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Theme IV:

Delegation departementale
Table of Contents
Thème 4 : délégation départementale.................................................................................................1
Introduction............................................................................................................................................3
I. Généralités sur la délégation départementale..................................................................................4
A. Notion de délégation...................................................................................................................4
B. Délégation départementale : l’intermédiaire entre le siège et le local.........................................5
 Fonctionnement de la délégation............................................................................................6
C. Structuration de la délégation départementale au Cameroun......................................................7
 Historique des départements...................................................................................................7
 Quelques modifications..........................................................................................................7
 Les départements du Cameroun par région.............................................................................9
II. Problème impactant la mal gouvernance du territoire camerounais : la corruption.......................13
L’éducation primaire publique coincée entre la mal gouvernance et un accès illusoire....................13
III. Création d’une brigade financière dans chaque département comme solution a la corruption des
fonctionnaires.......................................................................................................................................14
A. Contexte...................................................................................................................................14
B. Solution....................................................................................................................................15
Conclusion............................................................................................................................................15
Introduction

La délégation est un des modes de fonctionnement managérial. Il y a délégation de pouvoir ou


de compétence lorsque le titulaire d’un mandat se dessaisit d’une partie de ses pouvoirs au
profit d’une personne, d’un groupe ou d’une institution. Déléguer, c’est confier à autrui la
réalisation d’objectifs précis et négociés, à l’intérieur d’un cadre défini. L’évaluation des
résultats de cette délégation repose sur des modalités de contrôle et une périodicité
prédéterminée. La délégation est effective si une autonomie réelle est laissée quant aux
moyens et aux méthodes à employer. S’agissant du Cameroun, qu’en est-il de sa structuration
au niveau de la délégation départementale ? Et quelle solution pouvons-nous apporter pour
une meilleure gestion du territoire Camerounais ?
I. Généralités sur la délégation départementale

