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Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI), Guide de pratique clinique
du personnel infirmier en soins primaires.
Le contenu de ce chapitre a été révisé en janvier 2010.
Douleur thoracique
Symptômes dominants1
–– Apparition (soudaine ou graduelle)
Il faut aussi explorer les caractéristiques des
–– Siège
symptômes suivants.
–– Irradiation
Toux –– Profil de propagation
–– Qualité
–– Qualité (par exemple, sèche, grasse, productive,
quinteuse) –– Moment de la journée
–– Gravité –– Intensité
–– Moment d’apparition (par exemple, la nuit, à –– Facteurs déclenchants et aggravants
l’effort, à l’air froid, à l’intérieur ou à l’extérieur) –– Symptômes associés
–– Facteurs aggravants ou apaisants
Respiration sifflante
Expectorations –– Circonstances (par exemple, au repos, la nuit,
–– Couleur à l’effort)
–– Quantité (en cuillères à thé, en cuillères à table, Autres symptômes associés
en tasses)
–– Consistance –– Cyanose
–– Purulence, odeur, goût désagréable –– Fièvre
–– Moment de la journée des pires symptômes –– Fatigue
–– Anorexie
Hémoptysie –– Sueurs nocturnes
–– Quantité de sang –– Perte de poids
–– Sang franc ou mêlé d’expectorations
–– En concomitance avec une douleur aux jambes ou à
la poitrine ou avec une dyspnée
–– Infection : virale ou bactérienne des voies –– Carcinome des voies respiratoires supérieures ou
respiratoires supérieures ou inférieures inférieures
–– Asthme –– Maladie pulmonaire interstitielle
–– Exacerbation d’une bronchite chronique –– Médicaments (par exemple, inhibiteurs de l’ECA)
–– Cancer broncho-pulmonaire –– Infections pulmonaires chroniques (par exemple,
bronchectasie, fibrose kystique, tuberculose, abcès
–– Inhalation d’un corps étranger
pulmonaire)
–– Reflux œsophagien avec aspiration
–– Insuffisance cardiaque gauche occulte
–– Insuffisance cardiaque gauche
–– Troubles de la thyroïde
–– Affections de la plèvre, du péricarde, du
Toux chronique diaphragme, de l’estomac
–– Idiopathie (psychogène)
Causes fréquentes
–– Pression exercée par une masse externe (par
–– Tabagisme exemple, hypertrophie de la thyroïde, anévrisme de
–– Exposition à des irritants dans l’environnement l’aorte)
(fumée secondaire)
–– Écoulement rétro-nasal
–– Inflammation des voies respiratoires après une
infection virale
–– Asthme
–– MPOC ou bronchite chronique
–– Reflux gastro-œsophagien avec aspiration
–– Tumeurs du poumon
Consultation Observations
Consultez un médecin au besoin pour obtenir des –– Essoufflement visible
conseils sur l’ajustement de la médication durant une –– Élévation de la fréquence respiratoire
exacerbation. –– Fréquence cardiaque > 100 puls/minute
–– Certaine utilisation des muscles respiratoires
Interventions pharmacologiques
accessoires
–– Si le client prend régulièrement tel que prescrit –– Respiration sifflante audible
des corticostéroïdes en inhalation, il peut être –– Respiration sifflante à tonalité aiguë dans tous
nécessaire d’augmenter la dose habituelle les champs pulmonaires (à l’expiration ou à
(multipliez-la par 2, 3 ou 4) durant une l’inspiration, ou aux deux)
exacerbation.
–– VEMS et DEP de 40 % à 60 % des valeurs prévues
–– Si le client n’a pas pris ses médicaments prescrits ou des meilleures valeurs du patient
contre l’asthme depuis un certain temps, amorcez
–– DEP de 200-300 l/min
de nouveau le traitement avec la dose habituelle.
