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Application de l’approche 

1. Présentation de l’aire d’étude et lecture historique :


1.1 Présentation de l’aire d’étude :

Bordj el Kiffan est une commune côtière (linaire côtier de 7km) et vaste par sa superficie
(21.6km2), située à l’est de la wilaya d’Alger (à une distance de 17km) et qui fait partie de
l’agglomération d’Alger.

La ville est appelée fort de l’eau,


elle doit son nom à la présence d’un
puis d’eau potable à l’intérieur
de fort turc, construit sous le règne
de Mohamed Bacha Kurdogli dont
la construction commença en 1566
et s’acheva en 1581.

Délimitation de la zone:
La délimitation du site se fait à
travers trois critères : naturel,
physique, administratif.

Limites naturelles :
- Nord : par le plan bleu  « la mer
méditerranée »
- Est : par Oued El-Hamiz

Limites physiques :
- Est : le chemin de wilaya 249« CW249 », avec Ain Taya ; et149«CW149», avec
Rouïba.
- Sud : par la route nationale 5 « RN5 », et la rue « ALZINA »
- Ouest : par la rue « HADJ MASSOUD »
Limites Administratives :
- Est : par Bordj El-Bahri(3) – Ain Taya(1)
- Sud : par Dar El Beida(5), Bâb Ezzouar(2) et Rouiba (6)
- Ouest : par Mohammadia(4)

Accessibilité:
- Venant de Mohammadia on accède à la ville a partir de la route nationale 24.
- Venant d'Alger centre on peut accéder à la ville soit par la route nationale 5 ou par l'autoroute
est-ouest.
- Le chemin de Wilaya CW 149 : permet une accessibilité à la ville à partir de Hamadi.
- Le chemin de Wilaya CW 145: relient la RN 24 à la RN 5 pour avoir une accessibilité de
Rouiba.
- Venant de Ain Taya on accède à la vile a partir de chemin de Wilaya CW 249.
- Venant de Bordj El Bahri on accède à la ville par la route nationale 24.

Le réseau viaire :
- Voie Rapide (autoroute) : elle est réalisée afin d'alléger l'encombrement, elle relie la
RN 24et la RN 5, par l'intermédiaire de l'autoroute Est, sur une longueur de 3 Km.
- Routes nationales : La commune est traversée par deux routes nationales, de 8.5 Km
de longueur.
- La RN 24 : traverse la commune d'Est à l’Ouest, en la reliant avec Bordj El Bahri à
l'Est et El Mohammadia à l'Ouest, sur un tronçon de 7 Km, cette route assure la liaison
d'Alger et l'Est du pays.
- La RN 5 : elle constitue la limite Sud de la commune, elle relie B.E.K à Alger centre

et Alger à Constantine.
1.2 Historique De Bordj El Kiffan :

Objectifs:
Reconnaissances de processus de formation et de transformation des différentes composantes
du site (bâti et non bâti).
- Identification des éléments naturels (falaise. Oued.mer...) et artificiel (autoroute. voie
ferrée...) ayant un Impact majeur dans ce processus jusqu'a ce jour.
- Identification des différents modes et de formes de croissances de tissus et leur
conséquence sur la structuration globale du site (rupture. Articulation).
L’histoire de Bordj El Kiffan est caractérisée par les périodes suivantes :

a) Période Ottomane : (avant 1832)

1. La présence d'un axe romain :


Cette période est caractérisée par la
présence d'un axe romain,
actuellement c'est la RN24.
2. La Construction d'un Fort :
Durant cette période les ottomans
sous le règne ((Pacha Mohamed
kurdogli)) ont construit un fort
(1556-1581) pour des raisons sécuritaires, en se trouve actuellement mais avec une
autre fonction (touristique).

b) La période Française : (1832 - 1962)

1. De 1832 – 1846 :
La région qui entourait le fort n'était que des roches ou dunes flanqués de marécages. Plus
à l'intérieur du coté de la ferme de la ressauta se trouvent quelques habitations et des quelques
champs dont le générale Clauzel voulait remettre en valeur par les Aribs qui étaient installés
au niveau de cette commune au premier lieu.

2. La création de la Ressauta : en 1835

Une population mahonnaise a remplacé par la population indigènes de'' la ressauta ''à
cause de la migration d'un grands nombre de mahonnais vers Alger et c'est ainsi que
s'installèrent les 1er propriétairesq européens et
commencèrent l'exploitation des terres agricoles.

3. 1846:
La concession est de nouveau à l'état et les
aribs étant restes fidèles aux troupes deviennent
propriétaires de la meilleure partie de haouch el
bey et l'autre partie du domaine revient à l'armé.

4. 1847 :
Le général Moline donna l'ordre de concéder
des terrains à environ 50 familles mahonnaises et
de constituer sur ce point un petit centre de population.
5. Le 22 Août 1851 :
Fût établi un plan de création du village de Fort de l’eau. Ce plan établi par le génie
militaire français portait l’appellation : plan d’alignement et de nivellement du village de Fort
de l’eau.
Ce plan donnait l’implantation du premier noyau urbain sous forme de parcelles
rectangulaire  avec l’implantation des premiers équipements de la ville (une école, une
placette, une église, 52 maisons, hôtel de ville).