A. Notion de délégation

C’est un acte juridique par lequel


une personne qu’on appelle le
délégant obtient d’une autre
personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
e
payer une 3 personne appelée le
délégataire. Ce dernier accepte
d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut servir
a faire plein
de choses différentes et donc les
effets vont varier.
Est-il nécessaire que le délégué
soit débiteur du délégant
avant que la délégation soit
contractée ?
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant qu’il
accepte de payer le délégataire.
Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit que
ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui (acte
par lequel le stipulant obtient du
promettant qu’il s’engage envers
le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est pas
engagé auprès du délégant, il n’y
a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut pas
pouvoir confondre ces opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur consentement
a la délégation, ce qui compte
c’est leur consentement. La raison
peut être
une intention libérale ou volonté
d’accorder du crédit au délégant,
donc on peut imaginer qu’a
l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce qui
compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt du
21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué soit
initialement
débiteur du délégant, la relation
préexistante entre délégué et
délégant est indifférente. Ça ne
veut pas dire que
ça n’arrive jamais, mais ce n’est
pas nécessaire.
Est-il nécessaire qu’avant la
délégation le délégant soit
débiteur du délégataire ?
L’arrêt du 21/06/1994 ne dit rien
sur ça, mais les auteurs sont tous
d’accord pour dire qu’un tel
rapport n’est pas
nécessaire, ce n’est pas une
condition de la délégation. C’est
donc une relation indépendante
de rapports
préexistants. Les art 1336 et
suivants cciv envisagent ces
rapports préexistants entre les 3
protagonistes mais ne
les envisage que comme des
éventualités, la délégation est
donc bien autonome. La
délégation répond donc a
des fonctions très variées qui
dépendent de ces rapports
préexistants. Ça ressemble a la
cession de créance, mais
il y a 3 consentements alors que
dans la cession il n’y en a que 2,
et ça n’a pas l’effet translatif qu’a
la cession. La
délégation créé une nouvelle
obligation. On utilisait beaucoup
la délégation quand la cession de
dette n’était pas
reconnue.
On peut aussi imaginer que la
délégation serve a garantir une
dette. Le délégant est débiteur du
délégataire, la
délégation peut ne pas éteindre la
dette initiale, si le délégué paye le
délégataire, le délégant n’est plus
tenu, sa
sert a garantir le fait que le
délégataire sera payé.
Si le délégué a une dette envers le
délégant qui lui même a une dette
envers le délégataire, la
délégation peut
être regardée comme une
simplification des paiements.
Différence avec la stipulation
pour autrui : la date de naissance
de l’obligation, dans la délégation
dès le départ
l’obligation du délégué envers le
délégataire nait, elle est efficace il
n’y a besoin de rien d’autre.
La seule condition est donc le
consentement des 3 parties a
l’obligation. Les consentements
n’ont pas a être
concomitant, il peut être
postérieur ou même tacite arrêt
07/12/2004.
C’est un acte juridique par lequel
une personne qu’on appelle le
délégant obtient d’une autre
personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
payer une 3e personne appelée le
délégataire. Ce dernier accepte
d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut servir
a faire plein
de choses différentes et donc les
effets vont varier.
Est-il nécessaire que le délégué
soit débiteur du délégant
avant que la délégation soit
contractée ?
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant qu’il
accepte de payer le délégataire.
Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit que
ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui (acte
par lequel le stipulant obtient du
promettant qu’il s’engage envers
le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est pas
engagé auprès du délégant, il n’y
a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut pas
pouvoir confondre ces opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur consentement
a la délégation, ce qui compte
c’est leur consentement. La raison
peut être
une intention libérale ou volonté
d’accorder du crédit au délégant,
donc on peut imaginer qu’a
l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce qui
compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt du
21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué soit
initialement
débiteur du délégant, la relation
préexistante entre délégué et
délégant est indifférente. Ça ne
veut pas dire que
ça n’arrive jamais, mais ce n’est
pas nécessaire.
Est-il nécessaire qu’avant la
délégation le délégant soit
débiteur du délégataire ?
L’arrêt du 21/06/1994 ne dit rien
sur ça, mais les auteurs sont tous
d’accord pour dire qu’un tel
rapport n’est pas
nécessaire, ce n’est pas une
condition de la délégation. C’est
donc une relation indépendante
de rapports
préexistants. Les art 1336 et
suivants cciv envisagent ces
rapports préexistants entre les 3
protagonistes mais ne
les envisage que comme des
éventualités, la délégation est
donc bien autonome. La
délégation répond donc a
des fonctions très variées qui
dépendent de ces rapports
préexistants. Ça ressemble a la
cession de créance, mais
il y a 3 consentements alors que
dans la cession il n’y en a que 2,
et ça n’a pas l’effet translatif qu’a
la cession. La
délégation créé une nouvelle
obligation. On utilisait beaucoup
la délégation quand la cession de
dette n’était pas
reconnue.
On peut aussi imaginer que la
délégation serve a garantir une
dette. Le délégant est débiteur du
délégataire, la
délégation peut ne pas éteindre la
dette initiale, si le délégué paye le
délégataire, le délégant n’est plus
tenu, sa
sert a garantir le fait que le
délégataire sera payé.
Si le délégué a une dette envers le
délégant qui lui même a une dette
envers le délégataire, la
délégation peut
être regardée comme une
simplification des paiements.
Différence avec la stipulation
pour autrui : la date de naissance
de l’obligation, dans la délégation
dès le départ
l’obligation du délégué envers le
délégataire nait, elle est efficace il
n’y a besoin de rien d’autre.
La seule condition est donc le
consentement des 3 parties a
l’obligation. Les consentements
n’ont pas a être
concomitant, il peut être
postérieur ou même tacite arrêt
07/12/2004.
C’est un acte juridique par lequel
une personne qu’on appelle le
délégant obtient d’une autre
personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
payer une 3e personne appelée le
délégataire. Ce dernier accepte
d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut servir
a faire plein
de choses différentes et donc les
effets vont varier.
C’est un acte juridique par lequel
une personne qu’on appelle le
délégant obtient d’une autre
personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
e
payer une 3 personne appelée le
délégataire. Ce dernier accepte
d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut servir
a faire plein
de choses différentes et donc les
effets vont varier.
La délégation est un acte juridique par lequel une personne qu’on appelle le délégant obtient
d’une autre personne appelée le délégué, un engagement à payer une 3eme personne appelée
le délégataire. Ce dernier accepte d’être payé par le délégant. C’est donc la 3 personnes : 3
consentements et une obligation. La seule obligation qui existe dans la délégation est celle du
délégué envers le délégataire. C’est une opération abstraite qui peut servir a faire plein de
choses différentes et donc les effets vont varier.

