues. Encore faut-il que la délégation soit une pratique
effective dans l’établissement ou l’association.