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I. Présentation
I.1. Introduction
Les moteurs asynchrones sont les moteurs électriques les plus utilisés.
▪ Les moteurs triphasés entraînent de nombreuses machines
industrielles (Convoyeur, machine d’usinage) ;
▪ Les moteurs monophasés sont très répandus en faible puissance
(électroménager, ventilateur).
Ils ont l'avantage d'être très robustes, facile à fabriquer, pas de
collecteur/balais (cas du MCC) et peuvent être alimentés directement
par le réseau (230/380V-50 Hz).
I.2. Constitution du moteur asynchrone triphasé
Stator : C'est l’inducteur de la machine. Son rôle est de créer un champ tournant dans le rotor.
Il comporte donc trois enroulements alimentés par un réseau triphasé de fréquence f décalée de
120 = 2 / 3 . Chaque enroulement comprend p bobines en série pour faire apparaître 2 pôles.
s 60 f s
Le champ magnétique tourne à la vitesse : s = ou ns =
p p
II.3. Symbole
MAS A rotor bobiné
MAS a cage
I.5. Le glissement g
Le stator crée un champ magnétique tournant à la vitesse s. Le rotor tourne à une vitesse
inférieure à la vitesse de synchronisme. (Fréquence n proche de n s : n < ns ). Il y a donc
mouvement relatif du rotor par rapport au champ magnétique tournant statorique.
On appelle glissement g d'un MAS le rapport exprimé en général en %.
s rad/s (pulsation du courant)
n − n S − S −
D’où g= S = = avec rad/s (Vitesse mécanique)
nS S S n tr/min
𝑅
𝜔𝑠 3𝑝𝑉12 𝑔
On a 𝛺𝑠 = 𝑝
, en remplaçant, on a : 𝐶𝑒𝑚 = 𝜔𝑠
⋅ 𝑅 2
( ) +𝑋 2
𝑔
3𝑝𝑉12 𝑅 ⁄𝑔
𝐶𝑒𝑚 = ⋅
𝜔𝑠 (𝑅 ⁄𝑔)2 + 𝑋 2
3𝑝𝑉12 𝑅 ⁄𝑔
𝐶𝑒𝑚 = ⋅
𝜔𝑠 (𝑅 ⁄𝑔)2 + 𝑋 2
3𝑝 𝑉1 2 1
𝐶𝑒𝑚 = ⋅( ) .
𝑅𝑟 𝜔𝑠 𝑅 𝑔𝑋
𝑔𝑋 + 𝑅
V.4. Synthèse
Les procédés précédents étaient utilisables, que le moteur soit à cage ou à rotor bobiné.
Méthode 1. On peut utiliser un rhéostat rotorique qui agit sur le glissement : si 𝑅𝑟 augmente,
on peut alors augmenter le couple au démarrage et réduire l’appel du courant, on
réduit ainsi la vitesse, mais le rendement diminue (augmenter les pertes joules
rotorique).
Méthode 2. La variation de la valeur efficace de la tension statorique au moyen d’un gradateur
déforme la caractéristique mécanique. C’est un moyen simple de variation de
vitesse, mais la plage de variation de vitesse est très réduite, limitée entre la vitesse
permettant l’obtention du couple maximum et la vitesse de synchronisme.
L’obtention de très faible vitesse n’est pas possible.
Méthode 3. Contrôle scalaire, le principe de cette méthode consiste à maintenir 𝑉 ⁄𝑓 = 𝑐𝑡𝑒, ce
qui signifie garder le flux constant. Quand la tension atteint sa valeur maximale, on
commence alors à décroître ce rapport ce qui provoque une diminution du couple
que peut produire la machine. On est en régime de "défluxage". Ce régime permet
de dépasser la vitesse nominale de la machine, on l'appelle donc aussi régime de
survitesse.