Est-il nécessaire que le délégué soit débiteur du délégant avant que la délégation soit
contractée ?

Certains disait que oui, ça


expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui
(acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il
s’engage envers le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est
pas engagé auprès du délégant,
il n’y a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut
pas pouvoir confondre ces
opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur
consentement a la délégation,
ce qui compte c’est leur
consentement. La raison peut
être
une intention libérale ou
volonté d’accorder du crédit
au délégant, donc on peut
imaginer qu’a l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce
qui compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt
du 21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué
soit initialement
débiteur du délégant, la
relation préexistante entre
délégué et délégant est
indifférente. Ça ne veut pas
dire que
ça n’arrive jamais, mais ce
n’est pas nécessaire
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui
(acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il
s’engage envers le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est
pas engagé auprès du délégant,
il n’y a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut
pas pouvoir confondre ces
opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur
consentement a la délégation,
ce qui compte c’est leur
consentement. La raison peut
être
une intention libérale ou
volonté d’accorder du crédit
au délégant, donc on peut
imaginer qu’a l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce
qui compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt
du 21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué
soit initialement
débiteur du délégant, la
relation préexistante entre
délégué et délégant est
indifférente. Ça ne veut pas
dire que
ça n’arrive jamais, mais ce
n’est pas nécessaire
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui
(acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il
s’engage envers le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est
pas engagé auprès du délégant,
il n’y a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut
pas pouvoir confondre ces
opérations.
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes.
En principe, on pourrait dire que le déléguant délègue sa créance au délégué. Car le délégué a
une dette envers le déléguant qu’il accepte de payer le délégataire.
Aux yeux d’une minorité de la doctrine, ça permet d’expliquer la délégation et ça permet de le
distinguer d’autres opérations juridiques à 3 personnes. S’il n’a pas cette dette du délégué
envers le délégant, ça peut ressembler à une stipulation pour autrui (acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il s’engage envers le tiers bénéficiaire), or dans la délégation, le
délégué n’est pas engagé auprès du délégant, il n’y a pas obligation entre les 2.
D’autres auteurs majoritaires disent que cette relation entre délégué et délégant est
indifférente, peu importe leur consentement a la délégation, ce qui compte c’est leur
consentement. La raison peut être une intention libérale ou volonté d’accorder du crédit au
délégant, donc on peut imaginer qu’à l’arrivée le délégant s’oblige envers le délégué de le
rembourser. Ce qui compte c’est qu’ils soient d’accord pour faire cette opération.
La cour de cass dans un arrêt du 21/06/1994 a affirmé qu’il importe peu que le délégué soit
initialement débiteur du délégant, la relation préexistante entre délégué et délégant est
indifférente. Ça ne veut pas dire que ça n’arrive jamais, mais ce n’est pas nécessaire.

Est-il nécessaire qu’avant la délégation, le délégant soit débiteur du délégataire  ?


Un tel rapport n’est pas nécessaire, ce n’est pas une condition de la délégation. C’est donc une
relation indépendante de rapports préexistants. Les art 1336 et suivants cciv envisagent ces
rapports préexistants entre les 3 protagonistes mais ne les envisage que comme des
éventualités, la délégation est donc bien autonome. La délégation répond donc a des fonctions
très variées qui dépendent de ces rapports préexistants. Ça ressemble a la cession de créance,
mais il y a 3 consentements alors que dans la cession il n’y en a que 2, et ça n’a pas l’effet
translatif qu’a la cession. La délégation créé une nouvelle obligation. On utilisait beaucoup la
délégation quand la cession de dette n’était pas reconnue.
On peut aussi imaginer que la délégation serve à garantir une dette. Le délégant est débiteur
du délégataire, la délégation peut ne pas éteindre la dette initiale, si le délégué paye le
délégataire, le délégant n’est plus tenu, ça sert a garantir le fait que le délégataire sera payé.

