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Cours d'histoire de la philosophie moderne S2 2019

LA DEDUCTION DES CATEGORIES

Ou cmmt l'entendement contribue à priori à la formation de connaissances.


Ce chapitre s'inscrit dans la partie de la «Logique transcendantale» qui corresp, selon Kant, à
la science de l'entendement en tant qu'il produit des concepts à priori pour connaître des choses.
Faut faire bellek, parce que ya aucun lien avec la logique classique, formelle où le contenu est
indifférent.
Ici, en tant que sciences de l'entendement, la logique ne porte que sur la production de rpz
d'objets; c-a-d, d'où viennent nos rpz a priori + kel est sa légitimité pr deter leurs valeurs, en les
ramenant à leur origine pour savoir cmmt la connaissance est-elle possible.

Cmmt lier les concepts et les rpz donnés dans la sensibilité ? Mais l'entendement crée à
priori, alors cmmt les appliquer à posteriori ?

I. Conception kantienne de l'entendement


qui s'oppose à la sensibilité, car elle est juste
passive, réceptive. Alors que l'entendement produit spontanément des concepts

1. Un pouvoir de synthèse
Selon Kant, le concept n'est pas la délégation d'une chose ds mon esprit mais, il corresp à
l'unification de plusieurs rpz en une seule. L'unification = la fonction par laquelle on produit un
concept. Aussi apler pvr de synthèse, il est propre à l'entendement car ramène à l'unité une pluralité
de représentations à la base séparée les unes d'entre elles.
Vu que c'est la sensibilité qui nous donne les représentations sans les lier, c'est à
l'entendement à qui revient cette tâche d'unifier le divers.

2.Penser, c'est juger

L'entendement rapporte les représentations ds un concept, puis les différents concepts sont
articuler au sein d'un même jugement, qui est lui aussi produit par une opération de synthèse, par
l'unification de différents concepts au sein d'un unique jugement.

Vu que concept = propre à l'entendement et que jugement = unification de concept, juger est
bel et bien un acte propre de l'entendement
Jugement quantitatif Jugement qualitatif Jugement relationnel Jugement de modalité
*jugement universel *jugement positif *jugement conceptuel * jugement
*jugement particulier * jugement négatif * jugement problématique
*jugement singulier * jugement indéfini hypothétique * jugement assertotique
* jugement disjonctif * jugement apodiptique
Différent par la
quantité à laquelle il se Se rapportent au même Se rapportent aux Différent selon leur
confronte objet, mais se relations qu'ils mettent valeur de vérité, allant
distinguent par la en place, de concepts, d'une impossibilité à la
qualité de celui-ci de conséquences, de formuler, jusqu'à une
disjonction vérité nécessaire et
universelle

Cette table des jugements constitue en elle-même, l'ensemble des manières de


formuler un jugement.

3. De la table des jugements à la table des catégories

Va être déduite des différents


jugements énumérés, car les catégories vont reprendre la même classification que les jugements,
mais pas dans le même but car elles devront unifier la représentation sensible tout en obéissant à la
même structure.

Catégories < du grec; jsplus qui veut dire accuser, juger. Selon Aristote, elles sont des
«concepts à niveau supérieur pour rattacher l'objet à des parties de l'être.» Elles sont des concepts
purs car sont présentes dans notre esprit, indépendamment de toute expérience, tout en y exerçant
une influence forte.
Ainsi, elles sont une forme de connaissance car elle exerce une influ sur l'expérience. Sans
cette synthèse, y'aurait même pas d'objet de l'expérience car c'est l'unité de l'objet qui fait qu'il se
manif à tout le monde de la même manière.

La collaboration entre entendement & sensibilité passe par les catégories car elle s'applique
à la chose de l'expérience pr unifier sa diversité et former un objet qui peut-être connu de tous
comme ça c bien.
Pour nous, l'expérience est sensible, mais elle est fondée par un espace et un temps.
L'expérience ne se fonde donc pas sur elle-même, mais bien sur une intuition pure. Faire une
expérience, c'est donc des concepts purs qui sont mis en place pr s'additionner à une intuition pure.

II. Les catégories kantiennes

Elles sont pz a priori dans l'esprit, et ont le rôle de synthétiser la diversité offerte par l'expérience; et
c'est à cette seule condition qu'on peut accéder à l'objet.

Entendement → unification des rpz


→ unification des jugements Qd l'entendement produit des
concepts ou des jugements, il le fait de manière synthétique.
Dans son activité synthétique, l'entendement suit certains nb de règle qui sont formulées dans les
catégories, ya donc une continuité entre la production de concept et celle du jugement (car se sont
deux activités synthétiques qui suivent les mêmes lois.)

1) Quantité: unité, pluralité, totalité


2) Qualité : réalité, négation, limitation
3) Relation : substance/accident, causalité, communauté
4) Modalité : possibilité/imposs, réalité/pas réal, nécessité/contingence

Ca sert pr savoir en gros avec quelles règles on peut penser les objets.
Les catégories = actes à priori de l'entendement qui permet de penser le phénomène comme
un objet. Exemple méga-archi connu de Kant, est la maison qui est composée de diverses éléments,
forment une pluralité d'une totalité. La perception de la maison est soumise à la catégorie nécessaire
pour que l'objet maison apparaissent. Jusqk'à elles jouent un rôle dans les conditions de possibilité
de l'expérience la plus quotidienne qu'il soit.