6. A partir de (1854 -
1908):
Dans cette
MAISONS INDIVIDUELLES
période en vue
deux importantes
extensions:

1ere extension vers le


nord:
Le 22 février 1877:
Fut établi un second
plan sous l'appellation
de « plan de
rattachement »
qu'indique le
rattachement de
parcelles agricoles
réservées pour des
services publiques et à
concéder à la
commune.
2ème extension vers
l'ouest:

La création des résidences individuelles balnéaires le long du front de mer, dénommée «La
Station ».

7. en 1933:

Cette période quand à elle, à


l'instar de la première, elle fût
aussi caractérisée par une
remarquable extension
cependant vers l'Ouest qui
dénommé (Lido), il s'agit de la
création du quartier résidence
individuelle balnéaires.

8.
8. 1933 - 1941:

Cette période
caractérisée
par une
remarquable
extension
vers l'est du
noyau initial qui est « la verte rive » dans le but de renforcer le caractère touristique de
toute la zone.
Caractéristique :
- Quartier a dominance résidentielle.
- Construction au RDC.

9. En 1941:

Création de Tamaris,
constitué d'un groupe de
villas couvrant à peine la
moitié de la surface du
lotissement, l'autre partie
réservée pour une Djennina.

10. 1958 - 1960 :

La création du grand
ensemble (HLM) comme
toutes les villes fondées ou
occupées par la colonisation
française, il a été implanté
deux projets d'habitat collectif
dans le cadre du plan de
Constantine : de premier
grand ensemble se situe à
l'entrée de la ville on appelé
actuellement « Cité
Bounaama ».

c) La période post coloniale : (après 1962)


1. 1973 -1984 :
La création d’un
lotissement individuel
dénommé « Quartie Saidi
Ahmed », le choix de
l’implantation de ce
lotissement obéissant à la
continuité du boulevard
central Ali Khoudja et aussi
La cité 40 logements et un
CEM au quartier Saidi
Ahmed.

2. 1988 -1995 :

Après l’indépendance la
ville de Bordj El Kiffan n’a subit aucune extension urbaine à cause de l’absence d’instruments
d’urbanisme, sauf quelques projets ponctuels.

A la suite des évènements d'Octobre 1988, et sur instruction du ministre de l'intérieur, il a


été décidé la création de lotissements pour remplacer les habitations précaires.

C'est de cette façon là, qu'ont vu le jour des lotissements d'équipements et d'aucune
norme urbaine et dépourvus de toute condition de d'hygiène ou de sécurité.

Mais malgré ça on voit qui il ya une prolifération remarquable des constructions de type
individuelle et collectif et la réalisation de quelque équipements culturelle, éducatif, sportif.

Tel que:
- Le centre culturel situé au bord de RN24.
- Les hôtels, restaurant situés dans le noyau initial le long du boulevard Ali khoudja.
- La mosquée réalisée en 1994 (Saidi Ahmed).
- un stade et une salle omnisports localisée (Saidi Ahmed).

3. 1995-1999:
La construction du centre des affaires qui situe sur
intersection des deux rue(le rond point) : Boulevard

Saidi et Colonel
Amirouche.

Le rond point

Centre d’affaire

d) période actuelle :
1. En juillet 2006 :
Le lancement des travaux du tramway. Ce
moyen de transport passe par Bordj El Kiffan au
Boulevard Ali khoudja et la rue Colonnel
Amirouche(la RN 24).
La synthèse :
- La ville de bordj el kiffan ex fort de l'eau n'était qu'un ensemble de terres agricoles
avant 1830(la vocation primaire est agricole).
- la création du village barrière fut par un plan établi par le génie militaire français en
1851 suivi par des extensions linéaires qui suivaient le découpage en damier du noyau
initial ce qui a fait que le découpage spatial de ce centre est organisé.
- les extensions ont été faites à proximité de la mer et parallèlement à sa rive par souci
de préservation des terres agricoles.
- Après l'indépendance aucune extension organisée n'était faite et la croissance de la
ville a donné la naissance à la ville informelle (l'auto construction).

La conclusion:
- discontinuité dans le mode de croissance entre la partie nord et sud du boulevard Ali Khodja
et Saidi donc y a une rupture totale entre les ancien quartiers;qui sont des quartiers
classiques (construit avec une hiérarchie) et les nouveaux quartiers qui ne sont pas urbanisés
de manière officielle (construit avec une anarchie).
- A travers le temps la vocation de notre site a été transformée d'une vocation purement agricole
à une vocation mixte (Touristique et résidentielle).
Ce changement a passé par deux niveaux:
1. D’une vocation agricole à une autre touristique balnéaire: l'implantation des équipements
de tourisme et de loisirs (hôtel, casino et port de plaisance).
2. D’une vocation touristique à une mixte : cette dernier a diminué la valeur touristique de
Bordj El Kiffan

- L'importance de l'ancien axe romain (boulevard Ali Khodja) qui se transfère en un rail du
tramway qui représente l'axe urbain de la ville.
- la présence de la mer délimite l'urbanisation du coté nord.

La commune de Bordj El kiffan est passée par plusieurs périodes historiques ce qui fait sa
richesse typologique ce qui offre une possibilité de variété des interventions.

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