Chapitre 3 :
La délégation
Section 1 : La
notion de délégation
C’est un acte juridique par
lequel une personne qu’on
appelle le délégant obtient
d’une autre personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
payer une 3 personne appelée
e

le délégataire. Ce dernier
accepte d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut
servir a faire plein
de choses différentes et donc
les effets vont varier.
Est-il nécessaire que le
délégué soit débiteur du
délégant avant que la
délégation soit contractée ?
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui
(acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il
s’engage envers le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est
pas engagé auprès du délégant,
il n’y a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut
pas pouvoir confondre ces
opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur
consentement a la délégation,
ce qui compte c’est leur
consentement. La raison peut
être
une intention libérale ou
volonté d’accorder du crédit
au délégant, donc on peut
imaginer qu’a l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce
qui compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt
du 21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué
soit initialement
débiteur du délégant, la
relation préexistante entre
délégué et délégant est
indifférente. Ça ne veut pas
dire que
ça n’arrive jamais, mais ce
n’est pas nécessaire.
Est-il nécessaire qu’avant la
délégation le délégant soit
débiteur du délégataire ?
L’arrêt du 21/06/1994 ne dit
rien sur ça, mais les auteurs
sont tous d’accord pour dire
qu’un tel rapport n’est pas
nécessaire, ce n’est pas une
condition de la délégation.
C’est donc une relation
indépendante de rapports
préexistants. Les art 1336 et
suivants cciv envisagent ces
rapports préexistants entre les
3 protagonistes mais ne
les envisage que comme des
éventualités, la délégation est
donc bien autonome. La
délégation répond donc a
des fonctions très variées qui
dépendent de ces rapports
préexistants. Ça ressemble a la
cession de créance, mais
il y a 3 consentements alors
que dans la cession il n’y en a
que 2, et ça n’a pas l’effet
translatif qu’a la cession. La
délégation créé une nouvelle
obligation. On utilisait
beaucoup la délégation quand
la cession de dette n’était pas
reconnue.
On peut aussi imaginer que la
délégation serve a garantir une
dette. Le délégant est débiteur
du délégataire, la
délégation peut ne pas éteindre
la dette initiale, si le délégué
paye le délégataire, le délégant
n’est plus tenu, sa
sert a garantir le fait que le
délégataire sera payé.

Chapitre 3 :
La délégation
Section 1 : La
notion de délégation
C’est un acte juridique par
lequel une personne qu’on
appelle le délégant obtient
d’une autre personne appelée
le délégué, qu’elle s’engage a
payer une 3 personne appelée
e