III) Comment déduire les catégories


La déduction en logique = conservation de la vérité du passage des prémisses à la
conclusion. Pr Kant, la déduction sert à légitimer une preuve, ici l'action des catégories.

1. Nécessité de la déduction

Les catégories → concepts purs qui ont prétention d'expliquer les objets dans l'expérience. Elles
sont appliquées à l'expérience, indépendamment de celle-ci, cela fait d'elle une démarche
transcendantale.
Mais à quel titre nous avons le droit d'employer les catégories ? Puisqu'elles sont
pas produites par l'expérience, on est tenté de penser à des objets ultra-sensible par l'emploi de ces
mêmes catégories.

«Comment des conditions subjectives de la pensée peuvent-elles avoir une valeur objective ?»

2. Les catégories comme condition de possibilité de l'expérience

Seule condition pr que soit donné l'expérience = espace-temps MAIS on peut s'en contenter car faut
penser les conditions auxquelles les phénomènes peuvent-être connu.
Pr Kant, l'expérience = mode de connaissance qui implique le concept d'objet , pour que la
connaissance par expérience soit formée, il faut que le phénomène soit donné + soumis à des
concepts généraux, à l'unité des catégories.

C'est uniquement par l'action des catégories que le phénomène, dans sa manifestation, peut
prendre la forme d'objet : OBJECTIVITE. Sans catégories, ya pas d'objet car sont seulement des
phénomènes multiples et isolés, il n'y a donc pas d'expérience non plus. Alors, la condition pour
qu'il y ait une expérience même et les objets qui la composent = les catégories.

La table des catégories est substituable à celle des jugements car obéit aux mêmes critères.
Formant les concepts de l’objet, l'entendement fait un acte spécifique pour chacune d'entre elles.
Ainsi, les catégories forment les conditions de possibilité de l'expérience en tant que mode
de connaissance, grâce à qui y'a des objets de l'expérience.

L'entendement se divise en plusieurs facultés *penser


* former des concepts
* former des jugements Toutes ont
pour but de faire une synthèse.

Cmmt décrire l'expérience ? 1)saisir la diversité pour opérer une unification.


synthèse de l'appréhension dans l'intuition, c-a-d qu'on est cap de saisir un
divers sensible ds une même perception.
2)elle n'est jamais une perception isolée car elle forme
une continuité entre les phénomènes et ds le phénomène lui-même
synthèse de la reproduction dans l'imagination (faculté de se rpz un objet
même qd il est pas là)
3) Les rpz données dans l'expérience = soumise à des
concepts, qui sont conditions nécessaires pr former l'expérience
synthèse de recognition dans le concept, pour reconnaître l'objet de
l'expérience, il faut qu'il soit soumis à l'unité d'un concept.

Les catégories, concepts qui ont pvr de synthèse, tirent leur unité d'autre chose que d'elles-
mêmes, mais de quoi ? Recherche de l'unité originelle, c-a-d la conscience que l'on a de soi et de ses
rpz, qui est nécessaire pr avoir des rpz autres que soi-même.
Les représentations sont tjrs attachées à l'unité d'une même conscience singulière que Kant
apl «aperception transcendantale» (où aperception = prise de conscience de la perception)

L'aperception transcendantale est donc la condition ultime de l'expérience.

C'est par le jugement qu'on atteste de notre pvr unificateur, mais le jugement est tjrs accompagné
d'une forme de conscience de ce que l'on émet. «Il y'a nécessairement un Je pense qui
accompagne nos représentations.»

Les catégories ont pour rôle de ramener un objet (divers) sensible à l'unité de la conscience
de soi. Sans les catégories y'a pas de rapport entre ce qui est dans la nature, et ce grâce à quoi on
forme un jugement.

IV) Quelques aspects singuliers de la déduction

1. L'objet transcendantale = X
Qu'est ce que l'objet de la représentation ? A quelle chose réelle on pense qd on accède aux
représentations ? Car si le phénomène = une rpz, il est donc bien un objet mais on s'en b le q de
savoir ce que c'est, car c'est pas connaissable.
L'objet transcendantale → plusieurs sujets peuvent y accéder. Il sert à répondre à ce qu'est
l'objet du phénomène.
2.L'aperception transcendantale
Dés que y'a une rpz, il y a l'idée que «Je pense» telle ou telle chose, mais l'aperception
transcendantale = condition a priori car sans elle on ne peut même pas former de représentation.
Elle constitue le socle de la subjectivité en tant que condition du sujet de la connaissance, ce qui fait
la structure la plus fondamentale de la connaissance.
S'il n'y a pas d'unité fondamentale de la conscience, on ne peut pas connaître.

Objet transcendantale → condition d'existence des phénomènes


Sujet transcendantale → condition d'existence du sujet connaissant

L'unité est rendue possible par le fondement de la conscience de soi, c'est parce qu'on a une
conscience UNE que le monde extérieur nous apparaît comme une unité.

3. Les lois de la nature


La nature est def par Kant comme = ensemble des phénomènes unifiées, la nature est donc
universelle, cohérente et régulière. Ainsi, les phénomène qui ne sont pas isolés sont inscrits au sein
de connexions causales.
Or cette unité de la nature → provient de l'entendement humain, qui établit les lois de la
nature, dans les phénomènes en tant qu'ils sont des représentations. C'est donc nous-même qui
introduisons une régularité dans la nature, qui ne tient pas en vertu de la nature elle-même.

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