–– Les agonistes ß2 ne procurent qu’un soulagement
–– On peut recourir à un bronchodilatateur au besoin
partiel.
pour soulager le bronchospasme :
salbutamol (Ventolin), administré à l’aide d’un Traitement
aérosol-doseur muni d’une aérochambre, 1 ou
2 inhalations toutes les 4 h au besoin, jusqu’à Consultation
concurrence de 2-4 inhalations toutes les 4 h (des
Consultez un médecin le plus rapidement possible
doses plus élevées peuvent être nécessaires dans
les cas d’exacerbations plus graves). après l’instauration du traitement d’urgence.
Symptomatologie Traitement
–– Infection des voies respiratoires supérieures Objectifs
(IVRS) antérieure
–– Malaise général –– Soulager les symptômes
–– Fièvre –– Prévenir la pneumonie
–– Toux; sèche au début, puis productive –– Restreindre le recours non utile aux antibiotiques
d’expectorations blanches, jaunes ou vertes
Consultation
–– Douleurs musculaires dans la paroi thoracique ou
inconfort en toussant Il n’est généralement pas nécessaire de consulter un
–– Présence possible d’une respiration sifflante médecin si le client est par ailleurs en bonne santé.
Les tableaux cliniques de la bronchite chronique et –– Repos accru (surtout en présence de fièvre)
de la pneumonie se ressemblent souvent. En général, –– Hydratation adéquate : 6 à 8 verres de liquide par
les clients atteints de pneumonie paraissent plus mal jour
en point et présentent moins d’anomalies thoraciques. –– Augmentation de l’humidité ambiante
La bronchite affecte les voies respiratoires de gros –– Évitement des irritants pulmonaires (par exemple,
calibre, tandis que la pneumonie affecte les voies cesser de fumer ou fumer moins, parfums)
respiratoires de petit calibre et les sacs alvéolaires.
Éducation du client
–– La température peut être légèrement ou
–– Conseillez au client de se laver les mains pour
modérément élevée.
éviter de transmettre l’infection aux autres
–– S’il y a fièvre, la fréquence cardiaque peut être membres de sa famille.
légèrement élevée.
–– Informez le client que la toux peut persister
–– La fréquence respiratoire peut être légèrement élevée. pendant 2 semaines ou plus.
–– Toux spasmodique –– Informez le client qu’une antibiothérapie courante
–– Rhinite possible n’est pas nécessaire ni recommandée.
–– L’expiration peut être légèrement prolongée.
–– Présence possible de sifflements (disséminés, à Interventions pharmacologiques
tonalité grave) Pour soulager la fièvre ou la douleur :
Diagnostic différentiel acétaminophène (Tylenol), 325 mg, 1 comprimé
toutes les 4 h, au besoin.
–– Influenza
Les clients qui sont malades depuis plus de 10 à
–– Sinusite aiguë
14 jours et qui ont des expectorations purulentes,
–– Pneumonie
ou ceux qui présentent aussi des problèmes de santé
–– Exacerbation aiguë de bronchite chronique sous‑jacents (par exemple, l’asthme) peuvent avoir
–– Asthme besoin d’une antibiothérapie. Consultez un médecin
–– Allergies pour discuter de la prise d’antibiotiques puisque la
–– Inhalation ou aspiration d’irritants chimiques coqueluche doit être exclue.
–– Tuberculose ou cancer du poumon (si les Si le client présente un bronchospasme important,
symptômes sont récurrents) il peut utiliser un agoniste ß2 à courte durée d’action
–– Coqueluche (bronchodilatateur) jusqu’à ce que les symptômes
–– Fibrose kystique aigus disparaissent :
salbutamol (Ventolin), 1 ou 2 inhalations toutes les
Complications
4 h au besoin à l’aide d’une aérochambre.
–– Pneumonie
–– Toux post-bronchitique Surveillance et suivi
Prévoyez un suivi après 5 à 7 jours si les symptômes
Tests diagnostiques ne disparaissent pas.