le délégataire. Ce dernier
accepte d’être payé par
le délégant. C’est donc 3
personnes, 3 consentements et
une obligation. La seule
obligation qui existe dans la
délégation est celle du délégué
envers le délégataire. C’est une
opération abstraite qui peut
servir a faire plein
de choses différentes et donc
les effets vont varier.
Est-il nécessaire que le
délégué soit débiteur du
délégant avant que la
délégation soit contractée ?
Certains disait que oui, ça
expliquerait la délégation, on
pourrait dire que le déléguant
délègue sa créance au
délégué. C’est car le délégué a
une dette envers le délégant
qu’il accepte de payer le
délégataire. Aux yeux d’une
minorité de la doctrine dit
que ça permet d’expliquer la
délégation et ça permet de la
distinguer d’autres
opérations juridiques a 3
personnes. S’il n’y a pas cette
dette du délégué envers le
délégant, ça peut ressembler
a une stipulation pour autrui
(acte par lequel le stipulant
obtient du promettant qu’il
s’engage envers le tiers
bénéficiaire), or dans la
délégation, le délégué n’est
pas engagé auprès du délégant,
il n’y a pas d’obligation
entre les 2. Les auteurs qui
pensent ça disent qu’il ne faut
pas pouvoir confondre ces
opérations.
D’autres auteurs majoritaires
disent que cette relation entre
délégué et délégant est
indifférente, peut importe
ce qui explique leur
consentement a la délégation,
ce qui compte c’est leur
consentement. La raison peut
être
une intention libérale ou
volonté d’accorder du crédit
au délégant, donc on peut
imaginer qu’a l’arrivée le
délégant s’oblige envers le
délégué de le rembourser. Ce
qui compte c’est qu’ils soient
d’accord pour faire cette
opération.
La cour de cass dans un arrêt
du 21/06/1994 a affirmé qu’il
importe peu que le délégué
soit initialement
débiteur du délégant, la
relation préexistante entre
délégué et délégant est
indifférente. Ça ne veut pas
dire que
ça n’arrive jamais, mais ce
n’est pas nécessaire.
Est-il nécessaire qu’avant la
délégation le délégant soit
débiteur du délégataire ?
L’arrêt du 21/06/1994 ne dit
rien sur ça, mais les auteurs
sont tous d’accord pour dire
qu’un tel rapport n’est pas
nécessaire, ce n’est pas une
condition de la délégation.
C’est donc une relation
indépendante de rapports
préexistants. Les art 1336 et
suivants cciv envisagent ces
rapports préexistants entre les
3 protagonistes mais ne
les envisage que comme des
éventualités, la délégation est
donc bien autonome. La
délégation répond donc a
des fonctions très variées qui
dépendent de ces rapports
préexistants. Ça ressemble a la
cession de créance, mais
il y a 3 consentements alors
que dans la cession il n’y en a
que 2, et ça n’a pas l’effet
translatif qu’a la cession. La
délégation créé une nouvelle
obligation. On utilisait
beaucoup la délégation quand
la cession de dette n’était pas
reconnue.
On peut aussi imaginer que la
délégation serve a garantir une
dette. Le délégant est débiteur
du délégataire, la
délégation peut ne pas éteindre
la dette initiale, si le délégué
paye le délégataire, le délégant
n’est plus tenu, sa
sert a garantir le fait que le
délégataire sera payé.
Si le délégué a une dette envers le délégant qui lui-même a une dette envers le délégataire, la
délégation peut être regardée comme une simplification des paiements.

B. Délégation départementale : l’intermédiaire entre le siège et le local

Contrairement aux délégations régionales, les circonscriptions des délégations


départementales sont calquées sur le découpage territorial des départements. Il s’agit d’une
organisation héritée d’un maillage très resserré localement au début du XXe siècle, où les
délégations étaient très nombreuses. Afin de dynamiser l’ensemble et de le rendre plus
efficient, les délégations départementales ont été créées.

Pour donner de la cohérence aux décisions, la direction s’est appuyée sur une structuration
géographique qui allaient de pair avec ce réseau départemental officiel. Chaque département
doit disposer d’une délégation départementale. S’il n’y a pas d’unité locale dans le
département, la délégation est appelée délégation territoriale. Dans le classement hiérarchique,
la délégation départementale se place logiquement après la délégation régionale, mais avant la
délégation locale. Cet échelon est important car il aide à l’application des directives nationale
en les adaptant aux réalités du terrain, propre à chaque département.

Il y a toujours l’obligation de prendre en compte des normes nationales et des différentes


directives qui peuvent émaner du contrôle national et qui sont souvent dictées par les
catastrophes qui peuvent avoir lieu dans des zones proches des délégations. Là est toute la
difficulté de cet échelon, qui doit essayer d’accomplir des objectifs locaux tout en gardant le
contact avec le reste des autres acteurs départementaux. C’est ici que la dynamique de réseau
s’illustre le plus.

Pour donner un exemple, si une inondation survient dans un département voisin pendant
qu’une mission d’aide à des populations en période de froid est en cours, la plupart des
équipements d’une délégation peuvent être envoyés à la zone plongée sous les eaux.

Cette entité dispose de rôles et de missions définis par les statuts de l’association. Elle doit en
outre suivre les directives prescrites par le conseil d’administration qui est ici situé à l’échelle
nationale. La délégation départementale doit donc appliquer une politique décidée par les
instances nationales et s’adapter à celles-ci.

