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Le législateur tunisien a précisé dans l’article précité les personnes qui peuvent
être incluses.
Pour que cette respo produit ses effets il faut qu'autrui soit chargé par le
débiteur ou par la loi d'exécuter le contrat.
Aussi, la Cour de cassation, dans l’un de ses arrêts rendus le 3 mai 1976, a
reconnu la responsabilité du transporteur maritime pour toutes les
conséquences des actes ou fautes de ses salariés, y compris l'entrepreneur
d'expédition et de déchargement conformément à l’article 132 du le Code du
Commerce Maritime.
La question clé est donc le préjudice subi par le créancier, et il n'est pas
essentiel de déterminer si le préjudice est survenu en raison d'une faute de
l'autrui ou non.
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(Le législateur égyptien a traité de la responsabilité du locataire dans l'article
571 du Code civil, exposant sa responsabilité pour toutes les actes de ses
agents. En ce qui concerne le législateur français, l'article 1797 du Code civil
stipule la responsabilité de l'entrepreneur pour les actes des personnes qu'il
emploie.)
Par exemple, si le débiteur s'engage à peindre la maison du créancier et charge
ses travailleurs de l'exécution, la responsabilité contractuelle du débiteur pour
le fait d'autrui serait engagée si l'un des travailleurs, pendant le processus de
peinture, brise des vitres appartenant au créancier qui ne sont pas liées à
l'objet de l'engagement, ou si l'exécution ne respecte pas les conditions
convenues dans le contrat.
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Les effets
Il est possible de diviser les effets de la responsabilité contractuelle pour fait d'autrui
en ; des effets liées à la victime (première partie) et des effets liées à autrui (deuxième
partie)
Ainsi, si des biens qui avaient été promis à l'exportation ou au transport par le
débiteur sont volés par un tiers agissant en son nom, la faute dans ce cas est
attribuée au débiteur en raison de son mauvais choix du tiers ou de son
absence de surveillance du travail.
Il est donc tenu de réparer les dommages dès lors que le résultat promis, n'est
pas obtenu.
Il nous semble que cette tendance doctrinale est plus logique, car le but de
l'établissement de la responsabilité contractuelle pour fait d'autrui est
d'indemniser le préjudice causé au créancier Peu importe si le débiteur a
commis une faute dans le choix ou le contrôle de l’autrui.
Mais, il peut arriver que le débiteur soit exonéré de sa responsabilité dans deux
cas ; en vertu de la loi ou en vertu d'un accord entre les parties ;
Dans le premier cas, L'article 282 du Code des Obligations et des Contrats
stipule que le débiteur n'est pas tenu de compenser les pertes si une cause
étrangère non imputable à lui l'a empêché d'exécuter son engagement ou en a
retardé l'exécution, comme la force majeure, les circonstances imprévues, et le
comportement dilatoire du créancier.
L’exercice d’une telle action nécessite certaines conditions telles que la preuve
de la faute commise par autrui et que cette faute a résulté un préjudice au
débiteur
Cependant, la jurisprudence française diffère quant à la nature de la faute qui
entraine le recours du débiteur contre autrui :
Certains ont précisé que le débiteur a le droit de recourir contre les tiers, quelle
que soit la nature de la faute qui lui est imputée si c’était une faute simple ou
énorme.
Cependant, il ne suffit pas de dire qu'un tiers a commis une faute dans
l'exécution du contrat pour exercer un recours : le débiteur doit plutôt verser le
montant de l'indemnisation au créancier.
Avant cela, cette action en justice ne pourra pas être poursuivie, si non son
recours est considérée comme infondé et prématurée.
Il est à noter que l'exercice du droit de recours contre autrui n'est pas limité à
une personne physique.
Certains juristes ont considéré que le recours du débiteur contre autrui ne peut
être généralisé dans tous les cas, car il est interdit d'exercer ce recours dans
certains cas :
Action direct
Le créancier peut intenter une action directement contre un tiers dans le but
d'obtenir réparation dans la limite des dommages subis par lui du fait de
l'inexécution du contrat.
Il ressort clairement de cet article que la force obligatoire du contrat est limitée
au cocontractant et ne s'étend pas aux tiers qui n'ont pas participé à la
conclusion du contrat.
D'une part, la règle de l'effet relatif du contrat n'est pas considérée comme un
obstacle pour le créancier d'intenter une action directe sur la base
contractuelle, estimant que l’auxiliaire ou le représentant manque à ses
obligations.
De plus, l’action directe n’est pas soumise aux mêmes conditions qui doivent
être remplies dans l’action subrogatoire : l'action directe ne nécessite que la
preuve de la faute commise par le tiers et du préjudice subi, ainsi que la
démonstration du lien de causalité entre les deux, sans exiger que le débiteur
soit insolvable, ou que ce dernier ait été poursuivi en premier lieu ou que le
créancier ait demandé au débiteur de résoudre la question à sa place. .
Ainsi, un tiers peut rejeter l’action directe intentée contre lui par le créancier
si le débiteur cache délibérément son identité aux autres
Toutefois, cette solution ne peut être appliquée dans tous les cas,
Quant aux limites de l'exercice de l'action directe contre les tiers, il n'est pas
possible d'imposer aux autres plus que ce à quoi ils s'attendaient lors de la
conclusion du contrat.
Le tiers jouit des mêmes droits accordés au débiteur en vertu du contrat initial
conclu entre le créncier et le débiteur.
Ainsi, il lui est permis, par exemple, invoquer les clauses contractuelles incluses
dans ce contrat qui visent à exonérer ou à atténuer la responsabilité.
Dans ce contexte, le législateur tunisien prévoit dans l’article 1130 du Coc que
Dans tous les cas, le substitué est directement tenu envers le mandant, dans les
mêmes conditions que le mandataire, et il a, d’autre part, les mêmes droits que
ce dernier.
Au vu de cet article, les droits et obligations du substitut sont déterminés par
référence au contrat original conclu entre le mandant et le mandataire. Ainsi, le
substitut de porte une plus grande responsabilité que le mandataire n'en porte.