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Fiche n°7

Extrait du chapitre IX des Mémoires, 1886.

1) Contexte : Le texte que nous allons étudier a été écrit par Louise Michel et publié en 1886, au
sein de ses Mémoires. Comme Olympe de Gouges, Louise Michel est une enfant « naturelle », elle
est née d’une liaison illégitime et n’a pas été reconnue par son père. Elle décide très jeune de
devenir institutrice et quitte donc sa Haute-Marne natale pour Paris. Là, elle découvre la politique
et commence à militer dans des organisations de gauche. Elle participe à différents épisodes
révolutionnaires qui jalonnent le XIXe siècle et notamment à la célèbre insurrection de la
Commune, en 1871. Arrêtée, emprisonnée, elle est finalement déportée en Nouvelle-Calédonie. Là-
bas, elle continue son œuvre militante en enseignant aux Canaques. De retour en France en 1880,
elle consacrera les 25 dernières années de sa vie à la défense des opprimés et tout particulièrement
des femmes, comme en témoigne le texte qui nous occupe.

2) Lecture : Je vais maintenant vous proposer une lecture de ce texte.

3) Problématique : Nous avons ici un texte très engagé, dans lequel Louise Michel décrit de
manière assez crue la situation des femmes et adresse aux hommes toute une série de
revendications. Nous nous proposerons de montrer en quoi ce texte s’apparente à un discours.

4) Mouvements : Le texte s’articule en quatre mouvements :

 Tout d’abord du début du texte jusqu’à « l’armée lugubre qui traîne de Saint-Lazare à la
Morgue », Louise Michel dresse un tableau des différentes options qui s’offrent aux femmes du
peuple en matière d’emploi à l’époque.
 Ensuite, de « Tenez, quand une misérable… » à « c’est bien fait ! », elle évoque les rapports de
force entre hommes et femmes.
 De « Partout, l’homme souffre… » à « …ni sur ses fonctions, ni sur ses titres. », elle décrit toutes
les formes d’oppression que les femmes subissent dans la société.
 Enfin, toute la fin du texte s’adresse directement aux hommes.

5) Explication linéaire : Je vais maintenant procéder à l’explication du poème [Voir Cours]

6) Conclusion : Au début de notre étude, nous nous sommes demandé en quoi ce texte
s’apparentait à un discours. Nous avons vu que les choix opérés en matière de vocabulaire, de
syntaxe, de ponctuation, d’énonciation, même, conféraient au propos de Louise Michel quelque
chose de très vivant. Nous n’avons pas ici une simple description de la situation des femmes mais
bel et bien une harangue faite aux hommes pour les engager à plus de considération, à plus
d’empathie, à plus de solidarité. Ses mots résonnent évidemment avec ceux d’Olympe de Gouges,
écrits cent ans plus tôt : le combat continue.

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