Les délégations régionales sont aussi chargées de contrôler ce que font les délégations
départementales. Ce fonctionnement permet donc d’harmoniser la politique générale sur le
territoire et de veiller à une efficacité globale de l’ensemble du dispositif.
Concrètement, la délégation départementale doit faire appliquer les directives, coordonner
l’action des unités locales et les contrôler. Si besoin, elle peut mutualiser les moyens
nécessaires aux actions communes des unités locales. Elle élabore également un projet de
budget avec ses unités locales. La délégation départementale veille donc au bon
fonctionnement des unités locales et, est là pour les suppléer en cas de difficultés de gestion
(économique, administrative ou lié au bénévolat).

 Fonctionnement de la délégation

La délégation départementale suit le même modèle de fonctionnement que la délégation


régionale, c’est à dire qu’elle est administrée par un conseil d’au moins sept membres. Il y a
également la présence des deux collèges. Dans le premier collège, il s’agit de représentants
des adhérents du département venant des unités locales. Dans le second collège, il s’agit d’au
moins deux adhérents du département élu par le premier collège. Le conseil élit en son sein le
bureau composé de cinq à sept membres où il y a au moins le président départemental, un
trésorier, un secrétaire et éventuellement des adjoints. En dehors des réunions ordinaires dans
l’année, une réunion annuelle réunit le conseil de la délégation départementale et l’ensemble
des présidents d’unités locales du département. C’est là qu’un bilan des actions menées est
établi. La délégation les valorise et les partage avec l’ensemble des délégations et des
partenaires de chaque département. Le président régional est invité à ces réunions et reçoit les
comptes-rendus. La délégation régionale a donc un droit de regard sur ce qu’il se passe à
l’échelon inférieur, et participe indirectement à l’élaboration politique interne du département.
La démocratie et la participation de chacun est l’un des piliers de l’association.
La délégation départementale est chargée de veiller au bon déroulement des actions exercées.
Les budgets n’étant pas infinis, une unité locale ne peut avoir les moyens d’être efficace dans
chaque domaine. Les unités locales sont donc très souvent spécialisées dans un des domaines.
Pour le développement de celles-ci il peut y avoir par exemple des projets d’infrastructures,
qui peuvent aller de locaux neufs à des emplacements de stockages supplémentaires.

Le mode de fonctionnement des délégations départementales n’est pas fixe. Il évolue au fil du
temps. En 2012 les statuts de la Croix-Rouge ont ainsi été révisés. Il a notamment été décidé
de faciliter l’action locale (qu’il y ait moins d’administration, donc qu’il y ait plus de
souplesse). Les différentes instances ont alors eu alors la possibilité de choisir si elles
changeaient de mode de gouvernance ou non pour une meilleure amélioration de la circulation
des informations. Le but était d’améliorer cette dynamique de réseau qui est une forme
d’organisation qui a toujours tendu à s’affirmer au cours des dernières décennies. L’objectif
est d’avoir une meilleure présence sur le territoire, et qu’il y ait plus de coopération au sein
des délégations et entre les délégations.

Les délégations départementales font donc le lien entre la réalité concrète du terrain au niveau
local, et entre les échelons supérieurs qui décident et coordonnent l’application des directives.
Elles aident les unités locales à s’adapter, et à remplir leurs missions au cœur de la population.

C. Structuration de la délégation départementale au Cameroun

Le Cameroun est subdivisé en 58 départements.


Les départements du Cameroun sont à leur tour subdivisés en 361 arrondissements. Les
départements sont également découpés en municipalités.

 Historique des départements

En 1963, la partie anciennement française du Cameroun est découpée en 30 départements,


auxquelles se rajouteront 6 départements issu de la partie anciennement britannique en 1968
Départements du Cameroun oriental en 1963 : Adamaoua, Bamboutos, Bamoun, Bénoué,
Bouma-Ngoko, Diamaré, Dja-et-Lobo, Haut-Nkam, Haut-Nyong, Haute-Sanaga, Kadeï,
Kribi, Lékié, Logone-et-Chari, Lom-et-Djerem, Margui-Wandala, Mayo-Danaï, Mbam,
Méfou, Ménoua, Mifi, Moungo, Ndé, Nkam, Ntem, Nyong-et-Kéllé, Nyong-et-Mfoumou,
Nyong-et-So’o, Sanaga-Maritime, Wouri
Départements du Cameroun occidental en 1968 : Bamenda, Kumba, Mamfe, Nkambe,
Victoria, Wum