–– Aucun
Observations Traitement
–– Fièvre Objectifs
–– Fréquence cardiaque accélérée
–– Soulager les symptômes
–– Fréquence respiratoire accélérée
–– Soulager ou prévenir la détresse respiratoire
–– Saturation en oxygène diminuée
–– Prévenir les complications
–– Le patient peut sembler très mal en point, mais ce
n’est pas nécessairement le cas. Consultation
–– Rougeur, diaphorèse si la fièvre est élevée
Consultez un médecin si le client semble très mal en
–– Le patient peut se tenir le côté affecté s’il y a
point ou s’il présente une hémoptysie importante,
douleur pleurétique.
des signes de détresse respiratoire ou une affection
–– Détresse respiratoire plus ou moins grande.
concomitante grave comme la MPOC, le diabète
–– Matité à la percussion s’il y a condensation sucré, une cardiopathie, une néphropathie ou un
–– Diminution possible de l’entrée d’air cancer ou encore si son état se détériore malgré le
–– Râles crépitants à l’inspiration traitement oral initial.
–– Respiration sifflante possible
–– Souffle tubaire Interventions non pharmacologiques
–– Frottement pleural possible (rare) –– Repos au lit
Chez les clients âgés, le tableau clinique des divers –– Apport liquidien suffisant : 6 à 8 verres de liquide
types de pneumonie est souvent atypique ou brouillé. par jour
Il peut ne pas y avoir de signes respiratoires clairs. –– Augmentation de l’humidité ambiante (bouilloire,
Le patient peut présenter une altération de l’état de humidificateur ou casserole remplie d’eau sur le
conscience, de la confusion, un trouble fonctionnel poêle)
comme une perte d’énergie, une diminution de
Education du client
l’appétit ou des vomissements. Chez ces clients, le
risque de décès attribuable à une infection bactérienne –– Expliquez au client le diagnostic et l’évolution
pneumococcique est plus élevé. prévue de la maladie
–– Expliquez au client l’utilisation appropriée des
Diagnostic différentiel médicaments (dose, fréquence, effets secondaires).
–– MPOC Interventions pharmacologiques8
–– Bronchite aiguë
Pour soulager la fièvre, la douleur et les courbatures :
–– Tuberculose sous-jacente
–– Cancer du poumon sous-jacent acétaminophène (Tylenol), 325 mg, 1 à 2 comprimés
PO toutes les 4 à 6 h au besoin
–– Pneumonie d’aspiration
–– Abcès du poumon Antibiotiques pour le client sans affection
–– Atélectasie concomitante présentant une pneumonie bénigne ou
modérée:
Complications érythromycine 2 g par voie orale, dose fractionnée
–– Décompensation des autres problèmes de santé bid, tid ou qid pendant 7 à 10 jours
–– Insuffisance respiratoire causée par l’hypoxie ou
–– Septicémie (bactériémie) azithromycine (Zithromax), 500 mg le jour 1, puis
–– Infection métastatique (par exemple, méningite, 250 mg PO par jour pendant 4 jours
endocardite, péricardite, péritonite, empyème) Antibiotiques pour le client ayant une affection
–– Insuffisance rénale concomitante (MPOC) et une pneumonie bénigne
–– Insuffisance cardiaque ou modérée qui n’a pas pris d’antibiotiques ni de
corticostéroïdes oraux depuis 3 mois :
Tests diagnostiques
azithromycine (Zithromax), 500 mg le 1er jour, puis
–– Radiographie pulmonaire (postéro-antérieure et 250 mg PO une fois par jour pendant 4 jours
latérale) seulement si le diagnostic est incertain,
après l’examen clinique.
Consultation
Consultez un médecin si le client présente des
symptômes sévères (par exemple, s’il semble très mal
en point ou s’il présente une hémoptysie, une détresse
respiratoire importante ou une affection concomitante
grave comme la MPOC, le diabète sucré, une
cardiopathie, une néphropathie ou un cancer) ou
encore si son état se détériore malgré le traitement
oral initial.
Urgences respiratoires
Allaitement
Il existe quelques données sur les effets de
l’enoxaparine sur la lactation. Cependant, en raison
de poids moléculaire relativement élevé, et de son
inactivation dans le tube digestif, on juge que son
passage dans le lait maternel et le risque qu’il pose
au nourrisson allaité sont négligeables9.
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