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L’IMPARFAIT
La simultanéité : L’habitude :
« Ils pleuraient, riaient, « Tous les étés, ils
criaient et chantaient à partaient en randonnée
tout va. » pendant deux mois. »
L’imparfait exprime des actions inachevées (parfaites = bien délimitées dans le temps,
imparfaites = sans délimitations assez précises) : « En ce temps-là, elle habitait ici. » ; « Elle passait
son temps à flâner » ; « Depuis deux ans, il écrivait sans relâche. »
Le plus-que-parfait exprime une action antérieure à une autre action passée (qu’elle soit au
passé simple ou à l’imparfait). « Ils avaient passé de très bonnes vacances et prenaient désormais le
chemin du retour. »
Le passé antérieur exprime également des actions antérieures à une autre action passée,
généralement dans des subordonnées circonstancielles. « Quand il eut fini, il descendit. »
Les actions :
Actions principales, par rapport
« Nous esquissâmes un sourire, puis
à une autre action à l’imparfait.
nous rassîmes sans un mot. »
LE PASSÉ SIMPLE
La succession d’actions :
« Il lui fit signe, arriva en Le caractère unique d’une
courant, la prit dans ses bras action :
et la fit tournoyer. » « Ce jour-là, il prit le train. »
Le passé simple exprime des actions achevées, délimitées dans le temps. On peut donc avoir
des actions s’étendant sur plusieurs décennies exprimées au passé simple. « La reine Elisabeth Ière
régna pendant plus de quarante ans sur l’empire anglais. »
LE FUTUR SIMPLE
Le futur antérieur exprime une action future, mais antérieure à une autre : « Quand il aura
fini, il descendra. » (Il ne descendra qu’après avoir fini, et les deux n’ont pas encore eu lieu.)
On ajoute parfois le conditionnel et le conditionnel passé dans les temps de l’indicatif. Cela
se justifie par le fait que le conditionnel peut exprimer le futur dans le passé : une action passé a
lieu après une autre action passée, mais elle n’a pas encore eu lieu au moment de l’énonciation : « Il
promit à ses parents qu’il reviendrait avant la nuit tombée. » ou « Il avait promis à ses parents qu’il
serait revenu avant la nuit tombée. » pour les temps composés.
Il peut éventuellement exprimer un reproche, ou marquer la politesse : « Il aurait dû
venir ! » ; « Pourriez-vous fermer la porte ? ».
Le conditionnel est aussi modal, et en ce sens, on peut en faire un mode à part entière. Il
exprime alors :
- une hypothèse, avec l’imparfait : « Si j’étais riche, je ferais le tour du monde. »
- l’irréel du présent : « Il serait là, on n’aurait pas tous ces problèmes sur le dos. »
- l’irréel du passé : « Il serait venu, j’aurais été content. »