 Quelques modifications

 1975 : le nombre de départements passe à 39


 le département de Bamenda est divisé en 3 départements : le Bui, le Mezam, et
le Momo
 Les départements de Kumba et de Victoria sont divisés en Ndian, Meme et
Fako

 1984 : le nombre de départements passe à 49


 Le département de l'Adamaoua est divisé en 5 départements : Djérem, Faro-
Deo, Mayo-Banyo, Mbere, et Vina
 Le département de la Bénoué est divisé en 4 départements : Bénoué, Faro,
Mayorey, et Mayo-Louti
 Le département de Diamaré est divisé en 2 départements : Diamaré et Kaélé
47
 Le département de Margui-Wandala est divisé en 2 départements : Mayo-Sava
et Mayo-Tsanaga
 Le département du Méfou est divisé en 2 départements : Méfou et Mfoundi
 Le département de Bamoun devient le département du Noun

 1986 : Le département de Kribi devient le département de l'Océan

 1995 : le nombre de départements passe à 55


 Le département du Mbam est divisé en 2 départements : Mbam-et-Inoubou et
Mbam-et-Kim
 Le département du Méfou est divisé en 2 départements : Méfou-et-Afamba et
Méfou-et-Akono
 Le département de Mezam est divisé en 2 départements : Mezam et Ngo-
Ketunjia
 Le département du Ntem est divisé en 2 départements : Mvila et Vallée-du-
Ntem
 Le département de Mifi est divisé en 3 départements : Mifi, Koung-Khi et
Hauts-Plateaux
 Le département de Kaélé devient le département du Mayo-Kani.

 1998 : le nombre de départements passe à 58


 Le département du Manyu est divisé en 2 départements : Manyu et Lebialem
 Le département de Meme est divisé en 2 départements : Meme et Koupé-
Manenguba
 Le département de Menchum est divisé en 2 départements : Menchum et Boyo

 Les départements du Cameroun par région

Figure 1 : les départements du Cameroun par région

Région de l’Adamaoua
Région du Centre

Région du Sud-Ouest

Région de l’Est
Région de l’Extrême-Nord

Région du Littoral

Région du Nord
Région du Sud

Région de l’Ouest

Région du Nord-Ouest
II. Problème impactant la mal gouvernance du territoire
camerounais : la corruption

Le Cameroun est l’un des pas les plus corrompus du monde, selon plusieurs classements
internationaux. Racket, pots-de-vin, détournements de fonds publics se retrouvent dans tous
les secteurs. Des raisons historiques, économiques et politiques sont à l’origine de ce
phénomène qui freine le développement du pays, mais bénéficie a quelques acteurs, dont des
entreprises étrangères. De nombreux anciens ministres croupissent en prison, accusés de
détournement de fonds.
Sachant que la présence de corruption déstabilise notre territoire national sur plusieurs points,
nous nous focaliserons sur son impact au niveau du MINEDUB (Ministère de l’éducation de
base).

L’éducation primaire publique coincée entre la mal gouvernance et un accès illusoire

Le manque de transparence, l’absence de redevabilité, et le paiement des frais illégaux dans


les écoles primaires publiques anéantissent tout effort d’amélioration de la qualité des services
destines aux écoles de Cameroun.
Des déficits élevés de gouvernance se situent dans les relations entre les délégations
départementales, les directeurs d’écoles, les enseignants, les ménages et les APEE, alors
qu’une perception élevée de corruption est localisée dans les relations entre le MINEDUB, la
délégation départementale, les inspections d’arrondissement, les enseignants, les ménages, les
directeurs d’écoles et les acteurs externes.
L’étude « cartographie des déficits de transparence et d’intégrité dans l’éducation primaire
au Cameroun  » menées auprès de plus de 1400 cibles parmi lesquelles les directeurs d’école
et des APEE, les élèves, les ménages, les inspecteurs d’arrondissement a l’éducation de base,
les délégués départementaux et régionaux a l’éducation de base.
Les résultats de l’étude pointent un doigt accusateur sur la mal gouvernance du système.
L’absence d’obligation de rendre compte, le manque de transparence et d’intégrité ont pour
conséquence immédiate une mauvaise utilisation des fonds mis a disposition des services
déconcentrés, ce qui entraine une absence criarde d’infrastructures, et une éducation de piètre
qualité.
Une étude relève quelques points saillants :
Les inspecteurs, les directeurs d’école, les enseignants, les membres du conseil d’école
estiment que les détournements de fonds de l’éducation sont plus localisés au niveau
départemental et ministériel.

Une école sur dix recoit son paquet minimum a temps, celui-ci est suffisant pour une
école sur quatre, de même il est de bonne qualité pour une école sur trois, il est adapté
aux besoins pour une école sur deux.

Seule une école sur cinq a des toilettes en état de fonctionnement, une école sur trois a
accès a l’eau de toute sorte, enfin seule une école sur trois dispose des tables bancs en
nombre suffisant pour les élèves.

Trois parents sur quatre pensent que les frais d’APEE sont obligatoires pour inscrire
son enfant dans une école primaire publique.

Face a tous ces problèmes, l’étude propose des recommandations portant sur la promptitude,
la complétude, la qualité, et l’adéquation du paquet minimum, la divulgation et le respect des
textes régissant le secteur, la révision des textes portant la modalité d’exécution du budget des
établissements relatifs aux dépenses sous-rubriques pour plus de lisibilité et la gestion
rigoureuse de ces budgets.

PS : cependant, ce problème soulevé ne donne pas de solution concrète à notre problème
à savoir : la délégation départementale. Nous nous pencherons sur une autre vision pour
avoir une solution adéquate à notre thème.
III. Création d’une brigade financière dans chaque département
comme solution a la corruption des fonctionnaires

A. Contexte

Pour beaucoup de camerounais, passer un concours de la fonction publique est devenu comme
gagner un ticket a la loterie, au point ou des gens sont capables de payer des dizaines de
millions de francs.
Pour payer un concours a un tel prix, c’est bien la preuve que ce n’est pas pour le patriotisme
ou l’envie de servir la Nation, mais d’utiliser les bureaux de nous tous comme cash-flow
personnel.
Il existe pourtant des solutions pour mettre fin à cette plaie.
La corruption des camerounais est essentiellement due au fait qu’ils ont un niveau de vie
incompatible avec leurs salaires.
En Suisse, il existe un numéro de téléphone pour informer le fisc si votre voisin a un niveau
de dépense supérieur a ce qu’il gagne.
En Italie, il existe une brigade financière, des gendarmes de la finance, capables de se mettre
sur une route et de contrôler l’identité de tous ceux qui sont au volant des voitures les plus
cherer et uniquement vérifier si leurs dernières déclarations de revenus au fisc sont
compatibles avec la valeur de leur voiture qu’ils conduisent. Et si la voiture n’est pas au
conducteur, c’est au tour du vrai propriétaire de passer sous le peigne fin de la brigade
financière.
Il est évident que si un camerounais qui touche 300.000 F/mois envoie un enfant étudier a
Paris ou a Berlin, il faudra qu’il explique a la brigade financière ou il prend l’argent pour une
telle dépense.

B. Solution

Traquer les dépenses de chaque citoyen, pour détecter ceux qui ont un niveau de vie
incompatible avec les montants déclarés au fisc comme revenus.
Pour cela, il faut l’instauration d’un nouveau système dans chaque département du territoire à
savoir : une brigade financière.
Par ailleurs, il faut noter que : les autres ne sont vertueux en matière de corruption, que parce
que la répression est à la hauteur du crime commis.
Conclusion

Il était question pour nous d’apporter un regard neuf sur la délégation départementale de la
fonction administrative du Cameroun, il en ressort que :
On n’entre pas seul dans un processus de changement. Même s’il s’opère à l’instigation d’un
seul président d’association, directeur général, …) ou d’un cercle restreint de responsables, le
changement passe par le travail de toute une équipe, dont les membres sont dument mandatés
pour impulser les évolutions voulues. Encore faut-il que la délégation soit une pratique
effective dans l’établissement ou l’association.

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